Tag: lois

  • 21.12.2017 (mise à jour)

    21.12.2017 (mise à jour)

    Révolution
    – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a
    transmis ce jeudi un message à l’occasion des 28 années depuis la
    Révolution roumaine. Il y indique qu’en 1989, les Roumains ont scandé « A
    bas le communisme! », et que ce cri se fait entendre même à présent, ce
    qui est un signal lancé aux politiciens qui montre, ces jours-ci, qu’ils
    « ne veulent pas se détacher des tares du passé ». La défense des
    idéaux de la révolution roumaine, c’est la défense des institutions de l’Etat
    de droit, la défense des valeurs de la liberté et de la démocratie ainsi que le
    respect pour le citoyen », a écrit le chef de l’Etat sur un réseau de socialisation.
    Il a souligné que les investigations dans le dossier de la Révolution devaient
    être finalisées, et que les crimes et les abus de décembre 1989 devaient être
    punis. Le parlement de Bucarest s’est réuni jeudi en séance solennelle
    consacrée à la Révolution roumaine. Jeudi également, des manifestations de commémoration
    des martyrs de décembre 1989 ont été organisées à Bucarest et dans plusieurs
    autres villes du pays. Après quatre journées de protestations, entamées à
    Timişoara (ouest de la Roumanie), le 16 décembre 1989, et qui se sont soldées
    par des dizaines de morts et de blessés, l’armée s’est jointe la population, et
    les révolutionnaires ont jeté les fondements de la première plate-forme
    politique démocratique. Déclenchée par l’opposition des habitants de la ville à
    une décision abusive du pouvoir local, la révolution s’est rapidement répandue
    dans toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre 1989, par la fuite du dictateur
    Nicolae Ceauşescu. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque
    3.400 ont été blessées entre le 16 et le 25 décembre 1989.

    Justice
    – Le
    Sénat roumain, en sa qualité de chambre décisionnelle, a adopté ce jeudi le
    projet de loi modifiant la Loi de l’organisation et du fonctionnement du
    Conseil supérieur de la magistrature. C’est le dernier acte réglementaire du
    paquet de trois lois de la justice sur lesquelles les sénateurs ont été appelés
    à trancher, après celles de l’organisation judiciaire et le statut des
    magistrats. Jeudi également, la Haute Cour de Cassation et de Justice a décidé
    de saisir la Cour constitutionnelle des modifications apportées aux lois de la
    Justice, sévèrement critiquées par l’opposition de droite et par l’opinion publique.
    Des centaines de magistrats se sont rassemblés devant les tribunaux de Bucarest
    et de plusieurs grandes villes à travers le pays, pour protester ainsi contre
    ce processus qu’ils considèrent comme dépourvu de transparence.

    Réaction – Les ambassades en
    Roumanie de plusieurs Etats membres de l’Union européenne ont appelé, jeudi,
    toutes les parties impliquées dans la réforme de la justice roumaine à éviter toute
    action à même d’affaiblir l’indépendance du système judiciaire et la lutte
    contre la corruption. Les représentations diplomatiques d’Allemagne, Belgique,
    Danemark, Finlande, France, Pays-Bas et Suède
    évoquent, dans une lettre ouverte, les risques représentés par les
    modifications apportées aux lois de la justice. « Nous reconnaissons que,
    ces dix dernières années, la Roumanie a enregistrés des progrès importants dans
    la construction d’un parcours et dans l’application de réformes crédibles dans
    le domaine de la justice. Toutefois, nous avons la conviction que la forme
    actuelle des lois récemment adoptées en matière de réforme de la justice ainsi
    que les récents amendements, proposés aux Codes pénal et de procédure pénale,
    risquent de mettre en danger ces progrès », est-il mentionné dans la
    lettre ouverte mentionnée.

    Budget
    – Le Parlement de Bucarest se prononcera vendredi sur les projets de
    budget de l’Etat et de la sécurité sociale pour 2018. Les enveloppes de
    certaines institutions des plus importantes sont passées presque sans
    modifications par rapport à la variante proposée par le gouvernement, alors que
    les amendements déposés par l’opposition n’ont pas obtenu l’accord de la
    majorité. Le futur budget repose sur une croissance économique de 5,5%, sur un
    taux de change moyen de 4,55 lei pour un euro, un salaire mensuel moyen de
    2.614 lei (565 euros) et sur un déficit du budget estimé à 2,97% du PIB.
    L’opposition parlementaire de droite a critiqué les mesures de la coalition au
    pouvoir, considérant que cette construction budgétaire est risquée et qu’elle
    accroîtra la dette publique.

    Sanctions – L’Union européenne a
    officiellement prolongé de six mois les sanctions économiques contre la Russie
    à cause de l’implication de celle-ci dans le conflit ukrainien. C’est
    l’activité des banques, des compagnies de l’industrie de la défense et du
    secteur pétrolier qui en est la plus touchée ; les citoyens européens ont
    l’interdiction de faire des investissements financiers en Russie. Les sanctions
    ont été décidées en 2014, en pleine crise ukrainienne, quelques mois après
    l’annexion de la Crimée par la Fédération russe et l’offensive des rebelles
    pro-russes à l’est de l’Ukraine. Moscou a répondu par un embargo sur les
    produits agro-alimentaires de l’UE.

    Météo – Le temps s’améliore
    en Roumanie, vendredi. Le ciel reste couvert au-dessus de l’ouest, du nord et
    du centre du pays, où il neigera. Vendredi après-midi, le thermomètre affichera des températures jusqu’à
    8°.

  • 21.12.2017

    21.12.2017

    Révolution — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a transmis aujourd’hui un message à l’occasion des 28 années depuis la révolution roumaine. Il y indique qu’en 1989, les Roumains ont scandé « A bas le communisme! », et que ce cri se fait entendre même à présent, ce qui est un signal donné aux politiciens qui font preuve, ces jours-ci, qu’ils « ne veulent pas se détacher des déficiences du passé ». La défense des idéaux de la révolution roumaine, c’est la défense des institutions de l’Etat de droit, la défense des valeurs de la liberté et de la démocratie ainsi que le respect pour le citoyen », a écrit le chef de l’Etat sur un des réseaux sociaux. Il a souligné que les investigations dans le dossier de la Révolution doivent être finalisées, et que les crimes et les abus de décembre 1989 doivent être punis. Le parlement de Bucarest se réunit aujourd’hui en séance solennelle consacrée à la révolution roumaine. Après quatre journées de protestations, entamées à Timişoara, ville de l’ouest de la Roumanie, le 16 décembre 1989 et qui se sont soldées par des dizaines de morts et de blessés, l’armée a rejoint la population, et les révolutionnaires ont jeté les fondements de la première plate-forme politique démocratique. Déclenchée par lopposition des habitants de la ville à une décision abusive du pouvoir local, la révolution sest rapidement répandue dans toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre 1989, par la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3.400 ont été blessées entre le 16 et le 25 décembre 1989. La Roumanie a été le seul pays de lancien bloc communiste où le renversement du régime a été ensanglanté et où les dirigeants communistes ont été exécutés.



    Justice – Le Sénat roumain, en sa qualité de chambre décisionnelle, se prononce aujourd’hui sur le projet de loi de modification de la Loi d’organisation et de fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature. C’est le dernier acte réglementaire du paquet des trois lois de la justice sur lesquelles les sénateurs sont appelés à trancher, après celles sur lorganisation judiciaire et le statut des magistrats. Les changements que la coalition au pouvoir souhaite apporter aux lois de la Justice sont sévèrement critiquées par l’opposition de droite et par l’opinion publique. En plus, des centaines de magistrats se sont rassemblés devant les tribunaux de Bucarest et de plusieurs grandes villes à travers le pays, en signe de protestation face à ce processus quils considèrent comme dépourvu de transparence.



    Budget – Le Parlement de Bucarest réuni en séance plénière poursuit ses débats sur les annexes au projet de budget de lEtat 2018. Les fonds destinés aux ministères et aux principaux donneurs d’ordres y sont établis. Les budgets de certaines des institutions les plus importantes sont passés presque sans modifications par rapport à la variante proposée par le gouvernement, alors que les amendements déposés par l’opposition n’ont pas reçu l’accord de la majorité. Le futur budget repose sur une croissance économique de 5,5%, sur un taux de change moyen de 4,55 lei pour un euro, un salaire mensuel moyen de 2.614 lei (565 euros) et sur un déficit du budget estimé à 2,97% du PIB. En 2018, la Santé, lEducation et lInfrastructure seront les domaines prioritaires. Lopposition parlementaire de droite a critiqué les mesures de la coalition au pouvoir, considérant que cette construction budgétaire est risquée et qu’elle accroîtra la dette publique.



    Météo — Temps froid aujourd’hui en Roumanie. Ce soir, il neigera sur l’ouest, le centre et le nord. Les maximales iront de –4 à 5°. 2 petits degrés sous le soleil à Bucarest.



  • 20.12.2017

    20.12.2017

    Budget – Le Parlement de Bucarest poursuit ses débats sur le projet de budget de lEtat 2018. Après de vives discussions, les parlementaires ont fini par approuver mardi les fonds de deux ministères et de 7 institutions dans la forme proposée par les commissions spécialisées. Ils ont également rejeté 1700 amendements déposés par l’opposition pour le projet de budget du ministère du Développement régional. Rappelons-le, le budget dEtat de la Roumanie pour lannée prochaine repose sur une croissance économique de 5,5%, sur un taux de change moyen de 4,55 lei pour un euro, un salaire mensuel moyen de 2.614 lei (565 euros) et sur un déficit du budget estimé à 2,97% du PIB. En 2018, les domaines prioritaires seront la Santé, lEducation et lInfrastructure. Lopposition parlementaire de droite a critiqué les mesures de la coalition au pouvoir, considérant que cette construction budgétaire risque daccroître la dette publique.



    Justice – Les parlementaires roumains poursuivent aujourd’hui leurs débats sur le 2e paquet portant modification des lois de la Justice, à savoir celui qui vise lorganisation judiciaire ainsi que celui qui porte régit le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature. Mardi, le Sénat de Bucarest a approuvé, en sa qualité de chambre décisionnelle, la proposition de modification de la Loi visant le statut des juges et des procureurs, en labsence des représentants de lopposition (formée du Parti national libéral, de lUnion Sauvez la Roumanie et du Parti du mouvement populaire), qui ont quitté la salle. Lopposition a fait savoir quelle contesterait le projet de loi visant le statut des juges et des procureurs adopté par le Sénat auprès de la Cour constitutionnelle. En même temps, des centaines de magistrats se sont rassemblés devant les tribunaux de Bucarest et de plusieurs grandes villes à travers le pays, en signe de protestation contre les modifications que la coalition au pouvoir envisage dapporter aux lois de la Justice, un processus quils considèrent comme dépourvu de transparence. C’est pour la première fois ces dernières années que les magistrats optent pour cette manière d’exprimer leur désaccord face aux mesures adoptés par le pouvoir.



    Protestations — Les policiers roumains protestent, aujourd’hui, devant le ministère de l’Intérieur, mécontents principalement du sous-financement du système d’ordre public, et réclament la démission de la ministre Carmen Dan. Ils pointent du doigt le manque de logique et la situation qu’ils considèrent désastreuse de certains locaux, mais aussi le déficit de personnel, estimé à 20.000 policiers. Le ministère de l’Intérieur a transmis, par un communiqué de presse, qu’il examinerait les revendications des policiers, et qu’après analyse, ces dernières seraient discutées dans une future rencontre.



    Transporteurs — Des milliers de transporteurs protestent aujourd’hui, devant le gouvernement de Bucarest, exigeant les modifications des lois promises par le ministre de tutelle, Felix Stroe. Il s’agit d’éliminer le syntagme « de manière répétée » de la loi 38/2003, introduit en 2015. Ceci permettrait que les organes de contrôle puissent prendre des mesures en vue d’éradiquer l’activité non autorisée et sans licence dans le domaine des transports routiers de personnes — soit de taxi, de location de véhicules et de covoiturage. Dans la forme actuelle de la loi, il faut d’abord prouver le caractère répété de la contravention, avant de prendre les mesures légales. Mardi, la municipalité de Bucarest a annoncé des mesures légales pour éliminer la piraterie et mettre un terme à l’activité des compagnies qui pratiquent le transport non autorisé. Les représentants de la Confédération des opérateurs de transport autorisés de Roumanie (COTAR) précisent que le reste du pays continue de subir les effets de la concurrence déloyale et de la piraterie, donc les protestations se poursuivront. En Roumanie, où les transports routiers rapportent annuellement 4,7% du PIB, il existe110.000 transporteurs (taxis et location de véhicules) ainsi que ceux qui ont investi dans les transports réguliers ou occasionnels de personnes.



    Uber – Le service de réservation de voitures avec chauffeur Uber relève du « domaine des transports » et peut donc être soumis dans lUnion européenne aux réglementations contraignantes imposées aux taxis, a tranché mercredi la Cour de justice de lUE établie à Luxembourg. Avant le prononcé de l’arrêt, Uber s’était déclaré confiant que ce dernier serait sans impact sur la manière dont la compagnie opère en Europe. En Roumanie, Uber est présent depuis 3 ans et il a plus de 450.000 usagers, dont 350.000 à Bucarest. La Roumanie est le deuxième marché comme grandeur en Europe Centrale et de l’Est, après la Pologne, et le 5e de l’UE. Le Conseil général de Bucarest a adopté, mardi, un projet de décision visant la modification du règlement du service des taxis.



    Révolution — Timişoara, ville de l’ouest de la Roumanie, marque aujourd’hui le moment où elle se déclarait «première ville libérée du communisme » il y a 28 ans. Le 20 décembre 1989, les ouvriers des grandes usines avaient déclenché la grève, l’armée s’était retirée dans les casernes et les manifestants contre le régime communiste attendaient que les Roumains des autres villes les rejoignent. Rappelons-le, déclenchée par lopposition des habitants de la ville à une décision abusive du pouvoir local, la révolution sest rapidement répandue dans toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre 1989, par la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3.400 ont été blessées entre le 16 et le 25 décembre 1989. La Roumanie a été le seul pays de lancien bloc communiste où le renversement du régime a été ensanglanté et où les dirigeants communistes ont été exécutés. Par ailleurs, lors d’une conférence de presse, lundi, les procureurs du Parquet militaire ont déclaré qu’il y avait eu une diversion militaire à compter du 22 décembre 1989 au soir et que celle-ci avait été la principale cause des nombreux décès, blessures et dégâts survenus ces jours-là.



    Statistique — L’Institut national de la statistique de Bucarest a revu à la hausse la croissance économique pour 2016, à 4,8%, soit 0,1% de plus que la variante provisoire. Il est précisé dans un communiqué de presse de l’institution qu’en 2016, les modifications les plus importantes de la contribution à la hausse du PIB ont été enregistrées par l’industrie, de +0,4% à +1,3%, le bâtiment, de +0,1% à +0,7%, et les activités professionnelles, scientifiques et techniques, les activités de services administratifs et les activités de services support, de +0,5% à +0,1%.





  • 19.12.2017 (mise à jour)

    19.12.2017 (mise à jour)

    Justice – Le Sénat de Bucarest a approuvé mardi, en sa qualité de chambre décisionnelle, la proposition législative de modification de la Loi visant le statut des juges et des procureurs, en l’absence des représentants de l’opposition (formée du Parti National Libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du Mouvement Populaire), qui ont quitté la salle. Plusieurs amendements rejetés par la Chambre des Députés et par la Commission parlementaire spéciale chargée d’examiner les lois de la Justice ont été quand même adoptés par le Sénat, sur proposition du Parti Social Démocrate. L’amendement le plus important est lié à l’erreur judiciaire qui attire la responsabilité des juges et des procureurs au cas où ceux-ci ont fait preuve de mauvaise foi ou de grave négligence dans l’exercice de leur fonction. Par conséquent, l’Etat sera obligé de sanctionner le magistrat qui a commis une erreur judiciaire. L’opposition a fait savoir qu’elle contesterait auprès de la Cour Constitutionnelle le projet de loi visant le statut des juges et des procureurs adopté par le Sénat. Mardi encore, les parlementaires roumains ont continué les débats sur le second projet important du paquet des modifications des lois de la justice, à savoir celui qui vise l’organisation judiciaire ainsi que celui qui porte régit le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature. En même temps, des centaines de magistrats se sont rassemblés devant les tribunaux de Bucarest et de plusieurs grandes villes à travers le pays, en signe de protestation contre les modifications que la coalition au pouvoir envisage d’apporter aux lois de la Justice, un processus qu’ils considèrent comme dépourvu de transparence.

    Sondage d’opinion – Plus de 85% des hommes d’affaires de Roumanie sont contre le transfert des contributions sociales à la charge des salariés à compter du 1er janvier 2018, fait savoir un sondage d’opinion commandé par le Conseil de PME. 60% des personnes interviewées ont mentionné s’être heurtées à des difficultés majeures dans la négociation ou la décision sur la manière dont sera opéré le transfert. Pour sa part, Ovidiu Nicolescu, le président d’honneur du Conseil des PME a averti que les salaires nets de nombreux employés allaient baisser l’année prochaine. L’enquête a été réalisée entre le 12 et le 18 décembre auprès de 328 hommes d’affaires.

    Budget – Le Parlement de Bucarest a poursuivi les débats du projet de budget de l’Etat 2018. Les sénateurs et députés doivent examiner aujourd’hui les annexes, après l’adoption lundi du projet. Ont également été adoptées les enveloppes destinées aux quatre principaux ordonnateurs de crédits, à savoir l’Administration présidentielle, le Sénat, la Chambre des députés et le Secrétariat général du gouvernement. Le budget de l’Etat de la Roumanie pour l’année prochaine repose sur une croissance économique de 5,5%, sur un taux de change moyen de 4,55 lei pour un euro, un salaire mensuel moyen de 2.614 lei (565 euros) et sur un déficit du budget estimé à 2,97% du PIB. En 2018, les domaines prioritaires seront la Santé, l’Education et l’Infrastructure. L’opposition parlementaire de droite a critiqué les mesures de la coalition au pouvoir, considérant que cette construction budgétaire risque d’accroître la dette publique.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, il fera plutôt froid en Roumanie. Le ciel sera couvert et l’on attend de la neige dans le nord-ouest, le nord et le centre du pays. Les températures maximales iront de -3 à 4 degrés.

  • 19.12.2017

    19.12.2017

    Budget — Le Parlement de Bucarest poursuit les débats du projet de budget de l’Etat 2018. Les sénateurs et députés doivent examiner aujourd’hui les annexes, après l’adoption lundi du projet. Ont également été adoptées les enveloppes destinées aux quatre principaux ordonnateurs de crédits, à savoir l’Administration présidentielle, le Sénat, la Chambre des députés et le Secrétariat général du gouvernement. Le budget de l’Etat de la Roumanie pour l’année prochaine repose sur une croissance économique de 5,5%, sur un taux de change moyen de 4,55 lei pour un euro, un salaire mensuel moyen de 2.614 lei (565 euros) et sur un déficit du budget estimé à 2,97% du PIB. En 2018, les domaines prioritaires seront la Santé, l’Education et l’Infrastructure. L’opposition parlementaire de droite a critiqué les mesures de la coalition au pouvoir, considérant que cette construction budgétaire risque d’accroître la dette publique.



    Justice — Le Sénat roumain débat ce mardi, en sa qualité d’assemblée décisionnelle, du projet législatif portant modification de la loi sur le statut des magistrats. Adopté la semaine dernière par la Chambre des députés, le document a reçu l’aval de la commission parlementaire spécialisée, après examen des amendements déposés par les sénateurs. Parmi les modifications opérées dans le texte adopté par les députés figure la proposition des représentants de la coalition gouvernementale, selon laquelle le président du pays peut refuser une seule fois et de manière justifiée la nomination des chefs des parquets, à condition qu’il rende publique sa motivation. Un autre amendement prévoit que les solutions adoptées par un procureur puissent être infirmées par son supérieur hiérarchique, si ce dernier les juge illégales ou injustifiées.


    Mardi encore, les parlementaires roumains continuent de débattre du deuxième projet du paquet législatif en question, à savoir celui qui concerne l’organisation judiciaire. Des centaines de magistrats se sont rassemblés lundi devant les tribunaux de Bucarest et de plusieurs grandes villes à travers le pays, en signe de protestation contre les modifications que la coalition au pouvoir envisage d’apporter aux lois de la Justice, un processus qu’ils considèrent comme dépourvu de transparence.



    Révolution — Poursuite, à Timisoara, ville de l’ouest de la Roumanie, des manifestations organisées à la mémoire des héros de la révolution anticommuniste d’il y a 28 ans. Le point culminant sera atteint le 20 décembre, Journée de la Victoire, pour rappeler le fait que Timisoara avait été déclarée « première ville libérée du communisme ». Déclenchée par lopposition des habitants de la ville à une décision abusive du pouvoir local, la révolution sest rapidement répandue dans toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre 1989, avec la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3.400 ont été blessées entre le 16 et le 25 décembre 1989. La Roumanie a été le seul pays de lancien bloc communiste où le renversement du régime a été ensanglanté et où les dirigeants communistes ont été exécutés. Par ailleurs, lors d’une conférence de presse, lundi, les procureurs du Parquet militaire ont déclaré qu’il y avait eu une diversion militaire à compter du 22 décembre 1989 au soir et que celle-ci avait été la principale cause des nombreux décès, blessures et dégâts survenus ces jours-là.



    Météo — Le ciel est plutôt couvert sur la plupart du territoire. De faibles précipitations, notamment sous forme de neige, sont signalées au centre et dans le sud du pays. Les températures maximales iront de moins 3 à 5°.

  • 18.12.2017 (mise à jour)

    18.12.2017 (mise à jour)

    Révolution — Poursuite lundi, à Timisoara, ville de l’ouest de la Roumanie, des manifestations organisées à la mémoire des héros de la révolution anticommuniste d’il y a 28 ans. Les commémorations avaient débuté samedi par une marche populaire ayant suivi le parcours de la Révolution. Le point culminant sera atteint le 20 décembre, Journée de la Victoire, pour rappeler le fait que Timisoara avait été déclarée « première ville libérée du communisme ». Déclenchée par lopposition des habitants de la ville à une décision abusive du pouvoir local, la révolution sétait rapidement répandue dans toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre 1989, avec la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3.400 ont été blessées entre le 16 et le 25 décembre 1989. La Roumanie a été le seul pays de lancien bloc communiste où le renversement du régime a été ensanglanté et où les dirigeants communistes ont été exécutés. Par ailleurs, ce lundi, lors d’une conférence de presse, les procureurs du Parquet Militaire ont déclaré qu’il y avait eu une diversion militaire à compter du 22 décembre 1989 au soir et que celle-ci avait été la principale cause des nombreux décès, blessures et dégâts survenus ces jours-là.



    Budget — Le projet de budget de l’Etat 2018 a été adopté lundi, par articles, en séance plénière du Parlement de Bucarest. Ont également été votées les enveloppes destinées aux quatre ordonnateurs de crédits, à savoir l’Administration présidentielle, le Sénat, la Chambre des députés et le Secrétariat général du gouvernement. Les travaux se poursuivront mardi avec l’analyse des annexes, le vote final étant prévu jeudi. Le budget de l’Etat de la Roumanie pour l’année prochaine repose sur une croissance économique de 5,5%,sur un taux de change moyen de 4,55 lei pour un euro, un salaire mensuel moyen de 2.614 lei (565 euros) et sur un déficit du budget estimé à 2,97% du PIB. En 2018, les domaines prioritaires seront la Santé, l’Education et l’Infrastructure. L’opposition parlementaire de droite a critiqué les mesures de la coalition au pouvoir, considérant que cette construction budgétaire risque d’accroître la dette publique.



    Protestations — Des centaines de magistrats se sont rassemblés lundi devant les tribunaux de Bucarest et de plusieurs grandes villes à travers le pays, en signe de protestation contre les modifications que la coalition au pouvoir envisage d’apporter aux lois de la Justice, un processus qu’ils considèrent comme dépourvu de transparence. C’est pour la première fois que les magistrats manifestent ainsi leur désaccord à l’égard des mesures adoptées par le pouvoir législatif. Dimanche, des milliers de personnes ont à nouveau protesté à Bucarest et ailleurs dans le pays contre les modifications que le gouvernement souhaite opérer à ces lois. Les gens ont manifesté devant les sièges des administrations centrales et locales et organisé des marches. Par ailleurs, la commission spéciale en charge des lois de la Justice s’est réunie lundi pour débattre des amendements au paquet législatif en question, avant que celui – ci ne soit envoyé au Sénat, qui est la chambre décisionnelle. Il s’agit du statut des magistrats et des lois visant l’organisation judiciaire et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature.



    Commissaire — La Commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, a participé, lundi, à Bucarest à la signature de contrats financés par des fonds européens, qui devraient permettre à la Roumanie des investissements se montant à plus de 280 millions d’euros. Corina Creţu a déclaré à cette occasion que la diminution de la bureaucratie quand il s’agit des projets européens devait constituer la priorité absolue des autorités roumaines. A son tour, le premier ministre roumain, Mihai Tudose, a affirmé qu’en 2017 le gouvernement avait accompli son engagement à attirer des fonds communautaires, vu que les dossiers ont été déposés pour le paiement de 5,2 milliards d’euros. Selon le chef du cabinet, Bucarest se propose d’attirer au moins 6,3 milliards d’euros en 2018, ces fonds devant aller notamment dans les domaines de l’Education, de la Santé, de l’Infrastructure et de l’Agriculture.




  • La semaine du 11 au 16 décembre 2017

    La semaine du 11 au 16 décembre 2017

    Dernier hommage au roi Michel I

    Le Roi Michel 1er de Roumanie a regagné pour la dernière fois le pays qu’il a tant aimé et où il restera pour toujours. Monté sur le trône à seulement 6 ans, le quatrième souverain de Roumanie a eu une triste destinée. Obligé par les communistes à abdiquer en 1947, il s’est exilé en Occident. Ce n’est qu’après la révolution de 1989 qu’il est rentré au pays, mais son retour n’a pas été sans embûches. Le monarque déchu a travaillé et vécu loin du pays, sans jamais oublier son statut d’étranger dans un pays étranger. Ce dernier voyage en Roumanie du souverain établi et mort en Suisse marque donc la fin d’un long exil. Le cercueil avec la dépouille mortelle du roi Michel Ier a été déposé, dans la Salle du trône du Palais royal de Bucarest, où les Roumains peuvent venir lui rendre un dernier hommage.

    Le roi Michel a été inhumé le samedi 16 décembre, dans la nécropole royale de Curtea de Arges, dans le sud de la Roumanie. Bien que suite à la chute du communisme, les voix à réclamer un retour à la monarchie aient été peu nombreuses, ces derniers jours les Roumains ont déploré à l’unisson la mort de leur roi. Face au nombre impressionnant de personnes venues rendre un dernier hommage à Michel I, la famille royale s’est vu obliger à faire des changements importants dans le programme des funérailles. Des couronnes de fleurs, des chandelles et des messages ont été déposés à l’extérieur du Palais royal de Bucarest. « Le bon Dieu lui a fait don d’une longue vie, mais il n’a pas eu la chance de se faire respecter par son peuple qu’il a tant aimé » ; « Le jour de son abdication, j’ai fondu en larmes. Je n’avais que 11 ans à l’époque et je me souviens avoir écrit sur un bout de papier pourquoi voulez-vous vous emparer de notre roi ? » « C’est un de ces moments où il convient de faire la preuve de notre respect envers notre histoire ». Ramené mercredi en Roumanie, le cercueil a été déposé pendant quelques heures au Château de Peleş, à Sinaia (sud) avant de gagner Bucarest. Là, des officiels de Bucarest et de la République de Moldova ainsi que des représentants du corps diplomatique ont présenté leurs condoléances.

    A évoquer la personnalité de l’ancien souverain, Dinu Zamfirescu, fondateur de l’Institut de la Mémoire de l’Exile roumain a déclaré au micro de Radio Roumanie : « Nous perdons un héros, un modèle de dignité humaine et royale. Je pense que la Roumanie a besoin de telles gens, mais malheureusement ils y sont plutôt rares en ce moment. Toutes les fois que je l’ai rencontré à l’étranger, j’ai remarqué son intérêt pour la Roumanie, pour les Roumains, pour ce qui se pasait dans le pays. Il ressentait une responsabilité particulière et se demandait ce qu’il pourrait faire pour aider le pays. »

    Les autorités roumaines ont décrété trois jours de deuil national les 14,15 et 16 décembre. Les drapeaux ont été mis en berne et les institutions de culture ont adapté leurs programmes.

    La Chambre des députés a adopté les lois de la Justice

    La mort du dernier souverain roumain a mis dans un coin d’ombre l’immense scandal provoqué par la modification des lois de la Justice. N’empêche: la Chambre des députés du parlement de Bucarest a adopté mercredi les projets de modification des lois de la justice concernant l’organisation du domaine judiciaire et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Le premier projet de loi prévoit, entre autres, la création d’une section spéciale pour enquêter les infractions commises par les magistrats et la possibilité que les solutions des procureurs soient infirmées par la hiérarchie si elle les considère illégales ou infondées. Aux dires de l’opposition, la future section d’enquête se veut un instrument de pression à l’adresse des procureurs et magistrats. Le second projet de loi concernant le CSM mentionne que l’Inspection judiciaire restera au sein du Conseil et ne deviendra pas autonome, comme l’avait proposé dans un premier temps la majorité Parti Social-Démocrate – Alliance de Libéraux et des Démocrates.

    Les deux textes réglementaires seront soumis au Sénat, qui a le pouvoir décisionnel et qui examine déjà en procédure d’urgence le projet de statut des magistrats. Celui-ci prévoit la mise en place d’un contrôle hiérarchique des procureurs, y compris par le ministre de la Justice. Présent à Bruxelles, au sommet européen dhiver, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis a, une fois de plus, fait part de son scepticisme vis-à-vis des lois de la Justice: « Je me suis montré sceptique dès le début face à tous ces changements que je considères trop vastes et trop rapides. Tout ce que je peux faire moi c’est d’inviter le Parlement à s’y attaquer responsablement, vu les effets à long terme de toutes ces modifications. »

    Le budget de l’Etat sur la table du Parlement

    Et puis toujours dans le courant de cette dernière semaine, le projet du budget de l’Etat pour 2018 a été soumis au Parlement. La construction budgétaire se fonde sur une croissance économique de 5,5%, un taux annuel d’inflation de 3,1%, un déficit budgétaire inférieur à 3% du PIB et un salaire moyen mensuel de quelque 570 euros. Le budget prévoit des enveloppes majorées pour des domaines clé, à savoir l’éducation, la santé, l’agriculture et les investissements. Le gouvernement a également prévu des ressources pour majorer le salaire minimum et les retraites. Le projet de budget est contesté par l’opposition, qui considère que les recettes sont surévaluées. Le Parlement devrait donner son vote le 21 décembre.

  • 14.12.2017

    14.12.2017

    Sommet – L’évolution du Brexit et les problèmes liés à la migration sont les principaux sujets à l’agenda du Conseil européen d’hiver qui débute aujourd’hui à Bruxelles et où la Roumanie est représentée par le président Klaus Iohannis. Les dirigeants de l’Union européenne examineront les progrès enregistrés dans les négociations avec Londres sur trois domaines – les droits des citoyens, le dialogue concernant l’Irlande et les engagements financiers du Royaume Uni envers le budget communautaire. Ils devraient aussi adopter les lignes directrices qui permettent de passer à la deuxième étape des négociations sur le Brexit ; le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier, a confirmé que des progrès suffisants avaient été réalisés pendant la première étape. La deuxième phase des négociations devrait se solder par la mise en place d’une nouvelle relation et d’un partenariat entre Londres et Bruxelles dans les domaines du commerce, de la lutte contre le terrorisme, de la défense et de la politique étrangère.

    Deuil – La Roumanie commence aujourd’hui trois jours de deuil national à la mémoire du roi Michel Ier. Le cercueil avec la dépouille de l’ancien souverain est déposé dans la Salle du Trône du Palais royal de Bucarest où il restera jusqu’à samedi, jour des funérailles, pour que tous ceux qui le souhaitent puissent lui rendre un dernier hommage. Ramené mercredi en Roumanie, le cercueil a été déposé pendant quelques heures au Château de Peleş, à Sinaia (sud). Là, des officiels de Bucarest et de la République de Moldova ainsi que des représentants du corps diplomatique ont présenté leurs condoléances. De nombreuses personnes sont sorties sur le trajet du cortège funéraire, entre l’aéroport de Bucarest et Sinaia, pour dire adieu au dernier roi de Roumanie. Michel Ier, qui est décédé, à l’âge de 96 ans en Suisse, sera inhumé dans la nécropole royale de Curtea de Arges, dans le sud de la Roumanie. Des personnalités du monde entier, y compris des chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que des membres de plusieurs familles royales, ont annoncé leur présence aux funérailles.

    Justice – La Chambre des députés du parlement de Bucarest a adopté mercredi les projets de modification des lois de la justice concernant l’organisation du domaine judiciaire et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Le premier projet de loi prévoit, entre autres, la création d’une section spéciale pour enquêter les infractions commises par les magistrats et la possibilité que les solutions des procureurs soient infirmées par la hiérarchie si elle les considère illégales ou infondées. Le second projet de loi concernant le CSM mentionne que seule l’Inspection judiciaire, qui restera au sein du Conseil, est en mesure de procéder à une action disciplinaire à l’encontre d’un magistrat ; la procédure ne retient plus la participation du ministre de la justice ni celle du président de la Haute Cour de Cassation et de Justice. Les deux textes réglementaires seront soumis au Sénat, qui a le pouvoir décisionnel et qui examine déjà en procédure d’urgence le projet de statut des magistrats.

    Budget – Les Commissions réunies de budget – finances du parlement de Bucarest continuent aujourd’hui le débat sur les enveloppes budgétaires allouées, l’année prochaine, aux principales institutions publiques, notamment les ministères de la Justice, de la Défense et de l’Intérieur. La majorité Parti Social Démocrate – Alliance des Libéraux et de Démocrates souhaite finaliser le débat et le rapport des Commissions jusqu’à samedi, de manière à ce que les projets puissent commencer à être discutés lundi en session plénière de l’assemblée législative. Le vote final sur les projets de budget de l’Etat et de la sécurité sociale pour 2018 est prévu le 21 décembre. La construction budgétaire se fonde sur une croissance économique de 5,5%; l’éducation, la santé, l’agriculture et les investissements sont les priorités budgétaires. Le gouvernement a également prévu des ressources pour majorer le salaire minimum et les retraites. Le projet de budget est contesté par l’opposition, qui considère que les recettes sont surévaluées.
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    Militaires – Des pilotes canadiens, déployés à la base militaire aérienne de Mihail Kogălniceanu (sud-est de la Roumanie), et des pilotes roumains participent aujourd’hui à un exercice de Police aérienne, inclus dans le Plan de l’OTAN de renforcement de son flanc oriental. Des appareils MIG-21 LanceR et CF-18 Hornet, porteurs de roquettes, sont constamment prêts à intercepter d’éventuels avions non identifiés qui s’approcheraient de l’espace aérien de la Roumanie. L’objectif de cet exercice est de vérifier l’application des exigences d’interopérabilité de l’Alliance de l’Atlantique Nord et d’élever le niveau de coopération avec les alliés. Les missions de ce genre de l’OTAN augmentent la vitesse des réponses à des menaces et des défis sécuritaires, affirme le ministère de la défense de Bucarest.

    Météo – Météo clémente aujourd’hui en Roumanie, avec des nuages au-dessus de l’ouest et du nord-ouest, où des pluies éparses sont signalées. Il neige en montagne. Les températures continuent à être supérieures aux normales de saison et se situent entre 3 et 13°. A Bucarest il y avait 9° à midi.

  • 13.12.2017

    13.12.2017

    Funérailles – Le cercueil avec la dépouille mortelle de Sa Majesté le roi Michel Ier est arrivé ce matin en Roumanie et a été déposé au Château de Peleş de Sinaia (sud). Là, les officiels de Bucarest et de la République de Moldova peuvent présenter leurs condoléances. Le public n’a pas accès au château tant que le cercueil s’y trouve, mais de nombreuses personnes sont sorties sur le trajet du cortège funéraire, entre l’aéroport et Sinaia, pour dire adieu au dernier roi de Roumanie. Trois jours de deuil national sont prévus. A partir de ce soir et jusqu’à samedi, lorsqu’il sera inhumé dans la nécropole royale de Curtea de Arges, dans le sud de la Roumanie, le cercueil se trouvera au Palais royal de Bucarest, où tous ceux qui souhaitent rendre hommage au roi décédé le 5 décembre à 96 ans, en Suisse, sont attendus.



    Budget — Les Commissions réunies de budget — finances du parlement de Bucarest commencent aujourd’hui le débat par articles des projets de lois du budget de l’Etat et de la sécurité sociale pour 2018. Ils doivent élaborer le rapport final jusqu’à la fin de la semaine en cours, de manière à ce que les projets puissent commencer à être discutés lundi en session plénière de l’assemblée législative. Dans la variante envoyée par le gouvernement, le budget de l’Etat se fonde sur une croissance économique de 5,5%; l’éducation, la santé, l’agriculture et les investissements sont les priorités budgétaires. Le gouvernement a également prévu des ressources pour majorer le salaire minimum et les retraites. Le projet est contesté par l’opposition, qui considère que les recettes sont surévaluées, et que le taux de change dépassera les estimations du gouvernement. Les partis d’opposition ont avancé près de 4000 amendements.



    Justice — Les projets de modification des lois de la justice – sur l’organisation judiciaire et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature – commencent à être votés aujourd’hui en session plénière de la Chambre des députés de Bucarest. Le nouveau Statut des magistrats a été adopté voici deux jours. Il a été décidé que l’Inspection judiciaire reste subordonnée au CSM, même si la coalition gouvernementale PSD-ALDE avait proposé initialement qu’elle devienne autonome. La Commission parlementaire spécialisée en charge des lois de la Justice a décidé de la création d’une section spéciale pour enquêter les infractions commises par les magistrats. Des protestations ont eu lieu à Bucarest et dans d’autres villes contre les projets de modification des lois de la justice. Le Groupe d’Etats contre la corruption (GRECO) du Conseil de l’Europe (CoE) a décidé de procéder à une évaluation d’urgence des projets. Selon un communiqué rendu public par le CoE, de sérieuses inquiétudes ont été exprimées par différentes institutions roumaines et étrangères ; ces projets pourraient péricliter l’efficacité de la lutte contre la corruption et miner l’indépendance du système judiciaire.



    Transporteurs — La Confédération des opérateurs et des transporteurs autorisés de Roumanie (COTAR) a suspendu les protestations prévues aujourd’hui à Bucarest et dans d’autres villes du pays. En début de semaine, COTAR faisait savoir que près de 35.000 transporteurs de personnes protesteraient contre la piraterie et l’évasion fiscale. Les représentants de la confédération ont annoncé que toutes leurs revendications avaient été solutionnées. Ils indiquent que les transports routiers rapportent annuellement 4,7% du PIB, mais que les autorités étatiques tolèrent la piraterie, ce qui fait que le nombre de ceux qui pratiquent la piraterie est quasiment égal à celui des transporteurs autorisés.



    Météo — En Roumanie, le temps est plus chaud que d’habitude à cette date. Il pleut sur l’ouest, le sud-ouest, le nord et le centre. Par endroits, dans les Carpates Occidentales et le nord des Carpates Orientales, les quantités d’eau peuvent dépasser les 10-15 l/m². En haute montagne, dans le nord des Carpates Orientales, les pluies se transformeront passagèrement en giboulées et en chutes de neige. Le vent est faible à modéré, plus intense sur les crêtes montagneuses. Les maximales vont de 6 à 16°. Nous avons 9° à Bucarest sous le soleil.

  • Modification du statut des magistrats

    Modification du statut des magistrats

    La modification des lois de la Justice a attiré l’attention du Conseil de l’Europe aussi, qui demande à la Roumanie des clarifications sur les initiatives législatives controversées. Le groupe d’Etats contre la Corruption du Conseil de l’Europe (GRECO) a d’ailleurs activé, en première, une procédure pour circonstances exceptionnelles. Le Conseil entend vérifier si oui ou non les changements législatifs violent pas les normes anti corruption.


    Des protestations de rue sont organisées depuis une année déjà à Bucarest et dans d’autres grandes villes à travers le pays, ainsi qu’à l’étranger, contre la modification des lois de la Justice. Pourtant, la coalition gouvernementale formée par le Parti social-démocrate et l’Alliance des démocrates et des libéraux a fait lundi un nouveau pas dans la direction qu’elle souhaitait, les députés ayant adopté une des trois lois sur la Justice, même si les modifications étaient contestées par le Conseil supérieur de la magistrature, par le Ministère public et par la majorité des associations de magistrats.


    Selon le document adopté par la Chambre des députés, les procureurs seront désormais contrôlés par leurs supérieurs, y compris par le ministre de la Justice, et les magistrats devront déclarer sur l’honneur, chaque année, qu’ils ne sont pas agents sous couverture des services secrets. Le texte stipule également l’obligation de l’Etat de procéder à la récupération du préjudice causé suite à l’erreur du magistrat ayant agi de mauvaise foi ou fait preuve de négligence grave. Par ailleurs, les magistrats ne seront plus suspendus de leurs fonctions dès leur renvoi devant les juges. Enfin, le chef de l’Etat ne pourra plus refuser la nomination des procureurs aux fonctions de juges et vice-versa ou bien des chefs de la Haute Cour de Cassation et de Justice. Le président conserve, en échange, le pouvoir de nommer le procureur général et les chefs de la Direction nationale anti-corruption et de la Direction d’investigations des infractions liées au crime organisé et au terrorisme.


    Adoptées mercredi dernier lors d’une séance marathon des députés, toutes ces dispositions ont été soumises au vote final lundi. Cette décision a suscité le mécontentement de l’opposition, qui a fait appel, sans succès, aux procédures légales censées contrecarrer la démarche du pouvoir. Et c’est toujours lundi qu’a reçu le vote final un autre projet controversé portant modification de la loi de l’Agence nationale d’intégrité, qui stipule l’annulation des interdictions appliquées aux élus s’étant trouvés en situation de conflits d’intérêts dans la période 2007-2013. Enfin, le projet législatif visant l’organisation du système judiciaire, qui a reçu l’avis favorable de la Commission spécialisée du Parlement, devrait être soumis au vote en séance plénière de la Chambre des députés.


    Une des dispositions les plus controversées dudit projet concerne la création d’une section spéciale chargée de mener des enquêtes sur les magistrats et le durcissement des critères à remplir pour occuper le poste de procureur au sein de la Direction nationale anti corruption ou de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme.


    (Trad. Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine

    A la Une de la presse roumaine

    Le Conseil de
    l’Europe demande des explications et procèdera à une évaluation en laquelle les
    contestataires placent tous leurs espoirs. Et 2018 ne s’annonce pas meilleur.

  • 11.12.2017 (mise à jour)

    11.12.2017 (mise à jour)

    Hommage — Le Parlement de Bucarest s’est réuni lundi en session solennelle, avec la participation du président Klaus Iohannis, pour rendre hommage au roi Michel 1er. Le chef de l’Etat a déclaré, dans son discours, que le roi avait symbolisé l’espoir de tout un pays et que Sa Majesté resterait dans la mémoire collective comme un grand homme d’Etat. La Maison royale continuera à faire de son mieux, aux côtés des institutions fondamentales du pays, pour que le pays enregistre des progrès au sein de l’UE et de l’OTAN, a affirmé la dépositaire de la Couronne, la princesse Margarita. Ont également été présents à cette séance solennelle les anciens présidents Emil Constantinescu et Traian Băsescu, le premier ministre Mihai Tudose, les présidents du Sénat et de la Chambre des députés, Călin Popescu-Tăriceanu et respectivement Liviu Dragnea, ainsi que le Patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, Daniel. Le roi Michel 1er est décédé le 5 décembre à 96 ans, en Suisse. Depuis lors, les Roumains déposent des fleurs et allument des chandelles aux résidences de Roumanie et de Suisse de la Maison royale. La dépouille de Sa Majesté sera ramenée en terre roumaine le 13 décembre. Le gouvernement roumain a décrété trois jours de deuil national les 14-15-16 décembre. Le roi Michel, le dernier des quatre souverains de Roumanie, sera inhumé samedi, le 16 décembre, à Curtea de Arges, dans le sud du pays, dans la nécropole royale où reposent ses ancêtres et aussi son épouse, la reine Anne, décédée l’année dernière.



    Justice — Le groupe d’Etats contre la corruption du Conseil de l’Europe a décidé en séance plénière de procéder en urgence à l’évaluation des projets législatifs visant le système judiciaire de Roumanie. Selon un communiqué rendu public lundi par le Conseil, certaines institutions et différents acteurs de Roumanie et de l’étranger, ont fait part de leurs inquiétudes à l’égard du fait que plusieurs de ces projets risquent de mettre en danger l’efficacité de la lutte contre la corruption et de miner l’indépendance du système judiciaire. C’est pour la première fois que le groupe d’Etats contre la corruption fait usage de cette règle nouvellement instituée. Elle peut être appliquée lorsqu’une réforme institutionnelle, une initiative législative ou un changement de procédure sont susceptibles de conduire à la violation grave, par un Etat membre, des normes anti-corruption du Conseil de l’Europe, précise le communiqué. Par ailleurs, les protestations se sont poursuivies en Roumanie contre les projets portant modification des lois de la Justice, initiés par la coalition gouvernementale. Les manifestants affirment que le Pouvoir tente de se subordonner politiquement la Justice et de stopper la lutte contre la corruption.



    Lois — La Chambre des députés de Bucarest a adopté lundi les modifications au statut des magistrats, apportées par la commission parlementaire spécialisée en charge des lois de la Justice. Ainsi, les procureurs seront-ils soumis au contrôle hiérarchique, y compris celui du ministre de tutelle. En outre, le chef de l’Etat ne pourra plus refuser la nomination des procureurs aux fonctions de juges et vice-versa ou bien des chefs de la Haute Cour de Cassation et de Justice. Le président conserve, en échange, le pouvoir de nommer les chefs des principaux parquets. Le projet en question devrait être soumis au Sénat, qui est l’assemblée décisionnelle sur cette question.



    Statistiques — Le déficit de la balance commerciale de la Roumanie sur les dix premiers mois de l’année en cours s’est monté à 10,2 milliards d’euros, chiffre qui dépasse de près de 2,3 milliards d’euros celui enregistré dans la même période de 2016, révèlent les données rendues publiques par l’Institut national de statistique. Selon la même source, en octobre dernier, les exportations de la Roumanie se sont chiffrées à plus de 5,7 milliards d’euros, tandis que le volume des importations a été de 7 milliards d’euros. Les exportations ont connu une avancée de 13, 3 % et les importations ont augmenté de 16, 7 % par rapport au mois d’octobre 2016. Enfin, sur les dix premiers mois de 2017, les échanges intracommunautaires de biens ont représenté environ 75,9% tant du montant total des exportations que de celui des importations.



    Handball – La sélection de Roumanie de handball féminin a raté lundi la qualification pour les quarts de finale du Championnat du monde, après s’être inclinée, 27 à 28, devant l’équipe tchèque. La Roumanie s’était qualifiée pour les huitièmes de finale, grâce à ses quatre victoires, dans le Groupe A, contre le Paraguay, la Slovénie, l’Espagne et l’Angola. Elle n’avait essuyé qu’une seule défaite, devant la France. A l’édition antérieure, en 2015, la Roumanie a remporté la médaille de bronze. C’est la seule équipe qui a pris part à tous les 22 tournois mondiaux organisés jusqu’à maintenant.



    Football – Le vice – champion de Roumanie de football, FCSB (ancien Steaua Bucarest), affrontera l’équipe italienne Lazio Rome, dans les seizièmes de finale de la Ligue Europa, suite au tirage au sort qui a eu lieu lundi à Nyon, en Suisse. La première manche sera accueillie par Bucarest le 15 février 2018, tandis que le match retour est prévu pour le 22 février. Ce sera la première rencontre des deux équipes dans les coupes d’Europe. Le FCSB, qui a engrangé 10 points, est deuxième du Groupe G de la compétition, après les Thèques du Viktoria Plzen, tandis que le Lazio Rome, leader du Groupe K, a accumulé 13 points.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures maximales, beaucoup plus élevées que la normale saisonnière, atteindront les 18°.

  • 04.12.2017 (mise à jour)

    04.12.2017 (mise à jour)

    Rencontre — Le président roumain, Klaus Iohannis, rencontrera mardi les ambassadeurs des Etats membres de l’UE accrédités à Bucarest, à l’occasion d’un déjeuner de travail. Celui-ci sera organisé à l’ambassade de l’Estonie, pays qui assure la présidence tournante du Conseil de l’UE au second semestre de l’année en cours. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle de Bucarest, les discussions porteront sur les évolutions en Roumanie, ainsi que sur des sujets figurant à l’agenda de la réunion du Conseil européen, qui se tiendra les 14 et 15 décembre, à savoir la sécurité et la défense, la gestion de la migration, le volet social de l’UE, l’éducation et la culture ou encore le Brexit.



    Lois – A Bucarest, la commission parlementaire chargée des lois de la Justice a rejeté lundi un amendement au projet de modification de la loi sur l’organisation judiciaire, prévoyant la suppression des tribunaux militaires. Le président de la commission, l’ex ministre de la Justice Florin Iordache, a précisé que le rapport sur le statut des magistrats devrait être soumis mercredi au plénum de la Chambre des députés. Contesté par l’opposition de droite, par la presse et la société civile, le projet législatif, initié par la coalition gouvernementale au pouvoir en Roumanie, prévoit entre autres que le chef de l’Etat n’ait plus le droit de refuser la nomination des procureurs et des juges, que les procureurs soient contrôlés par leurs supérieurs, y compris par le ministre de tutelle ou encore que les magistrats soient obligés de déclarer annuellement qu’ils ne sont pas agents sous couverture des services secrets. La commission parlementaire reprendra les débats mardi matin.



    Justice — Les procureurs de la Direction nationale anti corruption ont démarré des poursuites pénales contre Decebal Făgădău et Radu Mazăre, respectivement l’actuel et l’ancien maire de Constanţa, ville-port dans le sud-est de la Roumanie. Les deux sont accusés d’abus de pouvoir et respectivement de complicité d’abus de fonctions dans un dossier portant sur le permis de construire autorisant la construction, au centre de la station littorale de Mamaia, d’un bâtiment censé servir d’unité d’hébergement et de restauration. Selon les procureurs anti corruption, en sont concernées trois autres personnes qui occupaient des postes de direction à la municipalité au moment de la commission des faits. Radu Mazăre a été le maire de Constanta pour quatre mandats, entre 2000 et 2015, lorsqu’il a démissionné après avoir été arrêté pour corruption. C’est Decebal Făgădău qui lui a succédé à ce poste après les élections locales de l’été 2016.



    OTAN – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Meleşcanu, participera, ces mardi et mercredi, à Bruxelles, à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OTAN. Selon un communiqué de la diplomatie de Bucarest, la réunion constitue un repère important pour les préparatifs en vue du prochain sommet de l’Alliance, prévu en juillet 2018. Les principaux sujets à l’ordre du jour de la réunion ministérielle auront trait aux évolutions susceptibles d’avoir un impact sur l’OTAN et au rôle de l’organisation dans la projection de la stabilité, y compris aux efforts des pays alliés visant à combattre le terrorisme. Il y a aura aussi des échanges de vues sur la politique des « portes ouvertes » et sur les meilleures modalités d’appuyer les Etats souhaitant adhérer à l’OTAN. A la réunion de Bruxelles sera également présent le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson. Ce dernier entend rassurer une fois de plus les alliés européens de l’engagement ferme de Washington quant il s’agit de la sécurité de l’Europe.



    Serbie – “La Serbie sait combien important est l’appui que la Roumanie prête à son parcours européen” – a déclaré, lundi, à Belgrade, le ministre serbe de la Défense, Aleksandar Vulin, à l’issue de l’entretien avec son homologue de Bucarest, Mihai Fifor. Les deux responsables ont signé un accord de coopération. A son tour, le ministre roumain a affirmé que les deux pays ont des relations d’amitié traditionnelles. L’agenda des pourparlers a inclus des sujets d’actualité relatifs au développement de la coopération bilatérale dans le domaine de la Défense et aux défis sécuritaires dans les Balkans occidentaux, région qui présente un intérêt stratégique pour Bucarest, a-t-il ajouté. La Roumanie est un des cinq pays membres de l’UE à ne pas avoir reconnu l’indépendance proclamée en 2008 du Kosovo, ancienne province serbe à population majoritaire albanaise. Par ailleurs, Bucarest soutient le parcours européen de Belgrade, tout en sollicitant le respect plus rigoureux des droits de la communauté roumaine vivant dans l’est de la Serbie.



    Visegrad – George Ciamba, secrétaire d’Etat chargé des relations bilatérales et stratégiques dans lespace euro-atlantique au ministère roumain des Affaires étrangères, a participé, lundi, à Budapest, à la réunion du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie) avec les représentants de six autres pays: Bulgarie, Croatie, Grèce, Roumanie, Slovénie et Serbie. La coopération en matière de connexion gazière des régions d’Europe centrale et du sud-est revêt une importance particulière pour la Roumanie, a déclaré George Ciamba. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, l’officiel roumain a également affirmé que Bucarest soutient les initiatives censées accroître la sécurité énergétique régionale, en conformité avec la législation européenne. George Ciamba a, par ailleurs, réitéré l’appui de la Roumanie à la perspective européenne des pays des Balkans occidentaux, tout en soulignant la nécessité que les candidats à l’adhésion respectent les valeurs européennes et remplissent les critères requis.



    Météo — Le temps va se refroidir et on attend de faibles chutes de neige dans les régions du nord-est et de montagne. Les températures maximales iront de moins 1° à 8 °.

  • 04.12.2017

    04.12.2017

    Justice – La Commission chargée des lois de la Justice du Parlement de Bucarest poursuit ce lundi les discussions en marge des deux projets de modification inachevés. Le premier porte sur l’organisation judiciaire et le second sur le Conseil supérieur de la Magistrature. Cette semaine, la Chambre des députés de Roumanie s’apprête à débattre en séance plénière sur le projet de loi censé modifier le statut des magistrats. Par ce nouvel acte, le chef de l’Etat risque de ne plus pouvoir refuser la nomination des procureurs et des juges. Le même projet de loi prévoit aussi que les procureurs soient contrôlés par leurs supérieurs, y compris par le ministre de la Justice, tandis que les magistrats se verront obliger de déclarer annuellement qu’ils ne sont pas agents sous couverture des services secrets. Les changements prévus par la coalition PSD-ALDE ont provoqué une série de protestations dans les grandes villes de Roumanie.

    Défense – Le ministre roumain de la défense, Mihai Fifor, poursuit sa visite officielle à Belgrade dans le cadre de laquelle il rencontrera son homologue serbe Alexandar Vulin. L’agenda des pourparlers inclut des sujets d’actualité relatifs à la situation sécuritaire régionale, ainsi qu’au développement de la coopération dans le domaine de la défense entre la Roumanie et la Serbie. Le ministre Mihai Fifor est accompagné au cours de sa visite à Belgrade par le chef de l’Etat major de la Défense, le général Nicolae Ciuca.

    Visite – Le président russe, Vladimir Poutine, rencontre ce lundi la délégation de l’Eglise Orthodoxe Roumaine ayant à sa tête le Patriarche Daniel. Sa visite donne cours à l’invitation lancée par le Patriarche Cyrill de toute la Russie de participer aux cérémonies consacrées au centenaire de la restauration du patriarcat dans l’Église orthodoxe russe. Dimanche, Daniel a rencontré le Patriarche Cyrill et a officié une messe au Monastère de la Déposition de la Robe de la Vierge. Ce fut pour la première fois qu’un Patriarche roumain y ait fait l’office religieux.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de Roumanie doit rencontrer mardi l’Espagne au Championnat du Monde déroulé jusqu’au 17 décembre en Allemagne. Dimanche, lors de leur deuxième match dans le groupe A, les Roumaines ont eu raison de la Slovénie sur le score de 31 à 28, après que samedi elles ont remporté la victoire contre le Paraguay. Mardi encore, deux autres matchs auront lieu au sein du même groupe : la Slovénie contre l’Angola et la France contre le Paraguay. A l’heure où l’on parle, l’Espagne domine le groupe avec 5 points, suivie par la Roumanie- 4 points, la France et la Slovénie- 2 points chacune et l’Angola et le Paraguay- 0 points. Rappelons que les 4 premières classées accéderont aux huitièmes de finale. Au précédent Championnat du Monde, en 2015, la Roumanie a remporté le bronze. La sélection roumaine est d’ailleurs la seule équipe à avoir participé à toutes les 22 éditions du Mondial de handball féminin. Elle est à présent dirigée par l’Espagnol Ambros Martin.

    Météo – Le ciel est plutôt couvert en dessus des régions de l’arc intra-carpathique, avec des chutes de neige isolées. Quelques pluies sont toujours possibles sur le reste du territoire. La vitesse du vent sera plus élevée en montagne, avec des vitesses allant jusqu’à 70 km à l’heure, provoquant des tempêtes de neige. Les températures iront de -3 à 8 degrés. 5 degrés à midi, dans la capitale roumaine

  • 26.11.2017 (mise à jour)

    26.11.2017 (mise à jour)

    Protestations – De nouvelles protestations contre les modifications des lois de la Justice et du Code fiscal ont eu lieu dimanche à Bucarest et dans plusieurs villes de Roumanie, ainsi qu’à l’étranger. Pour la première fois y ont participé non seulement de représentants de la société civile, mais aussi des membres de l’opposition politique et ceux des plus grandes confédérations syndicales du pays. Les manifestants exigent que lois de la Justice, dont celles qui modifient la législation pénale, soient retirées, que le Parlement rejette le décret portant sur la modification du Code fiscal et que le Gouvernement présente tout de suite sa démission, aux côtés des présidents de la Chambre de Députés et du Sénat.

    Diplomatie – Le ministre roumain des AE, Teodor Melescanu, a participé dimanche à l’inauguration d’une nouvelle représentation de la Roumanie en Italie, à savoir le Consulat Général de la Roumanie de Bari. A cette occasion, le chef de la diplomatie roumaine a souligné le fait que l’ouverture de ce bureau consulaire était une réponse aux attentes légitimes de la communauté roumaine d’Italie et s’inscrivait parmi les préoccupations du ministère des AE de Bucarest afin de renforcer la présence consulaire de l’Etat roumain dans les zones ayant une présence significative de la diaspora roumaine. Selon un communiqué de la diplomatie de Bucarest : l’inauguration du Consulat Général de la Roumanie à Bari marque le début de la première étape de l’élargissement du réseau consulaire, un processus qui vise à rendre opérationnels au plus vite, en 2018, d’autres Consulats roumains : à Manchester, Suttgart, Miami et Salzburg.

    Livre – Dernier jour, dimanche, de Gaudeamus, la foire internationale du livre organisée par Radio Roumanie. Le moment de décerner les prix de cette 24e édition de la manifestation. Le trophée du livre le plus recherché de Gaudeamus 2017 a été attribué au roman « Le testament d’Abraham » d’Igor Bergler, paru aux éditions Litera, alors que le prix de la meilleure traduction en roumain d’un livre en langue étrangère a été décerné à Irina Oprea et Radu Paraschivescu pour leur traductions des volumes 5 et 6 de la série « Le monde de Narnia ». Cinq jours durant la foire internationale du livre « Gaudeamus » a proposé aux Bucarestois des centaines de lancements de livres, débats, séminaires et expositions. Pour la première fois dans son histoire, l’invité d’honneur de la foire n’a pas été un pays, mais l’UE par le biais de la Représentation de la Commission européenne en Roumanie. Cette édition de la Foire a marqué plusieurs anniversaires : les 60 années depuis la signature des Traités de Rome, 30 ans depuis le lancement du programme Erasmus et 10 années depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE.

    Handball – La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie a vaincu dimanche le Brésil, score 24 buts à 23, dans son dernier match disputé dans le cadre du trophée Carpati, compétition organisée à Craiova (sud) et qui précède le début du Championnat du monde. Samedi, les joueuses roumaine sont vaincu celles de Macédoine sur le score de 31 buts à 18. Au Championnat du monde, accueilli par l’Allemagne et qui commence le 1er décembre, la Roumanie figure dans le Groupe A, aux côtés de la France, l’Espagne, la Slovénie, l’Angola et le Paraguay. Lors de l’édition précédente de la compétition, en 2015, les sportives roumaines ont remporté la médaille de bronze. La Roumanie est la seule équipe qui a pris part à toutes les 22 éditions du Championnat du monde organisées jusqu’ici.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, le temps sera morose en Romanie et il fera plus froid, notamment dans le nord-ouest du pays. On attend de la pluie sur le sud et le sud-est et des précipitations mixtes sur le nord, le centre et l’est du territoire. Les températures maximales iront de 2 à 12 degrés. Les météorologues ont placé en alerte orange aux chutes de neige abondantes et au vent fort la zone de montagne de 7 départements du sud, du centre et de l’est, valable de lundi à mardi soir. En même temps, une alerte jaune à la neige et au vent fort concerte plusieurs départements du centre et de l’est du pays. Enfin, une alerte jaune à la pluie abondante et au vent fort est valable dans le sud et le sud-est.