Tag: Ma Roumanie. Chronique d’un amateur

  • Démocratie, ils crient ton nom

    Démocratie, ils crient ton nom

    Qu’un peuple se manifeste pour revendiquer son droit à l’existence, son droit à l’expression des règles de la démocratie, génère une lumière, une force qui atteint tout un chacun. Ce moment est d’autant plus prégnant que les Roumains n’ont pas cette manie, que nous Français, avons, de manifester à chaque contrariété. Ici, il s’agit de citoyenneté. Ce n’est pas fréquent…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)



  • Les rites après la mort

    Les rites après la mort

    Un convoi funèbre occupe toute la voie, en direction du cimetière. Derrière le prêtre, et son crucifix, une longue foule de gens en noir encadrent une charrette sur le plateau de laquelle est posé le cercueil. Le défunt repose là, à la vue de tous, on ne le couvrira qu’au moment de sa mise en tombe. C’est la première fois que je vois cela. Ici c’est la coutume. Et ce n’est qu’un moment du parcours rituel qui accompagne le décès d’une personne, en Roumanie…



    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2015)





  • Les trois paysans, une révolution en marche

    Les trois paysans, une révolution en marche

    Début novembre 1784, le métayer Vasile Ursu Nicola dit Horea, le paysan Ion Oargă dit Cloşca et l’orpailleur Marcu Giurgiu dit Crişan décident de porter une proclamation de fidélité à l’empereur, assortie des demandes suivantes : l’abolition du servage, l’égalité des droits politiques entre les Roumains et les autres groupes ethniques de Transylvanie (les Saxons et les Magyars). La fin sera terrible…


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • La fanfare, une folie dans la taverne

    La fanfare, une folie dans la taverne

    Je demandais une table. Impossible me dit le barman, tout est plein. Mais, pour moi aussi, impossible de ne pas être là au moment voulu. Alors, après plusieurs minutes de palabres, il nous dit qu’il a une solution. Nous le suivons, de cave en cave, de murs de briques en murs de briques jusqu’à l’une d’entre elles, porte close. Il ouvre, nous montre une table avec ses bancs… Et là, le choc, la surprise !


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • De retour d’Allemagne, avec leur canne…

    De retour d’Allemagne, avec leur canne…

    « Mişto » ! Cette interjection, je l’ai découverte en regardant le film de Tony Gatlif « Gadjo Dilo » (sorti en 1997). Stéphane rencontre un vieux musicien, quelque peu ivrogne. Ils boivent, bien évidemment de la ţuica, et l’homme lui dit « mişto ». Le mot plait à Stéphane qui ne comprend rien, qui le répète dans son ivresse joyeuse… Et « mişto » alors, c’est aussi du tzigane ?



    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Ils manifestent pour leur identité

    Ils manifestent pour leur identité

    Ils sont plusieurs milliers, parfois même on en recense plus de quinze mille. Ils se mettent en route. Ils chantent, ils crient, ils hurlent « Ne vendons pas notre pays ». Ils font un bruit énorme, un bruit de crécelle, avec leurs bouteilles de plastiques remplies de petites pierres ou de piécettes, qu’ils brandissent et agitent au-dessus de leurs têtes, une forêt de gourdins sonores pour dire « stop » à ce qui est en train de se passer à Roşia Montană…


    Chaque matin, à laube, lEurope séclaire dabord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Venus d’Ukraine et de Pologne

    Venus d’Ukraine et de Pologne

    Nous sommes chez les Houtsoules. Cette population montagnarde, vivant en quasi autarcie de l’élevage extensif, de l’exploitation forestière, de la transhumance des ovins et des bovins, est pourtant relié au monde d’en bas, pour l’école, et pour la santé. Mais c’est loin. C’est vraiment loin…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Un matin, en compagnie des loups

    Un matin, en compagnie des loups

    Chaque matin, il lui fallait parcourir, à pied, 6 kms depuis chez elle, une maison isolée dans la forêt, jusqu’au lycée de la ville où elle allait enseigner. Et cela, quasiment tous les jours de la semaine. Ce n’était pas ainsi qu’elle avait envisagé son destin…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Dana, la tisserande aux mains d’or

    Dana, la tisserande aux mains d’or

    Inlassablement, elle passe d’une couleur à l’autre, le rouge grenat, l’ocre jaune, le vert tendre, le marron chocolat, le gris pâle, de gauche à droite, de droite à gauche, et de temps en temps, elle frappe l’échafaudage de laine pour le rendre compact, à l’aide d’un peigne étroit, lourd, au manche de chêne serti sur le squelette métallique de la poignée. Il lui faudra un mois et demi à deux mois pour libérer l’œuvre de son carcan.


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Chez les Daces, peuple des origines

    Chez les Daces, peuple des origines

    Où sommes-nous ? Nous sommes un à deux siècles avant notre ère, les Daces, nom donné par les Romains aux tribus Thraces du Nord ou encore appelés Gètes par les Grecs et dont Hérodote, que Cicéron appelle « Le père de l’Histoire », a écrit que « Les Daces sont les plus braves et les plus droits des Thraces »…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Aller et revenir en Roumanie

    Aller et revenir en Roumanie

    Le voyage, au sens où l’on laisse derrière soi l’histoire de notre quotidien, débute le matin, avant l’aube. La route est tranquille, peu de circulation, la journée de travail n’a pas encore commencée…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Dracula, un cliché sanglant

    Dracula, un cliché sanglant

    Ils débarquent, Américains, Japonais et autres, par bus entiers, au château de Bran, près de Braşov, en Transylvanie (au Centre Ouest de la Roumanie), pour sentir le sang du vampire, dans un décor entretenant ce subterfuge. Mais qu’a donc fait Abraham Stoker en publiant son roman « Dracula » qu’il situe là, en partie, et qui a inspiré tous les films qui ont suivi ?


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • A Constanţa, la tristesse d’Ovide

    A Constanţa, la tristesse d’Ovide

    Cette ville m’émeut. Installée au bord de la Mer Noire, quatrième agglomération urbaine de Roumanie, Constanţa appartient à Ovide, où l’inverse sans doute. C’est l’empereur Constantin 1er qui la crée au 3ème siècle de notre ère, la nommant ainsi en hommage à sa sœur Constantia.


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Un jour de marché, palpitation urbaine

    Un jour de marché, palpitation urbaine

    En Roumanie, où que l’on aille, les marchés palpitent. Pour trouver la halle ou la place qui lui est réservée, il suffit de suivre celles et ceux qui portent leurs cabas, vides dans un sens, pleins dans l’autre, marchant comme aimantés par ce qui les attend.


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)



  • Mogoşoaia, entre Byzance et Venise

    Mogoşoaia, entre Byzance et Venise

    Nulle part ailleurs, en Europe, n’existe ce style si particulier que le prince Constantin Brâncoveanu imprima sur ses bâtiments. C’est un mélange de style vénitien et byzantin, un équilibre, une harmonie, une beauté sans pareil avec ces arches à trois lobes, cette brique aux couleurs si douces. Ici, respire la paix…


    Chaque matin, à l’aube, l’Europe s’éclaire d’abord en Roumanie. O zi buna!


    (2014)