Tag: lois

  • 29.06.2020 (mise à jour)

    29.06.2020 (mise à jour)

    Covid-19 – En Roumanie, les dernières données officielles indiquent plus de 26.500 malades de COVID 19. Jusqu’à présent, les cas d’infection les plus nombreux ont été enregistrés dans le département de Suceava (nord-est) et dans la capitale, Bucarest. Sur le total des personnes infectées, plus de 18.900 ont guéri et ont pu quitter l’hôpital. Le bilan tragique est de 1634 décès. Le premier ministre libéral Ludovic Orban a attiré l’attention sur le fait que la campagne d’information en déroulement avait pour but de convaincre la population de respecter les mesures barrières contre la pandémie. Il a aussi demandé aux institutions habilitées de vérifier sur le terrain la mise en œuvre de ces mesures. Les chercheurs roumains considèrent peu probable une réinfection des personnes guéries. Ils sont arrivés à cette conclusion après avoir étudié la souche du coronavirus SARS-CoV-2 active en Roumanie et qui serait, selon eux, originaire de la ville de Wuhan, en Chine. Sa propagation en Roumanie s’est faite, le plus probablement, par transmission intracommunautaire.

    Allègement – Vu que le nombre des contaminations est toujours à la hausse en Roumanie, le Groupe de support technique et scientifique a décidé de reporter les nouvelles mesures d’allègement qui auraient dû entrer en vigueur au 1er juillet. L’annonce a été faite par le ministre de la Santé, Nelu Tataru. Et pour cause, ces deux dernières semaines, le nombre des cas nécessitant des soins intensifs a augmenté, tout comme le nombre des décès, a expliqué le ministre. Il a de nouveau demandé à la population de respecter les gestes barrières, les normes d’hygiène et la distanciation physique. Les autorités roumaines envisagent même de limiter la circulation dans les localités ou de nouveaux foyers de coronavirus sont dépistés, a encore précisé M Tataru.

    Parlement – Le Parlement bicaméral de Bucarest a entamé la dernière semaine de sa session ordinaire. Toutefois la Chambre des députés se réunira en session extraordinaire du 1er au 15 juillet. Plusieurs projets de loi figurent à l’agenda des élus, ainsi que la désignation de plusieurs membres d’institutions publiques importantes. La direction de la Chambre des députés doit voter le projet de loi d’habilitation qui autorise le gouvernement à légiférer par ordonnance, pendant les vacances parlementaires. Le document a été rejeté au Sénat, où la majorité sociale-démocrate a expliqué que l’Exécutif ne pouvait être habilité ainsi, vu qu’il n’avait pris aucune mesure suite aux motions adoptées contre plusieurs de ses membres. Les élus devraient se pencher aussi sur le projet de loi relatif à l’organisation d’élections locales le 27 septembre prochain, texte déjà adopté par le gouvernement. Par ailleurs, le Parti social-démocrate (PSD, en opposition) souhaite que le gouvernement propose un projet de loi qui réglemente la mise en quarantaine et en confinement ainsi que l’hospitalisation d’une personne. D’autres projets encore portent sur le congé de parental et l’allocation familiale, sans oublier les modifications de la Loi de l’énergie électrique et du gaz naturel.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures
    il fera toujours chaud en Roumanie, on approchera la canicule même dans le sud
    et le sud-est du pays. Par contre dans le nord, les maxima ne dépasseront pas
    les 25 degrés. On attend de la pluie à verse sur le nord, le centre et l’est
    ainsi qu’en montagne. A Bucarest les températures grimperont jusqu’à 35
    degrés.

  • 03.06.2020 (mise à jour)

    03.06.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie le bilan des infections au coronavirus dépasse les 19.600, alors que plus de 13.800 malades ont guéri. Le nombre des décès a progressé jusqu’à 1.296, selon les chiffres annoncés mercredi soir. Selon les autorités, les pays connait une pente descendante des infections, le nombre des cas graves est à la baisse alors que la transmission communautaire est assez limitée. C’est le moment de démarrer des programmes de dépistage au sein de la population, afin d’établir le degré de propagation de l’infection, affirme le ministre de la Santé, Nelu Tataru, qui a signé l’ordre approuvant la réalisation de cette étude qui sera coordonnée par l’Institut national de Santé publique. Le dépistage aura lieu de juin à septembre et impliquera quelque 29 mille sujets. Les premiers résultats seront rendus publics en automne. Cette étude est nécessaire afin d’établir les prochaines mesures de protection de la santé publique, a précisé le ministre de la Santé.


    Discussions – Le président roumain Klaus Iohannis s’est entretenu mercredi avec le premier ministre Ludovic Orban au sujet des fonds européens et des lois de la justice. Selon le chef de l’Etat, la Roumanie fera des efforts pour attirer des fonds européens substantiels qui seront utilisés pour revigorer l’économie et pour investir dans les autoroutes, les voies ferrées et l’énergie renouvelable. L’argent servira aussi à améliorer le système public de santé et de l’éducation. Il existe en ce moment une proposition de budget pluriannuel de l’Union, mais qui n’est pas définitive et qui sera négociée. Une première étape des négociations est prévue les 18 et 19 juin. Pour ce qui est des lois de la Justice, le président a fait savoir que le gouvernement mettrait au point plusieurs projets censés réparer les lois modifiées par le Parti Social Démocrate (PSD) et ses alliés au Parlement. Des consultations en ce sens sont prévues avec des spécialistes dans les semaines à venir.

    Lois – Le gouvernement ne peut pas décider par décret d’urgence de la prolongation des mandats des élus locaux, il est nécessaire d’avoir une loi organique adoptée par le Parlement. C’est ce qu’a décidé mercredi la Cour Constitutionnelle de Roumanie (CCR). Elle a également décidé que la loi stipulant que la date des élections locales sera fixée par le Parlement n’était pas constitutionnelle. Selon la CCR, c’est au Parlement de décider de la prolongation des mandats des élus locaux et non pas au gouvernement par décret d’urgence, alors que la date des élections doit être fixée durant la période pendant laquelle ces mandats seront prolongés.

    Allocations – La Chambre des députés de Bucarest, en tant qu’assemblé décisionnelle, a rejeté mercredi l’ordonnance du gouvernement qui reportait la majoration des allocations familiales au 1er août 2020. Selon le document, les allocations familiales vont augmenter de 150 lei à 300 lei (environ 63 euros) pour les enfants âgés de 2 à 18 ans, et de 300 lei à 600 lei (environ 125 euros) pour les enfants de moins de deux ans et pour les enfants atteints d’un handicap.

    Forestier – Les sénateurs roumains ont adopté mercredi un projet de loi qui prévoit des sanctions, à commencer par des amendes et jusqu’aux peines de prison allant de 6 mois à 7 ans – pour la destruction illégale des plants d’arbres du fonds forestier national. La loi sanctionne aussi le vol de plants d’arbres qui ont été coupés ou déracinés qui provenaient des forêts les rideaux forestiers, terrains dégradés et améliorés par des travaux de reboisement ». Le projet a été initié par les parlementaires de l’Union Sauvez la Roumanie, le Parti National Libéral, le PSD et des indépendants.

    Diplomatie – Le premier ministre roumain Ludovic Orban s’est entretenu par téléphone avec le prince héritier de l’Emirat d’Abou Dabi, le cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane. Selon un communiqué du gouvernement de Bucarest, les deux hauts responsables ont discuté de la possibilité d’élargir la coopération économique entre les deux pays. Ludovic Orban a souligné l’excellent dialogue entre les autorités roumaines et les compagnies émiriennes déjà présentes en Roumanie et a évoqué les nombreuses opportunités existantes dans le pays pour lancer de nouveaux investissements, et ce dans divers domaines. Le premier ministre de Bucarest a aussi remercié le cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane pour l’aide généreuse que les Emirats Arabes-Unis ont apportée à la Roumanie pour la soutenir dans la lutte contre la Covid-19.

    Criminalité
    – Les procureurs antiterrorisme de Roumanie ont arrêté mercredi 4 Roumains et
    un Tunisien pour constitution de groupe criminel organisé et trafic de migrants
    en forme continuée. 11 autres personnes ont été placées sous contrôle
    judiciaire pour 60 jours. Selon les procureurs, les membres du groupe
    accueillaient à Bucarest et Timisoara des migrants d’origine africaine ou arabe
    qui entraient illégalement en Roumanie depuis la Bulgarie et la Serbie et par
    la suite les aidaient à passer frauduleusement la frontière en Hongrie voisine
    pour que les migrants puissent se déplacer dans différents pays de l’Europe
    Occidentale. L’argent perçu était de 2000-2500 euros par personne.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures le temps s’améliorera en Roumanie, il pleuvra toujours sur le nord-ouest et sur le relief, alors que les températures maximales iront de 18 à 28












  • La semaine du 20 au 25 avril 2020

    La semaine du 20 au 25 avril 2020

    1. L’Evolution de l’épidémie de Covid-19 en Roumanie

    En Roumanie, le nombre de cas d’infection au nouveau coronavirus a dépassé le seuil psychologique de 10.000, et le nombre de décès est de plus de 500. A l’étranger, plus de 1000 ressortissants roumains sont infectés et plusieurs dizaines ont perdu la vie des suites de la maladie. Dans ce contexte, le président roumain Klaus Iohannis a annoncé, mercredi, que la fin de l’état d’urgence, le 15 mai prochain, s’accompagnerait de la levée des restrictions de déplacement des personnes, mais le port du masque de protection deviendrait obligatoire dans les espaces publics fermés et dans les transports en commun, alors que les rassemblements publics resteraient proscrits. En attendant, a précisé le chef de l’Etat, la population devait respecter le confinement et les restrictions imposées par les autorités, afin de limiter la propagation de Sars-Cov-2.

    Le président Klaus Iohannis a insisté sur le besoin de rester vigilant, car la Roumanie n’a pas encore atteint le pic de l’épidémie, estimé pour la première quinzaine du mois prochain. Selon lui, au niveau mondial, le risque majeur est d’être confronté à une deuxième vague épidémique, y compris dans les zones où la situation semblait sous contrôle. Le premier ministre Ludovic Orban a, lui aussi, annoncé qu’après le 15 mai, les gens pourraient sortir se promener, qu’ils pourraient se déplacer sans compléter une autorisation de déplacement dérogatoire, mais que certaines restrictions seraient maintenues. L’obligation de distanciation physique restera en vigueur, tandis que les promenades seront individuelles ou en groupe formé de trois personnes, maximum. Cela s’applique à tous les citoyens, y compris aux plus de 65 ans, ces derniers étant actuellement autorisés à se déplacer uniquement pendant deux heures, en milieu de journée.

    2. Dans l’actuel contexte pandémique, le Parlement roumain a adopté plusieurs lois

    La Chambre des députés a adopté, en tant qu’assemblée décisionnelle, plusieurs projets de loi visant l’actuelle situation de crise. Parmi eux, une initiative avancée par le PSD de verser aux héritiers de tous les acteurs de la santé décédés dans la lutte contre le coronavirus une indemnité mensuelle allant jusqu’à 75% du salaire du défunt. En l’absence d’héritiers directs, ce sera aux parents de toucher une rente allant jusqu’à 50% du montant des indemnités dues aux héritiers. Tous les groupes parlementaires ont soutenu cette initiative. Par ailleurs, tous ceux qui paieront leurs impôts à terme se verront accorder une prime de 10% de réduction sur le total à verser.

    Les députés ont également adopté l’ordonnance d’urgence par laquelle le gouvernement a décidé le report d’ici la fin de l’année du paiement des mensualités des crédits bancaires, mais sous une forme proposée par le PSD. Aux termes de l’actuel projet, cette facilité sera mise en place à l’intention de tous les débiteurs qui le souhaitent et des entreprises dont les revenus ont diminué de 15% en raison de la crise provoquée par la pandémie. Les fermiers dont les cultures ont été compromises par la pandémie pourront reporter de 18 mois le paiement de leurs mensualités. Le PNL, au pouvoir, accuse les sociaux-démocrates de populisme et menace d’attaquer ces modifications à la Cour constitutionnelle. Le Sénat a, pour sa part, adopté plusieurs projets de loi, dont le plus important porte sur les arrêts de travail indemnisés, accordés aux parents tenus de garder leurs enfants pendant la période de confinement, quand les écoles sont fermées. Selon les libéraux, dans ce contexte, tous les clients des banques se précipiteront pour demander le report du paiement des mensualités et tous les crédits seront à risque.

    Par ailleurs, la Chambre des députés a décidé de prolonger de six mois les mandats des élus locaux à partir de la levée de l’état d’urgence et de confier au Parlement la tâche de fixer, par loi organique, la date des futures élections locales. Jusqu’à présent, c’était au gouvernement de le décider, d’où la révolte du PNL qui a déjà annoncé contester cette décision auprès de la Cour constitutionnelle. Jeudi, le premier ministre roumain, Ludovic Orban, a précisé que si la première vague de pandémie prenait fin début juillet, il serait possible d’organiser les élections en septembre. Plus ce sera vite, mieux ce sera, a-t-il précisé, tout en rappelant que le contexte épidémiologique aura son mot à dire. Quant au scrutin législatif prévu en décembre, le chef du gouvernement a rappelé que, pour booster la présence aux urnes, une idée serait de mettre en place, au niveau national aussi, le vote électronique et par correspondance dont bénéficient seulement les Roumains de la diaspora.

    3. Conseil européen en ligne : une feuille de route commune pour relancer l’économie

    Jeudi, lors d’un sommet en visioconférence, les 27 leaders de l’Union européenne ont demandé à la Commission européenne de préparer un plan de sortie de crise. Il devrait comprendre une proposition budgétaire pour la période 2021-2027, et aussi un fonds de redressement de l’économie communautaire après les dispositifs d’isolement adoptés pour limiter la pandémie de Covid-19. Le plan devrait être présenté en mai. Même si aucun montant n’a été fixé, les responsables avancent des chiffres entre 1 et 1,5 trillions d’euros. Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a plaidé pour la création d’un fonds de redressement économique dont puissent profiter tous les Etats membres. Il a aussi précisé que la Roumanie avait reçu jusqu’à présent 1,5 milliards d’euros d’aides de la part de l’Union européenne.Andrea Bojoi

  • Des projets de loi adoptés par la Chambre des députés

    Des projets de loi adoptés par la Chambre des députés

    Les deux chambres parlementaires se sont réunies jeudi, en séance plénière, mais avec un faible pourcentage de participation sur place, afin de limiter au maximum la présence physique, en salle. Plusieurs députés sont intervenus par téléphone et le vote final s’est déroulé en système électronique. Dominée par les sociaux-démocrates, d’opposition, la Chambre des députés a adopté, en tant qu’assemblée décisionnelle, plusieurs projets de loi visant l’actuelle situation de crise. Parmi eux, une initiative avancée par le PSD de verser aux héritiers de tous les acteurs de la santé décédés dans la lutte contre le coronavirus une indemnité mensuelle allant jusqu’à 75% du salaire du défunt. En l’absence d’héritiers directs, ce sera aux parents de toucher une rente allant jusqu’à 50% de la valeur des indemnités dues aux héritiers. Tous les groupes parlementaires ont soutenu cette initiative.

    La Chambre des députés a également adopté les modifications proposées par les sociaux-démocrates à l’ordonnance d’urgence par laquelle le gouvernement a décidé le report d’ici la fin de l’année du paiement des mensualités des crédits bancaires. Cette disposition s’appliquera dans le cas des débiteurs et des entreprises dont les revenus ont diminué de 15% en raison de la crise provoquée par la pandémie. Le PNL, au pouvoir, accuse les sociaux-démocrates de populisme et menace d’attaquer ces modifications devant la Cour constitutionnelle. Selon les libéraux, dans ce contexte, tous les clients des banques se précipiteront pour demander le report du paiement des mensualités et tous les crédits seront à risque. Alors que leurs ressources financières sont plus importantes que jamais, les banques devront bloquer des sommes considérables au lieu de laisser cet argent pour alimenter l’économie, s’est exclamé un député libéral.

    En revanche, le PSD défend les changements apportés, en affirmant qu’ils sont là pour servir les intérêts de la population et des entreprises touchées par la crise économique. Par ailleurs, la Chambre des députés a décidé de prolonger de six mois les mandats des élus locaux à partir du moment où l’état d’urgence sera levé et de confier au Parlement la tâche de fixer, par loi organique, la date des futures élections locales. Jusqu’à présent, c’était au gouvernement de le décider, d’où la révolte du PNL qui a déjà annoncé contester cette décision auprès de la Cour constitutionnelle.

    Jeudi, le premier ministre roumain, Ludovic Orban, a précisé que si la première vague de pandémie prend fin début juillet, il serait possible d’organiser les élections en septembre. Plus ce sera vite et mieux cela vaudra, a-t-il précisé, tout en rappelant que le contexte épidémiologique aura son mot à dire. Quant au scrutin législatif prévu en décembre, le chef du gouvernement a rappelé que pour booster la présence aux urnes, une idée serait de mettre en place, au niveau national aussi, le vote électronique et par correspondance dont bénéficient seulement les Roumains de la diaspora. Le Sénat a, pour sa part, adopté plusieurs projets de loi, dont le plus important porte sur les arrêts de travail indemnisés accordés aux parents tenus de garder leurs enfants pendant la période de confinement, quand les écoles sont fermées. (trad. Ioana Stancescu)

  • 23.04.2020 (mise à jour)

    23.04.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en
    Roumanie
    – La Roumanie est actuellement sur une pente ascendante du nombre
    d’infections au nouveau coronavirus. Jeudi soir, les autorités faisaient état
    de plus de 10.000 personnes infectées au Sars-Cov-2 et de 545 décès. A
    l’étranger, près de 1.000 ressortissants roumains ont été testés positifs, la
    plupart en Italie, et 66 ont perdu la vie. Le président Klaus Iohannis a
    annoncé, mercredi, que les restrictions relatives au déplacement individuel ne
    seraient pas prolongées au-delà du 15 mai, date de fin de l’état d’urgence. Par
    contre, les citoyens seront dans l’obligation de porter des masques de
    protection dans les espaces publics fermés et dans les transports en commun et
    les rassemblements publics resteront interdits. A son tour, le ministre de la
    santé, Nelu Tătaru, considère que la Roumanie approche un pic de la pandémie et
    que l’évolution vers un nombre de 10.000 – 12.000 cas ou vers un pic de 15.000
    dépend entièrement de l’attitude générale.






















    Gouvernement – Le gouvernement roumain
    renonce à la mesure du chômage partiel dans le secteur public, a annoncé le
    premier ministre Ludovic Orban. Une grande partie des personnels des
    institutions publiques, tels les médecins, les policiers et les militaires luttent
    en première ligne contre le Covid-19, a-t-il expliqué. Selon l’Agence nationale
    pour l’occupation de la main d’œuvre, 570.000 demandes de paiement du chômage
    technique dans le secteur privé ont été enregistrées le mois dernier. Le
    premier ministre Ludovic Orban
    a aussi précisé que l’Exécutif adopterait des mesures nécessaires pour la
    distribution gratuite de masques de protection aux catégories défavorisées de
    la population, après le 15 mai prochain, date à laquelle le port du masque
    deviendra obligatoire dans les espaces et les transports publics.


    Législation – Les députés roumains ont
    adopté jeudi le projet législatif qui introduit une pension d’orphelin ou de
    réversion, selon le cas, aux membres de la famille proche des personnels
    médicaux décédés en soignant des malades du Covid-19. Le montant représentera
    75% du salaire de la personne décédée. La Chambre basse du Parlement de
    Bucarest, qui a été l’assemblée décisionnelle dans ce cas précis, a également
    adopté une déduction de 10% pour les contribuables qui paient leurs impôts dans
    les délais officiels. Les députés ont par ailleurs décidé d’autoriser le report
    des mensualités de remboursement pour tous les titulaires de crédits bancaires,
    quel que soit l’impact de la crise sur les revenus des individus. Dans le même
    temps, les agriculteurs ayant souffert des pertes à cause de la sécheresse
    pourront reporter jusqu’à 18 mois le remboursement des crédits.


    Saint-Siège – Les autorités roumaines
    saluent le geste du Pape François de donner cinq respirateurs et du matériel
    médical à l’Hôpital départemental de Suceava (nord-est de la Roumanie),
    utilisés pour traiter les malades de Covid-19, a fait savoir le ministère des
    affaires étrangères de Bucarest, via un communiqué de presse. Selon la même
    source, cette initiative « témoigne de la solidarité du Saint Père avec la
    Roumanie, dans les efforts de gérer la pandémie au niveau national ». Elle
    est aussi une preuve des relations excellentes et de la très bonne coopération
    entre la Roumanie et le Saint-Siège, dans le contexte du centenaire de
    l’établissement des relations diplomatiques entre les deux Etats ». La
    diplomatie de Bucarest affirme aussi que « le peuple roumain garde un
    souvenir fort de la visite apostolique effectuée par le Pape François en
    Roumanie, entre le 31 mai et le 2 juin 2019, lorsque le Saint Père s’était
    rendu dans toutes les régions historiques de la Roumanie ».
























    Coronavirus dans le monde – Les pays européens devraient rester vigilants
    et prudents, s’ils envisagent d’alléger les restrictions censées bloquer la
    propagation du nouveau coronavirus, a déclaré, jeudi, le chef du Bureau
    régional Europe de l’Organisation mondiale de la santé, Hans Kluge. Près de la
    moitié des cas de COVID-19, enregistrés dans le monde, c’est-à-dire 1,2
    millions de personnes infectées, se trouve sur le continent européen. Le bilan
    mondial actuel fait état de plus de 2,5 millions de cas
    d’infection et de 180.000 décès. Par ailleurs, Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a
    déclaré que le coronavirus pourrait
    donner à certains pays une excuse pour adopter des mesures répressives pour des
    raisons sans rapport avec la pandémie et il a averti que l’épidémie risquait de
    devenir une crise des droits de l’homme. Antonio Guterres a
    présenté un rapport de l’ONU qui souligne le fait, dans le cas de cette crise
    sanitaire, sociale et économique, la réponse et le retour à la normale
    devraient s’appuyer sur les droits de l’être humain.






    Météo – En Roumanie, la météo sera à la
    douceur, sous un ciel plutôt clair, dans les prochaines 24 heures. Vendredi, le
    thermomètre affichera à la mi-journée entre 15° et 23°.



  • 15.12.2019

    15.12.2019

    Diplomatie
    – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu participe ces dimanche et
    lundi, à Madrid, à la 14e réunion des ministres des Affaires
    Etrangères en format Asie-Europe (ASEM/ Asia Europe Meeting). En marge de cette
    réunion le ministre roumain s’est entretenu dimanche avec Fletcher Tabuteau, le
    ministre d’Etat de la Nouvelle Zélande. Les discussions ont porté sur les
    différents domaines de la coopération bilatérale, avec un accent mis sur la
    dynamisation du dialogue politique et diplomatique entre les deux pays, ainsi
    que sur l’importance de stimuler la coopération économique bilatérale. Il a été
    aussi question des manières de renforcer les relations entre l’UE et la
    Nouvelle Zélande, entre autres par la conclusion rapide de l’Accord de
    libre-échange dont les négociations sont en cours. Ce dimanche encore, le
    ministre roumain a rencontré les étudiants roumains participant à la Conférence
    des jeunes Mode Asia-Europe. L’occasion pour Bogdan Aurescu d’exprimer son
    soutien pour l’activité des organisations des jeunes qui déroulent leur
    activité en marge des conférences de haut niveau.

    Par ailleurs, la réunion
    ASEM de Madrid a pour thème « L’Asie et l’Europe – ensemble pour un
    multilatéralisme efficace » et elle est présidée par le Haut représentant aux
    Affaires Etrangères et politiques de sécurité de l’UE, Josep Borrell. Y
    participent des ministres des AE et de hauts représentants d’une cinquantaine
    de pays européens et asiatiques. Cette fois-ci le dialogue des ministres des AE
    se ciblera sur la gestion des défis communs à relever par les deux continents,
    tels les changements climatiques, le terrorisme, la cyber sécurité ou encore la
    sécurité maritime, sans oublier la connectivité en tant qu’invitation à la
    solidarité et à la coopération. C’est le dernier événement de la série des
    réunions ASEM de 2019 auxquelles la Roumanie a eu une contribution active, y
    compris en organisant à Bucarest, les 15 et 16 mai derniers, la réunion des
    ministres de l’Education d’Asie et d’Europe, pendant le mandat de la Roumanie à
    la tête de l’UE.






    Révolution – A Timisoara (ouest) a eu
    lieu dimanche la Marche de la Liberté pour marquer les 30 ans écoulés depuis le
    moment où éclatait la révolution anticommuniste roumaine de décembre 1989. S’y
    ajoutait un symposium et la première absolue d’un spectacle d’opéra caritatif
    écrit par le compositeur Américain Aaron Garber et qui présente les jours
    dramatiques de la révolution roumaine tels qu’ils ont été vus par un Américain.
    Ensuite, lundi, Sénat et la Chambre des députés de Roumanie se réuniront en
    séance solennelle pour marquer eux aussi ce tournant de l’histoire moderne du
    pays. A son tour, le Parlement Européen doit marquer ce lundi les 3 décennies
    écoulées depuis la chute du communisme en Roumanie, et voter, jeudi, une
    résolution à ce sujet. Rappelons-le, la Révolution anticommuniste roumaine a
    éclaté le 16 décembre, à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie, qui est
    devenue, le 20 décembre 89, la première ville libre du communisme en Roumanie.
    A compter du 21 décembre 89, la révolte populaire s’est étendue ensuite à
    travers le pays, notamment à Bucarest et dans d’autres grandes villes. Un
    millier de personnes sont décédées et quelque 3 mille ont été blessées dans les
    confrontations qui ont eu lieu en Roumanie, unique pays du camp socialiste où
    le renversement de régime dictatorial s’est produit par la violence et où les
    dirigeants communistes, soit le couple Nicolae et Elena Ceausescu, ont été
    exécutés.

    Gouvernement – A Bucarest, le PSD (désormais dans l’opposition) déposera lundi à la Cour Constitutionnelle deux saisines portant sur les projets de lois sur lesquels le cabinet libéral a l’intention d’engager sa responsabilité politique. Il s’agit d’un acte normatif visant l’ancienneté professionnelle nécessaire pour devenir magistrat et d’un autre sur le transport de passagers, a précisé le leader des sociaux-démocrates, Marcel Ciolacu. Par ailleurs, le gouvernement a l’intention aussi d’engager sa responsabilité sur d’autres lois. Parmi elles, plusieurs articles du Décret 114 surnommé « le décret de la cupidité », par lequel étaient imposées une année auparavant des taxes fiscales aux banques ou qui limitait les tarifs du gaz et de l’électricité pour les consommateurs domestiques. En examinant le projet de loi portant modification à ce Décret 114, l’actuel Exécutif souhaite, entre autres, libéraliser le prix du gaz à compter du 1er juillet 2020 et celui de l’électricité à partir du 1er décembre 2020, supprimer la taxe de 2% que les sociétés énergétiques payaient au budget de l’Etat, tout comme la possibilité que les sommes accumulées dans le cadre du 2e pilier des pensions de retraites, qui est privé, soient transférées aux 1er pilier public des pensions.

    Prix – Le prix Charlemagne sera décerné en 2020 au président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé samedi la commission de sélection de cette prestigieuse distinction. Le prix lui sera remis l’année prochaine dans le cadre d’une cérémonie prévue pour le 21 mai dans la ville d’Aix-la-Chapelle, dans l’ouest de l’Allemagne. Lors d’une conférence de presse, le président du comité du prix Charlemagne, Jurgen Linden a affirmé que le président Klaus Iohannis était un « défenseur d’exception de la liberté et de la démocratie, de la protection des minorités et un bâtisseur de ponts entre les sociétés européennes de l’est et de l’ouest. » Le prix Charlemagne est décerné chaque année depuis 1950 par la municipalité d’Aix la Chapelle à des personnalités qui contribuent à l’unité européenne et à la coopération entre les Etats européens.


    Protestation – A Buzau (sud-est),
    quelques centaines de personnes ont protesté dimanche contre la récente
    destitution, par le gouvernement libéral, du chercheur Costel Vînătoru de la
    direction de la Banque de gènes pour la légumiculture, floriculture et les
    plante aromatiques et médicinales ayant le siège dans cette ville. Membre
    correspondant de l’Académie des sciences agricoles et sylvicoles, Costel
    Vînătoru est à l’origine de la création de cette Banque, inaugurée en septembre
    dernier par l’ancien gouvernement social-démocrate. Il a une expérience de 34
    ans dans le domaine et a participé à la création de plusieurs types d’espèces
    végétales ou à l’acclimatation de différentes plantes pour censées réduire la
    dépendance de la Roumanie des importations de semences ou de légumes.


    Migration – La police aux frontières
    de Roumanie a dépisté ces derniers jours une vingtaine de ressortissants
    d’Irak, Syrie, Lybie, Algérie et Inde qui tentaient de passer illégalement la
    frontière depuis la Hongrie en Roumanie par les points de Vărşand, Borş şi
    Nădlac II, tous dans l’ouest. Selon l’Inspection générale de la Police aux
    frontières, il s’agit de 2 mineurs et d’hommes âgés de 22 à 40 ans, tous
    demandeurs d’asile en Roumanie. Ils ont déclaré souhaiter arriver dans un pays
    de l’Europe Occidentale.






    Météo – En raison d’une masse d’air
    chaud venue depuis l’Afrique du Nord, la météo sera plutôt printanière en
    Roumanie dans les jours à venir, avec des maxima qui iront jusqu’à 16 degrés.

  • Réactions après l’engagement de la responsabilité politique du gouvernement

    Réactions après l’engagement de la responsabilité politique du gouvernement

    Face à des contraintes de temps et à une situation fragile au Parlement, le cabinet minoritaire libéral de Bucarest a préféré la méthode de l’engagement de la responsabilité politique sur des projets de lois visant la majoration de l’ancienneté nécessaire à l’entrée dans la magistrature, le transport public routier et les plafonds budgétaires pour l’année prochaine. C’est la solution la plus saine pour légiférer en ce moment, a expliqué la vice-présidente libérale du Sénat, Alina Gorghiu. Selon elle, le gouvernement du premier ministre Ludovic Orban pose son mandat sur la table des élus nationaux et l’enjeu est immense : faire en sorte que la Roumanie arrive à bon port.

    Si le Parti du Mouvement populaire juge l’action du cabinet correcte et légale, l’Union démocrate magyare de Roumanie avertit qu’une telle procédure dans le cas de la loi du budget public pour 2020 pourrait constituer un dérapage sérieux, tandis que l’Alliance des libéraux et des démocrates espère que l’exécutif n’utilisera plus cette solution à l’avenir. L’Union Sauvez la Roumanie affirme également que la loi du budget d’Etat doit être adoptée par le Parlement, sans passer par l’engagement de la responsabilité politique. Enfin, pour Pro România, en engageant sa responsabilité sur les trois projets de lois, le gouvernement ne fait que tester la majorité parlementaire.

    Le premier ministre, Ludovic Orban, à mis à profit sa présence au Parlement et les échanges d’opinions au sujet du budget pour attirer l’attention des élus nationaux sur la situation financière extrêmement difficile dans laquelle se retrouve le pays. Il a appelé à faire preuve d’esprit de modération, affirmant que le budget de l’année prochaine ne pouvait plus supporter des dépenses supplémentaires. Ludovic Orban : « Le budget de la Roumanie pour l’année 2020 ne supporte aucune nouvelle dépense. Tout fardeau supplémentaire ne fera qu’augmenter le déficit et même arrêter net des dépenses vitales au développement de la Roumanie. », a mis en garde Ludovic Orban. Le cabinet se propose un déficit budgétaire de 3,6% du PIB pour l’année 2020, et de 3,34% pour 2021.

    L’engagement de la responsabilité politique ne vient pas sans risques : une motion de censure contre le gouvernement pourrait être initiée. Le président par intérim du PSD et chef de la Chambre des députés, Marcel Ciolacu, a déclaré que les sociaux-démocrates n’envisageaient pas une telle perspective. Et pourtant, deux des lois adoptées par l’engagement de la responsabilité gouvernementale n’entreront pas en vigueur. Il s’git du projet de loi qui remet à plus tard la majoration de l’ancienneté nécessaire à l’entrée dans la magistrature et de l’initiative relative au transport scolaire. Marcel Ciolacu: « Le Parti social-démocrate a décidé de déposer une contestation à la Cour constitutionnelle, parce qu’à notre avis, engager la responsabilité politique du gouvernement sur un projet qui fait déjà l’objet du débat parlementaire implique un conflit juridique évident. », a déclaré Marcel Ciolacu.

    Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que l’adoption des lois concernant la Justice était absolument nécessaire au bon fonctionnement du système judiciaire. Pour ce qui est du deuxième projet contesté par le PSD, le premier ministre a affirmé que l’abrogation de l’acte normatif visant le transport s’imposait vu qu’il vise directement des catégories vulnérables de la population, parmi lesquels les enfants qui ne bénéficient plus du décompte de la navette scolaire. (Trad. : Alexandru Diaconescu)

  • 11.12.2019

    11.12.2019

    Lois – Le gouvernement libéral de Bucarest a adopté mardi soir 3 projets de loi sur lesquels il doit maintenant engager sa responsabilité. L’annonce a été faite ce mercredi par le chef de la Chancellerie du premier ministre, Ionel Danca. Il s’agit du projet visant la modification des Lois de la Justice, de l’abrogation d’un décret portant sur le transport interdépartemental de passagers et de la loi des plafonds budgétaires et de la stratégie fiscale budgétaire. Selon Ionel Danca, le gouvernement doit transmettre aujourd’hui au Parlement la lettre présentant les projets de loi sur lesquels il envisage d’engager sa responsabilité.

    Inflation – En Roumanie, le taux annuel d’inflation a grimpé de 3,4% en octobre dernier à 3,8% en novembre, dans le contexte de la hausse de prix des marchandises alimentaires et non alimentaires, tout comme des services. C’est ce qu’a fait savoir ce mercredi l’Institut national de la statistique. Pour sa part, la Banque nationale de Roumanie a révisé à la baisse, à 3,8% ses prévisions pour l’inflation en cette fin d’année et table sur un taux d’inflation de 3,1% pour l’année prochaine. De même, la Commission nationale de stratégie et pronostics estime que le processus de déflation se poursuivra vu que l’excès de consommation a été épuisé, alors que le taux annuel d’inflation atteindra les 2,6% en 2023, par rapport aux 3,8% de cette année. Enfin, le FMI a révisé à la hausse ses estimations sur les prix de consommation en Roumanie en 2019, tablant sur une moyenne annuelle de 4,2%, par rapport aux 3,3% estimés au printemps dernier. Pour l’année prochaine, le FMI pense que les prix de Roumanie augmenteront de 3,3%.

    Qualificatif – L’agence de notation Standard and Poor’s (S&P) a baissé son qualificatif pour la Roumanie de stable à négatif, en raison de la croissance du déficit et a confirmé la note de «BBB-/A-3» pour la dette de la Roumanie à long et à court terme en devises et en monnaie locale. Les dérapages causés par les dépenses massives de l’ancien gouvernement social-démocrate ont forcé l’actuelle gouvernance libérale de réviser les objectifs fiscaux du pays pour 2019 et 2020, sur toile de fond du ralentissement de l’économie, affirme l’agence. Les majorations des salaires et des pensions de retraite prévues dans les années à venir ne feront qu’augmenter le déficit de compte courant qui a déjà atteint un niveau substantiel », note S&P. Bien que l’agence s’attende à ce qu’un processus de consolidation fiscale démarre en Roumanie l’année prochaine, la structure rigide du budget et la volatilité du milieu politique sont des risques à prendre en compte. De même, les notes de la Roumanie pourraient être de nouveau révisées à la baisse dans les 24 mois à venir, si les déséquilibres fiscaux et étrangers s’approfondissent et persistent plus que prévu, met en garde S&P.

    Viande – A cause de la peste porcine et de la majoration des tarifs des importations, le prix de la viande de porc a doublé cette année et il pourrait même tripler en début de l’année prochaine, a mis en garde le président de l’Association roumaine de la viande, Radu Timiş. Il a pourtant assuré que pendant les fêtes de fin d’année la viande de porc ne manquera pas dans les magasins roumains. A son avis, l’année prochaine, en Europe, la moitié des sociétés activant dans le domaine de la transformation de la viande de port disparaîtront. A son tour, l’Autorité sanitaire vétérinaire de Roumanie envisage d’élaborer une nouvelle stratégie afin de lutter contre la peste porcine africaine et la contrôler, une stratégie qui devra être mise en place par toutes les institutions concernées, mais aussi par les fermiers et par l’industrie.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie affronte ce mercredi le Japon dans son dernier match du groupe principal II du Championnat du Monde qui se tient au Japon. Le seul enjeu pour les Roumaines est de se classer 5es ce qui les placerait aussi parmi les 10 premières équipes du monde. Mardi, la Roumanie s’est inclinée devant la Suède, sur le score de 22 buts à 34.

    Météo – Le ciel est plutôt couvert sur l’ensemble de la Roumanie aujourd’hui et l’on attend de la pluie un peu partout. Les températures maximales sont à la baisse et vont de 2 à 11 degrés. 5 degrés sous un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • 10.12.2019 (mise à jour)

    10.12.2019 (mise à jour)

    Justice – Au cours des trois décennies depuis la chute du régime communiste, la Justice roumaine a fait des progrès immenses, non seulement au niveau législatif et institutionnel, mais aussi à un niveau profond de la société, a souligné le président roumain Klaus Iohannis, dans le cadre d’une réunion du plénum du Conseil supérieur de la Magistrature, afin de dresser le bilan de l’activité de cette année du Conseil et élire une nouvelle direction. D’un point de vue rétrospectif, l’année 2019 restera dans la mémoire collective comme l’année durant laquelle les citoyens ont protégé par leur vote, lors du référendum du 26 mai, l’indépendance de la Justice et son bon fonctionnement devant toutes les mesures systémiques d’affaiblissement du système judiciaire. Son résultat montre qu’à chaque dérapage aux valeurs démocratiques, les Roumains réagissent, obligeant les décideurs politiques à se brancher aux aspirations de la société, a dit le président Klaus Iohannis. A part le bilan de l’année qui est en train de s’achever, le plénum du Conseil supérieur de la Magistrature a également élu sa nouvelle direction. Les magistrats ont voté pour la procureure Tatiana Toader au poste de vice-présidente du Conseil, ils ont toutefois reporté le vote d’un nouveau président, vu l’égalité des voix pour et contre Nicoleta Margareta Ţînţ, la juge proposée au poste.

    Laser – Le laser de grande
    puissance de Magurele, près de Bucarest, deviendra opérationnel à la fin de
    l’année prochaine, a déclaré mardi le premier ministre roumain Ludovic Orban.
    Il a promis que son cabinet continuerait de soutenir l’activité de l’Institut
    national de recherche et développement pour la Physique et Ingénieurie
    Nucléaire en charge du laser. Rappelons-le, en mars dernier, le laser de
    Magurele, dont la construction a démarré en 2013, a atteint une puissance de 10
    Petawatts devenant ainsi le laser le plus puissant au monde. A l’avenir, il
    aidera à découvrir des isotopes radioactifs à même de traiter le cancer ou bien
    à identifier la totalité du contenu des conteneurs de déchets radioactifs, sans
    les ouvrir. Des chercheurs du monde entier travailleront avec le laser.

    Economie – Le déficit commercial de la Roumanie a dépassé les 14 milliards d’euros au cours des 10 premiers mois de l’année. Il est d’environ 2 milliards d’euros supérieur à celui enregistré au cours de la même période de l’année dernière. Selon un communiqué de l’Institut national de la statistique, les exportations ont dépassé les 58 milliards d’euros, alors que les importations ont été supérieures à 72 milliards d’euros au cours de la période analysée. Les voitures et les équipements du domaine des transports, ainsi que d’autres produits manufacturés comptent pour des taux importants dans la structure des exportations et des importations.

    Climat – 52% des Européens estiment que les changements climatiques sont le problème environnemental le plus urgent. Par ailleurs 59% d’entre eux sont favorables à l’appartenance de leur pays à l’UE. C’est ce que constate un Eurobaromètre publié mardi par le Parlement Européen. Parmi les valeurs européennes, 48% participants à l’enquête ont mentionné la défense des droits de l’homme partout dans le monde comme la principale valeur sur laquelle repose l’UE, suivie par la liberté d’expression (pour 38%), l’égalité des sexes (38%) et la solidarité entre les Etats-membres (33%). Pour la 3e année consécutive, la plupart des Européens se disent favorables à l’UE. Pour ce qui est des Roumains, 55% d’entre eux estiment que l’appartenance du pays au bloc communautaire est une bonne chose.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie a connu une défaite catégorique, mardi, face à la Suède, score 22 buts à 34, dans le cadre du deuxième groupe principal du Championnat du monde de handball féminin qui se tient au Japon. Ce fut un match très faible pour les Roumaines, parsemé d’erreurs, face à une équipe suédoise qui n’a pas eu un jeu excellent mais qui a su mettre à profit les opportunités qui s’y sont présentées. Mercredi, la Roumanie rencontrera le Japon. La Roumanie est dernière dans le 2e Groupe principal, groupe mené par la Russie et par l’Espagne.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures le ciel sera plutôt couvert sur la Roumanie, et l’on attend de la pluie un peu partout. Les températures maximales seront à la baisse et iront de 2 à 11 degrés.

  • 06.12.2019

    06.12.2019

    Lois – Le gouvernement de Bucarest doit établir ce vendredi le calendrier des projets législatifs importants dont celui des plafonnements budgétaires sur lesquels il assumera sa responsabilité. Le premier ministre libéral Ludovic Orban a fait savoir que l’Exécutif envisageait d’avoir recours à une telle procédure la semaine prochaine pour adopter les modifications aux lois de la Justice. A son tour, le président Klaus Iohannis a déclaré que la décision d’assumer la responsabilité sur l’exercice budgétaire 2020 appartenait exclusivement à l’Exécutif. En situation de gouvernement minoritaire, la délégation législative peut fonctionner pour tout type de loi, a-t-il précisé.

    Révolution – Les manifestations qui marquent les 30 ans écoulés depuis la Révolution anticommuniste de Roumanie démarrent aujourd’hui à Timisoara (ouest), ville où tout a commencé. Deux semaines durant, il y aura des marches sur les itinéraires de la Révolution, des messes religieuses, des cérémonies rendant hommage aux héros et aux martyrs de la révolution, mais aussi des assemblées festives, symposiums, expositions, concerts et lancements de livres. S’y ajouteront des événements destinés à la jeune génération pour garder vive la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté. Le mardi 17 décembre, ce sera une journée de deuil à Timisoara, alors que le 20 décembre les manifestations culmineront par plusieurs festivités et grands concerts marquant le jour où Timisoara devenait la première ville roumaine libérée du communisme. En attendant, ce vendredi au programme l’on retrouve deux lancements de livre : le volume « Chandelle contre le temps » écrit par Titus Suciu et Vasile Bogdan et le bulletin scientifique « Mémorial 89 » publié par l’Union des Ecrivains de Roumanie.

    Moldova – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, estime qu’il faut réévaluer le soutien étranger pour la République de Moldova voisine, le conditionner strictement et l’ajuster selon l’engagement réel pour la poursuite des réformes en matière de justice et d’administration montré par le nouveau gouvernement socialiste de Chisinau, mais aussi pour l’Accord d’association conclu avec l’UE et pour l’Accord avec le FMI, dans le respect des principes démocratiques et de l’Etat de droit. Le chef de la diplomatie roumaine s’exprimait dans le cadre d’une réunion avec le ministre moldave des Affaires étrangères et de l’intégration européenne, Aureliu Ciocoi, une rencontre qui s’est tenue en marge de la réunion de l’OSCE à Bratislava. L’occasion aussi pour le ministre roumain de souligner que le soutien accordé par Bucarest, y compris celui financier, ne pouvait pas continuer dans le contexte actuel. Cette aide doit être réorientée selon les actions concrètes du gouvernement moldave, sur la base du Partenariat stratégique bilatéral, en vue de l’intégration européenne de la République de Moldova. Elle doit être aussi strictement conditionnée par la poursuite des réformes essentielles pour un développement démocratique et par les progrès faits par Chisinau sur son parcours européen. Ainsi, le soutien accordé par la Roumanie, continuera-t-il à viser en priorité les intérêts des citoyens de la République de Moldova, il ciblera le niveau local mais aussi les projets bilatéraux stratégiques d’interconnexion, a conclu le chef de la diplomatie de Bucarest.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie affronte ce vendredi la Hongrie dans un match décisif pour sa qualification dans les groupes principaux du Championnat du monde du Japon. En raison de peu nombreux buts marqués, la Roumanie se voit obligée de gagner ce match pour se qualifier. L’équipe roumaine a déjà obtenu deux victoires, l’une face au Sénégal, l’autre face au Kazakhstan, mais aussi deux défaites : contre l’Espagne et le Monténégro. Ces deux dernières équipes sont déjà qualifiées dans les groupes finaux, seules les 3 premières classées accéderont à l’étape suivante de la compétition mondiale.

    Météo – Les températures sont légèrement à la hausse ce vendredi en Roumanie. Le ciel est plutôt clair et le vent n’est qu’un peu plus fort sur les montagnes. Les températures maximales de la journée iront de -2 à 10 degrés. Deux degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 05.12.2019 (mise à jour)

    05.12.2019 (mise à jour)

    Ambassadeurs — Le chef de l’Etat roumain a rencontré, ce jeudi, les ambassadeurs des pays membres de l’UE accrédités à Bucarest, à l’occasion d’une réunion organisée par l’Ambassade de Finlande, pays à la tête du Conseil de l’UE. Organisée chaque semestre, la réunion, devenue traditionnelle, a porté sur la lutte contre les changements climatiques, le futur budget européen, la zone euro, les relations que l’Union mène en dehors de ses frontières, ou encore le Brexit. Présent aux discussions, le président roumain a plaidé en faveur de l’unité et de la cohésion au sein de l’UE, en insistant sur l’importance d’un budget équilibré capable de satisfaire aux nouvelles priorités européennes et aux politiques traditionnelles, à savoir la cohésion et la politique agricole commune.



    OTAN – L’OTAN est l’Alliance la plus puissante de tous les temps, qui a très bien résisté 70 ans durant, a déclaré jeudi à Bucarest le président roumain Klaus Iohannis. Au dernier sommet de l’Alliance, on a abordé aussi des thèmes liés à la région de la mer Noire et aux plans d’intervention pour le flanc oriental, a-t-il précisé. Klaus Iohannis a également fait savoir que l’espace cosmique figurerait parmi les préoccupations de l’OTAN en matière de sécurité des alliés. Klaus Iohannis a participé mardi et mercredi à Londres au sommet de l’OTAN .



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest doit établir vendredi le calendrier des projets législatifs importants dont celui des plafonnements budgétaires sur lesquels il assumera sa responsabilité. Le premier ministre libéral Ludovic Orban a fait savoir que l’Exécutif envisageait d‘avoir recours à une telle procédure la semaine prochaine pour adopter les modifications aux lois de la Justice. A son tour, le président Klaus Iohannis a déclaré que la décision d’assumer la responsabilité sur l’exercice budgétaire 2020 appartenait exclusivement à l’Exécutif. En situation de gouvernement minoritaire, la délégation législative peut fonctionner pour tout type de loi, a-t-il précisé.



    OSCE — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a participé jeudi, à Bratislava, à la 26e Réunion du Conseil ministériel de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). L’occasion de réaffirmer les objectifs-clé de la Roumanie au sujet de la sécurité et de la coopération en Europe. Dans le cadre des débats, Bogdan Aurescu a reconfirmé l’engagement de Bucarest par rapport aux valeurs du multilatéralisme et à soutenir les efforts de renforcement du rôle de l’OSCE. Il a également plaidé en faveur de la mise en place de tous les principes et engagements assumés par les Etats membres et renvoyant aux trois principales dimensions : politique et militaire, économique et environnementale et humaine. Par ailleurs, le chef de la diplomatie roumaine a mis en évidence le soutien accordé par la Roumanie durant son mandat à la tête du Conseil de l’UE, en 2019.


    En marge de la réunion ministérielle de Bratislava, le ministre roumain s’est entretenu avec le Haut commissaire de l’OSCE pour les minorités nationales, Lamberto Zannier ainsi qu’avec son homologue bulgare, Ekaterina Zaharieva et celui moldave, Aureliu Ciocoi.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures vont légèrement augmenter au dessus de 0°, les maxima devant s’étaler entre 2° et 10°.




  • Pour et contre la chasse des espèces protégées des Carpates roumaines

    Pour et contre la chasse des espèces protégées des Carpates roumaines

    Le Sénat roumain a récemment adopté une proposition législative visant à modifier la Loi de la chasse afin de permettre la chasse de plusieurs espèces protégées. Il s’agit plus précisément des ours bruns, des cormorans et des chamois. Jusqu’ici une espèce strictement protégée, l’ours figurera pendant 5 ans parmi les animaux sauvages dont la chasse est autorisée au cours de certaines périodes de l’année. Une décision qui a été tout de suite contestée par les ONGs écologistes, mais aussi par la société civile. Une pétition a d’ailleurs été signée par 30.000 personnes en 4 jours seulement.

    Précisions avec Cristian Remus Pop, spécialiste des grands carnivores, des corridors écologiques et de la gestion des aires protégées chez le Fonds mondial pour la nature (WWF) Roumanie : « Normalement, pour prendre une telle décision, il faut avoir des données solides et connaître entre autres les tendances de la population d’ours, ainsi que de nombreux autres paramètres. En l’absence de tels arguments, cette décision du Sénat n’est pas correcte. D’autres amendements ont également été adoptés, mais ils sont moins dangereux. Par exemple, toute activité de capture à des fins scientifiques serait assimilée à la chasse, ce qui n’est pas normal. Par conséquent, on tente d’alléger la législation et d’affaiblir les activités et les efforts que nous déployons pour la protection des animaux. En même temps, on ne dispose pas d’assez de données pour avancer de telles propositions. Nous avons demandé à plusieurs reprises qu’une statistique aussi précise que possible de la distribution des ours soit faite pour pouvoir prendre les meilleures décisions de gestion. Si la législation devient moins sévère, la conservation de l’ours brun sera en danger ; surtout que l’ours est une espèce strictement protégée, il figure sur toutes les listes importantes de la Directive Habitats de l’UE. Normalement, il faudrait créer des aires protégées spécialement pour conserver cette espèce et pour lui garantir un statut favorable. Si la Chambre des députés valide à son tour cette décision, il y aura aussi des conséquences économiques. »

    Bien que le chamois soit une espèce emblématique des Carpates et qu’elle ne représente pas de danger pour l’homme, la nouvelle Loi permet la chasse de 609 chamois au cours de la saison de chasse 2019-2020. Une fois de plus, les contestations fusent. Les écologistes mettent en garde contre le fait que la seule raison réelle de chasser des chamois, c’est d’obtenir des trophées. Et pour cause : ils ont une très grande valeur ; un tel trophée vaut entre 880 et 3000 euros.

    Enfin, à cause du danger qu’ils représentent pour la pisciculture, les cormorans ont été placés eux aussi sur la liste des espèces que l’on pourra chasser.

    Pour leur part, le Fonds mondial pour la nature (WWF) Roumanie et 20 autres organisations environnementales ou qui luttent pour la protection des animaux ont transmis à la Chambre des députés leur position commune, lui demandant de rejeter les amendements proposés pour la Loi de la chasse, principalement en ce qui concerne l’ours brun. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Des règlementations sur le taxi, en Roumanie

    Des règlementations sur le taxi, en Roumanie

    Un armistice fragile s’est installé dernièrement sur le marché roumain du transport par taxi. Les modifications opérées récemment par le gouvernement social- démocrate de Viorica Dancila viennent d’entrer en vigueur. Adoptées suite aux protestations des chauffeurs de taxi qui dénoncent la concurrence, disent-ils, non loyale, des VTC (véhicules de transport avec chauffeur), les changements se concrétisent dans l’élimination du syntagme « de façon répétée », qui empêchaient les forces de l’ordre de sanctionner ceux qui pratiquaient des services de transport par l’intermédiaire des applications mobiles. Dorénavant, les chauffeurs qui pratiquent le transport payant de personnes, mais sans autorisation, risquent de se voir infligés une amende et de se retrouver dans l’impossibilité de conduire leur véhicule pendant six mois.

    La porte-parole de la Brigade de la Police routière de Bucarest, Andra Arsintescu, a déclaré sur Radio Roumanie et on cite: « Si les chauffeurs ne sont pas munis d’une licence de taxi, ils risquent une amende allant de l’équivalent en lei de 5000 à 10000 euros, tandis que si la licence n’est pas à jour, l’amende ira de 200 à 1000 euros. Outre les sanctions pécuniaires, le chauffeur se verra suspendre le droit de conduire son véhicule six mois durant, pendant lesquels, la police suspendra aussi les plaques d’immatriculation. »

    Pour leur part, les membres du gouvernement ont assuré élaborer un nouvel acte normatif censé réglementer le marché alternatif de transport, du type Uber ou Clever. Un tel projet se trouve toujours sur la table du Ministre des Transports qui, dit-il, cherche les meilleures solutions juridiques afin d’assurer un régime non discriminatoire sur le marché. Les représentants des VTC affirment que leur activité ne sera pas suspendue, mais que ce sera aux chauffeurs de décider s’ils continuent à transporter des personnes.

    Les sanctions sévères pour les chauffeurs de transport alternatif ont été mises en place au bout de plusieurs mois de pressions de la part des chauffeurs de taxi qui ont protesté, par milliers, devant le siège du Gouvernement, en dénonçant la concurrence non loyale d’Uber. « Leurs chauffeurs n’ont pas les mêmes obligations légales que nous et, en plus, leurs revenus ne sont pas fiscalisés », se révoltaient-ils. Quant aux clients, ceux-ci accusent les chauffeurs de taxi d’être impolis et de pratiquer l’évasion fiscale, en refusant souvent de délivrer un reçu en fin de course. Pire, les chauffeurs sont aussi incriminés de recourir à différentes astuces pour majorer le coût, soit en choisissant un trajet plus long, soit en dotant leur voiture d’un dispositif contrefait leur permettant d’augmenter artificiellement le tarif. (trad. Ioana Stancescu)

  • La semaine du 18 au 24 février

    La semaine du 18 au 24 février

    Le président saisit la Cour constitutionnelle de la Roumanie au sujet du budget de lEtat



    Le président Klaus Iohannis a décidé de saisir la Cour constitutionnelle au sujet du budget de lEtat 2019, récemment envoyé pour promulgation. Selon lui, la construction budgétaire élaborée par la coalition au pouvoir formée par le Parti social-démocrate et par lAlliance des libéraux et des démocrates, met en danger léconomie roumaine et comporte des éléments qui contreviennent nettement à la Constitution, ce qui empêche la Roumanie de remplir certaines obligations assumées devant lUE. De lavis du chef de lEtat, ce budget est irréaliste, surévalué et arrive tard, puisque, aux termes de la loi, il aurait dû être soumis au Parlement le 15 novembre 2018. Et lui dajouter que cest ridicule de considérer que ce budget est dédié aux investissements, comme laffirme la première ministre, Viorica Dăncilă. Et ce parce que, dit-il, à en regarder les chiffres, on dirait plutôt un budget daustérité, caractérisé par des financements de subsistance, par labsence dinvestissements dans certains domaines et qui met en évidence la nécessité dune modernisation, voire même de licenciements déterminés par le manque de fonds destinés aux dépenses courantes. Le président a accusé le pouvoir davoir alloué des sommes importantes aux partis, notamment au Parti social-démocrate, principale formation politique au sein de la coalition au pouvoir, alors que largent pour les investissements lui fait défaut. En réplique, Călin Popescu Tăriceanu, président du Sénat et leader de lAlliance des libéraux et des démocrates, a affirmé que le geste du président était inopportun.



    Les lois de la justice, à nouveau modifiées. Réactions à Bucarest et à Bruxelles.



    Le ministre de la justice, Tudorel Toader, a avalisé par décret durgence, plusieurs modifications aux lois de la Justice. Parmi elles, la nomination des procureurs de haut niveau. Selon le ministre, ces fonctions peuvent être désormais occupées aussi par des procureurs qui ont été juges auparavant. Les titulaires actuels resteront en place encore 45 jours seulement. Les réactions nont pas tardé. La Direction Nationale Anticorruption (DNA) estime quil nexiste aucune situation extraordinaire qui justifie ladoption par décret durgence de mesures portant sur la révocation des magistrats ou sur la réorganisation des Parquets. A leur tour, les procureurs de la Direction dinvestigation des infractions liées au crime organsiné et au terrorise (DIICOT) dénoncent le décret, car à leur avis, les nouvelles mesures sont contraires à larchitecture constitutionnelle et mettent le Ministère public dans limpossibilité de remplir ses attributions. Même le Conseil supérieur de la magistrature, par la voix de la Section pour les procureurs, attire lattention sur le fait que les changements envisagés par le gouvernement pourraient affecter sévèrement lactivité des Parquets.


    Les réactions internationales nont pas tardé non plus. Par la voix de son porte – parole, Margaritis Schinas, la Commission Européenne affirme suivre avec grande inquiétude les récentes évolutions liées à lEtat de droit en Roumanie, aussi bien en ce qui concerne le contenu des lois, que la procédure par laquelle elles ont été adoptées, à savoir par décrets durgence, sans consultations avec les parties directement cocernées. Toutes ces modifications sont en contradiction directe avec les recommandations formulées dans le MCV et soutenues par tous les autres Etats membres de lUnion, a encore précisé le porte – parole de la Commission Européenne. Enfin, mentionnons aussi que les principaux partis de lopposition politique de Bucarest – le Parti national libéral (PNL) et lUnion Sauvez la Roumanie (USR) – ont déposé une motion simple sur le fonctionnement de la justice roumaine. Le chef de lEtat la lancé lui aussi des critiques dures au sujet des modifications opérées dans le domaine de la Justice. Entre temps, de nombreux magistrats protestent à travers le pays affirmant que les nouvelles lois limitent lindépendance du système judiciaire.



    Deux nouveaux ministres en Roumanie



    Le chef de lEtat roumain a signé jeudi, le decrét de nomination de Vasile Daniel Suciu et de Razvan Cuc à la tête du Ministère du Développement régional et respectivement de celui des Transports. La première ministre, Viorica Dancila, a affirmé avoir fait ces nominations pour débloquer lactivité de son gouvernement après que la période dintérim de ces deux institutions approchait à sa fin. “Le Développement régional et les Transports sont des domaines clé qui se verront allouer le financement public nécessaire à la mise en place des projets dont la Roumanie a besoin. Mais, pour que ces idées se concrétisent, il faut que la coordination soit exercée par des ministres à part entière” a affirmé Mme Dancila. Rappelons-le, avant que le chef de lEtat naccepte Messieurs Suciu et Cuc à la tête du Ministère du Développement et respectivement des Transports, il a rejetté, à plusieurs reprises, Lia Olguta Vasilescu et Mircea Draghici jusquà ce quils aient renoncé à se porter candidats.



    Réunion, à Bucarest, des ministres du Commerce des pays communataires



    La commissaire européenne en charge du Commerce, Cecilia Malmström et le chef de lOMC, Roberto Azevedo, ont participé cette semaine, à Bucarest, à la réunion informelle des ministres européens de tutelle. Déroulé dans le contexte de la présidence roumaine du Conseil de lUnion, lévénement a porté sur la modernisation de lOMC et sur les relations économiques de lUE avec ses partenaires américains. Cette semaine encore, lors de la réunion du Comité des représentants permanents, les Etats membres ont validé laccord politique que la Roumanie a dégagé auprès du Parlement européen pour la Directive européenne sur le droit dauteur à lère numérique. La nouvelle Directive renforcera la position des détenteurs des droits dauteur, en leur assurant une rémunération correcte et en prenant en compte les intérêts des usagers privés. Le document aura un impact positif sur une large catégorie de bénéficiaires, tels éditeurs, presse, institutions culturelles, établissemnts denseignement, artistes, créateurs ou professionnels de la culture. (Trad. Mariana Tudose, Valentina Beleavschi, Ioana Stancescu)


  • 24.10.2018

    24.10.2018

    Consultations – Les partis parlementaires de Roumanie ont été invités aujourd’hui aux consultations par le président Klaus Iohannis au sujet des récentes modifications opérées dans les lois de la justice par la coalition au pouvoir, formée du Parti Social-Démocrate (PSD) et l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE). Tous les partis ont confirmé leur participation, y compris le PSD, le principal parti de la coalition au pouvoir et en conflit avec le chef de l’Etat. Son partenaire, l’ALDE, a également confirmé sa présence, affirmant son désir que les réformes dans le domaine de la Justice se poursuivent, de manière que les citoyens et leurs droits soient au centre de l’intérêt. L’ALDE est également favorable à un éventuel accord politique dans le domaine de la justice, mais elle souhaite d’abord connaître son contenu. Depuis l’opposition, le Parti National Libéral (PNL) a fait savoir qu’il profiterait de ces consultations avec le président Iohannis pour insister que les récentes recommandations de la Commission de Venise soient introduites dans la législation nationale, car, en cas contraire, la Roumanie courant le risque d’entrer en collision avec l’UE. Enfin, l’Union Sauvez la Roumanie (USR, toujours d’opposition) estime que, dans leur forme actuelle, les lois ne font que saboter et bloquer l’acte de justice en Roumanie. Pour rappel, la semaine dernière, la Commission de Venise, organisme européen consultatif dans le domaine judiciaire, a constaté dans un rapport qu’en Roumanie la modification des lois de la Justice et des Codes Pénaux étaient à même d’affaiblir la lutte contre la corruption et le crime organisé.

    Justice – Ce mercredi, la Cour Constitutionnelle de Roumanie se penche elle aussi sur les modifications des lois de la justice, notamment sur le Code Pénal et la Loi portant sur les faits de corruption. Les textes sont contestés par le président Klaus Iohannis, par la Haute Cour de Cassation et de Justice et par trois partis de l’opposition – le PNL, l’USR et le Parti du mouvement populaire (PMP). L’opposition estime que, dans leur nouvelle forme, ces lois favorisent les actes de corruption de haut niveau. Pour sa part, la Haute Cour de Cassation et de Justice dénonce le fait que, pour ce qui est de l’abus de fonction, la sphère des personnes qui peuvent être incriminées a été réduite considérablement.

    Défense – Pour la 2e année consécutive, le gouvernement alloue 2% du PIB au ministère de la Défense nationale ; un niveau qu’il souhaite maintenir au moins d’ici l’année 2026. C’est ce qu’a déclaré ce mercredi le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, lors de la cérémonie de prestation de serment des étudiants inscrits aux institutions militaires d’enseignement supérieur, une cérémonie accueillie par l’Académie technique militaire Ferdinand Ier. Cet argent permettra de dérouler un des processus de modernisation et de développement les plus solides sur le flanc est de l’OTAN, a encore précisé le ministre.

    Loi offshore – Le nouveau projet de la loi offshore a été avalisé aujourd’hui par le plénum de la Chambre des Députés de Bucarest. Ce document qui réglemente l’exploitation du gaz naturel en Mer Noire a été renvoyé au Parlement pour ré-examen par le président Klaus Iohannis. L’enjeu en est notamment le profit qu’obtiendra l’Etat roumain depuis l’exploitation des gisements de gaz. La semaine passée, la coalition au pouvoir est arrivée à un consensus quant aux modifications à apporter au projet législatif. Il a ainsi été convenu d’une part, que 50% de la production gazière de la mer Noire soit mise sur le marché interne des matières premières ; de l’autre que les investissements consentis par les opérateurs privés soient déduits à hauteur de 30% de leur impôt supplémentaire. L’opposition considère en revanche que la loi est encore une fois promue en l’absence de données claires et d’une véritable analyse d’impact.

    Motion – La Chambre de députés de Bucarest doit voter aujourd’hui la motion simple déposée contre le ministre des Eaux et des Forêts, le social-démocrate Ioan Deneș, par le PNL, d’opposition. Les Libéraux reprochent au ministre Deneș la manière dont il a géré les forêts et l’approvisionnement de la population en bois de chauffage. En même temps, les inondations restent un des plus graves problèmes auxquels le ministère n’a pas encore trouvé de solution, accuse encore le PNL. Pour sa part, Ioan Deneș considère ces accusations comme non fondées. Mardi, lors du débat de la motion il a bénéficié du soutien des députés de la coalition au pouvoir formée du PSD et de l’ALDE. De l’avis de ceux-ci, le seul but du PNL est de bloquer, par ses nombreuses motions, l’activité législative du Parlement.

    Salaires – Le gouvernement de Bucarest pourrait décider aujourd’hui de l’augmentation du salaire minimum. Suite à des pourparlers avec les patronats, il a été constaté qu’une telle majoration était nécessaire. Le sujet a été d’abord débattu au sein du Conseil économique et social, puis avec les représentants des syndicats et des patronats. Selon le gouvernement, l’augmentation du salaire minimum brut de 1900 à 2080 lei (l’équivalent de 445 euros) aurait un impact positif sur la croissance économique du pays sur le long terme, en stimulant la consommation et la demande, alors que son l’impact sur l’inflation serait minime. Le gouvernement envisage également d’introduire un salaire minimum différencié de 2350 lei (505 euros) pour les employés ayant fait des études supérieures et pour ceux qui ont au moins 15 ans d’ancienneté au travail.

    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie, notamment dans le nord du pays. Le vent est assez fort sur l’ensemble du territoire, avec des rafales atteignant les 90 km/h dans le sud et le sud-ouest, voire plus en montagne. D’ailleurs, une alerte jaune au vent fort et à la neige concerne les montagnes, et une alerte orange au vent très fort est en vigueur jusqu’à ce soir dans 6 départements du sud du pays. Il pleut sur la plupart des régions. Les températures maximales de la journée iront de 7 à 17 degrés. 13 degrés, un ciel couvert et du vent en ce moment à Bucarest.