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  • « L’Homme qui apporte le bonheur »

    « L’Homme qui apporte le bonheur »

    « Mon roman raconte non seulement la quête de sa place dans ce monde, mais aussi comment on trouve la voie vers l’autre par le biais de la narration. » C’est ainsi que Cătălin Dorian Florescu décrit son récent roman, intitulé « L’Homme qui apporte le bonheur », paru chez Humanitas et traduit par Mariana Bărbulescu. Né dans la ville de Timişoara, dans l’ouest de la Roumanie, et psychologue de son état, Cătălin Dorian Florescu avait émigré pendant le régime communiste, quand il avait quinze ans. Ce n’est pas la première fois qu’il affirme que la littérature et la vie sont étroitement liées.

    Cătălin Dorian Florescu est écrivain freelance et vit actuellement à Zurich.

    Il a publié les romans « Wunderzeit » (Le Temps des miracles, 2001), « Der Kurze Wegnach Hause » (Le Bref chemin vers la maison, 2002) et « Der Blinde Masseur » (Le Masseur aveugle, 2006). Ces autres romans « Zaira » (Zaira, 2008) et « Jacob Beschließtzulieben » (Jacob se décide à aimer, 2011) sont parus aux éditions C.H. Beck.

    Il a été distingué de nombreux prix, dont le prix Anna Seghers et du Swiss Book Prize, qui récompense le meilleur livre de l’année en Suisse, en 2011. En 2012, il s’est vu décerner le prix Josef von Eichendorff pour l’ensemble de son activité littéraire.Voici ce que Elke Heidenreich écrivait dans le magazine Stern à propos du récent roman de Cătălin Dorian Florescu, « L’Homme qui apporte le bonheur »: « c’est un roman fulminant sur un siècle d’errances, de bannissements, d’évasions, de quête de la bonne fortune… Un roman débordant de fantaisie, de beauté et d’images fantastiques. Florescu a déjà fait la preuve de son talent. Cette fois-ci, il nous en offre la preuve suprême. » Il y est question de trois générations et de deux histoires qui se tissent en un seul fil et qui se passent tantôt outre – Atlantique, à East River, Coney Island, Broadway, tantôt en Roumanie, à Sulina, dans une léproserie. Des séquences mémorables rappellent le tumulte de l’Amérique au début du XXe, le paysage sauvage du delta du Danube, la tragédie des Tours jumelles ou encore des bribes du quotidien des Roumains d’aujourd’hui et d’hier. Les personnages du roman sont Ray, artiste de vaudeville sur la Côte est des Etats-Unis et Elena, qui a vécu dans des orphelinats ou dans des familles adoptives et qui travaille dans une fabrique de textiles.

    Les romans de Cătălin Dorian Florescu sont inspirés de la réalité.

    Par exemple, Zaira, le personnage central, était une célèbre marionnettiste et comédienne de Timişoara, décédée il y a deux ans. Voilà pourquoi le romancier s’est beaucoup documenté. Pour écrire « L’Homme qui apporte le bonheur », Cătălin Dorian Florescu a dû passer près de trois ans tantôt à New York, tantôt dans le delta du Danube. Il racontait que pour la documentation sur son futur personnage Elena, il se réveillait à quatre heures du matin, pour rejoindre les pêcheurs. Pourtant, la seule documentation ne suffit pas, il faut y ajouter sa vision de la vie, souligne-t-il: « Cela fait deux mois que je me trouve à Bucarest. L’année dernière j’y ai passé presque deux mois aussi. Je voulais comprendre cette ville qui n’est pas la mienne, car je suis né à Timişoara. J’en ai saisi les bons et les mauvais côtés, je me suis efforcé d’en comprendre l’histoire. Le travail de documentation m’aide beaucoup. Je me rends sur place, je discute avec les gens. Cela tient à la formation de psychologue. C’est mon autre passion, à part l’écriture. Cette formation d’humaniste, j’essaie de la cultiver dans la vie de chaque jour aussi, par le biais du contact avec les autres, du dialogue, de la curiosité, du courage de se connaître soi-même. Tous ces aspects-là, je les prends en compte lorsque je me documente sur tel ou tel sujet. Plus tard, quand j’écris mes livres, je tente de les oublier, pour laisser la place au bon sens commun. Je me concentre sur la conduite des gens, parce que certains choisissent de garder leur humanité quand la vie leur fait subir de dures épreuves, alors que certains autres se déshumanisent. Autant dire que je m’intéresse à cette grande histoire qu’est l’existence. Une histoire que je reprends dans mes romans, en l’enrichissant à chaque fois d’un nouveau détail. C’est que mes héros, en fait des gens simples, essaient de vivre sans avoir peur ou faim, tout en se sentant des êtres humains. »

    Voici ce que l’écrivain Cătălin Dorian Florescu déclarait à propos de l’opportunité que nous offre son roman, celle de s’approcher de ses semblables au travers du récit: « Dans ce roman, Elena et Ray se cachent, dans la nuit du 11 au 12 septembre, dans le sous-sol d’un théâtre situé sur la 13e avenue de Manhattan et se mettent à raconter leurs vies. Elena, elle, remonte dans le temps, dans la Roumanie d’il y a un siècle, tandis que Ray se rappelle son grand-père qui, au début du XXe siècle, vivait à New York. C’est donc aussi un roman sur le besoin de raconter, peut-être pour tisser ainsi une petite histoire d’amour entre les deux protagonistes, dans un moment si tragique. Bref, le récit nous accompagne dans la vie. L’important, c’est de choisir l’histoire authentique, celle qui révèle notre moi le plus profond. Ray et Elena appartiennent à deux mondes différents. Leurs aspirations diffèrent elles aussi. Ray, qui croit au rêve américain, espère devenir une grande vedette, mais il ne le sera jamais. Quant à Elena, elle vit dans un monde très dur, mais elle doit apprendre à être plus confiante. » (Trad. Mariana Tudose)

  • Les derniers jours de l’Occident..

    Les derniers jours de l’Occident..

    Qu’arrive-t-il à l’Occident ? Est-il entré dans la phase finale de son déclin ? La civilisation occidentale se meurt-elle ? L’Europe sera-t-elle islamisée, africanisée, occupée par des millions de migrants venus d’Afrique et d’Asie ? Est-on en train d’assister à la disparition de l’homme blanc ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles, en tant que journaliste de Radio France Internationale, Matei Vişniec est confronté quotidiennement.

    Dans son livre « Les derniers jours de l’Occident », publié dans la collection Fiction Ltd. de la maison d’édition roumaine Polirom, Matei Vişniec aborde ces mêmes questions, mais cette fois-ci avec les instruments de l’écrivain, par des fables philosophiques, des histoires et des confessions. A l’occasion du lancement de son livre « Les derniers jours de l’Occident », l’écrivain et journaliste Matei Vişniec a eu plusieurs rencontres avec des lecteurs de Roumanie.

    A Bucarest, la rencontre, accueillie par la librairie Humanitas Cişmigiu, a été modérée par le critique Ion Bogdan Lefter, qui a présenté le volume : « Matei Vişniec nous dit qu’il a ressenti le besoin d’écrire sur ces choses-là, mais sous forme de prose. C’est qu’il avait déjà publié aussi bien des essais que des articles sur ce thème, toujours aux Editions Polirom. Dans ce livre, il ne formule pas de verdicts et ne fait pas de prophéties noires. Il met devant nous des textes où se retrouvent des thèmes véhiculées aujourd’hui : les mélanges ethniques, linguistiques et culturels, la migration, le passé et le présent, l’échelle des valeurs, la raison et le rationalisme excessif. »

    Etabli en France en 1987, Matei Vişniec y travaille comme journaliste à RFI. Lors de sa rencontre avec les lecteurs de Bucarest, il a raconté comment il réussissait à vivre entre deux cultures, deux activités, deux langues et comment un thème d’actualité peut être mué en fiction.

    Matei Vişniec: « Je tâche parfois de sauver la première partie de la journée en écrivant de la fiction – d’habitude toujours sur l’actualité. Pourtant, ce qui m’a intéressé, ces dernières années, c’était une sorte de chasse aux paradoxes et surtout aux dilemmes dans les dépêches de l’AFP, dans les quotidiens que je lis, dans les médias, dans les commentaires que j’entends. C’est-à-dire, je détecte dans l’actualité des dilemmes et des paradoxes, pareillement à ceux qui détectent de l’or à l’aide d’instruments spéciaux. Ce qui m’intéresse, moi, le plus, ce ne sont pas les problèmes de la société car, tout comme en mathématiques, les problèmes ont leurs solutions. Ce qui m’intéresse, ce sont les dilemmes qui – comme nous l’avons appris des Grecs – n’ont pas de solutions. Ce sont ces dilemmes-là qui me préoccupent : les dilemmes sociaux, de l’être humain, psychologiques. Et je pense que c’est de cette façon que j’ai commencé à écrire ce livre : en créant cette collection de dilemmes que je détecte dans mon environnement. »

    Partagé depuis une trentaine d’années entre la France et la Roumanie, Matei Vişniec affirme que le Bucarest de nos jours lui provoque une sorte de souffrance mêlée de joie : « Par rapport à toutes les capitales européennes que je connais – peut-être à l’exception de Belgrade – Bucarest me semble avancer lentement. Cela me fait beaucoup de plaisir de venir à Bucarest, parce qu’il y a tant d’énergie positive ici, tant de gens que j’aime bien, tant de créativité. J’ai ma petite théorie – plus ancienne – comme quoi si la Roumanie donne plus d’enfants talentueux par millier d’habitants par rapport à d’autres pays occidentaux, c’est parce qu’elle doit compenser le fait qu’elle compte plus d’hommes politiques corrompus par millier d’habitants. Ainsi, de manière organique, la terre roumaine s’efforce d’équilibrer les deux et fournit plus de talents, plus de créativité, pour compenser l’incompétence et le caractère toxique des politiciens. La Roumanie est donc pour moi – comme je le dis souvent – l’espace où je viens récupérer mes énergies et mes ressources et me nourrir. Elle est comme une rampe de lancement pour le dramaturge Matei Vişniec, car les festivals de théâtre de Roumanie sont très importants. Le Festival international de théâtre de Sibiu, par exemple, est tout à fait extraordinaire. En outre, toujours plus de metteurs en scène étrangers viennent en Roumanie, où ils peuvent avoir des rencontres essentielles. La Roumanie a réussi à créer ainsi des pèlerinages culturels importants. »

    Les pièces de Matei Vişniec sont traduites et jouées dans une trentaine de pays. En tant qu’écrivain, il s’est vu décerner de nombreux prix, à commencer par le Prix de poésie que l’Union des écrivains de Roumanie lui a accordé en 1984, pour le volume « Le sage à l’heure du thé ». S’y sont ajoutés, entre autres, en 1998, le Prix de l’Académie roumaine et, en 2016, le Prix de l’UNITER (Union théâtrale de Roumanie) pour le dramaturge roumain contemporain le plus joué. En France, il a reçu a plusieurs reprises le Prix de la presse au Festival international de théâtre d’Avignon. En 2009, la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) lui décernait le Prix européen ; en 2016, son roman « Le marchand de débuts de roman » a été récompensé du prix Jean Monnet de littérature européenne. (Trad. : Dominique)

  • 02.06.2018 (mise à jour)

    02.06.2018 (mise à jour)

    Distinction — « Les Roumains croient hautement en le projet européen, en sa capacité à assurer la démocratie et la prospérité des citoyens européens », a déclaré, samedi, à Munich, le président roumain, Klaus Iohannis, qui s’est vu décerner le Prix « Franz Joseph Strauss 2018 » par la prestigieuse Fondation « Hanns Seidel ». La distinction a été conférée au chef de l’Etat roumain pour la promotion d’une manière constructive et visionnaire, le long de toute sa carrière politique, des valeurs démocratiques, d’une société unie et de la confiance en le projet européen. Le Prix « Franz Josef Strauss » est décerné depuis 1996 et parmi les personnalités primées figurent l’ex chancelier allemand Helmut Kohl, l’ancien président américain George W. Bush et l’actuel président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Vendredi, le président Klaus Iohannis a décoré Barbara Stamm, présidente du Parlement régional de Bavière de l’Ordre national Steaua României (l’Etoile de la Roumanie) au rang de commandeur, en signe d’appréciation de son attachement envers la Roumanie, pays qu’elle a visité plus de cent fois.



    Conférence — A l’heure actuelle, on ne peut pas parler d’un risque imminent d’un conflit à la mer Noire, mais des problèmes potentiels existent, a estimé un des analystes géopolitiques les plus renommés – George Friedman, à Sibiu (centre), à la Conférence internationale sur la sécurité dans la région de la mer Noire. Selon lui, la Roumanie devrait concevoir une stratégie autonome de défense — fondée non seulement sur des alliances — et développer ses propres forces navales, ses propres capacités de combat sol-air ou un bouclier antimissile. La conférence de Sibiu a réuni, pendant deux jours, une soixantaine de spécialistes du domaine de la sécurité et de la défense, diplomates et analystes des Etats-Unis, d’Ukraine, de Turquie, de Géorgie, de République de Moldova et de Roumanie. Dans un message adressé aux participants, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a souligné que la région de la mer Noire jouait un rôle particulièrement important dans la construction sécuritaire européenne et euro-atlantique.



    Exercice — Jusqu’au 17 juin, les Forces navales roumaines participent avec un détachement d’infanterie marine de 30 militaires à l’exercice multinational BALTOPS 18 (Baltic Operations), un des plus importants de ce genre déroulé dans le nord de l’Europe. Les opérations ont lieu en Lituanie, Pologne, Allemagne et dans les eaux internationales de la mer Baltique. BALTOPS 18 est un exercice annuel, organisé et financé par le Commandement des forces armées des Etats-Unis déployées en Europe. La participation des militaires roumains à ces exercices contribue de manière significative à l’accroissement du niveau d’instruction et au développement de l’image des Forces armées roumaines et de la Roumanie dans la coopération avec des structures appartenant aux pays de l’OTAN, précise l’Etat-major des Forces navales.



    Bookfest — Poursuite à Bucarest, jusqu’à dimanche, du Salon du livre Bookfest 2018, qui réunit plus de 150 maisons d’éditions. Les Etats-Unis sont l’invité d’honneur de l’édition de cette année de Bookfest, dont le moto est « Celebrating the South », « Célébrer le sud ». Le public roumain a la possibilité de rencontrer des auteurs américains de différents domaines. Des centaines d’évènements, projections de films et lancements de livres figurent au programme de cette année. Pour la troisième année consécutive, Bookfest est organisé sous le haut patronage du président roumain Klaus Iohannis, qui a déclaré à l’ouverture qu’il comptait parmi ceux qui croient en le lien entre le livre, l’éducation et la consolidation de la démocratie.


  • Antonin Varenne

    Antonin Varenne

    Pourquoi sommes-nous tellement fascinés par les mystères ? Comment expliquer le succès populaire des récits et des romans policiers, noirs et autres, à travers les époques historiques et le monde ? Qu’est-ce qui fait un bon écrivain d’énigmes ? Et un bon personnage ? Ce sont ces questions et bien d’autres auxquelles nous essaierons de répondre dans cette édition du Son des mots, sur Radio Roumanie Internationale, la voix de la diversité…



  • 30.05.2018

    30.05.2018

    Prince de Galles – Le président roumain Klaus Iohannis rencontre ce mercredi à Bucarest le prince Charles, l’héritier de la Couronne britannique, fait savoir la Présidence roumaine. L’année dernière, le prince Charles a visité à plusieurs reprises la Roumanie, aussi bien lors de visites privées que dans des contextes officiels. En 2017, le président Klaus Iohannnis lui avait offert les insignes de la Grande Croix de l’ordre « Steaua Romaniei » (L’Etoile de la Roumanie), en signe d’appréciation pour l’activité du prince en Roumanie ainsi que pour sa contribution à promouvoir l’image de notre pays à travers le monde. Il s’agit en l’occurrence de la distinction la plus ancienne et la plus prestigieuse de l’Etat roumain. Et, en effet, depuis deux décennies, le Prince de Galles visite la Roumanie presque tous les ans. Il y détient deux propriétés et gère une association qui s’occupe de la protection du patrimoine, encourageant l’agriculture bio et le développement durable de la Roumanie.

    Justice – La Cour constitutionnelle pourrait se prononcer aujourd’hui sur le conflit entre les pouvoirs de l’Etat provoqué par le refus du président Klaus Iohannis de destituer la cheffe de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kovesi. C’est le ministre de la Justice, Tudorel Toader, qui a demandé au président de révoquer la procureure en chef du Parquet anticorruption. C’est toujours M Toader qui a saisi la Cour constitutionnelle de la Roumanie après le refus du chef de l’Etat, un refus qui est de nature à créer un blocage institutionnel, selon le ministre de la Justice. De l’avis du président, sa décision n’est pas à même de créer un tel blocage mais constitue la fin d’une procédure et l’exercice d’une attribution légale du président. Rappelons-le, le Conseil supérieur de la magistrature avait également rejeté la demande du ministre Toader, par le biais d’un avis consultatif mais obligatoire dans cette procédure.

    Justice – La commission parlementaire spéciale chargée des lois de la Justice débat aujourd’hui des modifications au Code de procédure pénale. Les sénateurs et députés de cette commission devraient adopter un projet contenant tant des décisions de la Cour constitutionnelle que la directive européenne sur la présomption d’innocence, après le déclenchement par l’exécutif communautaire d’une procédure visant à sanctionner la Roumanie à ce sujet. Mardi, le Sénat a adopté une série de changements majeurs au Code de procédure civile.


    Schengen – Le commissaire européen à la migration, aux affaires intérieures et à la citoyenneté, Dimitris Avrampoulos ainsi que des groupes politiques du Parlement européen ont à nouveau exprimé leur appui à l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen de libre circulation européenne. Au cours d’un débat à Strasbourg sur un rapport visant le fonctionnement de l’espace de libre circulation, M Avrampoulos a déclaré que la Roumanie et la Bulgarie contribueraient à la sécurité de l’espace Schengen et demandé au Conseil de l’UE d’approuver l’adhésion des deux pays. Le groupe du Parti populaire européen, le groupe de l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe et la Gauche unie européenne se sont également prononcés en faveur de l’admission des deux pays à l’espace européen de libre circulation. L’admission était prévue pour l’année 2011, mais elle a été ajournée en raison de l’opposition de plusieurs Etats membres qui ont invoqué l’absence de réformes dans le domaine de la Justice.

    Liberté religieuse – Le rapport annuel du Département américain d’Etat sur la liberté religieuse dans le monde en 2017 évoque dans la section consacrée à la Roumanie les retards enregistrés dans la restitution des propriétés confisquées aux cultes religieux par le régime communiste. Selon ce document, l’Eglise catholique de rite grec et la communauté juive ont déploré la lenteur des autorités dans la restitution de leurs propriétés. En effet, le nombre des décisions des autorités et des tribunaux demeure assez bas. Le rapport évoque aussi le besoin de reconnaitre pleinement l’Holocauste et de l’enseigner non seulement aux élèves mais aussi aux fonctionnaires. Par ailleurs, plusieurs groupes religieux minoritaires ont affirmé que le gouvernement et les administrations locales favorisaient l’Eglise orthodoxe roumaine et rapporté des épisodes de discrimination envers les minorités religieuses, en critiquant l’application par le gouvernement de la législation relative à l’éducation religieuse dans les écoles, explique le rapport du Département américain d’Etat.

    Tennis – Trois joueuses de tennis roumaines participent aujourd’hui au tournoi de Roland Garros, deuxième tournoi du Grand Chelem de l’année. La numéro 1 mondiale, Simona Halep, a vaincu ce mardi l’Américaine Alison Riske, 2-6, 6-1, 6-1, dans un match qui aurait dû se dérouler hier, mais qui a été ajourné en raison de la tombée de la nuit. Mihaela Buzarnescu affronte dans le deuxième tour la Suédoise Rebecca Peterson, alors qu’Alexandra Dulgheru joue dans la même phase de la compétition contre Annett Kontaveit d’Estonie. Mardi, deux autres Roumaines, Irina Begu et Ana Bogdan, se sont également qualifiées dans le deuxième tour de la compétition. En revanche, Sorana Cârstea a été éliminée de la compétition.

    Bookfest – Coup d’envoi aujourd’hui de la treizième édition du Salon international du livre de Bucarest, Bookfest, qui réunit plus de 150 maisons d’édition. Au programme de l’édition de cette année : rencontres avec des personnalités prestigieuses de la culture roumaine : Lucian Boia, Mircea Cărtărescu, Radu Paraschivescu, Vintilă Mihăilescu, Andrei Pleşu, Tatiana Niculescu. Les Etats-Unis sont l’invité d’honneur, sous la devise « Celebrating the South », « Célébrons le Sud ». Les maisons d’éditions de Radio Roumanie seront présentes au salon Bookfest avec 140 titres, dont des livres audio et des BD.

  • 10.04.2018 (mise à jour)

    10.04.2018 (mise à jour)

    Motion – Les sénateurs roumains ont rejeté ce mardi la motion simple à l’encontre de la ministre des fonds européens, Rovana Plumb déposée par les élus du Parti national libéral et du Parti du mouvement populaire, d’opposition. Le titre du document est « l’absorption de l’argent communautaire, une catastrophe de la marque PSD-ALDE. » Les signataires de la motion ont averti que la situation des programmes opérationnels sectoriels était extrêmement grave, vu les sommes très bas que la Commission européenne a effectivement versé jusqu’ici. Le taux de l’absorption relatif à la programmation budgétaire 2014 – 2020 s’est chiffré à la fin de l’année 2017 à seulement 10,1% ont affirmé les initiateurs de la motion. Ils ont souligné que la Roumanie avait une chance majeure de se développer et de devenir un véritable Etat européen, avec un niveau de vie similaire à celui des Etats d’Europe occidentale. Cette opportunité est offerte par les fonds européens, fonds qui pourraient contribuer à la hausse du niveau de vie des Roumains. Mardi, dans le cadre des débats autour de la motion, la ministre Rovana Plumb a déclaré que l’Opposition souhaitait uniquement politiser le thème des fonds européens.

    Mortalité routière – Les routes de Roumanie ont été, en 2017 aussi, les moins sures de toute l’UE, selon les statistiques rendues publiques ce mardi à Bruxelles. La Roumanie a enregistré le taux des accidents mortels le plus élevé de l’Union, avec 98 morts pour un million d’habitants, soit double par rapport à la moyenne européenne. Selon l’exécutif européen, seuls deux Etats membres, soir la Roumanie et la Bulgarie enregistrent des taux mortalité routière supérieurs à 80 décès pour un million d’habitants, par rapport à sept Etats en 2010. Au total, au niveau du bloc communautaire 25.300 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route. L’UE vise à réduire à moitié le nombre des accidents mortels de la route entre 2010 et 2020.

    Livre – La Roumanie participe à la 47e édition de la Foire internationale du livre de Londres, avec un programme conçu et réalisé par l’Institut culturel roumain. La foire qui est commencée mardi devrait s’achever le 12 avril. Les évènements réunis sous le titre « Ecrire et faire l’histoire : la génération de la Grande Guerre », évoquent notamment la participation des Roumains à la Première Guerre Mondiale et la Grande Union par le biais des échos que ces moments historiques cruciaux ont fait à l’époque. Plus de 600 titres en Roumain et Anglais, livres de littérature, sciences et arts qui proviennent d’une vingtaine de maisons d’éditions dont la maison d’éditions de l’Institut culturel roumain pourront être consultés au pavillon de la Roumanie. C’est la 11e participation consécutive de la Roumanie au salon du livre de Londres.

    Grève – Des centaines de vols ont été annulés en Allemagne, ce mardi à partir des aéroports de Francfort, Munich, Cologne et Bremes. Le plus important syndicat des fonctionnaires publics, Verdi, exige une majoration de 6% des salaires, mais pas moins de 200 euros pour les quelque 2,3 millions de salariés qu’il représente. Plusieurs municipalités ont annoncé que les maternelles, les sociétés de salubrité, les banques d’économies, l’administration publique, les hôpitaux et les transports maritimes avaient suspendu leur activité. Les transports en commun sont également paralysés à Cologne, Essen et Bonn. Selon le site de la compagnie TAROM, jusqu’ici ces actions syndicales n’ont pas touché les vols vers et depuis la Roumanie. Pour ce qui est de la France, le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest a émis une alerte de voyage et conseille les personnes en difficulté à s’adresser aux missions diplomatiques de Paris.

    Météo – Temps particulièrement beau durant les prochaines 24 heures en Roumanie. Quelques pluies à verse et des orages sont signalés sur le relief. Les températures iront de 12 à 26 degrés.

  • L’exploitation de l’or dans l’espace roumain

    L’exploitation de l’or dans l’espace roumain

    Aux côtés d’autres ressources dont la valeur a été comparée à celle du métal précieux, l’or blanc, soit le sel, et l’or noir, soit le pétrole, l’or proprement dit a non seulement constitué une source de richesse pour la population autochtone, mais il a également attiré l’attention des conquérants.

    Les premiers ont été les Romains, qui après avoir conquis la Dacie en 106 av. J.C., ont commencé à organiser plus rigoureusement l’exploitation de l’or dans la région qu’est aujourd’hui la Transylvanie. Cette exploitation se faisait jusque-là d’une manière rudimentaire, car les Daces récoltaient uniquement les sables aurifères et l’or se trouvant dans les alluvions des rivières de montagne des Carpates.

    Radu Lungu, auteur du livre « L’or chez les Roumains », paru à la maison d’édition Paideia, explique ce qui a changé après la conquête romaine : « L’empereur a ordonné la réorganisation de la province Dacia Felix et notamment de la région des Monts Apuseni, là où se trouvaient les richesses aurifères. La XIIe Légion Gemina a été déployée à Apulum, soit la ville d’Alba Iulia d’aujourd’hui, pour assurer le contrôle militaire de la région. Un procurateur spécialisé a été nommé à Ampelum, la ville de Zlatna d’aujourd’hui. Ce procurateur des artisans qui transformaient l’or s’occupait de la surveillance des mines d’or. Les Romains ont commencé à extraire non seulement l’or se trouvant à la surface du sol, mais aussi celui des profondeurs de la terre et procédé à des forages allant jusqu’à 300 mètres de profondeur. Dans le cas des exploitations de surface, ils ont creusé des puits ronds de quelques mètres de diamètre. »

    Les mines aurifères les plus importantes que les Romains ont ouvertes étaient situées dans le soi-disant quadrilatère des Monts Apuseni, bordé par les rivières Aries, Cris Blanc et Mures. Les mines les plus importantes de l’époque romaine se trouvaient à Rosia Montana, Zlatna et Bucium. Par la suite, le centre d’intérêt des Romains s’est déplacé vers le sud-ouest, notamment vers l’actuel comté de Caras-Severin, dans les régions de Banat et d’Olténie. La plupart de l’or et de l’argent extraits des Monts Apuseni était envoyé à Rome.

    Après le retrait de l’administration romaine décidée en 271, les mines d’or ouvertes par les Romains tombent à l’oubli et commencent à se dégrader, explique Radu Lungu : « Au cours des grandes migrations, soit le long d’un millénaire, l’unique moyen d’extraire l’or était le traitement des alluvions portées par les rapides vers les vallées. Sous le Royaume hongrois, les exploitations de l’or connaissent un certain développement, mais leur véritable essor commence après 1700, suite à l’intégration de la Transylvanie au nouvel Empire des Habsbourg. De nouvelles mines sont ouvertes, alors que certaines de celles qui existaient déjà sont ressuscitées. Mais l’intérêt est déplacé de la région d’Abrud et des localités d’Abrud, Zlatna, Roşia Montană, vers une région qui englobait plusieurs vallées : la vallée de l’Ampoi, la Vallée du Cris et la Vallée du Mures. »

    Au cours de la période durant laquelle la Transylvanie a fait partie de l’Empire d’Autriche-Hongrie, une sorte d’industrialisation a également eu lieu puisque les technologies d’extraction et d’exploitation de l’or ont été mises à jour. La main d’œuvre était aussi assez abondante.

    Radu Lungu : « Un grand nombre de mineurs étaient allemands, originaires de Silésie, mais aussi de Slovaquie. Mais les gens des parages étaient aussi assez nombreux. Des mines fiscales, c’est-à-dire des exploitations privées de taille petite et moyenne existaient à l’époque des Habsbourg ainsi que des petites entreprises, dont certaines étaient détenues par des paysans libres et serfs. Ces derniers pouvaient seulement exploiter ces mines, ils bénéficiaient uniquement de l’usufruit des exploitations. »

    Quelle est la quantité d’or que ces mineurs ont extraite au cours des siècles jusqu’à nos jours, durant les grandes périodes d’extraction de l’or : romaine, autrichienne et communiste ? Radu Lungu : « On estime que depuis le début de l’extraction de l’or, la quantité totale d’or s’élèverait à 2200 tonnes, dont 700 kilos durant l’époque romaine. Du IVe siècle au XVIe siècle, la quantité est estimée à 500 mille kilos, et au cours de l’époque du règne des Habsbourg elle a augmenté à 750 mille kilos. Enfin, à l’époque communiste, quelque 200 mille kilos d’or y ont été extraits. Donc la quantité d’or extraite durant la dernière période a considérablement baissé par rapport à l’époque des Habsbourg. Et pourtant elle a toujours été assez importante. »

    A présent, la localité de Rosia Montana, là où l’ancienne mine de l’époque romaine Alburnus Maior fonctionnait toujours, a été déclarée site historique d’importance nationale par le ministère de la Culture. Par conséquent, l’extraction de l’or est à l’heure actuelle complètement interdite. Cette décision a été adoptée pour protéger cette région contre une éventuelle exploitation intensive de l’or par le biais d’une immense mine à ciel ouvert, conformément à un projet qui avait reçu dans un premier temps l’autorisation des autorités. Les controverses reposant sur des arguments d’ordre environnemental, culturels et économiques se poursuivent. (Trad. Alex Diaconescu)

  • La semaine du 12 au 18 mars 2018

    La semaine du 12 au 18 mars 2018

    Conseils du FMI pour la Roumanie



    Le FMI recommande à la Roumanie de mettre au point un paquet équilibré de politiques monétaires et fiscales et d’investissements, afin de maintenir le rythme de croissance économique enregistré l’année dernière. Lors de leurs pourparlers avec les responsables roumains, les experts internationaux ont également souligné l’importance d’améliorer la collecte de fonds au budget de l’Etat et de maintenir les dépenses publiques dans des limites soutenables. Pour sa part, la première ministre roumaine, Viorica Dancila, a déclaré à cette occasion que les mesures économiques et fiscales adoptées par l’Exécutif de Bucarest étaient viables et que le gouvernement roumain tablait cette année sur une croissance économique de 6,1%, fondée sur les investissements et notamment sur les fonds européens.



    Notons qu’à présent Bucarest ne dispose d’aucun accord de financement avec le FMI. Toutefois, l’institution examine annuellement l’évolution de l’économie roumaine, cette délégation étant venue en Roumanie pour des consultations annuelles, un exercice de suivi obligatoire pour tous les Etats membres. Deux semaines durant, les experts du FMI se sont entretenus avec les responsables roumains, avec des représentants des partis politiques, des syndicats, des associations du milieu des affaires, du milieu académique et des banques.





    Un début de printemps capricieux



    Les précipitations abondantes et la fonte rapide des neiges favorisées par la hausse des températures ont causé des crues qui ont fait de nombreux dégâts en Roumanie. Selon le ministère de l’Intérieur, 14 départements du centre, du sud et de l’est du pays ont été touchés par les inondations, des dizaines de personnes ayant été évacuées à Covasna et Brasov. La ministre Carmen Dan s’est rendue elle-même dans les zones affectées pour convaincre les gens à quitter temporairement leurs foyers. « Nous sommes confrontés à des situations météo hors du commun, des situations inconnues, en raison des changements climatiques », a déclaré à son tour le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat.




    Réunions régionales à Bucarest



    Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Meleşcanu, a été l’amphitryon de ses homologues bulgare, Ekaterina Zaharieva, et grec, Nikos Kotzias, avec lesquels il a examiné, dans le cadre de la Trilatérale Bucarest-Sofia-Athènes, des dossiers stratégiques au niveau régional. A l’agenda – les Balkans de l’Ouest, le Voisinage est, la région de la mer Noire, la Stratégie du Danube et les perspectives du processus de paix au Proche Orient. Les trois ministres ont estimé que les fonds communautaires se fondent sur le principe de solidarité européenne et que le futur budget de l’Union doit être équilibré et ne doit pas sacrifier les subventions pour l’agriculture ou la cohésion.



    Et c’est toujours à Bucarest que les ministres de la Défense de neuf Etats ex-communistes, des officiels de l’OTAN et des représentants des Etats Unis ont réaffirmé que le flanc est de l’Alliance devait être renforcé. La présence alliée avancée se matérialise sur l’ensemble du flanc est de l’OTAN, tant dans le nord-est, dans la zone balte, que dans le sud-est, sur le territoire roumain et à la mer Noire, s’est félicité l’amphitryon de la réunion, le ministre roumain de tutelle, Mihai Fifor. Bucarest, en partenariat avec Varsovie, représente le moteur de l’Initiative B9, dont font partie la Bulgarie, la République tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie et la Hongrie. Leurs représentants ont souhaité harmoniser leurs positions avant le sommet allié de Bruxelles, prévu en juillet.





    La Roumanie est solidaire avec la Grande Bretagne



    Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a fait savoir, mercredi, que la Roumanie était solidaire avec le Royaume Uni après l’empoisonnement, à Salisbury (en Angleterre), de l’ancien agent double Sergueï Skripal et de sa fille. Bucarest condamne fermement l’utilisation d’un agent neurotoxique de type militaire sur le territoire d’un pays allié, précise le même message. De nombreuses voix au sein de la communauté internationale ont qualifié l’empoisonnement de Sergueï Skripal de violation grave des normes et des accords internationaux visant les armes chimiques.




    Vague unioniste en République de Moldova



    Le nombre des communes et des villes de République de Moldova où les maires et les conseils locaux ont adopté des déclarations symboliques de réunion avec la Roumanie est arrivé à 120. Ces édiles locaux ainsi que tous les adeptes de la réunification sont attendus, ce mois-ci, à Chişinău, au grand rassemblement populaire qui marquera les 100 ans depuis l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie. Lancé par l’Alliance pour le centenaire, formée d’organisations civiques de République de Moldova, de Roumanie et de la diaspora, le meeting est censé réaffirmer la conviction de ces derniers que l’Union est l’unique solution pour rétablir la vérité historique, pour adhérer à l’UE et intégrer l’OTAN, pour assurer le bien-être et la liberté. Province à population roumaine majoritaire sous l’Empire des tsars, la Bessarabie s’est unie avec la Roumanie à la fin de la Première Guerre mondiale, le 27 mars 1918. L’Union soviétique l’a ré-annexée, suite à un ultimatum, en 1940, et, l’actuelle République de Moldova a été créée sur une partie de son territoire.




    La Roumanie – invitée d’honneur à la foire du livre de Leipzig



    La Roumanie a été le pays à l’honneur de l’édition 2018 de la Foire internationale du livre de Leipzig en Allemagne, le plus important événement de ce genre d’Europe et un des plus importants au monde. Sous le slogan « Roumanie. Zoom in », le pavillon roumain a accueilli quelque 70 événements organisés par le ministère de la Culture et de l’Identité nationale visant à faire la promotion des auteurs roumains contemporains. L’occasion de promouvoir aussi une quarantaine de traductions de littérature roumaine, la plupart soutenues par le Centre national du Livre et par l’Institut Culturel Roumain. Dans son discours d’inauguration de la Foire du livre de Leipzig, le chef de la diplomatie de Bucarest, Teodor Melescanu, a rappelé que la Roumanie avait bénéficié du statut d’invitée d’honneur de cet événement il y a 20 ans. (trad. Valentina Beleavschi, Ligia Mihaiescu)

  • 10.03.2018 (mise à jour)

    10.03.2018 (mise à jour)

    PSD – Un Congrès extraordinaire du PSD, principal parti de la coalition gouvernementale a eu lieu ce samedi à Bucarest. Les sociaux-démocrates devaient élire un président exécutif, un secrétaire général et plusieurs vice-présidents. Le fauteuil de président du parti, occupé par Liviu Dragnea n’a pas fait l’objet de ces élections internes, puisque les filiales du PSD avaient a plusieurs reprises exprimé leur soutien envers le leader social-démocrate. La deuxième fonction du parti, celle de président exécutif sera occupée désormais par l’actuelle première ministre, Viorica Dancila, celle qui a bénéficié de l’appui de l’homme fort du PSD. Ses adversaire dans les élections internes, une ancienne ministre de l’Education nationale, Ecaterina Andronescu et un ex-ministre de la Santé, Nicolae Banicioiu ont choisi de se retirer de la course. 16 vice-présidents du parti ont été élus, soit une femme et un homme en charge pour chacune des huit régions économiques du pays. Egalement à l’agenda du congrès : le partenariat stratégique avec les Etats-Unis, la poursuite des réformes de la Justice et une aide financière à la République de Moldova. Quelque 4 mille délégués de tout le pays ont participé au Congrès du PSD.

    Grippe – L’institut national de Santé publique de Roumanie a confirmé deux nouveaux décès causés par le virus de la grippe, portant le bilan à 90 morts. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, soutient que pour l’instant on ne peut pas parler d’une épidémie de grippe.

    Etude – Selon un rapport de la Banque Mondiale, le niveau de connaissances en langue roumaine et mathématiques d’un adolescent roumain sur trois est inférieur au niveau de base. L’essor de la technologie risque d’approfondir les écarts économiques entre les pays et notamment d’isoler davantage les nations européennes les plus pauvres, mettent en garde les auteurs du document. Ce qui est inquiétant c’est le fait que les jeunes ne sont plus intéressés à apprendre un métier. Ces 15 dernières années, le nombre des pratiquants d’un métier qui implique un travail physique a baissé à travers l’UE de 15%, alors que les emplois qui demandent des capacités d’analyse et de créativité sont de plus en plus nombreux, fait savoir le rapport.

    Handball
    Le club champion de Roumanie de handball féminin, CSM Bucarest a été vaincu
    samedi sur le score de 24 à 25 par le club russe Rostov-Don, au cours de la
    dernière étape du groupe principal 1 de la Ligue de Champions. LE CSM qui a
    terminé en troisième position de son groupe rencontrera dans les quarts de
    finale de la compétition l’équipe française de Metz. Samedi également, le club
    roumain de SCM Craiova s’est qualifié dans les demi-finales de la Coupe EHF
    après s’être imposée sur le score surprenant de 26 à 23 contre Lada Togliatti
    de Russie. Au cours du premier tour, les
    Russes s’étaient imposées sur le score de 25 à 23. Dimanche, dans la même
    compétition, une autre équipe roumaine, HC Zalau, affronte l’équipe turque de Kastamonu Belediyesi. Les
    Roumaines s’étaient imposées à la limite sur le score de 29 à 28. Au cas où
    elle se qualifie dans les demi-finales, le HC Zalau affrontera le SCM Craiova
    dans le cadre d’un derby roumain.

    Livre – Après une pause de 20 ans, la Roumanie est cette année le pays à l’honneur de la Foire internationale du livre de Leipzig en Allemagne. Y participent les écrivains Mircea Cartarescu, Nora Iuga, Andrei Pleşu et Varujan Vosganian. Parmi les 60 événements organisés par le Ministère de la Culture et de l’identité nationale dans le pavillon de la Roumanie, dont le slogan est « Romanie. Zoom in », mentionnons aussi le concert de la chanteuse roumaine Ada Milea sur des paroles traduites de l’Allemand par Herta Muller, écrivaine d’origine roumaine qui s’est vue décerner le Nobel de la littérature en 2009, précise un communiqué du Ministère de la Culture de Bucarest. La foire internationale du livre de Leipzig qui a ouvert ses portes ce vendredi et qui doit s’achever dimanche vise à promouvoir les auteurs contemporains.

    Météo – Temps particulièrement beau dans les jours à venir en Roumanie avec des températures allant jusqu’à 20 degrés. Ciel couvert sur l’ouest, le nord-ouest et le centre. Même si le ciel est plutôt couvert, les pluies ne seront pas au rendez-vous. Ciels variable avec quelques nuages sur le reste des régions et un vent plus fort en montagne.

  • Kim Thuy, une écrivaine qui parle des siens et de nous mêmes

    Kim Thuy, une écrivaine qui parle des siens et de nous mêmes

    Liée intimement au Vietnam, où elle est née, et le Canada, où elle a fait sa vie d’adulte, l’écrivaine Kim Thuy s’est fait remarquer dès son début avec le roman Ru, paru au Canada en 2009 et en France en 2010. Kim Thuy se trouvait à Bucarest pour le lancement de la traduction en roumain de son roman Vi, publiée aux éditions Spandugino de Bucarest ; elle est aussi l’invitée du Son des mots. A ses côtés, la professeure des universités Ileana Mihăilă, de la chaire de français de la Faculté de langues et littératures étrangères, à l’Université de Bucarest. Elles répondent aux questions d’Ileana Taroi et de Valentine Gigaudaut.

  • Le Salon du livre d’apprentissage Gaudeamus

    Le Salon du livre d’apprentissage Gaudeamus

    Pour la 24 ème édition du Salon International du Livre d’apprentissage- Gaudeaumus- les Maisons d’Editions Casa Radio ont lancé de nouveaux titres intégrés dans 5 collections déjà célèbres: la Fonothèque d’Or, les Spectacles de la poésie, les Lectures à l’ombre, la Bibliothèque de poésie roumaine et la Bibliothèque de la radio. Concrètement, il s’agit de cinq décennies de poésie roumaine avec au micro, les poètes Ana Blandiana, Nina Cassian, Serban Foarta, George Cosbuc et G. Topirceanu, les créations des deux derniers étant récitées par deux noms de top de la poésie roumaine contemporaine:Ioana Nicolaie et Florin Iaru. Pour ceux d’entre vous épris de la poésie d’Ana Blandiana, les Maisons d’Edition Casa Radio ont lancé le 24 mars 2017, un jour avant que la poétesse ne fête son 75ème anniversaire, le livre audio Elle est libre, cette fleur? qui propose une sélection de poèmes lus par Ana Blandiana elle-même, entre 1965 et 2017.

    Ana Blandiana: Je voudrais vous parler un tout petit peu de la Fonothèque d’Or et de mes poèmes qui y figurent. Avant que je rêve d’en faire partie un jour, j’avais l’habitude, du temps de ma jeunesse vécue à Oradea, de passer pas mal de temps à écouter la radio. Je l’écoutais beaucoup, beaucoup plus qu’à présent et à chaque fois que j’y entendais un enregistrement issu de la Fonothèque d’Or, j’avais la certitude d’avoir accès à ce qu’il y avait de mieux sur les ondes. Des années plus tard, M. Emil Buruiana, de Radio Roumanie Culture, m’a invitée un jour dans un studio d’enregistrement. Cela m’a énormément touchée, tout en me provoquant un retour en arrière du temps où je n’étais qu’une fidèle auditrice de toutes ces émissions. Quel qu’eût été la direction de la radion-qu’on me sympathisât ou pas- j’ai adoré tous ces moments de grâce passés dans les studios d’enregistrement de la Fonothèque d’Or. Ce furent là des moments à même de créer une sorte de vide historique. Du coup, j’ai choisi de faire inclure dans la Fonothèque d’Or tous ces poèmes à moi que je voudrais voir perdurer comme dans une sorte d’arche de Noé.

    Nommé président d’honneur de la dernière édition du Salon du livre Gaudeaumus, le dramaturge et journaliste, Matei Visniec a précisé, lors l’ouverture, que la Roumanie s’avérait extrêmement compétitive en matière de culture. M. Visniec a également tenu à féliciter les organisateurs pour avoir choisi la Commission européenne en tant qu’invité d’honneur de la toute récente édition. La Roumanie a une chance et cette chance-là est plutôt culturelle, a lancé le dramaturge Matei Visniec lors du débat L’Europe du théâtre et des écrivains- la circulation des valeurs artistiques en tant que fondement européen.
    Lors d’un débat auteur/lecteurs organisé au stand des Maisons d’Editions Polirom, Matei Visniec, a précisé: Moi, j’aime bien tous les genres littéraires. Ils sont comme des enfants pour moi et je les aimes tous, soit-il roman, poésie, essais ou théâtre. La poésie m’a aidé à grandir, le théâtre a contribué à ma formation, tandis que le roman, lui, a oeuvré à ma diversification. Une des raisons pour lesquelles j’ai choisi d’écrire des romans a été mon désir d’échapper à tous ces intermédiaires dont j’avais besoin à chaque fois que je voulais faire connaître mes pièces au public. Je pense aux directeurs de théâtre, aux metteurs en scène, comédiens ou scénographes. Leur simple présence, tellement nécessaire, a commencé à m’inquiéter lorsque je me suis aperçu que je dépendais entièrement d’eux. Moi, j’adore écrire, mais puisque je n’aime pas les intermédiaires, j’ai décidé de me consacrer aux romans justement pour avoir une relation directe avec le public.

    Le roman Ainsi faut-il que l’herbe pousse sur nous de Augustin Cupsa figure parmi les derniers titres parus aux Maisons d’Edition Humanitas, de Bucarest. Lancé lors de la récente édition du Salon du livre Gaudeamus, dans la série des Ecrivains roumains contemporains, le roman place son action dans la banlieue de Craiova ville du sud de la Roumanie, et raconte l’histoire d’un groupe qui s’adonne au braconnage de plusieurs espèces d’oiseaux vendus par la suite, illégalement, en Italie. Mis dans la bouche de Pisica, le Chat, le plus sensible des enfants, les événements finissent par atteindre des dimensions dramatiques. L’histoire est un prétexte pour s’attaquer à des thèmes profonds tels la culpabilité, l’obsession de s’évader dans une Italie idéalisée, la foi, la solitude, l’érotisme.

    L’essayiste Doru Căstăian : Augustin Cupsa figure parmi les meilleurs romanciers du moment ou du moins parmi les meilleurs que j’ai lus. Si je ne me trompe pas, il lui a fallu plus de deux ans de documentation avant de s’attaquer à l’écriture de ce roman. Le livre émane un sentiment de fragilité et de chaleur en contraste avec cette cruauté qui persiste et enveloppe l’histoire comme une sorte d’atmosphère. Personnellement, je voudrais contredire ceux qui croient que la violence reste tout le temps aux aguets comme si elle était prête à jaillir. Moi, je dirais plutôt que dans le cas de ce roman, les personnages perçoivent la violence comme faisant partie de leur univers ; c’est un des ingrédients essentiels de ce monde tel qu’il est imaginé par Cupsa. Je suis persuadé que des catégories entières de lecteurs raisonneront avec lui. C’est mon cas, d’ailleurs, surtout que je suis originaire de la ville de Galati (sud-est) et j’ai mené une vie comparable à celle des protagonistes de Cupsa. Je fais partie d’une génération qui, à force de jouer librement en bas des immeubles, a fini par se former à l’école de la vie. Du coup, on connaît très bien l’univers décrit dans ce roman. En revanche, je me demande s’il demeure accessible aux enfants de nos jours. Et pour cause : j’ai remarqué récemment des arbres plein de mirabelles. Or, du temps de mon enfance, on les cueillait toutes. Pire : on les troquer : on en donnait un poing de mirabelles mûres en échange de trois vertes.
    (trad. Ioana Stancescu)

  • Comment peut-on définir l’art contemporain ?

    Comment peut-on définir l’art contemporain ?

    Qu’est-ce que l’art
    contemporain ? Comment a-t-il changé ces 5 dernières décennies et
    quelles sont ses visions spécifiques ? Catherine Millet, fondatrice de la
    revue spécialisée « Art Press » a voulu répondre à ces questions dans
    son livre « L’art contemporain, histoire et géographie » qui vient
    d’être traduit en roumain. Elle a présenté son œuvre à l’Institut français de
    Bucarest. Notre stagiaire Jelena Vrcelj a assisté à la présentation et elle
    vous en parle.

  • 26.11.2017 (mise à jour)

    26.11.2017 (mise à jour)

    Protestations – De nouvelles protestations contre les modifications des lois de la Justice et du Code fiscal ont eu lieu dimanche à Bucarest et dans plusieurs villes de Roumanie, ainsi qu’à l’étranger. Pour la première fois y ont participé non seulement de représentants de la société civile, mais aussi des membres de l’opposition politique et ceux des plus grandes confédérations syndicales du pays. Les manifestants exigent que lois de la Justice, dont celles qui modifient la législation pénale, soient retirées, que le Parlement rejette le décret portant sur la modification du Code fiscal et que le Gouvernement présente tout de suite sa démission, aux côtés des présidents de la Chambre de Députés et du Sénat.

    Diplomatie – Le ministre roumain des AE, Teodor Melescanu, a participé dimanche à l’inauguration d’une nouvelle représentation de la Roumanie en Italie, à savoir le Consulat Général de la Roumanie de Bari. A cette occasion, le chef de la diplomatie roumaine a souligné le fait que l’ouverture de ce bureau consulaire était une réponse aux attentes légitimes de la communauté roumaine d’Italie et s’inscrivait parmi les préoccupations du ministère des AE de Bucarest afin de renforcer la présence consulaire de l’Etat roumain dans les zones ayant une présence significative de la diaspora roumaine. Selon un communiqué de la diplomatie de Bucarest : l’inauguration du Consulat Général de la Roumanie à Bari marque le début de la première étape de l’élargissement du réseau consulaire, un processus qui vise à rendre opérationnels au plus vite, en 2018, d’autres Consulats roumains : à Manchester, Suttgart, Miami et Salzburg.

    Livre – Dernier jour, dimanche, de Gaudeamus, la foire internationale du livre organisée par Radio Roumanie. Le moment de décerner les prix de cette 24e édition de la manifestation. Le trophée du livre le plus recherché de Gaudeamus 2017 a été attribué au roman « Le testament d’Abraham » d’Igor Bergler, paru aux éditions Litera, alors que le prix de la meilleure traduction en roumain d’un livre en langue étrangère a été décerné à Irina Oprea et Radu Paraschivescu pour leur traductions des volumes 5 et 6 de la série « Le monde de Narnia ». Cinq jours durant la foire internationale du livre « Gaudeamus » a proposé aux Bucarestois des centaines de lancements de livres, débats, séminaires et expositions. Pour la première fois dans son histoire, l’invité d’honneur de la foire n’a pas été un pays, mais l’UE par le biais de la Représentation de la Commission européenne en Roumanie. Cette édition de la Foire a marqué plusieurs anniversaires : les 60 années depuis la signature des Traités de Rome, 30 ans depuis le lancement du programme Erasmus et 10 années depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE.

    Handball – La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie a vaincu dimanche le Brésil, score 24 buts à 23, dans son dernier match disputé dans le cadre du trophée Carpati, compétition organisée à Craiova (sud) et qui précède le début du Championnat du monde. Samedi, les joueuses roumaine sont vaincu celles de Macédoine sur le score de 31 buts à 18. Au Championnat du monde, accueilli par l’Allemagne et qui commence le 1er décembre, la Roumanie figure dans le Groupe A, aux côtés de la France, l’Espagne, la Slovénie, l’Angola et le Paraguay. Lors de l’édition précédente de la compétition, en 2015, les sportives roumaines ont remporté la médaille de bronze. La Roumanie est la seule équipe qui a pris part à toutes les 22 éditions du Championnat du monde organisées jusqu’ici.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, le temps sera morose en Romanie et il fera plus froid, notamment dans le nord-ouest du pays. On attend de la pluie sur le sud et le sud-est et des précipitations mixtes sur le nord, le centre et l’est du territoire. Les températures maximales iront de 2 à 12 degrés. Les météorologues ont placé en alerte orange aux chutes de neige abondantes et au vent fort la zone de montagne de 7 départements du sud, du centre et de l’est, valable de lundi à mardi soir. En même temps, une alerte jaune à la neige et au vent fort concerte plusieurs départements du centre et de l’est du pays. Enfin, une alerte jaune à la pluie abondante et au vent fort est valable dans le sud et le sud-est.

  • 25.11.2017 (mise à jour)

    25.11.2017 (mise à jour)

    Francophonie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, participe à la Conférence ministérielle de la francophonie, qui a lieu samedi et dimanche à Paris, placée sous le thème « Économie bleue, économie verte : nouveaux moteurs de création de richesse, d’inclusion sociale et du développement durable.» Selon un communiqué du ministère, le chef de la diplomatie de Bucarest sera porteur d’un message sur l’importance de préserver les ressources naturelles pour les générations futures et pour stimuler une croissance économique responsable. Teodor Melescanu parlera également de l’engagement de la Roumanie à l’égard des nouvelles économies, en tant que moteurs du développement durable. En marge de la Conférence, la délégation de la Roumanie continuera le dialogue politique et diplomatique avec des Etats de l’espace francophone, par l’organisation de rencontres bilatérales, censées aborder des aspects liés au développement des rapports bilatéraux et à la coopération multilatérale, notamment au niveau de l’ONU.



    Paix — La ville d’Arad (ouest) a accueilli ce samedi une cérémonie de remise du commandement du Bataillon mixte roumano-hongrois de maintien de la paix. Cette unité a été créée en 1998, lorsqu’elle est devenue la première de ce type de Roumanie, mais aussi la première entité mixte de ce genre du monde. Elle compte 899 militaires, dont le commandement est assuré à tour de rôle par la Roumanie et par la Hongrie, pendant un an. Cette année, le commandement a été assuré par l’Etat voisin. Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, a participé aux cérémonies d’Arad cette année. Il a également assisté à un cross-country pour promouvoir les valeurs du projet Invictus, organisé par deux établissements d’enseignement du département. Il s’agissait d’accroître le niveau d’information du public vis-à-vis des militaires blessés sur les théâtres d’opérations. Les jeux Invictus sont une compétition sportive créée en 2014, par le prince Harry du Royaume Uni, auxquels prennent part des militaires blessés sur le front, la plupart en Irak et en Afghanistan. La Roumanie a été le premier pays de’Est à avoir été invité à participer à ces jeux.



    Visite — Une délégation ministérielle dirigée par le secrétaire d’Etat Veaceslav Şaramet, du ministère pour les Roumains du monde, a rencontré, en Italie, à Lamezia-Terme, la Roumaine et ses deux enfants, trouvés dans des conditions inhumaines dans le sud de l’Italie, par la police locale. La Roumaine avait été séquestrée et torturée, pendant dix ans, par un Italien. Elle a été violée à plusieurs reprises et a donné naissance à deux enfants en captivité. Après l’intervention de la police italienne, la femme et ses deux enfants ont été placés dans un centre pour les victimes, et l’homme a été arrêté pour maltraitance, esclavage et viol. Les membres de la délégation roumaine ont rencontré la préfète de la localité de Catanzaro, Luisa Latella, ainsi que les représentants de la police locale. Les discussions ont porté sur les démarches nécessaires afin d’accorder de l’assistance pour la pleine récupération des victimes, sur l’intensification de la coopération bilatérale dans le domaine de l’assurance des droits des citoyens roumains se trouvant en Italie et sur la mise en place de mécanismes censés assurer la prévention et la lutte contre toutes les formes d’abus qui peuvent se manifester à leur égard.



    Evaluation — La hausse rapide des salaires met en danger la compétitivité économique de la Roumanie et amplifie le déficit du compte courant, selon le rapport régulier de l’agence de notation Moodys. L’agence s’attend que les stimulants fiscaux de Roumanie contribuent à une croissance économique solide sur le court terme, mais il est peu probable qu’elle soit durable, aussi. Selon le rapport annuel, l’augmentation réelle du PIB devrait se chiffrer à 6,5% en 2017, et cette avance devrait ralentir à 5% en 2018. La Roumanie a fait des progrès importants pour corriger les déséquilibres macroéconomiques, créant les prémisses pour une croissance économique solide, mais ces progrès pourraient s’éroder à moyen terme, selon l’agence de notation. Moodys recommande à la Roumanie de maintenir sous contrôle les frais gouvernementaux, d’accroître l’absorption des fonds européens et de renforcer la gouvernance dans le cas des compagnies d’Etat.



    Livre — 400 nouveaux titres ont été lancés, samedi, à la Foire internationale du livre Gaudeamus, organisée par Radio Roumanie et avec la Commission européenne pour invité d’honneur. La maison d’édition de la Radio publique — Casa Radio — est présente cette année aussi, avec une collection à part : les livres audio. Différents styles littéraires sont présentés sous ce format, notamment la poésie. Cette édition de la Foire, qui prend fin dimanche, marque plusieurs anniversaires : les 60 années depuis la signature des Traités de Rome, 30 ans depuis le lancement du programme Erasmus et 10 années depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE. Sous le moto Unité dans la diversité, l’UE encourage les gens à découvrir et à explorer le riche héritage culturel du Vieux continent.



    Handball — La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie a vaincu ce samedi la Macédoine 31-18, dans le cadre du trophée Carpati, compétition organisée à Craiova (sud) et qui précède le début du Championnat du monde. Vendredi, les joueuses tricolores se sont inclinées devant la Pologne 27-21. Le match Roumanie-Brésil aura lieu dimanche. Au Championnat du monde, accueilli par l’Allemagne et qui commence le 1er décembre, la Roumanie figure dans le Groupe A, aux côtés de la France, l’Espagne, la Slovénie, l’Angola et le Paraguay. Lors de l’édition précédente de la compétition, en 2015, les sportives roumaines ont remporté la médaille de bronze. La Roumanie est la seule équipe qui a pris part à toutes les 22 édition du Championnat du monde organisées jusqu’ici.

  • 25.11.2017

    25.11.2017

    Francophonie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, participe à la Conférence ministérielle de la francophonie, qui a lieu samedi et dimanche à Paris, placée sous le thème « Économie bleue, économie verte : nouveaux moteurs de création de richesse, d’inclusion sociale et du développement durable.» Selon un communiqué du ministère, le chef de la diplomatie de Bucarest sera porteur d’un message sur l’importance de préserver les ressources naturelles pour les générations futures et pour stimuler une croissance économique responsable. Teodor Melescanu parlera également de l’engagement de la Roumanie à l’égard des nouvelles économies, en tant que moteurs du développement durable. En marge de la Conférence, la délégation de la Roumanie continuera le dialogue politique et diplomatique avec des Etats de l’espace francophone, par l’organisation de rencontres bilatérales, censées aborder des aspects liés au développement des rapports bilatéraux et à la coopération multilatérale, notamment au niveau de l’ONU.



    Paix — La ville d’Arad (ouest) accueille aujourd’hui une cérémonie de remise du commandement du Bataillon mixte roumano-hongrois de maintien de la paix. Cette unité a été créée en 1998, lorsqu’elle est devenue la première de ce type de Roumanie, mais aussi la première entité mixte de ce genre du monde. Elle compte 899 militaires, dont le commandement est assuré à tour de rôle par la Roumanie et par la Hongrie, pendant un an. Cette année, le commandement a été assuré par l’Etat voisin. Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, participe aux cérémonies d’Arad cette année. Il assiste également à un cross-country pour promouvoir les valeurs du projet Invictus, organisé par deux établissements d’enseignement du département. Il s’agit d’accroître le niveau d’information du public vis-à-vis des militaires blessés sur les théâtres d’opérations. Les jeux Invictus sont une compétition sportive créée en 2014, par le prince Harry du Royaume Uni, auxquels prennent part des militaires blessés sur le front, la plupart en Irak et en Afghanistan. La Roumanie a été le premier pays de l’Est à avoir été invitée à participer à ces jeux.



    Livre — La foire internationale du livre Gaudeamus – Livre d’apprentissage se poursuit à Bucarest jusqu’à dimanche. Rappelons-le, cet événement est organisé par Radio Roumanie et a pour invité d’honneur la Commission européenne. La maison d’édition de la Radio publique — Casa Radio — est présente cette année aussi, avec une collection à part : les livres audio. Différents styles littéraires sont présentés sous ce format, notamment la poésie. Vendredi, au 3e jour de la foire, plus de 200 événements ont eu lieu, surtout des lancements de livres. Cette édition de la Foire marque plusieurs anniversaires : les 60 années depuis la signature des Traités de Rome, 30 ans depuis le lancement du programme Erasmus et 10 années depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE. Sous le moto Unité dans la diversité, l’UE encourage les gens à découvrir et à explorer le riche héritage culturel du Vieux continent.




    Handball — La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie rencontre aujourd’hui la Macédoine, dans le cadre du trophée Carpati, compétition organisée à Craiova (sud) et qui précède le début du Championnat du monde. Vendredi, les joueuses tricolores se sont inclinées devant la Pologne 27-21. Le match Roumanie-Brésil aura lieu dimanche. Au Championnat du monde, accueilli par l’Allemagne et qui commence le 1er décembre, la Roumanie figure dans le Groupe A, aux côtés de la France, l’Espagne, la Slovénie, l’Angola et le Paraguay. Lors de l’édition précédente de la compétition, en 2015, les sportives roumaines ont remporté la médaille de bronze. La Roumanie est la seule équipe qui a pris part à toutes les 22 édition du Championnat du monde organisées jusqu’ici.



    Rugby — L’équipe de Roumanie de rugby rencontre aujourd’hui à Bucarest, dans un match test, la sélection des Tonga. Les deux équipes s’étaient déjà rencontrées deux fois jusqu’à présent dans des matchs test, les deux à Bucarest. Si en 2013 les Chênes — surnom des rugbymen roumains — se sont imposés 19-18, en 2015 les joueurs de Tonga ont gagné par 21-16. Une éventuelle victoire fera progresser d’une place la Roumanie, laquelle est actuellement 14e au classement mondial. Il y a une semaine, les sportifs roumains se sont imposés à domicile, 17-13, face à l’équipe des Iles Samoa.



    Météo — Dans le sud et l’est de la Roumanie, le temps est généralement couvert ; par endroits, le brouillard est présent. Sur el reste du pays, le ciel est temporairement nuageux. Le vent est faible à modéré, plus intense en montagne, et notamment sur les sommets. Les maximales du jour vont de 7 à 14°. Nous avons 7° et de la morosité à Bucarest.