Tag: Gaz

  • Le projet d’extraction de gaz en mer Noire

    Le projet d’extraction de gaz en mer Noire


    Les
    premières livraisons de gaz naturel extrait en mer Noire sont arrivées dans le
    Système national de Transport de Roumanie. Il s’agit d’un pas très important
    pour le pays, affirme RRI qui rappelle que ce projet de développement de gaz
    offshore dans la mer Noire roumaine est le premier construit après 1989. Il se
    compose de 5 puits de production offshore (1 puits sous-marin au champ d’extraction
    surnommé Doina et 4 puits de plate-forme au champ surnommé Ana) un système de
    production de gaz sous-marin sur le puits Doina qui sera connecté par un pipeline
    de 18 km à une nouvelle plate-forme de production sans pilote située sur le
    champ Ana. Un gazoduc de 126 km reliera la plate-forme Ana au rivage et à une
    nouvelle usine de traitement de gaz à terre dans la commune de Corbu,
    département de Constanta. Le gaz traité sera livré par la suite, dans le Système
    National de transport.

    L’exploitation des deux champs en Mer Noire est prévue
    pour une période de dix ans. Les estimations prévoient une production de 500 millions de mètres cubes
    d’ici la fin de l’année et d’un milliard de mètres cubes par an, pour les trois
    années à venir, ce qui représente 10% de la consommation de Roumanie. Pourtant,
    le projet se propose de préparer d’autres exploitations offshores appartenant à
    la Roumanie et de lancer une série d’initiatives de développement des énergies
    vertes.


    L’exploitation
    des gisements de gaz naturel sur le plateau continental de la mer Noire
    représente une stratégie de l’Etat roumain. Pourtant, dans le contexte de l’invasion
    russe en Ukraine, ce projet est devenu une priorité. A présent, les livraisons
    de gaz se sont transformées en une véritable arme géopolitique, un sujet de
    chantage de la part du fournisseur privilégie, à savoir la Russie. La guerre en
    Ukraine a remis sur le tapis les problèmes des pays européens dont plusieurs
    sont dépendants du gaz russe. La stratégie des sanctions politiques et
    économiques dont on a frappé Moscou entre souvent en conflit avec la nécessité
    des mêmes pays de s’approvisionner en gaz. Voilà pourquoi, l’Europe a déclenché
    en urgence, une stratégie censée remplacer le plus vite possible les hydrocarbures
    russes par d’autres sources énergétiques, notamment par du gaz liquéfié.

    De son
    côté, Moscou a décidé de suspendre ses livraisons gazières vers certains pays
    européens, ce qui n’a fait que privilégier la recherche des solutions
    alternatives. En Roumanie, seulement 10% de sa consommation de gaz était
    importée de Russie. Dans ce contexte, les premières extractions de gaz offshore
    sur le plateau continental de la mer Noire, région de l’UE, représentent une
    solution idéale pour résoudre ne serait-ce qu’une partie du problème auquel les
    démocraties actuelles se confrontent dans le contexte de la guerre en Ukraine.







  • 15.06.2022 (mise à jour)

    15.06.2022 (mise à jour)

    Emmanuel Macron « La coopération
    roumano- française dans le domaine de la sécurité a connu dernièrement, un
    renforcement important et salutaire dans le contexte de la crise provoquée par
    l’invasion russe en Ukraine ». C’est ce qu’a déclaré mercredi, le chef de
    l’Etat roumain, Klaus Iohannis, à l’issue d’une entrevue avec son homologue
    français arrivé mardi en Roumanie, sur la base aérienne de Mihail Kogalniceanu.
    Lors d’une conférence de presse commune, Klaus Iohannis a remercié encore une
    fois la France pour les militaires déployés en Roumanie dans le cadre d’un
    groupement tactique de l’OTAN dans l’Hexagone est la nation-cadre. Les deux
    leaders ont discuté aussi de la nécessité d’un renforcement de la posture défensive
    et dissuasive sur le Flanc Est de l’Alliance, des perspectives d’adhésion de la
    Suède et de la Finlande et du nouveau concept stratégique de l’OTAN. A son
    tour, Emmanuel Macron a mis en lumière le partenariat stratégique
    roumano-français et les deux siècles de relations amicales. L’occasion pour le
    leader de Paris de rappeler que son pays envisage un plan ambitieux de soutien
    des Forces navales roumaines. Autres sujets à l’agenda des pourparlers : l’adhésion
    de Bucarest à l’Espace Schengen et le rôle de la Roumanie dans la défense des
    frontières extérieures de l’UE. Après la Roumanie, le président français est
    arrivé à Chisinau, en République de Moldova, où il a été reçu par son
    homologue, Maia Sandu.

    Gaz – La Roumanie a commencé l’extraction de gaz en Mer Noire porté par le projet de développement Midia. Les premières quantités de gaz ont rejoint le système national de transport, a fait savoir la société Black Sea Oil & Gas. Le projet se compose de 5 puits de production offshore, une nouvelle plate-forme de production sans pilote pilotée depuis le rivage et un gazoduc de 126 km qui reliera la plate-forme au rivage et à une nouvelle usine de traitement de gaz à terre dans la commune de Corbu, département de Constanta, d’une capacité de 1 milliard de mètres cubes par an. Cette année, on estime une production de 500 millions de mètres cubes de gaz. Midia est le premier nouveau projet de développement de gaz offshore dans la mer Noire roumaine construit après 1989 et il assurera 10% de la consommation de Roumanie.

    Protestations – Quelques 8000 syndicalistes de la santé ont protesté mercredi à Bucarest, devant le siège du gouvernement, en revendiquant certains droits salariaux. Ils ont réclamé la suppression du plafond de 30% limitant leurs bonus, la rémunération correcte des gardes et l’octroi des tickets de vacances. Les protestataires accusent les autorités de violation de la loi de la salarisation ce qui impacte notamment les auxiliaires de la santé.


    Croix jaune et blanche – Mercredi, la Fondation « Croix jaune et blanche de Roumanie » a célébré ses 25 ans. Fondée sur le modèle belge, il s’agit de la première entité de Roumanie autorisée à dispenser une prise en charge médicale à domicile. En 25 ans d’activité, ses médecins, ses infirmiers, ses aides-soignants et ses psychologues ont soigné plus de 30 000 patients, majoritairement des personnes âgées. Par ailleurs, la Croix jaune et blanche a mis en place une dizaines de projets en partenariat avec les autorités centrale, locales, ou avec la société civile, dont plusieurs financés par des fonds européens. C’est ainsi qu’est né le programme «Le bouton rouge », pour venir en aide aux personnes âgées vulnérables. Il s’agit d’un programme d’assistance téléphonique qui donne la possibilité aux séniors d’obtenir rapidement de l’aide en cas de besoin.

    Corruption – La procédure d’extradition de la Bulgarie vers la Roumanie de l’ancienne ministre roumaine du Tourisme, Elena Udrea, condamnée pour corruption, sera finalisée d’ici le 20 juin, a fait savoir le ministre de l’Intérieur, Lucian Bode. Le 10 juin, le tribunal de Sofia a accepté la demande formulée par les autorités roumaines d’extrader Mme Udrea, condamnée à six ans de prison ferme dans le dossier « Gala Bute ». Le procès a duré sept ans pendant lesquels l’ancienne ministre a déjà fui la Roumanie, une première fois, en 2018, à Costa Rica où elle avait obtenu l’asile politique. Suite à une sentence définitive, le tribunal bulgare a décidé l’exécution du mandat d’arrêt européen émis au nom d’Elena Udrea et son extradition en Roumanie. La presse roumaine considère Elena Udrea, 48 ans, comme le politicien le plus influent de l’entourage de l’ancien président roumain, Traian Basescu. Sa condamnation survient après que le 23 mars dernier, la Haute Cour de Cassation et de Justice a décidé par une sentence définitive que l’ancien chef d’Etat, Traian Basescu, a été dans sa jeunesse, un collaborateur de la Sécuritate, ancienne police politique communiste.


    Eurostat – L’Irlande (minus 30,9%), la Slovaquie (minus 9,6%), Malte (minus 9,4%) et la Roumanie (minus 6,9%) sont les pays dont la production industrielle a enregistré en avril dernier la baisse la plus significative de l’UE, par rapport à la même période de l’année dernière, selon les données fournies mercredi par Eurostat. Au pôle opposé, on retrouve la Lituanie (20,6%), le Danemark (17%) et la Bulgarie (16,9%). Per ensemble, la production industrielle a chuté de 2% dans la zone euro et de 0,5% dans l’UE.


    Football – Le tirage au sort du deuxième tour de qualification de l’UEFA Europa Conference League 2022/23 a été effectué le 15 juin à la Maison du football européen à Nyon (Suisse). Suite à ce tirage, le club FCSB, de Bucarest, vice-champion de Roumanie au football, rencontrera l’équipe gagnante du match entre FC Saburtalo, de Géorgie et Partizani Tirana, d’Albanie. Le club roumain Sepsi OSK Sfantu Gheorghe affrontera l’équipe qui sortira victorieuse de la confrontation entre Olimpja Ljubljana, de Slovénie et Differdange 03, de Luxembourg. Enfin, Universitatea Craiova jouera contre KF Vllaznia Shkoder qui a remporté la Coupe d’Albanie. Mardi, suite au tirage au sort, le club CFR Cluj jouera au premier tour préliminaire de la Ligue des Champions contre Piunik Erevan d’Arménie. En cas de victoire, il rencontrera au deuxième tour de qualification la gagnante du match entre F91 Dudelange, de Luxembourg et KF Tirana, d’Albanie.

    TennisLa joueuse roumaine de tennis, Sorana Cîrstea, s’est qualifiée dans les
    quarts de finale du tournoi WTA 250 de Birminghan, après une victoire contre la
    Serbe, Aleksandra Krunic. ). Mercredi encore, Simona Halep, ancienne numéro 1 mondial, s’est
    qualifiée dans les quarts de finale après une victoire contre la Britannique,
    Harriet Dart. Le prochain match opposera Halep à Katie Boulter, de Grande Bretagne. Jeudi,
    dans les huitièmes de finale, Gabriela Ruse rencontrera la Chinoise, Shuai
    Zhang.


    Météo – Il fera beau et chaud en Roumanie,
    dans les 24 prochaines heures. Des pluies éparses tomberont sur les sommets des
    Carpates et dans le sud du pays. Jeudi, les températures maximales iront de 23
    à 31 degrés.

  • 100 jours de guerre en Ukraine

    100 jours de guerre en Ukraine

    Des milliers de civils tués ou blessés, des millions de réfugiés, des villes détruites — voilà à quoi ressemble l’Ukraine 100 jours après le début de l’invasion russe. Le continent européen a été déstabilisé une seconde fois (comme si la pandémie n’avait pas suffi !). L’Union européenne a approuvé six trains de sanctions contre la Russie, l’ordre géopolitique mondial est bouleversé, et l’économie internationale est affaiblie. Pendant tout ce temps, le leader du Kremlin, Vladimir Poutine, défie le monde et continue de mener les hostilités contre les Ukrainiens. La Russie occupe actuellement environ 20 % du territoire de l’Ukraine. Cette dernière estime à environ 15 000 le nombre de crimes de guerre présumés, qu’elle enquête.



    Depuis le début de l’invasion, le 24 février dernier, Kiev a été lourdement bombardée, mais elle n’a pas pu être conquise. Kherson, ville proche de la Crimée précédemment annexée par les Russes, devint le 2 mars la première grande ville conquise. Kharkiv, la deuxième ville la plus importante du pays, est elle aussi constamment pilonnée. Les négociations politiques bilatérales semblent dépourvues de finalité. En avril, des images du massacre de Boutcha ont fait le tour de la planète. La ville de Marioupol, qui relie la Crimée aux régions séparatistes de l’est de l’Ukraine, tombe après des combats dramatiques à l’aciérie Azovstal.



    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky envoie constamment des messages d’encouragement à ses soldats et demande l’aide de la communauté internationale. Les États-Unis, le G7, l’OTAN et l’Union européenne vont à la rescousse, mais resserrent également leurs rangs pour se défendre. L’Ukraine souhaite rejoindre l’UE, tandis que la Suède et la Finlande veulent adhérer à l’OTAN. Moscou pratique un chantage avec l’Occident, menaçant de suspendre ses livraisons de gaz. Les récoltes céréalières massives de l’Ukraine ne peuvent plus être exportées, avec une crise alimentaire qui se profile à l’horizon et qui devrait affecter les pays les plus vulnérables du monde. Et l’image des 100 jours de guerre est loin d’être entièrement brossée !



    Un récent sondage d’opinion mené auprès des Roumains indique que plus de 71 % d’entre eux considèrent la Russie coupable de la guerre en Ukraine voisine, plus de 87 % pensent que les dirigeants russes devraient être condamnés pour crimes de guerre, et 65 % ont une bonne opinion sur le fait que l’OTAN et les États-Unis envoient plus de troupes en Roumanie à des fins défensives. Il s’agit d’une enquête pro-occidentale et pro-OTAN, de solidarité avec la ligne que l’Union européenne et l’ensemble de l’espace euro-atlantique suivent — selon des analystes de Bucarest.



    Ici, le gouvernement a continué à prendre des mesures pour soutenir les réfugiés : il a discuté, en première lecture, d’un plan national de mesures, afin que les Ukrainiens deviennent indépendants, qu’ils puissent trouver un emploi, un logement, qu’ils inscrivent leurs enfants à l’école et apprennent le roumain le plus vite possible, afin de s’intégrer rapidement. La plateforme gouvernementale d’information du pour les bénéficiaires de protection temporaire est désormais opérationnelle. Et tout cela, dans la continuité de l’immense vague d’empathie dont la Roumanie a fait preuve depuis l’arrivée des premiers réfugiés !


    (Trad. : Ligia)



  • La semaine du 23 au 28 mai 2022

    La semaine du 23 au 28 mai 2022

    Préparatifs pour la réunion
    extraordinaire du Conseil Européen





    Le président roumain, Klaus Iohannis,
    s’est entretenu jeudi par téléphone avec le président du Conseil européen,
    Charles Michel, en vue de la réunion extraordinaire du Conseil européen qui
    aura lieu lundi et mardi. L’aide humanitaire et financière pour l’Ukraine sera
    le thème central de ce sommet. S’y ajouteront d’autres aspects
    importants : la sécurité alimentaire, l’énergie, la sécurité et la défense
    – des sujet dont ont parlé aussi Klaus Iohannis et Charles Michel. En
    attendant, l’offensive des forces russes en Ukraine se poursuit, la situation étant
    toujours difficile. Les réfugiés ukrainiens continuent d’arriver en Roumanie.
    Selon l’Inspection générale de la police roumaine aux frontières, depuis le
    début de la guerre, le 24 février dernier, plus d’un million de ressortissants
    ukrainiens ont franchi des frontières de notre pays.




    La loi offshore entre en vigueur.




    La Roumanie peut démarrer officiellement
    l’exploitation du gaz en mer Noire, après la promulgation, mercredi, de la loi
    offshore. Cette nouvelle forme rend le domaine de l’exploitation gazière plus
    accessible aux investisseurs et devrait bénéficier aussi aux compagnies et à
    l’Etat roumain, affirment les responsables de Bucarest. A son tour, le ministre
    libéral de l’Energie, Virgil Popescu, a déclaré que la Loi de l’exploitation
    des sources d’énergie « offshore » comportait des mesures visant la
    stabilité du régime fiscal et un régime de redevances pour le pétrole marin,
    parallèlement à l’élimination de la taxation supplémentaire des bénéfices sur
    les prix de vente, dans le cas où il n’est pas question d’un surprofit pour les
    investisseurs. Tant que les accords de forage pétrolier « offshore »
    et « onshore » restent en place, leurs titulaires se voient accorder
    le droit de vendre librement les hydrocarbures produits dans les périmètres
    exploités, pour les prix et dans les quantités voulus, tout en respectant la
    loi nationale et européenne en vigueur. Aux termes de la même loi, l’Etat
    roumain bénéficiera de priorité dans l’extraction de ces ressources et devrait
    s’approprier 60% des profits, alors que les investisseurs obtiendront 40%. Les
    premières quantités de gaz devraient être extraites au mois de juin dans le
    cadre du projet déroulé à Midia par la compagnie Black Sea Oil&Gas. Selon
    les estimations, tout cela permettrait à la Roumanie de livrer un milliard de
    mètres cubes par an, couvrant ainsi 10% de ses besoins.




    Le prince Charles de Galles, en visite
    en Roumanie


    De retour en
    Roumanie après la période de pandémie, le prince Charles de Galles a rencontré
    mercredi, à Bucarest, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, le premier
    ministre, Nicolae Ciuca et la princesse Margareta, gardienne de la Couronne de
    Roumanie. Les discussions ont porté sur la crise des réfugiés ukrainiens et sur
    le soutien que la Roumanie offre à son voisin ukrainien dans le contexte de
    l’actuelle invasion russe. Une occasion pour le président roumain d’informer
    son interlocuteur britannique de la mise en place à Suceava, dans le nord-est, d’un centre humanitaire et
    des efforts coordonnés déployés par plusieurs pays européens au bénéfice de
    Kiev. Les discussions de Bucarest ont porté aussi sur les relations bilatérales
    et sur le Partenariat stratégique roumano- britannique, sur les solutions de
    lutte contre les changements climatiques afin de mieux protéger la biodiversité,
    tout comme sur l’opportunité de développer des projets éducationnels au sujet
    du réchauffement climatique. Lors de son entretien avec le premier ministre
    roumain, le Prince Charles s’est montré intéressé par les politiques roumaines
    dans le domaine des énergies vertes. Nicolae Ciuca a exprimé ouvertement le
    soutien que son gouvernement accorde aux investissements dans le domaine des
    énergies renouvelables, notamment de celles éoliennes, offshore, et a lancé une
    invitation aux entreprises britanniques de venir investir en Roumanie.
    Accompagné par la Princesse Margareta, le prince Charles de Galles a visité un
    centre pour les réfugiés ukrainiens de Bucarest, l’occasion d’échanger avec les
    Ukrainiens présents sur place et les bénévoles. L’héritier de la Couronne
    britannique est arrivé pour la première fois en Roumanie en 1998, et depuis il
    visite le pays presqu’annuellement. Durant cette période il a soutenu des
    fondations et des programmes de formation visant à protéger le patrimoine
    culturel et la biodiversité de la Transylvanie. Par le biais de sa fondation,
    le Prince de Galles a développé des programmes d’appui des petits fermiers et
    un programme spécial visant à soutenir les militaires roumains blessés sur les
    théâtres d’opération d’Afghanistan et d’Irak.




    Un nouveau paquet de mesures sociales et
    économiques en place, en Roumanie




    Le
    gouvernement de Bucarest a approuvé lundi un nouveau paquet de mesures sociales
    et économiques décidé par la coalition au pouvoir, afin d’aider la population à
    lutter contre la flambée des prix. D’un montant de 1,1 milliards d’euros, le
    paquet entrera en vigueur à partir du 1 juillet. Ces mesures comprennent le
    report, pendant neuf mois, des mensualités bancaires pour les citoyens et les
    entreprises qui font face à des difficultés financières en raison des multiples
    crises de ces derniers temps. Il a également été décidé d’accorder un quart de
    la différence de salaire, conformément à la loi sur la rémunération unitaire
    due aux salariés du système public, ainsi que de fournir une aide unique de 700
    lei (140 euros) à tous les retraités dont la pension est inférieure à 2 000 lei
    (400 euros). Dans le même temps, le gouvernement prendra des mesures
    d’assainissement budgétaire et de respect des engagements en matière de déficit
    public. Il s’agit de réduire les dépenses budgétaires d’au moins 10 %, à
    l’exception des investissements, des salaires, des retraites et de l’assistance
    sociale, de suspendre les embauches dans le secteur public à partir du 1er
    juillet, et aussi d’accroître le taux de collecte des recettes du budget
    général rééquilibré de l’État de 10 milliards de lei (2 milliards d’euros).
    Lundi également, le ministre des Investissements et des Projets européens,
    Marcel Boloş, a annoncé que la grande majorité des tickets sociaux destinés aux
    personnes vulnérables seraient distribués à leurs bénéficiaires en juin, et le
    reste dans la première moitié de juillet. Rappelons que, le 9 mai, le
    gouvernement a approuvé la mesure relative aux tickets sociaux qui seront
    accordés à de nombreuses catégories de personnes à risque de privation
    matérielle et d’extrême pauvreté. Plus de trois millions de Roumains
    bénéficieront, tous les deux mois, d’un tel ticket social de 250 lei (50
    euros).

  • La loi offshore pour l’exploitation gazière en mer Noire est entrée en vigueur

    La loi offshore pour l’exploitation gazière en mer Noire est entrée en vigueur


    Promulguée par
    le chef de l’Etat roumain, la loi dite « offshore » pour
    l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz en mer Noire entrera bientôt
    en vigueur. Elle offre à la Roumanie la priorité dans l’achat du gaz exploité
    et prévoit que 60 % des bénéfices obtenus reviennent à l’Etat, et 40 % aux
    investisseurs. Les premières sources d’énergie offshore seront extraites à
    partir du mois prochain par la société Black Sea Oil & Gaz qui opère à
    Midia. Selon les estimations, cela permettrait à la Roumanie de livrer un
    milliard de mètres cubes par an, couvrant ainsi 10% de ses besoins.

    Dès le vote
    de la Chambre des députés, le ministre de l’Energie, le libéral Virgil Popescu,
    a tenu à préciser que les nouvelles réglementations sont censées offrir un
    milieu stable et prévisible aux investisseurs, ainsi qu’un tarif réduit du gaz aux
    consommateurs. La loi pour l’exploitation des sources d’énergie « offshore »
    prévoit une série de mesures visant la stabilité du régime fiscal et un régime
    de redevances pour le pétrole marin, parallèlement à l’élimination de la
    taxation supplémentaire des bénéfices sur les prix de vente, dans le cas où il
    n’est pas question d’un surprofit. Tant que les accords de forage pétrolier
    « offshore » et « onshore » restent en place, leurs
    titulaires se voient accorder le droit de vendre librement les hydrocarbures
    produits dans les périmètres exploités, pour les prix et dans les quantités
    voulus, tout en respectant la loi nationale et européenne en vigueur. En
    revanche, sur proposition du ministère de l’Energie, le Gouvernement roumain s’arroge
    le droit de mettre en place des restrictions temporaires de tarif et de vente
    dans le cas des stocks destinés à l’usage civile ou aux producteurs d’énergie
    thermique destinée à la population.

    Dans une déclaration pour Bloomberg, un des
    directeurs de la compagnie Romgaz, dont l’Etat est actionnaire majoritaire, a
    affirmé que dans le contexte actuel de la crise du gaz en Europe, la Roumanie
    pourrait accélérer son premier projet d’exploitation des gisements de grande
    profondeur en mer Noire. Romgaz est devenu l’un des acteurs impliqués dans le
    projet d’exploitation Neptun Deep après avoir acheté la participation de 50% du
    paquet d’actions auprès du groupe ExxonMobile. Selon la société roumaine, dans
    le contexte d’une majoration des tarifs énergétiques et de construction, il
    serait possible que le groupe pétrolier OMV Petrom, responsable de Neptun Deep
    réévalue le projet. Même si le dernier mot revient à Petrom, ses partenaires
    examinent la possibilité d’utiliser l’infrastructure déjà en place en mer Noire
    et de dérouler le projet en plusieurs étapes afin d’accélérer les livraisons de
    gaz, a fait savoir le directeur Romgaz. « La production à Neptun devrait
    commencer en 2026 au plus tard. C’est ce qu’Exxon avait annoncé dans un premier
    temps, nous cherchons à accélérer les choses, car nous savons à quel point il
    est important d’avoir du gaz européen
    » a-t-il ajouté. Une fois la loi
    offshore adoptée, Romgaz et Petrom sont censées adopter d’ici à la fin de
    l’année, une décision finale quant aux investissements dans le projet Neptun
    Deep. (Trad. Ioana Stancescu)









  • 25.05.2022 (mise à jour)

    25.05.2022 (mise à jour)


    Banques – Le gouvernement roumain a approuvé un projet de loi afin que le pays puisse se retirer de deux organismes financiers internationaux à capitaux russes, à savoir la Banque internationale de coopération économique et la Banque internationale dinvestissements. Voilà ce qua déclaré ce mercredi le ministre des finances, Adrian Câciu. Il a précisé que les négociations de retrait allaient débuter en parallèle du débat en cours au parlement. Les deux banques dont souhaite se retirer le Roumanie ont été constituées sur la base de conventions internationales, à Moscou, respectivement en 1963 et en 1970. A cette époque-là, la Roumanie était un des satellites de lUnion Soviétique, suite à linstauration dun régime communiste après la Seconde Guerre mondiale. Dautres pays ont décidé de se retirer de la Banque internationale de coopération économique, comme la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie ou encore la Bulgarie. Tous ces Etats ont été dans le giron soviétique par le passé et sont aujourdhui membres de lUE et de lOTAN.



    Roumanie – Lhéritier de la Couronne dAngleterre, le Prince Charles, a été accueilli ce mercredi à Bucarest par le président roumain Klaus Iohannis. Les discussions ont porté, entre autres, sur les relations bilatérales et le partenariat stratégique romano-britannique, laide apportée par la Roumanie à lUkraine et aux réfugiés, les solutions permettant de limiter le réchauffement climatique et de préserver la biodiversité. Il rencontrera la Princesse Margareta, dépositaire de la Couronne de Roumanie, avant de visiter un centre de réfugiés ukrainiens. Le Prince de Galles continuera son séjour dans notre pays par un voyage au centre de la Transylvanie, où il possède plusieurs propriétés. Cela fait plus de vingt ans que lhéritier du trône britannique se rend régulièrement en Roumanie, où il est devenu un fervent défenseur du patrimoine et de la biodiversité unique de ses zones rurales. Il a également développé des programmes daide aux petits agriculteurs ainsi quun programme consacré au soutien des militaires roumains blessés en Afghanistan et en Irak. La correspondante de Radio Roumanie à Londres précise que cest la première visite du Prince Charles en Roumanie ces trois dernières années. En effet, il sest vu contraint dannuler ses visites privées pendant la pandémie car il a été deux fois contaminé par le COVID-19.



    Bucarest – Le Gouvernement de Bucarest a adopté ce mercredi un décret qui prévoit de fournir de laide humanitaire à la République de Moldova voisine (ancien État soviétique, majoritairement roumanophone). Lobjectif est dassurer le bon fonctionnement du système énergétique par la distribution par la Roumanie de carburants – du diesel, de lessence et du fioul -, à hauteur de 19 millions de lei (environ 4 millions deuros). LUkraine voisine envahie par larmée russe recevra aussi de laide humanitaire gratuite de la part du Gouvernement roumain, sous la forme de produits de première nécessité ainsi que de lessence et du diesel, le tout estimé à une valeur de 10 millions de lei (soit 2 millions deuros). Dans les deux cas, la Roumanie se chargera également de lacheminement des produits vers les pays voisins.



    Manifestation – Trois syndicats de lenseignement ont manifesté ce mercredi à Bucarest contre le gouvernement qui na toujours pas appliqué, depuis deux ans, la loi relative aux salaires. Les représentants syndicaux affirment que nombreux sont les établissements manquant de personnel enseignant. De plus, cette catégorie de personnel ne bénéficie toujours pas de système de primes de pénibilité, comme le dénoncent les professeurs et membres des syndicats. Le manque de personnels les contraint souvent à faire des heures supplémentaires non rémunérées. Les employés des associations et clubs sportifs ont aussi participé à la manifestation. Ces derniers ont exprimé leur mécontentement à légard du ministère de lEducation qui a décidé que ces institutions dépendraient désormais des administrations locales.



    Davos – La Société nationale du transport de gaz, TRANSGAZ, vient de signer à Davos un accord avec le Fonds dInvestissements de lInitiative des Trois mers, formé de 12 États dEurope Centrale et Orientale. Lobjectif des deux organismes est dinvestir conjointement jusquà 626 millions deuros dans linfrastructure dacheminement du gaz en Roumanie. Le fonds est consacré aux investissements dans les domaines de lénergie, du numérique et des transports dans les Etats membres de lUE riverains de la mer Baltique, de la mer Adriatique et de la mer Noire.





  • Nouveau paquet de mesures sociales

    Nouveau paquet de mesures sociales

    Le cabinet de Bucarest a annoncé lundi un nouveau paquet de mesures sociales et économiques convenues par la coalition au pouvoir, alors qu’une flambée des prix sans précédent affecte la population du pays. Ce paquet, d’une valeur de 1,1 milliard d’euros, doit entrer en vigueur le 1er juillet.



    Ces mesures comprennent le report, pendant neuf mois, des mensualités bancaires pour les citoyens et les entreprises qui font face à des difficultés financières en raison des multiples crises de ces derniers temps. Il a également été décidé d’accorder un quart de la différence de salaire, conformément à la loi sur la rémunération unitaire due aux salariés du système public, ainsi que de fournir une aide unique de 700 lei (140 euros) à tous les retraités dont la pension est inférieure à 2 000 lei (400 euros). Dans le même temps, le gouvernement prendra des mesures d’assainissement budgétaire et de respect des engagements en matière de déficit public. Il s’agit de réduire les dépenses budgétaires d’au moins 10 %, à l’exception des investissements, des salaires, des retraites et de l’assistance sociale, de suspendre les embauches dans le secteur public à partir du 1er juillet, et aussi d’accroître le taux de collecte des recettes du budget général rééquilibré de l’État de 10 milliards de lei (2 milliards d’euros). Les leaders de la coalition gouvernementale visent aussi à accélérer l’absorption des fonds européens par des programmes opérationnels et par le Plan national de relance et de résilience. La coalition procèdera à une évaluation mensuelle du stade d’avancement dans cette voie.



    Lundi également, le ministre des Investissements et des Projets européens, Marcel Boloş, a annoncé que la grande majorité des tickets sociaux destinés aux personnes vulnérables seraient distribués à leurs bénéficiaires en juin, et le reste dans la première moitié de juillet. Il a noté que les bons à distribuer jusqu’au 10 juin seront versés en 2-3 jours, conformément au mécanisme spécifique de paiement, qui présuppose l’ouverture de crédits budgétaires, puis le transfert effectué par l’établissement émetteur. Rappelons que, le 9 mai, le gouvernement a approuvé la mesure relative aux tickets sociaux qui seront accordés à de nombreuses catégories de personnes à risque de privation matérielle et d’extrême pauvreté. Plus de trois millions de Roumains bénéficieront, tous les deux mois, d’un tel ticket social de 250 lei (50 euros).



    Le gouvernement a pris ces mesures alors que les prix de l’énergie augmentent et que la guerre en Ukraine a entraîné les plus fortes hausses de prix des deux dernières décennies. Selon l’Institut national de la statistique, la majoration du prix du gaz s’est chiffrée à 85 %, alors que celle des carburants a été de 35 %, une situation qui a entraîné une explosion des prix des denrées alimentaires. Les pommes de terre et l’huile ont connu les plus fortes hausses cette dernière année, d’environ 40 %, avec des augmentations significatives enregistrées pour les légumes et le pain. Les raisons de ces développements devraient persister, affirment les spécialistes, qui estiment également que la période de difficultés se poursuivra au moins jusqu’à l’été.


    (Trad. : Ligia)


  • La semaine du 16 au 20 mai 2022

    La semaine du 16 au 20 mai 2022

    Un pas important vers l’indépendance énergétique


    Le projet portant modification de la loi offshore a été adopté mercredi par la Chambre des Députés de Bucarest, en tant que chambre décisionnelle dans ce cas. Le nouvel acte législatif permettra lexploitation des gisements de gaz en mer Noire. C’est un nouveau pas vers l’indépendance énergétique de plus en plus évoquée dans le contexte des débats économiques engendrés par la guerre en Ukraine. Alors que le PSD, le PNL et lUDMR, au pouvoir, ont soutenu la nouvelle loi, mentionnant quelle assure la sécurité énergétique de la Roumanie, lAUR, nationaliste, dopposition, la critiquée, affirmant que les investisseurs nauront que des droits, et pas de sanctions. Toujours dans l’opposition, les parlementaires de l’USR ont voté en faveur la forme proposée par la coalition au pouvoir, bien qu’ils aient préféré que les bénéfices de l’extraction soient redirigés vers le 2e pilier des retraites, administré par les compagnies privées. De son côté, le ministre de lEnergie, Virgil Popescu, a expliqué que la nouvelle forme des dispositions légales assure la stabilité, la prévisibilité et un environnement fiscal favorable aux investisseurs. Elle protège en même temps le consommateur roumain et les intérêts nationaux dans leur ensemble. Les revenus supplémentaires provenant de lapplication de cette loi doivent être orientés vers les investissements, a-t-il encore précisé. La Loi offshore confère également à l’État roumain la primauté à l’achat du gaz extrait. Le bénéfice sera réparti entre l’État — 60 % – et les investisseurs — 40 %. Le gouvernement pourra également intervenir dans des situations de crise énergétique et réorienter la production de gaz vers la consommation intérieure.



    L’économie roumaine — sous pression


    La Roumanie a connu la plus forte croissance économique de l’UE, de 5,2 %, au cours des 3 premiers mois de cette année, par rapport au trimestre précédent. Cette bonne nouvelle est donnée par l’Eurostat et elle confirme les données de l’Institut national de la statistique. Toutefois, les prévisions pour les mois à venir ne sont pas tout aussi optimistes. En fait, la situation de léconomie roumaine devient de plus en plus préoccupante, selon les spécialistes, suite aux prévisions pessimistes de la Banque centrale de Roumanie et du rapport économique de la Commission européenne. Conformément aux prévisions de la Commission, après une forte croissance économique de 5,9 % enregistrée en 2021, le rythme de léconomie roumaine ralentira à 2,6 % dici la fin de lannée. Et ce en raison du taux élevé de linflation et de la guerre en Ukraine, principalement. Pour 2023, Bruxelles anticipe une légère hausse de léconomie, jusquà 3,6 %, parallèlement à une baisse de linflation. Les experts estiment que le chômage demeurera à 5,5 %, tandis que les prix connaîtront une forte augmentation dici la fin de lannée, avant de baisser à partir de lannée prochaine. Pour ce qui est de l’inflation, la Commission européenne a majoré considérablement ses prévisions pour cette année, de 5,3 % à 8,9 %, s’attendant à une baisse à 5 % à peine l’année prochaine. Le déficit gouvernemental et la dette gouvernementale seront eux aussi à la hausse selon la Commission. Enfin, un terme de plus en plus véhiculé en cette période est « la stagflation », soit un phénomène plus dangereux quune inflation prolongée, puisquà part linflation, on se confronte aussi à la stagnation économique. Et la Roumanie risque de traverser bientôt une telle période de stagflation, de l’avis des spécialistes.



    Nouvelles mesures pour soutenir la population


    L’augmentation des pensions de retraite et des allocations familiales, la réduction des contributions sociales, le plafonnement des factures d’énergie pour les consommateurs domestiques et les entreprises, le programme de mesures sociales intitulé « Soutien pour la Roumanie » – autant de décisions qui ont vidé les caisses de l’Etat roumain. De ce fait, les sociaux-démocrates sont désormais en alerte et proposent le retour à l’imposition progressive. Par contre, pour les libéraux, il est hors de question de renoncer au taux unique d’imposition. Le sujet est actuellement en débat au sein de la coalition au pouvoir. En attendant une décision, de nouvelles mesures du programme « Soutien pour la Roumanie » sont mises en place. Parmi elles : un décret d’urgence adopté mercredi, qui permet aux compagnies privées qui le souhaitent de majorer de 200 lei (40 euros) le salaire minimum de leurs employés. La mesure entrera en vigueur le 1er juin et cette somme sera exemptée d’impôts et du paiement des contributions sociales. Une autre initiative vise à compenser la hausse du prix des carburants pour les transporteurs routiers et de passagers. Quelque 3 000 compagnies bénéficieront d’une aide de l’Etat.



    L’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN et le renforcement du flanc est de l’Alliance


    La Roumanie a salué l’intention de la Finlande et de la Suède d’intégrer l’Alliance de l’Atlantique Nord. Le président Klaus Iohannis a déclaré qu’il soutenait ces deux pays dans leurs processus d’adhésion et s’est déclaré persuadé qu’une fois que les deux Etats deviennent membres de la famille de l’OTAN, l’Alliance deviendrait plus forte. Pour sa part, le premier ministre Nicolae Ciucă affirme que l’actuel contexte, où la Russie a transgressé toute norme du droit international et a eu recours à l’agression armée contre un Etat souverain et indépendant, tout cela a déterminé les deux pays à décider d’intégrer une alliance qui a prouvé son caractère défensif, son esprit de solidarité, l’unité, la solidité et la volonté de faire tout ce qui est possible pour défendre chaque centimètre du territoire des Etats membres. Après l’intégration des deux Etats à l’OTAN, le flanc allié le plus exposé reste celui de l’est, et notamment du sud-est. C’est justement sa consolidation qui a figuré à l’ordre du jour des pourparlers à Bucarest entre le premier ministre roumain Nicolae Ciucă et son homologue portugais Antonio Costa. Les deux ont visité un bataillon d’instruction dans le sud de la Roumanie, où s’entrainent quelque 200 militaires du Portugal, déployés cette année pour renforcer le flanc sud-est de l’OTAN. Les alliés ont également transmis un message ferme à la Russie : toute attaque contre un Etat sera considérée comme une attaque contre tous ses membres, a encore souligné le premier ministre Costa. Les ministres de la Défense roumain et portugais ont signé jeudi à Bucarest un accord bilatéral relatif à la coopération dans le domaine de la défense.



    Les cinéastes roumains participent au Festival de Cannes


    Le réalisateur roumain Cristian Mungiu revient cette année au Festival international de film de Cannes, avec le film « R.M.N », en lice pour la Palme d’Or dans la compétition officielle. Cristian Mungiu compte déjà à son palmarès un grand trophée de Cannes, datant de 2007 pour « 4 mois 3 semaines et 2 jours » et deux autres prix au même festival — celui du meilleur scénario et celui de la meilleure réalisation. Cette année encore, deux autres productions roumaines figurent à l’affiche d’autres sections de cette 75e édition du Festival de Cannes : « Metronome » d’Alexandru Belc et le court-métrage « Les Potemkines » (Potemkiniștii) réalisé par Radu Jude.

  • 19.05.2022

    19.05.2022

    Accord – La Roumanie et le Portugal, des Etats membres de l’Union européenne et de OTAN démontrent qu’elles peuvent compter sur l’appui réciproque et ensemble peuvent établir des relations de très bonne coopération, a déclaré le premier ministre Nicolae Ciuca jeudi, à l’issue d’une réunion à Bucarest avec son homologue portugais, Antonio Costa, qui fait une visite en Roumanie. Ce dernier a déclaré que son Etat soutiendra l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen et espère que cette intégration faciliterait la circulation des Roumains qui résident au Portugal et les échanges entre les deux peuples. Il a souligné que l’accord roumano-portugais visant la coopération dans le domaine de la défense, signé à l’occasion de cette visite, mènera au renforcement de la coopération militaire bilatérale. Les domaines visés sont principalement le management et la planification de la défense, la participation à des exercices militaires bilatéraux et multinationaux, la défense cybernétique et la lutte contre la guerre hybride. Le premier ministre Costa a également été reçu par le président Klaus Iohannis.

    OTAN – « Je salue chaleureusement et je soutiens fermement les candidatures historiques de la Finlande et de la Suède » à l’OTAN, a déclaré le président américain Joe Biden. Selon sa porte parole, Karine Jean-Pierre, Biden recevra jeudi à la Maison Blanche la première ministre suédoise, Magdalena Andersson et le président finlandais Sauli Niinistö, peu de temps après que ces deux Etats eurent déposé leurs candidatures d’adhésion à l’OTAN. Jusqu’à la fin de ce procès d’adhésion, qui pourrait durer pour des mois et peut se réaliser uniquement suite à une unanimité des membres de l’Alliance, les Etats unis vont coopérer avec la Finalande et la Suède contre toute menace à l’adresse de la sécurité commune et pour décourager toute agression a précisé la Maison Blanche. Réticents quant à renoncer à leur neutralité historique, les deux Etats scandinaves ont décidé de changer de cap et d’intégrer l’OTAN après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe le 24 février.

    Bogdan Aurescu – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu est à New York à l’invitation du secrétaire américain d’Etat Antony Blinken, pour participer à deux réunions consacrées à la sécurité alimentaire mondiale. Elles visent à identifier et à mettre en place des solutions pour réduire les effets au niveau mondial de la crise alimentaire. Le chef de la diplomatie roumaine soulignera la détérioration de la situation humanitaire en Ukraine et les implications complexes du conflit militaire déclenchée par la Russie contre cet Etat, y compris de la perspective de la sécurité alimentaire. Il présentera les efforts entrepris par la Roumanie qui vise d’un côté le soutien de l’économie ukrainienne et de l’autre la réduction des effets de la crise alimentaire par des routes alternatives de transport des céréales d’Ukraine, y compris via le port de Constanta en mer Noire et les ports danubiens, précise le ministre roumain des Affaires Etrangères.

    Corruption – L’ancien maire de gauche de Bucarest, Sorin Oprescu est en détention provisoire pour une période de 40 jours à Athènes, en Grèce, a décidé le procureur devant lequel il a été présenté. Selon des sources de la police roumaine, la décision demeure valable jusqu’à la réunion de la commission qui doit décider de la demande d’extradition en Roumanie. M Oprescu faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international et a été arrêté à Athènes après avoir été condamné la semaine dernière à 10 ans et 8 mois de prison ferme pour prise illégale d’intérêts, blanchiment d’argent, abus de fonction et constitution d’un groupe criminel organisé. Le chirurgien âgé de 71 ans a été édile en chef de Bucarest de 2008 à 2015. Auparavant, il avait été sénateur de la part du PSD. Par ailleurs, la Cour d’Appel de Sofia a ajourné pour le mois prochain la décision visant l’extradition depuis la Bulgarie voisine de l’ex ministre du tourisme, Elena Udrea. Elle avait fui la Roumanie le 7 avril, quelques heures avant d’être condamné définitivement par la Haut Cour de Cassation et de Justice à six ans de prison ferme pour corruption et abus de fonction. Selon les médias de Bucarest, Elena Udrea (48 ans) était le personnage le plus influent de l’entourage de l’ex président de la Roumanie de 2004 à 2014, Traian Basescu. Sous sa protection, affirment les commentateurs, Mme Udrea a connu une ascension politique remarquable, marquée par des mandats d’élu local à Bucarest, conseillère présidentielle, députée, ministre de la part de plusieurs partis : national-libéral, démocrate-libéral et du mouvement populaire, formation fondée par M Basescu dont elle a été même la présidente. En 2014, Elena Udrea s’était portée candidate dans le cadre du scrutin présidentiel lorsqu’elle a obtenu 5,20% des voix, au premier tour.

    Exploitation gazière – La Chambre de Députés de Bucarest, qui est la chambre décisionnelle, dans ce cas, a adopté, mercredi, le projet portant modification de la loi offshore. Le nouvel acte législatif permettra l’exploitation des gisements de gaz en mer Noire. Alors que le PSD, le PNL et l’UDMR, au pouvoir, ont soutenu la nouvelle loi, mentionnant qu’elle assure la sécurité énergétique de la Roumanie, l’AUR, nationaliste, d’opposition, l’a critiquée, affirmant que les investisseurs n’auront que des droits, et pas de sanctions. Selon le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, une fois que l’extraction du gaz démarre en mer Noire, la Roumanie produira plus qu’elle ne peut consommer. Les revenus supplémentaires provenant de l’application de cette loi doivent être orientés vers les investissements, a-t-il encore précisé.

    Football – Soirée foot aujourd’hui à Bucarest : Sepsi OSK Sfântu Gheorghe (centre) et FC Voluntari (dans le sud, ville-satellite de Bucarest) se disputent ce soir la finale de la Coupe de Roumanie. Dimanche, le CFR Cluj a remporté sont 5e trophée consécutif de Champion de Roumanie. Une fois le championnat interne achevé c’est le tour de la sélection nationale de foot d’évoluer, début juin, dans le deuxième échelon continental dans une nouvelle édition de la Ligue des nations et jouer contre le Monténégro, la Bosnie et la Finlande.

    Météo – Temps généralement beau en Roumanie avec des températures à la hausse. La vitesse du vent est assez modérée, avec quelques intensifications dans l’est, le sud-est et sur les sommets. Les maxima vont de 17 à 26 degrés avec 23 degrés à midi à Bucarest.

  • 18/05/2022 (mise à jour)

    18/05/2022 (mise à jour)

    Exploitation gazière — La Chambre de Députés de Bucarest, qui est la chambre décisionnelle, dans ce cas, a adopté, mercredi, le projet portant modification de la loi offshore. 248 députés ont voté pour et 34 contre. Le nouvel acte législatif permettra l’exploitation des gisements de gaz en mer Noire. Alors que le PSD, le PNL et l’UDMR, au pouvoir, ont soutenu la nouvelle loi, mentionnant qu’elle assure la sécurité énergétique de la Roumanie, l’AUR, nationaliste, d’opposition, l’a critiquée, affirmant que les investisseurs n’auront que des droits, et pas de sanctions. Selon le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, une fois que l’extraction du gaz démarre en mer Noire, la Roumanie produira plus qu’elle ne peut consommer. Les revenus supplémentaires provenant de l’application de cette loi doivent être orientés vers les investissements, a-t-il encore précisé. Pour leur part, les représentants de la Fédération du pétrole et du gaz estiment que la nouvelle Loi offshore a été considérablement améliorée et qu’elle respecte les principes de base, à savoir : la stabilité, la prédictibilité, la fiscalité compétitive et le marché libre.



    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, fait ces mercredi et jeudi une visite à New York, à l’invitation du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken. Il participera à deux réunions sur la sécurité alimentaire mondiale, initiées par les Etats-Unis, qui détiennent en ce mois-ci la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU. Y prennent part des responsables des Etats les plus touchés par l’empirement de la crise alimentaire, ainsi que des Etats qui, comme la Roumanie, peuvent contribuer à renforcer la sécurité dans ce domaine. L’insécurité alimentaire est exacerbée par la pandémie de Covid-19, par les conflits et par les changements climatiques. Selon les estimations officielles, en 2019, le nombre de personnes confrontées à ce phénomène avait franchi la barre des 161 millions, alors que 44 millions de personnes de 38 Etats étaient menacées de famine. L’impact de la guerre en Ukraine pourrait mener au seuil de la pauvreté et de la famine une autre quarantaine de millions de personnes à l’horizon 2022.



    Défense – Le chef de l’Etat major de la Défense de Roumanie, le général Daniel Petrescu, participe jusqu’au 19 mai aux réunions du Comité militaire de l’Union européenne et du Comité militaire de l’OTAN, tenues à Bruxelles, fait savoir le ministère de la Défense de Bucarest. A l’ordre du jour de la réunion du Comité militaire de l’UE figurent la mise en place de la « boussole stratégique », le document programmatique de politique sécuritaire et de défense de l’UE, les implications de la guerre menée par la Fédération de Russie en Ukraine ainsi que les objectifs majeurs de l’UE dans le domaine de la défense et de la sécurité. La réunion de l’OTAN de ce jeudi est consacrée au conflit en Ukraine, au concept de dissuasion et de défense de la région euro-atlantique ainsi qu’à la posture de l’Alliance à long terme. Les chefs de la Défense évoqueront aussi le concept fondamental de l’OTAN de mener la guerre, précise le ministère de la Défense de Bucarest.



    Justice — La Roumanie a décidé d’intervenir en faveur de l’Ukraine à la Cour internationale de Justice, dans le cadre des procédures lancées contre la Fédération de Russie, a annoncé mercredi le ministère des Affaires étrangères. Le 26 février 2022, l’Ukraine a déposé à la Cour internationale de Justice une demande de lancer les procédures contre la Fédération de Russie, avec pour objet un différend relatif à l’interprétation, l’application et la réalisation des obligations prévues dans la Convention de 1948 relative à la prévention et la punition des crimes de génocide. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, l’Ukraine a réclamé le fait que la Fédération de Russie avait faussement invoqué des actes de génocide commis par l’Ukraine dans les régions de Lougansk et Donetsk pour justifier la reconnaissance des soi-disant républiques populaires de Donetsk et Lougansk et pour mener une opération militaire spéciale contre l’Ukraine. En vertu de ces fausses accusations, la Fédération de Russie est actuellement engagée dans une invasion militaire de l’Ukraine, qui a pour effet de graves violations à grande échelle des droits de l’homme et du droit international humanitaire, précise le ministère des Affaires étrangères.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a approuvé ce mercredi un décret d’urgence permettant aux patrons d’accroître volontairement le salaire minimum de 200 lei (40 euros) sans payer de taxes pour cette majoration. Cette mesure entrera en vigueur le 1er juin et elle fait partie du paquet intitulé Soutien pour la Roumanie, dont le but est de lutter contre les conséquences négatives de la flambée des prix. La mesure vise les salariés qui ont un contrat individuel de travail à temps plein. En bénéficieront aussi les personnes nouvellement embauchées entre le 1er juin et le 31 décembre. Pratiquement, l’employeur pourra augmenter le salaire de base de 2 550 lei actuellement à 2 750 lei. Ce mercredi encore, le gouvernement de Bucarest a également approuvé la décision par laquelle près de 3 000 transporteurs routiers de marchandises et de personnes bénéficieront d’un schéma d’aides d’Etat de 300 millions de lei (60 millions d’euros) pour compenser la hausse des prix des carburants.



    BSDA — Coup d’envoi ce mercredi à Bucarest de la plus importante exposition d’équipement militaire, aéronautique et de sécurité de l’est de l’Europe – Black Sea Defence and Aerospace, qui en est à sa 8e édition. Trois jours durant, l’événement réunira plus de 390 entreprises de 33 pays de cinq continents. Elles présenteront les nouveautés du domaine, mais aussi les dernières tendances et solutions techniques en matière de sécurité et de défense.



    Candidatures — 47 citoyens roumains, résidents en Italie, ont demandé et reçu les attestations nécessaires afin d’inscrire leur candidature aux élections locales de ce pays, apprend-on par l’Autorité électorale permanente (AEP). Selon un communiqué, les attestations délivrées par l’Autorité attestent du fait que, selon les documents en possession des pouvoirs publics roumains, les demandeurs ne font l’objet d’aucune interdiction d’exercer leurs droits électoraux. Ils ne sont pas non plus sous l’incidence d’une décision de justice définitive qui les aurait condamnés à la perte des droits électoraux. Sur les 47 candidats potentiels aux élections locales d’Italie, 39 sont des femmes et 8 — des hommes.



    Corruption — L’ancien maire de Bucarest, Sorin Oprescu, a été arrêté à Athènes, a annoncé mardi la police grecque, qui a mis en application un mandat d’arrêt européen. Il était recherché par les autorités de Bucarest après avoir été condamné à 10 ans et 8 mois de prison ferme. Sorin Oprescu avait été déféré à la justice en 2015 pour prise illégale d’intérêts, blanchiment d’argent, abus de fonctions et constitution d’un groupe criminel organisé.



    Tennis — Les joueuses de tennis roumaines Irina Bara et Mihaela Buzărnescu ont réussi à accéder à la dernière étape des qualifications au tableau principal de simple du tournoi du Grand Chelem de Roland-Garros, après les victoires remportées mercredi à Paris. Irina Bara (114 WTA), 5e favorite du tableau préliminaire, a disposé par 5-7, 6-4, 6-3 de la Française Selena Janicijevic (344e WTA), et son adversaire au dernier tour des qualifications sera la Japonaise Nao Hibino (215e WTA). Mihaela Buzărnescu (118e WTA) a dépassé en deux sets la Suisse Susan Bandecchi (190e WTA), par 6-3, 6-3, et elle affrontera au dernier tour des qualifications la Suédoise Mirjam Bjorklund (150e WTA). Simona Halep, Sorana Cîrstea, Gabriela Ruse, Irina Begu et Ana Bogdan sont directement qualifiées au tableau principal de la compétition.

  • 18.05.2022

    18.05.2022

    Justice
    La Roumanie a décidé d’intervenir en faveur de l’Ukraine à la Cour
    internationale de Justice dans le cadre des procédures lancées contre la
    Fédération de Russie, a annoncé mercredi le ministère des Affaires Etrangères. Le
    26 février 2022, l’Ukraine a déposé à la Cour Internationale de Justice, une
    demande de démarrer les procédures contre la Fédération de Russie, avec pour objet
    un différend relatif à l’interprétation, l’application et la réalisation des
    obligations prévues dans la convention de 1948 relative à la prévention et la punition
    des crimes de génocide. Selon le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest,
    l’Ukraine a réclamé le fait que la Fédération de Russie avait faussement invoqué
    des actes de génocide commis par l’Ukraine dans les régions de Lougansk et
    Donetsk pour justifier la reconnaissance des soi-disant républiques populaires
    de de Donetsk et Lougansk et pour dérouler une opération militaire spéciale
    contre l’Ukraine. En vertu de ces fausses accusations, la Fédération de Russie
    est actuellement engagée dans une invasion militaire de l’Ukraine, qui a comme
    effet de graves violations à grande échelle des droits de l’Homme et du droit
    international humanitaire, précise le Ministère des Affaires Etrangères.

    Ukraine – La Russie a intensifié ses attaques dans plusieurs régions de l’Ukraine, ainsi que les activités divisionnistes dans les régions frontalières, essayant ainsi à « compenser » une série d’échecs sur le front, a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky au cours de son message traditionnel à la nation, diffusé mardi dans la soirée. Pour sa part, le ministre ukrainien de la défense, Oleksii Reznikov a affirmé que la guerre contre Moscou entrait dans une phase prolongée dans le cadre de laquelle les Russes tentaient obtenir le contrôle total de la région de Donbass et d’occuper le sud du pays. Il a demandé aux alliés de l’Ukraine de mieux coordonner leurs livraisons d’armes aux forces du Kiev. Par ailleurs La justice ukrainienne entame mercredi son premier procès pour crime de guerre depuis l’entrée des troupes de Moscou sur son territoire, celui d’un soldat russe accusé d’avoir abattu un civil non armé. Le procès, qui devrait être rapidement suivi par plusieurs autres, aura valeur de test pour le système judiciaire ukrainien, au moment ou les institutions internationales mènent aussi leurs propres enquêtes sur les exactions commises par les troupes russes dans ce pays, selon l’AFP.

    OTAN – La Finlande et la Suède ont déposé aujourd’hui leurs candidatures pour l’adhésion à l’OTAN. Jeudi, la première ministre suédoise Magdalena Andersson et le président finlandais, Sauli Niinisto, se rendront à Washington pour rencontrer le président américain Joe Biden. Vu que la Russie semble avoir baissé le ton des menaces de représailles en cas d’éventuelle adhésion des deux Etats le principal obstacle est à retrouver à l’intérieur de l’Alliance, note l’AFP. Des consultations étaient en cours entre les Alliés pour lever l’opposition de la Turquie à l’intégration des deux pays nordiques dans l’Alliance. Ankara accuse la Suede d’être la pépinière d’organisations terroristes comme le PKK kurde et reproche aux deux pays nordiques de ne pas approuver les demandes d’extradition de personnes accusées d’être des terroristes ainsi que d’avoir gelé des exportations d’armes vers la Turquie. De l’avis des analystes, la Turquie tente d’obtenir d’autres bénéfices en contrepartie, dont la levée du refus des Etats Unis de lui vendre des avions de combat F-35.

    BSDA – Coup d’envoi ce mercredi à Bucarest de la plus importante exposition d’équipement militaire, aéronautique et de sécurité de l’est de l’Europe – Black Sea Defense and Aerospace, qui en est à sa 8e édition. Trois jours durant l’événement réunira plus de 390 entreprises de 33 pays de cinq continents. Elles présenteront les nouveautés du domaine mais aussi les dernières tendances et solutions techniques dans le domaine de la sécurité et de la défense.

    Corruption – L’ancien édile en chef de Bucarest, Sorin Oprescu, a été arrêté à Athènes, a annoncé mardi la police grecque, qui a mis en application un mandat européen d’arrestation. Il était recherché par les autorités de Bucarest après avoir été condamné à 10 ans et 8 mois de prison ferme. Sorin Oprescu avait été déféré à la Justice en 2015 pour prise illégale d’intérêts, blanchiment d’argent, abus de fonction et constitution d’un groupe criminel organisé.

    Aurescu – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, fait ces mercredi et jeudi une visite à New York, à l’invitation du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, pour participer à deux réunions sur la sécurité alimentaire mondiale, initiée par les Etats Unis qui détient en ce mois la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU. Y participent des responsables des Etats les plus touchés par l’empirement de la crise alimentaire, ainsi que d’Etats qui tout comme la Roumanie peuvent contribuer à la consolidation de la sécurité dans le domaine. L’insécurité alimentaire est exacerbée par la pandémie de Covid 19, par les conflits et par les changements climatiques. Selon les estimations officielles en 2019, le nombre de personnes confrontées à ce phénomène avait franchi les 161 millions alors que 44 millions de personnes de 38 Etats étaient menacées par le risque de la famine. L’impact de la guerre en Ukraine pourrait mener au seuil de la pauvreté et de la famine une autre quarantaine de millions de personnes à l’horizon 2022.

    Exploitation gazière – Le projet portant modification à la loi de l’extraction du gaz naturel en mer Noire est débattu ce mercredi au plénum de la Chambre de Députés de Bucarest, qui en est la chambre décisionnelle. Aux dires du ministre de l’Energie, Virgil Popescu, une fois que l’extraction du gaz démarre en mer Noire, la Roumanie produira plus qu’elle ne peut consommer. Les revenus supplémentaires provenant de l’application de cette loi doivent être orientés vers les investissements, a-t-il encore précisé. Pour leur part, les représentants de la Fédération du pétrole et du gaz estiment que la nouvelle Loi offshore a été considérablement améliorée et qu’elle respecte les principes de base, à savoir : la stabilité, la prédictibilité, la fiscalité compétitive et le marché libre.

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest doit adopter ce mercredi un décret d’urgence permettant aux patrons de croître volontairement le salaire minimum de 200 lei (40 euros) sans payer de taxes pour cette opération. Cette mesures entrera en vigueur le 1er juin et elle fait partie du paquet intitulé Soutien pour la Roumanie, dont le but est de lutter contre les conséquences négatives de la flambée des prix. La mesure vise les salariés qui ont un contrat individuel de travail à plein temps. En bénéficieront aussi les personnes qui concluent un contrat de travail entre le 1er juin et le 31 décembre. Pratiquement, l’employeur pourra augmenter le salaire minium de 2 550 lei actuellement à 2 750 lei.



  • 17.05.2022 (mise à jour)

    17.05.2022 (mise à jour)

    Gaz – Le début des exploitations des gisements de gaz
    naturel en Mer Noire représente un objectif essentiel pour obtenir
    l’indépendance des combustibles russes, a fait savoir le premier ministre
    roumain, Nicolae Ciuca. Le responsable de Bucarest a eu une rencontre mardi,
    avec Eric Faillnet, à la tête du Groupe Carlyle International Energy Partners,
    principal actionnaire de la compagnie Black Sea Oil et Gaz. Initiée au niveau
    de la coalition gouvernementale au pouvoir en Roumanie, la nouvelle loi
    offshore de l’exploitation du gaz en Mer Noire offre un cadre prédictible et
    stable pour les investisseurs, a fait savoir Nicolae Ciuca. A ses dires, ce
    projet offre un équilibre entre les intérêts de l’Etat et ceux du milieu privé
    des affaires, en offrirant à la Roumanie l’opportunité de devenir un
    exportateur de gaz dans la région. Les représentants de la compagnie Black Sea
    Oil et Gaz ont fait savoir que le projet de Midia débutera en juin et aura une
    capacité de livraison d’un milliard de mètres cubes par an.








    Paris
    – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, a félicité Elisabeth Borne pour
    sa nomination à la tête du gouvernement français et l’a assurée de tout le
    soutien de Bucarest dans le cadre du Partenariat stratégique bilatéral.
    Désignée par le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, Elisabeth Borne succède à la
    tête du gouvernement à Jean Castex qui a démissionné, en ouvrant la voie au
    remaniement gouvernemental. Deuxième femme nommée Première ministre sous la Ve
    République, Élisabeth Borne, 61 ans, est passée par le ministère des
    Transports, de la Transition écologique puis du Travail, de l’Emploi et de
    l’Insertion. Selon la correspondante Radio Roumanie à Paris, Elisabeth Borne et
    son équipe pourront continuer à gouverner si le parti présidentiel et ses
    alliés obtiennent la majorité aux élections législatives prévues en juin.






    CAE -
    L’UE et les pays membres continueront à approvisionner militairement l’Ukraine
    dans le même rythme qu’à présent, a fait savoir mardi le chef de la diplomatie
    européenne, Joseph Borell, lors de la réunion du Conseil affaires étrangères
    (CAE) des ministres européens de la Défense. Ceux-ci ont approuvé encore 500
    millions d’euros pour les pays membres qui offrent de l’équipement et des armes
    à l’Ukraine. La Roumanie a été représentée à Bruxelles par son ministre de la
    Défense, Vasile Dîncu. Lundi, à Bruxelles, le ministre roumain des Affaires
    étrangères, Bogdan Aurescu, a également été présent à la réunion de ses
    homologues des États de l’Union. Il a présenté entre autres les mesures prises
    par la Roumanie, à plusieurs niveaux, pour soutenir l’Ukraine. Bogdan Aurescu a
    indiqué que Bucarest poursuivrait ses efforts humanitaires, notamment par le
    biais de l’assistance fournie aux réfugiés qui sont entrés et continuent
    d’entrer en Roumanie, mais aussi à travers le fonctionnement du hub humanitaire
    international de Suceava (nord-est). Le responsable roumain a également exprimé
    son soutien au sixième train de sanctions contre la Russie, compte tenu de
    l’importance de maintenir la pression sur ce pays. Dans le même temps, il a
    souligné la nécessité d’un effort international plus ample pour créer un
    corridor, y compris maritime, afin de transporter les produits ukrainiens, en
    particulier les céréales, vers des destinations tierces, impliquant également
    des trajets à travers la Roumanie.


    PIB -
    Le PIB de l’UE a connu une hausse de 0,4% durant les trois premiers mois de
    l’année en cours, par rapport au trimestre antérieur. C’est l’économie roumaine
    qui affiche la croissance la plus significative, de 5,2%, selon des estimations
    préliminaires rendues publiques mardi, par Eurostat. Au sein de l’UE, le PIB
    a quant à lui augmenté de 5,2% au premier trimestre 2022 par rapport à la même
    période de 2021. Une fois de plus, la Roumanie compte parmi les pays ayant
    enregistré la plus significative croissance économique, à savoir le Portugal,
    la Pologne, l’Autriche, la Hongrie et le Danemark. Les données fournies par Eurostat coïncident avec celles de l’Institut national de la Statistique.
    Pour 2022, la Commission nationale de la stratégie et des prévisions a révisé à
    la baisse de 4,3% à 2,9% ses estimations de croissance économique pour la
    Roumanie, pour l’année en cours








    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Mihaela
    Buzarnescu, a battu la Chinoise, Xinyun Han, mardi, lors du premier tour des
    qualifications au tableau du concours de simple dames de Roland Garros.
    Buzarnescu jouera son prochain match contre Susan Bandecchie, de Suisse. Mardi,
    une autre Roumaine, Irina Bara, s’est qualifiée au second tour des qualifications
    après sa victoire contre la Tchèque, Jesika Maleckova. Cinq Roumaines sont
    directement qualifiées au tableau principal du tournoi : Simona Halep,
    Sorana Cîrstea, Gabriela Ruse, Irina Begu et Ana Bogdan. Mardi encore, la paire
    roumano-russe Monica Niculescu/Alexandra Panova s’est qualifiée mardi dans les
    quarts de finale du concours de double dames du tournoi WTA 250 de Rabat, après
    une victoire contre le duo britannique Alicia Barnett/Olivia Nicholls. Le
    prochain match de la paire roumano-russe sera contre Ana Danilina, du
    Kazakhstan et Ingrid Neels, des Etats-Unis.

    Météo – Météo Roumanie annonce une chute sévère des températures dans les
    24 prochaines heures. Le vent soufflera plus fort notamment sur l’est et le
    sud-est où les raffales dépasseront les 60 km/heure. Le ciel sera variable,
    plutôt couvert et des orages feront leur apparition dans le sud et l’est du
    territoire. Les températures maximales iront de 14 à 22 degrés. 19 degrés, tout
    au plus, mercredi à Bucarest.













  • L’inflation au plus haut niveau de ces dernières années

    L’inflation au plus haut niveau de ces dernières années


    Après
    des taux d’inflation record affichés en avril dans plusieurs pays du monde,
    voilà c’est au tour de la Roumanie de se confronter à une inflation de presque
    14%, supérieure à toutes les prévisions de la Banque centrale. Un niveau record
    pour ces 18 dernières années. Le gaz est en tête des produits qui dominent la
    liste des majorations de prix, avec un rebond de 85% en avril dernier par
    rapport à l’année précédente, suivi de l’huile et des pommes de terre, 40% plus
    chers qu’en avril 2021. Viennent ensuite les carburants dont le tarif a connu
    une majoration de 35%. La liste des hausses de prix se poursuit avec une
    augmentation de 20% des tarifs du chauffage, du transport aérien, des services
    de poste ou encore de canalisation et salubrité. Le prix des légumes frais ou
    en boîte a également grimpé, tout comme celui du pain et des produits de
    panification, frappant de plein fouet le pouvoir d’achat des Roumains.


    Selon
    les données de l’Institut national de la Statistique, cette dernière année,
    tous les produits inclus dans le panier quotidien des Roumains ont vu leurs
    prix augmenter. Seuls les tarifs des billets de train et des services de
    téléphonie sont restés à peu près les mêmes. Selon la Banque centrale de
    Roumanie, l’inflation continuera son avancée, dépassant les prévisions pour
    cette année. La BNR estime ainsi que l’inflation sera toujours à deux chiffres
    au premier trimestre de l’année prochaine, espérant qu’elle repasse en dessous
    des 10% à partir de la deuxième moitié de 2023. Pour donner un coup de pouce à
    l’économie roumaine, la Banque centrale a majoré le taux directeur, utilisé
    pour fixer les taux d’intérêt des crédits et taux interbancaires. Selon la
    Banque roumaine, même si les politiques monétaires s’avèrent impuissantes face
    à la flambée des tarifs énergétiques, elles peuvent quand même lutter contre leur
    impact sur le tableau général.

    Le milieu des affaires de Roumanie tire la
    sonnette d’alarme quant au risque d’une hyperinflation dans le contexte d’une
    explosion des prix. Les raisons qui se cachent derrière cette évolution
    inquiétante sont bien connues et ont toutes les chances de persister au moins
    jusqu’en été. Selon les experts, c’est à partir de la seconde moitié de l’année
    en cours que les effets de la majoration des prix sur les consommateurs
    roumains deviendront visibles. Sous la pression des effets négatifs de la
    guerre en Ukraine et suite aux sanctions contre la Russie, les tarifs
    continueront à grimper.

    Le gouvernement de Bucarest cherche donc des solutions
    pour réduire la pression inflationniste sur la population. Il a ainsi approuvé
    deux mesures figurant dans le Paquet de Soutien à la Roumanie. Il s’agit
    d’abord d’un ticket social de 250 lei, soit 50 euros, accordé tous les deux
    mois aux personnes à faibles revenus, accompagné ensuite d’une mesure
    d’ajustement des prix sur les chantiers de Roumanie, mise en place grâce à des
    fonds européens. Le gouvernement discute aussi d’une ordonnance d’urgence
    censée permettre au Conseil de la Concurrence et de la Protection du
    Consommateur d’intervenir rapidement là où l’on constate des majorations de prix
    non justifiées, comme ce fut déjà le cas dernièrement.





  • La loi offshore a été adoptée par le Sénat

    La loi offshore a été adoptée par le Sénat

    Le plénum du Sénat de Bucarest a adopté la modification de la loi offshore. Longtemps reportée, elle réglemente les opérations relatives au développement et à l’exploitation des gisements de pétrole, à la fois dans les périmètres offshore, au large des eaux roumaines de la mer Noire, et sur terre, en profondeur. Le projet fixe la répartition des bénéfices obtenus à 40 % pour les investisseurs et 60 % pour l’État roumain, qui a le droit de préemption à l’achat du gaz.



    Au cours de la réunion, le ministre de l’Énergie, Virgil Popescu, a souligné que cette loi assurera la sécurité de l’approvisionnement du pays en cas de crise énergétique et que la Roumanie pourrait également devenir un fournisseur de sécurité énergétique régionale, après avoir produit plus qu’elle ne consomme. Il a également déclaré que les premières quantités de gaz de la mer Noire pourraient être extraites à partir du second semestre de l’année en cours. Dans le même temps, la nouvelle loi accroît le taux de déduction de l’investissement de 30 à 40 % de l’impôt total sur les revenus supplémentaires.



    Les sénateurs du PSD, du PNL, de l’UDMR et de l’USR ont voté en faveur du document. Au cours des débats en réunion plénière, le leader des sénateurs sociaux-démocrates, Radu Oprea, a déclaré que la loi était bonne et nécessaire pour tous les citoyens roumains, et que l’argent de l’exploitation de ce gaz irait aux communautés locales. Radu Oprea :



    « Nous avons une guerre à proximité de la Roumanie, nous avons besoin de gaz, nous avons besoin de la compagnie américaine Black Sea Oil & Gas, à partir du mois prochain, pour qu’elle puisse fournir du gaz aux citoyens roumains. C’est 10 % du gaz que d’autres dans cette salle souhaitent que nous importions. Ce n’est pas possible et ce n’est pas souhaitable pour l’économie, pour l’industrie roumaine et pour les citoyens roumains. »



    L’Alliance pour l’unité des Roumains est le seul parti qui s’est prononcé contre cette loi, qu’il qualifie d’antinationale, et a exigé que l’exploitation du gaz soit faite exclusivement par des entreprises roumaines. Rodica Boancă, sénatrice :



    « L’AUR a voté contre cette trahison nationale et contre cette dilapidation, qui conduira à l’exploitation et à la vente de ressources d’importance nationale et stratégique, notamment au moment d’une guerre économique qui sévit, et il est très clair que le prix du gaz ne baissera pas, et que nous n’aurons pas de marché énergétique libre non plus. »



    La production de gaz de la Roumanie a diminué ces dernières années, et 2021 a entraîné des prix de l’énergie élevés dans toute l’Europe. La zone économique roumaine de la mer Noire possède des réserves de plus de 200 milliards de mètres cubes, une quantité qui couvrirait la consommation nationale pour les 20 prochaines années. En 2019, en Roumanie, 79 % du gaz provenait de la production nationale, 8 % était importé de Russie et les 13 % restants d’autres pays. Et ce alors que la Finlande et la Macédoine sont totalement dépendantes du gaz de Russie ; en Lettonie, l’importation de Russie s’élève à 93 % de la consommation et en Estonie, elle est de 79 %. L’Allemagne, l’économie la plus puissante d’Europe, importe près de la moitié de son gaz également de Russie et l’autre moitié d’autres pays.


    (Trad. : Ligia)



  • 11.05.2022 (mise à jour)

    11.05.2022 (mise à jour)

    Rabat
    – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, a participé, mercredi à la
    réunion ministérielle de la Coalition globale anti- Daesh, de Marrakesh, au
    Maroc. L’occasion pour Aurescu d’annoncer la mise en place par la Roumanie d’un
    Fonds pour l’avenir de l’Afrique et de réitérer l’engagement de Bucarest de soutenir
    les efforts de stabilités et de soutien accordés aux Etats victimes de cette organisation
    terroriste. Et le chef de la diplomatie roumaine de remettre en lumière l’intérêt
    de la Roumanie pour la sécurité et la stabilité au Proche Orient et en Afrique.


    Journalistes
    – Deux journalistes roumains de la chaîne de télévision privée Digi 24 ont été
    libérés mercredi, suite aux démarches diplomatiques de Bucarest, après avoir
    été retenus par les soi-disant forces de sécurité de la région séparatiste de Transnistrie.
    Les deux étaient sur place pour des intérêts professionnels et la rédaction a
    perdu le contact avec eux depuis mardi. L’ambassade roumaine en République de
    Moldova a entrepris en urgence les démarches nécessaires afin que les
    journalistes soient relâchés au bout de quelques heures seulement. A présent,
    ils se trouvent en sécurité, à Chisinau et s’apprêtent à rentrer en Roumanie. La
    diplomatie roumaine appelle les journalistes souhaitant se rendre en
    Transnistrie de contacter en préalable le Ministère des Affaires Etrangères et
    d’éviter les déplacements dans cette république séparatistes.


    Varsovie
    – Le plan de reconstruction de l’Ukraine, le durcissement des sanctions contre
    la Russie et le soutien accordé au parcours européens de la République de
    Moldova, de l’Ukraine et de la Géorgie ont dominé les discussions de mercredi,
    de Varsovie, entre le président du Sénat roumain, Florin Cîtu et son homologue
    polonais, Tomasz Grodzki. Les deux responsables ont examiné aussi les
    intentions de la Suède et de la Finlande de rejoindre l’Otan. Florin Cîtu a
    annoncé qu’après la Pologne, il se rendra en République de Moldova.


    Corruption
    – L’ancienne cheffe de la Direction générale contre la fraude fiscale de
    Bucarest, Georgiana Popa, a été traduite en justice sous l’accusation de trafic
    d’influence. Elle est actuellement assignée à domicile après avoir été surprise
    en train d’accepter un pot-de-vin de 100.000 euros. Selon le Parquet national
    anticorruption, Georgiana Popa aurait réclamé cette somme à maintes reprises,
    auprès d’un ancien directeur de la Direction générale contre la fraude fiscale,
    sujet d’une enquête pénale. La somme en question, Mme Popa aurait dû la donner
    à un procureur anticorruption censé intervenir dans le procès en question et
    qui aurait essayé d’obtenir un verdict moins sévère.



















    Loi offshore– Le projet de modification de la Loi
    off-shore de l’exploitation des gaz en Mer Noire a été adopté mercredi par le Sénat
    de Bucarest, en tant que première chambre saisie. A l’exception des sénateurs
    du parti ultra nationaliste, AUR, tous les autres groupes parlementaires ont
    approuvé le projet qui sera soumis, du coup, au vote de la Chambre des députés.
    Les représentants de la coalition gouvernementale, initiateurs du projet
    affirment que c’est une variante beaucoup plus équilibrée que celle d’il y a
    quatre ans. Elle contient des modifications fiscales favorables aux compagnies
    intéressées et son objectif est de réduire d’une manière significative la
    dépendance du gaz russe. Le ministre de l’Energie, Virgil Popescu a souligné
    qu’en modifiant l’actuelle loi, les autorités cherchent à débloquer les investissements
    dans la région et à accélérer l’exploitation des gisements de grande profondeur
    en haute mer. L’objectif est non seulement d’assurer la sécurité énergétique de
    la Roumanie en cas de crise énergétique, mais aussi de transformer la Roumanie
    en un fournisseur de sécurité énergétique régionale. Conformément au projet,
    l’Etat roumain aura le droit de préemption à l’achat du gaz naturel. La
    compagnie nationale d’Etat Romgaz – le producteur de gaz le plus important de
    Roumanie – et la compagnie autrichienne OMV devraient extraire du gaz de la mer
    Noire dans les années à venir.


    Covid
    – Une quatrième dose de rappel du vaccin anti-Covid produit par Pfizer sera disponible en Roumanie à partir du 16
    mai. En pourront bénéficier seulement les personnes majeures ayant reçu déjà
    trois doses de vaccin à ARN messager. La quatrième dose pourra être administrée
    au moins quatre mois après la troisième dose. Par ailleurs, la Roumanie a
    rapporté mercredi 705 nouveaux cas de Covid et 7 décès associés. 144 personnes
    positives sont hospitalisées dans des unités de soins intensifs.












    EUROVISION
    – WRS, le représentant de la Roumanie à la 66ème édition du Concours
    Eurovision de la chanson, montera sur scène, dans la deuxième demi-finale qui
    se déroule à Turin, le jeudi, 12 mai. Il chantera « Llámame ». Cette
    année, la Russie ne participera pas à la compétition. Le groupe Zdob et Zdub de
    la République de Moldova est déjà qualifié dans la compétition finale.








    Tennis
    – La joueuse roumaine de tennis, Gabriela Ruse, a été battue mercredi, par la
    Polonaise, Iga Swiatek, numéro 1 mondiale, au deuxième tour du Masters 1000 de
    Rome. Swiatek rencontrera dans les huitièmes de finale la Biélorusse, Victoria
    Azarenka. Gabriela Ruse participera aux côtés de l’Ukrainienne, Marta Kostiuk, au
    concours de double, quand elles joueront contre le duo russe Veronika
    Kudermetova/Anastasia Pavliucenkova.


















    Météo
    – En Roumanie, il fera beau et particulièrement chaud pour ce mois de mai. Des
    pluies tomberont sur le sud et sur les sommets des Carpates. Jeudi, les
    températures maximales iront de 22 à 30 degrés.