Tag: Ma Roumanie. Chronique d’un amateur

  • A la montagne, le pas de l’ours

    A la montagne, le pas de l’ours

    Ce qui m’a surpris, ici, en Roumanie, ce matin où nous partîmes pour une balade en montagne, traversant d’abord les villages et leurs champs du bas, a été que mes images ont repris du relief et des odeurs et se sont réinscrites dans le présent jusqu’à se confondre avec ce que je voyais là…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Les montreurs d’ours, en couleur

    Les montreurs d’ours, en couleur

    Ma surprise fut grande lorsque je découvris, au détour d’une visite de l’un de ces innombrables lieux de culte roumains, une peinture de petite dimension (1,25 m²) représentant deux montreurs d’ours coiffés d’un haut bonnet de laine (cuşma en Roumain), avec leur animal, sur fond d’une colline aux multiples plis savamment ouvragés. Que venait faire là, sur l’édifice religieux, un motif païen et qui plus est, avec des gitans ?


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie.O zi buna!


    (2014)



  • Les maisons fortifiées, sans les Turcs

    Les maisons fortifiées, sans les Turcs

    Vous raconter l’histoire et la présence de maisons fortifiées en Roumanie me paraissait simple. Des architectures, des Boyards, des Turcs, des ingrédients à agencer en toute logique. Eh bien non… Je m’obstine!


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • L’hôpital, la surprise du quotidien

    L’hôpital, la surprise du quotidien

    Pour ce qui concerne le travail des médecins, le suivi des infirmières, la gestion de mon dossier, la connexion avec mon assurance, tout fut parfait. Je resterai 3 jours avant qu’une ambulance me conduise à l’avion, avant qu’une autre ambulance me prenne en charge sur le tarmac à Paris pour me conduire à bon port. Mais pour le quotidien, j’irai de surprise en surprise…


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Ils sont des milliers, c’est leur grande fête…

    Ils sont des milliers, c’est leur grande fête…

    Comment faut-il donc les nommer ? Ils sont si multiples, dans l’espace, dans l’histoire, dans leurs migrations, d’Inde, d’Egypte, d’Espagne… Ils ont décidé, lors d’un de leurs congrès internationaux, en 1971, de se faire appeler Rom ou Rrom avec deux r. Ils voulaient en finir avec toutes les appellations qui les ont conduits à être méprisés…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Ces personnages qui font la Roumanie

    Ces personnages qui font la Roumanie

    Dès que l’on s’intéresse à l’histoire de la Roumanie, surgissent, comme une colonne sans fin, un empilement de personnages qui ont façonné, impressionné ce pays, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières et dont on peine à dresser une liste tant ils sont nombreux et tant nombre d’entre eux n’ont pas cherché à être sur le devant de la scène.



    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Bucarest, ses bancs pour asseoir le temps

    Bucarest, ses bancs pour asseoir le temps

    Bucarest, ses parcs et ses milliers de bancs, investis chaque jour, quand la météo le permet… Le banc, à la différence du fauteuil, est un rendez-vous public, un territoire à plusieurs, un lieu du partage. ..


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • L’herbe des abords, un art du quotidien

    L’herbe des abords, un art du quotidien

    Dans nombre de pays de l’ouest de l’Europe, les abords ou encore les bas-côtés des routes font l’objet d’un entretien régulier par les fonctionnaires de l’équipement. En Roumanie, la nature appartient aussi à l’urbain. Ce qui surprend le voyageur occidental, c’est de découvrir que ce sont les vaches, les chèvres, les moutons, les chevaux qui sont affectés à l’entretien de ces lopins de terre en herbe…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna !


    (2014)



  • Bucarest-Braşov, en train

    Bucarest-Braşov, en train

    Le train qui nous transporte ressemble à un train. Ce n’est pas un TGV, ni un train de marchandises ; on ne peut pas dire qu’il s’agisse pourtant d’un train normal : il n’y a pas ou il n’y a plus de train normal. Y en-a-t-il eu ? La locomotive à vapeur tirait-elle des wagons donnant à l’ensemble du train une allure de train normal ?


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Le potier, là où la terre prend forme

    Le potier, là où la terre prend forme

    En Roumanie l’art de la poterie est ancien, très ancien et toujours aussi vivant. Depuis le 5éme millénaire avant notre ère, dans la région proche de l’Ukraine, les céramiques de Cucuteni aux camaïeux de marrons et aux formes souples et d’une grande modernité, les céramiques de Corund, en Transylvanie, marquées de motifs bleus avec des rouges très denses, celles de Hârşova, dans le Dobrogea, près de la Mer Noire, aux dessins imprimés, continuent d’être fabriquées. Aujourd’hui c’est à Horezu, au sud des Carpates que je vous emmène…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Confitures, des fruits en abondance

    Confitures, des fruits en abondance

    Observez vos amis, car la confiture ne se partage quentre amis, écoutez-les en parler. La confiture, comme le vin, réveille les mots, entretient le désir et donne au regard une lumière qui, si vous êtes discrètement attentif, ressemble à celle des portes de lOrient, près de Constantinople, là où le parfum des fleurs attend le soir pour sépanouir et vous faire enfin perdre léquilibre…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • La prison de Sighet, après le goulag

    La prison de Sighet, après le goulag

    Au détour d’un couloir, près de l’entrée, notre surprise est grande : l’une des cellules est occupée, habitée, la porte, en fait une grille massive, est ouverte. Un homme s’y tient, il est âgé, craintif, les plis de son visage sont comme une cotte de maille protégeant deux yeux très clair.



    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Maison de pierre, un village porte-bonheur

    Maison de pierre, un village porte-bonheur

    Casa de Piatră : le petit village porte le nom du vœu que l’on fait, en Roumanie, aux jeunes mariés, car la maison de pierre, c’est un vœu de longue vie commune, expression venue d’un temps où l’on vivait principalement dans des maisons de bois. C’est un porte bonheur.


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna !


    (2014)



  • Bar de zi. Avant la Logan…

    Bar de zi. Avant la Logan…

    Le café, in situ, se faisait belvédère à l’abri des bruits de la rue, silencieux et chaud. On digérait ici le stress des autres dans cet environnement anxiogène qui submergeait l’espace. Le gris du ciel se rapprochait du treillis métallique des fils sous tension. Il pleuvait sans hâte, sans cesse…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna !


    (2014)




  • Timişoara, la cité polyglotte

    Timişoara, la cité polyglotte

    Ici, on entend parler hongrois, allemand, roumain, serbe. Ici, on répond de la même manière. La ville, que l’histoire a vu changer d’appartenances, offrir à la Roumanie le prologue de la chute du dictateur, reste à la Mitteleuropa. La cité, entre la rivière et le boulevard, a la forme d’un œil. Si celui que dessina l’architecte Ledoux s’inscrit dans le théâtre éclairé, l’œil de Timisoara accueille, lui, les regards de l’histoire…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)