Tag: hôpitaux

  • 28/12/2021 (mise à jour)

    28/12/2021 (mise à jour)

    Protestations – A Bucarest, la Fédération « La solidarité sanitaire »
    a organisé mardi de nouvelles protestations devant les sièges du
    gouvernement, du parlement et de la présidence. Les syndicalistes réclament le
    versement des droits salariaux promis depuis deux ans déjà au personnel
    sanitaire de Roumanie, tout comme la mise à jour du montant des gardes et des
    bonus, en fonction du niveau salarial de base. Parallèlement aux trois
    manifestations mentionnées, les syndicalistes de la Santé ont protesté, en
    sortant dans les cours des hôpitaux à
    travers la Roumanie. La Fédération « La solidarité sanitaire » est une
    organisation syndicale représentative pour le secteur sanitaire de Roumanie,
    réunissant plus de 25 000 membres.




    Lois – Le gouvernement de Bucarest a adopté mardi deux décrets
    d’urgence. L’un porte sur de nouvelles obligations à respecter par les
    magasins en ligne, concernant notamment la garantie des produits. Il est urgent
    d’adopter cette loi afin d’éviter des sanctions de la part de la Commission
    européenne. La Roumanie doit introduire dans la législation nationale avant le
    30 décembre plusieurs directives européennes qui rendent le commerce en ligne
    une activité plus sûre tant pour les commerçants que pour les consommateurs. Le
    décret ne concerne pas les contrats de livraison de contenu ou de services
    numériques. Par ailleurs, l’Exécutif a décidé d’accorder une nouvelle aide
    censée rembourser 90% du prix des médicaments pour les retraités
    et les personnes touchant une indemnité inférieure aux 300 euros par mois.




    Météo – Temps morose en Roumanie, avec des précipitations mixtes mercredi
    sur la moitié occidentale du pays. Il pleuvra sur les plaines et il neigera à
    la montagne. Les maxima de la journée iront de -5 à 8 degrés. Ciel couvert et 1
    degré mercredi, midi, à Bucarest.



  • La semaine du 15 au 19 novembre

    La semaine du 15 au 19 novembre

    Négociations politiques à Bucarest




    Deux semaines déjà depuis le début des négociations entre
    le Parti national libéral – le Parti social-démocrate et l’Union démocrate
    magyare de Roumanie, jeudi les responsables politiques de Bucarest annonçaient
    que la Roumanie aurait prochainement un gouvernement aux pleins pouvoirs. Les
    trois partis ont continué cette semaine aussi les pourparlers au sujet du
    programme de gouvernance et débloqué les négociations. Les sociaux démocrates
    ont pourtant exclus toute possibilité que le président du PNL, Florin Cîtu soit
    nominé pour un nouveau mandat de premier ministre obligeant ainsi les libéraux
    d’avancer à nouveau le nom de l’actuel ministre par intérim de la défense,
    Nicolae Ciuca. Entre temps, les sociaux-démocrates proposent pour ces fonctions
    le leader du parti Marcel Ciolacu. Il a pourtant précisé que les deux partis
    n’avaient pas décidé sur qui sera le premier chef du cabinet de Bucarest sans
    le mécanisme de rotation convenu jusqu’ici. Ce qui est sûr c’est que le premier
    parti qui donnera le premier ministre devra céder le ministère des Finances à
    l’autre parti. Une fois achevé le programme de gouvernance, le PNL, le PSD et
    l’UDMR pourraient de la structure et des membres du nouvel Exécutif. L’actuelle
    crise politique à Bucarest a été déclenchée par la destitution le mois dernier
    du gouvernement dirigé par Florin Cîtu par motion de censuire, initiée par les
    actuels partenaires de négociations et votée aussi par l’Union Sauvez la
    Roumanie et par l’Alliance pour l’Unité des Roumains. Deux tentatives de
    constitution de gouvernements minoritaires ont ensuite échoué.



    Enfin, moins de pression sur le système sanitaire de
    Roumanie




    Alors que d’autres Etats d’Europe rapportent des chiffres
    record de l’infection au nouveau coronavirus et l’Europe semble se confronter à
    une nouvelle vague de la pandémie, en Roumanie tant les nouveaux cas de covid
    dépistés quotidiennement que les décès des suites du virus ont connu un recul
    cette semaine aussi. Pourtant, il y a toujours des milliers de Roumains
    dépistés positifs à l’infection au coronavirus chaque jour alors que des
    centaines sont ceux qui perdent chaque jour le combat contre cette la maladie.
    Heureusement, le nombre des personnes hospitalisées et en état grave a
    considérablement baissé. Ce qui plus est, il y a des places libres en soins
    intensifs, ce qui n’était pas le cas au moment de la quatrième vague de la
    pandémie. Jeudi, l’Institut national de santé publique a annoncé que plus de
    89% des personnes décédées des suites de la Covid 19 en Roumanie n’étaient pas
    vaccinées. Suite aux appels répétés des autorités, la Roumanie vient juste de
    dépasser le seuil de 7 millions de personnes entièrement vaccinées, 11 mois
    depuis le début de la campagne de vaccination anti-covid. Ce résultat est loin
    de la moyenne des Etats de l’UE et de la cible des autorités qui était de 10
    millions de personnes entièrement vaccinées avant le 1er
    septembre ! Heureusement la
    campagne de vaccination s’est ranimée ces dernières semaines, une tendance maintenue
    jusqu’à présent après près de 100 mille vaccinations faites chaque jour. Certes
    la peur de se faire infecter a compté pour beaucoup dans la décision de se
    faire enfin vacciner, mais l’introduction du certificat vert a également pesé
    dans cette décision puisque l’accès aux centres commerciaux et aux restaurants
    demeure limité aux personnes qui peuvent produire ce certificat. Y a également
    contribué l’introduction dans le Parlement de Bucarest d’une loi qui réglemente
    l’utilisation du certificat vert sur le lieu de travail selon le modèle de
    plusieurs Etats européens où le certificat vert a été partiellement ou
    totalement introduit au travail. A Bucarest, le projet de loi fait l’objet de
    disputes intenses parmi les partis politiques. Même s’il a été rejeté par le
    Sénat, la Chambre des Débutés est chambre décisionnelle et le projet figure
    déjà à l’ordre du jour des réunions de
    la Chambre basse la semaine prochaine. Autrement dit, s’il obtient la majorité
    des voix des députés, il sera promulgué et ensuite publié au Journal Officiel.
    Après ces pas, l’acte normatif devrait entrer en vigueur. D’ici là les
    autorités tentent de tirer au clair le scandale des vaccinations fictives.
    Plusieurs personnes, soignantes et fonctionnaires ont été placées en détention
    provisoire par la Direction nationale anticorruption accusées d’avoir issu des
    milliers de faux certificats de vaccination en échange de quelques centaines
    d’euros pour chaque document.





    L’Europe s’inquiète du faible taux de vaccination en
    Roumanie


    En visite jeudi, à Bucarest, pour des pourparlers avec le
    chef de l’Etat roumain et les autorités sanitaires locales, le commissaire
    européen responsable du marché intérieur, Thierry Breton, a fait un appel à la
    solidarité européenne, en encourageant la Roumanie à introduire le certificat
    sanitaire que plusieurs pays communautaires utilisent déjà. Les discussions
    avec Klaus Iohannis ont principalement porté sur la campagne de vaccination que
    la Roumanie devrait continuer, selon les propos du président roumain. Tout en
    affirmant que la CE devra poursuivre ses efforts de lutte contre la pandémie,
    Thierry Breton a appelé les pays européens à utiliser d’une manière appropriée
    les instruments et les mécanismes dont ils disposent actuellement pour endiguer
    l’épidémie. Selon le commissaire européen, il faut «du courage politique » pour
    introduire le certificat vert. « Il est très important qu’un tel pass soit mis
    en place. Il est important de s’en servir car, avec la vaccination, il
    représente la clé de notre survie, tout en nous permettant de continuer à faire
    partie de la communauté européenne », a affirmé Breton. Lors des discussions de
    Bucarest avec les autorités sanitaires locales, l’officiel de Bruxelles a opiné
    que le faible taux de vaccination constaté dans les rangs des Roumains mettra
    en danger leur santé et nuira aux efforts de redressement de l’Etat roumain en
    particulier et de l’UE en général.



    Nouvelle visite à Bruxelles


    Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, s’est
    rendu en début de semaine à Bruxelles, pour participer à la Réunion
    ministérielle des pays du Partenariat oriental. L’événement s’est déroulé en
    présence des ministres des Affaires Etrangères de l’UE et des pays européens et
    partenaires : l’Arménie,
    l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la
    République de Moldova et l’Ukraine. Lors des pourparlers, le responsable
    roumain a plaidé pour un renforcement de l’engagement commun en faveur d’un
    partenariat ambitieux qui reflète la nécessité d’un redressement et du
    renforcement de la résilience et des réformes dans la région. Et Bogdan Aurescu
    de mettre en lumière l’importance d’encourager et de reconnaître les
    aspirations européennes et les efforts d’adhésion communautaire déployés par
    les pays associés. Selon le Ministère roumain des Affaires Etrangères, le chef
    de la diplomatie de Bucarest a également plaidé en faveur d’une identification
    des options concrètes censées encourager la coopération sectorielle dans
    différents domaines tels le Transport, l’Energie, les Economies vertes,
    l’Environnement, le Commerce et les Investissements. (Trad. Ioana Stancescu, Alex Diaconescu)

  • Sept millions de Roumains pleinement vaccinés.

    Sept millions de Roumains pleinement vaccinés.


    La Roumanie a dépassé mercredi
    le seuil de 7 millions de personnes entièrement vaccinées contre le
    coronavirus, soit presque 37% de la population du pays. Faite par le Comité
    national pour la coordination des activités de vaccination contre la Covid-19,
    l’annonce est tombée à un moment où les blouses blanches n’arrêtent pas de
    répéter les bénéfices de la vaccination comme le moyen le plus sur de lutte
    contre la pandémie. Les experts de la santé affirment que les restrictions
    sanitaires, telles le port de masque et la distanciation devraient rester en
    place, notamment dans les pays occidentaux qui se confrontent à nouveau à une
    recrudescence des cas de Covid.

    Bien qu’en Roumanie, le nombre de cas de contamination
    soit à la baisse depuis quelques jours, le nombre de décès dus au coronavirus
    reste élevé, tout comme celui des patients en état grave. Le médecin Catalin
    Carstoiu, à la tête de l’Hôpital Universitaire des Urgences de Bucarest,
    affirme que malgre la diminution des nouveaux cas de contamination, la pression
    exercée sur le système médical de Roumanie continue à petre importante: Dans les grands hôpitaux,
    comme par exemple, celui Universitaire, la situation continuera à être tendue
    dans les prochaines semaines aussi. L’explication en est simple: c’est dans de
    tels hôpitaux que se trouvent hospitalisés la plupart des cas sévères. Du coup,
    même si l’on constate une diminution de nouveaux
    cas d’infection, les choses sont loin d’être simples: entre 30 et 40 patients
    se présentent chaque jour aux Urgences. A ce nombre s’ajoutent les 350 à 450
    déjà hospitalisés. Il est pourtant vrai qu’au bout de deux mois et demie, on a
    enfin plus de personnes négatives hospitalisées que positives
    .

    Le Comité national pour la Coordination des Activités de
    vaccination estime que d’ici fin novembre, la Roumanie pourra passer à l’immunisation
    des enfants de 5 à 11 ans. La vaccination à l’intention de cette catégorie d’âge
    pourrait démarrer en décembre, ou au plus tard, en janvier. Les enfants de
    moins de 11 ans pourront se faire vacciner avec le sérum de Pfizer soit dans
    des centres de vaccination, soit chez les médecins traitant. La plate-forme de
    vaccination a été modifiée afin de permettre aux parents d’inscrire leurs
    enfants.


    Par ailleurs, les faux certificats de vaccination
    continuent à mettre des batons dans les roues du système médical. Deux
    infirmières accusées d’avoir touché de l’argent pour délivrer de faux
    certificats sanitaires, tout comme deux fonctionnaires en charge des procédures
    d’enregistrement ont été mis en détention provisoire pour une période de 30
    jours. Aux dires des procureurs, une des infirmières et les deux fonctionnaires
    auraient réclamé entre 250 et 300 euros de la part de chaque personne
    souhaitant se voir accorder un certificat sanitaire sans se faire vacciner. L’autre
    infirmière a servi d’intermédiaire.



  • Pression continue sur les hôpitaux

    Pression continue sur les hôpitaux

    La pandémie de SARS-CoV-2 a mis une pression énorme sur les hôpitaux roumains ; par conséquent, les professionnels de la santé sont souvent submergés par le grand nombre de patients dont ils doivent s’occuper. La situation la plus grave est à retrouver dans les unités de soins intensifs, où les malades atteints de formes graves sont entre la vie et la mort. Certains d’entre eux ont été contraints d’attendre la libération d’une place, car il y avait des jours où aucun lit n’était disponible pour les patients atteints de COVID-19. Cet automne, la quatrième vague de la pandémie a frappé la Roumanie, où il y a eu le plus grand nombre d’infections et de décès associés au nouveau coronavirus dEurope. Les salles d’urgence étaient pleines de malades qui attendaient dans les couloirs pour se voir attribuer une place dans une salon.



    Les mesures restrictives prises par les autorités commencent à porter leurs fruits, ce qui fait que l’épidémie de coronavirus poursuit sa tendance à la baisse. Toutefois, bien que le nombre de nouvelles infections soit deux fois moins élevé qu’il y a une semaine, les hôpitaux regorgent de patients infectés au COVID. Beatrice Mahler, directrice de l’Institut Marius Nasta de Bucarest, a attiré l’attention sur les conséquences à long terme de la maladie.



    « Malheureusement, il y a beaucoup de patients qui ont besoin d’aide après s’être rétablis du COVID et ici nous avons deux catégories de patients : certains d’entre eux qui ont été hospitalisés et qui restent avec des séquelles et ont, en raison de leur affectation pulmonaire, un besoin important de récupération respiratoire, de traitement post-COVID, d’oxygène supplémentaire. Et une autre catégorie de patients, et, malheureusement, ils sont assez nombreux, qui sont restés à la maison pendant les 14 jours et, parce que leur évolution n’est pas favorable, viennent à l’hôpital avec d’importantes lésions pulmonaires. »



    Béatrice Mahler considère qu’« une population informée est une population responsable qui a besoin de centres de test gratuits — diagnostic, vaccination et information ». Les médecins soulignent que la vaccination doit rester la méthode la plus importante pour prévenir la contamination. Les données du Comité national de coordination de la vaccination indiquent que seulement 23 % de ceux qui habitent en milieu rural ont reçu le vaccin anti-COVID, en milieu urbain – 38 % et dans les grandes villes – plus de 40 %.



    Par ailleurs, l’Union européenne reconnaît depuis mardi les certificats de vaccination anti-COVID-19 délivrés par les autorités moldaves, serbes, géorgiennes et néo-zélandaises. Pour leur part, les quatre pays accepteront le pass sanitaire européen pour les voyages en provenance de l’espace communautaire. Le commissaire européen à l’Elargissement, Olivér Várhelyi, a précisé qu’à l’heure actuelle, 49 pays et territoires des cinq continents sont connectés au système de certificat numérique COVID de l’Union européenne. « Tout comme nous avons été aux côtés de nos partenaires dans la lutte contre la pandémie, nous continuons à travailler ensemble pour nous ouvrir en toute sécurité », a déclaré Olivér Várhelyi.


    (Trad. : Ligia)


  • Fonds supplémentaires pour la Santé

    Fonds supplémentaires pour la Santé

    Afin de soutenir le système sanitaire gravement affecté par la pandémie de Covid-19, le gouvernement par intérim de Bucarest a alloué mercredi un budget complémentaire de 332,5 millions de lei (environ 66,5 millions d’euros) au ministère de la Santé. Cet argent est issu du fonds de réserve. Il servira pour acheter de nouvelles doses de médicaments contre le COVID-19 et permettra de financer des programmes nationaux de santé. En l’occurrence, il s’agit d’acheter des vaccins contre la grippe, contre le papillomavirus humain et le vaccin hexavalent, pour immuniser les enfants au cours de leur première année de vie. En ce qui concerne le traitement des patients infectés par le nouveau coronavirus, le ministre de tutelle par intérim, Cseke Attila, a précisé qu’à l’heure actuelle, la Roumanie dispose de doses suffisantes de Remdesivir, mais que de nouveaux flacons seraient achetés. Cseke Attila :



    « Il s’agit de 70 000 nouveaux flacons de Remdesivir. Je précise qu’aujourd’hui nous avons suffisamment de doses de ce médicament pour les prochaines semaines, mais nous voulons assurer la continuité du traitement dans les hôpitaux roumains. Nous allons commencer les démarches de passation des marchés publics pour ce médicament. »



    En outre, selon le responsable, une partie de la somme sera utilisée pour compléter le nombre de tickets restaurant qui sont accordés aux personnes qui se font vacciner avec le nombre complet de doses anti-SARS-CoV-2. Cette rallonge supplémentaire s’ajoute aux deux autres que le ministère de la Santé a reçues à la fin septembre, qui ont permis d’acheter des médicaments destinés aux patients infectés par le nouveau coronavirus et d’assurer le financement du Programme de soins intensifs. En octobre, des fonds du Fonds de réserve du gouvernement ont également été alloués pour l’achat des vaccins nécessaires dans le cadre du Programme national d’immunisation.



    Il est clair que le système de santé roumain est mis à rude épreuve par le grand nombre de cas graves de Covid et de malades hospitalisés. A preuve – les incendies qui semblent s’enchaîner dans les établissements de santé à travers le pays. Le dernier en date a eu lieu jeudi matin à Ploiești (sud), dans un établissement médical traitant des patients atteints de Covid. Le feu s’est déclaré dans le service des maladies infectieuses de l’Hôpital départemental, où 20 patients étaient soignés. Deux malades sont morts carbonisés et une infirmière a subi des brûlures. L’incident survient moins d’un mois et demi après l’incendie à l’Hôpital des maladies infectieuses de Constanţa (sud-est), au cours duquel 7 patients ont péri. C’est aussi la quatrième tragédie de ce type en moins d’un an, après les incendies de Piatra Neamţ (nord-est), qui a fait 10 morts, et de l’Institut Matei Balş de la capitale, qui a ôté la vie à 4 personnes. Qui plus est, au cours de la dernière année, d’autres incendies dans des hôpitaux du pays auraient pu mener à des tragédies. Rappelons aussi qu’en avril dernier, trois patients sont décédés dans l’unité mobile de soins intensifs de l’Hôpital « Victor Babeş » de Bucarest après une panne de l’installation d’oxygène.


    (Trad. : Ligia)

  • Les avertissements de l’OMS

    Les avertissements de l’OMS

    La situation s’avère dramatique dans les hôpitaux de Roumanie et un durcissement des mesures sanitaires s’impose en urgence afin de protéger notamment les catégories vulnérables. C’est là la conclusion d’une délégation de l’OMS ayant visité plusieurs établissements sanitaires de Roumanie et rencontré les membres des commissions parlementaires de la santé. Parallèlement au respect des restrictions sanitaires, la vaccination reste la principale solution à même de prévenir de nouvelles vagues pandémiques, a déclaré à Bucarest, l’experte OMS, Heather Papowitz. Et elle d’appeler les autorités roumaines à assurer une communication cohérente et claire afin que la population soit informée correctement. Heather Papowitz affirme que « Le plus important est de réunir tous les facteurs impliqués autour de la même table pour obtenir à la fin un seul projet d’intervention et une approche unanime pour contrôler la pandémie. Premier pas à faire est d’endiguer l’actuelle vague et réduire le taux de mortalité. La prise en charge du malade doit débuter par un système de soin primaire dont il devrait bénéficier tout en étant chez lui avant d’être transporté aux Urgences, se voir hospitalisé ou se retrouver en Soins Intensifs. Il est important d’éviter que la vie des patients soit mise en danger ».

    A son tour, l’ancien représentant de la Roumanie auprès de l’Organisation mondiale de la santé, le médecin AlexandruRafila a déclaré que Bucarest avait fait des erreurs de communication au sujet du certificat sanitaire. La population n’a pas très bien compris en quoi ce document consiste et que pour en obtenir un, la vaccination n’était pas l’unique moyen, a affirmé Rafila. A ses dires, la Roumanie teste moins que d’autres pays qui recense un nombre similaire de cas, sauf que le nombre de tests de dépistage est cinq, voir dix fois plus grand. « Il est donc évident que chez nous, le dépistageest plutôt limité. Le pass sanitaire reste un sujet sensible de discussion, cela est vrai, mais ce n’est pas une raison d’éviter d’en parler. J’aimerais bien qu’on arrête les discussions contradictoires pro ou contre ce certificat. Les gens doivent bien comprendre à quoi un tel document peut servir, le fait qu’il offre aussi bien une protection individuelle que communautaire et qu’il reste une mesure parfaitement raisonnable si l’Etat appuie l’accès de la population à la vaccination et au dépistage » a affirmé AlexandruRafila.

    Par ailleurs, au niveau mondial, l’OMS a tiré la sonnette d’alarme en affirmant « qu’une nouvelle fois, l’Europe est l’épicentre de la pandémie de COVID-19 ». « Si nous restons sur cette trajectoire, nous pourrions assister à un autre demi-million de décès dus au COVID-19 en Europe et en Asie centrale d’ici le premier février de l’année prochaine » estime l’OMS. Une fois de plus, c’est la couverture vaccinale insuffisante qui s’en fait responsable. Selon les données officielles, cela fait quelques mois déjà que les pays d’Europe affichent un taux de vaccination à la baisse. La situation demeure inquiétante notamment dans l’est de l’Europe, là où la couverture vaccinale est particulièrement faible, déplore l’OMS.

  • Soutien international pour la Roumanie

    Soutien international pour la Roumanie

    Le
    nombre des nouveaux cas de coronavirus rapporté d’un jour à l’autre commence à
    baisser en Roumanie, mais les hôpitaux destinés aux malades de Covid sont toujours
    complets. Pas de place en soins intensifs et trop de pression pour les
    médecins. Dans ce contexte, la Roumanie s’est vu obliger de transférer à l’étranger
    des malades de Covid en état grave. Mercredi, 6 patients sont partis pour l’Allemagne,
    mais avant eux trois autres transferts de patients ont été effectués vers ce
    pays. Les médecins allemands sont venus le vendredi dernier pour faire le tri
    des malades roumains nécessitant de l’aide urgente.




    Le
    chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, précise : « On
    a bénéficié de 18 places en Allemagne, qui sont toutes occupées en ce moment.
    Evidemment, cela nous a permis de libérer plusieurs places en soins intensifs. On
    s’attend à encore deux ou trois semaines sous pression pour le système
    sanitaire et malheureusement, à un grand nombre de décès, puisque de nombreux
    patients sont encore en état critique. Nos collègues allemands ont fait le tri des
    malades et ce n’était pas facile de trouver de patients qui pouvaient résister
    à un transfert. Il est possible de continuer les transferts en Pologne et en
    République tchèque.»






    La
    Hongrie voisine a été le premier Etat-membre à accepter des patients roumains. L’Autriche
    en accueille quelques-uns aussi. Jusqu’ici plus de 70 Roumains ont été transférés
    pour se faire soigner à l’étranger, mais, malheureusement, environ un tiers d’entre
    eux sont décédés. C’est d’ailleurs le nombre très élevé des décès dans les
    rangs des malades de Covid qui est la principale source d’inquiétude en cette 4e
    vague de la pandémie.


    A
    part les transferts de patients, d’autres pays sont venus en aide à la
    Roumanie. Israël nous livrera 40 concentrateurs d’oxygène, dont une première
    tranche de 10 concentrateurs est déjà arrivée mercredi.




    David
    Saranga, l’ambassadeur d’Israël en Roumanie, ajoute : « La Roumanie
    est un vrai ami d’Israël. Donc, l’Etat d’Israël a décidé d’aider le pays ami. Malheureusement,
    la Roumanie traverse une période difficile à cause de la pandémie et elle a
    besoin d’aide. Nous sommes là pour l’aider. L’Etat d’Israël lui fait ce don de
    40 concentrateurs d’oxygène pour soigner les malades. Il n’est pas facile de
    trouver des concentrateurs d’oxygène ces jours-ci.»






    D’autres
    pays ont offert leur aide à la Roumanie. Les
    Pays Bas, la France, la Pologne, l’Italie, le Danemark ou encore la République de Moldova
    ont fait des dons consistant en médicaments, équipement médical ou personnel
    médical. Par exemple, une équipe de médecins moldave se trouve en ce moment
    dans un hopital covid près de Iasi (est) pour aider les docteurs roumains. Voilà
    en bref pour la situation sanitaire actuelle dans notre pays. (Trad. Valentina
    Beleavski)





  • La semaine du 11 au 15 octobre 2021

    La semaine du 11 au 15 octobre 2021

    Crise sanitaire : les hôpitaux ne font plus face suite à la recrudescence des cas


    Les médecins roumains ont lancé cette semaine un appel désespéré à la population, l’exhortant à se faire vacciner et à respecter les restrictions sanitaires afin de lutter contre la quatrième vague de la pandémie. Frappée de plein fouet par le variant Delta, particulièrement contagieux, la Roumanie affiche un taux de vaccination de seulement 30 %, bien en dessous de la moyenne mondiale et avant-dernier dans le classement européen. Bien qu’ils disposent librement de vaccins Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, reçus par le biais des mécanismes communautaires européens, les Roumains hésitent à se faire vacciner, malgré les centaines de morts rapportés chaque jour et du manque de places dans les hôpitaux. Les médias présentent des images choquantes avec des malades dont la plupart sont équipés d’un concentrateur d’oxygène, tandis que d’autres gisent sur des chaises, sur les couloirs, en attendant qu’une place se libère, le plus souvent suite au décès de quelqu’un d’autre. Dans ce contexte, les responsables politiques que l’opinion publique accuse d’incohérence ne font que se passer la responsabilité de la crise, tout en multipliant les appels à la vaccination. Après un été complètement détendu, voilà que la Roumanie s’est vu contrainte de chercher de l’aide ailleurs. La Pologne, le Danemark et l’UE ont fait don à Bucarest de concentrateurs d’oxygène, tandis que l’Italie a envoyé en Roumanie des cocktails d’anticorps monoclonaux. Pour sa part, la Hongrie voisine a accepté de prendre en charge des malades en état grave dans ses hôpitaux proches de la frontière.




    Crise politique – négociations pour former un nouveau gouvernement


    Par-dessus la crise sanitaire, une crise politique se superpose également à Bucarest, le pays fonctionnant actuellement avec un gouvernement par intérim destitué par le Parlement par une motion de censure. La semaine a été dominée par des négociations et des pourparlers à la recherche d’une nouvelle majorité après que le président Klaus Iohannis a nommé Dacian Cioloş, le président de l’USR (la troisième force politique du pays), pour former un nouveau cabinet en tant que Premier ministre. L’Union Sauvez la Roumanie (USR) est le parti qui s’est retiré du gouvernement de centre-droit qu’il avait composé aux côtés du Parti national libéral (PNL) et de l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR), alléguant des désaccords irrémédiables avec le Premier ministre Florin Cîţu – récemment élu chef des libéraux. Dacian Cioloş a accepté la nomination parce que c’était la seule proposition faite au président, et son objectif déclaré, c’est de rétablir la coalition initiale. Entre temps, les consultations prévues vendredi à Bucarest entre l’Union Sauvez la Roumanie, le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie, afin de refaire la coalition gouvernementale, ont été annulées. Les libéraux disent que l’USR doit négocier avec les partis d’opposition, le Parti social-démocrate (PSD) et l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), aux côtés desquels il a destitué la semaine dernière le cabinet Cîţu, par motion de censure. A son tour, Dacian Cioloş a annoncé que l’USR proposerait un gouvernement et un programme de gouvernance au parlement au début de la semaine prochaine. L’UDMR, par la voix de son président, Kelemen Hunor, considère que le premier ministre désigné n’a pas réussi à rétablir « un niveau minimum de confiance » qui aurait permis de refaire la coalition.



    Crise de l’énergie — flambée des prix du gaz et de l’électricité


    Et puisqu’un malheur n’arrive jamais seul, la pandémie s’accompagne aussi d’une flambée des tarifs de l’énergie partout en Europe et dans le monde. Une solution, ne serait-ce que temporaire, pourrait venir grâce aux mesures proposées cette semaine par la Commission européenne : un soutien accordé aux ménages via des bons dachat, linterdiction de débrancher les retardataires auxquels on pourrait proposer un rééchelonnement de leurs dettes, des aides publiques à lintention des entreprises et la baisse des lourdes taxes sur lénergie, y compris de la TVA. La Commission a également avancé lidée de créer une réserve stratégique européenne de gaz, selon le même scénario utilisé pour faire des stocks de vaccin, une idée qui ne pourra pas voir le jour avant 2022. Entre temps, à Bucarest une enquête parlementaire se poursuit au sujet de la hausse des prix de l’énergie. L’enquête vise aussi plusieurs fournisseurs accusés d’avoir violé la législation dans le domaine.




    Jeux sportifs – Football


    La sélection nationale de football de la Roumanie a battu l’équipe de l’Arménie 1-0 à Bucarest lundi soir dans le Groupe J des préliminaires de la Coupe du monde 2022. La Roumanie a ainsi pris sa revanche après leur revers à Erevan en mars dernier, 2-3. L’Allemagne, leader du groupe avec 21 points, s’est déjà qualifiée. La Roumanie arrive en deuxième position avec 13 points, la Macédoine du Nord – troisième avec 12 points, l’Arménie – quatrième, également avec 12 points, l’Islande est cinquième avec 8 points et le Liechtenstein clôture le classement avec un point. Les derniers matchs du groupe auront lieu le mois prochain, la Roumanie devant affronter l’Islande à domicile et le Liechtenstein en déplacement. Les vainqueurs des groupes se qualifient directement et les équipes classées deuxièmes ainsi que les deux meilleures équipes non qualifiées de la Ligue des Nations 2020-2021 joueront des barrages suite auxquels trois autres équipes obtiendront des billets pour le tournoi final du Qatar.



    Sports électroniques – Dota 2


    La compétition mondiale de sports électroniques la plus importante, Dota 2, se déroule ces jours-ci sur le stade Arena Naţională de Bucarest. La grande finale est prévue le 17 octobre et elle mettra en compétition les deux meilleures équipes sur les 18 présentes. Le championnat est distribué en ligne et il sera visionné, selon les organisateurs, par plus de 100 millions de personnes à travers le monde. Un impôt de 16 % sur les 40 millions de dollars totalisant les prix sera versé à la Roumanie pour avoir accueilli la compétition. A la différence du championnat de football, celui de sports électroniques se déroule sans public, en raison de la pandémie.


    (Trad.: Iona Stàncescu, Ligia)


  • Des mesures censées diminuer la pression sur les hôpitaux

    Des mesures censées diminuer la pression sur les hôpitaux


    En proie actuellement à une
    quatrième vague pandémique qui s’avère beaucoup plus violente que les
    précédentes, la Roumanie semble reproduire le scénario italien des premiers
    mois de pandémie quand le système sanitaire était complètement agenouillé
    devant la hausse des cas. Rien que la semaine dernière, le pays a enregistré
    plusieurs records négatifs : plus de 15.000 cas de contamination en un
    jour, plus de 300 morts en 24 heures et plus de 16.000 personnes positives
    hospitalisées dont plus de 10% dans des unités de Soins critiques. Pourtant,
    disent les médecins, le nombre des ceux nécessitant une hospitalisation en
    soins intensifs serait beaucoup plus grand si des places y étaient toujours disponibles.
    Dans les unités Covid, c’est comme une zone de guerre, déplorent les blouses
    blanches qui ces jours-ci se disent épuisées par le rythme de travail. Surtout
    que, se lamentent-elles, la plupart des malades se présentent à l’hôpital au
    dernier moment, quand la maladie a produit déjà de forts dégâts.


    De leur côté, les
    ambulanciers sont sollicités plus que jamais ce qui ne fait que prolonger le
    temps d’attente. Afin de diminuer, ne serait-ce qu’un tout petit peu, la
    pression sur le système de soins, les autorités ont décidé de rouvrir deux hôpitaux
    de campagne, un dans le nord-est du pays, à Leţcani, près de Iaşi et l’autre,
    au nord de Bucarest, à Pipera. Remis en fonction depuis samedi et ayant à sa tête
    une équipe de médecins militaires, l’hôpital modulaire de Letcani accueillera à
    partir de mardi ses premiers patients contaminés. Un salon de six places sera
    mis à la disposition des malades graves. Pour que cette structure puisse
    fonctionner à plein randement, il faudrait se voir attribuer une équipe de 60 infirmiers
    et de 18 médecins. Quant à l’hôpital de campagne ouvert à Bucarest, celui-ci
    accuillera dans un premier temps une centaine de personnes contaminées avant de
    pouvoir aggrandir sa capacité de 374 lits, avec oxygène pour chaque lit, un
    scénario à mettre en place dans les deux semaines à venir.


    Afin de mieux gérer la
    quatrième vague pandémique, la Roumanie a décidé d’activer le Mécanisme
    européen de protection civile. Du coup, les Pays Bas et la Pologne ont envoyén
    250 concentrateurs d’oxygène, tandis que la Hongrie voisine s’est dit prête à
    recevoir des personnes contaminées dans ses hôpitaux proches de la
    frontière.Par ailleurs, la Roumanie bénéficiera à partir du mois prochain du cocktail
    Régénérond’anticorps monoclonaux. Utilisé
    déjà dans le traitement de l’ex président américain, Donald Trump, ce
    traitement a été validé début octobre par l’Agence européenne
    du médicament. N’empêche, la seule solution face à la pandémie de coronavirus
    reste la vaccination, affirment à l’unisson, les spécialistes et les responsables
    politiques. Dans le contexte d’une hausse alarmante des cas de contamination,
    le nombre de Roumains qui acceptent de se faire vacciner est lui aussi, à la
    hausse.







  • En Roumanie, la quatrième vague de  pandémie s’avère de plus en plus sévère

    En Roumanie, la quatrième vague de pandémie s’avère de plus en plus sévère


    La hausse alarmante
    des cas de contamination au coronavirus rapportée dernièrement par la Roumanie
    exerce une forte pression sur le système médical national. Les hôpitaux ont de
    plus en plus de mal à prendre en charge les personnes positives, les unités de
    Soins critiques affichent complet et le personnel soignant est à bout de
    forces. Le pays a dépassé mercredi la barre de 15000 nouveaux cas de
    contamination et de 300 décès enregistrés en un seul jour, tandis que dans
    plusieurs départements, le taux de contamination est monté à plus de 10 cas
    pour mille habitants. Face à ces chiffres inquiétants, les autorités de
    Bucarest ont mis en place à Bucarest un couvre – feu nocturne. Les Bucarestois
    n’ont plus le droit de sortir de chez eux entre 8 heures du soir et 5 heures du
    matin, à l’exception des personnes vaccinées ou guéries d’une contamination au
    coronavirus.


    Dans ce contexte
    pandémique d’une grande ampleur, on ne saurait nous étonner que le gouvernement
    roumain a décidé de prolonger de 30 jours l’état d’alerte. Des restrictions
    sanitaires ont été remises en place, telle le port obligatoire du masque dans
    toutes les localités confrontées à un taux d’incidence de plus de 6 cas pour
    mille habitants. Y font exception les personnes se déplaçant seules dans les
    rues ou accompagnées d’un colocataire, celles qui font du vélo ou qui se
    promènent dans les parcs. Le port du masque est obligatoire dans tous les
    marchés, brocantes, foires ou aux arrêts de tram ou de bus. L’idéal serait que
    les gens n’attendent pas que les autorités remettent en place toutes ces
    mesures pour respecter les restrictions sanitaires et se protéger, affirme le
    médecin épidémiologiste Adriana Pistol, à la tête de l’Institut national pour
    la Santé publique:


    On a pris l’habitude d’avoir toujours quelqu’un dans notre dos prêt à
    nous diriger et à nous dire tourne à droite, avance vers la gauche. On est
    pourtant un peuple suffisamment intelligent pour comprendre tout seul les deux,
    trois choses qui nous restent à faire pour nous protéger. Qu’on respecte donc
    toutes ces mesures sans attendre de nouvelles décisions en ce sens. Personne d’autre
    ne pourra venir et lutter à notre place contre cette pandémie. C’est à nous de
    le faire. Or, des solutions, on en a: porter le masque, laver nos mains, éviter
    les agglomérations et me faire vacciner
    .


    Afin de faire face à
    l’afflux des malades Covid, les autorités ont décidé de geler les
    hospitalisations pour d’autres raisons que celles pandémiques et de reporter d’un
    mois toutes les interventions chirurgicales. La mesure ne s’applique pas à ceux
    qui nécessitent une prise médicale en toute urgence, a rassuré le chef du
    Département national pour les Situations d’urgence, Raed Arafat. Les malades
    chroniques qui ont besoin d’un traitement et d’une surveillance médicale
    permanente, tels les insuffisants rénaux ou les patients oncologiques ne seront
    pas concernés par ce nouvel ordre. Des décisions similaires ont été déjà
    adoptées par le passé par d’autres pays engagés dans la lutte contre la
    pandémie. Il est important donc, que la Roumanie attribue le plus de ressources
    possible à ceux qui en ont besoin.


    Dans ce contexte, le
    pays a entamé des discussions avec les autorités de la Hongrie voisine pour se
    voir donner la permission de transférer des patients contaminés de Roumanie
    vers les établissements sanitaires hongrois proches de la frontière. Le
    transfert devrait se faire par ambulance et non pas par avion, en raison du
    danger représenté par les bouteilles d’oxygène des patients en détresse
    respiratoire aiguë, principale caractéristique des cas graves de coronavirus. (trad. Ioana Stancescu)






  • 06.10.2021 (mise à jour)

    06.10.2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie – 14 700 nouveaux cas Covid 19 ont été rapportés mercredi en Roumanie sur quelque 70 000 tests effectués mais aussi 331 décès des suites de la maladie, donc un record absolu pour un seul jour, selon les chiffres officiels. Actuellement plus de 14 500 patients sont hospitalisés, dont quelque 1 500 en réanimation. Selon les chiffres officiels, les taux d’incidence des cas de Covid a atteint un nouveau niveau record dans la Capitale, avec 10,93 personnes malades sur mille habitants, alors qu’il y a une semaine celui-ci se chiffrait à 6,33. Jusqu’ici, plus de 350 localités ont des taux d’incidences supérieurs à 6 alors que 10 villes ont déjà dépassé le seuil des 10 cas par mille habitants. La vague d’infections met une pression énorme sur le système sanitaire. Les hôpitaux sont presqu’incapables d’aménager de nouvelles places pour les malades. Les sections d’urgences sont archipleines et les soignants sont épuisés. Les autorités et les managers des hôpitaux cherchent des solutions pour augmenter les capacités, afin de pouvoir soigner les nouveaux cas d’infection.

    Prévisions – La banque mondiale a amélioré ses estimations visant la croissance économique de la Roumanie cette année à 7,3%, selon les prévisions les plus récentes visant les régions d’Europe et d’Asie centrale. Pour l’année prochaine, on prévoit une croissance de 4,1%. Pour 2023, la Banque mondiale prévoit dans le cas de la Roumanie une croissance économique de 3,9%. Pour ce qui est de la région Europe et Asie centrale, l’institution financière internationale affirme qu’un redressement surprenant durant la première moitié de cette année a stimulé l’activité économique sur les marchés émergeants et dans les Etats en cours de développement. Enfin, l’économie régionale devrait connaitre une progression supérieure aux estimations, enregistrant une hausse de 5,5% cette année.

    Sommet européen – Le président roumain, Klaus Iohannis, a participé à Brdo, en Slovénie, au sommet informel d’automne du Conseil européen, ainsi qu’au Sommet UE – Balkans Occidentaux. Le principal sujet de la réunion a visé le rôle mondial de l’Union. Dans ce contexte, les participants à la réunion ont évoqué la situation en Afghanistan, l’accord de sécurité entre les Etats Unis, le Royaume Uni et l’Australie, ainsi que les relations entre l’UE et la Chine. Klaus Iohannis a mentionné l’importance d’assurer la stabilité, la sécurité et la résilience de l’Union, ainsi que le rôle essentiel de la relation transatlantique, en tant que membre de la même communauté de valeurs. Il a souligné aussi le besoin de trouver rapidement des solutions au niveau européen au sujet de la hausse des tarifs énergétiques.

    Energie – L’Europe doit avoir une approche commune pour tempérer la hausse des tarifs de l’énergie, ont demandé mardi la France, la Grèce, la République tchèque, l’Espagne et la Roumanie, dans le contexte où les prix ont connu une croissance importante ces derniers mois. Face à la hausse « considérable » des tarifs de l’électricité et du gaz, les pays européens doivent mettre au point un «paquet d’instruments de règlementation » pour coordonner les réponses nationales, ont demandé les 5 Etats-membres dans un communiqué. Les ministres des Finances et de l’Economie de la zone euro se sont réunis lundi à Luxembourg spécialement pour débattre de cette explosion des prix. « Il faut analyser le marché du gaz pour comprendre pourquoi les contrats actuels se sont avérés insuffisants. Il faudrait établir des normes communes visant le stockage du gaz afin d’atténuer la hausse des prix et les ramener au même niveau », ont souligné les ministres. Pour rappel, en septembre, Bruxelles annonçait être prêt à valider des « mesures temporaires » des Etats-membres face à la flambée des tarifs de l’énergie. Le sujet sera débattu aussi au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, prévu les 21 et 22 octobre prochain.

    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie. Le ciel est couvert sur l’est, l’ouest et le sud et la pluie est signalée sur le sud-ouest et sur le littoral. Le vent est assez fort presque partout, mais notamment en haute montagne. Les pluies seront au rendez-vous ce weekend presque partout.

  • Pression accrue sur les hôpitaux roumains

    Pression accrue sur les hôpitaux roumains

    La pandémie de coronavirus frappe de plein
    fouet la Roumanie. La flambée du variant Delta a intensifié dernièrement la
    pression sur le système sanitaire. Mardi, au moment où la Roumanie avait
    annoncé de nouveaux records négatifs, toutes les unités de Soins critiques des
    hôpitaux roumains affichaient complet. Prévu par l’Institut de la Santé
    publique pour la fin du mois d’octobre, le record de 15.000 nouveaux cas de Covid-19
    recensés en 24 h a été déjà enregistré cette semaine, est ce n’est que le début du mois. Un record négatif, fort
    inquiétant, qui s’accompagne d’un autre, à savoir celui des décès : plus de 250
    morts en une seule journée. Entre temps, le taux de positivité continue sa
    courbe ascendante, dépassant actuellement les 19%. Des centaines de localités
    affichent un taux de contamination de plus de 6 cas pour mille habitants, tandis
    que dans plusieurs grandes agglomérations urbaines, y compris dans la capitale,
    le taux d’incidence a dépassé les 10 cas pour mille habitants.






    Les blouses blanches font
    ces jours-ci des efforts soutenus pour essayer de faire face à l’afflux de
    personnes contaminées. Plus de 14 400 patients positifs se trouvaient
    hospitalisés mardi, en Roumanie, dont 1 480 dans des unités de Soins intesifs.
    Dans ce contexte, les appels à la vaccination lancés par le personnel sanitaire
    se multiplient, surtout que, disent-ils, sur l’ensemble des personnes
    hospitalisées, 95% des celles en état grave et 70% des autres ne sont pas
    vaccinées.






    Le médecin Adrian Marinescu,
    à la tête de l’Institut Matei Bals de Bucarest, déplore la pression mise ce
    dernier temps sur tous les hôpitaux Covid de Roumanie. « Il est évident
    que ce sont les personnes non-vaccinées qui mettent de la pression sur le secteur
    sanitaire en ce moment », confirme Adrian Marinescu. Il ajoute que
    l’absence des places pour accueillir de nouveaux patients est déjà devenue la
    norme en milieu de journée et ce n’est pas valable seulement pour les sections
    de soins intensifs.






    Adrian Marinescu :
    « Les patients doivent attendre et il faut les gérer le mieux possible, il
    faut leur trouver une place dans d’autres hôpitaux ou bien surveiller ceux qui
    restent et les faire soigner dans les cadre de l’unités des urgences pendant un
    certain temps. »






    « Je ne pourrais pas
    dire que la situation est hors de contrôle », ajoute pour sa part la manager de
    l’Institut « Marius Nasta » de Bucarest, Béatrice Malher. A
    son avis, il existe encore des solutions pour tous, jusqu’ici tous les patients
    ont reçu leur traitement et un lit où ils puissent bénéficier des soins
    nécessaires. Mais, sans doute, tous les hôpitaux doivent mieux se mobiliser
    pour surmonter ce moment difficile.

    Par ailleurs, la Coalition
    des Organisations des Patients touchés d’affections chroniques de Roumanie ainsi
    que les associations des patients malades du SIDA déplorent le fait que les
    autorités ont arrêté l’hospitalisation des patients chroniques pendant un mois.
    Elles demandent aux responsables de revenir sur cette décision et de trouver
    d’autres solutions pour les malades de Covid, sans mettre en danger la vie des
    patients aux affections chroniques ou des malades du SIDA. (Trad. Ioana, Stancescu; Valentina Beleavski)

  • Mesures d’urgence dans les hôpitaux pour soigner les malades de Covid

    Mesures d’urgence dans les hôpitaux pour soigner les malades de Covid

    En Roumanie, la 4e vague de la pandémie bat
    son plein. Le nombre des nouveaux cas d’infection ne cesse de croître tout comme
    celui des personnes hospitalisées et des malades aux formes graves nécessitant
    des soins intensifs. A l’heure où l’on parle, tous les 1 500 lits disponibles en
    réanimation sont déjà occupés. Le nombre des nouvelles infections est à 50%
    plus élevé par rapport à la semaine dernière, en même temps, le bilan des décès
    causés par la Covid s’alourdit d’un jour à l’autre. Tout cela met une pression
    immense sur le système sanitaire roumain. Si bien qu’il a fallu prendre des mesures
    d’urgence pour venir plus vite en aide aux malades de Covid.


    Ainsi, les autorités de Bucarest ont-elles décidé de
    suspendre pour les 30 jours à venir les interventions chirurgicales et l’admission
    dans les hôpitaux des patients non-covid qui ne présentent pas d’urgence.

    Le
    chef du Département pour les situations d’urgence (DSU), Raed Arafat, explique
    pourquoi une telle mesure a été prise : «C’est une des solutions mises en place
    dans de nombreux pays lorsqu’ils ont été confrontés à de sérieux problèmes (sanitaires)
    et à de vagues graves, comme celle que nous sommes en train de traverser. Nous
    sommes forcés d’émettre un décret d’urgence pour les 30 jours à venir, stipulant
    qu’à compter de la date de sa publication, les managers des unités sanitaires
    publiques doivent demander la suspension des hospitalisations pour les
    interventions chirurgicales et pour d’autres traitements ou investigations
    médicales qui ne présentent pas d’urgence.»


    Raed Arafat précise encore que les managers des hôpitaux
    en question se chargeront de la distribution du personnel médical, le rendant
    disponible pour les structures soignant les malades de Covid. En même temps, le
    personnel des urgences sera complété par des médecins résidents et dans les hôpitaux
    ayant un déficit de personnel le travail sera organisé en factions de 12
    heures.


    Le chef de la DSU espère quand même que la population
    respectera les normes imposées par les autorités, pour pouvoir tenir sous contrôle
    la situation épidémiologique. Pour l’instant, on n’envisage pas de placer en
    quarantaine, la capitale, Bucarest, qui enregistre le plus grand nombre de cas
    de coronavirus, en fait ce serait à éviter, vu « l’impact majeur » d’une
    telle mesure.


    De son côté, la manager de l’Institut Marius Nasta de Bucarest,
    Béatrice Malher, affirme pour Radio Roumanie que les médecins sont confrontés
    en ce moment à une situation sans précédent depuis le début de la pandémie : « Sans doute, ce que nous vivons en ce
    moment, on n’a vécu durant aucune des vagues antérieures, ni en termes du
    nombre des cas, ni en termes de difficulté, ni en termes de formes sévères
    nécessitant des soins intensifs. Malheureusement, la plupart les malades admis
    en soins intensifs nécessitent d’être intubés. En ce moment il n’y a pas de
    traitement à même de guérir cette maladie. Le seul traitement est censé prévenir
    l’infection au Sars-Cov-2 et c’est le vaccin. »



    Notons pour terminer, que lundi l’Agence européenne du
    médicament a approuvé l’administration de la 3e dose du vaccin Pfizer
    pour les personnes âgées de plus de 18 ans, 6 mois après en avoir reçu la
    2e dose. En Roumanie cela fait déjà une semaine que cette 3e
    dose est administrée, sur toile de fond de la hausse alarmante des nouveaux cas
    de la maladie. (trad. Valentina Beleavski)







  • Les hôpitaux roumains à l’épreuve de la pandémie

    Les hôpitaux roumains à l’épreuve de la pandémie


    Face à la recrudescence des cas de coronavirus auxquels la Roumanie se
    confronte dernièrement, les places dans les hôpitaux sont déjà insuffisantes.
    Cela fait plus d’un mois que la quatrième vague pandémique a déferlé sur le
    pays, mais la situation a vraiment commencé à se dégrader depuis deux semaines
    quand le nombre de cas de Covid-19 a connu un rebond alarmant. Le nombre de
    Roumains dépistés positifs augmente d’un jour à l’autre et le nombre de places
    dans les unités de Réanimation, Soins intensifs s’avère insuffisant. Sur
    l’ensemble des personnes hospitalisées en ce moment en Roumanie en raison d’une
    contamination avec le virus SARS-CoV-2, 50 % sont beaucoup plus jeunes que
    durant les vagues précédentes. En plus, elles se présentent à l’hôpital trop
    tard, quand leur état de santé est sérieux, déplorent les médecins. A leurs
    dires, la plupart des malades hospitalisés actuellement nécessitent directement
    une place en soins intensifs, ce qui fait que ces unités s’occupent avant les
    chambres. A l’heure où l’on parle, sur les 1 300 lits que le pays détient dans
    les unités de soins critiques, presque tous sont occupés.


    Pour lutter contre l’afflux de malades, les établissements sanitaires se
    réorganisent et se voient contraints de mettre à la disposition des patients
    positifs les chambres réservées normalement à des patients atteints d’autres pathologies.
    C’est ce qui se passe actuellement dans l’Hôpital départemental d’Arad dont la
    directrice, Florina Ionescu, a décidé d’allouer aux unités de Soins intensifs
    toutes les places disponibles. Florina Ionescu :


    « Dans la situation où les unités de Réanimation, Soins
    intensifs affichent complet, on peut augmenter la capacité d’accueil de 20 lits
    de la Section de pédiatrie. Elle se trouve dans les mêmes locaux que la
    section de Maladies infectieuses et les lits dont on parle permettent
    l’oxygénothérapie, l’installation électrique étant récemment vérifiée. »


    A part les personnes contaminées, la pandémie de coronavirus a des effets
    dévastateurs sur les autres malades aussi, notamment sur les malades chroniques
    qui évitent les visites médicales de peur d’une infection. Du coup, leur état
    de santé risque de se dégrader, alertent les médecins. La situation est grave,
    les chiffres le prouvent : des centaines de localités se confrontent à un
    taux d’incidence cumulée sur 14 jours supérieure à 3 cas par mille habitants. A
    Bucarest et aux alentours, ce taux a dépassé les 6 cas par mille
    habitants. Selon les statistiques officielles, la Roumanie occupe la
    première position en Europe point de vue nombre de contaminations et de décès.
    Le premier ministre roumain, Florin Cîtu, continue pourtant à rassurer la
    population, en affirmant que le pays est à même de faire face à cette quatrième
    vague pandémique. Et lui d’ajouter que les autorités se proposent de
    transformer plusieurs hôpitaux publics, notamment à Bucarest, en hôpitaux
    Covid. « Ce sont des solutions dont on dispose en ce moment, mais il est
    clair que l’on devrait envisager aussi des projets à long terme, or pour cela
    il faudrait investir », affirmait récemment Cîtu.


    Lors de sa réunion de mercredi, le Gouvernement a décidé d’octroyer au
    Ministère de la Santé une enveloppe de 386 millions de lei, soit quelque 77
    millions d’euros, pour acheter des médicaments destinés à soigner les patients
    contaminés. Un supplément de 70 millions de lei, soit 14 millions d’euros, sera
    accordé au même ministère pour améliorer les conditions dans les unités de
    Soins critiques.(Trad. Ioana Stancescu)







  • 28.09.2021

    28.09.2021

    Coronavirus – Les Roumains peuvent recevoir à partir d’aujourd’hui une troisième dose du vaccin contre la Covid 19, alors que le pays se confronte à une quatrième vague de la pandémie, avec une progression alarmante du nombre de malades hospitalisés. En Roumanie, 5 665 nouveaux cas de contamination au virus SARS-CoV-2 recensés en 24 h ont été annoncés lundi, après plus de 28 000 tests, selon le Groupe de communication stratégique. S’y sont ajouté 109 décès pendant le même laps de temps, des suites de l’infection au coronavirus. Un millier de patients sont en soins intensifs, dont des enfants. Quelque 600 localités se confrontent à des taux d’infection de plus de trois cas par mille habitants en 14 jours.

    Certificat
    vert –
    Le certificat numérique européen Covid 19 pourrait devenir obligatoire
    pour l’intégralité du personnel médical des unités sanitaires roumaines,
    qu’elles soient publiques ou privées, aux termes d’un projet de loi rendu
    public par le Ministère de la Santé. Le document atteste la vaccination
    complète contre le virus SARS – CoV 2, une infection au cours des derniers six
    mois ou bien le résultat négatif d’un test de dépistage soit PCR soit antigène
    rapide réalisé dans un laboratoire. Le personnel médical qui ne possède pas de
    certificat vert valable risque de se voir suspendre le contrat de travail pour
    une période d’un mois et même la cession de toute collaboration avec
    l’institution sanitaire, lit-on dans un communiqué. Selon le même document, le
    personnel non-vacciné des hôpitaux et cliniques publiques devrait assumer entièrement
    le cout des tests effectués. Il y a aussi une exception : dans le cas des soignants
    qui ne peuvent pas se faire vacciner pour des raisons médicales, le coût des
    tests de dépistage de l’infection au coronavirus sera couvert par l’employeur.



    Politique
    La Cour Constitutionnelle de Roumanie a admis aujourd’hui la saisine du
    premier ministre libéral, Florin Cîtu au
    sujet de l’existence d’un conflit juridique entre le Parlement et le
    Gouvernement sur le thème de la motion de censure déposée par l’USR Plus,
    ex-partenaire dans la coalition gouvernementale et l’Alliance pour l’Union des
    Roumains, d’opposition et ultranationaliste. Selon le chef de l’exécutif, le
    document a été initié et déposé d’une manière contraire à la Constitution.
    L’USR Plus menace de déposer une nouvelle motion de censure à l’encontre du
    premier ministre Florin Cîtu au cas où la Cour Constitutionnelle décide que la
    procédure de dépôt de l’actuelle motion au Parlement était contraire à la
    Constitution. En échange, l’Union démocrate magyare de Roumanie, toujours
    partenaire dans la coalition gouvernementale à appelé à la reconstitution
    d’urgence de la coalition gouvernementale afin de dépasser la crise politique.
    Le Parti social démocrate d’opposition a également déposé une motion de censure
    à l’encontre du gouvernement Cîtu.

    Démission – « Pour le premier ministre Florin Cîtu l’agriculture et l’industrie alimentaire n’ont jamais constitué des priorités », a déclaré le ministre libéral de l’agriculture, Adrian Oros qui vient d’annoncer sa démission. Il affirme que le budget du ministère pour 2021 constitue 60% de l’exécution budgétaire de l’année précédente avec des effets sur les programmes en déroulement et qu’à l’occasion du collectif, l’Agriculture s’est vue attribuer un montant infime. Parallèlement, le Plan national de relance et résilience n’inclut aucun projet visant l’agriculture, accuse Adrian Oros. Il a été l’unique ministre de l’actuel exécutif à avoir participé en tant que supporter au lancement de la candidature de Ludovic Orban aux fonctions de président du Parti national libéral. Les élections internes ont été pourtant remportées par le premier ministre Florin Cîtu, celui qui dirigera le Parti national libéral durant les quatre prochaines années. Rappelons-le, l’Union Sauvez la Roumanie – Plus a quitté la coalition gouvernementale de droite qui inclut aussi l’Union démocrate magyare de Roumanie. Début septembre l’USR Plus a retiré ses ministres du cabinet de Bucarest, suite à une dispute autour d’un fonds régional visant le développement régional. Le même parti a déposé une motion de censure au Parlement refusant de revenir dans un gouvernement ayant à sa tête Florin Cîtu.

    Exercice – L’exercice annuel roumano-ukrainien « Riverline 2021 » se déroule sur le Danube entre les localités de Tulcea (en Roumanie) et Izmail (en Ulraine), réunissant bâtiments de guerre fluviaux, hélicoptères, scaphandres de combat et militaires de l’infanterie marine des deux Etats. Quelque 600 militaires roumains et ukrainiens accomplissent des manœuvres tactiques, conformément aux normes opérationnelles de l’OTAN, des exercices d’inspection et de contrôle des embarcations suspectes et autres opérations d’intervention en situation d’urgence. L’exercice vise la consolidation de la coopération militaire bilatérale dans le domaine naval. Pour les Forces navales roumaines, c’est une opportunité d’améliorer la capacité des militaires des Forces navales roumaines de répondre d’une manière rapide et efficace à un spectre divers de menaces sur le flanc sud-est de l’Alliance de l’Atlantique Nord.

    Economie – A Bucarest, le ministère des affaires étrangères organisé aujourd’hui un débat sur le thème de l’économie post-pandémique, inscrite dans la série des événements dédiés à la conférence sur l’avenir de l’Europe. Selon les organisateurs, le débat vise à analyser les effets de la pandémie sur les politiques économiques, ainsi que les implications de la crise sanitaire sur la pensée et les rationnements économiques contemporains. La conférence sur l’avenir de l’Europe est une plate-forme de débats et commentaires organisés à l’initiative des citoyens et chaque européen pourra partager ses idées au sujet des perspectives de l’Union européenne.

    Météo – Il fait froid en Roumanie, notamment sur le sud, l’est et le centre. Des pluies sont possibles sur l’ouest, le centre et le sud du pays. Les maxima iront de 13 à 22 degrés. Ciel couvert sur Bucarest ou le mercure des thermomètres ne devrait plus dépasser les 17 degrés.

    Nuage
    toxique –
    Le nuage toxique issu de l’éruption du volcan sur l’île espagnole de
    La Palma de l’archipel des Canares couvre actuellement la Roumanie. Les
    particules contenant du dioxyde de souffre et d’autres substances chimiques
    sont entrées sur le territoire de la Roumanie par l’ouest et devraient
    disparaître vers mercredi. Les spécialistes roumains suivent la qualité de
    l’air et assurent que pour l’instant il n’y a pas de raison d’inquiétude. Entre
    temps, sur l’île de l’Océan Atlantique, la population est exhortée à rester à
    l’intérieur et à ne pas ouvrir les fenêtres.