Tag: Iasi

  • 26.08.2014

    26.08.2014

    Gazoduc — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, se rendra mercredi en République de Moldova voisine, pour inaugurer, aux côtés de son homologue, le pro-occidental Iurie Leanca, le gazoduc reliant les villes de Iasi (en Roumanie) et Ungheni (en République de Moldova). Censé diminuer la dépendance de Chisinau des hydrocarbures russes, ce pipeline permettra à la République de Moldova de s’approvisionner en gaz depuis la Roumanie. La visite du premier ministre roumain se déroule dans le contexte où Chisinau marque 23 ans d’indépendance. Rappelons-le, le 27 août 1991, après l’échec du putsch de Moscou, le Parlement moldave, devant le siège duquel s’étaient réunis des centaines de milliers de manifestants, avait voté la déclaration d’indépendance face à l’Union Soviétique de la république constituée sur les territoires roumains orientaux annexés par Staline en 1940.



    Immigrants — 450 citoyens étrangers en situation irrégulière ont été dépistés à Bucarest depuis le début de cette année, a fait savoir l’Inspection Générale pour les Immigrations. La plupart proviennent du Moyen Orient, de Turquie, de Syrie, de Tunisie et d’Irak, mais aussi de la République de Moldova voisine. Plus d’une moitié ont été expulsés du pays. La police a aidé les autres à prolonger leur droit de séjour légal sur le territoire de la Roumanie.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Sorana Cîrstea doit rencontrer aujourd’hui la Britannique Heather Watson, dans le premier tour du tournoi US Open, la dernière compétition de Grand Chelem de l’année, ouverte lundi à Flushing Meadows, New York. Toujours ce mardi, la Roumaine Monica Niculescu joue contre Iaroslava Shvedova du Kazakhstan. Pour sa part, Simona Halep, numéro 2 mondial, a éliminé lundi de la compétition l’Américaine Danielle Collins et rencontrera au second tour Jana Cepalova de Slovaquie. De même, la Roumaine Alexandra Dulgheru, qui a vaincu lundi Kristyna Pliskova de République tchèque, aura pour prochaine adversaire la célèbre Maria Sharapova de Russie, alors qu’Irina Begu jouera contre l’Italienne Roberta Vinci, après avoir vaincu Silvia Soler-Espinosa d’Espagne.



    Football — Le club champion de Roumanie, Steaua Bucarest, rencontre aujourd’hui à Sofia les Bulgares de Ludogoretz Razgrad dans le match retour du barrage de la Ligue des champions. Rappelons-le, l’équipe roumaine a gagné, 1 but à 0, le match aller contre les Bulgares. Jeudi, l’équipe gagnante de la Coupe de Roumanie, Astra Giurgiu, rencontrera à domicile l’Olympique Lyonnais, qu’elle a dépassé par 2 buts à 1 dans les match aller du barrage de la Ligue Europa. Dans le cadre de la même compétition, Petrolul Ploiesti joue en déplacement contre la championne croate, Dinamo Zagreb, après avoir perdu à domicile le match aller par 1 but à 3.

  • Nachrichten 25.06.2014

    Nachrichten 25.06.2014

    BUKAREST: Das rumänische Parlament hat am Mittwoch eine Resolution verabschiedet, in der Staatschef Traian Basescu aufgefordert wird, sein Amt niederzulegen. Als Grund dafür wurde die Korruptions-Affäre angegeben, in die der Präsidentenbruder Mircea Basescu vermutlich verwickelt sei. Die Resolution wurde mit 344 Stimmen angenommen. Die Parlamentarier der liberaldemokratischen Partei PDL und jene der Volksbewegung PMP haben die Abstimmung boykottiert. Unterstützt wurde die Erklärung von der sozialdemokratischen Partei PSD, der konservativen Partei PC und der populistischen Partei PPDD. Die Abstimmung hat jedoch keine juristischen Folgen. Vor der Parlamentssitzung erklärte der Staatschef, er werde nicht auf sein Amt verzichten, weil er sich weder in diesem Fall eingemischt habe, noch für die Taten seines Bruders zuständig sei.



    BUKAREST: In der rumänischen Hauptstadt hat am Mittwoch der Gipfel des Südosteuropäischen Kooperationsprozesses stattgefunden. Zur Zeit hat Rumänien den Vorsitz der regionalen Organisation inne. Am Treffen beteiligten sich die Vertreter der 12 Mitgliedstaaten aus der Region, der EU-Erweiterungskommissar Stefan Füle, sowie der Generalsekretär des Kooperationsrats für Südosteuropa Goran Svilanovic. Bukarest hat sich als Ziel die Angleichung der Organisationstätigkeit mit den Integrationsanstregungen der Staaten, die der EU und der NATO beitreten wollen, gesetzt.



    CHISINAU: Die prowestliche Regierung der Moldaurepublik hat am Mittwoch die Gründung einer Gesellschaft für die Verwaltung der Pipeline Iasi-Ungheni beschlossen. Die Leitung soll Erdgas aus Rumänien in die benachbarte ex-sowjetische Republik befördern. Laut Angaben des moldauischen Ministerpräsidenten Iurie Leancă soll die Pipeline am 27. August in Betrieb genommen werden, genau ein Jahr nach Beginn der Bauarbeiten. Zudem hat das Datum auch einen symbolischen Charakter: an dem Tag feiert Chisinau 23 Jahre seit der Unabhängigkeit von Moskau. Mit der Leitung soll die Abhängigkeit vom russischen Gas reduziert werden. Die Moldaurepublik wird am Freitag in Brüssel das Assoziierungs- und das Freihandelsabkommen mit der EU unterzeichnen.



    SPORT: In Wimbledon sind der Rumäne Horia Tecau und sein Doppelpartner, der Niederländer Jean-Julien Rojer, eine Runde weiter. Das an Nummer 11. gesetzte Paar bezwang zum Auftakt das finnische Doppel Henri Kontinen-Jarkko Nieminen mit 7:6, 6:4 und 7:6. Florin Mergea und der Kroate Marin Draganja verloren hingegen nach dramatischem Kampf ihr Erstrundenmatch gegen die Spanier Marcel Granollers und Marc Lopez in fünf Sätzen. Am Dienstag hatte sich die Weltranglistendritte Simona Halep im Einzel problemlos gegen die Brasilianerin Teliana Pereira mit 6:2 und 6:2 durchgesetzt. Als nächstes trifft Halep auf die Ukrainerin Lesia Tsurenko, die Nummer 170 der Welt. Ebenfalls in der zweiten Runde steht Irina Begu, nach einem Dreisatzkrimi gegen Virginie Razzano aus Frankreich. Sie bekommt es als nächstes mit der Deutschen Andrea Petkovic zu tun.

  • La peau artificielle parfaite

    La peau artificielle parfaite

    Depuis 2012, une équipe de chercheurs de la Faculté de Bio ingénierie médicale de Iasi (dans le nord-est de la Roumanie) tente de produire la peau artificielle parfaite. Il s’agit d’un tissu créé à 100% dans le laboratoire mais compatible avec celui humain. Destiné principalement aux cliniques de chirurgie esthétique, ce projet unique en Roumanie par sa complexité touche à sa fin. Il est actuellement dans la phase de tests, mais les spécialistes de Iasi estiment que les patients pourront bénéficier du produit fini d’ici deux ans.



    Liliana Vereştiuc, vice doyenne de la Faculté de Bio ingénierie médicale de Iasi, nous en dit davantage: « En fait, c’est un système qui contient non seulement du matériel synthétique, mais aussi des cellules. L’idée nous est venue à l’esprit il y a quelques années, lorsque le Centre de formation et de recherche en Ingénierie tissulaire, organes artificiels et médecine régénérative fut créé dans le cadre de notre faculté. Nous avons commencé par de petits pas, essayant dans une première étape de réunir toutes les facilités dont nous avions besoin pour développer une telle technologie. Ensuite, nous avons formé une équipe et nous avons commencé à étudier le domaine. Jusqu’ici nous avons déjà fait des tests sur des animaux de petite taille, nous avons l’intention de démarrer les tests sur les animaux de grande taille, pour avoir d’ici deux ans les confirmations sur les caractéristiques d’un tel produit ».



    A l’heure actuelle les spécialistes en chirurgie esthétique de Roumanie utilisent exclusivement la peau artificielle importée, dont le prix se monte à 8 euros le cm carré. Le produit créé à Iasi devrait être vendu à la moitié de ce prix, ce qui entraînera la baisse des coûts des interventions chirurgicales, affirme Liliana Vereştiuc: « Obtenir en Roumanie ce type de peau coûterait beaucoup moins que l’importer de l’Occident. Il y a très peu de produits similaires, notamment du type que nous visons, à savoir des systèmes bio-artificiels, c’est à dire un type de peau qui n’est pas complètement artificielle. Les produits qui existent actuellement sur le marché roumain proviennent des Etats-Unis et coûtent très cher. »



    Pour tester les matériaux produits dans le laboratoire, les chercheurs de Faculté de Bio ingénierie collaborent avec la Faculté de Médecine Vétérinaire de Iasi. Le tissu bio-artificiel obtenu suite à l’insertion de cellules produites en laboratoire ou extraites de différents tissus d’animaux sur une matrice, un support obtenu sur place, à base de collagène et d’acide hyaluronique. Qu’est-ce que c’est, en fait, cette peau artificielle créée par les chercheurs de Iasi?



    Liliana Vereştiuc: « Nous imaginons une structure poreuse où les cellules migrent, une matrice aux caractéristiques adhésives; les cellules l’acceptent et s’y attachent, le support est pratiquement peuplé de ces cellules, il a l’apparence d’une peau naturelle, et fonctionnel comme une peau naturelle. En général nous utilisons des polymères, nous avons testé plusieurs classes de polymères avant d’obtenir ce support qui puisse être peuplé de ces cellules. S’y ajoute, évidemment, la cellule qui peut être d’une nature différente. Notre intention est de récolter des cellules chez les patients, nous ne travaillons pas uniquement avec des cellules spécifiques à un certain type de tissu, nous avons également utilisé des cellules souches dans les tests effectués dans notre laboratoire ».



    Dans l’étape finale, les chercheurs de Iasi utiliseront des cellules prélevées du patient qui a besoin de peau, pour que le tissu soit biocompatible. Deux banques de peau ont été créées en Roumanie : l’une existe de puis 2000 à Bucarest, à l’hôpital pour enfants Grigore Alexandrescu, l’autre a été ouverte à Timisoara (ouest) en 2010. Ces banques gardent de la peau prélevée de donneurs se trouvant en état de mort cérébrale. Vu que ces donneurs sont très peu nombreux, en général, en cas d’urgence, les médecins utilisent les greffes de peau prélevées aux proches des patients. Le matériel créé à Iasi représente pratiquement un pansement qui peut être appliqué sur les zones touchées de brûlures graves ou d’ulcérations.



    La peau bio-artificielle simplifierait beaucoup les choses, tant pour les médecins que pour les patients, et pas seulement pour ceux qui ont des brûlures et nécessitent des transplantations, comme on pourrait le croire. Liliana Vereştiuc : « Dans le cas des patients souffrant de diabète, par exemple, chez lesquels la guérison de certaines lésions cutanées est ralentie, de tels systèmes bio-artificiels permettent que des facteurs de croissance et des substances biologiques migrent de ces matrices, contribuant au processus de guérison de ces lésions. »



    Le tissu bio-artificiel est produit en 28 jours maximum. Liliana Vereştiuc espère que, dans deux ans, le Centre de formation et de recherche en ingénierie tissulaire pourra proposer une technologie susceptible d’être achetée par les compagnies actives dans ce domaine. Ainsi, la peau artificielle deviendra accessible à tous ceux qui en ont besoin.



    L’activité des chercheurs de ce centre est orientée parallèlement dans deux autres directions : obtenir des substituts osseux et des greffes vasculaires. Ils tentent notamment de combler des zones osseuses écartées suite à la présence de cellules cancéreuses. (trad. Valetina Beleavski, Dominique)

  • Fêter Pâques en Roumanie

    Fêter Pâques en Roumanie

    Chers amis, cette semaine nous vous invitons à découvrir les destinations les plus attrayantes pour passer Pâques en Roumanie. A cet effet, nous avons étudié les offres présentées à l’édition de printemps de la Foire de tourisme de la Roumanie. Cette semaine, les maisons des Roumains ont été nettoyées et ornées pour la fête, et les ménagères ont préparé les délices culinaires traditionnels. Le rôti d’agneau, la terrine d’agneau, la galette de Pâques et les œufs colorés sont les vedettes de cette fête. Sans oublier les cozonaci, les sarmale ou d’autres spécialités, selon la région.



    Au printemps, la nature se réveille à la vie et les oiseaux migrateurs sont de retour. Nous vous invitons pour commencer au delta du Danube pour y passer Pâques. Le delta du Danube, inclus au patrimoine mondial de l’UNESCO dès 1991, est l’unique delta du monde déclaré entièrement Réserve de la biosphère. Iliuţă Goian, de l’Agence de tourisme « Descoperă Delta Dunării » (Découvrez le delta du Danube), nous dira si cet endroit vaut la peine d’être visité pour Pâques : « C’est un très bon moment, surtout que le temps commence à se réchauffer ; maintenant, toute la nature a reverdi, et les oiseaux reviennent. Les Russes lipovènes de la région ont de très belles traditions de Pâques, qui méritent d’être découvertes — ce sont surtout des traditions d’ordre culinaire. Presque tout ce que nous préparons avec de la viande d’agneau, ils le préparent avec du poisson. Sauf le rôti, bien entendu. »



    Pour ceux d’entre vous qui préfèrent des fêtes avec beaucoup de coutumes traditionnelles, c’est la Moldavie qui est la destination la plus appropriée. Cosmina Robu, conseillère au Conseil départemental de Iaşi, nous dit pourquoi choisir cette destination pour Pâques : « Je vous la recommande parce que l’Archevêché de Moldavie et de Bucovine siège là. En même temps, il y a aussi un Evêché catholique et des processions importantes sont organisées à l’occasion. »



    C’est toujours là que vous allez essayer les plats traditionnels de Pâques, soigneusement préparés par les ménagères de l’endroit d’après des recettes anciennes, transmises d’une génération à l’autre. Nous restons dans la même région, en Moldavie, et ajoutons une invitation à Târgu Neamţ. Nous avons demandé à Ionela Lungu, artisane moldave, si le déplacement dans sa contrée valait la peine. Voici sa réponse : « Non seulement ça vaut la peine, mais vous repartirez et vous ferez venir tous vos amis et vos voisins avec toute leur famille et les amis de leurs amis ! Venez-y, vous aimerez, surtout qu’à Pâques tout le monde veut être tranquille, en vacances, venez dans nos pensions. Chaque pension a son guide, elle propose des itinéraires touristiques, et nous vous indiquerons ce que vous pouvez faire dans la zone de Târgu Neamţ ».



    Faisons maintenant une halte en Bucovine, dans le nord-est de la Roumanie, un des plus importants centres de traditions roumaines. Aurelia Badale, est la présidente de l’association touristique de la localité de Vama, département de Suceava, située à mi-chemin entre les villes de Gura Humorului et de Câmpulung Moldovenesc. Elle nous invite à y passer des fêtes pascales pleines de spiritualité: « A l’occasion des fêtes importantes comme Pâques, nous organisons, avec l’aide des maîtres-artisans, des démonstrations de techniques traditionnelles de peinture, tissage, couture, très appréciées par les touristes étrangers. Dans cette région nous pouvons réellement ressentir cet esprit de l’eucharistie, cette vertu qui nous aide vraiment à participer à la messe pascale dans un monastère. Nous pouvons également essayer les plats bénits le matin de Pâques, après 40 jours de Grand Carême. Ici les femmes mettent dans un panier toute sorte de spécialités locales et de produits qui se retrouvent sur la table du repas festif de Pâques : jambon fumé, saucisses, œufs peints, pain de campagne, agnelet rôti, et toute sorte d’autres produits, sans oublier notamment les brioches traditionnelles que l’on appelle ici « babe », «vieilles femmes ». Le panier de Pâques n’est pas complet sans un œuf peint, joliment décoré de motifs traditionnels, censé montrer le talent de la femme qui a préparé toutes ces merveilles. Le dimanche de Pâques est une excellente occasion pour les jeunes femmes d’étaler leurs costumes traditionnels. Les vieux portent également avec fierté leurs magnifiques vêtements traditionnels afin d’inciter les jeunes à continuer les traditions locales. »



    Sachez que pour un paquet touristique de quatre jours, pension complète et repas festif dans un petit quatre étoiles de la région de Vama, vous devez débourser en moyenne 350 lei soit 78 euros la nuitée par personne.



    Passons maintenant à une région plutôt isolée, mais qui possède des paysages uniques. Si vous souhaitez découvrir la technique de la peinture sur les œufs et fêter Pâques dans un endroit en hauteur, nous vous suggérons d’aller à Straja, comté de Hunedoara, dans le centre-ouest de la Roumanie. Mihai Dumitrescu, le propriétaire d’un gîte de la région explique : « Nous proposons des paquets qui mettent en avant le Parc national Retezat, la route de montagne appelée Transalpina, le tourisme culturel et religieux dans les comtés de Gorj et de Hunedoara. C’est toute une série d’offres touristiques, mais nous sommes spécialisés surtout dans le tourisme traditionnel, où le client est reçu comme un ami et gâté avec des délices culinaires traditionnels. Un paquet de trois nuitées en demi-pension et repas festif de Pâques coûte environ 350 lei par personne. La nuit de Pâques, quand les touristes rentrent de l’église, on les attend avec des cozonaci — brioches traditionnelles roumaines — et du vin rouge. Ici nous célébrons la résurrection en compagnie de nos touristes comme si on était une grande famille. », affirme Mihai Dumitrescu, le propriétaire d’un gîte à Straja, comté de Hunedoara.



    Et c’est tout pour cette édition de Radio Tour consacrée aux meilleurs endroits pour fêter Pâques en Roumanie. Restez fidèles à RRI ! (trad.: Ligia Mihaiescu)

  • Iaşi

    Iaşi

    Astăzi vă invităm în nord-estul României, într-o călătorie urbană, în oraşul celor şapte coline. Iaşiul este unul dintre cele mai atractive oraşe prin obiectivele sale istorice, culturale şi de agrement. Iaşiul înseamnă istorie, artă, ştiinţă şi inovaţie. Fie că vorbim de vechea cultură Cucuteni, de paginile scrise de marile familii boiereşti, Iaşiul a jucat permanant un rol marcant în istoria României.



    În călătoria noastră prin Iaşi suntem însoţiţi de Anca Zota, coordonator Centrul de informare turistică Iaşi: La Iaşi sunt multe lucruri frumoase. Este capitala informală a zonei Moldova, are o foarte lungă tradiţie culturală, aşa cum se ştie, la Iaşi a fost înfiinţată prima universitate din România, primul teatru naţional din România. Teatrul şi opera sunt acum la un nivel foarte bun, clădirea a fost recent renovată, deci musafirii oraşului pot participa oricând la un spectacol de înaltă ţinută artistică, la Iaşi. Grădina botanică este, de asemenea, deosebit de frumoasă şi în această perioadă sunt multe lucruri care pot fi văzute. Avem un nou muzeu la Iaşi, deosebit de interesant, Muzeul Universităţii; nu este vorba doar despre istoria universităţii ieşene, ci şi despre istoria veche a Iaşului, şi mă refer în special la Cultura Cucuteni, care are un spaţiu larg de expunere în muzeu. Intrarea în acest muzeu este gratuită, iar turiştii pot beneficia de tururi ghidate în nu numai în română, ci şi în engleză şi franceză. De asemeni obiectivele clasice: Bojdeuca lui Ion Creangă, Casa Pogor, Muzeul Unirii, îşi aşteaptă toate turiştii. De asemenea, Catedrala Mitropolitană este vizitabilă, Mănăstirea Trei Ierarhi, Mănăstirea Cetăţuia, şi alte obiective importante.”



    Iubitorii naturii se pot bucura de oferte variate la Iaşi. În parcul Copou, vă aşteaptă teiul poetului naţional Mihai Eminescu. Apoi, în judeţul Iaşi, se găseşte zona largă a Jijiei, o mică deltă, unde se găsesc flora şi fauna specifice zonei Moldovei. Se poate merge, de asemenea, în rezervaţia naturală Valea lui David, unde o alunecare de teren a făcut posibilă apariţia vegetaţiei de silvostepă, caracteristică zonei dobrogene. Lunca Prutului este iarăşi o zonă care poate fi destinaţia oamenilor care iubesc natura.



    Iaşiul poate fi vizitat în orice perioadă a anului, însă există anumite perioade în care au loc evenimente importante, în funcţie de care e recomandabil să vă programaţi şi sejurul. Anca Zota, coordonator Centrul de informare turistică Iaşi. Începând cu primăvara creşte numărul evenimentelor ce se desfăşoară în Iaşi. Este vorba de tradiţionalul Festival de artă populară Cucuteni 5000, care are loc în fiecare an în ultima duminică a lunii iunie, în parcul Copou. De asemenea, există şi festivaluri mai noi: un festival de ştiinţe, care are loc chiar la începutul lunii aprilie, festivaluri de film, la sfârşitul lunii mai are loc Festivalul internaţional al educaţiei, prima ediţie a fost anul trecut şi a fost una de succes, iar anul acesta va fi a doua ediţie care se doreşte să se ridice măcar la nivelul celei de anul trecut. Iar spre toamnă probabil vom avea în oraş a doua ediţie a festivalului FILIT, festivalul de traducere şi literatură. În perioada sărbătorilor Iaşului, în luna octombrie, se desfăşoară la Iaşi mai multe manifestări, printre care Festivalul filmului, mai multe manifestări culinare. Dar în tot timpul anului, în oraş sunt restaurante unde puteţi găsi meniuri tradiţionale şi un pahar de vin local. Vă aşteptăm la Iaşi să petreceţi timp împreună cu noi şi să descoperiţi alături de ieşeni frumuseţile oraşului.”



    Iaşiul nu are un centru pietonal. Există doar o străduţă pietonală, însă turistul se poate pierde pe străduţele foarte romantice din Copou, unde sunt restaurante cu specific românesc şi internaţional sau pe străduţele foarte frumoase din spatele Universităţii de Medicină, unde sunt multe case vechi, boiereşti. În unele dintre ele sunt amenajate, de asemenea, restaurante foarte frumoase, unde vă puteţi delecta cu celebrul borş moldovenesc, tochitura moldovenească dar şi cu vestitele plăcinte. Acestea sunt primele trei feluri de mâncare care ar alcătui un meniu tradiţional complet.



    Iar pentru a simţi mirosul teilor din Iaşi, ar trebui să veniţi în ultima decadă a lunii mai sau începutul lunii iunie. Toate acestea fac ca destinaţia propusă să fie una de top, într-unul dintre cele mai vechi şi frumoase oraşe din România.

  • Idee per city-break

    Idee per city-break

    La prima destinazione che vi proponiamo per un city-break in Romania è Iasi, capoluogo dell’omonima provincia nel nord-est del Paese, piena di cattedrali, palazzi impressionanti, musei, con un’offerta molto ricca di mostre e concerti. A Iaşi non esiste un centro pedonale, ma il turista può passeggiare sulle stradine romantiche dove ci sono molti ristoranti con cucina romena e internazionale, ma anche antiche ville.



    A Iasi potete visitare il Palazzo dell’Unione, inaugurato nel 1926, il Palazzo Roznovanu, l’attuale sede del Comune o la Chiesa dei Tre Gerarchi. A Iasi vi aspettano anche tanti altri eventi, come spiega Letitia Popa del Consiglio Provinciale di Iasi.



    Ogni anno, Iasi ospita il Festival Cucuteni 5.000, una fiera nazionale di ceramica tradizionale. Abbiamo aderito anche alla Notte Bianca dei Musei, festeggiata in tutto il Paese. Nel mese di ottobre celebriamo la Festa della città e il pellegrinaggio alle reliquie di Santa Parascheva, custodite dalla Cattedrale, occasione in cui si organizzano molti spettacoli, festività e la Notte Bianca. Vi aspettiamo in qualsiasi stagione, ma l’ideale sarebbe sentire l’odore dei tigli in fiore, sulla collina del parco Copou”, assicura Letitia Popa.



    Il costo di un city break in questa città, che potrebbe includere un biglietto aereo andata e ritorno da Bucarest a Iaşi e due notti di alloggio in un albergo a tre stelle si aggira sui 300 euro.



    Sita nel cuore della Romania, in Transilvania, alle falde delle montagne, Brasov può soddisfare le esigenze di qualsiasi turista. La Chiesa Nera, nella Piazza del Consiglio, eretta nel 1380, è un simbolo della città. Come una curiosità, qui si trova anche la più stretta strada del sud-est europeo, Strada Sforii ovvero la Via dello Spago. Ioana Dobrescu dell’Associazione per lo Sviluppo Turistico di Brasov, vi invita a scoprire la città.



    E’ una delle principali destinazioni turistiche e un brand della Romania. I pacchetti di tre e quattro giorni sono i più richiesti e i prezzi negli agriturismi spaziano da poco più di 100 euro fino a 1.500 euro”, spiega Ioana Dobrescu.



    Sempre in Transilvania, il capoluogo della provincia di Cluj – la città di Cluj-Napoca – vanta una delle più grandi università del Paese, Babeş-Bolyai, fondata nel 1688.



    Ovidiu Campean del Comune di Cluj-Napoca vi invita anche a scoprire il centro storico, la Piazza dell’Unione o quella del Museo, il Giardino Botanico, il Museo etnografico, ma anche le gallerie di arte contemporanea, la Fabbrica di pennelli, il centro di cultura urbana, il casinò, edificio rinnovato di recente con fondi europei, il parco centrale, la Torre dei Sarti e il Teatro Nazionale.



    Il costo di un city break, che include un biglietto aereo andata e ritorno Bucarest-Cluj e due notti di alloggio in un albergo a tre stelle, è di circa 250 euro.



    Qualsiasi delle tre scegliereste come meta per un city break, ne rimarrete impressionati del patrimonio culturale, del paesaggio, ma anche e dell’offerta di svago.

  • Hörerpostsendung 22.12.2013

    Hörerpostsendung 22.12.2013

    Wie vergangenen Sonntag angekündigt, gibt es heute den zweiten Teil des historischen Überblicks über die Herstellung von Radiogeräten in Rumänien. Das Thema regte unser Hörer Wolfgang Waldl aus Wien an. Zunächst aber eine kurze Zusammenfassung des 1. Teils: […]



    Heute soll es um die Zeitspanne 1960-1990 gehen — und einige Jahre darüber hinaus.










    ELECTRONICA-WERKE IN BUKAREST (1960 – 1980)



    Das Jahr 1960 brachte einen wichtigen Einschnitt in die Herstellung von Radiogeräten in Rumänien. Die Fabrik Radio Popular“ änderte ihren Namen zu Electronica“, neue Produktionslinien für Transistoren, Halbleiterdioden, elektrolytische und Kunststoff-Folienkondensatoren wurden eingerichtet. In diesem Jahr kam auch der erste rumänische Radioempfänger auf den Markt, der vollständig mit Transistoren ausgerüstet war — der S 595 T Solistor. Die elektronischen Bauteile waren noch aus Frankreich importiert, doch im selben Jahr wurde auch das erste Modell hergestellt, dessen Bauteile zu 96% aus der heimischen Produktion stammten: S 594 T Litoral. Weitere Modelle tragbarer Transistorenempfänger kamen in den 1960er Jahren hinzu, parallel wurde auch die Herstellung von Röhrenradios sowie von Musikschränken und Plattenspielerradios bis ca. 1976 fortgeführt. Eines der letzten Modelle von Musiktruhen mit Röhren war z.B. die 1969 hergestellte Traviata 3.



    In den 1970er Jahren nahm man die Produktion von Stereoempfängern mit externen Boxen auf, ein Meilenstein, auf dem Sammler schwören, dass er heute noch funktionieren würde, ist z.B. der S 702 TS Maestro mit 2 x 6W-Boxen. Erwähnenswert für den UKW-Stereo-Empfang ist aus jener Zeit auch der ab 1974 hergestellte S 749 TS Bucur in unterschiedlichen Ausfertigungen, darunter auch mit Stilmöbel nachempfundenem teuerem Holzgehäuse (Bucur 2). Ebenfalls in den 1970er Jahren wurden weitere tragbare Batterienempfänger hergestellt, die auch als Autoradios angeschlossen werden konnten, beispielsweise das Modell S 720 T Gloria, oder ausschlie‎ßlich Autoradios der Handelsmarken Sinaia (Lang- und Mittelwelle) und Predeal (Lang-, Mittel- und Kurzwelle).



    Ende der 1970er Jahre begannen die Electronica-Werke Radios mit Accessoires herzustellen. Renner waren die Modelle Cronos (mit elektronischer Uhr und Wecker), Expres, Interson, Superson (mit eingebauter Lichtorgel) und Ultrason (mit 5 Wellenlängen, darunter 3 Kurzwellenmeterbände). Insgesamt stellte Electronica“ von 1960 bis 1980 ca. 75 Modelle in über 200 Varianten her, in Stückzahlen waren das mehr als 6,7 Mio. Geräte.




    Grafik zur Herstellung von Radiogeräten bei Electronica“ Bukarest (1960-1979):







    src=http://devrri.freshlemon.ro/wp-content/uploads/2023/10/foto.jpg
    Quelle: http://www.enciclopediaromaniei.ro/wiki/Radioreceptoare_româneşti




    Zu den in den 1980er bis frühen 1990er Jahren hergestellten Geräten von Electronica zählten Modelle wie die Taschenradios Ric und MiniRic, das Tischradio im Retro-Gehäuse Nostalgic (1989), sowie tragbare Kassettenradios wie RCS (1984-1986), Total (1993-94) und Thomas (1994-98), wobei die letzten Modelle auch integrierte Schaltkreise hatten.




    TEHNOTON IN JASSY (1974 – 1990)



    1972 bis 1974 wurde eine neue Fabrik für die Herstellung von Radioempfängern im nordostrumänischen Iași (Jassy) errichtet. Tehnoton“ nannten sich die neuen Werke und waren am Anfang nur ein Ableger der Bukarester Fabrik Electronica“, die ihre Dokumentation, technische Ausrüstung und das Wergzeug den Kollegen in Jassy zur Verfügung stellte. Die Produktion wurde 1974 aufgenommen, hergestellt wurden Transistorenradios unter Eigenmarken wie Alfa, Apollo,Brahms, Cosmos, Gamma, Gloria 3, Inter, Madrigal 1 und Madrigal 2, Mangalia 2, Milcov, Mondial, Neptun, Pacific 4 oder Predeal 2.




    Produktions- und Exportgrafik 1974 – 1979 bei TEHNOTON Jassy:







    src=http://devrri.freshlemon.ro/wp-content/uploads/2023/10/foto.jpg
    Quelle: http://www.enciclopediaromaniei.ro/wiki/Radioreceptoare_româneşti




    Nach 1980 stellte Tehnoton weitere Modelle her: Alfa 2 und Alfa 3 (1981), Solo 100, Solo 300, Solo 500 (alle 1981-83), Gamma (1978-1984), Gloria 3 (1984), Song (1985), Gloria 4 (1987-1990), Gloria 5 (1991), Iris (1980-1992), die letzten Modelle hatten bereits integrierte Schaltkreise. Als Kuriosität sei noch das Modell Junior 234 aus den 1980er Jahren erwähnt, mit dem Kunststoffgehäuse in Form eines Fu‎ßballs.




    ELECTROMUREŞ



    Auch die bereits 1949 gegründete Fabrik für elektrotechnische Teile und Haushaltsgeräte ElectroMureş“ in der siebenbürgischen Stadt Târgu Mureş (dt. Neumarkt am Mieresch, ung. Marasvásárhely) brachte einige Modelle auf den sozialistischen Markt, darunter die Kassettenradios für das Auto Corina (1984) und Stela (1988).




    EXPORTSCHLAGER (1967 – 1990)



    Während es in Rumänien lange Zeit nur Empfansgeräte aus der heimischen Produktion zu kaufen gab, wurden Radioapparate made in Romania“ ab den Spätsechzigern auch exportiert; 1967 gingen 6100 Radios ins Ausland, 1973 waren es schon knapp 226.000 Stück. Die am meisten exportierten Modelle waren: Carmen, Goldstar, Cora, Overseas, Neptun, Milcov, Alfa, Select, Gloria, Royal und Junior. Die Geräte mussten dabei stets den technischen Anforderungen der Kunden im Ausland entsprechen. Exportiert wurde vor der Wende nach Ägypten, Albanien, Chile, in die ČSSR, die DDR, nach Frankreich, Gro‎ßbritannien, Jugoslawien, Sudan, Ungarn und in die USA.



    Alles in allem lie‎ßen sich die Produkte der rumänischen Elektrotechnik, darunter Radioempfänger und Haushaltsgeräte, durchaus zeigen, nicht nur im sozialistischen Lager. Leider kam es ab Ende der 1970er Jahre zur Versorgungskrise und zu von oben angeordneten Sparma‎ßnahmen. Dies hatte auch in der Herstellung von Radioapparaten Folgen. Zwar waren die elektronischen Teile nach wie vor von guter Qualität, zumindest für Standards des Ostblocks, doch wurde bei der Anfertigung immer mehr schlechtes Material eingesetzt, so dass die Erzeugnisse letzten Endes mangelhaft in der Verarbeitung waren. Das hie‎ß z.B. billiges Gehäuse, wackelnde Knöpfe und Schalter, schlechte Farbe in der Beschriftung. Aus diesen Jahren stammt wohl auch der Ausdruck beim Export abgelehnt“. Landeten solche Geräte dann im heimischen Handel, waren sie sehr begehrt, denn sie waren immer noch besser als die herkömmlichen.




    WENDE VON 1989 UND EINSTELLUNG DER PRODUKTION VON RADIOGERÄTEN (1990-1998)



    Die Wende von 1989 brachte den Sturz des kommunistischen Regimes und die viel ersehnte Freiheit und Demokratisierung des Landes, aber auch den Zusammenbruch der sozialistischen Planwirtschaft. Mit den wettbewerbsfähigeren Produkten aus entwickelten Industriestaaten konnten es heimische Erzeugnisse nicht aufnehmen, die Einstellung des Handels unter den ehemals sozialistischen Ländern im Rahmen des Rats für gegenseitige Wirtschaftshilfe (RGW, auch COMECON genannt) hatte weitere negative Folgen in der heimischen Wirtschaft. Sicherlich haben aber auch dubiose Privatisierungsgeschichten mit korrupten Politikern und Managern auch dazu beigetragen, dass viele staatliche Betriebe einfach verscherbelt wurden. Die Produktion von heimischen Radioempfängern wurde bis Mitte oder spätestens Ende der 1990er Jahre nach und nach eingestellt. Die Electronica-Werke in Bukarest und das Unternehmen Tehnoton in Jassy gibt es unter diesem Namen zwar noch, ihr Tätigkeitsbereich hat sich aber zum Teil geändert.



    Electronica wurde im Februar 2004 privatisiert und stellt heute nur noch Fernsehgeräte her. Verlie‎ßen im Jahr 1989 die Electronica-Werke etwa 434.000 Schwarz-Wei‎ß-Geräte und 75.000 Farbfernseher, so waren es im Jahr 2003 nur noch 137 Stück. Eine erneuter Anstieg der Produktion erfolgte im Jahr 2005, als etwa 27.000 Fernseher hergestellt wurden. Ab 2006 befasste sich Electronica mit der Montage von Farbfernsehern und DVD-Playern fremder Marken wie Hyundai, Toshiba und Vortex. 2006 wurden etwa 40.000 Farbfernseher und 20.000 DVD-Player auf den Markt gebracht. Arbeiteten im Jahr 1989 etwas mehr als 5.500 Menschen bei Electronica, so hatte das Unternehmen im Jahr 2006 nur noch 60 Arbeitnehmer.



    Tehnoton wurde im Jahr 2000 privatisiert und befasst sich seitdem mit der Verarbeitung von Metall und Kunststoff, aber auch mit der Herstellung von Haushaltsgeräten wie Gasherde und Waschmaschinen.



    QUELLEN:



    – Rumänische Online-Enzyklopädie: http://enciclopediaromaniei.ro/


    – Webseite der rumänischen Radiogeräte-Sammler: www.proradioantic.ro


    – Webseite des Sammlers Francisc Visky aus Rumänien: www.retroradio.ro


    – Webseite des Rumänischen Rundfunks: www.srr.ro


    – Webseite von Radio Rumänien International: www.rri.ro


    – Internationaler Radiokatalog für antike Radios: www.radiomuseum.org


    – Wikipedia





    Zeit für die Posteingangsliste. Postbriefe erhielten wir von Günter Traunfellner (A), Sandro Blatter (CH), Claes Englund (SE) sowie von Wilfried Hoberg, Michael Willruth, Heinrich Eusterbrock, Michael Brawanski, Hans-Peter Themann, Jörg-Clemens Hoffmann, Lutz Winkler, Klaus Huber, Horst Kuhn, Rolf Hacke, Heiner Finkhaus, Christoph Paustian (alle aus Deutschland).



    Faxe erhielte wir von Günter Spiegelberg und Stefan Druschke (beide aus Deutschland).



    E-Mails erhielten wir bis Freitagnachmittag von Josef Robl (A), Hans Verner Lollike (DK) sowie von Andreas Fessler, Günter Jacob, Hendrik Leuker, Dietmar Wolf, Herbert Jörger, Siegbert Gerhard, Hans-Werner Simmet, Helmut Matt, Thomas Drescher, Bernd Seiser, Heinrich Eusterbrock, Andreas Pawelczyk und Dieter Feltes (alle aus Deutschland).



    Unsere Poststelle bleibt vom 24. Dezember bis einschlie‎ßlich in der zweiten Januar-Woche geschlossen, daher gibt es den nächsten Funkbriefkasten erst am 19. Januar 2014 wieder. Ihre E-Mails werden aber auch in der Zwischenzeit gelesen und gegebenenfalls beantwortet.







    Zum Schluss möchte ich mich ganz herzlich für die vielen Grü‎ße zu Weihnachten und Neujahr bedanken und im Voraus auch für die Wünsche, die bestimmt noch eintreffen werden. Einen originellen Gru‎ß sandte uns Dietmar Wolf aus Hammelburg in Bayern. Er schickte uns eine Audio-Datei, die er mit folgenden Worten beschrieb: src=http://devrri.freshlemon.ro/wp-content/uploads/2023/10/foto.jpg
    Gru‎ßkarte von Dietmar Wolf

    (zum Vergrö‎ßern anklicken)



    Das ganze Jahr ist immer so hektisch und der Stress beherrscht das Leben, Arbeit , Termine etc. und nun an Weihnachten soll dann alles auf einmal besinnlich sein? Nun, ich habe da schon Probleme, den Schalter“ einfach so umzulegen! Habe deshalb das besinnliche Lied stille Nacht“ in meiner Version neu aufgenommen und es schrille Nacht“ genannt.



    Nun, ganz so schrill ist die Session nicht geworden, finde ich — Herr Wolf bediente dabei Keyboards und Synthesizer, ein befreundeter Musikerkollege steuerte die Gitarre und die Bläser bei.



    Bevor Sie sich selbst ein Urteil über die Bearbeitung der Stillen Nacht“ machen können, wünsche ich Ihnen vom ganzen Herzen frohe Weinachten, schöne Feiertage mit Ihren Lieben und einen guten Rutsch ins Jahr 2014.






    src=http://devrri.freshlemon.ro/wp-content/uploads/2023/10/foto.jpg



    Audiodatei hören:



  • Die rumänische Revolution von 1989 in Jassy

    Die rumänische Revolution von 1989 in Jassy

    Timişoara / Temeswar ist die Symbolstadt der rumänischen Revolution vom Dezember 1989. Am 16. Dezember haben die Bürger der Banater Hauptstadt entschieden, dass Rumänien sich wandeln muss. Ceauşescus Rumänien, eigentlich ihr Land und das Land ihrer Kinder, konnte nicht dasselbe bleiben, während in der ganzen kommunistischen Welt der Wandel nicht mehr gestoppt werden konnte. Heldenhaft und sehr entschieden gingen die Temeswarer auf die Stra‎ße, um ihre Sehnsucht nach Freiheit und ihr Recht auf ein besseres Leben zum Ausdruck zu bringen.



    In einer anderen Ecke des Landes bereitete sich die Hauptstadt der Moldauregion Iaşi vor, sich der kommunistischen Tyrannei Ceauşescus zu widersetzen. In den 1980er Jahren bildete sich hier eine Protestbewegung um die Schriftsteller Dan Petrescu, Tereza Petrescu, Luca Piţu und Alexandru Călinescu. Am 12. Dezember 1989 hat der Wirtschaftler Ştefan Prutianu zusammen mit ein paar weiteren Intellektuellen der Organisation Rumänische Volksfront“ in der ganzen Stadt Manifeste verbreitet, die die Bevölkerung aufforderten, am 14. Dezember um 16 Uhr an einer Kundgebung auf dem Vereinigungsplatz teilzunehmen.



    Die kommunistische Sicherheitspolizei Securitate hatte aber die Untergrundorganisation seit langem im Visier. Zehn Stunden vor Beginn der Kundgebung wurden Organisatoren des geplanten Protests verhaftet. Als erster wurde Ştefan Prutianu selbst verhaftet. Er hatte am 10. Dezember das Manifest geschrieben. Prutianu, Wirtschaftsprofessor an der Universität Alexandru Ioan Cuza“ in Iaşi, erzählte später, er habe damals gedacht, das sei die logische Folge seiner Taten.



    Gemischte Trupps der Miliz, Sicherheitspolizei und der patriotischen Garden haben den Vereinigungsplatz besetzt und Dutzende Menschen verhaftet, die zu diesem Platz eilten. Die Revolution in Iaşi wurde folglich vor ihrem Beginn gestoppt. Adrian Cioroianu, Dekan der Bukarester Fakultät für Geschichte, glaubt, man habe einigerma‎ßen erwartet, dass die antikommunistische Revolution in einer gro‎ßen Provinzstadt startet und nicht in der Hauptstadt. Diese Stadt musste eine Grenzstadt sein, in der die Geschehnisse bei den Nachbarn einen starken Impuls zum Wandel darstellten. Solwohl Iaşi als auch Timişoara — zwei der gro‎ßen Industriezentren Rumäniens — erfüllten dieses Kriterium.



    Ich würde auf folgendes Detail aufmerksam machen: Die Bewegungen gegen Nicolae Ceauşescu starteten in exzentrischen Städten, in Städten, die nahe an unseren Nachbarn liegen. Russland war damals die ehemalige Sowjetunion. Iaşi lag geographisch nahe der Ostgrenze. In der ehemaligen Sowjetischen Moldaurepublik war die Lage aus der Perspektive der Perestroika viel fortgeschrittener als in Bukarest. Dann Temeswar, die Stadt lag an der Westgrenze des Landes. Meiner Meinung nach können wir nicht behaupten, eine echte Revolution hätte nicht in Iaşi ausbrechen können. Schlie‎ßlich war Iaşi auch die Stadt einer offensichtlichen Widerstandsbewegung, zumindest auf geistiger Ebene gab es hier einige Mutige, die ihre Standpunkte öffentlich bekannt machten und von denen wir erst nach 1990 erfahren haben. Möglicherweise ist die notwendige kritische Masse für die Entstehung eines Schneeball-Effekts nicht zustande gekommen, wie es in Temeswar der Fall war. Temeswar war vor dem Hintergrund seiner konfessionellen und ethnischen Vielfalt auch der entsprechende Ort, um eine Widerstandsbewegung ins Leben zu rufen, an der sich Bürger beteiligen, die etlichen Glaubensrichtungen, Ethnien, einschlie‎ßlich Rumänen, beteiligen. Wenn in Temeswar die Rumänen nicht mitgewirkt hätten, dann, glauben wir, hätte Ceauşescu alle Gründe gehabt, zu behaupten, es handele sich um eine Einmischung unserer Nachbarn, was er allerdings auch gesagt hat. Durch die Beteiligung der Rumänen in Temeswar hat man diesem Protest einen nationalen und globalen Charakter verliehen. Man muss auch das, was in Iaşi passiert ist, in Betracht ziehen und untersuchen, aber infolge einer tiefgründigen Bewertung kommt man zum Schluss, dass die revolutionsreifste Stadt eine an der Westgrenze hätte sein müssen, wie es bei Temeswar auch der Fall war.“



    Temeswar ist der Ort, an dem die Revolution ausbrach und der der ganzen Welt über die Hoffnungen der Rumänen bezeugte. Adrian Cioroianu hat nachgewiesen, welche Vorteile Temeswar gehabt hat. Wir haben unseren Gesprächspartner gefragt, was in Iaşi gefehlt hat, um dort das Revolutionssignal Rumäniens zu geben.



    Es hat an einem Samen der Unzufriedenheit gefehlt, wie ihn Tőkés in Temeswar verkörpert hat. Wir müssen uns eingestehen, dass Revolutionen meistens nicht von Intellektuellen ausbrechen. Natürlich bereiten die Intellektuellen diese vor, doch wenn es keine massive Unterstützung gebe, würden die Intellektuellen selber keine gro‎ße Macht haben. Das Element Tőkés hat dem Aufstand in Temeswar einen mehrkonfessionellen rumänisch-ungarischen Charakter verliehen, dem sich natürlich auch die Deutschen und Serben aus der Gegend anschlossen. Deshalb stellte man eine gro‎ße Bereitschaft der Menschen fest. Wenn ich ‚Menschen‘ sage, dann beziehe ich mich auch auf die Reaktion des damaligen Westens Europas. Das hat dem Ceauşescu-Regime ein Ende gesetzt, denn diesem warf man bereits seit einem Jahrzehnt vor, eine Politik gegen die Minderheiten der Ungarn und der Deutschen durch die Gleichschaltung regionaler Unterschiede im Land durchzusetzen. Aus diesem Gesichtspunkt hatte Temeswar einen Vorteil, den Iaşi oder andere Städte des Landes nicht hatten.“



    Die rumänische Revolution in Iaşi war das Ergebnis eines Vorsto‎ßes derer, die ihren Alltag nicht mehr aushielten, ein Vorgang, der die stillschweigende Unterstützung der ganzen rumänischen Gesellschaft hatte. Temeswar und Bukarest sind die Städte, in denen die Rumänen ihre Freiheit wiedererlangten. Dennoch kann man auch Iaşi nicht die Rolle abstreiten, das Anfangssignal des grö‎ßten Augenblickes in der Neugeschichte Rumäniens gewesen zu sein.



    Audiobeitrag hören:




  • La révolution roumaine à Iasi

    La révolution roumaine à Iasi

    Timisoara est la ville–symbole de la Révolution roumaine de décembre 1989. Le 16 décembre, les habitants de cette ville, capitale de la province du Banat, ont décidé que la Roumanie devait changer, que la Roumanie de Nicolae Ceausescu, qui était en fait leur Roumanie et celle de leurs enfants, ne pourrait plus rester la même, vu que tout le monde communiste était soumis à une transformation irréversible. En faisant preuve d’héroïsme et de détermination, les habitants de Timisoara sont donc descendus dans la rue pour réclamer leurs liberté et le droit à une vie meilleure.



    Toutefois, dans l’autre coin du pays, la capitale de la Moldavie, Iasi se préparait depuis quelques jours déjà à affronter la tyrannie communiste de Ceausescu. C’est ici qu’avait vu le jour dans les années ’80 un mouvement de protestations des écrivains Dan Petrescu, Tereza Petrescu, Luca Piţu et Alexandru Calinescu. Le 12 décembre 1989, l’économiste Stefan Prutianu, aux côtés d’autres intellectuels de Iasi regroupés au sein de l’organisation le Front populaire roumain, ont distribué des tracts à travers la ville, appelant la population à participer à une ample marche de protestation, place de l’Union, le 14 décembre, à 16 heures. Depuis longtemps dans le viseur de la police politique, les organisateurs ont été arrêtés 10 heures avant le début de la manifestation.



    La première personne arrêtée lors de la révolution de 1989 a été justement Stefan Prutianu, l’auteur de la proclamation écrite le 10 décembre et imprimée sur les tracts. Professeur d’économie à l’Université « Alexandru Ioan Cuza » de Iasi, Prutianu se souvenait du moment de l’arrestation et avouait qu’il avait eu un pressentiment, vu que c’était une suite logique de ses actions. Des troupes mixtes formées de miliciens, membres de la police politique et gardes patriotiques, déployées sur la Place de l’Union ont opéré des dizaines d’arrestations dans les rangs des personnes qui se dirigeaient vers le lieu du rendez-vous. Ainsi, la révolution de Iasi fut-elle étouffée avant qu’elle n’éclate.



    L’historien Adrian Cioroianu, doyen de la Faculté d’Histoire de l’Université de Bucarest affirme qu’on s’attendait à ce que la révolution éclate dans une grande ville de province et non pas dans la capitale. La révolution ne pouvait commencer que dans une ville près d’une frontière de la Roumanie où ce qui se passait dans les pays voisins constituait une forte impulsion au changement.



    Dans le modèle proposé par Cioroianu se retrouvent aussi bien Iasi que Timisoara, soit deux des grands centres industriels de Roumanie: « Je soulignerais un détail, à savoir que les mouvements contre Nicolae Ceauşescu ont éclaté dans des villes éloignées de la capitale et proches des Etats voisins. Iaşi est située à proximité de la frontière orientale du pays et donc, à l’époque, de l’Union Soviétique et plus précisément de la République soviétique de Moldova, où la perestroïka était plus avancée qu’en Roumanie. Timişoara, elle, est située dans le sud-ouest du pays. Je ne dirais pas qu’il était impossible qu’une révolution authentique éclate à Iaşi. Cette ville apportait un ferment contestataire évident — du moins au niveau intellectuel. Quelques téméraires y ont pris position contre le régime, mais on ne l’a appris qu’après ’90. Peut-être que la masse critique nécessaire pour déterminer un effet « boule de neige » n’était pas atteinte, comme ce fut le cas à Timişoara. A Timişoara le côté interconfessionnel était très fort ; c’était un endroit plus propice au déclenchement d’un mouvement contestataire qui réunisse des citoyens appartenant à des religions et des ethnies différentes — des Roumains aussi. Si les Roumains ne s’y étaient pas engagés, à Timişoara, Ceauşescu aurait eu toutes les raisons d’affirmer que ce soulèvement était la conséquence d’une ingérence de nos voisins — ce qu’il n’a pas manqué de dire, d’ailleurs. Pourtant, le fait que les Roumains y aient participé a donné un teinte nationale et globale à cette protestation. Ce qui s’est passé à Iaşi est important et significatif. Pourtant, une analyse plus poussée mène à la conclusion que la ville la plus propice devait se trouver à la frontière ouest — comme c’était le cas pour Timişoara. »



    Timişoara a été la ville où la révolution anticommuniste a fait connaître au monde les aspirations des Roumains et l’historien Adrian Cioroianu a mentionné ses atouts. Nous avons demandé à notre interlocuteur ce qui a manqué à la ville de Iaşi pour qu’elle ne donne pas le signal de la révolution roumaine : « Il lui a manqué ce germe du mécontentement, représenté à Timişoara par Laszlo Tökes. Et il faut accepter que, le plus souvent, ce ne sont pas les intellectuels qui déclenchent les révolutions. Les intellectuels les préparent, certes, mais si elles ne bénéficient pas de l’appui des masses, les intellectuels, eux, n’ont pas assez de force. L’élément Tökes » a apporté à Timişoara un côté interconfessionnel roumano-magyar — et sans doute les Allemands et les Serbes de la zone y ont-il adhéré. Cela a rendu le monde beaucoup plus sensible à ce qui s’y passait. Et quand je dis « monde », je pense surtout à l’Europe Occidentale de l’époque. C’est ce qui a mis fin au régime de Ceauşescu, accusé depuis une décennie déjà de mener une politique dirigée contre les Hongrois et les Allemands, pour uniformiser le pays. De ce point de vue, Timişoara avait un atout que Iaşi et les autres villes du pays n’avaient pas. »



    La révolution roumaine de Iaşi a été le résultat d’une conspiration de ceux qui ne supportaient plus rien de ce qui concernait leur vie quotidienne, une conspiration approuvée, tacitement, par toute la société roumaine. Timişoara et Bucarest sont les villes où les Roumains ont reconquis leur liberté. Toutefois, c’est la ville de Iaşi qui a contribué au déclenchement de l’événement le plus grandiose de l’histoire récente de la Roumanie. (trad. : Dominique, Alexandra Pop)

  • Revoluţia română la Iaşi

    Revoluţia română la Iaşi

    Timişoara este oraşul-simbol al revoluţiei române din decembrie 1989. Pe 16 decembrie, cetăţenii capitalei Banatului au hotărât că România trebuie să se schimbe, că România lui Ceauşescu, în definitiv România lor şi a copiilor lor, nu mai putea rămâne la fel în timp ce în întreaga lume comunistă transformările nu mai puteau fi oprite. Cu curaj, cu eroism şi cu hotărâre, timişorenii au ieşit în stradă să-şi strige dorinţa de libertate şi dreptul la o viaţă mai bună.


    Dar în celălalt colţ al ţării, cu câteva zile înainte, capitala Moldovei Iaşi se pregătea să înfrunte tirania comunistă a lui Ceauşescu. Aici, în anii ’80, se coagulase o mişcare de protest a scriitorilor Dan Petrescu, Tereza Petrescu, Luca Piţu şi Alexandru Călinescu. În ziua de 12 decembrie 1989, economistul Ştefan Prutianu, împreună cu câţiva intelectuali ieşeni grupaţi în organizaţia Frontul Popular Român, au împrăştiat manifeste în întregul oraş în care chemau populaţia la un mare miting de protest în Piaţa Unirii pentru ziua de 14 decembrie, la ora 16. Aflaţi demult în vizorul Securităţii, cu 10 ore înainte de ora de începere a demonstraţiei, organizatorii au fost arestaţi. Primul arestat al revoluţiei romane din decembrie 1989 a fost însuşi Ştefan Prutianu, autorul proclamaţiei scrisă pe 10 decembrie şi tipărită pe manifeste. Prutianu, profesor de economie la Universitatea “Alexandru Ioan Cuza” din Iaşi, îşi amintea momentul arestării şi mărturisea că avusese presentimentul că aceasta era urmarea logică a acţiunilor sale.



    Trupe mixte formate din miliţieni, securişti şi gărzi patriotice au împânzit Piaţa Unirii şi au operat zeci de arestări în rândul celor care se îndreptau la locul de întâlnire. Astfel, revoluţia de la Iaşi era lichidată încă înainte de a începe. Istoricul Adrian Cioroianu, decan al Facultăţii de Istorie a Universităţii Bucureşti, crede că era oarecum de aşteptat ca revoluţia anticomunistă să izbucnească într-un oraş mare din provincie, nu în capitală. El trebuia să fie un oraş aflat în apropierea unei graniţe a României unde comparaţia cu ceea se întâmpla la vecini era un imbold puternic către schimbare. În modelul propus de Cioroianu intră atât Iaşiul, cât şi Timişoara, două dintre marile centre industriale ale României.



    Aş atrage atenţia asupra acestui detaliu care face ca mişcările împotriva lui Nicolae Ceauşescu să se fi produs în oraşe excentrice, în oraşe apropiate de vecinii noştri. Rusia era atunci fosta Uniune Sovietică. Iaşiul era, prin poziţia lui geografică, mai apropiat de graniţa de est unde, inclusiv în fosta Republică Sovietică Moldova, lucrurile erau cu mult mai avansate din perspectiva perestroikăi decât la Bucureşti. Apoi, Timişoara la fel, era la graniţa de vest a ţării. Nu cred că putem spune că o revoluţie autentică n-ar fi putut izbucni la Iaşi. În fond, Iaşiul era oraşul unui ferment contestatar destul de evident, cel puţin la nivel intelectual erau câţiva curajoşi ce luaseră poziţii publice pe care de-abia după 1990 le-am aflat. Probabil că nu era masa critică necesară dezvoltării unui bulgăre de zăpadă, cum s-a întâmplat la Timişoara. La Timişoara, şi prin această latură interconfesională şi plurietnică, era un loc mai potrivit pentru a se da startul unei contestări la care să participle cetăţeni de diverse religii, de diverse etnii, inclusiv români. Dacă românii n-ar fi marşat la Timişoara, ne dăm seama că Ceauşescu ar fi avut toate motivele să spună că este un amestec al vecinilor noşţri, lucru pe care de altfel l-a şi spus. Dar faptul că au participat români la Timişoara a dat o nuanţă naţională şi globală acestui protest. E de luat în seamă şi de studiat ce s-a întâmplat la Iaşi, însă la o analiză mai profundă vom ajunge la concluzia că oraşul cel mai potrivit era unul de la graniţa de vest cum ar fi, şi cum a fost, Timişoara.



    Timişoara a fost locul unde revoluţia română a vorbit lumii despre aspiraţiile românilor şi Adrian Cioroianu a arătat care au fost atuurile ei. L-am întrebat pe interlocutorul nostru ce i-a lipsit Iaşului pentru a fi cel care să dea semnalul revoluţionar în România? “A dus lipsa unei astfel de seminţe a nemulţumirii, aşa cum a fost Tokes la Timişoara. Şi trebuie să acceptăm că revoluţiile, cel mai adesea, nu pleacă de la intelectuali. Sigur că intelectualii le pregătesc, dar dacă nu există un sprijin masiv, intelectualii nu au mare forţă prin ei înşişi. Elementul Tokes a adus la Timişoara o latură interconfesională româno-maghiară la care sigur şi germanii şi sârbii din zonă s-au alăturat, la care lumea a fost cu atât mai sensibilă. Şi când spun “lumea”, mă refer la Europa Occidentală de atunci şi asta a pus capăt regimului Ceauşescu, acuzat fiind de un deceniu că duce o politică împotriva maghiarilor şi împotriva germanilor prin uniformizarea ţării. Din acest punct de vedere, Timişoara avea un avantaj pe care Iaşiul sau alte oraşe din ţară nu-l aveau.



    Revoluţia română de Iaşi a fost rezultatul unei conspiraţii a celor care nu mai suportau nimic din ceea ce avea legătură cu traiul zilnic, o conspiraţie care avea girul tacit al întregii societăţi româneşti. Timişoara şi Bucureştiul sunt oraşele unde românii şi-au recâştigat libertatea, însă Iaşiul nu s-a dat în lături de la a da semnalul începerii celui mai grandios moment al istoriei recente a României.

  • Rumänien in den Kriegsjahren 1916-1918

    Rumänien in den Kriegsjahren 1916-1918

    Unter Besatzung der Armeen der Mittelmächte und mit einem schlechten Image in den Augen seiner Alliierten wegen des separat abgeschlossenen Friedens, versuchte Rumänien im Herbst 1918 eine verzweifelte Lage zu überwinden. Die Änderung der Machtverhältnisse zwischen den Mittelmächten und der Entente im Herbst 1918 brachte Rumänien ins Siegerlager. Die günstige Folge war die Vereinigung de alten Königreichs Rumänien mit Bessarabien, der Bukowina und Siebenbürgen. Das war aber keine leichte Unternehmung. Bis 1920 musste die politische Elite und die ganze Gesellschaft die Hürden im Wege der internationalen Anerkennung des neuen Staates überwinden.



    Der Historiker Ioan Scurtu erläutert die Geschehnisse im Rumänien der Kriegsjahre 1916-1918:



    Theoretisch hätte Rumänien vorbereitet sein müssen, weil es 1916 in den Krieg eingetreten war, also 2 Jahre nach Beginn des Weltkriegs. Das war eine Zeitspanne, die man normalerweise für die Aufrüstung und die Vorbereitung der Armee und der Reservisten hätte nutzen müssen. Leider war das nicht der Fall. Nach dem Enthusiasmus des Kriegseintrittes, als die Soldaten mit Gesang und Blumen in den Krieg einzogen und von der Menge applaudiert wurden, als ob sie zu einer Party gehen würden, kam nach etwa 10 Tagen das Desaster von Turtucaia. Ersta dann kam die Ernüchterung für die rumänische Regierung. Im November folgte der Rückzug aus Siebenbürgen und Anfang Dezember die Besetzung der Hauptstadt Bukarest. Es folgte der Rückzug nach Iași. Hier gab es schon Probleme wegen der vielen Flüchtlinge, dazu kam auch die Cholera, die tausende Menschen tötete. Als ob das nicht schon ausreichte, führte ein Bahnunfall zum Tod von über 1000 Menschen, als ein Zug in der Nähe von Iași entgleiste.“



    1917 folgten jedoch die glorreichen Momente. Die rumänische Armee stoppte in Mărăşeşti, Mărăşti und Oituz den Vormarsch der deutschen und österreich-ungarischen Truppen. Die russische Revolution führte aber zur Kapitulation Rumäniens und dessen Besatzung durch den Feind. Obwohl Rumäniens Goldschatz an Russland verloren ging, das Land einen separaten Frieden mit seinen Gegnern abschloss und mit den bolschewistischen Revolutionen in Russland und Ungarn konfrontiert wurde, war Rumänien dennoch im Stande, alle Hürden zu überwinden. All das sei einer visionären politischen Elite zu verdanken, glaubt der Historiker Ioan Scurtu.



    Alle diese Hürden wurden überwunden, weil Rumänien eine wertvolle politische Klasse hatte. Ich meine vor allem Ion I. C. Brătianu, den Vorsitzenden der Nationalliberalen Partei, der in den Ereignissen involviert war und eine wichtige Rolle bei der gro‎ßen Vereinigung spielte. Sowohl Bessarabier, als auch Bukowiner und Siebenbürger schickten vor der Vereinigungs-Erklärung Gesandte nach Iași. Sie diskutierten mit König Ferdinand und Ion I. C. Brătianu und anderen Politikern über die Vereinigung. Ion I. C. Brătianu hat die rumänische Delegation bei der Friedenskonferenz in Paris geleitet. Hier konfrontierte er sich mit gro‎ßen Politikern seiner Zeit, mit dem amerikanischen Präsidenten Wilson und dem britischen Premier. Das war letzen Endes ein Sieg, denn durch die Friedensverträge von 1919-1920 wurden die Vereinigungsakten von Kischinew, Czernowitz und Alba Iulia ratifiziert.“



    Das königliche Paar Ferdinand und Maria hat aber die Energie der Nation mobilisiert. Ioan Scurtu:



    König Ferdinand war ein Deutscher, er war früher Offizier im deutschen Heer gewesen. Als der Kronrat die Meinung für den Kriegseintritt Rumäniens gegen sein Herkunftsland und seine Familie äu‎ßerte, hat er seine persönlichen Überzeugungen aufgeopfert. Das war für Rumänien sehr wichtig. Gleich nach dem Kronrat gab es zwischen ihm und Petre P. Carp ein Wortgefecht. Carp warf ihm vor, er habe vergessen, dass er ein Deutscher sei. Der König antwortete, er wüsste sehr wohl, dass er ein Deutscher sei. »Wären die Interessen meines Landes im Einklang mit den Interessen Rumäniens gewesen, hätte ich gerne anders gehandelt«, sagte der König. Er war aber König der Rumänen und handelte im Interesse des Landes, das er führte.“



    Das Opfer des Volkes war auch das Opfer des königlichen Paares. Starke Persönlichkeiten kommen in schweren Momenten zum Zuge. Der Historiker Ioan Scurtu:



    Königin Maria war von Anfang an eine Anhängerin des Kriegseintrittes Rumäniens auf der Seite der Entente. Sie war Engländerin und spielte eine wichtige Rolle, als es um die Überzeugung Ferdinands ging, dieses persönliche Opfer im Interesse des rumänischen Volkes zu akzeptieren. Der König und die Königin waren ständig auf Seite der Rumänen, der Armee, der wichtigsten politischen Anführer. Als die Frage des Rückzugs von Iaşi nach Odessa, auf russisches Territorium, gestellt wurde, sagte König Ferdinand, er werde dieses Land nicht verlassen. Es gab die Gefahr der Besetzung der ganzen Moldau durch die deutschen Truppen. Genauso ging auch Ion I. C. Brătianu vor. Es war eine Geste, die das öffentliche Bewusstsein mobilisiert hat, auch einige Politiker, die es eilig hatten, in der Ukraine, in Städten fern von der Front Unterkunft zu bekommen.“



    Das als Gro‎ßrumänien“ bezeichnete Ziel der Generation Anfang des 20. Jahrhunderts war, alle mehrheitlich von Rumänen bewohnten Gebiete in einem Staat zu vereinigen. Ein Ziel, das von allen, die daran geglaubt haben, erreicht wurde. Möglich wurde dies durch die Befolgung einiger Vorbilder und Prinzipien, durch die Überwindung der Emotionen und des Zögerns und durch einen starken Willen.



    Audiobeitrag hören:



  • FILIT – 1. Internationales Literatur- und Übersetzungsfestival in Jassy

    FILIT – 1. Internationales Literatur- und Übersetzungsfestival in Jassy

    Über 100 Veranstaltungen, 200 Gäste aus der Welt der Literatur und über 12.000 Zuschauer — so lautet die kurze Bilanz des ersten Internationalen Literatur- und Übersetzungsfestivals im ostrumänischen Iaşi (FILIT), das Ende des Monats Oktober stattfand. Das Festival FILIT brachte berühmte Namen der zeitgenössischen Literatur und renommierte Literaturübersetzer in Iaşi zusammen. Zahlreiche Literaturbegeisterte konnten zudem dabei erfahren, wie ein Roman geschrieben wird und wie man zu einem erfolgreichen Literaturübersetzer wird.



    Das Internationale Literatur- und Übersetzungsfestival hat mit der ersten Auflage seinen Platz unter qualitativ hochwertigen Kulturveranstaltungen weltweit bestätigt, sagte der Gründer und Intendant des Internationalen Literaturfestivals in Berlin, einer der grö‎ßten Kulturveranstaltungen europaweit, Ulrich Schreiber. Das rumänische Publikum war ausgezeichnet, die internationalen Medien waren ein wenig verwirrt, sie hätten nicht erwartet, dass eine solche Veranstaltung in Iaşi, einer Stadt von der sie aus diesem Anlass zum ersten Mal hörten, stattfindet“, sagte Ulrich Schreiber. Der Schriftsteller Dan Lungu, Intendant des Festivals FILIT, erklärte am letzten Abend der Veranstaltung:



    Das Festival hat meine Erwartungen übertroffen, die Institutionen haben eine au‎ßergewöhnliche Solidarität mit unserem Projekt gezeigt, das Publikum war sehr zahlreich, die Presse sehr aktiv. Das ist ein Profi-Festival, das auf ein hohes Niveau abzielt und sich einer gro‎ßen Teilnahme erfreut. FILIT hat nicht weniger anzubieten als die berühmten Festivals dieser Art in Europa.“



    Die Schriftstellerin Florina Ilis hat sich über Leseabende und Treffen mit jungem Publikum gefreut:



    Am zweiten Festivaltag sind wir mit Schülern des Gymnasiums ‚Mihai Eminescu‘ zusammengekommen und in Paşcani fand ein Leseabend mit anschlie‎ßendem Rundtischgespräch zwischen Schülern und dem Schriftsteller Radu Pavel Gheo statt. Selbstverständlich habe ich auch an weiteren Veranstaltungen im Rahmen des Festivals teilgenommen, wollte eigentlich allen Events beiwohnen und es tut mir leid, dass ich es nicht geschafft habe. Es gab sehr viele Veranstaltungen, die sehr gut organisiert wurden, und es fiel mir daher sehr schwer, mir nur einige aus dem breiten Angebot der Veranstalter auszusuchen.“



    Der Dichter Mircea Dinescu beteiligte sich auch am Internationalen Literatur- und Übersetzungsfestival in Iaşi:



    Mich hat besonders das zahlreiche und offene Publikum begeistert, das Publikum reagierte mit tiefster Berührung auf meine Gedichte. Solche Treffen sind üblicherweise langweilig und es gefällt mir nicht, das Publikum mit langen Gedichten zu langweilen, diese sind für Leseabende nicht die beste Wahl. Es gibt verscheidene Arten von Gedichten, einige kann man dem Publikum vorlesen, andere soll man lieber zu Hause lesen. Ich finde ganz gut, dass die Veranstalter verschiedene Dichter mit unterschiedlichen Stilrichtungen eingeladen haben.“



    Auch die Schriftstellerin Adriana Bittel war vom Publikum begeistert:



    Meiner Meinung nach war dieses Festival ein gro‎ßer Erfolg, der sowohl der Qualität seiner Gäste als auch dem Interesse des Publikums zu verdanken ist, das alle meine Erwartungen übertroffen hat. Ich habe mich besonders gefreut, zu bemerken, dass bei zahlreichen Gesprächen und Lesungen ein zahlreiches und sehr unterschiedliches Publikum teilnahm. Literaturbegeisterte, die unterschiedlichen Generationen angehören, haben unserer Veranstaltung beigewohnt, um die Schriftsteller kennenzulernen und ihre Bücher zu kaufen. Meiner Meinung nach empfinden die Schriftsteller die grö‎ßte Genugtuung, wenn das Publikum ihnen Interesse für ihre Bücher entgegenbringt. Die Veranstalter dieses Festivals haben eine ausgezeichnete Arbeit geleistet.“



    Da die junge Generation im Mittelpunkt des Festivals stand, hatte sie auch das letzte Wort: Eine aus Schülern gebildete Jury hat das beliebteste Buch des Jahres 2012“ gewählt. Der mit 3.500 Lei (knapp 800 €) dotierte Preis ging an den Roman Omar cel orb“ (Omar der Blinde“) von Daniela Zeca, herausgegeben vom Verlag Polirom. Weitere Romane, die für den begehrten Preis nominiert waren, sind Ochiul căprui al dragostei noastre“ (Das braune Auge unserer Liebe“) von Mircea Cărtărescu, herausgegeben vom Verlag Humanitas, Luiza Textoris“ von Corin Braga, erschienen im Verlag Polirom, Cronicile genocidului“ (Chroniken des Völkermordes“) von Radu Aldulescu, herausgegeben vom Verlag Cartea Românească, und Toate bufniţele“ (Alle Eulen“) von Filip Florian, erschienen im Verlag Polirom.



    Das Internationale Literatur- und Übersetzungsfestival findet statt, weil es ihm die rumänische Literatur wert ist. Das ist eine besonders gute Zeit für die Werke rumänischer Autoren, genauso wie für die in Rumänien produzierten Filme, die sich trotz der schlechten Wirtschaftslage des Landes derzeit eines Riesenerfolgs in Ausland erfreuen“, sagte der niederländische Übersetzer Jan Willem Bos. Die französische Übersetzerin Laure Hinckel zeigte sich ebenfalls von der Qualität der Veranstaltungen besonders beeindruckt:



    Die Initiative dieses Festivals ist lobenswert. FILIT findet nicht in der Hauptstadt Bukarest statt, es erfreut sich keiner finanziellen Unterstützung, für diese Veranstaltungen haben sich so viele Freiwillige eingesetzt und es enthält zahlreiche Programme, die den Wünschen der Leser, insbesondere der jungen Leser nachkommen.“



    Audiobeitrag hören:



  • 29.10.2013 (mise à jour)

    29.10.2013 (mise à jour)

    Radio – Poursuite ce mardi de la série d’événements consacrés au 85e anniversaire de radiophonie roumaine. Le 1er novembre, on célébrera les 85 ans d’existence de la Radio publique roumaine, mais aussi des Orchestres et des Chœurs de la Radio. En effet, l’Orchestre national de la Radio a été créé toujours en 1928, à l’initiative et sous la houlette du compositeur Mihail Jora. Précisons que la Radio publique figure parmi les quelques compagnies roumaines dont l’existence s’étale sur plusieurs décennies. Les premières émissions pour l’étranger remontent aux années ’30.



    Code — La Cour Constitutionnelle de Roumanie a décidé mardi que l’ordonnance gouvernementale d’urgence portant sur le code de l’insolvabilité est inconstitutionnelle. Les juges ont constaté la violation de certaines dispositions de la loi fondamentale, précisant que l’adoption en urgence dudit texte n’est pas justifiée et que le gouvernement ne peut pas adopter de textes qui touchent au régime des institutions fondamentales de l’Etat. L’opposition estime que le nouveau code est une attaque sans précédent contre la liberté de la presse et du milieu des affaires. De son côté, l’Exécutif soutient que l’acte normatif en question est censé combattre de manière plus efficace l’évasion fiscale et le non-paiement des contributions au budget de l’Etat.



    Motion – Les députés de Bucarest ont rejeté mardi la motion simple déposée par les principaux partis de l’opposition, le Parti démocrate-libéral de centre droit et le Parti du peuple Dan Diaconescu, populiste, au sujet de la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa. Les initiateurs de la motion demandaient au cabinet de Bucarest de démarrer une enquête censée identifier les causes et les responsables de l’échec de cette privatisation. Cet objectif stratégique du gouvernement compte aussi parmi les engagements assumés par la Roumanie, conformément aux accords conclus avec le FMI et l’UE en 2011 et 2013. Le gouvernement et la délégation du FMI à Bucarest ont décidé de ré-examiner toutes les étapes de la procédure de privatisation de CFR Marfa, afin d’identifier les raisons de son échec.



    Justice – Plusieurs personnes ont été retenues dans un dossier de corruption et d’évasion fiscale dont le préjudice est estimé à plus de 50 de millions d’euros. Aux dires des procureurs, les suspects dirigeaient un réseau qui se proposait d’exercer le monopole sur la production et la commercialisation des produits de viande à travers des sociétés fantômes. Parmi les personnes impliquées figure aussi le sénateur social-démocrate Nicolae Badalau (PSD, majorité) inculpé de « trafic dinfluence ». Une procureure de haut rang, Angela Nicolae, chef du bureau des relations internationales au parquet général, est également visée par cette enquête.



    Grève – Les syndicalistes roumains de l’éducation nationale ont poursuivi mardi leur grève japonaise déclenchée la veille. Parmi leurs demandes : l’allocation d’un budget d’au moins 6% du PIB à l’Enseignement à partir de 2014, la modification de la loi de l’éducation et l’adoption d’une nouvelle loi des salaires dans le domaine, permettant la majoration de 50% des traitements des enseignants débutants et de 15% dans le cas des autres catégories. Le 6 novembre, les syndicalistes ont prévu un meeting de grande ampleur, suivi d’une marche de protestation.



    Stratégie – La Stratégie de l’UE pour la région du Danube a besoin de ressources, aussi bien pendant l’actuel exercice budgétaire communautaire, que dans le cadre financier pluriannuel 2014 — 2020. C’est ce qu’a déclaré ce mardi à Bucarest le commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, le Roumain Dacian Ciolos, lors du Forum annuel de ladite stratégie. L’officiel européen a également souligné que les 14 pays riverains du Danube partagent les mêmes préoccupations et ont la capacité de trouver des solutions communes. La Stratégie de l’UE pour la région du Danube, un projet lancé par la Roumanie et l’Autriche, a été adoptée par le Conseil européen en avril 2011.



    Inauguration – La Roumanie et la Turquie ont accompli un geste de réconciliation avec l’histoire et assumé leur passé commun, a déclaré mardi, à Istanbul, le premier ministre roumain, Victor Ponta. Il a dévoilé, au Musée Yedikule, une plaque commémorative en hommage à Constantin Brancovan, prince régnant de la Principauté roumaine de Valachie (actuel territoire du sud de la Roumanie), ainsi qu’à ses quatre fils. Tous les cinq ont été exécutés en 1714, à Istanbul, à l’époque de l’empire Ottoman. Le chef du gouvernement roumain a rappelé à cette occasion que le règne de Constantin Brancovan est lié entre autres à l’apparition d’un nouveau style culturel et architectural, qui porte d’ailleurs son nom, ainsi qu’à des réformes remarquables de l’économie. Lors de la visite en Turquie, effectuée à l’invitation de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre roumain a assisté à la cérémonie d’inauguration du premier tunnel ferroviaire sous le Bosphore.



    Distinction – L’Université Alexandru Ioan Cuza de Iaşi (dans l’est de la Roumanie) a accordé mardi le titre de Docteur Honoris Causa au professeur américain Kenneth Arrow, Nobel d’économie. La direction de l’Université a motivé sa décision par la brillante activité du professeur Arrow (92 ans), créateur de modèles économiques. Kenneth Arrow, dont la mère a été d’origine roumaine, a reçu le Prix Nobel en 1972, à l’âge de 51 ans. Il est jusqu’à présent le plus jeune lauréat du Nobel d’économie.

  • Nachrichten 24.10.2013

    Nachrichten 24.10.2013

    BRÜSSEL: Rumäniens Staatschef Traian Basescu nimmt am zweitägigen EU-Herbstgipfel in Brüssel teil. Die EU-Staats-und Regierungschefs wollen in erster Reihe über die Entwicklung der digitalen Wirtschaft diskutieren. Der Vorsitzende der EU-Kommission Jose Manuel Barosso erklärte, die EU bräuche einen starken digitalen Sektor, der die Entwicklung anderer Wirtschaftsbereiche fördern sollte. Auf der Agenda des Treffens steht zudem die soziale Lage in der EU mit Fokus auf die Massnahmen zur Reduzierung der Jugendarbeitslosigkeit und das Funktionieren der Bankenaufsichtsbehörde.



    WASHINGTON: Der US-Präsident Barack Obama wird das Repräsentantenhaus auffordern, die Reform im Bereich der Immigration zu billigen. Diese sei gut für das Land. Die Reform wurde am 27. Juni vom Senat, in dem die Demokraten über die Mehrheit verfügen, angenommen. Im Repräsentantenhaus haben jedoch die Republikaner die Mehrheit. Diese sind mit manchen Bestimmungen nicht einverstanden. Auch der rumänische Ministerpräsident Victor Ponta diskutierte bei seinem Besuch in Washington mit amerikanischen Abgeordneten über die Aufnahme Rumäniens in das Visa Waiver Programm, dass die visumsfreie Einreise in die USA ermöglicht. Ponta wurde versichert, es gebe einen klaren Wunsch, dass Rumänien von der Reform im Bereich der Immigration profitiert. Mehr dazu nach den Nachrichten.



    BUKAREST: Der ehemalige Kommandant des Lagers für politische Gefangene von Periprava (im Osten Rumäniens), Ion Ficior, wurde von der Staatsanwaltschaft wegen Völkermordes angeklagt. Ion Ficior leitete das Lager zwischen 1960-1963. Laut dem Institut für Forschung der Kommunismus-Verbrechen, habe Ion Ficior in der Arbeitskolonie von Periprava ein abusives und repressives Haft-Regime gegen die politischen Gefangenen eingeführt. Wegen der von ihm getroffenen Massnahmen wären mehr als 100 Personen ums Leben gekommen, so die Anklage. Ion Ficior ist der zweite aus einer Liste von 35 kommunistischen Folterern, der angeklagt wird. Die Liste wurde vom Institut für Forschung der Kommunismus-Verbrechen erstellt.



    BUKAREST: Über 200 Schriftsteller, Übersetzer, Literaturkritiker und –journalisten, Buchhändler und Literaturfestival-Veranstalter, sowie auch Leiter von Kulturinstituten aus 17 Ländern nehmen in der nordöstlichen rumänischen Stadt Iasi an der 1. Auflage des internationalen Literatur-und Übersetzungs-Festivals teil. Auf dem Programm stehen Lesungen, Treffen zwischen Schriftstellern, Schülern und Studenten, Rundtischgespräche und Debatten, Ausstellungen, Konzerte und eine Buchmesse. Die Eröffnungsgala fand am Mittwochabend statt. Das internationale Literatur-und Übersetzungs-Festival in Iasi dauert bis Sonntag.

  • 24.10.2013 (mise à jour)

    24.10.2013 (mise à jour)

    Réunion — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, participe à Bruxelles, jusquà vendredi, à la session d’automne du Conseil européen. Selon le chef de l’Etat roumain, l’agenda des discussions est dominé par des sujets ayant trait à l’économie, notamment au développement de l’économie numérique. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a déclaré que l’UE avait besoin d’un système numérique fort, à même de favoriser l’essor des autres secteurs de l’économie. La situation sociale au sein de l’Union, avec un accent particulier sur les mesures de réduction du taux de chômage chez les jeunes et le démarrage de l’activité de l’Autorité de surveillance bancaire, figurent également à l’ordre du jour de la réunion de Bruxelles.



    Accord- Le premier ministre roumain, Victor Ponta doit rencontrer vendredi à Bucarest la mission conjointe du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne. Les discussions seront dominées par les mesures fiscales et le budget 2014. Arrivée mardi à Bucarest, la mission des bailleurs de fonds internationaux évalue, pour la première fois, l’accord le plus récent conclu avec la Roumanie. Cet accord, de type préventif, a été approuvé par le comité directeur du FMI en septembre dernier et sa valeur est de 2 milliards d’euros environ, auxquels s’ajoutent deux autres milliards de la Commission européenne. Les experts internationaux auront des entretiens jusqu’au 5 novembre avec des responsables de Bucarest, des représentants des partis politiques, des syndicats, des associations d’affaires, des banques et des organisations de la société civile.



    Fonds – La Roumanie s’est vu verser cette année près de 2,4 milliards d’euros de fonds européens structurels et de cohésion– peut-on lire dans un communiqué du Ministère des Fonds européens de Bucarest. Ce montant est supérieur à celui que la Roumanie a reçu dans la période 2007 – 2012 à savoir 2,2 milliards d’euros sur les financements alloués. Selon le ministère, la Roumanie se classe première parmi tous les Etats membres suite à la hausse des sommes remboursées par la Commission sur les 9 premiers mois de l’année en cours.



    Justice – Ion Ficior, ancien commandant, entre 1960 et 1963, du camp de détention pour prisonniers politiques de Periprava (dans l’est de la Roumanie), a été mis en examen pour génocide. Selon l’Institut d’investigation des crimes du communisme, Ficior a institué dans ce camp de travail forcé un régime de détention abusif, répressif et discrétionnaire. Sous sa direction, 103 prisonniers politiques ont perdu la vie à cause des conditions inhumaines. Ion Ficior est le deuxième nom de tortionnaire sur une liste de 35 que l’Institut d’investigation des crimes du communisme a rendu publique.



    Festival – Plus de 200 écrivains, traducteurs, critiques et journalistes littéraires, libraires, organisateurs de festivals littéraires et directeurs d’établissements culturels de 17 pays participent à Iasi, dans le nord–est de la Roumanie à la première édition du Festival international de littérature et de traductions. Au programme: lectures publiques, rencontres des écrivains avec des lycéens et des étudiants, tables rondes et débats, expositions, concerts et un salon du livre. Le festival, qui s’achèvera dimanche, a débuté mercredi soir par un gala d’ouverture.