Tag: hôpitaux

  • L’hôpital régional de Cluj

    L’hôpital régional de Cluj

    2024 s’annonce comme l’année des grands projets d’infrastructure en Roumanie. Et tous ces projets ont été lancés durant une année marquée par quatre rounds d’élections : élections  locales, pour le parlement européen, législatives et présidentielles. Dans ce contexte, le gouvernement de Bucarest a rappelé aux Roumains quels étaient les secteurs que ceux-ci jugent de déficitaires. Et l’infrastructure médicale occupe une des premières places sur cette liste.

     

    La situation de l’infrastructure sanitaire s’améliore

     

    Cela fait plusieurs décennies que les politiciens roumains se sont engagés à faire construire des hôpitaux régionaux, soit des établissements de santé mammouth, censés offrir des soins médicaux modernes et centralisés aux habitants des grandes régions du pays. Malheureusement, les projets ont pris des retards à cause de la bureaucratie et du financement déficitaire. Désormais, la situation semble s’améliorer. Après le début en mars dernier des travaux de construction d’un hôpital régional des urgences à Craiova, dans le sud-ouest de la Roumanie, en avril le chantier d’un hôpital similaire a été ouvert à Iasi dans le nord-est. Et voila qu’à la fin de la semaine dernière, les travaux de construction d’un autre hôpital régional des urgences ont démarré à Cluj, dans le centre du pays. Le projet dépasse les 700 millions d’euros et sa date butoir est d’ici trois ans. L’hôpital est situé dans la localité de Floresti et disposera de près de 850 lits, d’un héliport et de 22 salles d’opérations.

     

    Une vingtaine d’hôpitaux sont ou seront en chantier

     

    Présent à une cérémonie du premier coup de pelle, qui marque le début symbolique des travaux, le ministre de la Santé, Alexandru Rafila a déclaré qu’en Roumanie la qualité des soins de santé s’amélioreront d’une manière significative, notamment par la construction des trois hôpitaux régionaux. Selon le responsable de Bucarest, la construction des hôpitaux en Roumanie a pris de l’élan et la qualité des travaux à augmenté grâce aux financements offerts par l’Union européenne par le biais du Plan national de relance et de résilience. S’y ajoutent aussi les nombreux responsables locaux qui s’y investissent considérablement. A présent, une vingtaine d’hôpitaux sont ou seront en chantier, grâce aussi aux maires et aux présidents des conseils départementaux, dont l’intérêt légitime est la protection de la Santé des communautés qu’ils dirigent, a déclaré Alexandru Rafila.

     

    Le problème de la pénurie de médecins s’avère plus difficile à résoudre

     

    Et pourtant, si la Roumanie souhaite rehausser la qualité de l’acte médical, elle a besoin non seulement d’infrastructure moderne mais aussi de suffisamment de médecins bien préparés. Malheureusement, le système roumain de Santé est confronté à une pénurie de personnel médical, étant donné que de nombreux médecins roumains partent toujours soigner des malades en Europe de l’Ouest. Conformément au Collège des médecins de Roumanie, 58% des jeunes médecins de moins de 25 ans souhaiteraient quitter le pays, alors que celui-ci se confronte à un déficit de 15 000 médecins. (trad. Alex Diaconescu)

     

     

  • La semaine du 12 au 18 février 2024

    La semaine du 12 au 18 février 2024


    Le premier ministre en visite en Italie


    La Roumanie et l’Italie se trouvent dans une
    nouvelle étape de développement de leur partenariat stratégique renforcé, a
    affirmé jeudi, à Rome, le premier ministre Marcel Ciolacu. Et lui de préciser
    que la déclaration commune signée avec son homologue de Rome, Giorgia Meloni,
    jette les base d’un plan d’action censé consolider les relations bilatérales.
    « Nous avons apprécié l’ouverture de Mme Meloni vers un renforcement de la
    coopération économique et vers la mise en valeur de la communauté roumaine
    vivant en Italie, tout comme des Italiens de Roumanie » a déclaré M.
    Ciolacu. Et lui de rassurer les ressortissants roumains de la Péninsule des
    efforts déployés par les autorités de Bucarest pour solutionner leurs dossiers
    de retraite. Par ailleurs, le chef du gouvernement roumain a affirmé espérer
    que Mme Meloni soutiendra les démarches lancées en 2012 et censées permettre la
    signature d’un accord entrel’Archevêché
    orthodoxe de Roumanie et le gouvernement italien au sujet du statut du clergé
    orthodoxe roumain.

    Les pourparlers de Marcel Ciolacu avec Giorgia Meloni ont
    été principalement dominés par la dimension économique, en sachant qu’en 2023,
    les échanges commerciaux bilatéraux se sont chiffrés à plus de 20 milliards
    d’euros. « L’Italie est le deuxième partenaire commercial de la
    Roumanie »
    a affirmé Ciolacu, avant d’ajouter « C’est avec grande
    satisfaction que je remarque que les Roumains de la Péninsule figurent en
    deuxième position dans le classement des étrangers qui mettent en place leurs
    propres entreprises en Italie ». L’occasion d’appeler les hommes
    d’affaires italiens à investir en Roumanie.

    Par ailleurs, la réunion des
    cabinets roumain et italien a porté aussi sur des sujets figurant à l’agenda
    européen et international. Jeudi encore, Marcel Ciolacu a été reçu en audience
    privée par le Pape François avant de s’entretenir avec le secrétaire d’Etat du
    Saint Siège, le cardinal Pietro Parolin.


    La visite en Italie de la délégation roumaine s’est
    clôturée par un forum économique italo-roumain. Mercredi, au premier jour de sa
    visite à Rome, Marcel Ciolacu a rencontré le maire de la ville et des
    représentants de la communauté roumaine sur place.




    Prévisions économiques



    La Banque centrale de Roumanie a révisé
    à la baisse ses prévisions d’inflation pour la fin de cette année, de 4,8% à
    4,7%, selon les données rendues publiques jeudi par le gouverneur de la BNR,
    Mugur Isarescu. L’institution financière estime que le taux d’inflation chutera
    à 3,5% d’ici la fin de l’année prochaine. Néanmoins, M. Isarescu affirme qu’une
    série de facteurs internes et externes sont susceptibles d’impacter l’évolution
    du taux d’inflation, notamment la conduite de la politique fiscale et les
    évolutions en liaison directe avec les deux conflits militaires, celui
    d’Ukraine et de Gaza.

    Par ailleurs, la BNR n’exclut pas une baisse du taux
    directeur après avoir décidé de le garder à 7%. Mugur Isarescu rappelle que la
    baisse du taux directeur devient possible seulement au bout de deux mois
    consécutifs durant lesquels le taux d’inflation a chuté. Enfin, l’Institut
    national de la Statistique annonce une croissance économique de 2% pour l’année
    dernière. La majoration dépasse aussi bien le niveau enregistré au sein de
    l’UE, qu’au sein de la zone euro où la majoration du PIB a été de seulement
    0,5%.


    Les hôpitaux de Roumanie
    victimes d’une cyber-attaque



    26
    hôpitaux de Roumanie, y compris de Bucarest, la capitale, ont été la cible
    d’une cyberattaque qui a crypté leurs bases de données, a fait savoir la
    Direction nationale chargée de la Sécurité informatique. La plupart des
    hôpitaux affectés disposaient des copies de sauvegarde.

    Dans une déclaration
    pour Radio Roumanie Actualités, le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, a
    précisé que certains hôpitaux affectés avaient remédie à la situation.

    De nouvelles
    normes de sécurité seront mises en place afin de mieux lutter contre de tels
    actes criminels qui déstabilisent le système national médical. La Direction
    d’investigation contre le crime organisé et le terrorisme a lancé une enquête
    contre X. Ce n’est pas la première fois que les institutions roumaines sont victimes
    d’une cyber-attaque.


    De l’or et du
    bronze pour les sportifs roumains



    L’athlète roumaine, Mihaela Valentina Cambei, a été
    sacrée meilleure haltérophile européenne en 2023, après avoir remporté trois
    fois l’or en catégorie 49 kilos aux Championnats d’Europe de Sofia, en
    Bulgarie.

    Par ailleurs, la sportive roumaine, Andreea Beatrice Ana, a gagné la
    médaille d’or en catégorie 55 kilos aux Championnats européens de lutte séniors
    déroulé à Bucarest, après une victoire, jeudi, en finale, contre la Moldave,
    Mariana Drăguţan.

    Jeudi encore, le Roumain, Cătălin Preda, s’est classé troisième au concours
    masculin de plongeon de haut vol aux Championnats du monde de natation de Doha,
    au Qatar.

    Désigné en 2023 meilleur plongeur de haut vol, le Roumain Constantin
    Popovici n’a obtenu cette fois-ci que la 8ème place. L’année dernière, aux
    Championnats du monde de Fukuoka, Popovici a remporté l’or, tandis que son
    compatriote, Catalin Preda, a gagné la médaille d’argent. En 2022, Popovici
    s’est classé encore une fois en première position de l’épreuve de haut plongeon
    et Preda, encore une fois, en deuxième position. (trad, Ioana Stancescu)



  • 15.02.2024 (mise à jour)

    15.02.2024 (mise à jour)

    Visite – La Roumanie et l’Italie se trouvent dans une nouvelle
    étape de développement de leur partenariat stratégique renforcé, a affirmé
    jeudi, à Rome, le premier ministre Marcel Ciolacu. Et lui de préciser que la
    déclaration commune signée avec son homologue de Rome, Giorgia Meloni, jette
    les base d’un plan d’action censé consolider les relations bilatérales. M.
    Ciolacu a rappelé qu’en 2023, les échanges commerciaux entre les deux pays ont
    dépassé le niveau record de 20 milliards d’euros. « Nous avons apprécié
    l’ouverture de Mme Meloni vers un renforcement de la coopération économique et
    vers la mise en valeur de la communauté roumaine vivant en Italie » a
    déclaré M. Ciolacu. Pour sa part, Giorgia Meloni a précisé que la déclaration
    commune augmente le potentiel de coopération bilatéral. « La communauté
    roumaine est la communauté étrangère la plus nombreuse de chez nous. Forte de
    plus d’un million de personnes, elle a une contribution très importante dans
    notre pays ». En visite à Rome, le premier ministre roumain a été reçu
    aussi par le pape François et a eu des discussions avec le secrétaire d’Etat du
    Saint Siège, le cardinal Pietro Parolin.












    Cyber-attaque – « Personne ne doit payer la rançon demandée par les
    cybercriminels après l’attaque contre le système informatique « Hippocrate »,
    puisque cela ne garantit pas la possibilité de récupérer les données volées».
    C’est la recommandation ferme de la Direction nationale de Sécurité
    Cybernétique de Roumanie, suite à la cyber-attaque perpétrée dans la nuit du 11
    au 12 février dernier contre la compagnie roumaine Romanian Soft Company (RSC, www.rsc.ro) qui gère le système informatique
    utilisé par les hôpitaux de Roumanie. Cette attaque a perturbé l’activité de 26
    hôpitaux roumains.


    Grève – Les représentants de la Fédération Syndicale Sanitaire
    de Roumanie ont poursuivi leurs protestations jeudi, devant les sièges du
    ministère des Finances et de la Chambre des Députés. Ils continuent à menacer d’entrer
    en grève générale. La Fédération se propose d’organiser de tels rassemblements
    chaque semaine, avant une ample protestation devant le siège du gouvernement, prévue
    le 11 mars prochain, Jour national du personnel sanitaire. Leur principale
    revendication porte sur la majoration d’au moins 25% des salaires pour toutes
    les catégories salariales du système de soin.
















    Routiers – En
    Roumanie, les chauffeurs routiers demandent l’aide du gouvernement pour supprimer
    les contrôles à la frontière bulgare, qu’ils considèrent comme abusifs et en
    raison desquels ils sont obligés de passer plusieurs journées à la douane avec le
    pays voisin. L’Union Nationale des Camionneurs de Roumanie demande
    l’intervention d’urgence du premier ministre, des ministres des Transports et
    des Affaires étrangères, ainsi que de l’ambassadeur roumain à Sofia. Même en
    l’absence de mesures concrètes pour remédier à cette situation, les chauffeurs
    routiers réclament que l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre
    circulation se fasse séparément de celle de la Bulgarie. A leur dire, une adhésion
    de Bucarest à la zone de libre circulation pourrait réduire les temps d’attente
    à la frontière avec la Hongrie. À noter que la Roumanie et la Bulgarie ont
    obtenu une adhésion partielle à Schengen, à compter de mars prochain,
    uniquement par voie aérienne et maritime.


    BNR – La Banque
    centrale de Roumanie a révisé à la baisse ses prévisions d’inflation pour la
    fin de cette année, de 4,8% à 4,7%, selon les données rendues publiques jeudi
    par le gouverneur de la BNR, Mugur Isarescu. L’institution financière estime
    que le taux d’inflation chutera à 3,5% d’ici la fin de l’année prochaine. Par
    ailleurs, selon les données rendues publiques par l’Institut national de la
    Statistique de Bucarest, l’économie roumaine a enregistré une hausse de 2% en
    2023. La majoration dépasse le niveau enregistré aussi bien au sein de l’UE
    qu’au sein de la zone de libre circulation où le PIB a augmenté de 0,5%.




















    Education – Les
    politiques américaines et roumaines censées accroître le bien-être des élèves
    ont dominé mercredi, les discussions que la ministre roumaine de l’Education,
    Ligia Deca, a eues avec son homologue américain, Miguel Cardona, en présence de
    l’ambassadeur roumain aux Etats-Unis, Andrei Muraru. En visite aux Etats-Unis,
    Mme Deca a mis en évidence les efforts déployés par le gouvernement roumain
    d’accroître le budget de l’Education. D’autres thèmes ayant dominé les débats
    ont été l’insertion sociale des enfants des réfugiés, la stratégie de lutte
    contre l’antisémitisme et l’utilisation des nouvelles technologies dans les
    activités pédagogique.


    Natation – Le sportif roumain Cătălin Preda a remporté la
    médaille de bronze de l’épreuve masculine de plongeon de haut vol (27 m),
    jeudi, aux Mondiaux de natation de Doha, au Qatar. Il partage le podium avec le
    Britannique Aidan Heslop (Iere place) et le FrançaisGary
    Hunt ( 2e place). Notre compatriote Constantin Popovici, champion
    mondial, s’est classé en 8ème position seulement. Et c’est toujours ce jeudi à Doha, que
    l’équipe nationale masculine de water-polo s’est classée 10e au
    Championnat du monde de water-polo, après une défaite face aux Etats-Unis sur
    le score de 13 buts à 9.


    Météo – Ces 24 prochaines heures, le ciel sera plutôt bleu
    partout en Roumanie, à l’exception de l’est et du sud-est où des pluies éparses
    sont attendues. Vendredi, nous aurons entre 5 et 14 degrés.










  • Des solutions pour le système sanitaire

    Des solutions pour le système sanitaire

    Ce n’est pas la première fois que les dirigeants roumains
    reviennent sur leurs propres décisions, pourtant tout juste adoptées. A la fin
    de l’année dernière, le gouvernement PSD-PNL annonçait que dans un objectif de
    réduction du déficit budgétaire, les recrutements dans le secteur public
    seraient gelés en 2024. Ils constatent à présent que le système sanitaire
    manque cruellement de personnel qualifié et annoncent vouloir débloquer des
    milliers de postes. Bien que depuis quelques années les salaires des médecins
    roumains sont équivalents à ceux de leurs confrères des pays d’Europe de
    l’ouest, ils demeurent nombreux à s’expatrier pendant qu’en Roumaine de plus en
    plus de communes n’ont plus de médecins et que les hôpitaux des grandes villes
    manquent de spécialistes.

    Les médecins manquent presque partout en Roumanie


    Les données statistiques montrent que seuls
    Bucarest et quelques grands centres universitaires comme Cluj, Târgu Mureş, Iaşi et Craiova ont suffisamment de
    médecins. Dans le reste du pays, trois quarts des départements accusent en
    revanche un déficit de médecins. Le parti d’opposition Union Sauvez la Roumanie
    soutient qu’au niveau national il y a un déficit de plus de 20 000 infirmiers
    et aides soignants et d’environ 8 000 médecins. Pour la directrice générale de
    l’Administration des hôpitaux et des services médicaux de Bucarest, Oana
    Sivache, il s’agit plutôt de 15 000 médecins qui manquent dans le pays.


    Elle affirme que les mesures gouvernementales
    de réduction des dépenses ont conduit tant à la perte de personnel soignant
    qu’à une situation grave pour les patients. Elle a déclaré, je cite,
    « Nous demandons au ministre de la Santé de reconnaître l’état d’urgence
    en ce qui concerne le manque de personnel et de mettre en place une
    méthodologie d’occupation des postes dans la santé pour une période déterminée
    d’un an, similaire à celle mise en place pendant la pandémie ».
    Elle déplore que les décisions de réduction budgétaire aient été
    prises sans analyse préalable permettant de prendre en compte la réalité du
    système.

    L’occupation des postes vacants, une urgence


    Alexandru Rafila, le ministre de la Santé,
    sous le feu des critiques du corps médical, a exprimé son souhait qu’au cours
    de cette semaine les mémorandums concernant l’occupation des postes tant dans
    les hôpitaux placés sous l’autorité de son ministère que dans ceux gérés par
    les autorités locales soient approuvés par le ministère des finances.


    Le ministre a précisé au micro de Radio
    Roumanie que plusieurs milliers de postes étaient en jeu, en premier lieu des
    médecins, notamment ceux qui ont obtenu leur examen de spécialité à la fin de
    l’année dernière, mais aussi des infirmiers et des aides-soignants. Le ministre
    des Finances, le libéral Marcel Boloş dont l’avis est nécessaire pour débloquer
    les fonds destinés au recrutement des personnels médicaux, estime que la
    situation devrait être résolue cette semaine. La décision finale revient au premier
    ministre social-démocrate Marcel Ciolacu.




    (trad. Clémence Lheureux)

  • 06.11.2023 (mise à jour)

    06.11.2023 (mise à jour)

    Otages
    – La cheffe de la diplomatie roumaine, Luminita Odobescu, s’est entretenue par
    téléphone avec son homologue égyptien Sameh Shoukri sur la situation des
    ressortissants roumains de la Bande de Gaza qui ont demandé d’être évacués. 260
    ressortissants roumains et des membres de leurs familles ont appelé les
    autorités roumaines en aide pour quitter la Bande de Gaza, a précisé la
    responsable de Bucarest, tout en affirmant que des négociations en ce sens sont
    en cours. La ministre roumaine a demandé aux autorités égyptiennes de donner la
    priorité à l’évacuation des Roumains de Gaza, dès que le poste de frontière de
    Rafah sera de nouveau fonctionnel. Pour sa part, son homologue égyptien l’a
    assurée que les autorités du Caire portaient une attention particulière à toutes
    ces demandes. Plus tôt dans la journée, la ministre roumaine s’est entretenue
    avec son homologue israélien également sur la situation des 6 personnes ayant
    la double nationalité roumaine et israélienne prises en otages par le Hamas
    dans la Bande de Gaza. A noter aussi que l’Ambassade de Roumanie à Tel Aviv et
    le Consulat Général de la Roumanie à Haïfa sont en contact permanent avec les
    autorités israéliennes.




    Fiscalité
    – Le premier ministre, Marcel Ciolacu et les représentants de l’Association
    roumaine des Banques ont débattu des nouveaux plafonds imposés aux paiements en
    espèce. Les discussions sont intervenues dans le contexte où le chef de l’Exécutif
    s’est alerté dans un message sur les réseaux sociaux sur la hausse artificielle
    des commissions bancaires. Et lui de rappeler que le pays est le champion
    européen de l’évasion fiscale. « Il faudrait réviser le plus vite possible
    cette mesure qui limite les paiements en liquide », a affirmé pour sa part
    le chef du Sénat, Nicolae Ciuca. Celui-ci considère que les citoyens devraient
    avoir le droit de disposer de leur argent comme beau leur semble. Il se peut
    que la coalition au pouvoir se penche de nouveau sur cette loi qui plafonne les
    paiements en espèces. La mesure devrait produire des effets à partir du 11
    novembre. A son tour, le président du Conseil de la concurrence, Bogdan
    Chiritoiu, a déclaré que les paiements en liquide ont deux inconvénients majeurs.
    D’abord l’évasion fiscale et après le fait que les processus bancaires
    nécessaires pour assurer l’argent liquide coûtent cher à la société. « Il
    y a des pays européens où les transactions en espèces sont pratiquement
    inexistantes », a-t-il ajouté.


    Transports – Les membres de l’Union des syndicats des
    Hôpitaux cliniques de la Société roumaine des chemins de fer ont protesté lundi
    devant le siège du Ministère des Transports de Bucarest après avoir appris que
    les 15 hôpitaux placés sous l’ombrelle de la SNCF de Roumanie risquent de
    fermer leurs portes. Les établissements sanitaires devraient être placés sous
    le contrôle d’autres structures. Les syndicalistes déplorent également
    l’absence du dialogue et l’incertitude qui plane sur l’avenir des 3000 salariés
    qui travaillent dans ce réseau sanitaire. Le vice premier ministre de
    l’organisation syndicale SANITAS, Iulian Pope, a précisé qu’au terme d’un
    décret d’urgence du Gouvernement, au moins trois hôpitaux – deux de Bucarest et
    un de Galati passeraient d’ici la fin de l’année sous la tutelle des
    administrations locales. Les syndicalistes ont avancé un mémorandum au
    Ministère des Transports pour demander que les hôpitaux ne passent pas sous
    l’ombrelle du Ministère de la Défense, des administrations locales ou d’autres
    entités juridiques.

    Chisinau
    – Le maire en exercice de la capitale moldave Chisinau, l’ancien socialiste Ion
    Ceban, rival de la présidente pro-occidentale moldave Maia Sandu, a remporté
    dès le premier tour les élections municipales de la capitale, selon les
    résultats annoncés par la Commission électorale centrale. Candidat du Mouvement
    de l’Alternative Nationale, dont il est le président, il a obtenu 50,6% des
    suffrages. Il a devancé Lilian Carp, le candidat du Parti Action et Solidarité,
    à la gouvernance, qui a réuni 28 % de suffrages. Au niveau national, c’est ce
    parti qui domine le classement, avec 25,5% des voix. Il est suivi par les
    Socialistes de l’ancien président, Igor Dodon, qui a décroché 18,5% des
    suffrages, la plupart dans le nord prorusse. Le Mouvement de l’Alternative
    nationale du maire de Chisinau, Ion Ceban, a réuni 7% des voix au niveau
    national ce qui lui permet de franchir le seuil électoral pour faire partie du
    Parlement. Le président du parti au pouvoir, Igor Grosu, affirme que le scrutin
    de dimanche s’est déroulé sur une ingérence sans précédent de la part de Moscou
    dans les affaires intérieures de la Moldavie. La Fédération de Russie est
    responsable du financement illégal des partis et de la corruption des électeurs
    et des candidats. C’est la raison pour laquelle à la veille du scrutin, la
    formation politique La Chance, de l’oligarque russe Ilan Sor, a été écartée de
    la course présidentielle.


  • De l’argent européen pour les hôpitaux roumains

    De l’argent européen pour les hôpitaux roumains

    Le gouvernement de Bucarest a approuvé, jeudi, le
    calendrier des procédures visant la signature, d’ici la fin de l’année, des
    contrats de financement de plusieurs hôpitaux de Roumanie. « Le domaine de
    la santé présente le plus grand intérêt et concerne tous les citoyens. C’est
    pourquoi nous devons lui accorder l’attention requise et notre engagement
    responsable à faire ce que nous avons annoncé jusqu’à présent » – a
    déclaré le Premier ministre Nicolae Ciucă.


    Selon le porte-parole de l’Exécutif, Dan
    Cărbunaru, le programme prévoit la construction et la dotation de 7 nouveaux
    hôpitaux départementaux et de 20 hôpitaux publics municipaux ou de ville, qui
    seront soit nouvellement construits, soit réhabilités et équipés.


    Dan Cărbunaru a précisé : « Le montant total qui financera ce programme est de près
    de 2 milliards d’euros et il sera fourni des fonds européens via le programme
    Santé, mais également par la Banque européenne d’investissement. Le calendrier
    est assez serré et prévoit la publication des lignes directrices avant le 15
    mai et le lancement des appels d’offres jusqu’au 10 juillet, afin que tous les
    contrats de financement puissent être signés avant la fin de l’année. »
    a déclaré Dan Cărbunaru.


    Selon le ministre des Investissements et des
    Projets européens, Marcel Boloş, les délais fixés ouvrent la perspective
    d’accéder aux fonds du Programme Opérationnel pour laSanté, approuvé fin
    novembre dernier par la Commission européenne. Il s’agit d’un programme
    multi-fonds qui bénéficie d’un total de 5,8 milliards d’euros.


    « C’est pour la première fois que la
    Roumanie bénéficie d’un programme de santé qui soutient des investissements
    massifs dans les infrastructures hospitalières, dans les services médicaux de
    qualité et dans la formation du personnel médical » – a déclaré Marcel
    Boloș après l’approbation du projet par l’Exécutif communautaire.


    Grâce à ce budget, le système médical de Roumanie
    sera reconstruit, afin que les Roumains puissent bénéficier de conditions, de
    services et de personnel au niveau des pays européens dotés de systèmes de
    santé publique performants, a encore précisé le ministre.


    Il convient également de mentionner que les
    investissements, à commencer par la conception et jusqu’à la construction et à
    l’équipement des unités hospitalières, doivent être prêts avant juin 2026. Par
    ailleurs, une analyse récente réalisée par des experts de la Banque mondiale
    avertit qu’il existe un « risque critique » pour la Roumanie de perdre
    trois grands projets du Plan national de relance et de résilience, en raison de
    retards des différentes étapes (études, lancement d’appels d’offres, démarrage
    des travaux). Parmi eux figure justement le financement des 27 hôpitaux
    mentionnés antérieurement.


    Disons aussi pour terminer que l’opposition politique
    roumaine et les experts en la matière ont dénoncé à plusieurs reprises les
    retards dans l’approbation de la liste des hôpitaux inclus dans le programme,
    qui a finalement été adopté par le gouvernement de Bucarest en février dernier.
    (Trad. AndraJuganaru)

  • Des fonds européens pour les hôpitaux

    Des fonds européens pour les hôpitaux

    Le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr, et celui de la Santé, Alexandru Rafila, ont signé une série de contrats de financement de projets d’investissements dans l’infrastructure sanitaire par le biais du Plan national de résilience et de relance (PNRR). Les bénéficiaires de ces fonds sont des hôpitaux militaires de Roumanie et d’autres établissements sanitaires de Bucarest et de Constanta. Les hôpitaux militaires des urgences de Sibiu, (dans le centre), de Pitesti (dans le sud), de Craiova (sud-ouest) et de Brasov (centre) bénéficieront, eux, de fonds pour la réhabilitation et pour la construction de nouveaux bâtiments. Le ministre de la Défense a dit que la confiance des malades dans les hôpitaux militaires était extrêmement élevée et a souligné que des montants importants seraient utilisés pour faire des investissements. Angel Tîlvăr : « Les documents que j’ai l’honneur de signer aux côtés du professeur Rafila, le ministre de la Santé, nous permettent de financer la construction de nouveaux bâtiments d’une valeur de quelque 400 millions de lei (soit 81 millions d’euros) dans le cadre de la Composante 12 visant la Santé du Plan national de relance et de résilience. Les bénéficiaires en sont quatre hôpitaux militaires du pays. » a déclaré Angel Tîlvăr.

    Et c’est également par le biais du Plan national de relance et de résilience qu’un centre de diagnostic et de traitement de la tuberculose sera construit à Bucarest – un investissement de quelque 26 millions d’euros. Beatrice Mahler, manager de l’institut de pneumophtisiologie a expliqué que ce nouvel investissement était bénéfique tant aux malades qu’aux médecins spécialistes. Beatrice Mahler : « C’est un investissement attendu par les malades de tuberculose de Roumanie qui, heureusement, ne se sentent plus stigmatisés grâce à ce genre d’investissements. En égale mesure, c’est un investissement très attendu par le personnel de la Santé, parce que notre objectif est non seulement la sécurité du malade, mais aussi la sécurité du personnel » a déclaré Beatrice Mahler.

    Pour sa part, le ministre de la Santé a précisé qu’à l’avenir des financements seront accordés aussi à la réhabilitation et à la dotation des cabinets des médecins généralistes. Alexandru Rafila : « Nous allons finaliser les contrats d’investissement tant pour l’assistance médicale hospitalière que pré-hospitalière – il s’agit des cabinets des médecins traitants, qui, sous peu, entreront eux aussi en dernière étape de l’octroi du financement pour leur réhabilitation et leur équipement ».

    Et c’est toujours via ces contrats, qu’un nouveau bâtiment pour faire soigner les mères et les enfants sera construit à Constanta dans le cadre de l’Hôpital des Urgences et que sera élargie la Clinique Municipale. A noter aussi que le PNRR est conçu de sorte à assurer le développement de la Roumanie en renforçant son niveau d’adaptation aux situations de crise, dans le contexte de la récupération après la pandémie de Covid-19, mais aussi en valorisant son potentiel de développement économique, par des réformes majeures et des investissements dans les domaines-clé. Pour bénéficier de cette aide financière, les Etats-membres doivent transmettre à la CE leurs plans de relance et de résilience. L’argent leur parviendra par tranches, à condition de remplir plusieurs objectifs. La Roumanie bénéficie, elle, d’un financement de plus de 29 milliards d’euros via le PNRR.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Les Etats-Unis ont imposé de nouvelles sanctions à l’adresse de la Russie. Il s’agit de plusieurs compagnies et de 18 personnes, dont les filles du président Vladimir Poutine, mais aussi du vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev. Deux institutions financières russes majeures sont visées, entre autres : SberBank et Alpha Bank. La nouvelle série de sanctions comprend aussi l’interdiction de faire de nouveaux investissements dans ce pays. Moscou doit être tenue pour responsable pour les crimes de guerre commis par ses forces en Ukraine, a affirmé le leader de Kiev, Volodymyr Zelensky, lors d’une intervention au Conseil de sécurité des Nations Unies. Le Kremlin a rejeté à nouveau les accusations. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se rendra à Kiev cette semaine, et sera accompagnée par le chef de la diplomatie, Josep Borrell. Le Pape François a condamné, mercredi, « le massacre de Boutcha » et a embrassé le drapeau de l’Ukraine envoyé par la ville ukrainienne où, suite au retrait des troupes russes, des personnes ont été trouvées abattues en pleine rue, les mains attachées, mais aussi des fosses communes. Sur le terrain, l’Ukraine se prépare pour une nouvelle offensive des forces russes dans l’est du pays et tente d’évacuer les civils, avant que les forces russes ne coupent les voies de retrait. Les bombardements russes se poursuivent tant là que dans d’autres parties du pays. Médecins sans frontières a lancé un appel que les hôpitaux, les patients et le personnel médical ne fassent plus l’objet d’attaques. Selon la BBC, trois hôpitaux de Mikolaïv, ville sous l’assaut des forces russes, ont été bombardés en l’espace de deux jours. Antérieurement, d’autres centres médicaux d’Ukraine avaient fait l’objet de bombardements russes.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Moscou doit être tenue pour responsable pour les crimes de guerre commis par ses forces en Ukraine, a affirmé le leader de Kiev, Volodymyr Zelensky, lors d’une intervention au Conseil de sécurité des Nations Unies. Il a ajouté que la Russie devait être expulsée du Conseil de sécurité de l’ONU. Selon l’agence Reuters, en tant que membre permanent, la Russie peut bloquer par véto toute décision du Conseil de sécurité, y compris celles qui la visent directement. Le Kremlin a rejeté à nouveau les accusations de crimes de guerre. Entre temps, les Etats-Unis et l’Union européenne annoncent de nouvelles sanctions en réponse aux crimes de l’armée russe. Qui plus est, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se rendra à Kiev cette semaine, et sera accompagnée par le chef de la diplomatie, Josep Borrell. Le Pape François a condamné, mercredi, « le massacre de Boutcha » et a embrassé le drapeau de l’Ukraine envoyé par la ville ukrainienne où, suite au retrait des troupes russes, des personnes ont été trouvées abattues en pleine rue, les mains attachées, mais aussi des fosses communes. Sur le terrain, l’Ukraine se prépare pour une nouvelle offensive des forces russes dans l’est du pays et tente d’évacuer les civils, avant que les forces russes ne coupent les voies de retrait. Les bombardements russes se poursuivent tant là que dans d’autres parties du pays. Médecins sans frontières a lancé un appel que les hôpitaux, les patients et le personnel médical ne fassent plus l’objet d’attaques. Selon la BBC, trois hôpitaux de Mikolaïv, ville sous l’assaut des forces russes, ont été bombardés en deux jours. Antérieurement, d’autres centres médicaux d’Ukraine avaient fait l’objet de bombardements russes. A leur tour, les troupes russes continuent leurs efforts visant un assaut sur la ville-port de Marioupol, sur la mer d’Azov, une des villes ukrainiennes les plus pilonnées et dévastées d’Ukraine.

  • 02/03/2022 (mise à jour)

    02/03/2022 (mise à jour)

    Nations Unies — L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, mercredi, une résolution qui condamne « dans les termes les plus durs possibles » l’invasion russe en Ukraine et demande à Moscou de retirer immédiatement toutes ses forces d’Ukraine, apprend-on par Reuters. La résolution, votée par 141 sur les 193 Etats membres de l’ONU, a été adoptée à la fin d’une rare session d’urgence de l’Assemblée général, convoquée par le Conseil de sécurité, alors que les forces russes attaquent l’Ukraine par des raids aériens et des bombardements, forçant des centaines de milliers de personnes à se réfugier. Plus de 2 000 civils ont été tués et des centaines de structures ont été détruites, y compris des installations de transport, des hôpitaux, des écoles maternelles et des logements, pendant l’invasion russe en Ukraine, a informé mercredi le Service ukrainien des urgences, cité par Reuters. Toutes les heures, il y a des enfants, des femmes et des membres des forces de l’ordre qui meurent, a annoncé le Service précité, dans une déclaration. Le premier ministre britannique Boris Johnson a accusé mercredi la Russie d’être coupable de crimes de guerre en Ukraine étant donné les armes utilisées contre les civils. Le procureur de la Cour pénale internationale a annoncé l’ouverture « le plus vite possible » d’une enquête sur la situation en Ukraine, faisant état de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité ». La Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, saisie par le gouvernement ukrainien qui accuse Moscou de planifier un génocide, a annoncé des audiences les 7 et 8 mars.



    Ukraine — Plus de 2 000 civils ont été tués et des centaines de structures ont été détruites, y compris des installations de transport, des hôpitaux, des écoles maternelles et des logements, pendant l’invasion russe en Ukraine, a informé mercredi le Service ukrainien des urgences, cité par Reuters. Toutes les heures, il y a des enfants, des femmes et des membres des forces de l’ordre qui meurent, a annoncé le Service précité, dans une déclaration. Le premier ministre Boris Johnson a accusé mercredi la Russie d’être coupable de crimes de guerre en Ukraine étant donné les armes utilisées contre les civils et a lancé un appel à l’ONU pour demander « le retrait » des troupes russes du territoire de ce pays, apprend-on par l’AFP et Reuters. Le procureur de la Cour pénale internationale a annoncé l’ouverture « le plus vite possible » d’une enquête sur la situation en Ukraine, faisant état de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité ». La Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, saisie par le gouvernement ukrainien qui accuse Moscou de planifier un génocide, a par ailleurs annoncé des audiences les 7 et 8 mars. Le président américain Joe Biden a promis que le président russe paierait sur le long terme, même s’il obtient des avantages sur le champ de bataille d’Ukraine. Biden a promis que la justice américaine punirait toutes les illégalités commises par les oligarques russes et par des leaders corrompus et que, de concert avec les alliés européens, des modalités seraient trouvées pour saisir leurs biens de luxe.



    Visite, réfugiés — La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Haut Commissaire des Nations unies aux Réfugiés, Filippo Grandi, se rendront jeudi à Bucarest. Les deux hauts responsables seront reçus par le président Klaus Iohannis. La Représentation de la Commission européenne en Roumanie précise que Mme von der Leyen visitera la Roumanie et la Slovaquie afin de discuter avec les leaders de ces pays de la situation en Ukraine et du soutien de l’Europe aux réfugiés ukrainiens. Des réfugiés d’Ukraine, notamment des femmes et des enfants, arrivent constamment en Roumanie pour échapper à la guerre. Plusieurs campagnes de don sont organisées à travers le pays et les bénévoles acheminent les aides vers les régions de frontière. Impressionnés par la tragédie qui a frappé leurs voisins ukrainiens, de nombreux Roumains accueillent dans leurs propres maisons des réfugiés, pour la plupart des femmes et des enfants, alors que de plus en plus d’hôtels et d’autres espaces sont transformés en centres d’accueil. En étroite coopération avec l’UNICEF, au poste-frontière de Siret (dans le nord-est), des psychologues et des assistants sociaux bénévoles offrent conseil et facilitent l’accès des réfugiés aux services spécialisés, selon les besoins de ces derniers. Par ailleurs, deux blessés ukrainiens ont été transférés à l’Hôpital militaire de Galaţi (sud-est). Les deux, une femme de 40 ans et un jeune homme de 20, les deux ayant des plaies par balle, ont été opérés dans le pays voisin, et leur état est stable. C’est pour la première fois que des blessés du conflit d’Ukraine sont transférés dans un hôpital de Roumanie.




    OTAN — La Roumanie a éliminé les tarifs aéroportuaires et de navigation aérienne pour les aéronefs de l’OTAN par une ordonnance d’urgence adoptée dans la réunion de mercredi. Le ministre des Transports, Sorin Grindeanu, estime qu’ainsi, la coopération militaire sur le flanc est de l’Alliance sera simplifiée. Cette mesure éliminera toute discrimination dans la relation avec les partenaires de l’OTAN. Elle fait partie de l’effort national pour assurer une présence militaire unitaire et équilibrée sur le flanc oriental de l’Alliance et de renforcement de la coopération militaire dans la région de la mer Noire. Elle permettra aussi de faire passer un message de solidarité dans ce contexte, a affirmé Sorin Grindeanu. 500 militaires français et 300 belges, soit une partie de la composante terrestre de la Force de réponse de l’OTAN, rejoindront les militaires roumains et contribueront à consolider le flanc est de l’Alliance. Le ministre de la Défense, Vasile Dîncu, qui a rencontré ce mercredi, à la Base 57 aérienne de Mihail Kogălniceanu, son homologue allemande, Christine Lambrecht, a déclaré que la sécurité européenne était gravement menacée et que l’attaque russe doit cesser. Un détachement allemand formé de 75 militaires (des pilotes et du personnel technique) est détaché en Roumanie ainsi que 6 aéronefs Eurofighter Typhoon. Ils exécutent, aux côtés de militaires roumains et des Forces aériennes italiennes, des missions renforcées de Police aérienne sous commande de l’OTAN. L’ambassade d’Italie à Bucarest a annoncé mercredi que Rome avait décidé de doubler à 8 le nombre des avions Eurofighter 2000 qui opèrent en Roumanie dans le cadre de la Police du ciel.



    Santé — Covid — Le ministre roumain de la santé, Alexandru Rafila, a présenté une série de propositions de relâchement des restrictions anti-Covid. Parmi elles l’élimination du port obligatoire du masque en plein air, l’accès sans pass sanitaire aux centres commerciaux, hôtels, restaurants et institutions publiques, la majoration du taux d’occupation des salles de cinéma, de théâtre, de sport et de spectacles et aussi da possibilité d’organiser des événements privés rassemblant un nombre plus élevé de participants. Le ministre Rafila s’attend à ce que la situation s’améliore et estime qu’en deux semaines les rapports quotidiens sur le nombre des contaminations baissent sous le seuil d’un millier. Mercredi, les autorités avaient rapporté moins de 7 000 nouveaux cas d’infection au virus SARS-CoV-2 alors que le nombre des malades hospitalisés ne cesse de baisser, avec moins de 900 patients en réanimation.



    Energie — Le ministre roumain de l’Energie, Virgil Popescu, qui se trouve à Bakou, a discuté mercredi avec le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, de la coopération dans le domaine de l’énergie et de l’approvisionnement de l’Europe en gaz azerbaïdjanais. Le ministre roumain a remercié le leader de Bakou pour ses efforts de mettre ne place le Corridor sud du gaz et aussi pour sa contribution importante en matière de sécurité de l’approvisionnement en gaz de l’Europe. La Roumanie réitère son intention d’inclure l’infrastructure de transport fournie par l’Inter connecteur Roumanie-Bulgarie et le gazoduc BRUA dans le plan d’élargissement du Corridor sud de gaz vers les Balkans et l’Europe centrale, a souligné le responsable de Bucarest.



    Moldova — La présidente de la République de Moldova, Maia Sandu, et le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, en visite à Chişinău mercredi, ont déclaré dans une conférence de presse commune qu’il n’y avait pas de risque que la guerre d’Ukraine s’étende sur le territoire de la République de Moldova voisine. La République de Moldova condamne l’agression militaire de la Fédération de Russie contre le pays voisin et ami, a dit Maia Sandu. Elle a exhorté à l’arrêt des combats dès le premier jour. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, et le commissaire au Voisinage et à l’Elargissement, Oliver Varhelyi, sont à Chişinău pour deux jours.



    Handball — La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie a perdu, mercredi, à domicile, devant le Danemark, 35-28, dans un match comptant pour le Groupe 2 des préliminaires du Championnat d’Europe de cette année. La première sélection jouera le match retour contre le Danemark le 5 mars, à Odense. L’Autriche et les Îles Féroé font également partie du groupe. Les deux meilleures classées de chaque groupe se qualifient au Championnat d’Europe.




  • Les enfants – vecteur de transmission de la Covid-19

    Les enfants – vecteur de transmission de la Covid-19

    La Roumanie a enregistré des nombres record d’infections au SARS-CoV-2. La semaine dernière, le bilan a dépassé 168 000 nouvelles contaminations, le plus élevé depuis le début de la pandémie de Covid-19, tandis que la journée de mercredi a été marquée par le plus grand nombre de nouveaux cas enregistré en 24 heures – plus de 34 000. Les décès sont moins nombreux que lors de la vague pandémique de l’automne, mais cette fois-ci c’est l’évolution de la pandémie chez les enfants qui inquiète. Les établissements scolaires à travers le pays organisent les cours en présentiel, vu que les lits d’hôpital dédiés aux malades de COVID sont occupés à moins de 75%, dans tous les départements.

    Dimanche, 3 800 enfants ont été confirmés positifs, et ils étaient près de 36 000 sur l’ensemble de la semaine passée. Les enfants sont devenus un vecteur de transmission du nouveau coronavirus, le nombre de nouveaux cas augmentant de manière exponentielle d’un jour à l’autre, affirme la présidente de l’Association des médecins de famille du département de Ialomiţa (sud-est), Andreea Radu. « Il est bien connu que les petits transmettent très facilement la maladie, puisqu’ils évoluent dans de grandes collectivités. Bien que le variant Omicron semble avoir une évolution moins grave que les autres, notamment le variant Delta, on ne sait jamais dans quelle catégorie on est, si l’évolution sera bonne ou pas. », a-t-elle dit.

    Certains hôpitaux aménagent des sections de pédiatrie COVID pour traiter les cas graves d’infection chez les enfants. Le directeur de l’Hôpital départemental des urgences de la ville de Slobozia (sud-est), Liviu Patrichi, avertit contre la multiplication de tels cas. « Notre problème, qui est différent de ceux liés aux autres vagues de la pandémie, est le nombre élevé de cas pédiatriques moyens et légers. Nous avons aménagé une section de pédiatrie COVID, avec neuf lits, dont la capacité est celle assumée dans le plan de résilience. », a-t-il précisé.

    Le ministre de la santé, le médecin Alexandru Rafila, a conseillé aux parents qui souhaitent faire vacciner leurs enfants contre la COVID-19, de bien s’informer auparavant. Il a ajouté que l’immunisation des petits âgés de 5 à 11 ans se déroulait sans heurts, la bonne organisation du processus renforçant la confiance des parents. L’évolution à la hausse de cette vague de la pandémie se maintiendra dans les jours qui viennent, croit savoir le ministre Alexandru Rafila. Le nombre de malades hospitalisés s’accroit d’un jour à l’autre. Les complications, y compris les cas graves qui ont besoin de soins intensifs, sont provoqués en général par le variant Delta, confirmé dans environ 20% des nouvelles infections. Selon le ministre de la santé, d’ici environ deux semaines, le variant Omicron remplacera entièrement le variant Delta en Roumanie aussi, ce qui se traduira par moins de malades hospitalisés. Dans son opinion, cette vague de la pandémie sera la dernière à affecter gravement la santé publique, ce qui pourrait faciliter la reprise, au printemps, des activités les plus mises à mal par les restrictions imposées depuis deux ans, à savoir les événements publics et privés avec un grand nombre de participants. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • 17.01.2022 (mise à jour)

    17.01.2022 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Les autorités de Bucarest ont rapporté lundi plus de 8 000 nouveaux cas de Covid confirmés en 24 heures et 17 décès des suites de l’infection. A l’heure actuelle, 16 départements et la Capitale sont placés en rouge avec un taux d’incidence supérieur à trois cas par mille habitants. L’évolution de la situation dans les hôpitaux est très différente par rapport à la quatrième vague, fin septembre, lorsque le seuil des 10 000 nouveaux cas confirmés en 24 heures a été franchi pour la première fois. Or, dans le contexte d’un seuil de 10 000 cas de contaminations franchi il y a deux jours, le nombre de personnes hospitalisées dépasse actuellement de peu les 4000, soit trois fois moins de malades que durant la quatrième vague pandémique quand pour le même nombre de cas d’infection le nombre de personnes hospitalisées était de 11500.

    Education – Tous les élèves de Roumanie, de la maternelle à la Terminale ont repris lundi, en présentiel, les cours du deuxième semestre de l’année scolaire. Sur une décision des Ministères de l’Education et de la Santé, le taux d’incidence des cas de Covid et le taux de couverture vaccinale du personnel enseignant ne seront plus pris en compte dans la potentielle décision de suspendre la présence en classe des enfants. Les autorités ont décidé que l’école en ligne se fera uniquement à partir du moment où au niveau département, le degré d’occupation des lits réservés par les hôpitaux aux malades Covid sera de plus de 75%.

    Energie
    – Quatre confédérations patronales et cinq confédérations syndicales de
    Roumanie ont demandé lundi, au chef du gouvernement de plafonner les tarifs
    énergétiques au même niveau qu’en décembre 2020 et pour une période d’au moins
    un an. Dans une lettre ouverte, les organisations signataires précisent que les
    majorations de prix pratiqués par la Roumanie dépassent celles opérées au
    niveau mondial, ce qui met en difficulté aussi bien les Roumains que tout le
    système économique qui n’arrive plus à faire preuve de compétitivité. Par
    ailleurs, le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, a affirmé que le
    gouvernement est prêt à modifier la loi du plafonnement et de la compensation
    des factures énergétiques, en prévoyant une compensation majorée de 33 à 50% sur les factures de gaz.
    Les mesures visant la prolongation jusqu’au 1er avril du schéma d’aide d’Etat
    tant pour les consommateurs domestiques, que pour les PMEs, seront incluses
    dans un nouveau projet de décret d’urgence qui sera approuvé au cours de cette
    semaine.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Gabriela Ruse ( 82e WTA), a battu en deux sets l’italienne Jasmine Paolini (52e WTA), lundi, à Melbourne, dans le round inaugural de l’Open d’Australie, première tournée du Grand Chelem de l’année. Lundi encore, une autre Roumaine, Jacqueline Cristian, a battu la Belge, Greet Minnen, lors de son premier match au tableau principal. En revanche, la Roumaine Irina Bara a perdu face à l’espagnole Nuria Parrizas Diaz. Bara (134e WTA) participait à la tournée suite au retrait de la tunisienne Ons Jabeur, 10e mondiale, pour des raisons de santé.


    Météo
    – Une alerte au vent très fort est en vigueur mardi, sur la plupart du
    territoire roumain. Des tempêtes de neige s’annoncent sur le nord-est, le
    centre et le nord de la Roumanie. Quelques flocons de neige tomberont aussi sur
    le sud-est et l’est du pays. Les températures maximales iront mardi de -3 à 7
    degrés. 6 degrés à midi, à Bucarest.

  • 8 millions de personnes vaccinées en Roumanie contre le virus SARS-COV 2

    8 millions de personnes vaccinées en Roumanie contre le virus SARS-COV 2


    Ces derniers
    jours, la Roumanie a atteint la barre de 8 millions de personnes vaccinées contre
    le coronavirus, ayant reçu au moins une dose de vaccin. Un chiffre qui la situe
    en avant-dernière position parmi les autres pays européens, juste avant la
    Bulgarie. En fait, les Roumains restent réticents quant à l’immunisation
    anti-covid. Même si les stocks de vaccin sont suffisants, le nombre des ceux
    qui en profitent reste très faible dans cette période de l’année.

    Du coup, le
    pays détient un surplus de doses de vaccin anti-COVID qu’il a essayé de vendre
    ou de donner pour éviter que les doses ne périment. Voilà comment s’explique
    que l’Allemagne a achetés à la Roumanie 5 millions de doses supplémentaires du
    vaccin contre le Covid-19, Pfizer/BioNTech, pour accélérer son programme de
    rappel de vaccination. Les vaccins, qui seront disponibles la semaine du 24
    janvier, ont été achetés à notre pays qui les avait reçus via le système
    d’acquisition européen et qui n’allaient pas être utilisés. D’ailleurs, la
    Roumanie a déjà vendu ou fait don de ses vaccins au Danemark, à la République
    de Moldova, à la Corée du Sud, à l’Egypte ou au Pakistan.


    Entre temps, la
    propagation du variant Omicron se fait de manière communautaire, précise
    l’Institut national pour la Santé publique, selon qui presque la moitié des cas
    diagnostiqués dernièrement n’ont pas été cas contact. La Roumanie a rapporté
    cette dernière semaine 203 cas de contamination à Omicron. A l’heure où l’on
    parle, le pays se confronte à une recrudescence record des cas de contamination
    au coronavirus dont moins de 4% nécessitent des soins hospitaliers, a rassuré
    le ministre de la Santé, Alexandru Rafila. Et lui de préciser que la Roumanie
    s’apprête à mettre en place un nouveau système de prise en charge des personnes
    accusant des symptômes de Covid. Ainsi, après un premier test de dépistage auprès
    du médecin traitant, la personne positive accusant de symptômes moyens pourra
    se présenter dans un des 230 centres ambulatoires mis en place par les
    autorités pour faire des analyses sanguines, une radiographie pulmonaires ou
    une tomographies et se voir administrer le traitement antiviral. Si la
    situation l’impose, la personne malade sera envoyée à l’hôpital pour une prise
    en charge adéquate.

    Face à la vitesse de propagation de la nouvelle souche,
    Omicron, le directeur de l’Hôpital de Maladies infectieuses et tropicales
    « Victor Babes » de Bucarest, Simin Florescu, a affirmé que les
    personnes non vaccinées sont en danger. Et lui d’ajouter que l’hôpital qu’il
    dirige est presque complet et que le nombre de personnes hospitalisées est
    actuellement deux fois plus grand que quelques jours auparavant.





  • Centres d’évaluation ambulatoire en Roumanie

    Centres d’évaluation ambulatoire en Roumanie

    En Roumanie, le nombre de cas d’infection au nouveau coronavirus ne fait que grimper et les autorités se préparent à entreprendre les premières mesures pour gérer la situation. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, s’est entretenu mardi dans le cadre de plusieurs visioconférences avec les managers d’hôpitaux de Roumanie et les représentants des directions de Santé publique. Principaux sujets à l’ordre du jour : les centres d’évaluation des malades de covid 19 et les préparatifs entrepris dans les hôpitaux pour accorder des soins médicaux, tant pour les malades infectés au virus SARS CoV 2 que pour les autres catégories de patients. Il a souligné l’importance des centres d’évaluation ambulatoire des malades de Covid qui devraient soulager la pression exercée sur les sections des hôpitaux roumains.

    La secrétaire d’Etat Adriana Pistol a précisé qu’il était particulièrement important d’évaluer l’état de Santé des malades de covid dès qu’ils sont dépistés positifs à l’infection au coronavirus pour qu’ils puissent recevoir le traitement adéquat au plus vite. Ce n’est qu’ainsi que les cas sévères seront prévenus, précise la responsable. Les malades assurés ou pas bénéficieront de soins médicaux à titre gracieux et sans aucune autre recommandation de la part du médecin généraliste.

    Le ministère de la Santé devra analyser la situation des centres d’évaluation pour mettre à la disposition des Roumains une carte interactive avec leur emplacement. Les 7 premiers tels centres ont déjà été fondés dans le département d’Alba, dans le centre de la Roumanie. L’évolution de la pandémie dépend désormais de la propagation du variant Omicron qui se transmet beaucoup plus facilement que le variant Delta. Il est donc recommandé d’utiliser des masques à haut degré de protection et de se faire vacciner contre la Covid 19, y compris à la troisième dose de rappel afin d’assurer l’efficacité du vaccin contre le nouveau variant.

    Malheureusement, en Roumanie, la vaccination de la population traine toujours. Malgré une légère évolution à la hausse du nombre de personnes qui choisissent de se faire vacciner à la première dose, le pays demeure toujours avant dernier en UE en termes de couverture vaccinale, après la Bulgarie voisine.

    Le médecin Marius Geanta, président du Centre d’Innovation en médecine a expliqué que le nouveau variant se transmet quatre fois plus vite et que la distance de sécurité d’un mètre et demi entre les personnes, recommandée pour éviter une infection ne suffit plus, puisque le virus persiste dans l’atmosphère. Dans, ce contexte le médecin demeure le partisan de la vaccination aux trois doses, du port du masque dans tous les espaces ouverts et fermés et notamment dans les lieux très convoités ou lors des contacts avec les personnes inconnues. Il recommande aussi d’utiliser deux masques ou bien de porter des masques à haut niveau de protection de type FFP.

  • Trois scénarios pour la cinquième vague

    Trois scénarios pour la cinquième vague


    Selon
    des experts roumains, le nouveau variant Omicron de coronavirus pourrait
    devenir dominant en Roumanie aussi à partir du mois prochain. Selon les données
    recueillies jusqu’à présent, à la différence de son devancier, Delta, dont le
    pic fut atteint à 52 jours après que le taux de contamination nationale eut
    dépassé 1%, Omicron va battre son plein plus vite, à 31 jours seulement après
    la même incidence.

    Selon le médecin Adriana Pistol, à la tête du Centre
    national pour la surveillance et la gestion des maladies transmissibles, trois
    scénarios d’impact de la cinquième vague pandémique sur le système sanitaire
    roumain sont désormais possibles : un optimiste, un autre modéré et puis
    un troisième, pessimiste. Selon elle, dans le pire des cas, il suffira de 27
    jours depuis que l’incidence se montera à 1% pour que toutes les 27.000 places
    que les hôpitaux ont réservées aux patients atteints de coronavirus s’épuisent.
    Le même scénario pessimiste prévoit que dans le même laps de temps, les 1500
    lits des unités de soins intensifs soient entièrement occupés. Les inquiétudes
    des experts sont d’autant plus grandes que, affirme Adriana Pistol, 60% de la
    population âgée de plus de 65 ans et de celle atteinte de maladies chroniques n’est
    pas vaccinée et seulement 25% des ceux vaccinés ont reçu une troisième dose de
    rappel. A cela s’ajoute un autre aspect, à savoir le retard que les autorités
    roumaines ont pris dans l’adoption de la loi relative à la mise en place du
    certificat sanitaire, censée endiguer la pandémie. En plus, le pays ne dispose
    pas d’instruments de contrôle censés lui permettre de lutter contre la
    propagation du virus dans le cas des voyageurs qui entrent sur son territoire
    en provenance des Etats confrontés au variant Omicron.

    Face à l’imminence d’une
    cinquième vague pandémique, le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca,a annoncé la mise en place d’une série de
    mesures dont une campagne d’information renforcée à l’adresse de la population,
    un dépistage élargi et la vaccination encouragée. « Un groupe chargé de la gestion des
    informations sanitaires sera mis en place au niveau du Ministère de la Santé
    dont le rôle sera de coordonner les ressources, les actions et les informations
    médicales. Nous allons élargir la capacité de dépistage et on encouragera les
    soins ambulatoires »

    Le
    ministre de la Santé, Alexandru Rafila, a fait lui aussi, une série de
    recommandations, en insistant notamment sur l’importance de la vaccination, sur
    le respect de la distanciation sociale et sur un dépistage renforcé :« A
    l’instar de mes collègues, moi aussi je dis que la vaccination est capable de
    prévenir les formes sévères de maladie et les décès. C’est vital de respecter
    la distanciation sociale, de bien se laver les mains et de porter correctement
    le masque. Le dépistage s’avère essentiel et on encourage la population à se
    faire tester, qu’il s’agisse des asymptomatiques, des cas contacts ou tout simplement,
    du dépistage bénévole. En cas de symptômes d’une contamination au coronavirus,
    il faut appeler le médecin traitant le plus tôt possible »
    .

    Le
    responsable de la Santé a également recommandé le tri des salariés sur le lieu
    de travail, la mise en place du travail en horaires décalés pour éviter l’agglomération
    dans les espaces communs et les moyens de transport et l’encouragement du
    télétravail dans l’actuel contexte pandémique. (Trad. Ioana Stancescu)