Tag: Gaz

  • Le niveau du stockage et de la consommation de l’énergie en Roumanie

    Le niveau du stockage et de la consommation de l’énergie en Roumanie

    Des réserves de stockage de gaz suffisants

    Cet hiver, les Roumains ne souffriront ni à cause du froid, ni à cause des factures. Si les conditions météorologiques restent normales, les réservoirs de gaz seront suffisamment remplis pour que la Roumanie n’ait pas besoin d’en importer- assurent les autorités de Bucarest. Selon le Ministre de l’énergie, Sebastian Burduja, si la République de Moldova ou d’autres pays de la région font des demandes spéciales, la Roumanie pourra faire appel à des ressources externes: « La réserve de stockage de gaz a atteint presque 103 %. S’y ajoutera aussi la production obtenue pendant la saison froide. Si en hiver, les conditions météo restent dans les limites normales, la Roumanie pourra passer la saison en utilisant uniquement ses propres réserves de gaz. Selon les météorologues, un hiver normal comporte un ou deux épisodes mensuels de givre ou de tempête de neige tout au plus, en sachant qu’un épisode dure entre 3 et 7 jours. Si l’hiver s’avère très rude et que nous recevions des demandes spéciales de la part de la République de Moldova ou d’autres pays de la région, alors nous allons importer du gaz azéri, au terme d’un accord censé nous donner droit à 1 milliard de mètres cubes de gaz. Si cette quantité ne suffit pas, il nous reste la possibilité d’importer du gaz naturel liquéfié via la route Grèce-Bulgarie-Roumanie ou, bien-sûr, Turquie-Bulgarie-Roumanie. Les basins d’accumulations sont remplis à hauteur de 74,7 %, ce qui est un niveau optimal. Qui plus est, le niveau de stockage de charbon est conformément au calendrier assumé. » a déclaré Sebastian Burduja.

    Consommation à la baisse, production à la hausse

    Selon l’Institut Nationale de la Statistique, dans les premiers deux mois de cette année la consommation d’électricité en Roumanie a diminué de 6,7 %, par rapport à la même période de l’année 2022. La consommation a diminué tant pour la population, que pour l’économie. En revanche, la production d’électricité a augmenté de plus de 3 %. Les centrales hydroélectriques ont enregistré la hausse la plus forte, soit de 40 %. Les importations d’électricité ont diminué de 8 %, tandis que les exportations ont augmenté de 70 %. Cette situation a déterminé le président de l’Autorité nationale de régulation de l’énergie, George Niculescu, de déclarer :

    « La Roumanie renforce ses capacités de production. La quantité d’énergie produite en Roumanie augmente chaque année. On le remarque au niveau de l’Autorité nationale de régulation de l’énergie aussi, car nous accordons plusieurs certificats, ce qui veut dire qu’effectivement l’appétit des investisseurs dans le domaine est toujours maintenu. »

    Signal d’alarme

    Et pourtant, il y a un signal d’alarme. La transition énergétique souhaitée par l’Europe est trop alerte et trop coûteuse. Qui plus est, dans le contexte géopolitique actuel et futur, on ne saurait dire comment les citoyens réagiraient aux éventuelles flambées de prix. Selon des spécialiste du domaine, le charbon ne peut et ne doit pas être éliminé du mix énergétique, mais il doit être complémentaire au gaz naturel, à l’énergie nucléaire, à l’énergie hydroélectrique ou à celle provenant des sources renouvelables.

  • Les dépôts de gaz de la Roumanie sont pleins

    Les dépôts de gaz de la Roumanie sont pleins

    Les dépôts de gaz sont actuellement pleins à 100,6%, nous sommes donc au-dessus des 100% de nos capacités de stockage, a annoncé le ministre de l’Energie roumain, Sebastian Burduja. En considérant la production des mois à venir et l’hypothèse d’un hiver plutôt doux, un scénario que le ministre considère comme modéré, le pays devrait atteindre le printemps sans avoir besoin de recourir à des importations de gaz. Ce niveau de stockage a été atteint bien que les importations de gaz en Roumanie pendant les 8 premiers mois de l’année aient été moins important qu’à la même période en 2022, une baisse d’environ 16%.

    Le ministre de l’Energie a précisé que pour l’hiver sont prises en compte les moyennes des températures mais aussi la possibilité que la Roumanie doivent soutenir la République de Moldova, pays voisin à majorité roumanophone, ou l’Ukraine toujours sous le coup de l’invasion russe. Les analystes politiques de Chisinau rappellent que la République de Moldova a dû faire face récemment à un chantage à l’énergie orchestré par Moscou mais que le gouvernement pro-européen a réussi, avec le soutien de la Roumanie à traverser cette crise profonde, aux nombreuses implications économiques et sociales. Bucarest a fourni la République de Moldova en électricité tandis que le gaz naturel a été acheté sur les marchés européens et importé notamment par le gazoduc Iași-Ungheni-Chișinău, financé et géré par la Roumanie et l’Union européenne. Sebastian Burduja, le ministre de l’Energie a précisé que si malgré tout l’hiver était très froid et que la République de Moldova sollicitait le soutien de la Roumanie au-delà des réserves de gaz existantes, il serait possible d’importer du gaz d’Azerbaïdjan ou d’acheter du gaz liquéfié. Par ailleurs, les effets du conflit au Proche-Orient se font déjà ressentir sur les marchés gaziers et pétroliers. Le ministre a déclaré qu’il allait gérer cette nouvelle crise grâce aux moyens qu’ils avaient déjà à sa disposition, à savoir notamment les réserves de sécurité.

    Concernant les prix de l’énergie, il a souligné que de multiples facteurs internationaux pouvaient venir les perturber. D’après les médias spécialisés, le prix de référence du gaz naturel en Europe a baissé de 6.5% lundi, après avoir connu la semaine dernière une augmentation de l’ordre de 40%, le marché suit les prévisions météorologiques favorables et les efforts de la communauté internationale pour tenir sous contrôle la situation au Proche Orient. Pour les consommateurs roumains, le ministre a assuré que dans l’état actuel des marchés de l’énergie et face au conflit incertain au Proche Orient, le schéma de plafonnement-compensation mis en place l’hiver dernier demeurait une mesure adaptée.

  • 04.08.2023

    04.08.2023

    Afrique – La cheffe de la diplomatie de Bucarest, Luminița Odobescu, a officiellement confirmé que le ministère des Affaires Etrangères préparait une tournée du président Iohannis en Afrique. «La Roumanie se propose de revigorer les relations avec l’Afrique subsaharienne à un niveau supérieur d’ambition adapté aux nouvelles réalités roumaines et africaines et au nouveau profil stratégique de chaque partenaire. Cette revigoration se fera aussi en suivant les valeurs et les intérêts communs notamment sur les plans politique et économique, de la coopération multilatérale et internationale. La reconnexion politique à l’espace africain se fait par le développement et la diversification des relations bilatérales avec les Etats africains, y compris par la redynamisation des visites à haut niveau tant en Roumanie, que sur le continent africain », a précisé la responsable roumaine.

    Gaz – Le premier ministre Marcel Ciolacu affirme que le projet Neptune Deep qui prévoit l’extraction de gaz de la mer Noire a une importance stratégique et que la Roumanie deviendra le plus important producteur de gaz naturel de l’Union européenne. Le plan de développement des gisements Domino et Pelican Sud du périmètre Neptune Deep a été confirmé par l’Agence nationale de ressources minérales, lit-on sur la page Facebook du gouvernement. Selon cette source, OMV Petrom et Romgaz investiront jusqu’à 4 milliards d’euros dans cette étape de développement du projet qui générera une production d’une centaine de milliards de mètres cubes de gaz naturel. Les premières quantités de gaz de la mer Noire seront extraites en 2027.

    Administration – Le décret d’urgence portant sur la réforme de l’administration publique devrait s’appliquer en Roumanie à compter du 1er septembre, selon le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu. Il est nécessaire d’assouplir l’Etat, il est essentiel de réduire les coûts et de réunir des institutions qui actuellement jouent les mêmes rôles, a dit le premier ministre roumain qui a demandé au ministère des Finances d’achever au plus vite l’acte normatif censé réduire substantiellement les dépenses du système budgétaire. Aux dires du premier ministre, le gouvernement ne renoncera pas à cette réforme, quelles que soient les pressions. Les syndicalistes demandent pourtant au gouvernement de renoncer au projet de décret et de démarrer des consultations avec les partenaires sociaux. Ils affirment que la solution n’est pas de couper les moyens de subsistance des salariés, tels les tickets restaurant, mais plutôt de réduire d’une manière significative l’appareil gouvernemental central surchargé, de mettre en application le référendum visant la réduction du nombre des élus nationaux et même de couper les subventions publiques accordées aux partis politiques. Les confédérations syndicales avertissent que dans la forme actuelle, l’acte normatif réduira dramatiquement les revenus des salariés de la fonction publique et mènera au déclenchement de conflits sociaux d’ampleur.

    Danube – Le trafic naval est particulièrement intense à l’embouchure du Danube, vers la mer Noire. Le nombre des navires marchands transitant le delta du Danube a considérablement augmenté ces 10 derniers jours, après les attaques déroulées aux drones russes contre les ports ukrainiens de Reni et d’Ismail. Dans ce contexte, les responsables roumains de l’Administration fluviale du bas Danube Galati ont décidé de permettre jeudi uniquement la sortie des navires en mer Noire et ce n’est qu’après que la navigation en sens inverse sera permise. Cette mesure est maintenue aussi à présent. Après le retrait de la Russie de l’accord qui permettait l’exportation des céréales ukrainiennes en toute sécurité via la mer Noire, le Danube s’est transformée en une route d’exportation pour les produits agricoles d’Ukraine. Les céréales sont chargées sur des barges qui passent par les eaux territoriales de la Roumanie jusqu’au port roumain de Constanta en mer Noire.

    Météo – La vague de chaleur s’étend sur presque l’intégralité du territoire de la Roumanie, provoquant un inconfort thermique accentué. La canicule sévit sur les plaines ; où les maximas iront de 33 à 37 degrés. Sur l’ouest les températures iront jusqu’à 39 degrés alors que le sud le mercure des thermomètres dépassera le seuil des 40 degrés. Sur la côte les maximas seront les plus basses puisqu’elles frôleront les 30 degrés. Ciel variable, couvert en après-midi sur le relief, où es pluies à verse et des orages sont attendues. Il fait chaud aussi à Bucarest, où les maximas tourneront autour des 39 degrés.

    Foot – Les équipes roumaines de foot Farul Constanța, FCSB et Sepsi OSK Sfântu Gheorghe se sont qualifiées au troisième tour des préliminaires de la Conférence League de l’UEFA et le CFR Cluj a raté cet objectif étant éliminée par les turcs d’Adana Demirspor. Le club de foot champion de Roumanie, Farul Constanta a dépassé les arméniens d’Urartu et devra affronter le FC Flora Tallinn d’Estonie. L’équipe qui détient la Coupe de Roumanie, Sepsi OSK Sfântu Gheorghe a remporté jeudi soir sur le score de 4 buts à 0 le match contre le ŢSKA Sofia de Bulgarie, avec un score général de 6 à 0. Sepsi doit affronter désormais le FC Aktobe du Kazakhstan. Les vice-champions du FCSB a remporté les bulgares de ŢSKA 1948 et doit affronter les vice-champions de Danemark FC Nordsjaelland. Les matchs du troisième tour des préliminaires sont prévues les 10 et 17 août.

  • 27.07.2023

    27.07.2023

    Gaz –
    Les Roumains auront sans aucune doute accès au gaz, y compris en cas de saison
    froide avec des températures plus basses que l’année dernière, étant donné que
    l’Azerbaïdjan a garanti à la Roumanie une quantité de gaz allant jusqu’à un
    milliard de mètres cubes utilisable en cas de besoin. C’est ce qu’a
    déclaré le ministre de l’énergie, Sebastian Burduja, qui a rencontré à Bucarest
    son homologue azéri, E.S. Parviz Shahbazov. « Le taux de remplissage des
    dépôts roumains a dépassé les 75,5%, de beaucoup supérieur à l’engagement de la
    Roumanie envers l’Union Européenne et
    par rapport à la même période de 2022, la quantité stockée est supérieure de
    700 millions de mètres cubes. », a écrit le ministre jeudi sur un réseau
    de partage. Il a souligné avoir parlé au ministre azéri du développement du
    partenariat stratégique, des investissements bilatéraux et des projets communs
    dans le domaine de l’énergie, y compris le corridor vert qui reliera la mer
    Caspienne à la mer Noire. « La collaboration entre la Roumanie et l’Azerbaïdjan
    dans le domaine est bénéfique non seulement aux deux pays, mais aussi à la
    sécurité de toute l’Europe, a précisé Sebastian Burduja.

    Iohannis – A Bucarest, le président roumain Klaus Iohannis affirme que les systèmes d’alerte sur les phénomènes météorologiques extrêmes devraient être développés constamment, soulignant qu’il est particulièrement important de tenir compte des alertes météorologiques afin d’éviter que des tragédies se produisent. Sur les réseaux sociaux, le président roumain explique que durant cette période, la Roumanie et l’Europe ressentent intensément les effets des changements climatiques, par de violentes tempêtes, des vagues de chaleur et des incendies de végétation amplifiées par des températures inhabituellement élevées. « Nous sommes les témoins des phénomènes météo à impact majeur sur le bien-être, la santé et même ma vie des citoyens », a écrit Klaus Iohannis.

    Pompiers – En Grèce, 40 sapeurs-pompiers roumains sont redéployés aujourd’hui de la région d’Attique sur l’île de Rhodes, fortement touchée par les feux de végétation, selon l’inspection générales des situations d’urgence de Roumanie. Ils se déplacent par ferry et sont dotés de plusieurs véhicules spécialisées. Le ministère des AE de Bucarest fait savoir que le risque d’incendie demeure élevé et l’alerte est toujours de 4 à 5 sur une échelle de 0 à 5 sur plusieurs régions et îles de la Grèce, alors que la météo change d’une manière significative, les températures devraient chuter et des tempêtes puissantes toucheront les région de Thrace, Macédoine, Chalcidique et le nord-est de la mer Egée. Les ressortissants roumains qui souhaitent voyager durant cette période en Grèce sont exhortés de s’informer rigoureusement avant de partir sur la situation sur le terrain, et ceux qui se trouvent déjà dans les zones touchées, sont tenus de respecter strictement les instructions des autorités locales et de suivre des sources officielles d’information.

    Moldova – La Fédération de Russie sera obligée de réduire le nombre du personnel diplomatique et des fonctionnaires qui travaillent dans l’ambassade de Chisinau conformément à une décision des autorités de la République de Moldova et déjà communiquée à l’ambassadeur de Russie. Il s’agit d’une réduction de 84 à 25 postes, dont 10 diplomates et 15 membres du personnel technique, soit un nombre égal à celui des diplomates et du personnel qui travaille à l’ambassade de République de Moldova à Moscou. Le ministre des Affaires Etrangères, Nicu Popescu a rappelé que pendant des décennies la République de Moldova a été la cible d’activités et de politiques hostiles de la part de la Fédération de Russie et nombre des démarches de l’ambassade ont visé à déstabiliser l’Etat. A Moscou, la porte-parole du ministère des Affaires Etrangères russe, Maria Zakharova a affirmé que la décision n’était pas justifiée et qu’il ne s’agissait que d’un nouveau pas du pouvoir de Chisinau vers la destruction des relations bilatérales.

    Belgique – Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest annonce les ressortissants roumains qui se trouvent, transitent ou envisagent de voyager en Belgique qu’une grève des pilotes de la filiale Ryanair de ce pays aura lieu les 29 et 30 juillet. Les vols de cette compagnie aérienne seront perturbés, y compris plusieurs liaisons avec la Roumanie. Selon le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest, les ressortissants roumains peuvent demander l’assistance consulaire aux numéros de l’ambassade de Roumanie à Bruxelles : +32 (0) 2 347 5338, +32 (0) 2 344 1658, +32 (0)2 343 69 35, où une permanence a été mise en place. Les ressortissants roumains confrontés à une situation difficile, à caractère d’urgence disposent du numéro de permanence de l’Ambassade de Roumanie en Belgique : + 32(0)2 346 9814.

    Concert – UN concert inédit de violon et de guitare aura lieu en fin de semaine à une altitude de plus de 2 000 mètres, dans les monts de Bucegi, dans le centre la Roumanie, près du chalet de Caraiman que le connu violoniste roumain, Alexandru Tomescu a transformé pour la dédier à la musique classique. Aujourd’hui c’est la première édition du master class appelé « Enescu experience ». Huit jeunes musiciens se sont qualifiés suite à une sélection et seront guidés en cette période par Alexandru Tomescu, soliste de l’orchestre de la Radiodiffusion roumaine et par le guitariste Dragoş Ilie. Les deux musiciens consacrés aux côtés des jeunes artistes donneront un concert à la fin du master classe, ce samedi le 29 juillet sur la plate-forme devant le chalet de Caraiman. L’accès du public est gratuit.

    Police – Le ministre roumain de l’intérieur, Cătălin Predoiu, a rencontré des représentants de la direction de la police roumaine et de la police aux frontières, pour leur demander de consolider les actions de lutte contre la criminalité organisée, soulignant le besoin d’une riposte efficace aux groupes criminels – fait savoir ce jeudi le Ministère de l’Intérieur, dans un communiqué. Le ministre a loué l’activité des deux institutions et a insisté sur le renforcement des efforts visant à faire augmenter le degré de sécurité des citoyens.

    Météo – Après une vague de chaleur caniculaire en Roumanie, les températures ont chuté dans la nuit de mercredi à jeudi. Hier les maxima frôlaient les 40 degrés, aujourd’hui elles vont de 19 à 28 degrés. 25 degrés en ce moment à Bucarest. Il pleut à Bucarest et des pluies sont présentes sur l’est, le sud-est et le sud. Les tempêtes ont malheureusement fait des victimes.

    Sports – Les sportifs roumains, Constantin Popovici et Cătălin Petru Preda ont remporté les premières médailles d’or et d’argent pour la délégation de Roumanie aux Championnats du monde 2023 de natation de Fukuoka au Japon, après avoir remporté aujourd’hui les deux première places au concours de plongeon. Popovici, 34 ans, est désormais le premier champion du monde de Roumanie au plongeon. 23 sportifs ont participé à ce concours.

  • La semaine du 19 au 25 juin 2023

    La semaine du 19 au 25 juin 2023


    Les responsables
    roumains en visite à Chisinau



    La Roumanie soutient le début des
    négociations d’adhésion européenne de la République de Moldova, a transmis
    mercredi, à Chisinau, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, lors de sa
    première visite à l’étranger depuis son installation à la tête du gouvernement
    roumain. « L’avenir de notre voisin moldave est au sein du bloc
    communautaire », a-t-il affirmé. La partie roumaine s’est dite prête à
    accorder son expertise aux partenaires moldaves. Le chef du cabinet de
    Chisinau, Dorin Recean, a quant à lui remercié Bucarest du soutien accordé
    aussi bien au parcours européen de son pays qu’aux réformes économiques et
    sociales. Et lui de mettre en lumière les rapports bilatéraux sur les deux
    rives du Prut, de plus en plus renforcés suite à la construction de ponts, de
    route et de réseaux énergétiques. La Roumanie s’apprête à verser à la
    République de Moldova une deuxième tranche de 28 millions d’euros du soutien
    financier accordé par le gouvernement roumain. L’argent servira à financer neuf
    projets d’infrastructure, a expliqué M. Recean.


    En début de semaine, la nouvelle cheffe de
    la diplomatie roumaine, Luminița Odobescu, s’est rendue aussi en République de
    Moldova, dans le cadre de sa première visite en qualité de ministre des
    Affaires étrangères. Elle a été reçue par la cheffe de l’Etat moldave, la
    pro-occidentale Maia Sandu et a eu des discussions avec son homologue de
    Chisinau, Nicu Popescu. Une occasion de mettre en évidence le soutien accordé
    par la Roumanie à son voisin moldave, notamment sous forme d’aides humanitaires
    et ressources énergétiques. Luminita Odobescu a précisé que l’ouverture au plus
    vite possible des négociations d’adhésion
    de Chisinau à l’UE représente une priorité pour la diplomatie roumaine.





    Les magistrats roumains s’opposent à la réforme des
    régimes spéciaux de retraite



    Les magistrats de plusieurs instances et
    parquets de Roumanie ont suspendu, mercredi, leur activité, estimant que la
    modification de la loi sur les régimes spéciaux des retraites portera atteinte
    à l’indépendance de la Justice. La coalition gouvernementale PSD – PNL souhaite
    augmenter progressivement l’âge de la retraite des juges et des procureurs
    jusqu’à 65 ans, et que la pension soit calculée sur la base des revenus de
    plusieurs années, et pas seulement de la dernière année d’activité. La nouvelle
    ministre de la Justice, Alina Gorghiu, a réagit face aux mesures radicales
    prises par les magistrats en affirmant respecter leur liberté d’expression mais
    estimant que le dialogue était préférable à la contestation pour résoudre les
    problèmes du système judiciaire.La réforme des régimes
    spéciaux des retraites est un jalon du Plan national de relance et de
    résilience. Dans le cas contraire, la Roumanie perdrait 3 milliards d’euros.


    Par ailleurs, jeudi, une commission
    spécialisée du Parlement roumain a donné son avis favorable, à majorité de
    voix, à la suppression du régime spécial des retraites pour les sénateurs et
    les députés. Le social-démocrate, Eugen Bejinariu, à la tête de cette
    commission, a précisé que si des aspects non constitutionnels sont dénichés,
    d’autres solutions seront trouvées pour réduire, voir supprimer, les pensions
    spéciales des parlementaires.



    De nouvelles mesures du
    gouvernement roumain



    La Roumanie se prépare à faire baisser
    les prix de plusieurs produits alimentaires essentiels tels le pain, le lait,
    la viande, les œufs, la farine, l’huile, le maïs, les fruits et les légumes
    frais. C’est ce qu’a annoncé jeudi, le premier ministre Marcel Ciolacu, tout en
    rassurant les producteurs que la nouvelle mesure ne risque pas de leur mettre
    plus de pression. Le chef du cabinet a déclaré avoir reçu l’engagement des
    grandes chaînes de distribution de Roumanie de réduire leur marge commerciale.
    Jeudi encore, le gouvernement a examiné en première lecture un schéma d’aide
    publique au bénéfice des fabricants roumains de matériaux de construction. La
    Roumanie souhaite encourager la production autochtone de matériaux de
    construction, à des prix compétitifs. A l’heure où l’on parle, plus de 70% de
    ces matériaux proviennent des importations. Pour cette année, le gouvernement a
    prévu un soutien financier de 150 millions d’euros qui devra être approuvé par
    le Ministère des finances.


    Enfin, l’Exécutif a décidé d’accorder
    une enveloppe de 1,4 millions d’euros d’aides à partager entre les familles
    touchées dernièrement par les intempéries, les inondations, les glissements de
    terrain et les phénomènes orageux. Rappelons-le, suite aux pluies torrentielles
    et aux orages des derniers jours, de nombreuses fermes du centre, du sud-ouest
    et du sud du pays ont été inondées et les sapeurs-pompiers ont du intervenir à
    plusieurs reprises pour évacuer l’eau.



    Un projet d’exploitation des
    ressources de gaz en mer Noire



    La compagnie privée OMV Petrom et la société roumaine Romgaz ont signé le
    projet d’exploitation des gisements de gaz naturel extraits dans le périmètre
    Neptun Deep, en mer Noire. Le plan attend la signature de l’Agence nationale
    pour les Ressources minérales. Les deux partenaires investiront quatre
    milliards d’euros au total pour mettre en place la première étape du projet
    dont la production totale est estimée à 100 milliards de mètres cubes de gaz. Selon
    la direction de l’OMV Petrom, les premières quantités de gaz seront extraites
    en 2027 quand la Roumanie pourra devenir le plus grand producteur de gaz
    naturel de l’UE. D’une durée de plus de vingt ans, le projet permettra à l’Etat
    roumain de soutenir financièrement le développement du pays. Selon OMV, ce
    projet permettra à l’Etat roumain de gagner 20 milliards d’euros. (Trad. Ioana Stancescu)



  • Vers l’indépendance énergétique de la Roumanie.

    Vers l’indépendance énergétique de la Roumanie.

    La compagnie
    privée OMV Petrom, numéro un dans le domaine énergétique en Europe du sud-est
    et la société roumaine Romgaz commenceront ensemble les exploitations des
    ressources gazières dans le périmètre Neptun Deep, en mer Noire. C’est ce que
    les représentants des deux sociétés ont annoncé jeudi, tout en précisant que
    les premières extractions sont prévues pour 2027.


    En attendant,
    les deux partenaires investiront quatre milliards d’euros au total pour mettre
    en place la première étape du projet. Ultérieurement, ils se partageront la
    production estimée à 100 milliards de mètres cubes de gaz. Pour la Roumanie,
    l’impacte d’un tel projet sera immense: le pays est censé doubler sa production
    qui, du coup, dépassera largement le nécessaire de gaz pour la consommation
    nationale. Le surplus fera de la Roumanie un des grands contributeurs à la
    sécurité énergétique européenne.


    Le premier
    ministre Marcel Ciolacu se dit optimiste et espère que le projet d’exploration
    gazière en mer Noire permettra à son pays de faire le pas décisif vers l’indépendance
    énergétique. « Nous jouissons aussi bien de l’expérience que de
    l’expertise pour devenir le plus important producteur de gaz naturel en Europe »,
    a affirmé le chef du gouvernement roumain. Et lui de saluer la collaboration
    étroite entre l’Etat roumain et le milieu privé sans le soutien duquel, le
    projet Neptun Deep n’aurait pas existé. Cristina Verchere, directrice exécutive
    de l’OMV Petrom, a rappelé pour sa part qu’avec Romgaz, la société qu’elle
    dirige se prépare à lancer la première étape de ce vaste projet mené dans les
    eaux de grande profondeur de Roumanie. C’est un projet censé déboucher sur une
    production de gaz trente fois plus grande que la demande annuelle de Roumanie
    qui couvre le nécessaire de gaz de 4,3 millions de foyers. Selon Mme. Verchere,
    ce projet permettra à l’Etat roumain de gagner 20 milliards d’euros. Grâce au
    montant des investissements, Neptun Deep sera un succès, puisqu’il bénéficiera
    de la meilleure infrastructure et des technologies les plus modernes, respectueuses
    de l’environnement. Dix sondes seront opérées à distance, à travers une
    plateforme numérique, pour extraire le gaz des deux gisements, Domino et
    Pelican Sud, d’une profondeur comprise entre 100 et 1000 mètres. Par la suite,
    les gaz seront acheminés vers une nouvelle plateforme offshore où ils seront
    transformés et versés dans un tuyau raccordé au réseau national.


    Le directeur
    général de la Romgaz, Răzvan Popescu, a quant à lui, déclaré que: Neptun Deep est
    un projet stratégique aussi bien pour la Roumanie que pour toute la région,
    puisqu’à partir de 2027, il est censé assurer le nécessaire de gaz, tout en
    entraînant une croissance significative de la production interne
    d’hydrocarbures.


    Avancé par l’OMV
    Petrom et la Romgaz, le projet de développement des deux gisements de gaz
    naturel doit être approuvé par l’Agence nationale pour les ressources
    minérales.







  • 21.06.2023 (mise à jour)

    21.06.2023 (mise à jour)


    Visite – La
    Roumanie est favorable au démarrage aussi rapide que possible des négociations
    d’adhésion européenne de la République de Moldova, a affirmé mercredi, à
    Chisinau, le premier ministre roumain Marcel Ciolacu, qui effectue sa première
    visite à l’étranger. Il a été reçu par la présidente moldave Maia Sandu et
    s’est entretenu avec son homologue Dorin Recean sur la coopération
    roumano-moldave dans les domaines de la sécurité, de l’économie, des
    investissements et de l’infrastructure. Dorin Recean s’est quant à lui dit en
    faveur de la création d’un milieu économique favorable et a invité les agents
    économiques roumains à investir dans son pays. A son tour, le premier ministre
    roumain a réitéré l’ouverture de Bucarest d’offrir tout son appui pour accélérer
    le processus d’intégration européenne de la République de Moldova. « Nous
    sommes obligés de mettre ensemble un accent particulier sur la zone économique.
    Les relations commerciales entre la Roumanie et la République de Moldova ont
    augmenté de 50 % l’année dernière, nous avons atteint près de 3,6 milliards de
    dollars et je pense que nous sommes dans la bonne voie », a déclaré
    Marcel Ciolacu. Il est accompagné à Chisinau par le nouveau chef du Sénat de
    Bucarest, et ancien premier ministre, le libéral Nicolae Ciuca.


    Gaz – Les
    sociétés OMV Petrom et Romgaz ont approuvé le projet d’exploitation des
    gisements de gaz naturel du périmètre Neptun Deep, de la mer Noire. Chacune des
    deux sociétés aura une participation de 50% et la première étape du projet supposera
    un investissement de 4 milliards d’euros censée générer par la suite la
    production de 100 milliards de mètres cubes de gaz naturel. L’ancien premier
    ministre, Nicolae Ciuca, a affirmé que la Roumanie sera bientôt indépendante du
    point de vue énergétique. A partir du moment où les travaux d’exploitation dans
    le périmètre Neptun Deep seront entièrement opérationnels, la production
    intérieure sera deux fois plus grande qu’à présent et le pays deviendra le pays
    producteur de gaz le plus important d’Europe.






    Ukraine – Les leaders et représentants d’une soixantaine de pays se
    sont réunis à Londres pour une conférence sur la reconstruction de l’Ukraine
    envahie par les troupes russes. La Roumanie y est représentée par sa ministre
    des AE, Luminiţa Odobescu. Kiev tente ainsi de mobiliser autant de pays que
    possible, des entreprises et des institutions financières pour appuyer
    l’Ukraine. Ses besoins immédiats s’élèvent à 14 milliards de dollars, mais le
    cout total en a été estimé à 411 milliards par la BM. Les Etats-Unis ont annoncé une aide supplémentaire de 1,3 milliards de
    dollars à l’économie ukrainienne, notamment aux infrastructures essentielles.












    Paris – Le
    groupement tactique de l’OTAN déployé en Roumanie, dont la France est la
    nation-cadre, représente une « contribution importante au renforcement de
    la crédibilité et de l’efficacité de la position collective de dissuasion et de
    défense dans la région de la mer Noire et une preuve de la solidité de
    l’engagement allié renforcé dans la région », a déclaré mercredi le ministre
    roumain de la Défense, Angel Tîlvar. Celui-ci a rencontré à Paris, son
    homologue français, Sébastien Lecornu.
    Les deux responsables ont examiné des aspects liés à la coopération dans
    des programmes de dotation de l’Armée roumaine. Ils ont également mis en
    évidence l’importance du soutien de l’UE
    pour les pays du Voisinage Oriental affectés par la situation de
    sécurité dans la région. Dans ce contexte, ils ont également mis en avant la
    situation extrêmement vulnérable de la République de Moldova. Et pas en dernier
    lieu, les deux ministres se sont penchés sur la coopération bilatérale au sein
    des initiatives européennes pour le développement des capacités défense.







    Brevet – Les
    élèves de Roumanie qui ont terminé le collège ont passé mercredi l’épreuve de
    maths, le 2e examen de l’Evaluation nationale, équivalent du Brevet
    français. Lundi, ils ont passé l’épreuve de langue et de littérature roumaine.
    Puis, jeudi, les élèves appartenant aux minorités nationales passeront un
    examen en langue et littérature maternelle. Les premiers résultats seront
    affichés le 28 juin et les résultats finaux le 4 juillet. C’est en fonction de
    la moyenne obtenue à l’examen de l’Evaluation nationale que les élèves roumains
    se feront inscrire au lycée. Ceux qui n’ont pas passé leur Brevet sont censés
    continuer leur scolarité dans une école professionnelle. 10% des élèves
    roumains se trouvent dans cette situation.

    Météo – Jeudi, les températures seront à la
    hausse partout en Roumanie. Des pluies tomberont sur plusieurs régions. Les températures
    maximales iront de 26 à 33 degrés. Nous aurons 30 degrés jeudi, à midi, dans la
    capitale roumaine.

  • 17.03.2023

    17.03.2023

    Langue roumaine – L’expression « langue roumaine » remplacera celle de « langue moldave » dans toute la législation de la République de Moldova, y compris dans la Constitution du pays, après le vote favorable exprimé par le parlement moldave sur un projet législatif. La loi met en pratique une décision de la Cour Constitutionnelle d’il y a une dizaine d’années, selon laquelle la langue roumaine était la langue officielle de la République de Moldova. Les juges constitutionnels décidaient à l’époque que la déclaration d’indépendance de la République de Moldova, adoptée en 1991, qui proclamait la langue roumaine langue d’Etat était un texte constitutionnel et faisait partie de la Loi Fondamentale.

    Francophonie – Le ministre rouamin des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, a évoqué jeudi à Bucarest dans le cadre d’une soirée de Gala dédié aux 30 ans d’appartenance de la Roumanie à l’Organisation internationale de la Francophonie, le rôle de celle-ci de mécanisme institutionnel dédié à la coopération politique, éducationnelle, scientifique, économique et culturelle. Bogdan Aurescu a souligné que la Roumanie avait une contribution substantielle aux programmes de l’OIF, une communauté de 88 Etats de cinq continents, constituée autour de la langue française. Il a souligné aussi qu’étant donné aussi de l’impact régional et mondial de la guerre de la Russie contre l’Ukraine, les objectifs de la Francophonie sont plus actuels que jamais : paix, démocratie et respect des droits de l’homme, aux côtés d’éducation pour le développement durable.

    Syndicats – Les syndicalistes roumains de l’Education ont poursuivi ces jours-ci les protestations devant les préfectures du pays. Ils condamnent dans un communiqué l’attitude des membres du gouvernement qui n’ont pas proposé de solution aux revendications exprimées dans la rue. Elles sont liées aux salaires, aux bonus et à la majoration des revenus. Les syndicalistes réclament aussi l’absence de tout dialogue social et accusent le gouvernement de malveillance. Les représentants des salariés de l’Education nationale ont annoncé que leurs manifs devraient se poursuivre tant en ce mois de mars qu’en avril. En cas d’absence de toute réponse, ils menacent de déclencher la grève générale fin mai.

    Gaz – L’exécutif de Bucarest a fait un nouveau pas dans la série des démarches en vue de l’exploitation du gaz naturel en Mer Noire, dans le périmètre Neptun Deep, par la conclusion d’un contrat de réservation signé par les sociétés Romgaz, OMV et Transgaz. Le projet d’une valeur estimée actuellement à quelque 478 millions d’euros prévoit la construction d’un pipe-line de 308,3 km qui reliera les ressources gazières disponibles en Mer Noire et le couloir BRUA, assurant ainsi le transport du gaz naturel via les interconnexions qui existent déjà. Le premier ministre Nicolae Ciuca a participé à la cérémonie de signature du document et rappelé la préoccupation des autorités roumaines pour faire augmenter la sécurité énergétique du pays, respectivement pour assurer l’énergie à des couts accessibles aux citoyens et au milieu des affaires.

    Cyber-sécurité – L’agence de cyber sécurité de l’UE sera inaugurée le 9 mai à l’occasion de la fête de l’Europe, dans le cadre de l’Université polytechnique de Bucarest – a annoncé en exclusivité pour la Radio publique roumaine, Mihnea Costoiu, le président de cette institution d’enseignement. Il a précisé que c’était la première agence européenne basée en Roumanie. L’agence dispose d’un budget d’investissements de 4 milliards et demi d’euros, et Bucarest pourrait devenir ainsi un point d’attraction pour les leaders de l’industrie mondiale du secteur de la sécurité cybernétique, alors que l’Union européenne met un accent particulier sur l’économie numérique et la protection des entreprises et des citoyens dans le milieu enligne.

    Chômage – Le taux de chômage a légèrement augmenté durant le dernier trimestre de l’année 2022 de 0,4 % par rapport aux précédents trois mois pour se chiffrer à 5,8%, selon l’institut national de la statistique de Bucarest. Le taux de chômage le plus élevé est celui des jeunes de 23%. Le taux de chômage des hommes est de 1,2% supérieur à celui des femmes et trois fois supérieur dans le milieu urbain que dans le milieu rural. Il est chiffré à 9,3% dans les villages et à 3,2% en ville. Selon l’INS, quelque 7,8 habitants de la Roumanie ont un emploi. S’y ajoutent quelque 655 400 qui travaillent dans des fermes individuelles. Au total la population active s’est élevée à 8,43 millions de personnes.

    Météo – temps assez frisquet en Roumanie sur la plupart du territoire. Ciel variable avec quelques nuages sur le sud et le sud-est. Les maximas iront de 4 à 13 degrés. 8 degrés en ce moment à Bucarest.

  • La Roumanie avance dans l’exploitation du gaz naturel en mer Noire

    La Roumanie avance dans l’exploitation du gaz naturel en mer Noire


    La
    Roumanie se rapproche de l’extraction du gaz de la mer Noire. Acteur clé du
    système énergétique roumain, la compagnie Transgaz a signé jeudi avec les
    sociétés OMV-Petrom et Romgaz une déclaration portant sur la signature des
    contrats d’acheminement du gaz naturel. L’annonce a été faite par le ministre
    de l’Energie, Virgil Popescu. Le contrat témoigne de l’engagement ferme de
    Bucarest quant à la mise en place d’un gazoduc reliant les localités de Tuzla
    et de Podişor, a expliqué le premier ministre, Nicolae Ciuca.


    Le
    document que nous venons de signer prévoit la construction d’un nouveau gazoduc
    d’une longueur de 300 km, entre les localités de Tuzla et Podisor. D’un montant
    estimé à 500 millions d’euros, le nouvel investissement permettra aux gaz
    extraits de la Mer Noire d’entrer dans le réseau de transport existant, pour
    alimenter par la suite les opérateurs économiques et les foyers des localités
    raccordées au système.


    Aux
    dires de Nicolae Ciuca, le nouveau gazoduc aura également l’avantage de
    raccorder les gisements roumains de gaz naturel situés au large du littoral de
    la mer Noire au réseau de transport de gaz national et au corridor de transport
    Bulgarie-Roumanie-Hongrie-Autriche (BRUA), reliant ainsi les réseaux de
    transport de gaz d’Europe du Sud-Est et d’Europe centrale et occidentale. La mise
    en place d’une telle infrastructure de transport reliant les gaz naturels
    extraits de la Mer Noire au corridor de transport BRUA s’avère extremement
    importante pour la sécurité énergétique de la Roumanie, a fait savoir la
    Transgaz dans un communiqué. Et elle d’ajouter que la signature du contrat
    représentait le premier pas à faire dans la mise en place d’une telle
    infrastructure.


    Nous
    voilà arrivés face à un moment historique pour la sécurité énergétique
    régionale et pour celle de la Roumanie. Après la finalisation à succès de la
    première étape du gazoduc BRUA, après la finalisation à succès du gazoduc
    Ungheni- Chisinau, après la finalisation des travaux censés permettre le
    transport international des gaz naturels en régime intermittent vers tous les
    points d’interconnexion et après le début des travaux d’exploitation du gaz en
    Mer Noire à faible profondeur, nous voilà arrivés au point de départ d’un
    nouveau gazoduc Tuzla-Podişor, censé permettre au gaz extrait en mer Noire par
    OMV Petrom et Romgaz d’entrer dans le Réseau national de Transport et par la
    suite dans les foyers des localités raccordées au système
    a fait savoir le PDG
    de la Transgaz, Ion Sterian.


    Pour
    sa part, la société Romgaz a souligné que la signature du contrat représente l’une
    des conditions nécessaires pour la mise en place aussi bine des investissements
    offshore que des ceux visant le développement d’une infrastructure censée
    assurer le transport du gaz extrait dans le périmètre Neptun Deep
    . La Mer
    Noire a un riche potentiel pour la production des gaz naturels et le projet mis
    en place dans le périmètre Neptun Deep s’avère stratégique pour nous et pour la
    Roumanie
    , a déclaré le représentant de l’OMV Petrom. Et lui d’ajouter Ce
    projet est au coeur de notre stratégie 2030 et il jouera un rôle essentiel pour
    la sécurité énergétique du pays. La décision finale d’investissement est prévue
    vers la moitié de l’année en cours et la production devrait être lancée en 2027.





  • Des discussions sur l’énergie

    Des discussions sur l’énergie


    La société allemande AE SOLAR promet de produire des
    panneaux solaires en Roumanie. Il s’agirait de l’un des plus gros
    investissements annoncés ces dernières années dans le pays. Selon le
    gouvernement de Bucarest, le Premier Ministre Nicolae Ciucă a rencontré en ce sens
    des représentants de l’entreprise qui annonce un investissement d’un milliard
    d’euros.


    Pendant la première étape, la capacité de production sera
    de 2 gigawatts avant de passer à 10 gigawatts, une fois que les flux de
    production seront complétement intégrés. Du coup, l’usine sera capable, à elle
    seule, de couvrir un tiers du besoin européen. AE SOLAR, qui fonctionne dans 95
    pays, a confirmé que la première phase du plan deviendra opérationnelle dans le
    courant de cette année. Selon l’exécutif roumain, pour que le projet se
    réalise, les autorités examineront les ressources qui peuvent être obtenues par
    le biais du financement européen et du budget public. Par ailleurs, pour que
    l’investissement se concrétise, des spécialistes du réseau des Universités de
    la région de la mer Noire seront cooptés et pourront coopérer au sein d’un parc
    scientifique complémentaire aux installations de production – indique également
    le communiqué de presse du gouvernement.


    Selon le Premier Ministre Nicolae Ciucă, l’investissement
    de la société AE SOLAR placera la Roumanie au centre de la production
    européenne de panneaux solaires et contribuera considérablement à
    l’indépendance énergétique du pays, mais aussi à la protection de l’environnement, en utilisant
    des énergies renouvelables pour produire de l’électricité.





    Et puis, la modernisation énergétique a dominé aussi l’agenda
    des discussions que le chef de l’Exécutif a eues avec les représentants de la
    société Mass Global Energy Rom, qui a racheté, l’an dernier, la centrale
    thermique à charbon de Mintia (dans l’ouest de la Roumanie). Ceux-ci ont présenté
    au premier ministre, Nicolae Ciucă, un plan d’investissement de plus d’un
    milliard d’euros, à travers lequel la centrale thermique ne fonctionnera plus à
    charbon, mais à gaz et aura une capacité de production d’électricité d’au moins
    1500 mégawatts, soit la plus grande et la plus efficace de l’Union Européenne.


    La première étape de l’investissement sera achevée en 24
    mois et le projet atteindra sa pleine maturité au bout de 36 mois. En
    attendant, les composants de la centrale seront préparés pour faire la
    transition vers les nouvelles technologies de production de l’hydrogène, pour en
    obtenir de l’énergie.


    Le Premier Ministre Nicolae Ciucă a déclaré, je cite,
    « Le gaz de la mer Noire, qui assure déjà 10 % de la consommation annuelle
    à l’échelle nationale, fera de la Roumanie, dans les années à venir, l’un des
    producteurs de gaz les plus importants de l’Union Européenne. La centrale de
    Mintia, qui utilisera le gaz comme principale ressource pour produire de l’électricité,
    pourra en profiter pleinement, afin que la Roumanie puisse répondre à ses
    besoins de consommation intérieure, tout en exportant, vers la République de
    Moldova et ses partenaires européens – a promis le Premier Ministre Nicolae
    Ciucă. (trad. Andra Juganaru)





  • La sécurité énergétique sous la loupe

    La sécurité énergétique sous la loupe

    La guerre russo-ukrainienne a généré de nombreuses inquiétudes au niveau européen, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement en ressources énergétiques. Le conflit a démontré, encore une fois, l’importance de la sécurité énergétique pour la Roumanie, composante vitale de la politique de sécurité nationale. La sécurité énergétique dépend d’une série de facteurs comme les ressources en énergie, la situation géopolitique, le transport. Le ministre de l’Energie de Bucarest, Virgil Popescu, a affirmé que le pays ne devrait pas se confronter à des problèmes en termes d’approvisionnement en gaz naturel au cours de l’hiver car les stocks sont suffisants. Le ministre a souligné que la Roumanie pouvait faire face sans problème à d’éventuels pics de consommation dus à des températures basses. Il a précisé que le pays avait à l’heure actuelle environ 780 millions de mètres cube de gaz en réserve de plus que l’année dernière à la même période.

    Virgil Popescu a également assuré qu’il n’existait aucun motif d’inquiétude face à l’embargo sur le diesel russe récemment entré en vigueur. Il a précisé avoir discuté avec tous les grands importateurs de produits pétroliers du marché et ceux-ci l’ont assuré avoir diversifié leurs sources d’approvisionnement afin d’éviter les ruptures de stock. La Roumanie va donc vivre sans encombre l’interdiction imposée sur le diesel russe, tout comme elle avait réussi en fin d’année dernière à encaisser les mesures touchant le brut, a mis en avant le ministre de l’Energie.

    La diversification des sources d’approvisionnement est une des préoccupations des autorités roumaines. La semaine dernière la Roumanie et l’Azerbaïdjan ont prolongé le contrat de livraison de gaz azéri vers la Roumanie. Le document, signé à Bakou, prévoit une possibilité de livraison pouvant atteindre le milliard de mètres cubes d’ici le 31 mars 2024. Le contrat doit entrer en vigueur le 1er avril prochain.

    En visite en Azerbaïdjan, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis a affirmé que dans les dernières années, Bucarest avait effectué des investissements substantiels dans le développement des capacités de transport du gaz naturel et dans l’interconnexion avec les pays voisins. De son côté, le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca a déclaré, suite à une brève entrevue au Caire en fin de semaine dernière avec le ministre égyptien du pétrole et des ressources minérales Tarek El Molla, que la Roumanie souhaitait utiliser le terminal de gaz naturel liquéfié égyptien afin de compléter ses besoins, et ce jusqu’au moment où elle sera en mesure de valoriser le gaz naturel exploité dans la Mer Noire.

    Nicolae Ciuca semble confiant dans le fait que des solutions seront trouvées afin d’assurer les besoins de la Roumanie et même de soutenir la République de Moldova. A l’occasion de la visite de Nicolae Ciuca au Caire, un accord de collaboration a été signé entre la société roumaine Transgaz et la compagnie égyptienne de transport de gaz.

  • 03.02.2023

    03.02.2023

    Bakou – Le président roumain, Klaus Iohannis, s’est exprimé en présence de son homologue azéri, Ilham Aliyev et du commissaire européen à l’énergie, Kadri Simson, dans le cadre de l’inauguration officielle de la Réunion ministérielle du Conseil consultatif du Corridor sud des gaz. Au cours des deux années depuis qu’il est opérationnel, le corridor a illustré son importance stratégique à la sécurité énergétique de l’Europe et il est devenu d’autant plus important maintenant lorsque la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine a changé d’une manière radicale le contexte géopolitique, notamment lorsqu’on parle d’énergie, a déclaré le chef de l’Etat roumain. Le président Iohannis a également évoqué l’implication de la Roumanie dans la sécurité énergétique européenne. Celle-ci se réalisera par l’élargissement de la coopération avec les partenaires régionaux et par la diversification des sources et des routes de transport des ressources énergétiques. La Roumanie est actuellement un producteur important d’hydrocarbures en Europe et souhaite développer ce rôle par le biais des réserves de gaz découvertes en mer Noire, a également dit Klaus Iohannis. Aujourd’hui également, durant la visite de deux jours en Azerbaïdjan du chef de l’Etat roumain, les compagnies nationaux de gaz naturels de Roumanie et d’Azerbaïdjan, Romgaz et SOCAR signent un nouveau contrat pour une période d’une année, à commencer par le mois d’avril, alors que, début janvier, l’Azerbaïdjan a démarré l’exportation de gaz supplémentaires à la Roumanie. L’année dernière, le 16 décembre, les deux entreprises ont signé le premier contrat individuel visant à délivrer du gaz naturel azéri en Roumanie via le Corridor sud.

    Ukraine – Candidate à l’adhésion à l’UE, l’Ukraine accueille aujourd’hui un sommet avec des représentants européens, « un symbole puissant », selon la Commission, pour illustrer le soutien des 27 à l’Ukraine et contre l’agression injustifiée de la Russie. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est arrivée dès jeudi à Kiev, accompagnée du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell et d’une quinzaine de commissaires européens. Au sommet est également attendu le président du Conseil européen, Charles Michel, pour des pourparlers sur les pas à entreprendre pour l’adhésion de l’Ukraine à l’UE, procès difficile que les autorités de Kiev souhaitent accélérer. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, affirme que son pays mérite bien de démarrer les négociations dès cette année, mais le processus d’intégration pourrait durer des décennies, selon certains leaders européens. Et même en ce cas, l’Ukraine recevra un appui substantiel de la part de l’UE. Une première rencontre entre Ursula von der Leyen et Volodymyr Zelensky s’est déjà achevée sur des déclarations optimistes. Les bonnes nouvelles annoncées par la présidente de la Commission européenne visent l’adhésion de l’Ukraine à plusieurs programmes européens et propose une prolongation de la suspension des taxes d’importation d’une année pour toutes les exportations ukrainiennes. Ce qui plus est, prochainement, l’Ukraine pourra appliquer pour le financement des différents types de projets et un plan d’action en 15 points a été décidé pour permettre l’accès de l’Ukraine au marché unique européen.

    Défense – Le ministre roumain de la défense, Angel Tîlvar a salué la présence des militaires portugais en Roumanie. Aux côtés du Chef de l’Etat major de la Défense, le général Daniel Petrescu, Angel Tîlvăr a rencontré à Bucarest le chef de l’Etat major général des Forces armées portugaises, l’amiral António Silva Ribeiro. Selon un communiqué du ministère roumain de la Défense, les responsables ont évoqué la coopération dans le domaine, l’évolution de la situation sécuritaire en Europe de l’est, ainsi que le programme commun d’instruction. Le dialogue a également visé le projet de la formation au Portugal de pilotes et du personnel technique des Forces aériennes roumaines. « Nous sommes intéressés à la participation des forces aériennes portugaises au service de police aérienne de notre pays et à une participation plus consistante des militaires roumains aux côtés de militaires portugais à des missions et des opérations de l’OTAN, de l’UE et de l’ONU » a affirmé le chef de l’armée roumaine, Daniel Petrescu.

    Taxe – Le Parti national libéral a transmis dans un communiqué qu’il rejetait fermement la proposition des sociaux-démocrates d’introduire une taxe de 1% du chiffre d’affaires des grandes entreprises, soulignant qu’elle pourrait mener à une majoration généralisée des prix. Nous ne soutenons pas la majoration ni l’introduction de nouvelles taxes et impôts qui pourraient s’avérer un fardeau sur les épaules d’un milieu économique qui se confronte déjà à des problèmes – précisent les libéraux dans un communiqué. Selon les sociaux-démocrates, la taxe de solidarité imposerait à ces entreprises de payer un impôt équivalent à au moins de 1% du chiffre d’affaires, tel que paient toutes les petites entreprises de Roumanie. Le PSD affirme également que la mesure devrait être appliquée parce que de nombreuses entreprises roumaines rapportent des profits réels pour lesquels ils sont taxés, alors que d’autres grandes entreprises réduisent leurs obligations envers l’Etat par la réduction artificielle des rentrées.

    Grippe – En Roumanie, le nombre des infections respiratoires a continué à baisser légèrement durant la semaine dernière par rapport à l’intervalle précédente, jusqu’à moins de 100 000. Les chiffres rapportés par les autorités indiquent un niveau même inférieur à la moyenne des années d’avant la pandémie. Le taux d’incidence de la grippe a également diminué, mais 7 nouveaux décès ont également été enregistrés parmi les personnes infectées au virus de la grippe. Le nombre de victimes des suites de la grippe est arrivé à 44. Le pic de l’actuelle vague de viroses semble avoir été dépassé mais selon les spécialistes, le nombre des cas restera élevé jusqu’à la mi-février.

    Météo – Températures légèrement supérieures aux moyennes pluriannuelles sur le sud, mais assez normales pour la saison dans le reste du territoire. Les maxima vont de -3 à 6 degrés. Une alerte code jaune aux chutes de neige entrera en vigueur ce soir et sera valable jusqu’à dimanche dans l’après-midi sur le nord-ouest, le centre et en montagne, où des chutes de neige et des tempêtes de neige sont attendues. La vitesse du vent sera particulièrement élevée en haute montagne, à plus de 1 800 mètres d’altitude, dont sur les domaines skiables en haute montagne, les remontées mécaniques pourraient ne pas fonctionner. Entre temps des chutes de neige modestes sont attendues sur tout le territoire. 6 degrés et un ciel couvert à Bucarest.

  • Les Roumains consomment moins d’électricité

    Les Roumains consomment moins d’électricité

    Pendant une
    année tellement compliquée comme 2022, lorsque les prix de l’électricité et du
    gaz ont flambé, obligeant l’Exécutif à intervenir et à plafonner les factures
    énergétiques, la consommation d’électricité en Roumanie a diminué. Selon
    l’Institut National de la Statistique, au cours des 11 premiers mois de l’année
    dernière, les entreprises ont baissé leur consommation de 6%, tandis qu’au sein
    de la population, la baisse a dépassé les 9 %. L’analyste économique Constantin
    Rudniţchi a commenté ces données sur Radio Roumanie :


    « La
    consommation a diminué à tous les niveaux, au sein de la population, des agents
    économiques et des communautés locales. On n’a pas encore une image très claire
    de cette situation. N’empêche, on pourrait supposer que le prix très élevé a
    joué un rôle important quant à la baisse de la consommation, de sorte que de
    nombreux consommateurs, aussi bien des entreprises, que des consommateurs
    individuels, ont surveillé leur consommation en prenant soin que la facture ne
    dépasse pas leurs moyens financiers. De plus, pour soutenir la population, le
    Gouvernement a conçu des schémas de soutien, afin de permettre un tarif moindre
    si la consommation ne dépasse pas un certain nombre de kW.»


    Ce qui plus est, Constantin Rudniţchi considère comme satisfaisant
    le fait que la Roumanie affiche une croissance économique, malgré une consommation
    énergétique à la baisse. Selon lui, il faudrait attendre les prochaines
    statistiques pour voir si la réduction de la consommation d’énergie est le
    résultat d’une consommation plus efficace ou celui du ralentissement de la
    dynamique économique. La production d’électricité des centrales
    hydroélectriques a diminué de près de 20 %. Des productions réduites ont
    également été affichées par les centrales thermiques et nucléaires. Dans son
    intervention, Constantin Rudniţchi a salué la production accrue d’énergie
    éolienne et solaire obtenue par les installations photovoltaïques dans le
    courant de l’année dernière. En revanche, dit-il , la situation est moins
    rose quant on parle des centrales hydroélectriques dont la production a été
    affectée par la période de sécheresse de 2022. Constantin
    Rudniţch : « Nous constatons un certain équilibre: d’une
    part, on a une augmentation de la production d’électricité à partir des sources
    énergétiques renouvelables utilisée dans l’économie, ce qui est positif. On continue
    aussi la production du charbon, des hydrocarbures et du gaz naturel. En
    revanche, la production d’énergie hydroélectrique a beaucoup diminué, pour les
    raisons mentionnées. A cause de la sécheresse, les centrales hydroélectriques
    ont fonctionné avec plus de difficulté. Une des centrales les plus affectées
    est celle sur le Danube. Cela nous montre que nous sommes toujours vulnérables
    à la sécheresse qui affecte aussi la production d’énergie. »



    Selon les données concernant les ressources
    énergétiques primaires, une partie importante de celles-ci est importée ce qui réfute le mythe de l’indépendance
    énergétique de la Roumanie. De ce point de vue, le pays reste toujours dépendant
    du marché étranger. (trad.
    Andra Juganaru)

  • Des mesures dans le domaine de l’Energie

    Des mesures dans le domaine de l’Energie


    La guerre dans l’Ukraine voisine et la crise
    énergétique que ce conflit a provoqué dans toute l’Europe a forcé les
    responsables de Bucarest à trouver, tout au long de l’année, des solutions
    alternatives en urgence, pour garantir les livraisons d’électricité et de gaz
    pour les consommateurs privés et industriels. Et puisque les actes normatifs
    adoptés dernièrement n’ont pas été tout le temps, cohérents, l’Exécutif s’est
    vu obliger à changer à plusieurs reprises les règles du jeu. Voilà pourquoi,
    mercredi, lors de sa dernière réunion sur 2022, le Gouvernement de Bucarest a
    supprimé l’attestation sur l’honneur sur la consommation d’électricité. Il s’agit
    d’un document que les Roumains, propriétaires de plusieurs logements, étaient obligés
    à remplir, au terme d’un article de loi récemment voté et qui a semé la
    confusion aussi bien dans les rangs des consommateurs privés que parmi les
    fournisseurs d’électricité. Du coup, la coalition au pouvoir PSD-PNL-UDMR a
    décidé de supprimer cette déclaration, au terme d’un projet de décret voté mercredi.
    Et puis, mercredi encore, le Gouvernement a décidé d’éliminer à partir de l’année
    prochaine la remise de 50 bani, soit 10 centimes d’euros, sur le prix d’un
    litre d’essence. Pourtant, le premier ministre Nicolae Ciuca a tenu à préciser
    que son gouvernement est prêt à remettre cette mesure en place si les tarifs
    connaissent une majoration qui dépasse le pouvoir d’achat des Roumains.


    L’Exécutif a annoncé également frapper d’une
    surimposition sur le profit les compagnies énergétiques ayant obtenu de gains
    substantiels en cette période de crise. Toutes les raffineries, les sociétés gazières,
    pétrolières, productrices d’énergie à partir du charbon se verront donc,
    surtaxer de 60% les gros profits. Aux dires de Mihai Diaconu, secrétaire auprès
    du Ministère des Finances, la base imposable sur laquelle sera appliqué le taux
    d’imposition sera représentée par les sommes qui dépassent de plus de 20% la
    moyenne des profits des 4 dernières années. La plus grosse partie des sommes
    ainsi collectées servira à financer les investissements, affirment les
    décideurs politiques de Bucarest.


    De leur côté, les représentants des
    compagnies énergétiques considèrent que cette surtaxe est trop substantielle et
    qu’elle risque de bloquer leurs investissements. Ils affirment qu’une
    surimposition de 33% aurait été suffisante.


    Enfin, le Gouvernement a décidé de reporter
    au 31 octobre 2023 la fermeture des complexes énergétiques pour l’exploitation
    du lignite de Rovinari et de Turceni, dans le cadre du Complexe Energétique
    Oltenia, dans le sud-ouest du pays, et des exploitations minières afférentes.
    Au terme des engagements assumés dans le cadre du Plan national de relance et
    de résilience, ces exploitations auraient dû être fermées avant la fin de l’année.
    Le gouvernement roumain a motivé le retard en invoquant la situation
    énergétique particulièrement difficile dans laquelle se trouve aussi bien la
    Roumanie que l’Europe, toute entière, notamment suite aux frappes russes contre
    l’infrastructure énergétique ukrainienne.







  • L’Union européenne consomme moins de gaz naturel

    L’Union européenne consomme moins de gaz naturel

    La consommation de gaz naturel en Union européenne a baissé de plus de 20% durant les mois d’août, septembre, octobre et novembre de cette année par rapport à la moyenne de la même période des années 2017 – 2021, selon les chiffres publiées par l’Office européen des statistiques Eurostat. La consommation de gaz naturel a baissé à travers la majorité des Etats membres mais d’une manière différente, évidemment. Dans 18 Etats, la consommation a baisse de plus de 15% pour dépasser les 40% dans certains cas. Le déclin le plus significatif a été enregistré en Finlande (près de 53%), suivie par la Lettonie et la Lituanie. Le Luxembourg, les Pays-Bas, la Roumanie et l’Estonie ont rapporté des baisses de plus de 30%. Six Etats membres de l’UE, même s’ils ont réduit leur consommation n’ont pas atteint la cible décidée par l’UE et la consommation de gaz a même augmenté à Malte et en Slovaquie.

    La cible est une réduction de 15% de la consommation de gaz d’août dernier à mars prochain, par rapport à la moyenne de la période similaire des cinq dernières années consécutives, afin d’arrêter la dépendance du bloc communautaire des combustibles fossiles en provenance et de la Russie et de arrêter de financer la machine de guerre du Kremlin. De janvier à juillet 2022, la consommation de gaz naturel en Union européenne a varié de 1 938 pétajoules en janvier à 785 pétajoueles en juillet, ce qui indique au total une baisse mensuelle apparue même avant la décision d’instituer une cible de réduction de 15% de la consommation.

    Par ailleurs, les ministres européens de l’énergie ont scellé un accord lundi relatif au plafonnement du prix du gaz naturel, après plusieurs semaines de négociations relatives à un paquet de mesures d’urgence qui ont provoqué des scissions parmi les Etats membres, dans une tentative de répondre à la crise énergétique. Selon des documents consultés par Reuters, les responsables européens ont décidé de déclencher le mécanisme de plafonnement lorsque les cotations au hub gazier d’Amsterdam touchent les 180 euros par mégawatt heure pendant trois jours consécutifs. Conformément au même document, ce plafond pourrait être déclenché à commencer par le 15 février 2023.

    La Commission européenne a organisé mardi un débat dans le secteur industriel pour soutenir l’activité dans le cadre de la plateforme énergétique de l’UE afin d’acheter du gaz en commun, un projet qui devrait commencer à l’horizon 2023. Y ont participé des représentants de 33 entreprises des Etats membres et des responsables de la Communauté de l’énergie. L’objectif de la plateforme est de contribuer à la coordination des achats de gaz utilisant en même temps le pouvoir de négocier et celui politique de l’UE pour assurer l’approvisionnement en énergie auprès de partenaires fiables à des prix soutenables pour les citoyens et les entreprises communautaires.