Tag: Ma Roumanie. Chronique d’un amateur

  • Les rendez-vous d’Agapia, ils y venaient tous

    Les rendez-vous d’Agapia, ils y venaient tous

    À l’entrée de l’église du monastère Agapia, les deux nonnes qui accueillent le visiteur ont envie de parler, de raconter. Il est vrai que le sujet qui nous occupe est de taille. Figurez-vous que j’apprends là, que les fresques, tous les fresques, sont de Nicolae Grigorescu.



    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)




  • Citoyenneté-Nationalité, comment s’y retrouver…

    Citoyenneté-Nationalité, comment s’y retrouver…

    La législation Roumaine ne s’y trompe pas : selon « le Droit du sol », est déterminée la citoyenneté, alors que la nationalité relève du « Droit du sang ». Cela semble clair, mais, évidemment, la Roumanie ne serait pas la Roumanie si on n’embrouillait pas un peu la situation…



    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)




  • Le fort Jilava, au plus sombre de l’histoire

    Le fort Jilava, au plus sombre de l’histoire

    Le fort Jilava est, dans les années 50, une prison utile à l’épuration féroce que mène le pouvoir communiste dès les premières années de sa domination. Celles et ceux qui sont considérés comme opposants, politiques, intellectuels, religieux, disparaissent de la cité et sont entassés ici, au service de la mort. Tout est fait pour que la faucheuse les récupère rapidement…



    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)



  • Le papyrus de Mangalia, un puzzle émouvant

    Le papyrus de Mangalia, un puzzle émouvant

    Nous entrâmes dans une petite pièce sombre, où, sur une table, était posée une boîte fermée. Il l’ouvrit… Nous parlions à voix basse de peur que nos voix ne dispersent ces paroles venus de si loin et qui s’offraient à nous, devenus en cet instant, si petits devant la beauté du temps passé…


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)




  • L’humour au temps des communistes

    L’humour au temps des communistes

    « Une femme entre dans un magasin : je vois que vous n’avez pas de viande aujourd’hui. Le marchand lui répond : ah non, ici c’est le magasin où il n’y pas de poisson, celui qui n’a pas de viande est en face… » L’humour, une arme incontrôlable tant elle circule en catimini, tout en sous-entendus.


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)





  • Ils parlent le Français, sans vous le dire

    Ils parlent le Français, sans vous le dire

    Ne soyons pas angéliques, aujourd’hui, les jeunes parlent anglais, beaucoup de facultés enseignent en anglais, de nombreuses publicités s’affichent en anglais. Pourtant, le français est encore présent, y compris à l’université. Je ne suis pas convaincu que la France réalise à quel point ce pays conserve sa disponibilité pour notre langue…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)



  • Restaurer sa maison ou comment gérer l’éternité

    Restaurer sa maison ou comment gérer l’éternité

    J’arrive à l’improviste sur le chantier de ma maison en cours de restauration. C’est le temps des cerises. Une équipe est au travail, nous en sommes au début. Je remonte la pente qui conduit aux travaux. Personne. Derrière la maison se trouve un verger. Ils sont là. Ils dorment, tous…


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)



  • L’incubateur, pour changer de voie

    L’incubateur, pour changer de voie

    Après des études de théâtre à Paris, Ştefana revient en Roumanie, intimement convaincue de vouloir agir en réunissant des projets individuels et les faire se partager, sans financements extérieurs. Encourager chacun à changer sa voie, à cultiver sa part de rêve, à se reconnecter avec soi-même et comme elle dit « C’est une école où les vacances sont permanentes ». Naïveté ? On pourrait le croire. La réalité démontre le contraire. Le projet est appelé « L’incubateur »…


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)




  • Amendes, bakchich et poésie

    Amendes, bakchich et poésie

    Un jour de printemps, je roule dans un de ces paysages qui invitent à la rêverie, et, au détour d’une courbe, la police m’arrête. Nous sommes plusieurs voitures à la même allure mais c’est moi qu’on invite à stationner…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)



  • Des églises en trop, une hérésie ?

    Des églises en trop, une hérésie ?

    Le record est celui du village de Valea Plopului (à environ 110 kms au nord de Bucarest) où 28 églises (une 29ème est en travaux) ont été édifiées pour 900 habitants et où les rues sont encore en terre et où commence seulement l’installation de canalisations pour l’eau…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)



  • Les plages de la Mer Noire, planètes à terre

    Les plages de la Mer Noire, planètes à terre

    Je me réjouissais, en vivant en Roumanie, de rencontrer cette Mer Noire. Je préfère y venir en hiver, quand les plages sont désertes, les hôtels fermés et que le brouillard vient confondre l’horizon avec les bords de mer, à Mangalia qui garde les traces de son histoire ou Constanţa qui permet de flirter avec la ville portuaire et guetter, le soir, au loin, les feux des cargos qui patientent avant de venir charger ou décharger leur cargaison.


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)



  • Un accordéon chez les bourgeois

    Un accordéon chez les bourgeois

    Elle mappela, en début d’après-midi, pour m’inviter, en soirée, à la terrasse d’un bar, situé dans un jardin clos quelque part dans Bucarest, à l’ombre d’un ancien hôtel particulier du XVIIIème siècle, élégamment restauré par un architecte amoureux du patrimoine. Elle avait décidé de réunir celles et ceux qui l’avaient appelée. Nous serions une quinzaine. Il me vint alors l’idée de lui faire un cadeau…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)



  • Bucarest, à tort ou à raison

    Bucarest, à tort ou à raison

    Bucarest est une mante religieuse. J’ai succombé à ses attraits et me voilà aspiré dans les méandres de ses va et vient, et de ses multiples vies. La légende, ou la tradition, veut que Bucarest ait été fondée par Bucur, un berger qui bâtit une église à l’endroit où il gardait ses moutons. Bucur, en Roumain, veut dire joie…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)



  • Là où la terre tremble

    Là où la terre tremble

    Plutôt une surprise qu’une émotion ou une crainte. C’est seulement, à ce moment, que je me demande ce qu’il faudrait faire en cas de grand danger : couper l’arrivée de gaz, ne pas utiliser l’ascenseur ou l’escalier, rester près des murs porteurs, et ainsi de suite…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)



  • Les faux-amis, des mots qui s’affrontent

    Les faux-amis, des mots qui s’affrontent

    « Je suis un homme » me dit-elle, en roumain, du ton de l’évidence tranquille. Celle qui s’exprime ainsi est pourtant bien une femme, sans conteste. Je le lui fais remarquer. Elle rit et s’étonne de ma réaction contradictoire. S’en suit le mode d’emploi…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)