Tag: Ma Roumanie. Chronique d’un amateur

  • La chronique 83 – Radio România International

    La chronique 83 – Radio România International

    Que restera-t-il de ces 83 fois 4 minutes ? Un regard certainement incomplet et subjectif de ce pays que j’habite, un regard que j’ai eu envie de partager avec vous, auditeurs inconnus, essayant de raconter la Roumanie que j’ai rencontrée, au-delà de ces clichés que d’aucuns tentent d’imposer, si loin de la vie d’ici. Mes chroniques s’arrêtent ici, en cette fin novembre, mais, en ce pays, l’éternité ne s’épuise pas.


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!





  • C’est ici que la fraternité se joue

    C’est ici que la fraternité se joue

    Ce qui va se passer surplombe de très haut la scène qui va réunir et nous faire entendre deux jazzmen : un hymne à la fraternité des peuples, un pied de nez à la haine entretenue par certains hommes politiques…


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)




  • Un labyrinthe de livres

    Un labyrinthe de livres

    Devant moi, un couloir, que dis-je, un goulet de la largeur d’une personne, et d’une longueur de 4 à 5 mètres, délimité par deux murs de livres, empilés du sol jusqu’au plafond. Je découvris alors que le couloir de l’entrée partait sur la droite où je m’engageai, pour découvrir un autre passage, et encore un, et encore et encore, un dédale de volumes de toutes tailles, un souk de bouquins. Gorge profonde…



    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)



  • Miels de rêve

    Miels de rêve

    Le miel que je préfère et que j’ai découvert ici, seulement ici, c’est le miel de Balta, ce miel qui se marie si bien avec ce Delta du Danube qui jamais ne me lasse. “Miere de Balta”, le miel des marais. Mais en français, marais ne convient pas tant il renvoie à d’autres odeurs. Quand vous dégustez ce miel, les parfums se déclinent un à un, progressivement et restent en bouche un long moment, au point que c’est à la cuillère que je le préfère…



    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)




  • Petits et grands plats des jours de fêtes et de deuils

    Petits et grands plats des jours de fêtes et de deuils

    Vous n’imaginez pas la puissance des rituels, souvent liés à l’omniprésence de l’Église Orthodoxe et de ses pratiques, il n’est guère d’occasions sans qu’apparaisse le prêtre, manière discutable de suivre ses ouailles, comme le berger ses brebis. Des pratiques culinaires leurs sont conjointes – soyez certains que la cuisinière se fera un plaisir de vous en donner tous les détails…


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)



  • Petits et grands plats du quotidien

    Petits et grands plats du quotidien

    Le premier dépaysement qui m’aura dérouté, c’est celui de la relation à la façon dont vous êtes reçu, accueilli, chez ceux qui vous ont ouvert leur porte. Vous étiez venu simplement passer un moment, boire un verre, bavarder de choses et d’autres, que déjà, la table est mise… Qu’il soit 10h du matin, 3h de l’après-midi ou 5h du soir.


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)





  • Affronter l’intolérance : l’École 136

    Affronter l’intolérance : l’École 136

    Ferentari reste un quartier maudit, cela ne fait pas de doute. Essayez d’en parler avec les gens, ils vous mettront immédiatement en garde : leurs propos respirent la peur, soufflent la haine de l’autre, et l’autre, c’est le Gitan, le Tzigane, le Rrom. Dans un environnement peu attirant, sur le prolongement de l’avenue Ferentari, trône une école resplendissante de clarté…


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)





  • Pouvoir conduire en Roumanie, est-ce possible ?

    Pouvoir conduire en Roumanie, est-ce possible ?

    Vous voulez passer votre permis de conduire ? Rien de plus simple, il suffit de l’acheter. Vous ne voulez pas l’acheter ? Rien de plus compliqué…


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)


  • Tuer le cochon, aussitôt dit, aussitôt fait

    Tuer le cochon, aussitôt dit, aussitôt fait

    Installé sur ma chaise longue, dans ce jardin si calme, je lis et je médite. Le temps est suspendu, cest le printemps. Et soudain, un cri, que dis-je, un braillement prolongé, installé dans les aigus : cest le couinement dun porc. Curieux, je rejoins le théâtre des opérations. Je découvris alors comment est tué le cochon en Roumanie : un évènement dense, violent qui se déroule en un temps record.



    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)





  • Des boissons jusqu’à plus soif

    Des boissons jusqu’à plus soif

    Parcourez le pays, de long en large, du nord au sud, vous n’échapperez pas à deux totems qui s’imposent à la vue, puisqu’ils s’exhibent en bord de route, lors de la traversée des villages: le puits deau potable et la bouteille plastique pleine de “țuica”. Mais aussi le vin, la bière, les sirops, les jus de fruits… La seule difficulté est de savoir résister, car il est de tradition pour votre hôte, d’insister, même et surtout quand vous dites non merci et encore non merci.



    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)






  • Les savoir-faire, pays des merveilles

    Les savoir-faire, pays des merveilles

    Cette expression « métiers d’art » n’existe pas dans la langue Roumaine, je la reprends du Français. J’ai cherché, en vain, une équivalence ici. Même si j’admets qu’il ne faut pas tenter de transférer notre approche occidentale, orthogonale, sur les pratiques dans cette Europe de l’Est, je ressens comme une frustration devant ces Roumains qui n’osent pas afficher au vu et au su de tous, les talents et les intelligences qui tissent l’identité de la Roumanie…



    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie!


    (2015)



  • La route qui touche le ciel

    La route qui touche le ciel

    Je suis à plus de 2000 mètres d’altitude sur la route qui traverse les monts Parâng, de Ciocada, dans le département de Gorj, jusqu’à Sebeş, dans le département d’Alba, du Sud vers le Nord, sur 148 kms, dans les Carpates, légèrement au Centre-Ouest de la Roumanie. La route sappelle Transalpina, elle est la plus haute de Roumanie. Je touche le ciel…



    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)





  • Mon boucher, un Tourangeau en Roumanie

    Mon boucher, un Tourangeau en Roumanie

    Adossé à son comptoir, Michel est un conteur de sa passion. Il est proche de la retraite, il ne repartira pas, il est déjà dans son projet d’ouvrir une boucherie charcuterie française dans Bucarest. Il est célèbre chez les Francophones du lieu…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)





  • Un appareil photo, expression de mon ignorance

    Un appareil photo, expression de mon ignorance

    J’avais acheté un cadeau pour les mariés, un appareil photo qui faisait aussi caméra, car je m’étais rendu compte que le culte des souvenirs occupait un temps infini dans leurs conversations. Je profitai de ce moment pour offrir, discrètement, mon cadeau. Leur étonnement qui s’en suivit me laissa pantois. Poliment, je fus remercié. Qu’avais-je fait ?


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)




  • Lipscani, sous les pavés, l’histoire

    Lipscani, sous les pavés, l’histoire

    Un carrefour de la route de la soie… Lipscani traduit l’origine et la provenance de l’activité commerçante : les textiles importés de Leipzig. Comme j’aime l’histoire des mots, je ne résiste pas : Leipzig, vient du sorabe (langue slave pratiquée au Nord-Est de l’Elbe) Lipsk, qui veut dire « le lieu près des tilleuls ». Et Bucarest est justement peuplée de milliers de tilleuls : heureux hasard…



    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)