Tag: Grégory Rateau

  • Grégory Rateau, prix Amélié Murat 2023…

    Grégory Rateau, prix Amélié Murat 2023…

    Une inspiration rimbaldienne, une quête de l’errance intérieure et géographique .. où l’ auteur se met à distance de lui-même. Très beau recueil. Notre jury privilégie l’authenticité et la recherche poétique et aime mettre en avant de jeunes auteurs…Grégory Rateau est aussi journaliste et réside actuellement en Roumanie.

    Le prix ainsi que la médaille de la ville lui seront remis le mardi 6 juin à l’ Opéra Théâtre de Clermont Ferrand à 18h. Venez nombreux.!

  • Gregory Rateau

    Gregory Rateau

    Journaliste, cinéaste, ancien chroniqueur de la rédaction francophone de RRI, écrivain et, depuis quelque temps, poète, Grégory Rateau est revenu dans le studio de notre radio pour parler de son tout récent recueil de poèmes « Conspiration du réel » (paru cette année aux Éditions Unicité) et de son parcours poétique qui se précise. Une interview en toute sincérité. Bonus: Une belle lecture de son poème « Château Rouge », avec Chantal Bidet.






    Château Rouge de Grégory Rateau lu par Chantal Bidet :


  • Grégory Rateau

    Grégory Rateau

    Français vivant en Roumanie, formé à la
    réalisation de films, ex-chroniqueur à RRI, rédac en chef et, depuis peu,
    patron du média en ligne lepetitjournal.com/Bucarest, Grégory Rateau s’est
    aussi fait connaître en tant qu’auteur. Il a signé « Hors-piste en
    Roumanie », un volume de récits de voyage subjectif, et « Noir de
    soleil », un roman dont l’action est placée au Liban. Et puis, il y a
    aussi le poète Grégory Rateau.




  • Invitation – lancement de livre

    Invitation – lancement de livre


    Venez à la rencontre du rédacteur en chef du média LePetitJournal.com de Bucarest, Grégory Rateau, pour le lancement de son livre Hoinar prin România. Jurnalul unui călător francez à la librairie Humanitas de Cismigiu le 15 novembre à 19h.



    Ce jeune écrivain, ancien chroniqueur de notre rédaction à Radio Roumanie Internationale puis rédacteur passionné par la Roumanie et par lauteur Panait Istrati, voit aujourdhui son livre « Hors-piste en Roumanie » traduit en roumain par la prestigieuse maison dédition roumaine Polirom. Un travail de longue haleine qui fut enfin récompensé pour ce Français qui ne cesse de mettre en lumière les initiatives positives entre nos deux cultures.



    Hoinar prin România. Jurnalul unui călător francez, cest son titre, est un récit littéraire qui place les premières perceptions sur la Roumanie au centre dun livre à présent médiatisé partout dans la presse roumaine. Fort de ce succès, lauteur sapprête à faire une tournée dans dautres villes pour rencontrer tous ses lecteurs. A noter que ce livre était autrefois sélectionné au prix Pierre Loti 2017 du meilleur récit de voyage et quil a participé à la Saison France-Roumanie qui a eu lieu cette même année.



    «Dans “Hors-piste en Roumanie”, Grégory Rateau regarde plutôt du côté de Nicolas Bouvier et de son “usage du monde”, adhérant pleinement au crédo de son mentor pour qui “la contemplation silencieuse des atlas […] lui donne envie de tout planter là […] sensible aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent”. Poussé à partir vers un lointain moins gris par une solitude voisinant la déprime, et prisonnier d’un bureau parisien du quartier Château rouge arrosé par “une pluie drue et un rebond glacé”, Grégory Rateau essuie ses larmes intérieures et décide de poser ses amarres en Roumanie, dans le pays de sa fiancée Sarah, présence rassurante dans cette aventure. Le jeune écrivain-voyageur, qui fait avec ce premier livre une entrée très réussie dans la littérature, compte entreprendre bien plus qu’un simple passage et ne se contente pas seulement de traverser “une passerelle entre deux rives”. »



    Dan Burcea, Lettres Capitales



    Le 15 novembre, il débattra à 19h avec le journaliste et présentateur à TVR Marius Constantinescu et une interprétation simultanée de Claudia Davidson-Novosivschei permettra de suivre le débat en roumain.



    Venez nombreux!


  • Grégory Rateau

    Grégory Rateau

    Spécialiste du cinéma converti au journalisme et à la littérature, Grégory Rateau a reçu le label Saison croisée Roumanie-France pour son ouvrage Hors-piste en Roumanie – Récit du promeneur, qu’il a présenté à Paris, ce printemps. L’ancien chroniqueur de Radio Roumanie Internationale a parlé de sa rencontre avec le public parisien et de son expérience culturelle francophone en Roumanie, au micro d’Ileana Ţăroi.



  • L’exil

    L’exil

    Elle n’avait encore jamais été une étrangère,
    là où les terrasses des cafés auraient dû lui mettre du baume
    au cœur, ces espaces bruyants et trop éclairés où des gens
    célébraient l’amitié, lui renvoyaient en plein visage sa solitude
    et son égarement. Soudain, la ville de Bucarest et ses blocs
    tout déglingués lui manquaient, sa grand-mère l’attendant sur
    le perron de sa maison de campagne, semblait à présent
    relayée de l’autre côté du globe.

  • De la marche

    De la marche

    Le rapprochement fut des plus simples car personne en dehors de nous trois ne dormait dans la cabane cette nuit-là, tant le vent dehors hurlait à s’en briser les cordes vocales et le verglas rendait les pentes impraticables. Michael et Bridget m’ont fait la confidence qu’ils venaient ici, en Roumanie depuis maintenant 15 ans. Chaque année, c’était comme un rituel bien huilé, ils commençaient leur trek très tôt en partant des petits villages en amont puis ils discutaient en longeant la route et en admirant les montagnes qui se dressaient à l’horizon, avec comme unique projet, de se retrouver tout là haut avant la tombée de la nuit.



  • Mes voyages imaginaires

    Mes voyages imaginaires

    Ma belle-mère doit s’embarquer d’urgence, travaillant entre Tripoli et Bucarest, elle fait la navette chaque mois le cœur à l’envers. Son mari ainsi que ma fiancée et moi-même l’accompagnons jusqu’à la dernière ligne blanche. Je suis affecté de la voir repartir dans ce pays qui n’est pas très accueillant pour une femme vivant seule, une étrangère somme toute, dont la beauté n’a presque pas pris une ride. Elle cache son désarroi derrière une démarche masculine, ne laissant trahir aucune faiblesse dans ses épaules, nous présentant son dos, rempart efficace pour parer à tout sentimentalisme.



  • Le jour du cochon

    Le jour du cochon

    Le couteau est encore dans lanimal quand son dernier son est sectionné par le tranchant de la lame. Il y a un bain de sang sur le sol que la terre refuse bien évidement de boire. La sœur de Lucian, une femme forte de corps comme de caractère et habituée depuis lenfance à ce spectacle, arrive avec un seau rempli de terre et le jette sur la scène de crime pour faire disparaître toutes les preuves.








  • Le revenant

    Le revenant

    Son portable sonne, Arthur ne répond pas et pourtant il ne quitte jamais son téléphone. Au bout d’une heure d’angoisse Ana, sa fiancée, se demande terrifiée : mais a-t-il jamais existé?

  • Le feu du soba

    Le feu du soba

    Le plus difficile c’est de se confronter au silence, car en ville, même isolé, le bruit des autres est palpable, réconfortant pour la plupart des gens même s’il nous arrive de le condamner violemment. Lorsque ce bruit disparaît, nous nous en créons de nouveaux grâce à nos écrans, nos téléviseurs pour rester connecté et éviter le plus possible de se retrouver en tête à tête avec nous-même. Dans la campagne roumaine, quand le courant est coupé, que la neige paralyse les routes, nous vivons provisoirement coupé du monde. Les familles se retrouvent autour du soba pour les plus chanceux, quand d’autres se retrouvent irrémédiablement seuls car leurs proches sont partis loin d’ici.

  • Les Blocs

    Les Blocs

    Sa voisine passait son temps collée à l’œil de son « Judas » pour surveiller ses allers et venus. Les premières fois qu’elle vit mon ami à la grosse barbe, elle ne s’en formalisa pas plus que ça, même si lui devinait la présence de ses yeux exorbités qui le lorgnaient à travers la porte. Mais un jour, comme ça, il eut l’idée de se raser la barbe, et de venir visiter sa copine, la vieille ouvrit sa porte, sortit sa tête furieuse et ne le reconnu pas. Le même jour, elle envoya la police chez le couple, en leur expliquant au préalable que la fille d’en face faisait des passes, que les hommes défilaient chez elle et qu’elle avait donc peur pour sa sécurité.

  • Call Center

    Call Center

    Tout était fait pour nous rendre compétitifs et serviles, le nombre d’appels réalisés, leur qualité, le comportement exemplaire, les léchages de pompe recommandés et encouragés par la direction. En plus, à la pause-déjeuner, les gens se battaient pour être celui ou celle qui aurait l’insigne honneur de manger avec l’un de ses supérieurs. J’en avais des haut-le-coeur, chaque jour mon relationnel au sein de l’entreprise et à l’extérieur, se dégradait. Mon corps était en souffrance…

  • L’automne

    L’automne

    « Les feuilles jaunissent et sont
    très belles, il faut le reconnaître, mais ce n’est qu’une question de temps
    avant qu’elles ne tombent à leur tour pour abriter toutes les merdes qui vont
    jaillir des entrailles de la terre. Il n’y a plus aucun coin d’ombre pour venir
    se planquer et regarder les autres sans être vu à son tour. Tout est noyé dans
    une teinte uniforme, les objets et les êtres sont sur le même plan, comme peut
    l’être un caméléon qui se fond dans le décor. »

  • Barcelone-Bucarest

    Barcelone-Bucarest

    Pour lui, les Roumains se comportent souvent comme des enfants, se battant pour être les premiers dans lavion même si les places sont déjà réservées à lavance. Il sont aussi de grands superstitieux se signant sans cesse, ce qui, pour lui, nest pas une preuve de foi mais bien dégoïsme, lenvie dêtre toujours aidé par Dieu comme si ce dernier était un simple faiseur de miracle…