Tag: migration

  • Europäischer Plan zur Steuerung der illegalen Migration

    Europäischer Plan zur Steuerung der illegalen Migration


    Die Europäische Kommission will dem “erhöhten Migrationsdruck” entlang der Westbalkanrouten mit einem Ma‎ßnahmen-Paket begegnen. Dieser hat im Jahre 2022 ein Rekordniveau erreicht. Die EU-Exekutive versucht damit, die Befürchtungen einiger EU-Mitgliedstaaten aus dem Weg zu räumen und die Verhandlungen über den europäischen Pakt zu Migration und Asyl zu beschleunigen. Die Zahl der auf der Westbalkanroute ankommenden Migranten ist, nach Angaben von Frontex, in diesem Jahr um 168 % gestiegen. Die Situation ist besonders besorgniserregend für die mitteleuropäischen Länder Österreich und Tschechien, die ihre Grenzen verstärkt kontrolliert haben. Insgesamt wurden in den ersten zehn Monaten dieses Jahres mehr als 280 000 illegale Einreisen in die EU festgestellt, davon mehr als 120 000 über die Westbalkanroute.



    Der Aktionsplan der Kommission umfasst die Stärkung der Grenzverwaltung, Beschleunigung der Asylverfahren und Unterstützung der Aufnahmekapazitäten, Bekämpfung der Schleuserkriminalität, Verstärkung der Zusammenarbeit bei der Rückübernahme und Rückführung sowie Angleichung der Visapolitik. Die westlichen Balkanstaaten werden aufgefordert, ihre Visapolitik an die der EU anzugleichen, da es viele Fälle gibt, in denen Migranten in Balkanländern ankommen, wo sie kein Einreisevisum benötigen und von dort nach Westeuropa geschleust werden. Europäische Beamte sind überzeugt, dass nur ein Abkommen wie der im September 2020 vorgelegte europäische Pakt zu Migration und Asyl die durch die Migrationswelle entstandenen Herausforderungen lösen kann. Die Mitgliedstaaten sind gegen die Umverteilung von Flüchtlingen. Dieser Kommissionsvorschlag sieht nicht ausdrücklich verbindliche Flüchtlingsquoten wie 2016 vor, sondern einen Mechanismus der “verbindlichen Solidarität”, mit dem die Europäische Kommission weiterhin Quoten für die EU-Mitgliedstaaten entsprechend ihrer Bevölkerung und ihrem wirtschaftlichen Entwicklungsstand festlegen kann. Diese Länder könnten alternativ zur Neuansiedlung auch andere Beiträge leisten, etwa die Finanzierung und Rückführung von Migranten ohne Asyl oder den Bau von Flüchtlingsunterkünften.



    Die rumänische Regierung begrü‎ßt die Initiative der Europäischen Kommission und ist zuversichtlich, dass die vorgeschlagenen Ma‎ßnahmen und Instrumente auch den kürzlich von Österreich geäu‎ßerten Bedenken hinsichtlich der Entwicklungen der Flüchtlingsströme auf der Westbalkanroute Rechnung tragen werden. Die Wiener Regierung zögert, sich für die Aufnahme von Rumänien und Bulgarien in den Schengen-Raum auszusprechen. Rumänien wird aktiv und konsequent beitragen, um die vorgeschlagenen Ma‎ßnahmen und Aktionen umzusetzen.


  • La gestion de la migration illégale préoccupe la Commission Européenne

    La gestion de la migration illégale préoccupe la Commission Européenne

    La Commission Européenne vient de présenter un plan daction pour gérer le nombre record de migrants illégaux, venus cette année par la route des Balkans Occidentaux. Ainsi, lExécutif Européen essaie-t-il datténuer les craintes de quelques Etats membres de lUE et daccélérer la négociation du Pacte européen sur la migration et lasile.


    La route des Balkans Occidentaux est devenue un des principaux points de la pression migratoire, avec une croissance de 168 % du nombre des migrants qui y sont venus, selon les données fournies par Frontex (lAgence européenne de garde-frontières et de garde-côtes).


    La situation préoccupe surtout les pays dEurope Centrale, comme lAutriche ou la République tchèque, qui ont consolidé les contrôles de leurs frontières. En tout, durant les 10 premiers mois de cette année, on a détecté plus de 280 000 entrées clandestines dans lUE, dont plus de 120 000 via la route des Balkans Occidentaux.


    Dans ce contexte, le plan présenté par la Commission comporte des actions opératives, structurées en 5 piliers : renforcer la gestion des frontières, accélérer les procédures dasile et multiplier les espaces daccueil, combattre le trafic de migrants, consolider la coopération en matière de réadmission et retours et aligner les politiques de visas.


    Les Etats des Balkans Occidentaux sont invités à aligner leur politique des visas sur celle pratiquée par lUE, vu que beaucoup de migrants y arrivent facilement, nayant pas besoin de visas, et ensuite ils se rendent clandestinement vers lEurope Occidentale.


    Dautre part, les responsables européens sont sûrs que seul un accord comme le Pacte européen sur la migration et lasile, présenté en septembre 2020, pourrait résoudre les problèmes créés par la vague des migrants. Pourtant, linitiative na pas été encore adoptée, parce que les Etats membres ont encore des réserves quant aux mécanismes de redistribution des réfugiés.


    Cette proposition de la Commission ne prévoit pas explicitement des quotas obligatoires de réfugiés, comme cétait le cas en 2016, mais elle crée un mécanisme de « solidarité obligatoire » par lequel la Commission Européenne pourrait fixer quand même des quotas daccueil pour les Etats membres, en fonction de leur population et leur niveau de développement économique. Ces pays auraient comme alternative aux relocations dautres contributions, comme le financement et le rapatriement des migrants sans droit dasile ou encore la construction des camps de migrants.


    Le Gouvernement de la Roumanie a quant à lui salué le Plan dAction pour les Balkans Occidentaux de la Commission Européenne. Il se dit confiant que les mesures et les instruments proposés pourront répondre même aux préoccupations récemment exprimées par lAutriche concernant lévolution de cette année sur la route des Balkans Occidentaux.


    Rappelons que Vienne est réticente quant à ladmission de la Roumanie et de la Bulgarie dans lEspace Schengen, malgré leurs 11 ans dattente, à cause notamment de sa méfiance à légard de la gestion des flux migratoires. La Roumanie réitère toute sa disponibilité de contribuer activement et constamment à limplémentation des mesures et des actions proposés par la Commission Européenne, témoignant de son plein esprit européen de solidarité et responsabilité, en étroite collaboration avec le reste des partenaires européens. (trad. Andra Juganaru)

  • L’adhésion à l’espace Schengen, mission impossible?

    L’adhésion à l’espace Schengen, mission impossible?

    La levée du Mécanisme de coopération et de vérification sur la justice en Roumanie, proposée par la Commission européenne, alimente les espoirs des autorités de Bucarest concernant l’entrée du pays dans Schengen après 11 ans d’attente.

    Les experts de la Commission se sont déclarés convaincus que la Roumanie respectait toutes les normes européennes en matière de sécurité aux frontières et d’une manière générale toutes les conditions d’adhésion à l’espace européen de libre circulation. Cependant les réserves émises par les Pays-Bas et plus récemment par l’Autriche laissent planer des doutes sur l’obtention de l’unanimité au vote sur l’adhésion du 8 décembre. C’est la raison pour laquelle Klaus Iohannis n’exclut pas la possibilité que la décision soit reportée d’un mois ou deux. Nous avons une bonne chance d’entrer dans Schengen et il n’est pas utile de forcer un vote qui n’est peut-être pas celui attendu, a déclaré le président roumain.

    D’autre part, il a tenu à rassurer Vienne sur la question des migrants qui traverseraient illégalement les frontières de la Roumanie, qui sont aussi celles de l’Union européenne. Klaus Iohannis a déclaré : Il n’y a pas en Roumanie et il n’y aura jamais de flux migratoire incontrôlé. Ces migrants ne passent pas par la Roumanie, il ne viennent pas d’ici. C’est la route balkanique qui est problématique, nous le savons et nous en Roumanie nous avons pris toutes les mesures nécessaires. a déclaré le chancelier autrichien Karl Nehammer affirmait mardi que pas moins de 100 000 personnes en Autriche avaient traversé illégalement les frontières de l’UE. Sur ce nombre, 75 000 avaient transité par la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie sans avoir été enregistrés par les services de policea précié le chancelier autrichien. Et à lui d’ajouter : Il s’agit d’un risque sécuritaire dont nous devons nous occuper.

    L’adhésion dela Roumanie à l’espace Schengen sera un atout pour la sécurité européenne, non un danger pour les Etats membres, a assuré Lucian Bode, le ministre roumain de l’intérieur à son homologue autrichien Gerhard Karner, avec lequel il s’est entretenu à Vienne du dossier Schengen et de la gestion du défi migratoire. Lucian Bode lui a présenté les données concernant la manière dont Bucarest assurait la protection des frontières extérieures, notamment l’enregistrement des personnes ayant franchi les frontières de manière illégale et les demandeurs d’asile. Selon le ministre roumain, seulement environ 2.7% du nombre total de migrants ont réussi à arriver en UE par la Roumanie, ce pourcentage montrant que la Roumanie ne se trouve pas sur la route migratoire des Balkans de l’Ouest.

    Lucian Bode soutient avoir reçu à Vienne l’assurance que les dernières déclarations autrichiennes sur Schengen ne visaient pas la Roumanie mais soulignaient la nécessité d’actions urgentes dans la gestion du défi migratoire auquel l’Autriche est confronté.

  • 7th meeting of the European Migration Forum

    7th meeting of the European Migration Forum

    The 7th meeting of the European Migration Forum took place in Brussels, a platform for dialogue on migration, asylum and the integration of migrants, organized by the European Commission, through DG Home, and the European Economic and Social Committee (EESC).



    About 200 representatives of the European institutions and some organizations and NGOs active in the field of migration and refugees participated in the event. Special guests at the Forum were Ylva Johansson, European Commissioner for Home Affairs, and Christa Schweng, President of the EESC.



    I spoke with Christa Schweng, President of the EESC:






    My next interlocutor was Anitta Hipper, the EU Commission’s spokesperson on home affairs, migration, and internal security:






    I also spoke with Ákos Topolánszky of Hungary, member of the Civil Society Organisations Group (Group III) of the EESC:






    My next interlocutor was José Antonio Moreno Díaz of Spain, member of the Workers Group (Group II) of the EESC:






    Catriona Graham is the Director of Advocacy and Partnerships – the World Organization of the Scout Movement. We have briefly discussed during the Forum:






    My last interlocutor was Michael McLoughlin of Ireland, member of the Civil Society Organisations Group (Group III) of the EESC:




  • February 5, 2022 UPDATE

    February 5, 2022 UPDATE

    Covid-19 update. Romania reported
    almost 29,000 new Covid cases today, as well as 110 related fatalities,
    including two from an earlier date. The positive rate hit 32.5, while the
    fortnightly incidence rate in Bucharest passed 28 cases per 1,000 inhabitants,
    the highest to date. The health ministry official Adriana Pistol says the reproduction number has
    decreased, but that there will still be rises in the number of infections. She
    said Romania adopted the EU rule according to which the validity of the Covid certificate for travel within the EU is nine
    months without the booster shot. In Romania, the Covid certificate for travellers
    who have had the booster shot is valid until end of the year, with the EU yet
    to make a decision in this regard. When entering Romania, unvaccinated
    travellers must produce a negative Covid test result valid for 72 hours or
    proof of recovery from infection in the last 180 days.






    Migrants. 2021 saw an increase in the number of migrants trying to
    cross illegally into Romania from Bulgaria, in the south. Most migrants came
    from Syria, Turkey and Afghanistan. Illegal arrivals grew by 280% compared with
    2020, amid restrictions to fight the Covid pandemic. According to the regional
    border police, the migrants’ guides come from countries like Turkey, Greece and
    Bulgaria, as well as Romania.






    Corruption. Mihai Chirica, the Liberal mayor of Iaşi,
    Romania’s second largest city, was indicted for fraud and instigation to
    usurpation of office. He is under investigation together with the former Social
    Democrat deputy mayor Gabriel Harabagiu for initiating and signing
    documents for the building of an apartment block that was built and registered
    illegally. The Save Romania Union, in opposition, called on the Liberal Party
    to sack Chirica as soon as possible,
    and for early local elections to be held.






    Rugby. Romania defeated Russia on Saturday at home 34-25 in their
    first match in the Rugby Europe Championship, the second most important
    continental competition after the Six Nations Championship. The match also
    counts towards the qualification for the World Cup, to be hosted by France,
    with the sides finishing in the top two positions in the 2021 and 2022 editions
    of the Rugby Europe Championship to go straight to the final tournament and the
    third ranked side to go into playoffs. After their win against Russia, Romania
    consolidated their second-place position, after Georgia. Romania will next be
    playing Portugal, again at home.




    Swimming. The
    Romanian swimmer Avram Iancu won the World Open Water Swimming Performance of
    the Year Award. Last year, he swam 26 km upstream on the Danube river,
    finishing in 18 hours and a half. He is the first Romanian to win this award.
    In the last eight years, he also swam across the English Channel without
    wearing a wetsuit, swam the length of the Danube, from its spring to its mouth
    in the Danube Delta and has set several endurance records. (CM)



  • Migration versus Integration

    Migration versus Integration

    Am 18. Dezember fand in der Basilika der 12 Heiligen Apostel in Rom die 6. Ausgabe des Weihnachtskonzerts “Traditionen mit den Augen der Kinder” statt. Die Organisatoren – der Verein “Insieme per lAthos – Onlus”, die Accademia di Romania in Rom und die rumänisch-orthodoxe Diözese Italiens – teilten mit, dass die meisten Kinder, die an diesem Konzert teilgenommen haben, zwar in Italien geboren wurden, aber offen für die alten Traditionen ihrer Eltern sind. Die Kinder haben diese Traditionen durch den Besuch rumänischer Kirchengemeinden in Italien und die Teilnahme an Rumänischkursen besser kennen gelernt. Es ist praktisch ein kleiner Teil von Rumänien, weit weg von den Grenzen des Landes und ein Beispiel für die Integration von Millionen von Rumänen in ihrer Wahlheimat. Auf Einladung von Radio Rumänien sprach der Europaabgeordnete Eugen Tomac, der die Problematik der Rumänen im Ausland gut kennt, über die Situationen, denen er in den rumänischen Gemeinden begegnet ist, über ihre Organisierung und darüber, wie der rumänische Staat sie besser unterstützen kann: “Wir haben Sonntagsschulen, wir haben viele Kirchen, orthodoxe, katholische, griechisch-katholische, protestantische und neo-protestantische, überall auf der Welt. Ich habe viele Menschen besucht, die der Meinung waren, dass sie sich organisieren müssen, und das haben sie auch getan. Und es gibt noch etwas, das sehr wichtig ist. Ich habe Rumänen getroffen, die seit einigen Jahren im Ausland sind und zu Hause mit ihren Kindern die Sprache ihrer Wahlheimat sprechen. Diese Kinder können nach mehreren Jahren überhaupt kein Rumänisch mehr. Ich habe aber auch Rumänen getroffen, die das Land seit 40-50 Jahren verlassen haben, die Kinder im Ausland bekommen haben und zu Hause mit ihnen nur Rumänisch sprechen. Und sie haben alle rumänischen Festtage gefeiert. Es ist also eine Frage des Willens. Ist ihnen die eigene Identität wichtig, pflegen sie sie auch und wahren sie so, wie sie sie geerbt haben. Wenn man diese Berufung nicht hat, mit seinen Wurzeln in Kontakt zu bleiben, assimilieren sich die Menschen eindeutig. Das ist eine Realität, die ich kenne, die ich gesehen habe. Was der Staat aber tun muss, ist Instrumente schaffen, die diese Sonntagsschulen, die es bereits gibt, unterstützen können. Die kulturellen Einrichtungen haben ein viel kohärenteres Programm und bieten ein reichhaltigeres Veranstaltungsprogramm an als der Staat es jemals tun könnte. Das Internet hilft heutzutage zudem uns allen, in Echtzeit zu kommunizieren und alles zu verfolgen, was im Land passiert, ohne viel Aufwand zu betreiben,” regt der Politiker Eugen Tomac an.


    Die Zahl der derzeit im Ausland lebenden Rumänen wird auf fast 10 Millionen geschätzt — das umfasst die Diaspora und diejenigen, die in historischen traditionellen Gemeinden in den Nachbarländern Rumäniens leben. Die meisten Auswanderer leben in Italien, Spanien und im Vereinigten Königreich, während sich die meisten Rumänen in den historischen Gemeinschaften in der Republik Moldau, der Ukraine und Serbien aufhalten. Die Informationen über die räumliche Mobilität zeigen, dass in den letzten Jahren eine Verschiebung in der Orientierung stattgefunden hat – nachdem lange Zeit Italien, Spanien, Portugal oder Griechenland bevorzugt wurden, hat sich der Trend nach Frankreich, GB, Belgien, Holland, Deutschland, Skandinavien verschoben. Statistiken zeigen auch, dass Rumänen, die in der Nähe der Grenzen leben, in diesen regionalen Trend der Wirtschaftsmigration einbezogen sind, und in vielen Ländern, in denen rumänische Staatsbürger leben, bilden sie verwandte Gemeinschaften. Die Rumänen haben sich angepasst, egal ob sie in weiter Ferne oder näher an der Heimat leben, aber sie stehen aber auch vor Herausforderungen. Die rumänische Minderheit in Serbien ist zum Beispiel damit konfrontiert, dass die rumänisch-orthodoxe Kirche in diesem Land nicht als traditionelle Kirche anerkannt wird und dass das Bekenntnis zur rumänischem Volksgruppe im Timoc-Tal so nicht anerkannt wird. Au‎ßerhalb der Vojvodina sind die öffentlichen Rundfunk- und Fernsehdienste in rumänischer Sprache äu‎ßerst begrenzt, ebenso wie der Zugang zu Bildung und religiösen Dienstleistungen in rumänischer Sprache, wei‎ß Eugen Tomac: “Die Problematik der Rumänen in der unmittelbaren Nachbarschaft ist eine andere als die der ausgewanderten Rumänen und sie gestaltet sich von einem Nachbarstaat zum anderen sichtbare anders – die Republik Moldau zum Beispiel ist an sich ein äu‎ßerst komplexes Thema, die Beziehung zu den Rumänen in Serbien oder auf der gesamten Balkanhalbinsel hat ganz andere Nuancen, die äu‎ßerst wichtig sind und eine bestimmte Art von Aufmerksamkeit und den Einsatz nicht nur bilateraler Instrumente erfordern, Und natürlich dürfen wir nicht die Tatsache vernachlässigen, dass einige Institutionen des rumänischen Staates – nicht das Au‎ßenministerium – die Beziehungen zu der halben Million Rumänen in der Nachbarschaft, d.h. in der Bukowina, im südlichen Bessarabien und in der historischen Maramures, in der Ukraine, leider nur oberflächlich behandeln, was ich sehr bedauere.”


    Die Situation von Rumänen, die in der EU leben und arbeiten, sieht anders aus – und ein Problem, mit dem sie manchmal zu kämpfen haben, sind die Arbeitsbedingungen. Eine gute Kenntnis ihrer Rechte und eine angemessene Unterstützung durch die Behörden in den Ländern, in denen sie sich aufhalten, können den Missbrauch gegen diese rumänischen Bürger im Ausland auf ein Minimum reduzieren, sagt Eugen Tomac. Er verweist auch auf ein gut funktionierendes Netz von rumänischen Arbeitsattachés in Europa. Nicht so viele Rumänen leben au‎ßerhalb von Europa, aber sie sind doch eine beträchtliche Anzahl. Wo auch immer sie sich aufhalten, sollten die Rumänen in der Diaspora von den konsularischen Diensten besser unterstützt werden, um Missbrauch jeglicher Art zu vermeiden, betont Eugen Tomac — was nicht hei‎ßt, dass nicht jeder seine Rechte kennen sollte.



  • Nachrichten 14.12.2021

    Nachrichten 14.12.2021

    Bukarest: Die Behörden in Bukarest haben am Dienstag 946 Covid-19-Neuinfektionen gemeldet, eine deutlich höhere Zahl als am Vortag. Au‎ßerdem wurden 106 neue Covid-bedingte Todesfälle bekannt gegeben, und die 14-Tage-Infektionsrate in Bukarest lag am Dienstag bei 0,85 Fällen pro 1.000. Die höchste Infektionsrate meldete Bukarest am 22. Oktober mit 16,54 pro 1.000 Einwohner. Nach Angaben des Komitees, das für die Einführung des COVID-19-Impfstoffs zuständig ist, wurden bisher 25 % der Landbevölkerung und über 42 % in den Gro‎ßstädten Rumäniens geimpft.



    Bukarest: Die Lebenserwartung in Rumänien ist angesichts der COVID-19-Pandemie deutlich gesunken und liegt weit unter dem EU-Durchschnitt, wie eine kürzlich von der Europäischen Kommission durchgeführte Umfrage zeigt. Demnach liegt die Lebenserwartung in Rumänien fast 6 Jahre unter dem EU-Durchschnitt, und Frauen leben im Durchschnitt 8 Jahre länger als Männer — das stellt den grö‎ßten Unterschied in der EU dar. Aus der Umfrage geht zudem hervor, dass fast die Hälfte der in Rumänien registrierten Todesfälle auf Risikofaktoren wie übermä‎ßigen Alkoholkonsum und ungesunde Ernährung zurückzuführen sind, was über dem Durchschnitt der EU liegt. Die rumänischen Jugendlichen sind übergewichtig oder sogar fettleibig und rauchen mehr als die europäischen Jugendlichen, obwohl die Zahl der Raucher leicht unter dem europäischen Durchschnitt liegt.



    Bukarest: Am Mittwoch und Donnerstag nimmt Rumäniens Präsident Klaus Iohannis am Online-Gipfel der Östlichen Partnerschaft und an den Beratungen des Europäischen Rates in Brüssel teil. Gestern nahm der rumänische Staatschef an einer Online-Konferenz teil, an der sich auch der Vorsitzende des Europäischen Rates Charles Michel und die Ministerpräsidenten Sloweniens, Janez Jansa, Estlands, Kaja Kallas, und Lettlands, Krisjanis Karins, beteiligten. Ganz oben auf der Tagesordnung standen die europäische Koordinierung im Zusammenhang mit der Covid-19-Pandemie, der Umgang mit und die Entwicklung von Widerstandsfähigkeit in Notsituationen, die Energiepreise, die Sicherheit und Verteidigung der EU, die externen Aspekte der Migration und die Au‎ßenbeziehungen mit Schwerpunkt auf der Situation an der Grenze zwischen der Ukraine und Belarus.



    Bukarest: Die rumänische Handballnationalmannschaft der Frauen unterlag am Montagabend in Castello in ihrem letzten Spiel der Weltmeisterschaft in Spanien dem schwedischen Nationalteam mit 34:30. Aus dieser Gruppe haben sich Schweden und Norwegen für die nächste Phase des Wettbewerbs qualifiziert, letztere nach einem Sieg gegen den Weltmeister Niederlande. Rumänien beendete den Wettbewerb auf dem 13. Platz und ist die einzige Handballmannschaft, die an allen 25 Auflagen des genannten Wettbewerbs teilgenommen und vier Medaillen gewonnen hat, eine Gold-, zwei Silber- und eine Bronzemedaille.

  • UE et l’OTAN dénoncent des attaques hybrides

    UE et l’OTAN dénoncent des attaques hybrides

    Le Belarus est à nouveau dans le collimateur de l’UE, cette fois-ci à cause de la crise de migrants qui souhaitent se rendre en UE en franchissant la frontière qui le sépare de la Pologne. De l’avis des analystes politiques, il s’agit déjà d’une crise humanitaire, alors que l’implication des forces militaires des deux cotés de la frontière produit un contexte dangereux et favorable aux conflits armés. Les spécialistes estiment aussi que la situation restera tout aussi tendue, tant que le leader de Minsk, Alexandr Loukachenko, ne cède face aux nouvelles sanctions imposées à son pays par l’UE.

    En attendant, l’OTAN et l’UE dénoncent une attaque hybride lancée par le régime de Minsk. Bien que le transport organisé des migrants venus du Moyen Orient aux frontières biélorusses avec la Lettonie, la Lituanie et la Pologne ait commencé cet été, la situation est hors du contrôle en ce moment, vu que le flux migratoire s’est concentré à l’entrée en Pologne, qui est la frontière est de l’OTAN et de l’UE. Les militaires polonais sont prêts à défendre cette frontière et il y a déjà eu des confrontations avec les migrants, faisant aussi de victimes. Alors que Varsovie refuse l’entrée des migrants sur son territoire, les autorités de Minsk, qui leur ont permis d’entrer et de traverser le Belarus, ne leur permettent plus de rentrer.

    Dans ce contexte, Bruxelles a demandé aux deux pays de permettre l’accès à la frontière des organisations humanitaires internationales. En même temps, l’UE et l’OTAN ont exprimé leur solidarité avec Varsovie, mettant en place de nouvelles sanctions sectorielles au Belarus. L’OTAN se dit inquiet de la stratégie du président Alexandr Loukachenko de mettre en danger la vie des migrants. Accusé d’avoir orchestré cette crise, le leader de Minsk assure de son côté qu’il souhaite éviter que les tensions actuelles à la frontière polonaise dégénèrent en une confrontation avec ses voisins européens.

    Entre temps, l’UE qui a déjà été déstabilisée il y a plusieurs années par un afflux sans précédent de migrants a annoncé à Bruxelles la constitution d’une force militaire commune d’intervention rapide composée de 5 000 soldats. Il s’agit du projet de la « Boussole stratégique », censé consolider la politique européenne de défense. Le projet devrait être réalisé avant 2025 et assurerait à l’UE la capacité de répondre sans aucune aide de la part des Etats Unis à des menaces imminentes et d’intervenir rapidement dans des situations de crise, similaires à celle qui se déroule à présent à sa frontière est ou bien d’entreprendre des missions de sauvetage et d’évacuation.

    Selon les chiffres les plus récents publiés par l’agence européenne en charge de la protection des frontières FRONTEX, l’UE se confronte toujours à un nombre très élevé de passages illégaux de ses frontières. Durant les neuf premiers mois de l’année, près de 134 000 tentatives ont été enregistrés, soit 47% de plus par rapport à 2019, avant la pandémie. Il y a six routes par le biais desquelles les migrants et les réfugiés tentent d’arriver en UE, et la plus convoitée et la route Méditerranéenne.

  • La pression migratoire aux portes de l’UE

    La pression migratoire aux portes de l’UE

    Eclatée dans le contexte d’une dégradation des rapports entre Minsk et l’UE et alimentée par la rhétorique agressive du leader biélorusse, Aleksandr Lukaşenko, la crise des réfugiés ayant pris d’assaut la frontière orientale de l’UE risque de tourner en catastrophe humanitaire. Du coup, sur demande de la France, de l’Irlande et de l’Estonie, le Conseil de Sécurité a décidé de se réunir afin de trouver une solution pour les milliers de personnes qui gèlent de froid, bloquées dans des conditions inhumaines aux portes de l’Union. Cela fait quelques mois déjà que la Biélorussie encourage les migrants du Moyen Orient de traverser son territoire pour rejoindre l’espace communautaire à travers la Pologne et les Pays Baltes.

    La crise migratoire est devenue encore plus grave après que dernièrement, des milliers de réfugiés ont essayé à plusieurs reprises de forcer la frontière. La Pologne a donc mobilisé des soldats tout au long de sa frontière et a informé les structures otaniennes sur l’actuelle crise. L’Alliance de l’Atlantique Nord surveille de près la situation et assure faire de son mieux pour protéger la sécurité de ses membres, y compris de la Lettonie et de la Lituanie, qui se confrontent aussi aux pressions migratoires exercées depuis la Biélorussie. En fait, ce n’est pas pour la première fois que les trois pays européens sont menacés par des vagues de migrants, formées pour la plupart de Syriens, Irakiens et Afghans, qui tentent de les traverser afin de rejoindre illégalement l’UE, surtout l’Allemagne. Bruxelles a accusé à maintes reprises les autorités de Minsk de faciliter l’accès des migrants en Europe pour répliquer aux sanctions imposées à la Biélorrusie suite à la fraude électorale opérée par Lukasenko et aux violences qui ont suivi le scrutin de l’année dernière.

    Le tableau se complète par les actions de Moscou qui soutient l’actuel régime biélorusse et qui a déployé deux bombardiers à long rayon d’action dans l’espace aérien biélorusse. Les agences de presse notent que les accusations européennes se multiplient à l’adresse du président russe, Vladimir Poutine qui rejette toutes ces suppositions que le Kremlin qualifie d’inacceptables. Appelé par la chancelière Angela Merkel à intervenir pour stopper l’actuelle crise, le président russe a avancé l’idée de contacts directs entre les représentants communautaires et les responsables de Minsk.

    Nous sommes confrontés à une attaque hybride brutale aux portes de l’UE, la Biélorussie fait du désespoir des migrants une arme dont elle se sert d’une manière cynique et choquante a lancé le président du Conseil européen, Charles Michel. Ce n’est pas une crise migratoire qui se passe à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, mais une tentative du régime autoritaire de Minsk de déstabiliser ses voisins, a pour sa part martelé la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, selon laquelle, l’Union est prête à multiplier ses sanctions contre la Biélorussie, qui viseront aussi bien des personnes que des entités.

  • Afghanistan, 20 ans plus tard

    Afghanistan, 20 ans plus tard

    Pour rappel, les troupes américaines et leurs alliés de l’OTAN étaient intervenus peu après et en réponse aux attentats du 11 septembre 2001, et ont achevé leur retrait total fin août. Le retrait annoncé des troupes étrangères avait été accueilli dans la liesse par les militants islamistes, ce qui, avec la dégradation accélérée de la situation sur le terrain, continue de questionner sur l’avenir du pays. Cette évolution était-elle prévisible ? Décodage de la situation afghane avec l’analyste militaire Radu Tudor, invité sur les ondes de Radio Roumanie :



    « Elle était tout à fait prévisible. Cette mission, que je considère à succès pendant plus de 20 années, d’abord sous commande américaine, lorsqu’elle s’appelait Enduring Freedom, impliquant par la suite l’ONU et la coordination de l’OTAN, cette mission donc était parvenue à éliminer la présence d’Al-Qaïda sur le terrain. Elle était parvenue à éliminer le cerveau des attentats du 11 septembre, Oussama ben Laden. Et enfin, et c’est l’élément le plus important peut-être, elle était arrivée à offrir une certaine stabilité et prospérité, un certain accès aux bienfaits de la modernité à la société afghane. Eh bien, cette mission s’était finalement heurtée à un plan de retrait extrêmement mal ficelé. Il s’agit des décisions peu réfléchies prises par les deux dernières administrations américaines, tant celle de M Trump que celle de M Biden. Des décisions irréfléchies, et qui ont eu pour effet d’instiller un sentiment d’échec dans le chef de l’opinion publique. On constate l’émotion ressentie par l’opinion devant les images et les nouvelles en provenance d’Afghanistan. C’est la fin malheureuse d’une mission, certes très difficile, mais nécessaire, et avec un bon bilan pour la stabilisation de l’Afghanistan. Voyez-vous, l’effroi que la poussée des talibans inspire ne fait que réconforter l’idée qu’il s’était agi d’une guerre qu’il fallait mener. Mais la réalité, c’est qu’il fallait aussi y mettre un terme un jour. Il ne s’agit pas seulement du prix de cette mission, du coût en vies humaines, en termes militaires et financiers, mais aussi du fait qu’il fallait laisser l’Afghanistan prendre son sort entre ses propres mains ».



    Certes, des alternatives existaient à la formule de retrait choisie par l’administration américaine. Le président Biden aurait pu prolonger le mandat de ses troupes, par exemple jusqu’au mois de septembre 2022, et conditionner ce retrait par un accord scellé entre le gouvernement afghan et les talibans, comme l’affirme Nargis Nehan, ancienne membre du gouvernement de Kaboul, renversé par les talibans. Elle ne se prive pas de charger l’administration américaine, qualifiant d’« irresponsable » le plan de retrait mis en œuvre. Et de poursuivre, dans l’interview qu’elle avait donnée à l’AFP, 6 jours après s’être échappée d’Afghanistan, je cite : « Les Etats-Unis ont bien été capables d’y rester pendant 20 ans. Une année de plus ou de moins n’aurait pas eu d’impact, d’un point de vue financier et politique, pour les Américains ».



    Nargis Nehan déplore ce qu’elle appelle le gaspillage de plus de 2 000 milliards de dollars et de tant de vies humaines, qui représente le coût de l’opération payé par la communauté internationale en Afghanistan. Et de renchérir : « Le sentiment d’avoir été abandonnés, ignorés, trahis, tout cela ne fait qu’accroître la rancune envers la communauté internationale. Et je crains que cela ne renforce l’extrémisme en Afghanistan », avait-elle poursuivi.



    Pour sa part, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avertit : « Une catastrophe humanitaire pointe à l’horizon », tirant la sonnette d’alarme devant la menace d’un effondrement total des services de base dans le pays. Le patron de l’ONU rappelle dans le contexte que, je cite, « près de la moitié de la population afghane dépend de l’aide humanitaire pour sa survie », et que « les enfants, les femmes et les hommes d’Afghanistan ont besoin plus que jamais de la solidarité de la communauté internationale ».



    Quant aux talibans, ils s’étaient engagés à garantir la sécurité des équipes d’aide humanitaire dans le pays, ainsi que l’accès de l’aide humanitaire. Ils avaient par ailleurs clamé à cor et à cri vouloir fonder un régime qui soit reconnu tant par la communauté internationale que par le peuple afghan. Dans sa première intervention suivant la prise du pouvoir, un des porte-paroles des talibans a déclaré que la liberté de la presse et le droit des femmes seraient respectés, selon les préceptes de la loi islamique, sans plus de précisions sur ce que cela représentera dans les faits. Il est vrai que les restrictions imposées par les talibans aux femmes s’étaient relaxées dès 2001, alors même que la communauté internationale poursuivait toujours la guerre contre le pouvoir taliban de l’époque. Le droit des femmes, promu par ladite communauté, avait été consolidé par la suite dans les textes, durant ces 20 ans. En 2009, la législation visant l’élimination de la violence faite aux femmes avait mis hors la loi le viol, le mariage forcé, ouvrant grand aux femmes les portes des universités et du marché du travail. Mais aujourd’hui, les femmes afghanes craignent que les droits acquis durant ces 20 années ne soient jamais recouvrés, en dépit des déclarations des talibans selon lesquelles « les écoles seront ouvertes, et les filles et les femmes iront à l’école, en tant qu’enseignantes et en tant qu’élèves ».



    Entre temps, l’Europe s’attend à une migration afghane qui mettra à rude épreuve ses capacités d’accueil, mettant sous pression les systèmes publics. La crise de 2015, lorsque l’Europe a dû faire face à l’assaut des réfugiés clandestins chassés par la guerre de Syrie, est encore dans toutes les mémoires. Et même si les deux situations ne sont pas comparables, l’Europe doit s’organiser, demeurer vigilante face aux risques terroristes que la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan ne fait que renforcer.


    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Au revoir la Roumanie !

    Au revoir la Roumanie !

    La diaspora roumaine est la cinquième la plus nombreuse du monde et la sixième au sein des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques, selon un rapport de l’OCDE. Sur leur ensemble, la plupart des ressortissants roumains sont soit peu qualifiés, soit surqualifiés. Presque 50 % des Roumains ayant quitté leur pays à destination d’un des Etats membres de l’OCDE ont des emplois faiblement qualifiés. La plupart des hommes travaillent dans le BTP, tandis que les femmes ont des activités en rapport avec le ménage. En revanche, une catégorie à part est représentée par les médecins roumains ayant choisi de travailler en Occident.

    Malheureusement, le vide laissé derrière se creuse de plus en plus, déplore le sociologue Vladimir Ionas : « Le plus grand exode des médecins roumains date d’avant les augmentations salariales intervenues ces dernières années. Malheureusement, c’est le départ du personnel sanitaire qui représente le plus grand souci auquel le système médical de Roumanie se confronte. Et ce souci persiste aujourd’hui encore. Sauf qu’à présent, il n’est plus qu’une question de salaire, mais aussi une question de conditions précaires dans les hôpitaux roumains et de pénurie suite au sous-financement du système. On peut aussi parler du respect que les médecins roumains se voient accorder en Roumanie et ailleurs, de la façon dont la relation avec le patient est imaginée chez nous ou en Occident. Malheureusement, en Roumanie, la relation entre le médecin et le malade repose exclusivement sur l’intérêt et la nécessité. Dans d’autres pays, cette relation est fondée aussi sur le respect et la confiance que le patient accorde à son médecin. Les Roumains s’avèrent plutôt méfiants envers le personnel médical et du coup, ils ne prennent rendez-vous chez le docteur qu’en cas d’urgence. C’est d’ailleurs ce que l’on a pu constater lors de la récente campagne de vaccination contre la Covid-19. »

    Selon le rapport de l’OCDE, 25 % de la population roumaine souhaiterait quitter définitivement le pays pour vivre en Occident. Ce pourcentage est un des plus grands de l’Europe de l’Est. Presque la moitié des Roumains entre 15 et 24 ans ont affirmé vouloir partir. Une réalité lourde de conséquences pour le marché du travail de Roumanie. Ce n’est pas seulement le salaire qui attire les jeunes Roumains vers l’Europe de l’Ouest, mais aussi le style de vie différent. Vladimir Ionas : « Dans le cas des jeunes, c’est notamment un autre style de vie qui fait la différence. La plupart d’entre eux ne sont pas partis pour un salaire plus grand, car dans le cas des ceux faiblement qualifiés, la différence salariale par rapport à ce qu’ils toucheraient en Roumanie n’est pas significative. C’est le style de vie, les services qu’un autre Etat met à leur disposition, le système sanitaire et d’éducation qu’ils pourraient offrir à leurs enfants. On parle donc d’une série de facteurs qui pousse les Roumains à vouloir boucler leurs valises pour vivre à l’étranger. Bien sûr, tout comme dans le cas des médecins, on ne saurait être surpris par cet exode des jeunes, notamment des jeunes diplômés qui choisissent de rester à l’étranger pour bénéficier d’un autre style de vie et pour pouvoir offrir à leurs enfants un avenir meilleur. »

    Après une baisse significative ces dernières années, voilà qu’en 2021, le taux de natalité a légèrement remonté la pente. Vladimir Ionas : « La natalité représente une question épineuse pour la Roumanie. En chute libre depuis de nombreuses années, voilà qu’en 2021, elle a enregistré une légère hausse due, bien évidemment, à l’actuel contexte pandémique. Difficile à dire si le pays pourra rester sur cette piste ascendante. Il faudrait que l’Etat adopte une série de mesures en ce sens. Je vous propose de prendre l’exemple d’autres pays tels la Hongrie ou la France. Confrontée à une crise démographique, la Hongrie a mis en place quelques-unes des mesures les plus dures d’Europe afin d’encourager la natalité. Voilà ce que la classe politique de Roumanie devrait faire : comprendre les priorités du pays, accepter que la situation démographique est inquiétante et favoriser des politiques publiques capables de doper le taux de natalité. Ce n’est pas si difficile que ça. La Roumanie n’est pas un pays pauvre, bien au contraire, c’est un pays riche, qui dispose de ressources nécessaires à la mise en œuvre de tels programmes. Il lui faudrait juste de la volonté politique. »

    On a donc besoin de politiques publiques ciblées et mises en place efficacement. Mais, dans un pays où le pourcentage des gens à la retraite dépasse celui des salariés, l’avenir semble plutôt inquiétant. Vladimir Ionas explique : « Malheureusement, sur cet aspect, j’ai du mal à croire que la situation pourrait s’améliorer. Le pourcentage des jeunes de plus de 18 ans qui envisagent de quitter la Roumanie dans les années à venir se monte à 20 %, tandis que le pourcentage des étudiants en première ou deuxième année d’études qui espèrent quitter le pays une fois le diplôme en poche est de 50 %. Une fois de plus, je ne sais pas dire si les autorités roumaines ont imaginé une solution à ce problème, mais on doit comprendre qu’une telle tendance débouchera sur une crise de plusieurs systèmes dont notamment celui des retraites. Je doute que dans un pays où 30 % de la population cotise et 70 % touche la retraite ou le chômage, l’Etat puisse continuer à verser la retraite. Parallèlement, le système de la santé sera sous-financé et s’effondrera. Voilà pourquoi la situation s’avère dramatique. Elle devrait constituer une priorité au niveau de la société roumaine afin que l’Etat identifie des solutions pour stopper l’exode et empêcher la Roumanie de recenser un nombre de retraités deux fois plus grand que celui des salariés. Cette question devrait constituer le principal thème de débat au sein de toutes les institutions publiques », a conclu Vladimir Ionas.

  • Bye-Bye, Romania!

    Bye-Bye, Romania!


    The
    Romanian diaspora is the world’s fifth largest diaspora, and the sixth largest
    within the OECD countries. In Romania’s case, migration is the obvious cause for
    the country’s population diminishing. These are the conclusions of an OECD
    report. Most Romanian migrants are poorly skilled, while the higher education
    graduates among migrants are overqualified. Nearly half of the Romanian higher
    education graduates who migrated to OECD countries have poorly skilled jobs.
    Men usually work in the construction sector, while women find employment in the
    household industry. Notwithstanding, the medical doctors in the diaspora make a
    large and clearly-defined community. Hospitals are understaffed as regards the
    medical doctors, and we strongly feel the consequences of such a situation. Why
    do our medical doctors leave? What can we do to prevent them from doing that?
    How does the typical doctor-patient relationship look like, in our country or
    elsewhere?

    Sociologist Vladimir Ionas:


    For its greater part, the migration of medical doctors, we can say it
    occurred before the pay rise that was officially approved only a couple of
    years ago. Unfortunately, it is the main problem the Romanian healthcare system
    is facing. As we speak, the migration of the medical doctors is an ongoing
    process. And at that, it is not about
    the paygrade, it is also about the facilities n the hospital, about the
    shortage at all levels, which is rampant in hospitals around Romania. We can
    also mention the respect medical doctors across Romania enjoy, the way the
    doctor-patient relationship is being built in the Western countries and how it
    is created in Romania. Unfortunately, in Romania, the doctor-patient
    relationship is basically a needs-based one, whereas the patient-doctor
    relationship in the Western countries is based on respect and trust on the part
    of the patient. The Romanians are not used to having total confidence in the
    medical doctor, nay, they see the medical doctor as somebody they see when they
    most need it, whenever they need that immediately. And that is clearly
    reflected in the results of the anti-COVID-19 vaccination campaign in Romania.


    The
    aforementioned OECD report also states that 25% of Romania’s inhabitants
    (young, for their most part) expressed their wish to relocate abroad and stay
    there for good. It is of the biggest
    percentages reported for the region, Almost half of the people aged 15 to 24
    expressed their intention to emigrate. The implications of that for the
    country’s labor force are tremendous. According to Vladimir Ionas, youngsters
    do not live for a different paygrade alone, they also leave for a different way
    of life.

    Vladimir Ionas:

    Taking the youngsters into account, we can speak about a different way
    of life. We don’t need to believe that most of those who left, remained abroad
    mainly because of a much greater income they could earn in a foreign country.
    Oftentimes, in the case of those whose professional background is not that
    strong, the paygrade is not necessarily much greater as compared to what they
    could earn in Romania. It is about the standard of living, about the services
    they benefit from when they interact with the state institutions, with the
    healthcare system, it is about the education their children can get. We’re
    speaking about several factors that lead up to that wish of the Romanians to leave
    and settle somewhere abroad. Then again, just like with the medical doctors,
    that definitely poses a big problem for the workforce, because a relevant
    proportion of those who leave are higher education graduates, but that
    shouldn’t come up as a surprise and then again, the lifestyle they have when
    they go abroad prompts them to wish to stay there for good, which is very good
    for them, but they also want that because they wish to offer their children a
    much certain future.


    In
    recent years, the birth rate has seen a sensible decrease. However, according
    to Vladimir Ionas, in 2021 things have changed for the better, quite
    surprisingly.


    Vladimir Ionas:

    The birth rate issue is a compelling one, for Romania. It has seen a downward
    trend for many years now. 2021 is the year when the birth rate has seen a
    slight increase, somehow favored by the ongoing pandemic. It is hard to say
    whether such a trend can be contained. The state needs to take very tough
    measures to that effect. Why don’t we look at such countries as Hungary or
    France, for instance, so that we can copy their measures leading up to the
    increase of the birth rate. Hungary is the country with one of the toughest
    policies favoring the birth rate increase, since they also have a big problem
    with the demographic increase. That is what the political class should do -
    understand what the priorities of the country are, realize the fact that the
    demographic situation is extremely worrying and they should promote public
    policies aimed at encouraging child birth. The are rather easy to implement.
    Romania is not poor; it is a rich country that has resources so that such
    programs can be created. Political will is most needed, first of all.


    The
    public policies, they need to be targeted and efficiently implemented. However,
    in a country where they percentage of those who have their pensions is much
    greater than the percentage of those whose work, the future looks rather grim.


    Vladimir Ionas:

    Unfortunately, to that end, it’s hard to believe we can change the trend
    for the better. Around 20% of those who are over 18, medium-term, would like to
    leave Romania and about 50% of the students who are freshmen, as we speak, or
    2nd-year students at the university would like to leave for another
    country when they graduate, so they can have better chances of personal
    development and better-paid jobs. Again, I do not know if those working with
    the state institutions ever thought of a solution to that problem, but we need
    to be aware and realize that such a trend will cause the collapse of many
    systems, the pension system, first of all. The state will no longer be able to
    pay people’s pensions, I think, if the reported percentage of those who have
    employment stands at 30%, whereas 70% of the people receive their pensions or
    unemployment benefits. Concurrently, the healthcare system will be
    underfinanced and will collapse, so we have a very big problem. That should be
    the main debate topic at the level of the Romanian society, so that the
    solutions can be identified to stem the exodus and to avoid the situation
    where we have twice as many retired people as compared to those who work. It
    should be the main debate topic for all state institutions.

    (Translation by Eugen Nasta)

  • May 6, 2021 UPDATE

    May 6, 2021 UPDATE

    Vaccination. President Klaus
    Iohannis said Romania’s vaccination campaign is going extraordinarily well.
    He recalled that from Friday, those who wish to get the vaccine will be able to
    do so without an appointment. He said that although there are fewer and fewer
    infections and ICU admissions and fewer deaths every day, the pandemic is not
    over and called on the population to get the vaccine. To date, more than 2
    million Romanians are fully vaccinated and on Thursday it was for the first
    time that Romania saw more than 100,000 jabs administered in the space of 24
    hours. 1,632 new Covid cases and 94 new related fatalities were recorded on
    Thursday. The death toll now passes 28,700. More than 7,300 people are
    receiving hospital treatment, while some 1,100 are in intensive care.




    Migrants. Some 50 migrants were
    caught in the last 24 hours by the Romanian border police as they were trying
    to cross the border illegally into Hungary. The 44 foreign nationals, 28 men,
    14 women and 2 children, originating from Iraq, Syria and Afghanistan, were
    found hidden in the trailers of two trucks driven by Turkish nationals
    travelling to Poland. Five other persons were found in a field some 100 metres
    of the border with Hungary travelling on foot. Aged between 30 and 44, they
    came from Tunisia, Morocco and Algeria. All were detained by the border police.




    Debt. Romania’s long-term foreign
    debt stood at 90.947 billion euros at the end of February this year, 2% lower
    than at the end of last year, according to data published by the central bank
    in Bucharest. Direct public debt amounts to some 56 billion euros from over 57
    at the end of 2020. The guaranteed public debt stood at 212.7 million euros, of
    which 102 million to multilateral institutions. Private debt stood at 33.458
    billion euros. Long-term deposits for non-residents amounted to 105 million
    euros. According to the National Bank of Romania, the short-term public debt
    amounted to 32.668 billion euros at the end of February this year, from 33.1
    billion at the end of 2020.




    Defence. EU
    defence ministers on Thursday approved the participation of the NATO members
    United States, Canada and Norway in a joint project aiming to help speed up
    troops movement across Europe. NATO secretary general Jens Stoltenberg welcomed
    the decision, underlining that non-EU allies play an essential role in protecting
    and defending Europe. The project on military mobility is meant to facilitate the
    movement of troops across Europe, actions viewed by NATO as crucial in the
    event of a conflict with Russia, France Presse news agency notes. The meeting
    of EU defence ministers was also attended by the Romanian defence minister
    Nicolae Ciucă.






    Tennis. The
    Romanian-German pair Horia Tecău and Kevin Krawietz lost to fourth seeds Ivan
    Dodig of Croatia and Filip Polasek of Slovakia in the round of last 16 of the
    Madrid tennis tournament, worth 2.6 million dollars in prize money. Earlier, Tecău
    and Krawietz had defeated the Finnish-French pair Henri Kontinen and Edouard
    Roger-Vasselin. Tecău has two doubles titles in Madrid, in 2016 and 2019, when
    he paired with Jean-Julien Rojer of the Netherlands. (CM)





  • 11/04/2021 (mise à jour)

    11/04/2021 (mise à jour)

    Coronavirus — Plus de 3 300 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés en 24 h en Roumanie, après plus de 21 000 tests, alors que 129 personnes ont perdu la lutte contre la maladie. A présent, 13 000 personnes sont hospitalisées à travers le pays et plus de 1 500 personnes atteintes de formes graves de Covid-19 sont hospitalisées en soins intensifs, soit un nouveau record. Samedi, deux seuils négatifs ont été dépassés en matière de situation épidémiologique en Roumanie. Plus d’un million de personnes se sont contaminées avec le nouveau coronavirus depuis le début de la pandémie, et plus de 25 000 sont décédés des suites de la maladie. De plus en plus d’hôpitaux annoncent qu’ils sont saturés. En même temps, la campagne vaccinale se poursuit. Depuis son début, à la fin de l’année dernière, près de 2,3 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin. Dimanche, le premier ministre Florin Cîtu a annoncé que les prochains jours, plus de 170 nouveaux centres de vaccination seraient ouverts, et qu’à partir du 15 avril, la capacité de vaccination s’accroîtrait à 100 000 personnes par jour. Lundi, une nouvelle tranche de 511 000 doses de vaccin Pfizer/BioNTech arrivera en Roumanie ; les produits seront livrés par avion à Bucarest, Cluj (centre-ouest) et Timisoara (ouest).



    Funérailles — Les funérailles du prince Philip, duc d’Edinbourg, époux de la reine Elizabeth II du Royaume-Uni, auront lieu le samedi 17 avril, au bout de huit jours de deuil national annoncés par le Palais de Buckingham. Seules 30 personnes participeront au service religieux, pour que les restrictions anti-Covid soient respectées. La cérémonie aura lieu au Château de Windsor, et certains éléments ont été fixés par le prince Philip lui-même, qui a souhaité avoir des funérailles simples. Il ny aura donc pas de funérailles dÉtat et le cercueil ne sera pas exposé au public pour un dernier hommage. Les familles royales et les leaders du monde entier, y compris de Roumanie, ont adressé des messages de condoléances et ont honoré le prince Philip, décédé à 99 ans.



    Migration — Les policiers roumains aux frontières de Gîrla Mare (sud-ouest) ont interpellé 30 migrants de Syrie, d’Afghanistan et d’Irak qui avaient traversé le Danube dans une embarcation afin de franchir clandestinement la Frontière entre la Serbie et la Roumanie. Selon la Police aux frontières, il s’agit de vingt-sept adultes avec des âges allant de 18 à 47 ans, et de trois mineurs, avec des âges allant de 3 à 15 ans. Les ressortissants étrangers ont déclaré avoir franchi la frontière à bord d’une embarcation à moteur conduite par deux citoyens syriens auxquels ils avaient payé des montants entre 1 200 et 1 500 € par personne. Ils ont ajouté qu’ils souhaitaient rejoindre leurs proches dans des Etats d’Europe occidentale. Les policiers roumains aux frontières ont approfondi les vérifications afin de dépister toutes les personnes impliquées et pour établir toutes les infractions commises ; par la suite, les mesures légales qui s’imposent seront ordonnées.



    Aviron — La Roumanie a conquis, dimanche, deux médailles d’or et quatre d’argent aux Championnats d’Europe d’aviron de Varèse (Italie). Nicoleta-Ancuţa Bodnar et Simona Geanina Radiş, championnes européennes aussi l’année dernière à Poznan, en Pologne, ont remporté la médaille d’or à l’épreuve de deux de couple à la présente édition. La Roumanie a également conquis les médailles d’or à l’épreuve féminine de huit avec barreuse. Les médailles d’argent ont été remportées par Adriana Ailincăi et Iuliana Buhuş à l’épreuve féminine de deux sans barreur et par Gianina-Elena Beleagă à l’épreuve d’aviron simple léger. La Roumanie a également décroché les médailles d’argent aux épreuves masculines de quatre sans barreur et de huit avec barreur. La Roumanie termine quatrième au classement général par médailles, après le Royaume-Uni, l’Italie et les Pays-Bas.



    Sports — L’équipe roumaine CSM Bucarest a raté sa qualification au tournoi final de la Ligue des champions de handball féminin après avoir été vaincue par TSKA Moscou, 24-19, dimanche, dans la capitale russe, au match retour des quarts de finale. Lors du match aller, les Roumaines s’étaient imposées devant les Russes 32-27. Les trois autres équipes qualifiées sont Györ ETO de Hongrie, Brest, de France, et Vipers de Norvège. CSM n’a plus joué au tournoi Final Four depuis 2018, lorsqu’elle a remporté la médaille de bronze ; en 2016, elle avait conquis le trophée, et en 2017, elle s’adjugeait aussi le bronze. Le tirage au sort des demi-finales de la Ligue des champions de handball féminin aura lieu le 13 avril, à Budapest. C’est toujours là que le tournoi Final Four aura lieu, les 29 et 30 mai. Györ ETO est la tenante du titre.




  • 11/04/2021

    11/04/2021

    Coronavirus – Plus de 3 300 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés ces dernières 24 h en Roumanie, après plus de 21 000 tests, alors que 129 personnes ont perdu la lutte contre la maladie. A présent, 13 000 personnes sont hospitalisées à travers le pays et plus de 1 500 personnes atteintes de formes graves de Covid-19 sont hospitalisées en soins intensifs, soit un nouveau record. Samedi, deux seuils négatifs ont été dépassés en matière de situation épidémiologique en Roumanie. Plus dun million de personnes se sont contaminées avec le nouveau coronavirus depuis le début de la pandémie, et plus de 25 000 sont décédés des suites de la maladie. De plus en plus dhôpitaux annoncent quils sont saturés. En même temps, la campagne vaccinale se poursuit. Le gouvernement a prolongé de 30 jours létat dalerte sur le sol roumain, en raison de la pandémie de coronavirus, à partir du 13 avril prochain, et a maintenu les mesures afférentes. Les restrictions seront assouplies pendant la période des Pâques orthodoxes.



    Funérailles – Les funérailles du prince Philip, duc dEdinbourg, époux de la reine Elizabeth II du Royaume-Uni, auront lieu le samedi 17 avril, au bout de huit jours de deuil national annoncés par le Palais de Buckingham. Seules 30 personnes participeront au service religieux, pour que les restrictions anti-Covid soient respectées. La cérémonie aura lieu au Château de Windsor, et certains éléments ont été fixés par le prince Philip lui-même, qui a souhaité avoir des funérailles simples. Il n’y aura donc pas de funérailles d’État et le cercueil ne sera pas exposé au public pour un dernier hommage. Les familles royales et les leaders du monde entier, y compris de Roumanie, ont adressé des messages de condoléances et ont honoré le prince Philip, décédé à 99 ans.



    Cinéma – Les prix de lAcadémie britannique de film (BAFTA) seront décernés ce soir. Samedi, cest le processus créatif qui soutient les productions qui a été récompensé. Le film « L’Affaire Collective » du réalisateur roumain Alexander Nanau est nominé pour la catégorie Meilleur documentaire, aux côtés de « My Octopus Teacher : la sagesse de la pieuvre », « The Dissident » et « Derrière nos écrans de fumée ». Dans un entretien réalisé par Zoom et diffusé dimanche, le réalisateur Alexander Nanau a déclaré que par deux nominations historiques aux Oscars, après un Ours dor à Berlin, le cinéma roumain, quil a qualifié de « dynamique », « na plus rien à prouver ». Le documentaire est la proposition de la Roumanie aux Oscars 2021, dans les catégories Meilleur long-métrage international et Meilleur documentaire. Le film dAlexander Nanau raconte lhistoire de la première année après l’incendie de 2015 de la discothèque « Colectiv » de Bucarest, soldé par 64 morts.



    Exercice – La base aérienne 57 « Mihail Kogălniceanu » (sud-est), a accueilli samedi lexercice RAPID FALCON II, avec la participation de structures dartillerie appartenant à lEtat major des Forces terrestres roumaines et des forces militaires américaines disloquées en Europe. Le but de lexercice, cétait de consolider la coopération militaire bilatérale, mais aussi dans le cadre lOTAN. Les forces militaires américaines y ont pris part avec deux systèmes mobiles dartillerie – HIMARS. Le chef de lEtat major des Forces terrestres roumaines, le général Iulian Berdilă, a déclaré pour Radio Roumanie que cet exercice avait reconfirmé lagilité et linteropérabilité des artilleurs américains et roumains. Il a souligné que le système HIMARS était une facilité de forces terrestres de niveau tactique opérationnel.



    Migration – Les policiers roumains aux frontières de Gîrla Mare (sud-ouest) ont interpellé 30 migrants de Syrie, dAfghanistan et dIrak qui avaient traversé le Danube dans une embarcation afin de franchir clandestinement la Frontière entre la Serbie et la Roumanie. Selon la Police aux frontières, il sagit de vingt-sept adultes avec des âges allant de 18 à 47 ans, et de trois mineurs, avec des âges allant de 3 à 15 ans. Les ressortissants étrangers ont déclaré avoir franchi la frontière à bord dune embarcation à moteur conduite par deux citoyens syriens auxquels ils avaient payé des montants entre 1 200 et 1 500 € par personne. Ils ont ajouté quils souhaitaient rejoindre leurs proches dans des Etats dEurope occidentale. Les policiers roumains aux frontières ont approfondi les vérifications afin de dépister toutes les personnes impliquées et pour établir toutes les infractions commises ; par la suite, les mesures légales qui simposent seront ordonnées.



    Aviron – Gianina-Elena Beleagă a apporté aujourdhui à la Roumanie sa première médaille aux Championnats dEurope daviron de Varèse (Italie). La sportive a remporté la médaille dargent à lépreuve de skiff femmes, poids léger, étant devancée par la Bélarusse Alena Furman, alors que la Française Claire Bové sest vu décerner la médaille de bronze. Les sportifs roumains évoluent aujourdhui en huit autres finales dotées de prix.



    Sports – Léquipe roumaine CSM Bucarest affronte en déplacement TSKA Moscou, au match retour des quarts de finale de la Ligue des champions en handball féminin. Lors du match aller, les Roumaines sétaient imposées devant les Russes 32-27. Dautre part, samedi soir, le duo roumano-allemand Mihaela Buzărnescu/Anna-Lena Friedsam a perdu la finale de lépreuve de double du tournoi WTA de tennis de Bogota (Colombie). Buzărnescu et Friedsam ont été dépassés par 6-3, 6-4 par le couple Elixane Lechemia (France)/Ingrid Neel (Etats-Unis).



    Météo – En Roumanie, le temps est généralement beau et continue de se réchauffer légèrement. Le ciel est plutôt dégagé, à lexception des régions ouest, où des nuages épars sont signalés par endroits et quelques ondées ne sont pas exclues. Le vent est faible à modéré, plus intense sur le sud-ouest. Les maximales vont de 13 à 20°, avec 14° sous un beau soleil à Bucarest.