Tag: Medias

  • Canal France International, au service des médias.

    Canal France International, au service des médias.

    Optimiser les compétences et les offres de contenus des médias pour proposer une information vérifiée, fiable et plurielle. C’est le but de CFI – Canal France International – une agence qui accompagne partout dans le monde les journalistes et membres de la société civile, engagés en faveur de l’indépendance de l’information. L’agence soutient les médias et la société civile via des formations, du conseil stratégique, le partage d’expériences, de la mise en réseau et le financement de projets. Elle anime également une communauté internationale composée de médias indépendants, de blogueurs et blogueuses, d’activistes, d’influenceurs et influenceuses. Créé en 1989, CFI est un opérateur public financé principalement par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) dans le cadre de la politique de développement solidaire de la France. Depuis 2017, est une filiale du groupe France Médias Monde (FMM), la société nationale de programmes en charge de l’audiovisuel extérieur de la France. Le groupe France Médias Monde réunit la chaîne d’information continue trilingue France 24, la radio mondiale (RFI) et la radio en langue arabe Monte Carlo Doualiya (MCD). A l’occasion de l’inauguration à Bucarest du pole régional « Europe centrale et orientale », Thierry Vallat, le Président directeur général de Canal France international a donné une interview à Eugen Cojocariu de RRI.



  • Radio France Internationale Roumanie lance la rédaction en langue ukrainienne

    Radio France Internationale Roumanie lance la rédaction en langue ukrainienne

    Pour France Médias Monde, l’Europe a acquis une nouvelle dimension. Ce 23 novembre, Radio France Internationale Roumanie a marqué le lancement de la rédaction en langue ukrainienne, un projet dans le cadre duquel l’antenne de Bucarest a joué un rôle crucial. La Capitale roumaine devient un centre régional particulièrement important pour le groupe France Média Monde, dont fait partie aussi RFI. Tout cela témoigne de l’engagement fort de la France dans la région de l’Europe centrale et de l’est. Marie – Christine Saragosse, la présidente et directrice générale de France Médias Monde s’est exprimée à cette occasion au micro d’Eugen Cojocariu.



  • La Journée de l’Auditeur 2022

    La Journée de l’Auditeur 2022

    Chers
    amis, le jour J est arrivé, c’est la Journée de l’Auditeur sur RRI ! Une
    journée qui vous est spécialement consacrée et où vous êtes invités à vous
    exprimer. Toute notre équipe est très heureuse de vous retrouver. Dans la mémoire
    collective, 2022 restera non pas comme l’année de la fin de la pandémie de
    COVID-19, mais comme celle de l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes.Une guerre menée sur plusieurs fronts,
    y compris celui de la propagande et la désinformation médiatiques.

    Alors, dans l’édition 2022 de la «
    Journée de l’Auditeur » sur RRI, nous vous demandons quelles sont vos premières
    sources d’information sur la guerre en Ukraine, comment faites-vous pour éviter
    les infox et à quel point vous sentez-vous vulnérable par rapport aux
    désinformations ? Est-ce que vous avez retiré de votre liste de sources
    d’information celles qui diffusent de fausses nouvelles et qui déforment la
    réalité ? Quel est le rôle de la radio, en particulier de la radio publique
    internationale, dans votre vie en ces temps d’incertitude ?


    Vous avez
    été nombreux à nous envoyer vos contributions et nous vous en remercions
    vivement. A vous la parole dans un instant ! Et nous
    commençons par les auditeurs du Service français, et par notre écouteur
    français Serge Lenhard, France, qui
    dit et on cite Sur le Site Internet Radio France
    Internationale, il y a une rubrique très
    intéressante concernant l’Infotox sur la bande des Programmes. « STOP L’INFOX » Bien entendu certaines sur
    la guerre Ukraine Russie en font parties. Donc pour répondre à votre première
    question, ma première source d’information sur la guerre en Ukraine est la
    Radio. Déjà durant les dernières guerres Mondiales la population (informations)
    ainsi que les liaisons étaient relayées par ce type de transmission. A présent
    encore la Radio est à notre disposition en premier temps pour nous informer de
    cette actualité. Ces informations nous sont distribuées à n’importe quel
    endroit de notre présence, à n’importe quelle heure. Cette facilité d’écoute.
    Radio France info, France Inter. Au moins nous ne sommes pas entraînés par de
    fausses images. Ces images qui ne nous laissent pas le temps quelquefois de
    bien prendre conscience du sujet
    développé. Il y a aussi les Radios Internationales comme (entre autres)
    la vôtre si proche de ce conflit. Ou les informations pour moi sont d’un grand
    intérêt. Il est certain (et je l’ai remarqué) que quelques fois ces
    informations diffusées par votre Radio complètent celles de France. Dans ce cas
    j’y prête un peu plus d’attention.
    Donc pour en arriver à la dernière
    question, vous avez bien compris que pour moi la radio a toujours joué un rôle
    important dans ma vie. Ce qui ne m’empêche pas, lorsque je suis chez moi de
    survoler le sujet sur le Net. Voilà, j’ai essayé de répondre de mon mieux à la
    façon de voir les choses sur cette guerre. Le plus grave, c’est que la question
    reste posée…ça va durer encore combien de temps ?



    Depuis
    l’Algérie, Naghmouchi Nouari
    écrit dès l’invasion de l’Ukraine par la
    Russie le 24 février 2022, les médias ont déployé d’importants moyens pour
    rendre compte de la guerre, lui accordant une couverture que certains jugent
    disproportionnée. L’Ukraine a vu aussi arriver un afflux de journalistes
    indépendants, parfois mal préparés pour affronter les dangers du reportage de
    guerre. Mais au-delà du théâtre des opérations, la guerre se joue aussi sur le
    terrain de la désinformation et de la censure : tandis que l’Union européenne
    interdit la chaîne de télévisions russe RT et l’agence de presse Sputnik,
    provoquant un débat au sein des médias
    français, le pouvoir russe fait pression sur les derniers journaux russes
    indépendants et interdit certains médias et réseaux sociaux étrangers ; du côté
    de l’Ukraine, le président Volodymyr Zelensky a ordonné une « politique
    d’information uniforme ». Je n’aime pas la guerre il y a beaucoup de morts dans
    les deux cotés, l’ONU doit arrêter cette guerre immédiatement et tous les
    médias surtout radios parlent de cette guerre, j’écoute de temps en temps les
    informations sur cette guerre des radios disent la réalité d’autres non, avant
    c’est le covid et maintenant c’est la guerre d’Ukraine et demain ….



    Depuis la France, Paul Jamet
    précise dans un pays démocratique où la
    liberté de la presse est normalement garantie, les médias et les journalistes
    observent des principes déontologiques et éthiques. Cependant, il ne faut pas
    oublier que tous les journalistes sélectionnent, hiérarchisent et rédigent les
    informations qu’ils vont présenter par écrit, au micro ou devant les caméras.
    L’informateur choisit et met en forme une information à l’attention d’un public
    de lecteurs ou d’auditeurs. Et pour des auditeurs, au-delà des mots employés,
    l’intonation aura elle aussi son importance. Aussi, qu’il soit vrai ou faux, la
    formulation d’un propos influencera fortement la manière dont il sera perçu par
    ceux qui le reçoivent. Les rumeurs et fausses nouvelles ont toujours existé !
    Mais maintenant, avec les moyens de communications modernes, il est possible de
    répandre une information dans le monde entier en une fraction de seconde ; les
    « infox » se trouvent ainsi amplifiées d’une manière considérable. Le pouvoir
    de manipulation s’est démocratisé de manière incroyable. Des enquêtes révèlent
    que les jeunes générations délaissent de plus en plus les médias tels la presse
    écrite, les stations de radio et même de télévision pour les réseaux sociaux ;
    deux tiers des jeunes s’informent via les réseaux sociaux. Or les réseaux
    sociaux constituent d’excellents canaux de diffusion et d’amplification des
    « infox » sans oublier le fait que
    certains siphonnent insidieusement vos données personnelles !
    En réponse à vos questions – ou en d’autres occasions – j’ai toujours
    défendu l’existence et l’importance des radios internationales car, je le
    répète, elles apportent des éclairages différents sur l’actualité ce qui, de
    mon point de vue, est indispensable et aide à se faire un e idée plus précise
    de la réalité. Beaucoup d’autres aspects mériteraient d’être soulignés. Mais je
    voudrais mentionner un concept récent, encore flou pour certains, qui a
    engendré une expression nouvelle à savoir celle de l’ère « post-vérité ». Cette
    expression a été élue « mot de l’année 2016 » par le dictionnaire d’Oxford qui
    propose la définition suivante : « relatif à ou dénotant des circonstances dans
    lesquelles des faits objectifs ont moins d’influence sur la formation de
    l’opinion publique que les appels à l’émotion et à la croyance personnelle ». Le
    grand danger de la « post-vérité » c’est l’indifférence face à la distinction
    entre mensonge et vérité ; ainsi, la « post-vérité » est-elle devenue la vérité
    de tout totalitarisme.



    Notre
    auditeur français, Philippe Marsan, affirme
    à son tour que : ce choix sur l’actualité
    concernant la guerre en Ukraine permet de mieux réfléchir à ce que demeure le
    rôle de la diffusion de l’information par les médias, notamment la Radio et la
    presse écrite ; merci à vous chers Amis de RRI pour cette sélection et ce sujet
    fort passionnant dans cette actualité instable et « brulante » !
    S’il on revient au début du XXe
    siècle, l’information était diffusée essentiellement par la presse écrite, des
    affiches et les différents journaux. Après la première guerre mondiale la
    transmission en télégraphie sans fil, la « TSF » va devenir progressivement la
    téléphonie sans fil, puis la radio diffusion. Dès la fin des années 20, les
    stations radio internationales apparaissent en Europe, en Amérique, en Afrique,
    etc… Lors de la deuxième guerre mondiale apparait un nouveau phénomène, « la
    guerre des Radios ». Ensuite ce fut la guerre froide, et l’on entendait là
    aussi des nouvelles différentes, selon si l’on captait Tirana, Pékin, Moscou,
    Varsovie, Washington, Paris, Londres, etc…
    Dès les années 70/80 puis 90 je
    devins un auditeur des ondes courtes. Pouvais-je analyser, choisir, distinguer,
    trier ce qui me paraissait la nouvelle la plus sensée et authentique. Ce
    n’était pas facile tant chacune des radios y donnait de « son cœur » !
    Vous parlez de vulnérabilité,
    c’est exact, une information bien présentée, narrée, paraissant de bonne fois
    peut induire en erreur. Sommes-nous plus vulnérables, certainement ! La
    vigilance, l’analyse, l’esprit critique sont nécessaires et obligés, cela va de
    soi. Dans cet univers bouleversé que peut être le rôle joué par une radio
    publique, privée ou autre ? En France, nous avons « Radio France » qui possède
    un certain nombre de chaines de radio. L’une d’entre elles présente à la fois
    des programmes « radio » et « télévision ». En peu de temps, on peut obtenir
    des informations résumées, ciblées, analysées par les rédactions. Cela peut
    orienter un avis, un choix en pensant toujours que ce qui est diffusé doit être
    objectif, clair, concis, précis, pragmatique. Radio Roumanie se place très bien
    dans cet univers. Ses journalistes de qualité nous permettent d’avoir une
    information bien présentée et commentée ; c’est bien et rassurant pour
    l’auditeur. Voilà ce que devrait penser l’auditeur averti en restant vigilant,
    prudent et circonspect. Vive la Radio !



    Les
    contributions de nos amis francophones se complètent par les propos de Christian Ghibaudo, de France, qui
    affirme : Eh oui, cette invasion de
    l’Ukraine, qui dure, nous a tous fait basculer dans l’incertitude. Quand cette
    guerre finira-t-elle, qui l’emportera? Les pays voisins comme la Roumanie, et aussi bien sur les autres en Europe jusqu’à
    la France bien sur, se demandent si cette agression va aussi les toucher
    physiquement ? Économiquement c’est déjà fait, malheureusement. Mais les plus gravement touchés sont les
    civils ukrainiens qui sont les premières victimes et aussi les militaires des deux
    côtés…
    Alors en ce qui concerne mes
    sources d’informations, au départ j’ai beaucoup écouté les chaines infos françaises
    et aussi des médias étrangers comme Radio Roumanie Internationale. Mais dés que la chaine RT a été interdite en
    Europe, j’ai immédiatement pensé que les autorités européennes avaient pris
    position en faveur de l’Ukraine et que la Russie était devenue la bête noire du
    monde dit démocratique. Au fur et à mesure que la Guerre se poursuit, on
    s’aperçoit que les médias français sont devenus des spécialistes des Fake News.
    Les mensonges semblent bien venir des deux côtés russes et ukrainiens. Comment
    croire les médias français après tous les mensonges et manipulations que nous
    avons eu pendant la pandémie de Covid ? Pour moi, le résultat est que je ne
    m’intéresse maintenant plus du tout à cette guerre. Ma conclusion est que les
    deux dirigeants sont responsables de cette tragédie. Les ukrainiens subissent la terreur et la
    mort, et les russes opposés à la politique de Poutine subissent aussi de
    s
    difficultés de vie. Et pour moi, c’est cela le plus important. Il faut être solidaire au malheur des
    ukrainiens…

    Robert Essoh
    du Cameroun, s’informe lui de plusieurs sources et trie les informations, afin
    d’éviter les fake-news:




    La guerre en
    Ukraine dont j’ai appris le début par la radio nationale puis par la
    télévision locales qui rediffusaient les informations de cette
    guerre que nous regrettons tous. Il y a aussi la presse écrite locale, les
    radios étrangères telles RRI, BBC, RFI, DW…qui traitaient de ce triste
    sujet. Pour éviter des infox sur cette guerre, j’écoute et lis plusieurs
    sources d’informations à propos et ensuite j’en fais une synthèse ;
    car faute de le faire, je risque surement d’être victime de la désinformation. Je trie mes sources d’informations dépourvues
    de fake-news. En cette journée de l’auditeur de RRI édition de 2022,
    radio publique internationale, média par excellence de l’immédiat ayant pour rôle
    ; former, éduquer, divertir ne saurait se dérober de sa mission envers ses
    nombreux auditeurs. Longue vie à la RRI !!!


    Eviter les
    réseaux sociaux, c’est la stratégie de
    Maguy Roy de France contre les fausses
    nouvelles. Voici ses autres manières de faire la différence entre des bonnes et
    les fausses informations.






    De la « guerre des ondes » durant la Deuxième Guerre mondiale, nous sommes passés aujourd’hui à « l’infoguerre », la guerre de l’information et de la désinformation.En ces temps inquiétants, mes sources quotidiennes d’informations sont multiples : radios, télévision, internet, presse écrite… pour tenter d’avoir des informations « exactes » sur les faits, les évènements, pour débusquer les informations fallacieuses mais vraisemblables : les « infox » (mot-valise formé à partir d’ information et intoxication qui a « heureusement » remplacé l’anglicisme « fake-news »).On peut se sentir vulnérable, angoissé, face à la désinformation mais des moyens existent pour essayer de s’en prémunir. Il faut être vigilant pour démêler le vrai du faux, la manipulation des sources, des textes et des images truquées ; rester prudent face au flux incessant d’informations, d’analyses d’experts en tous genres qui s’expriment dans les médias (ce que certains nomment « l’infobésité »). Il est nécessaire de connaître le contexte géopolitique, de croiser les sources de médias fiables qui diffusent des informations différentes selon leur localisation et les publics visés, d’apprendre à décrypter l’actualité d’où l’importance de l’éducation aux médias, dès le plus jeune âge.En conséquence, j’évite les réseaux sociaux qui diffusent trop souvent des informations non vérifiées, des rumeurs, où l’émotion prend le pas sur la raison et la véracité des faits. Je délaisse également les chaînes d’informations en continu qui donnent souvent l’impression d’entendre les mêmes choses, et finalement de ne rien avoir entendu d’utile pour comprendre le monde et prendre des décisions. Or, cela devrait être le rôle de l’information.Les radios publiques internationales jouent un rôle primordial, de par leur proximité avec les auditeurs partout dans le monde, leur charte déontologique qui impose « la vérification systématique des faits » (le « fact-checking »), la recherche d’informations aux sources fiables, la rédaction d’un éditorial, d’articles pour tout public qui garantissent avant publication, l’objectivité et la libre expression démocratique, tout en affichant leur indépendance, autant que leurs capacités d’investigation …exception faite des radios de pays totalitaires soumises au régime politique en place et à sa propagande.Tous les jours, j’écoute ou je consulte sur internet, les informations de plusieurs radios internationales francophones (dont RRI que j’apprécie beaucoup… jusqu’au bulletin météo !) car elles décryptent l’actualité avec les points de vue de chaque pays et diffusent une information de qualité, fiable et indépendante, ce qui permet de mieux comprendre les enjeux du monde actuel et de se forger sa propre opinion.




    C’était la Journée de l’Auditeur 2022. Merci de votre présence et de votre
    participation!

  • 12.05.2021

    12.05.2021

    Coronavirus – La Roumanie enregistre un taux de contamination au nouveau coronavirus inférieur à 1,5 pour mille habitants depuis hier. Selon le système mis en place par les autorités roumaines, le scénario « vert » de gestion de la pandémie de Covid-19 s’applique pour un taux de contamination situé entre 0 et 1,5 pour mille habitants. Or, c’est le cas de toute la Roumanie depuis hier, lorsque Bucarest et le département de Cluj sont également descendus sous la barre de 1,5. Selon le médecin Valeriu Gheorghiţă, coordinateur de la campagne nationale de vaccination, la diminution du nombre de contaminations est une conséquence directe de la vaccination. Plus de 3,7 millions de Roumains ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid et 2,5 millions d’entre eux ont également reçu la dose de rappel. A présent, la vaccination est possible en Roumanie sans prise de rendez-vous préalable. En plus, les autorités organisent des marathons de vaccination un peu partout dans le pays. Après Bucarest et Timişoara, c’est au tour de Craiova, dans le sud de la Roumanie, de proposer aux gens la possibilité de se faire immuniser 24h/24 sur simple présentation de sa carte d’identité. Cela a lieu du 10 au 17 mai sur le stade de la ville ! D’autres municipalités ont prévu de répliquer ce modèle, qui semble plutôt bien fonctionner. On peut même se faire vacciner au château de Bran, haut lieu touristique de la Roumanie, durant tous les weekends du mois de mai. La visite de ce site mieux connu comme « le château de Dracula » est gratuite pour tout ceux qui se font vacciner et qui repartent, en prime, avec un diplôme pour avoir participé à une « vaccination inoubliable ». En ce mercredi 12 mai, les autorités font état de 930 nouveaux cas de contamination au Sars-Cov-2 et de 98 décès des suites de l’infection dans les dernières 24 heures.

    UE – Le premier ministre Florin Cîţu se trouve à Bruxelles en ce moment pour défendre le Plan national de relance et de résilience. Florin Cîţu rencontrera dans la journée la commissaire européenne aux Transports Adina Vălean et les vice-présidents exécutifs de la Commission européenne, Margrethe Vestager et Valdis Dombrovskis. Hier, le chef de l’exécutif roumain s’est entretenu avec la présidente de la Commission Ursula von der Leyen à ce sujet, discussions que les deux hauts responsables ont qualifié de « constructives ».

    Diplomatie – Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, la Fédération de Russie a déclaré Alin Iliescu, adjoint de l’attaché militaire au sein de l’Ambassade de Roumanie en Russie, persona non grata. Cette décision vient en réaction à la mesure similaire adoptée par les autorités roumaines le 26 avril dernier, lorsque Alexey Grichaev, adjoint de l’attaché militaire au sein de l’Ambassade de Russie à Bucarest, a été expulsé de Roumanie. La diplomatie roumaine rappelle que les actions et les activités de Grichaev étaient contraires à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961. La Russie avait d’ailleurs annoncé qu’elle allait riposter contre l’expulsion de son diplomate, une décision qu’elle avait qualifié d’inamicale. A l’exception notable de la Hongrie, de nombreux pays ex-communistes de l’Europe Centrale et de l’Est, aujourd’hui membres de l’OTAN et de l’Union européenne, ont expulsé des diplomates russes ces dernières semaines. Les trois pays baltes ex-soviétiques, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, ont exprimé de cette manière leur solidarité avec la République tchèque, qui se trouve dans un conflit diplomatique aigu avec la Fédération russe.

    Défense – Dans une lettre envoyée au Parlement de Bucarest, le président Klaus Iohannis a informé les élus sur la fin de la participation des forces armées roumaines à la mission Resolute Support dirigée par l’OTAN en Afghanistan. Les militaires roumains présents en Afghanistan rentrent en Roumanie à partir du 1er mai 2021, suivant le calendrier convenu avec les Alliés et les partenaires stratégiques. La mission Resolute Support a été lancée le 1er janvier 2015, après l’achèvement de la mission de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS), dans le but de poursuivre les activités de formation, de conseil et d’assistance au profit des forces et des institutions de sécurité afghanes.

    Radio et Télévision – La radio et la télévision publiques roumaines ont des nouveaux managers depuis hier soir. Les parlementaires roumains ont investi le journaliste Liviu Popescu en tant que directeur général par intérim de la Société roumaine de radiodiffusion et Ramona Săseanu, journaliste dans une antenne territoriale de la télévision roumaine, à la tête de la Télé publique. Ces mandats intérimaires sont limités à six mois, en attendant que le Parlement nomme de nouveaux conseils d’administration. Hier dans la journée, le Parlement a rejeté les rapports d’activité de la Radio et de la Télévision publiques pour les années 2017, 2018 et 2019, ce qui a entraîné la destitution de droit des Conseils d’administration des deux institutions.

    Tennis – La joueuse de tennis Simona Halep, numéro trois au classement mondial, affronte aujourd’hui Angelique Kerber d’Allemagne, 24e WTA, dans le deuxième tour du tournoi de Rome. Halep mène avec six victoires contre cinq défaites dans les matchs disputés avec la sportive allemande. Championne en titre à Rome, Simona Halep est la seule sportive de Roumanie présente dans la compétition de simple dames du tournoi.

    Météo – Le temps devient instable en Roumanie, avec des pluies orageuses accompagnées d’intensifications du vent et occasionnellement de chutes de grêle sur l’est du pays et localement en montagne et sur le sud-ouest. Les températures maximales iront dans la journée de 16 à 26°, avec 23° à midi à Bucarest.

  • Education aux médias pour les adolescents

    Education aux médias pour les adolescents

    Certaines crédibles, d’autres non. Le terme de « fake news », ou infox, fait déjà partie de notre vocabulaire, qu’il soit correctement compris ou pas. Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de savoir faire la différence entre la vérité et le mensonge, entre une information vraie et une autre mensongère, rédigée pour désinformer. Le contexte de la pandémie ne fait qu’accentuer ce besoin. Centrul de Jurnalism Independent (Le Centre de journalisme indépendant) est une ONG roumaine qui se donne pour mission d’apprendre aux jeunes comment gérer l’information trouvée sur Internet. Sa directrice, Cristina Lupu, nous présente plusieurs projets censés éduquer les jeunes générations à l’utilisation des médias : « Nous organisons des cours d’éducation aux médias depuis notre création, en 1994. Mais, au début, ce n’étaient pas forcément des cours ciblés sur les médias. C’est en 2017 que nous avons lancé le Programme d’éducation aux médias. C’est notre idée de renforcer le niveau d’autonomie et de pensée critique des jeunes. Ce programme comporte plusieurs activités. Nous travaillons avec les adolescents, soit directement, soit en invitant des experts. Par exemple, nous avons organisé des rencontres au cours desquelles les adolescents ont pu poser des questions aux journalistes. Qui plus est, puisque nous souhaitons avoir une approche stratégique, on a décidé de travailler avec les enseignants aussi. Notre capacité d’accueillir les jeunes au Centre de journalisme indépendant ne sera jamais suffisante pour enclencher un changement à l’échelle nationale. C’est pourquoi nous avons voulu former des professeurs. On a commencé par les profs de langue et de littérature roumaine et on compte sur eux pour développer les compétences médias chez les jeunes. »

    Une fois formés par Le centre de journalisme indépendant, les enseignants incluent les informations sur les médias dans leurs classes de roumain. Comment cela se fait concrètement ? Réponse avec Cristina Lupu : « Cela est notamment possible en première et en 2e année de lycée, où le programme scolaire est beaucoup plus flexible et permet de travailler sur des contenus médias. Par exemple, en première année de lycée, lorsque l’on enseigne la théorie de la communication, on peut discuter du fonctionnement de celle-ci, de la construction des messages, qui ont tous un auteur et un but précis. Lors des leçons consacrées au texte juridique, on peut aborder des sujets tels la liberté d’expression ou encore la Constitution. Des leçons sur le texte journalistique figurent aussi dans le programme scolaire du lycée. A ce moment-là, on parle de la manière dont on rédige les nouvelles. S’ils passent par le processus de rédaction d’un texte journalistique, ils en connaîtront la structure. Et lorsqu’ils deviendront des consommateurs de nouvelles, ils sauront s’il manque quelque chose ou sur quels aspects émotionnels l’auteur à misé pour susciter une forte réaction de ses lecteurs, par exemple. »

    Mais quelles sont les informations qui intéressent les jeunes d’aujourd’hui ? Et où les trouvent-ils ? Cristina Lupu répond : « Même s’ils ne consomment pas de médias de la même manière que les adultes, les jeunes entrent en contact avec les informations véhiculées par la presse dans les discussions avec leurs professeurs, leurs amis ou leurs camarades de classe. Selon des études récentes, durant la pandémie, la désinformation a gagné beaucoup de terrain sur Instagram, plus que sur Facebook, par exemple. Or, Instagram est un réseau destiné surtout aux jeunes. Sans doute, il faut tenir compte de nombreux éléments à tout moment. En même temps, bien que les intérêts principaux des adolescents tournent autour des films et de la musique, ils s’intéressent vivement aussi à d’autres sujets, notamment les lycéens. Ils veulent connaître ce qui se passe dans l’éducation, des choses liées à l’emploi et aux éventuels jobs, à la vaccination aussi dans le contexte de la pandémie. A notre avis, il faudrait qu’il y ait davantage d’information écrite d’une manière qui attire les jeunes, avant de dire que les adolescents ne consomment pas de l’information. »

    Sans doute, il faut nuancer notre perception des jeunes. En même temps, l’éducation aux médias doit être accessible aux enfants des milieux défavorisés. Pour ce faire, le Centre de journalisme indépendant collabore depuis longtemps déjà avec UNICEF Roumanie, comme nous le dit Despina Andrei, son manager de communication et de collecte de fonds : « A notre avis, le besoin d’éducation aux médias n’est pas nouveau. Mais il est devenu encore plus évident cette dernière année, avec l’arrivée de la pandémie, puisque les jeunes et les enfants passent beaucoup plus de temps devant les écrans des ordinateurs et des tablettes. Cela les rend beaucoup plus vulnérables aux fausses informations, à la désinformation et à des phénomènes tels le harcèlement en ligne ou à d’autres types d’abus pratiqués sur Internet. Par conséquent, d’une part, nous voulons que les jeunes et les enfants puissent décodifier les messages qu’ils reçoivent, qu’ils sachent tirer l’information de plusieurs sources, qu’ils ne tombent pas en proie aux fausses informations, qui ne font que se multiplier ces derniers temps. D’autre part, ils doivent savoir se protéger pour ne pas être humiliés et harcelés – des choses qui leur arrivent très facilement dans le milieu virtuel, surtout s’ils ne sont pas préparés ou s’ils ignorent qu’un tel phénomène peut leur arriver. »

    Récemment, le partenariat entre Le centre de journalisme indépendant et l’UNICEF s’est développé dans d’autres directions aussi. Le Conseil des enfants est venu les rejoindre, une structure créée par l’UNICEF il y a deux ans. Despina Andrei explique : « Nous sommes en permanente consultation avec le Conseil des enfants, qui est un organisme informel, créé par l’UNICEF par un projet démarré lorsque la Roumanie était présidente du Conseil de l’UE. Nous comptons aussi sur l’avis du Conseil national des élèves, qui est une structure formelle. On travaille avec ces deux organisations, l’une formelle, l’autre informelle, pour créer du matériel qui porte sur les besoins des enfants et qui réponde le mieux possible à leur besoin d’être informés correctement et de se protéger face aux fausses informations. Par ailleurs, aux côtés du Centre de journalisme indépendant nous avons créé un guide d’utilisation des médias, qui aide les enfants à acquérir des compétences, pour qu’ils puissent gérer l’avalanche d’informations rencontrées sur la Toile et s’informer de sources crédibles. Nous aimerions que les jeunes avec lesquels nous travaillons deviennent des agents du changement après de leurs copains. En fin de compte, nous pouvons nous adresser à un nombre limité de professeurs et d’élèves. L’important c’est que l’information que nous leur offrons devienne cette petite boule de neige que les autres continuent à rouler pour la faire passer à encore plus de monde, de sorte que nous soyons tous mieux informés, d’ici quelques années.»

    Notons pour finir que ces rencontres des membres du Centre de journalisme indépendant avec des jeunes se déroulent actuellement en ligne. Une chose est sûre, pour se débrouiller dans le monde d’aujourd’hui, où les enfants ont très tôt accès à la Toile, mais aussi et surtout pour vivre dans le monde de demain, où la circulation de l’information n’aura plus de limites, il est important d’apprendre dès le plus jeune âge comment distinguer entre les vraies et les fausses informations. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Sports Weekend

    Sports Weekend

    Last week saw the matches of the Romanian Football Cup’s round of 16. On
    Tuesday, second leaguer Petrolul Ploiești clinched a 3-0 home win against Poli
    Iași. On Wednesday, Chindia Târgoviște defeated Farul Constanta 3-0 on the
    latter’s home turf. Another second leaguer, Universitatea Cluj secured a 2-1
    win against UTA Arad, while Dinamo Bucharest obtained a 1-0 victory against archrivals
    FCSB. On Thursday, Viitorul Pandurii Târgu Jiu, also from Romania’s second
    football league, defeated at home Gaz Metan Mediaș 1-0 while Astra Giurgiu obtained
    a 2-1 away victory against Politehnica Timișoara. Universitatea Craiova outperformed
    FC Botoșani 1-0 in an away game. Second leaguer Dunarea Calarasi has qualified
    for the quarters after the withdrawal of Turris – Oltul Turnu Magurele.




    This weekend will see a series of football games counting towards the 23rd
    leg of Romania’s first football league. Only one game on Friday when FC Arges
    is pitted against Viitorul Constanta. On Saturday, Chindia is up against UTA in
    Buftea, southern Romania, while Dinamo Bucharest, at home, will be playing
    Sepsi Sfantu Gheorghe. On Sunday, Astra Giurgiu will be playing in Iasi,
    northern Romania, local side Poli. Universitatea Craiova will be up against
    Academica Clinceni while the city of Medias will be hosting the game opposing
    Hermannstadt and FCSB.




    Monday will see the leg’s last two games: FC Botosani versus Gaz Metan
    and CFR Cluj against FC Voluntari. FCSB ranks first in the standings with 48
    points followed by CFR with 47.

    Romania’s water polo side
    is in the Netherlands attending a qualifying tournament for Tokyo Olympics. Our
    team is part of the C group together with Croatia, Olympic champions in 2012
    and vice-champions in 2016, Germany, Russia the Netherlands and France. Romania
    will take on Croatia on Sunday in their first game. The quarterfinals have been
    scheduled for February 19th the semis a day later and the finals on
    21st February. The first three sides are qualified for the Olympic
    Games.




    The Romanian women’s handball side CSM Bucharest will be playing French
    side Metz in the Champions League’ group A on Saturday. A day later in group B,
    SCM Râmnicu Vâlcea plays on their own ground another French side Brest
    Bretagne. These are the last games the Romanian sides will be playing in the
    group stage. Last week, the European Handball Federation amended the
    regulations allowing all the sides in the groups to qualify for the round of
    16. In the European League Dunărea Brăila will be up against Fleury Loiret of
    France. After four games Dunarea is ranking 3rd in their group.




    (bill)



  • Sports Weekend

    Sports Weekend

    Last week saw the matches of the Romanian Football Cup’s round of 16. On
    Tuesday, second leaguer Petrolul Ploiești clinched a 3-0 home win against Poli
    Iași. On Wednesday, Chindia Târgoviște defeated Farul Constanta 3-0 on the
    latter’s home turf. Another second leaguer, Universitatea Cluj secured a 2-1
    win against UTA Arad, while Dinamo Bucharest obtained a 1-0 victory against archrivals
    FCSB. On Thursday, Viitorul Pandurii Târgu Jiu, also from Romania’s second
    football league, defeated at home Gaz Metan Mediaș 1-0 while Astra Giurgiu obtained
    a 2-1 away victory against Politehnica Timișoara. Universitatea Craiova outperformed
    FC Botoșani 1-0 in an away game. Second leaguer Dunarea Calarasi has qualified
    for the quarters after the withdrawal of Turris – Oltul Turnu Magurele.




    This weekend will see a series of football games counting towards the 23rd
    leg of Romania’s first football league. Only one game on Friday when FC Arges
    is pitted against Viitorul Constanta. On Saturday, Chindia is up against UTA in
    Buftea, southern Romania, while Dinamo Bucharest, at home, will be playing
    Sepsi Sfantu Gheorghe. On Sunday, Astra Giurgiu will be playing in Iasi,
    northern Romania, local side Poli. Universitatea Craiova will be up against
    Academica Clinceni while the city of Medias will be hosting the game opposing
    Hermannstadt and FCSB.




    Monday will see the leg’s last two games: FC Botosani versus Gaz Metan
    and CFR Cluj against FC Voluntari. FCSB ranks first in the standings with 48
    points followed by CFR with 47.

    Romania’s water polo side
    is in the Netherlands attending a qualifying tournament for Tokyo Olympics. Our
    team is part of the C group together with Croatia, Olympic champions in 2012
    and vice-champions in 2016, Germany, Russia the Netherlands and France. Romania
    will take on Croatia on Sunday in their first game. The quarterfinals have been
    scheduled for February 19th the semis a day later and the finals on
    21st February. The first three sides are qualified for the Olympic
    Games.




    The Romanian women’s handball side CSM Bucharest will be playing French
    side Metz in the Champions League’ group A on Saturday. A day later in group B,
    SCM Râmnicu Vâlcea plays on their own ground another French side Brest
    Bretagne. These are the last games the Romanian sides will be playing in the
    group stage. Last week, the European Handball Federation amended the
    regulations allowing all the sides in the groups to qualify for the round of
    16. In the European League Dunărea Brăila will be up against Fleury Loiret of
    France. After four games Dunarea is ranking 3rd in their group.




    (bill)



  • 01.05.2020

    01.05.2020

    1er
    mai
    – La Journée internationale des travailleurs, que
    les Roumains ont l’habitude de fêter non pas dans la rue, mais à la mer ou à la
    montagne, en faisant des grillades avec les amis ou la famille, sera bien différente
    cette année. Les autorités roumaines n’ont pas cessé de le répéter ces jours-ci :
    Restez chez vous durant ce long weekend et respectez strictement les restrictions
    de circulation en vigueur. Environ 36.000 agents de police, militaires, gendarmes
    ou pompiers sont mobilisés pour faire des contrôles, notamment dans les points
    de passage vers les stations touristiques ou directement dans les endroits réputés
    pour accueillir pique-niques, barbecues ou autres fêtes. Les forces de l’ordre
    sont présentes également sur le littoral de la mer Noire, pris d’assaut traditionnellement
    le 1er mai, date du début de la saison estivale en Roumanie. L’avertissement
    est clair là aussi : prendre des bains de soleil n’est pas une raison
    valide pour quitter son domicile. Les spécialistes redoutent une augmentation
    du nombre de cas d’infection en cas de non respect des règles de distanciation
    sociale qui pourrait mener à un report de la date de déconfinement, prévu le 15
    mai.






    Coronavirus
    en Roumanie
    – La Roumanie a confirmé jusqu’à présent 12.567 cas de contamination au nouveau coronavirus, dont plus de 4.328 personnes ont guéri. 726 personnes sont décédées des suites de l’infection au Sars-Cov-2. A l’étranger, plus de 2.348 ressortissants roumains ont été testés positifs, la plupart d’entre eux en Italie, et 91 ont perdu la vie.






    Campagne
    d’information
    – Le gouvernement roumain a alloué hier,
    par ordonnance d’urgence, 200 millions de lei (soit environ 42 millions d’euro)
    à une vaste campagne d’information qui se déroulera pendant quatre mois dans
    les médias. L’objectif : informer les citoyens concernant les règles à
    respecter pendant l’état d’urgence sanitaire, mais aussi au-delà du 15 mai, date
    prévue du déconfinement en Roumanie. 47% du budget ira vers les chaînes de
    télévision nationales, et le reste de l’argent sera divisé entre la presse
    écrite ou en ligne locale et régionale et les stations de radio locales et
    régionales. Selon l’exécutif, cette campagne d’information publique constitue
    en même temps un mécanisme de soutien à la presse et aux journalistes roumains
    qui ont vu baisser leurs revenus publicitaires de manière significative en
    cette période. Une partie des potentiels bénéficiaires de cette campagne ont
    déjà annoncé qu’ils ne soutenaient pas le principe de fonds accordés directement
    par le gouvernement à la presse, qui s’apparentaient à une aide d’Etat dissimulée
    sous la forme d’une campagne d’information. L’alternative proposée par la
    presse serait d’éventuels bénéfices de nature fiscale qui aideraient toute l’industrie
    média, sans discrimination.




    Moldavie – L’exécutif de Bucarest a décidé d’accorder une aide humanitaire de 16,5
    millions de lei (soit environ 3,5 millions d’euro) en matériel médical en faveur
    de la République de Moldova, pour aider le pays voisin à faire face à l’épidémie
    de coronavirus – a annoncé jeudi soir le chef de la Chancellerie du premier
    ministre, Ionel Dancă. Dans le même temps, 42 médecins et infirmiers roumains se trouvent
    depuis hier en République de Moldova où ils travailleront pendant les deux semaines
    à venir. Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, en visite à Chişinău,
    la capitale moldave, a transmis un message de soutien à l’Etat voisin en cette période
    de crise. Il a également tenu à rappeler que la Roumanie continuait à appuyer
    les efforts de la République de Moldova pour atteindre son objectif fondamental
    – l’intégration européenne.








    Météo – Temps chaud, mais instable en Roumanie, avec des journées
    ensoleillées et chaudes, voire caniculaires, suivies de refroidissements et de pluies
    qui pourront tourner à l’orage – voilà les prévisions de l’Administration
    nationale de météorologie pour le mois de mai. Aujourd’hui, le 1er
    du mois, le temps est généralement chaud, mais instable, avec des averses accompagnées
    d’éclairs, de la foudre, voire de la grêle à des endroits. Les températures
    maximales iront de 17 à 26 degrés, avec 22° et de belles éclaircies à midi dans
    la capitale, Bucarest.

  • Sports Weekend

    Sports Weekend

    Volleyball Alba Blaj managed their
    first win in group D of the Champions League after two defeats. The Romanian
    side has outperformed the Hungarians from Vasas Budapesta. Ioana Maria Baciu was
    the best scorer of the Romanian side with 16 points. In the group’s other game,
    Italian side Conegliano obtained a three-nil away win against French team
    Nantes.






    Conegliano comes first in the
    ranking with 8 points followed by Nantes with 6, Alba Blaj with 3 and Vasas
    with one point. Vasas will be taking on Nantes on 21st of January
    and Conegliano will be playing Alba Blaj the following day.






    The Romanian men’s volleyball team
    Dinamo Bucharest was eliminated from the CEV Cup by Arkas Izmir of Turkey after
    the latter’s home win 3-1 in the competition’s round of 32.






    Romania’s national football side
    ends the year on the 37th position in the FIFA ranking. Our
    representative started the year on the 25th position. Iceland,
    Romania’s opponent in the first tie match of the Nations League for EURO 2020
    ranks 39th. Romania’s possible opponents are ranking even lower,
    Hungary ranks 52nd and Bulgaria 59th. Belgium tops the
    standings followed by France and Brazil. The next ranking will be published on
    February 20th.






    Thursday saw the matches of the
    last leg of Romania’s first football league. FC Botosani secured a 1-0 home win
    against Dinamo Bucharest, which registered their third consecutive defeat. On
    Friday Astra Giurgiu takes on Academica Clinceni and Gaz Metan Medias plays
    Viitorul Constanta.






    On Saturday, FC Hermannstadt plays
    on their own turf Poli Iasi from eastern Romania while FC Voluntari on their
    own ground plays CFR Cluj. On Sunday, in Sfantu Gheorghe, central Romania,
    local side Sepsi plays Chindia Targoviste while in Bucharest, on the National
    Arena, FCSB will be up against Universitatea Craiova. CFR tops the ranking, a
    point ahead ASTRA.




    (translated by bill)





  • Sports Weekend

    Sports Weekend

    Volleyball Alba Blaj managed their
    first win in group D of the Champions League after two defeats. The Romanian
    side has outperformed the Hungarians from Vasas Budapesta. Ioana Maria Baciu was
    the best scorer of the Romanian side with 16 points. In the group’s other game,
    Italian side Conegliano obtained a three-nil away win against French team
    Nantes.






    Conegliano comes first in the
    ranking with 8 points followed by Nantes with 6, Alba Blaj with 3 and Vasas
    with one point. Vasas will be taking on Nantes on 21st of January
    and Conegliano will be playing Alba Blaj the following day.






    The Romanian men’s volleyball team
    Dinamo Bucharest was eliminated from the CEV Cup by Arkas Izmir of Turkey after
    the latter’s home win 3-1 in the competition’s round of 32.






    Romania’s national football side
    ends the year on the 37th position in the FIFA ranking. Our
    representative started the year on the 25th position. Iceland,
    Romania’s opponent in the first tie match of the Nations League for EURO 2020
    ranks 39th. Romania’s possible opponents are ranking even lower,
    Hungary ranks 52nd and Bulgaria 59th. Belgium tops the
    standings followed by France and Brazil. The next ranking will be published on
    February 20th.






    Thursday saw the matches of the
    last leg of Romania’s first football league. FC Botosani secured a 1-0 home win
    against Dinamo Bucharest, which registered their third consecutive defeat. On
    Friday Astra Giurgiu takes on Academica Clinceni and Gaz Metan Medias plays
    Viitorul Constanta.






    On Saturday, FC Hermannstadt plays
    on their own turf Poli Iasi from eastern Romania while FC Voluntari on their
    own ground plays CFR Cluj. On Sunday, in Sfantu Gheorghe, central Romania,
    local side Sepsi plays Chindia Targoviste while in Bucharest, on the National
    Arena, FCSB will be up against Universitatea Craiova. CFR tops the ranking, a
    point ahead ASTRA.




    (translated by bill)





  • Les Poêles à bois, de véritables objets d’art

    Les Poêles à bois, de véritables objets d’art

    Il y a plus de 100 ans, en 1906, le Saxon Gref Iulius créait la fabrique de terre cuite de Mediaș, en Transylvanie. Entre 1938 et 2015, la fabrique a changé plusieurs fois de propriétaire, étant détenue, entre autres, par l’Etat roumain. Depuis 2015, elle appartient à nouveau à un entrepreneur saxon, Uwe Draser. Après 111 ans, la fabrique Teracota Mediaș produit, selon le mode traditionnel, les mêmes carreaux peints utilisés dans la construction des poêles en terre cuite des temps jadis. La fabrique a gardé les fours anciens, la même technologie et le même nombre d’employés et elle respecte la recette originale pour les mélanges de terre servant de matière première. A part les 5 éléments importants qui constituent l’extérieur d’un poêle, on y produit aussi des pièces strictement ornementales – piliers, arcades, médaillons, étagères, bordures, frontons – dont on embellissait jadis les poêles des manoirs ou des maisons de boyards.

    Radu George Stelian, directeur de la fabrique de Mediaş, nous raconte l’histoire de ce métier artisanal d’autrefois, ravivé de nos jours: « Nous essayons de perpétuer la tradition, nous utilisons de nos jours comme matière première le même mélange qu’en 1906 et les mêmes fours. Nous faisons un travail artisanal, les carreaux sont fabriqués par pressage manuel, alors que les autres producteurs sur le marché utilisent le pressage mécanique. Ce fut un pari fou, car, dans ces conditions, il est difficile de faire face à la concurrence sur le marché. Pour vous faire une idée des différences entre les deux technologies, je vous dirai que chez nous un ouvrier fabrique par pressage manuel environ 800 carreaux par mois, alors que, si l’on avait utilisé le pressage mécanique, on aurait réalisé 7 à 8 mille carreaux par jour. La différence est énorme. »

    L’art de fabriquer manuellement des carreaux en terre cuite a été presque oublié au début du 20e siècle, lorsque les poêles ont été remplacés par des systèmes modernes de chauffage. Malgré leurs nombreux avantages, ces systèmes n’ont pourtant pas réussi à remplacer la beauté des poêles ou des cheminées en terre cuite peinte, ni l’ambiance particulière qu’ils créent dans une maison. Radu George Stelian nous explique comment ils ont réussi à résister sur le marché. « Nous avons voulu faire quelque chose de différent ; nous avons eu des clients qui ont souhaité contribuer à la réalisation de leur poêle, mettre dans les carreaux quelque chose d’eux-mêmes et alors nous leur avons offert la possibilité de faire eux-mêmes le pressage des carreaux et de les peindre. Si une famille constituée de la mère, du père et de trois enfants viennent pour se faire construire un poêle tout à fait particulier, nous pouvons faire le pressage et vernir les carreaux, qu’ils peuvent peindre eux-mêmes dans notre fabrique et ils sauront par la suite quels carreaux ils ont réalisé chacun. Nous avons de nombreux clients qui choisissent de le faire. Il y a aussi des clients qui apportent le dessin d’un carreau sur une feuille de papier. Nous coulons le carreau dans des moules en plâtre et quand le poêle est prêt, ils emportent le poêle et les moules et leur poêle sera une pièce unique. Nous pouvons également restaurer de vieux poêles, pour ceux qui souhaitent les garder – et c’est là une autre différence par rapport à d’autres producteurs. C’est la niche que nous avons trouvée pour faire face à la concurrence. Ce n’est pas facile, mais nous avons eu la chance de collaborer avec de bons partenaires de Bucarest, de Viscri, du Musée Astra de Sibiu, du musée de la ville de Mediaş. A présent nous avons ouvert une exposition à l’église fortifiée de Viscri, pour essayer de montrer aux gens qu’un poêle en terre cuite n’est pas uniquement un objet utilitaire, il peut être aussi un objet d’art. »

    L’archive de la fabrique réunit des carreaux et des moules de carreaux transylvains, y compris des reproductions de poêles anciens exposés au Musée Astra de Sibiu. Radu George Stelian: « Nos archives comptent plus de 300 modèles de carreaux. Une de nos collègues, Iulia Costescu, fait un mastère en peinture et nous produisons donc nos propres carreaux, ainsi que des répliques de carreaux anciens provenant du musée Astra ou d’autres musées du pays. Alors, l’offre est très variée. Le client peut choisir en fonction de la région où il habite. A nos clients de Bucovine, par exemple, nous proposerons des carreaux anciens spécifiques de cette contrée, à ceux de Transylvanie, de même. En Transylvanie, les carreaux sont blancs, avec des peintures en bleu, en Bucovine, les ornements sont plus chargés et ils sont en rouge, en vert et même en jaune. Si le client souhaite des carreaux modernes, nous pouvons leur proposer un tel design. Il faut dire qu’à présent, un poêle en terre cuite n’est plus ce qu’il était jadis. A un poêle que nous vendons peuvent être connectés 10 à 15 calorifères, il est une véritable mini-centrale thermique. »

    La fabrique vend une trentaine de grands poêles et une centaine de poêles préassemblés par mois. Elle compte une trentaine d’ouvriers et elle peut être visitée. Les touristes peuvent participer à la fabrication des carreaux, ils peuvent faire eux-mêmes le pressage de carreaux en miniature, qu’ils peuvent emporter. Tous ceux qui le souhaitent peuvent ainsi connaître ce vieil art traditionnel, perpétué à Mediaş. (Trad. : Dominique)

  • Sports Weekend

    Sports Weekend

    During a news
    conference on Thursday Andreea Raducan announced her intention to step down
    from the position of president of the Romanian Gymnastics Federation after
    Romania had blown its chances to qualify for the Olympic Games in Tokyo next
    year. Romania will only be represented by Marian Dragulescu in the vault event
    and Maria Holbura in the individual all round contest. A former Olympic and
    world champion, Raducan occupied the aforementioned position since august 2017.






    Dinamo
    Bucharest’s saber fencer Bianca Pascu has been designated the best Romanian
    fencer of 2019. Her best performance this year was a bronze medal at the World Championships
    hosted by Budapest in July. Pascu was the only Romanian to have made it to the
    podium in Budapest.








    Now let’s have a
    look at the latest from football as Tuesday, Wednesday and Thursday saw the
    matches of the 19th leg of Romania’s first football league. On
    Tuesday in Medias, central Romania, local side Gaz Metan secured a 1-0 win
    against FC Voluntari while FCSB defeated Poli Iasi 2-1.






    On Wednesday in
    Clinceni, southern Romania, local side Academica managed a one-all draw against
    FC Hermannstadt while in Cluj, local eleven CFR clinched a 1-0 win against
    Sepsi Sfantu Gheorghe. In Bucharest, Dinamo thrashed Chindia Targoviste 4-1
    while Universitatea Craiova secured a 3-1 victory against FC Botosani. In
    Ovidiu, southern Romania, local team Astra Giurgiu outperformed FC Viitorul
    1-0. CFR tops the table with 38 points followed by Astra with 37 and Craiova
    with 34.






    The Romanian
    women’s handball side on Friday won their match against Hungary 28-27 and has
    thus qualified for the main groups of the World Championship in Japan. Romania
    still stands chances to qualify for the upcoming Olympics in Tokyo.




    (translated by bill)

  • Sports Weekend

    Sports Weekend

    During a news
    conference on Thursday Andreea Raducan announced her intention to step down
    from the position of president of the Romanian Gymnastics Federation after
    Romania had blown its chances to qualify for the Olympic Games in Tokyo next
    year. Romania will only be represented by Marian Dragulescu in the vault event
    and Maria Holbura in the individual all round contest. A former Olympic and
    world champion, Raducan occupied the aforementioned position since august 2017.






    Dinamo
    Bucharest’s saber fencer Bianca Pascu has been designated the best Romanian
    fencer of 2019. Her best performance this year was a bronze medal at the World Championships
    hosted by Budapest in July. Pascu was the only Romanian to have made it to the
    podium in Budapest.








    Now let’s have a
    look at the latest from football as Tuesday, Wednesday and Thursday saw the
    matches of the 19th leg of Romania’s first football league. On
    Tuesday in Medias, central Romania, local side Gaz Metan secured a 1-0 win
    against FC Voluntari while FCSB defeated Poli Iasi 2-1.






    On Wednesday in
    Clinceni, southern Romania, local side Academica managed a one-all draw against
    FC Hermannstadt while in Cluj, local eleven CFR clinched a 1-0 win against
    Sepsi Sfantu Gheorghe. In Bucharest, Dinamo thrashed Chindia Targoviste 4-1
    while Universitatea Craiova secured a 3-1 victory against FC Botosani. In
    Ovidiu, southern Romania, local team Astra Giurgiu outperformed FC Viitorul
    1-0. CFR tops the table with 38 points followed by Astra with 37 and Craiova
    with 34.






    The Romanian
    women’s handball side on Friday won their match against Hungary 28-27 and has
    thus qualified for the main groups of the World Championship in Japan. Romania
    still stands chances to qualify for the upcoming Olympics in Tokyo.




    (translated by bill)

  • Les élections présidentielles de Roumanie font la une des publications internationales

    Les élections présidentielles de Roumanie font la une des publications internationales

    Déroulé dimanche, le premier tour de scrutin des présidentielles roumaines a suscité lintérêt des médias internationaux. Si lactuel président roumain, Klaus Iohannis, est reconduit à la tête du pays, “il aura la chance, avec lappui du gouvernement minoritaire du libéral, Ludovic Orban, de mettre en place des procureurs en chef intéressés à combattre la corruption” écrit lundi matin le site Euronews.



    Selon la même source, “à en croire les observateurs, en cas de victoire de Iohannis, le PNL verra accroître ses chances de former un gouvernement de coalition aux élections générales de 2020, en restaurant ainsi la confiance des investisseurs, érodée par les années dinstabilité politique et de générosité fiscale”. Sur sa page en italien, la même publication affirme quune victoire de Iohannis “mettrait un terme au conflit institutionnel entre la présidence et les gouvernements sociaux- démocrates qui perdure depuis des années”. Alors que lagence britannique Reuters renforce les propos dEuronews, en précisant quune possible réélection de Iohannis “redonnerait la confiance des investisseurs”, le New York Times écrit que la victoire de lactuel chef dEtat, libéral, félicité par lOccident pour son combat anti-corruption, pourrait renforcer la position de son parti et, implicitement, les chances de former un cabinet de coalition.



    Le libéral Klaus Iohannis “serait arrivé largement en tête au premier tour de lélection présidentielle dimanche confortant lancrage pro-européen de la Roumanie et devrait affronter au second tour lex-Première ministre sociale-démocrate Viorica Dancila, selon deux sondages sortie des urnes”, écrit à son tour Le Figaro. Un point de vue partagé par Associated Press qui marque en ce lundi : “Le candidat pro-européen reste au sommet des préférences électorales”.



    Lagence reprend les propos de lanalyste Andrei Taranu selon lequel “la polarisation déterminée par la crise politique roumaine a privilégié les candidats les deux premiers classés. Un contexte qui a mis sous le feu des projecteurs Iohannis et Dancila, puisque les autres candidats nont pas eu la chance davancer sur le devant de la scène politique roumaine”. (trad: Ioana Stancescu)


  • Radio Bessarabie, 80 ans

    Radio Bessarabie, 80 ans

    Une décennie après la fin de la première guerre
    mondiale, la Roumanie se dotait du meilleur moyen de communication de l’époque :
    la radio, seule capable de pénétrer dans les coins les plus reculés du pays. Surtout
    que le territoire national avait été élargi suite à l’effondrement des empires
    multinationaux voisins qui englobaient jusqu’alors une partie des territoires à
    population roumanophone. C’est ainsi que, le 1er novembre 1928, émettait pour
    la première fois la Société de diffusion radiotéléphonique de Roumanie, la même
    entité qui allait devenir, suite aux transformations successives, la Société
    roumaine de Radiodiffusion. Le 8 octobre 1939, la radio roumaine d’Etat créait sa
    première antenne régionale, à Chişinău, la ville la plus importante de Bessarabie.
    Cette région, aujourd’hui la République de Moldova, constituait à l’époque la
    frontière est de la Roumanie avec l’Union soviétique de Staline, et se trouvait
    constamment sous la menace russe.

    Silvia Grosu, docteur en histoire, remarque le
    caractère stratégique de la création de cette station, qui visait à contrebalancer
    la propagande communiste de la radio soviétique de Tiraspol, de l’autre côté du
    Dniestr : « Les
    réserves de la Société de Radiodiffusion de Roumanie, ainsi que les nouvelles
    installations commandées pour l’occasion, ont assuré d’excellentes conditions
    techniques pour la transmission de Radio Bessarabie. Le signal de la station dépassait
    de deux fois celui de Radio Bucarest, mais aussi celui de Radio Tiraspol, et c’était
    là un énorme enjeu stratégique. »


    Radio Bessarabie a fonctionné 300 jours seulement.
    En juin 1940, les Russes annexaient la Bessarabie, mais aussi le nord de la Bucovine,
    et la station de radio était reprise par le pouvoir soviétique. Encore un an
    plus tard, l’Armée rouge, dans sa retraite, a fait sauter le bâtiment qui abritait
    les locaux de la station et a massacré le personnel. Radio Chişinău, antenne
    locale de la Société roumaine de Radiodiffusion, a été relancée le 1er décembre
    2011, jour de la fête nationale roumaine, deux décennies après que la
    République de Moldova a déclaré son indépendance par rapport au Moscou.

    L’Ambassadeur
    de la Roumanie à Chişinău, Daniel Ioniţă : « Vous
    avez démontré que tout ce qui est roumain ne périt pas. Pour que tout ce qui
    est roumain ne disparaisse pas de Bessarabie, une voix correcte, une voix forte
    est nécessaire. Il faut du professionnalisme et du soutien. Nous comptons sur
    vous, sur la Télévision publique roumaine à travers la chaîne TVR Moldavie et
    sur Radio Roumanie à travers son antenne régionale Radio Roumanie Chişinău. C’est
    à eux de contribuer à la création de cet espace de communication entre la
    Roumanie et la République de Moldova que nous souhaitons tous. »








    Les analystes média soulignent que le rôle de Radio Chişinău reste
    stratégique, même sans une revendication publique dans ce sens. Trois millions de citoyens sur les trois millions et demi que
    compte la République de Moldova, parlent roumain. Environ un million d’entre
    eux détiennent la nationalité roumaine. Tous ces gens ont le droit à une
    information correcte, alors que la propagande russe est très présente en
    Moldavie dans l’espace publique et que la gauche moldave, soit elle communiste,
    socialiste ou populiste, perpètre souvent des discours roumanophobes, héritage
    direct de l’époque soviétique. (Trad. Elena Diaconu)