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  • Poiana Brașov, joyau des sports d’hiver en Roumanie

    Poiana Brașov, joyau des sports d’hiver en Roumanie

    Nichée à seulement 12 kilomètres de Brașov, l’une des villes majeures du centre de la Roumanie, Poiana Brașov s’impose comme la station de montagne la plus prisée du pays. En été, elle séduit les amateurs de randonnées et de paysages alpins, mais c’est en hiver qu’elle dévoile tout son éclat, attirant des foules passionnées de ski et de sports de glisse. Le domaine skiable de Poiana Brașov s’étend sur les pentes du mont Postăvarul, dont le sommet culmine à 1 803 mètres d’altitude. La station elle-même est perchée à 1 030 mètres, offrant ainsi un dénivelé de plus de 700 mètres. Les pistes les plus longues atteignent près de 5 kilomètres et permettent aux skieurs de tous niveaux d’évoluer dans un cadre spectaculaire. L’histoire du ski y est profondément ancrée : la première descente y fut enregistrée en 1895, suivie en 1906 de la première compétition de ski organisée dans la région.

     

    Un domaine skiable varié et bien aménagé

     

    Aujourd’hui, Poiana Brașov dispose d’une infrastructure hôtelière moderne et de 24 kilomètres de pistes, garantissant aux visiteurs des conditions idéales pour des vacances d’hiver réussies. Adrian Biriboiu, chef du service du domaine skiable, détaille l’offre proposée aux amateurs de glisse :

     

    « À Poiana Brașov, nous avons sept pistes principales, totalisant 24 km de descentes. Nous couvrons toute la gamme de difficultés, des pistes noires exigeantes aux pistes bleues adaptées aux débutants. Trois pistes sont spécialement conçues pour l’apprentissage du ski, dont deux situées à la base du domaine skiable. Elles mesurent entre 800 et 1 000 mètres, offrant un terrain idéal pour toutes les tranches d’âge. Grâce à l’accompagnement d’un moniteur spécialisé, deux à trois séances suffisent généralement pour se familiariser avec le ski et s’attaquer ensuite aux pistes du massif. »

     

    Pour les novices, la station propose également la piste Drumul Roșu, un long tracé bleu de 5 kilomètres, qui serpente depuis la station d’atterrissage de la télécabine jusqu’à la base du domaine. Les skieurs aguerris, eux, peuvent se mesurer aux deux pistes noires emblématiques de la station : Subteleferic et Lupului.

     

    « Ces deux pistes, qui partent du sommet, offrent des profils différents : Lupului est plus accessible, tandis que Ruia, plus raide, est homologuée pour les compétitions de ski nationales et internationales », ajoute Adrian Biriboiu.

     

    Une station moderne et bien équipée

     

    La station a bénéficié d’importants investissements ces quinze dernières années, avec notamment l’agrandissement du domaine skiable et l’installation de canons à neige garantissant un enneigement optimal tout au long de la saison. Côté remontées mécaniques, la gestion des forfaits a été modernisée pour faciliter l’accès aux pistes :

     

    « Sur le domaine skiable, nous utilisons des forfaits à points ou à périodes, disponibles aux guichets situés au pied des pistes, à la télécabine et au téléphérique. Mais les skieurs ont aussi la possibilité de recharger leur carte en ligne, directement depuis chez eux, s’ils disposent déjà d’une carte magnétique, même datant de l’année précédente. »

     

    Grâce à ces infrastructures performantes et aux conditions météorologiques favorables, la saison de ski à Poiana Brașov s’étend généralement jusqu’à la fin du mois de mars, et peut parfois se prolonger jusqu’à fin avril. Avec son cadre majestueux, ses équipements modernes et son riche héritage skiable, Poiana Brașov demeure une destination phare des sports d’hiver en Roumanie. Que l’on soit débutant ou skieur chevronné, cette station allie plaisir de la glisse et confort, garantissant des séjours mémorables au cœur des Carpates.

  • Le Pays de Făgăraș, entre nature et tradition.

    Le Pays de Făgăraș, entre nature et tradition.

    Une zone vaste et riche

     

    Les monts Făgăraș sont uniques en Europe. Ils se caractérisent par de vastes étendues de forêt ininterrompue habitées par une faune et une flore riches et diversifiées. C’est une région à l’histoire intéressante, où reliefs et cultures locales s’entremêlent, comme nous l’explique Victoria Donos, directrice de la communication et des communautés au sein de la Fondation Conservation Carpathia :

     

    Victoria Donos: « Géographiquement, elle s’étend sur une large bande. Si l’on se place dans l’axe est-ouest, elle mesure 82 kilomètres de long et entre 12 et 19 kilomètres de large. Cette zone englobe des régions situées dans les départements de Brasov et de Sibiu. Ses reliefs, les monts Făgăraș, sont impressionnants et abritent un vaste amphithéâtre qui s’ouvre vers le nord en direction de la plaine de l’Olt et du plateau de Hârtibaciu. C’est ici que se trouve la forteresse de Făgăraș, ainsi que d’anciens villages autrefois habités par les Saxons, une culture qui imprègne encore très fortement les populations locales, comme en témoignent les traditions de la région. C’est une zone vraiment unique qui mérite d’être parcourue et découverte. »

     

    Un musée d’art traditionnel à Mândra

     

    Première étape de notre voyage virtuel : le village de Mândra, dans lequel se trouve un lieu très particulier, le Musée de la broderie et des histoires :

    « Vous y apprendrez l’histoire du village, de l’émigration de cette communauté vers les États-Unis dans l’entre-deux-guerres et comment les gens sont revenus et ont construit des maisons avec l’argent qu’ils avaient gagné là-bas. Si vous voulez rencontrer les artisans, je vous conseille de vous arrêter chez Sorin Petrișor, dans le village d’Ucea. Il est très attaché aux vieilles coutumes. Sa maison est un musée vivant, où se déroulent des activités qui avaient lieu autrefois dans les maisons des paysans roumains, du tissage à la cuisson artisanale du pain. Elle dispose également d’un lieu gastronomique local, ce qui vous permet, si vous prenez rendez-vous, de déguster un repas traditionnel. Vous pouvez également poursuivre votre voyage jusqu’à Avrig, où une véritable rencontre est organisée chaque semaine à la bibliothèque. On les appelle les “șezătoare”, un nom provenant du verbe roumain signifiant “s’asseoir”. Il ne s’agit pas d’une mise en scène, contrairement à ce que l’on voit souvent dans les musées. Lors de cette réunion hebdomadaire, les femmes de cette communauté se réunissent pour travailler, fabriquer des objets à la main et raconter des histoires. Les choses se déroulent de façon très naturelle, les femmes se parent de leurs costumes traditionnels pour cette occasion. Ici aussi, à Avrig, vous pouvez rencontrer Adrian David, un maître artisan âgé de moins de 30 ans. Il est tombé amoureux de l’artisanat et a transformé une pièce de sa maison en musée. Il enseigne également l’artisanat populaire aux enfants qui viennent à l’école d’artisanat et des métiers du village. »

     

    Un festival qui célèbre les montagnes et les habitants de la zone 

     

    La zone du comté de Făgăraș ne représente qu’une partie d’une région, beaucoup plus vaste, autour des monts Făgăraș. Une région si fascinante qu’un festival lui est consacré chaque année. Le Făgăraș Fest est un festival des monts et des habitants de Făgăraș, comme nous l’explique Victoria Donos, directrice des communications et des communautés à la Fondation Conservation Carpathia :

     

    « Les cinq premières éditions du festival ont été organisées dans un autre village près des monts Fagaras. Cette année, nous voudrions arrêter notre choix sur une communauté qui accueillera le festival de manière permanente, car nous sommes persuadés que ce festival peut avoir un impact encore plus important, aussi bien social qu’économique. Il pourrait aussi devenir à son tour une tradition de la région de Făgăraș. Nous organisons un concours auquel 35 communautés des montagnes Făgăraș, de Argeș, Brasov, Sibiu et Valcea ont été invitées à participer. Cette semaine, nous évaluerons toutes les mairies ayant répondu à notre appel d’offres. Dans un premier temps, nous sélectionnerons les trois communautés que nous irons visiter. Il est en effet crucial de voir les lieux envisagés et proposés par chacune d’entre elles, mais aussi de mesurer le degré d’ouverture de la communauté locale au projet, de voir quelles sont les attractions touristiques de la région et de réfléchir à comment encourager les habitants à s’impliquer dans l’organisation du festival. »

     

    Les deux dernières éditions ont également accueilli des touristes étrangers qui ont apprécié, avant tout, la richesse des expériences offertes par le festival. Nature et culture étaient en effet au rendez-vous :

     

    « Ils ont été surpris de voir le nombre de visites guidées proposées. Par exemple, certaines portaient sur les oiseaux, sur les insectes, d’autres sur les chauves-souris, la forêt, la faune et la flore. Avec Salvamont, nous avons parcouru des sentiers dans la forêt et découvert des endroits magiques. Ensuite, certains ont fait l’expérience du camping, en logeant dans des tentes, ce que nous avons proposé l’année dernière à proximité du festival. D’autres ont séjourné dans des maisons d’hôtes locales, et certains ont même choisi d’être logés assez loin du site. Les logements étaient occupés dans un rayon de 50 kilomètres. Je me souviens avec quelle surprise et quel plaisir ils ont parlé des maisons d’hôtes qui préservaient l’esprit authentique des lieux. Par exemple, ils ont évoqué les maisons de Porumbacu, louant la qualité du petit déjeuner très bien préparé, s’extasiant devant l’artisanat local et évoquant la gentillesse des hôtes. Les interactions avec ces derniers sont en effet essentielles ».

     

    Visitez les chez maîtres artisans

     

    Un autre projet de la Fondation Conservation Carpathia consiste en la création de forfaits touristiques incluant différentes destinations dans le comté de Făgăraș et ses montagnes, comme nous l’a expliqué Victoria Donos, directrice des communications et des communautés de la Fondation :

     

    « Par exemple, Viorica Olivotto, d’Ușoara, coud main des vêtements traditionnels. Cette femme est un véritable joyau vivant. C’est une très bonne chose que les gens viennent faire sa connaissance. Nous vous recommandons chaudement d’assister aux ateliers qu’elle organise pour les touristes et, pourquoi pas, de laisser un petit quelque chose derrière vous pour que Viorica puisse continuer son activité en étant soutenue. Ensuite, dans le village de Lisa, se trouvent des chalets classés au patrimoine de l’UNESCO, où une famille perpétue une tradition vieille de plusieurs centaines d’années. Cet endroit magique vaut le détour ! »

     

    En conclusion, la région des monts Făgărașului reste une destination féerique, où traditions authentiques et paysages spectaculaires se mêlent harmonieusement. C’est l’endroit idéal pour ceux qui recherchent la tranquillité de la nature et le charme rural. Une destination à ne pas manquer, tout comme le festival qui y est organisé chaque année !

  • Quelques conseils de saison des sauveteurs en mer et en montagne

    Quelques conseils de saison des sauveteurs en mer et en montagne

    Parce que les vacances battent leur plein en Roumanie, les sauveteurs en mer et les sauveteurs en montagne tout comme les autorités locales ne cessent de conseiller la prudence aux vacanciers un peu trop aventuriers. Aussi, la mairie de Constanţa, l’une des principales destinations de vacances au bord de la mer Noire, a demandé aux touristes de ne pas mettre leur vie en danger et de respecter les instructions des sauveteurs. En effet, préviennent ces derniers, trop de gens oublient que la mer Noire peut être dangereuse, ignorant avec superbe et inconscience les conseils à la prudence dispensés surtout en cas de mer agitée.

     

    Le drapeau rouge-jaune signifie aux baigneurs que la plage est surveillée par des sauveteurs.

     

    Pour prévenir les accidents, plus de 100 sauveteurs et secouristes travaillent pendant toute la saison estivale au maximum de leurs capacités au quotidien, entre 8h30 et 19h30, pour assurer la sécurité des baigneurs qui fréquentent les plages de Constanţa et de Mamaia (la station balnéaire roumaine la plus populaire de la mer Noire). Soyez responsables, suivez les conseils des sauveteurs et tenez toujours compte de la couleur des drapeaux d’avertissement déployés aux postes de secours, rappelle la mairie. Le drapeau rouge-jaune signifie aux baigneurs que la plage est surveillée par des sauveteurs. En revanche, une fois hissé le drapeau rouge seul c’est que la baignade est interdite, alors que le drapeau jaune signifie que la baignade n’est recommandée qu’aux nageurs chevronnés. Enfin, une fois hissé le drapeau noir et blanc, la baignade est carrément défendue, seules les embarcations étant autorisés dans la zone. Lorsqu’il n’y a pas de drapeau d’avertissement ou qu’il n’y a que le drapeau blanc (facultatif), c’est le signe que la baignade est autorisée sans restriction aucune, ajoute la source citée.

     

    Consultez à l’avance le site www.fiipregatit.ro

     

    Pour leur part, les sauveteurs en montagne ont émis également une série de recommandations, conseillant aux randonneurs d’éviter les itinéraires de montagne longs et exigeants, de bien se hydrater et de prévoir des protections contre les rayons de soleil, vu notamment les vagues de chaleur qui sévissent même en altitude. Les effets de l’altitude conjugués aux effets d’un effort éreintant et à ceux provoqués par la chaleur extrême peuvent avoir des conséquences pour les randonneurs imprudents, rappelle l’association des sauveteurs en montagne, Salvamont Roumanie. Cette dernière conseille par ailleurs aux touristes de consulter à l’avance le site www.fiipregatit.ro, soyezprêts en traduction française, où les informations d’intérêt sont régulièrement actualisées.

     

    Salvamont Roumanie rappelle que le mois d’août marque le « Mois de la responsabilité en montagne »

     

    Sachez aussi que le site dispose également d’une version anglaise. Enfin, Salvamont Roumanie rappelle que le mois d’août marque le « Mois de la responsabilité en montagne », une campagne qui s’évertue à faire diminuer le nombre d’accidents en montagne, alors que depuis plus de 25 années le nombre d’accidents survenus en montagne augmente de manière constante et pas moins inquiétante. Les sauveteurs en montagne rappellent par ailleurs que c’est bien les mois d’août que la Roumanie enregistre le plus grand nombre d’accidents et de victimes en montagne. Une tendance que l’on voudrait voir changer dès cette année. (Trad Ionut Jugureanu)

  • Rimetea

    Rimetea

    Rimetea – le numéro un du classement des plus belles destinations de Roumanie

     

    La récente édition de printemps du Salon du Tourisme de Roumanie est désormais terminée, mais notre intérêt pour les nombreuses destinations demeure vif. Certaines ont reçu le titre de “Destination FIJET Roumanie 2024” par le Club de la Presse Touristique – FIJET Roumanie, dans le but de mettre en lumière des endroits remarquables sur le plan touristique. Nous avons exploré ces destinations, nous les avons découvertes, décrites, proposées et votées.

    Voici donc la destination qui occupe la première place du classement : Rimetea au département d’Alba, dans le centre-ouest de la Roumanie.

     

    Un endroit recherché par les touristes

     

    Lors de la cérémonie de remise des prix pour les Destinations FIJET Roumanie 2024, le maire de Rimetea, Deák-Székely Szilárd-Levente nous a raconté davantage sur sa ville :

    « Rimetea est un endroit merveilleux du nord-est du département d’Alba. C’est un lieu riche en traditions et en coutumes que nous souhaitons préserver, tout en développant son côté touristique, car c’est déjà une localité développée, il s’agit déjà de près de 30 ans de tourisme dans la zone. Rien que dans le village de Rimetea, nous avons environ 50 établissements d’hébergement. Cela signifie qu’environ 6 000 à 7 000 visiteurs séjournent chez nous chaque année, sans compter ceux qui traversent simplement le village, ce qui porte ce nombre à une dizaine de milliers. »

     

    Des maisons blanches aux volets verts, l’image classique de Rimetea

     

    Rimetea accueille ses visiteurs avec une architecture de maisons uniforme. Après qu’un incendie a détruit, il y a un siècle et demi, presque toutes les maisons, le village est rené, et les nouvelles maisons ont été construites selon le même modèle architectural. Ce sont des maisons hautes, avec des murs blancs et des encadrements de fenêtres peints en vert, avec de grandes portes, jardin et verger à l’arrière, certaines d’entre elles ayant été transformées en maisons d’hôtes. La maison la plus ancienne de Rimetea, qui d’ailleurs se différencie des autres, date de 1668. En reconnaissance de son engagement envers la préservation de son patrimoine architectural, la localité de Rimetea s’est vu remettre en 1999  le prix « Europa Nostra » de l’Union européenne, dans le cadre du programme européen de restauration rurale du même nom.

     

    Des bâtiments vieux de plusieurs siècles

     

    Dans la région, les visiteurs ont également la possibilité d’explorer le Moulin à eau, érigé en 1752 et géré par un collectionneur passionné d’antiquités, comme les outils de meunerie et d’autres équipements historiques. Rimetea, dont la première mention remonte à 1257, a connu une prospérité grâce à ses importantes réserves de minerai de fer, devenant ainsi un centre minier et artisanal fleurissant. Le Musée Ethnographique du village, accueilli par le bâtiment de la Mairie, offre une reconstitution fascinante de l’histoire locale.

     

    Un musée éthnographique à ne pas rater

     

    Le maire de Rimetea, Deák-Székely Szilárd-Levente, détaille :

    « À Rimetea, une abondance de découvertes vous attend. Vous pouvez commencer votre exploration par le Musée Ethnographique, qui abrite une collection assez diversifiée. En outre, des musées privés, des costumes traditionnels, des broderies fines et des meubles peints enrichissent le panorama culturel. En tant que localité minière historique, où l’exploitation et la transformation du fer ont perduré pendant des siècles, vous trouverez également des expositions mettant en valeur des outils et autres articles façonnés en fer. »

     

    Un phénomène unique : un double lever du soleil

     

    Ce village est célèbre pour un phénomène unique : en été, le soleil s’y lève deux fois. Une première fois à travers les gorges du massif de Piatra Secuiului, et une seconde fois derrière la crête. Pour célébrer cette particularité, le Festival Double Rise a été lancé en 2015 ; il commence fin juin – début juillet. Ce festival se veut une opportunité unique de découvrir la montagne depuis une certaine colline, accessible par la rue la plus étroite du village. Cette rue mesure à peine un mètre de large et elle serpente parmi les maisons et les jardins.

     

    Des sports extrêmes aussi

     

    Grace à son environnement montagneux, Rimetea accueille également le Rimetea Climbing Open & Highline. L’année dernière, cet événement a même établi un nouveau record en highline, un sport extrême consistant à se déplacer le long d’une corde tendue entre deux points fixes, généralement des rochers, à une grande hauteur au-dessus du sol. Lukas Riediger, l’un des participants, a réussi à traverser avec succès une highline de 330 mètres sur le mont de Piatra Secuiului.

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir convaincu de visiter ce magnifique village de Transylvanie, à bientôt pour une nouvelle destination !  (Trad.  Rada Stanica)

  • Attractions d’hiver à Predeal

    Attractions d’hiver à Predeal

    Une des destinations touristiques les plus populaires du pays

    Aujourd’hui, nous vous invitons à Predeal, une
    station de montagne située à seulement 160 kilomètres de la capitale, dans le
    sud-est de la Roumanie. C’est l’une des destinations touristiques les plus
    populaires du pays, renommée pour sa beauté naturelle et ses pistes de ski.
    L’histoire de la ville révèle que Predeal est devenu un lieu d’attraction
    touristique dès le 19ème siècle.


    Nicoleta Vîlcean Tudoran, directrice du Centre
    d’information et de promotion touristique de Predeal, nous a donné plusieurs
    raisons pour découvrir la station durant la saison froide :


    Pour
    la saison d’hiver, Predeal est le choix parfait pour les amateurs des sports de
    neige. Vu son emplacement à plus de 1000 mètres d’altitude, nous avons en
    quelque sorte la garantie que nous pouvons skier pendant au moins 100 jours par
    an, ce qui est valable pour très peu de stations roumaines. C’est justement
    cette raison qui rend cette station de ski exceptionnelle. En plus, le fait que
    les installations modernes de transport mécanisé fonctionnent même par des
    conditions météo difficiles, représente un énorme avantage. Les passionnés de
    ski ont donc de très bonnes raisons de venir à Predeal.



    Des pistes de ski pour toutes et tous





    Huit pistes de ski
    – avec différents niveaux de difficulté – sont mises en place à Predeal.
    Les touristes qui veulent apprendre ce sport y retrouveront un grand nombre de
    moniteurs de ski alpin et des centres de location d’équipement. Notre
    interlocutrice nous a informé qu’actuellement deux pistes sont ouvertes,
    Clăbucet départ – Clăbucet arrivée et Cocoşul.


    Mais Predeal s’avère un endroit accueillant même
    pour ceux qui ne sont pas intéressés par le ski, et même pendant les périodes
    où la couche de neige n’est pas suffisamment épaisse pour les sports d’hiver.

    Nicoleta Vîlcean Tudoran : « Quand on dit Predeal on ne pense pas seulement au ski et aux bons
    moments passés entre copains, sur les pistes. La station propose des trajets de
    randonnée vers des chalets en haut de la montagne et de beaux sentiers à
    parcourir. Les panoramas spectaculaires et l’air très pur font de Predeal un
    choix prisé des touristes à la recherche de ce type d’expérience. Cet endroit
    est idéal pour recharger vos batteries. Vous y découvrirez une cuisine
    délicieuse et diversifiée, proposant des plats traditionnels roumains élaborés
    à partir d’ingrédients du terroir, ainsi qu’une sélection de plats internationaux,
    car l’offre gastronomique de la ville est en mesure de satisfaire tous les
    goûts. Les touristes peuvent se détendre dans les nombreux centres spas, qu’ils
    soient à l’intérieur ou en plein air. De plus, ils peuvent faire des promenades
    en traîneau tiré par des chevaux. Pour divertir les plus jeunes, toute une
    variété d’activités sont disponibles : un parc de loisirs, des parcours d’escalade, ainsi que
    des zones dédiées à des activités telles que l’airsoft et le paintball.»




    De la place pour tous, quelle que soit la saison


    Predeal offre aussi une grande variété d’options
    d’hébergement, notamment des hôtels, des chalets, des maisons d’hôtes et des
    appartements, avec des prix qui varient en fonction de la saison et du niveau
    de confort souhaité.


    En espérant vous avoir convaincu de venir skier à
    Predeal, nous vous disons à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad.
    Rada Stănică)

  • Conseils de la part des sauveteurs en mer et en montagne

    Conseils de la part des sauveteurs en mer et en montagne

    Sur le littoral roumain, près de 900 personnes ont déjà été prises en charge par le personnel de premiers secours. La moitié a eu besoin d’être hospitalisée. Plus grave encore, 10 vacanciers se sont noyés depuis le début de la saison. Heureusement, 20 autres ont été sauvée.

    L’Inspection des situations d’urgence de Dobrodjea a annoncé qu’en juillet, le premier mois après la mise en service des points de travail temporaires sur la côte, la plupart des interventions ont eu lieu dans les stations d’Eforie Nord, Costineşti et Mamaia. Il existe 22 chantiers temporaires : 9 postes d’extinction d’incendie équipés chacun d’un camion extincteur à eau et mousse ; 7 postes de secours, dans les villes de Mamaia équipés de conteneurs, d’ambulances et de véhicules à chenilles ; 6 points de sauvetage dans le port touristique de Tomis, sur le lac Siutghiol à Eforie Nord, sur le lac Techirghiol et dans le port de Mangalia, chacun équipé d’un bateau.

    Chaque week-end, pendant l’été, plusieurs pompiers assurent des interventions en situation d’urgence sur certains tronçons de l’autoroute A2 Bucarest-Constanța. À cet égard, des camions de pompiers sont postés à 4 points sur l’autoroute.

    Les sauveteurs en montagne ont lancé quant à eux le projet -1, à travers lequel ils visent à réduire le nombre d’accidents en montagne. Ils enjoignent par ailleurs les touristes à les aider dans cet effort. Nous souhaitons, avec vous, faire un petit pas au mois d’août et réduire le nombre d’accidents en montagne, de blessés graves nécessitant un transport en ambulance ou en hélicoptère, et de personnes décédées, ont déclaré les sauveteurs.

    Depuis plus de 25 ans, le nombre d’accidents augmente de manière significative et constante, ce qui devrait représenter un signal d’alarme important pour nous tous, a déclaré Salvamont Roumanie. Nous nous préparons en permanence, nous disposons de matériels de secours performants, de secourisme et d’intervention, nous refaisons le balisage et les itinéraires touristiques, nous rénovons ou construisons des abris de secours, des bases de Salvamont, des postes et des cabinets médicaux, nous menons des actions de sensibilisation, nous apportons une assistance spécialisée, nous faisons des patrouilles préventives, mais nous avons également besoin de votre soutien pour avoir une montagne plus sûre et le moins d’événements possible, ont déclaré les sauveteurs en montagne. Le projet ‘-1’ se déroulera au cours du mois d’août, étant donné que les statistiques des 25 dernières années ont montré que les accidents les plus graves en zone montagneuse se produisent sur cette période.

  • Mini-vacances en ce début juin.

    Mini-vacances en ce début juin.

    Selon les données fournies par les professionnels de l’hôtellerie-restauration, pendant le pont de la Pentecôte qui vient de s’achever, les roumains se sont rendus à la montagne, dans les stations balnéaires, dans les zones rurales et dans le delta du Danube. Les établissements avec 3 ou 4 étoiles qui offrent des facilités et des services supplémentaires pour le confort des touristes ont été les plus courus. Ainsi de nombreux établissements 4 étoiles étaient intégralement réservés depuis plusieurs semaines et ceux situés dans les stations de montagne les plus connues ou dans le delta du Danube ont eu un taux d’occupation de 100%.

    La compagnie nationale de chemin de fer, la CFR a annoncé avoir vendu tous les billets vers le littoral et la vallée de la Prahova mais aussi vers Suceava dans le nord-est et Craiova dans le sud-ouest, des voiture supplémentaires ont dû être mis en place. La destination privilégiée en cette période demeure toutefois le littoral de la mer Noire. Des dizaines de milliers de touristes ont été attirés par le beau temps, l’atmosphère relaxante et les tarifs avantageux de début de saison. Les plages ont été étonnement pleines et les hôteliers considèrent ce début de saison comme prometteur. Comme les années précédentes, Mamaia, la station des clubs de nuit et de ceux qui font la fête sur la plage jusqu’au petit matin, a été la plus recherchée. A Mamaia, le prix de chambre commençait ce weekend à 135 lei soit 27 euros dans un hôtel 3 étoiles, 220 lei dans un 4 étoiles et jusqu’à 500 lei, soit 100 euros, en pension complète. Les touristes ont également été nombreux à choisir Eforie ou des stations un peu plus au sud comme Venus ou Saturne plus adaptées aux vacances en famille. Déjà deux semaines avant le début du pont, de nombreux hôtels avaient annoncé un niveau de réservation très élevé dans cette zone.

    Les montagnes n’étaient pas en reste et les touristes ont parfois dû faire de longues queues pour accéder aux aménagements et sites touristiques. Par exemple, devant le parc aquatique de Brasov, des gens qui voulaient être sûres de pouvoir bénéficier d’une des 3000 chaise-longues mises à disposition formaient une queue avant même l’ouverture. En Bucovine, dans le nord-est du pays, les réservations ont commencé dès cet hiver. Les hôtes ont pris soin de mettre en avant les mets traditionnels de la région et d’organiser des activités récréatives et des évènements artistiques. Les autorités ont tout mis en œuvre pour que ce weekend prolongé se passe dans les meilleures conditions : la police, la gendarmerie et les pompiers ont renforcé leurs équipes sur le terrain et au niveau des frontières des mesures de fluidification du trafic ont été prises. En effet, beaucoup de roumains ont aussi choisi de passer ce moment en Grèce, en Bulgarie ou en Hongrie.

  • Escapade à Busteni

    Escapade à Busteni

    Nous nous rendons aujourd’hui dans la station de Bușteni, située dans
    la Vallée de la Prahova, à seulement deux heures de Bucarest. Le surnom bien mérité
    de cette station « La porte des monts Bucegi », vient du fait que les
    touristes ont accès à plus de 200 trajets montagneux signalisés en partant de
    cette station. Par ailleurs, une simple promenade suffit pour remarquer les
    maisons et les villas construites dans le style architectural rustique. Elles
    ont des vérandas avec des piliers soutenant des arcades dans le style brancovan
    et des escaliers d’accès en pierre. Mais le monument le plus grand et le plus précieux
    de la station de Busteni, unique en Roumanie, est la « Croix des Héros de
    la Nation ». Elle a été construite sur demande de la Reine Marie entre les
    années 1926-1928, en hommage aux soldats tombés dans la Première Guerre
    Mondiale. L’immense croix en acier, haute de 48 mètres et large de 14 mètres, a
    été érigé au sommet des monts Bucegi, à 2291 mètres d’altitude et elle est
    visible depuis les stations voisines.


    Cristian Achim travaille au Centre d’Information Touristique de la station de
    Busteni et il adore faire par la promotion des endroits qui lui sont chers. « Bușteni est
    une des stations touristiques les plus anciennes de la Vallée de la Prahova.
    Elle dispose d’une grande variété d’unités d’hébergement, de restauration et d’une
    offre touristique riche tant pour les sports d’hiver que pour l’été. Nous avons
    une piste de ski d’environ 1 km, avec une différence de niveau de 300 mètres,
    ou l’on peut faire du ski, du snowboard ou de la luge.



    La station de Bușteni reste animée même après les fêtes d’hiver, affirme
    Cristian Achim : « Comme
    d’habitude, « Les journées de la ville » avaient été programmées pour
    la période du 1 au 7 février. Pourtant, l’évènement a été récemment rapporté à
    cause des températures trop élevées pour cette période. Il y a, quand même,
    tout au long de l’hiver et jusqu’au mois d’avril, des concerts sur une scène
    aménagée aux pieds du domaine skiable de Kalinderu. La Maison de Culture de la
    ville de Bușteni met à la disposition des touristes un programme varié de
    spectacles de musique et de théâtre. Bien évidemment, on peut visiter aussi le
    fameux Château de la famille Cantancuzène ou encore la maison-musée de l’écrivain
    Cezar Petrescu. On peut aussi se rendre facilement dans les autres stations
    touristiques de la Vallée de la Prahova, à Sinaia ou à Azuga, car Bușteni se
    retrouve au milieu de cette région. »



    Vous allez surement être impressionnés par le Château des Cantancuzènes. Il
    a été construit en 1911 et il a une histoire très riche. Il peut être visité
    toute la semaine à partir de 10 h et il abrite également une gallérie d’art et
    une exposition de sculptures. En plus, les images du Château ont récemment fait
    le tour du monde, grâce au réalisateur Tim Burton qui l’avait choisi comme lieu
    de tournage pour sa nouvelle série « Wednesday » (« Mercredi »).
    Cristian Achim, représentant du Centre d’Informations Touristiques, nous en dit
    davantage : « Le Centre
    est situé à côté de la gare de Bușteni, tout près de la mairie.
    Il est ouvert au public de lundi au vendredi entre 8h et 16h et il met à votre
    disposition toutes les informations concernant l’offre d’hébergement, de
    restauration et d’itinéraires en montagne. Les touristes sont toujours impressionnés
    par le paysage spectaculaire et par les habitants accueillants !
    »


    Voilà, l’invitation a été lancée ! Nous vous disons à bientôt pour une
    nouvelle destination ! (Trad. Rada Stănică)

  • La station d’Azuga

    La station d’Azuga

    Aujourd’hui,
    nous nous rendons à Azuga, l’une des plus anciennes stations de ski de
    Roumanie. Située à 1000 mètres d’altitude, dans la Vallée de la Prahova, dans
    le département du même nom, la station d’Azuga se trouve à seulement 145 km de
    Bucarest, à mi-chemin entre Buşteni et Predeal. Elle est connue pour les
    sports de montagne que l’on peut y pratiquer tout au long de l’année.


    Emanuel
    Grigorcea, attaché de presse auprès de la mairie d’Azuga précise:




    « Cela vaut vraiment la peine de venir à Azuga, car c’est une
    station alpine tout à fait unique. D’abord parce qu’elle se situe perpendiculairement
    à la route DN1, la plus empruntée de Roumanie. C’est pour cette raison que la
    station s’est développée, notamment du côté de la montagne, et les versants lui
    confèrent tranquillité, confort et air frais ».





    Jusqu’en
    hiver, Azuga offre des paysages spectaculaires et des vues magnifiques sur les
    massifs de Bucegi, Piatra Craiului, Postavaru, Piatra Mare, Neamtului et
    Baiului. Les amateurs de randonnées peuvent donc faire de l’escalade et monter
    jusqu’en haut des sommets, par exemple sur le sommet Clabucetul Azugii, situé à
    1600 m d’altitude, tout en profitant de la nature et des panoramas à couper le
    souffle.


    Emanuel
    Grigorcea a dressé la liste des activités disponibles dans la station, été
    comme hiver :




    « Vous avez la possibilité
    de faire des randonnées ou du mountainbike. En hiver, comme la plupart le
    savent, nous ouvrons les pistes de ski. Cette année, nous souhaitons être les
    premiers, ou l’un des premiers à ouvrir les pistes à partir du 1 Décembre. »





    Azuga
    comporte aussi des pistes homologuées selon les normes internationales, pour les skieurs chevronnés , ainsi que des installations de neige, celles-ci contribuant au bon état des pistes. Des tire-fesses sont
    bien évidemment à la disposition des débutants, ainsi que des téléskis et des télécabine
    qui relient la base de la station au sommet Sorica.


    Une
    fois arrivé à Azuga, il faut absolument prendre le temps de faire escale à la
    ferme des truites, ainsi qu’au vignoble Rhein. Ce vignoble date de 1892, période
    à laquelle s’est développée la ville voisine de Sinaia, qui accueillait déjà le
    Château de Peleş de la famille royale roumaine. Depuis 2003, le vignoble d’Azuga
    fait également partie du circuit touristique. Les touristes peuvent y découvrir
    toutes les étapes de production du vin pétillant et visiter le petit musée qui présente
    des outils et des photos prises à l’époque où la famille Rhein, fournisseur de
    la Maison Royale de Roumanie, a monté son affaire.


    En
    espérant que vous allez accepter notre invitation pour faire du ski et vous
    reposer à Azuga, à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad. Rada Stanica)

  • 19.08.2022

    19.08.2022

    Collectif budgetaire – Le gouvernement de Bucarest a adopté le premier collectif budgétaire de cette année, un collectif positif qui repose sur la croissance économique de 3,5%, sur les recettes des six premiers mois et sur l’exécution budgétaire de cette période. Le ministre des Finances, Adrian Câciu affirme que le déficit budgétaire peut être géré et que l’objectif de 5,84% de déficit du PIB pour la fin de cette année est tout à fait réalisable. Le Conseil fiscal, organisme indépendant qui analyse la soutenabilité des politiques fiscale et budgétaire a avérti que ce collectif pourrait mener à un déficit de plus de 7% du PIB, parce que l’exécutif aurait surévalué les recettes et sous évalué une partie des dépenses.

    Ultra-marathon – 250 coureurs de 10 pays se sont incrists à l’ultra-marathon le plus difficile de Roumanie, 2X2 Race qui aura lieu samedi à Bâlea Lac dans le massif Fagaras, fait savoir Agerpress. La course est un des ultramarathons alpins les plus difficiles, puisqu’il se déroulé intégralement à plus de 2 000 m d’altitude. La course est unique en Europe et une des quelques courses de ce genre dans le monde. Cette année, les coureurs arriveront jusqu’au deuxième sommet le plus haut de Roumanie, Negoiu à 2 535 m d’altitude. Des compétitions de ce genre se déroulent sur des pistes à travers la fôret et les montagnes pour franchir certains pics et cols.

    Baccalauréat – Poursuite ce vendredi de la session d’automne de l’examen de baccalauréat par l’épreuve écrite de langue et littérature maternelle des lycéens membres des minorités nationales. Près de 35 000 candidats se sont inscrits à cet examen qui a commencé mardi par l’épreuve de langue et littérature roumaine. Plus de 22 mille candidats sont issus de la promotion de cette année, les autres étant issus des précédentes promotions. A la session d’été déroulé à la mi-juin, le taux de réussite au baccalauréat a été de plus de 75%, le meilleur des 10 dernières années.

    Ukraine – L’administration américaine prépare une aide militaire supplémentaire à l’Ukraine estimé à quelque 800 millions d’euros et l’annonce pourrait être faite ce vendredi même, annonce Reuters. Depuis l’invasion russe en Ukraine, les Etats Unis ont envoyé au gouvernement de Kiev de l’assistance militaire estimée à plusieurs milliards de dollars. Par ailleurs, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a déclaré avoir décidé des paramètres d’une possible mission de l’Agence internationale de l’énergie atomique à la centrale nucléaire de Zaporojie, dans le cadre des pourparlers à Lviv avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et le président turc, Recep Tayyip Erdogan. M Zelensky a déclaré que la Russie devrait retirer d’urgence ces forces déployées sur le périmètre de la centrale et cesser les tirs d’artillerie depuis celle-ci. Par ailleurs, de fortes explosions ont été à nouveau entendues en Crimée, péninsule occupée par la Russes en 2014. De puissantes déflagrations ont également été rapportées dans le sud de la Russie, près de la frontière avec l’Ukraine.

    Sauvetage – Une opération de sauvetage en haute mer s’est déroulée aujourd’hui en mer Noire, au large des côtes roumaines. Des navires des garde-côtes roumains de Constanta et de l’Agence roumaine de sauvetage des vies humaines en haute mer sont intervenus pour aider un navire qui transportait 70 migrants, dont des enfants. L’embarcation a été repérée la nuit dernière à 25 milles marins au large de Vama Veche, près de la frontière avec la Bulgarie par un navire des garde-côtes roumains. Le navire, dont le commandant est un citoyen turc a été conduite au port de Constanta.

    Foot – Deux égalités et une défaite, c’est le bilan des équipes roumaines de foot à l’issue des matchs aller des barrages d’accès à la phase des groupes de la Conférence League. Les champions de CFR Cluj ont fait match nul contre les Slovènes de NK Maribor jeudi. Universitatea Craiova a terminé à égalité 1 partout contre l’équipe israélienne Hapoel Beer-Sheva, et le vice-champion de FCSB s’est incliné 2 buts à 1, face au norvégiens de Viking Stavanger. Les retours sont prévus pour la semaine prochaine.

    Tennis de table – Le double roumano-autrichien Bernadette Szocs/Sofia Polcanova a remporté l’or de l’épreuve féminine de double des Championnats d’Europe de tennis de table à Munich. Après une victoire contre deux autres roumaines Elizabeta Samara/Andreea Dragoman. Samara et Dragoman ont décroché l’argent, alors qu’une autre roumaine, Adina Diaconu aux côtés de Maria Xiao (d’Espagne) a remporté le bronze. Le bilan de la Roumanie aux Championnats d’Europe de Munich est complété par l’argent décroché au double mixte par le double Bernadette Szocs et Ovidiu Ionescu.

    Météo – La canicule sévit aujourd’hui sur l’ouest et le sud de la Roumanie. Il fait chaud d’ailleurs sur tout le territoire du pays, où les températures vont généralement de 28 à 38 degrés avec des pics de 40 degrés à l’ombre sur l’ouest. Il fait également très chaud à Bucarest, où les maximas vont de 34 à 36 degrés.

  • Tentations montagnardes dans le département de Gorj

    Tentations montagnardes dans le département de Gorj


    Situé dans le sud-ouest de la
    Roumanie, le département de Gorj est surtout connu pour les œuvres monumentales
    de Constantin Brâncuși trouvées à Târgu Jiu. Brâncuși, sculpteur ayant largement
    influencé l’art moderne, quitta Hobița, son lieu de naissance, pour connaitre ensuite
    la célébrité à Paris. Ses œuvres sont visibles dans le monde entier, la plus
    grande collection étant en France, pays d’adoption du célèbre sculpteur.


    Le département
    de Gorj a beaucoup d’attractions touristiques, comme la zone montagneuse de la
    partie nord du département, les lacs glaciers, les grottes – dont quelques-unes
    ont été classées monuments naturels – et les gorges étroites, creusées dans la
    montagne par les eaux rapides. Ce département est une destination idéale pour les
    amateurs de tourisme d’aventure. Ovidiu Popescu, le président de l’Association « Chez
    Brâncuși », une association dont le but est la promotion et le
    développement du tourisme dans le Gorj, considère que le département a une kyrielle
    d’expériences à offrir aux touristes. « Lors des été
    chauds, le département de Gorj nous offre une perspective un peu plus fraîche.
    Je parle ici notamment de ses régions montagneuses et ses belles forets vertes,
    des montagnes du nord de Rânca, où l’air est très frais et où la région invite
    à faire des randonnées et de l’escalade. Le sommet « Păpușa » – « La poupée »
    – (2391 m d’altitude) attend lui aussi les amoureux de la montagne. Nous avons
    plein de choses à vous faire découvrir. Par ailleurs, en plus de ce superbe
    cadre naturel, on trouve aussi des maisons d’hôtes prêtes à accueillir les
    clients et à les servir avec joie. »




    Le
    département de Gorj dispose de trois zones pour faire de l’alpinisme : les
    Gorges Sohodolului – Runcu, les Gorges Galbenului – Baia de Fier et les Gorges Oltețului
    – Polovragi. Les Gorges Oltețului sont assez étroites, la distance entre les
    versants n’étant parfois que de 70 cm : « Sur les Gorges Sohodolului
    les trajets sont balisés, pitonnés et équipés du point de vue technique.
    C’est là-bas que vont les amateurs d’alpinisme. Il y a même deux trajets réservés
    aux inscris de l’école d’alpinisme ; ce sont souvent des enfants débutants
    qui souhaitent apprendre à faire de l’escalade. Il y a aussi un autre trajet un
    peu plus compliqué, toujours dans la Vallée de Sohodol, dans la région appelée
    « La Nări », où viennent principalement les alpinistes expérimentés. Pourtant,
    ce ne sont pas des itinéraires longs ou fatigants, ils sont donc parfaits pour
    les amateurs désireux de profiter dans un cadre naturel extraordinaire. Les régions
    sont donc très belles ; j’ajouterais un autre endroit, également beau, appelé
    « La Hamace » situé au-dessus de la « Grotte des Femmes ».
    Les touristes peuvent y passer un bon moment, suspendues dans des hamacs, au-dessus
    d’une crevasse profonde. »





    À la fin du
    mois de juillet, les touristes auront une raison supplémentaire de venir
    visiter la région montagneuse de Gorj. Ovidiu Popescu, le président de l’Association
    « Chez Brâncuși », nous a précisé: « Après
    une pause de deux ans, le « Rock Fest Transalpina » reprend son activité.
    C’est un festival de musique rock de Roumanie qui se déroule à la plus grande altitude
    du pays, dans la station de Rânca, sur la plus haute route du pays. Le festival
    lui-même n’aura pas lieu au point culminant de la route, mais se déroulera
    quand même dans un cadre naturel exceptionnel. Cette année, nous avons décidé d’offrir
    au public les noms les plus connus du rock roumain et aussi des groupes en
    pleine ascension, encore peu connus du grand public mais avec une vraie
    personnalité musicale. »




    La route « Transalpina » est
    située à la plus haute altitude de Roumanie dont le point culminant se trouve à
    « Pasul Urdele », à 2145 mètres. C’est l’une des seules routes du
    pays où l’on peut conduire au-dessus des nuages. Cette route relie la
    Transylvanie au département de Gorj, situé dans la partie sud des Carpathes Méridionaux.

  • Vacances à la montagne

    Vacances à la montagne


    Madame,
    Monsieur, cette édition de notre programme touristique, on la consacre aux
    montagnards, donc, à ceux d’entre vous prêts à partir à la découverte des
    Carpates roumaines pour des vacances actives. On vous invite donc à profiter du
    charme de nos montagnes qui vous attendent en été pour des séjours de détente
    ou d’aventure, à vous de décider ! Amateurs d’adrénaline ou de repos, bouclez
    vos valises et partez donc à la montagne ! Surtout pendant les grandes
    vacances, quand les Carpates s’offrent à vous avec tout ce qu’elles sont de
    meilleur : parcs naturels, vallées, versants boisés, forêts et pâturages.
    L’occasion de goûter aussi au charme des petits hameaux pittoresques dont les
    habitants continuent à préserver les traditions ancestrales, même en matière de
    cuisine.


    Membre
    depuis 2008 de l’Association montagnarde des Carpates dont il est
    vice-président depuis plus de dix ans, Marius Adrian Coviltir est secouriste en
    montagne auprès du Service de secours de Vrancea. Pour lui, la montagne
    roumaine est synonyme de joie de vivre.


    « Les
    montagnes roumaines offrent d’innombrables possibilités de loisirs aussi bien
    pour les montagnards chevronnés, à même de s’aventurer en haut des sommets, que
    pour d’autres, moins expérimentés et équipés. C’est en fonction de leur niveau
    d’expérience que nous faisons nos recommandations de trajets. Cela me fait penser,
    par exemple, au plus important projet de l’Association montagnarde des Carpates,
    qui est en cours. Il s’agit d’un refuge de montagne situé dans le massif de Făgăraş.
    Avec ses 7 sommets à plus de 2 500 mètres d’altitude, c’est le massif le plus
    important des Carpates roumaines. La crête principale est très belle et c’est
    là que j’ai croisé le plus grand nombre de touristes montagnards de Roumanie.
    »


    Comme
    on vient de le dire, en Roumanie, les vacances à la montagne s’avèrent souvent
    une excellente occasion de plonger dans l’univers rural authentique, gardien
    des anciens us et coutumes. Marius Adrian Coviltir revient au micro :


    « Une
    telle occasion vous serait offerte par les Monts Vrancea ou encore par celles
    du Banat, dans l’ouest extrême du pays. Il s’agit d’une région moins connue où
    les traditions se sont très bien préservées, qu’elles soient roumaines ou appartenant
    à d’autres minorités nationales. Car dans le Banat, on a des Tchèques, des
    Allemands et des Magyars. C’est une région où trois ou quatre cultures coexistent. »



    Pour
    les amateurs d’adrénaline et de sports extrêmes, la montagne est l’endroit idéal
    pour passer des vacances. Escalade, rafting, canyoning, spéléo ou
    alpinisme, le choix est très large. Surtout ceux qui pratiquent l’escalade
    sont bien servis, affirme Marius Adrian Coviltir, vice-président de l’Association
    montagnarde des Carpates :


    « Nous
    avons de nombreux trajets d’escalade dont la plupart se trouvent au cœur de la
    Roumanie, sur les versants des massifs de Bucegi et de Piatra Craiului. Les
    parois rocheuses de ces montagnes sont idéales pour de telles activités
    sportives. En plus, ils sont faciles d’accès et l’infrastructure d’hébergement
    est bien mise au point. On y organise aussi des concours. Même si le nombre des
    compétitions sportives en la matière a diminué pour des raisons pandémiques, là,
    elles vont reprendre. Je pense à des marathons en montagne, à des courses et à
    des concours d’escalade dont la plupart se déroulent dans les Monts Bucegi,
    Piatra Craiului ou Ciucaş. Pour plus d’informations sur ces événements,
    n’hésitez pas à chercher sur Internet
    . »


    Sans jouir de la célébrité des Alpes, ni
    des hauteurs spectaculaires de l’Himalaya, les Carpates roumaines
    impressionnent par leur aspect sauvage. Les parcs et les réserves naturelles
    abritent beaucoup d’espèces protégées de plantes ou d’animaux. Adrian Coviltir :




    « Malheureusement, la richesse de
    la faune et de la flore locales est assez peu mise en valeur, malgré des
    activités en ce sens organisées au cœur des parcs naturels et nationaux. Il
    s’agit de toute sorte d’événements qui encouragent les visiteurs à observer les
    fleurs, les arbres et les animaux, tout en respectant des règles propres à les
    protéger et à réduire les effets négatifs sur l’environnement. Les touristes
    sont attirés surtout par les animaux, notamment les loups et les ours. Pour
    mieux les voir, on a fait construire à l’intérieur des parcs des observatoires
    et toutes les informations sont à retrouver sur Internet.
    »




    La nature sauvage ne cesse d’attirer les
    touristes aussi bien roumains qu’étrangers. Marius Adrian Coviltir témoigne :




    « J’ai rencontré beaucoup d’étrangers
    venus découvrir nos montagnes. De nombreux Allemands, mais aussi des Hongrois,
    des Polonais ou des Tchèques. Ils sont tous attirés par ce que nos montagnes
    peuvent offrir. En revanche, certains affirment que la Roumanie pourrait faire
    mieux pour mettre en valeur ses attractions naturelles dont plusieurs sont
    difficiles à rejoindre. On a commencé à remédier à ces problèmes depuis
    quelques années déjà. L’infrastructure touristique a été dernièrement améliorée
    et je pense notamment aux trajets balisés, aux sentiers, aux refuges de
    montagne, tout comme aux voies routières d’accès. Les retours des touristes se
    sont donc améliorés aussi. C’est surtout la nature sauvage qui les
    impressionne, puisque ce genre de lieux se font de plus en plus rares en Europe
    occidentale. Je pense par exemple aux Alpes, de plus en plus anthropisées.
    »




    Sur l’ensemble des montagnes roumaines,
    Marius Adrian Coviltir recommande comme destination idéale de vacances les
    Monts Vrancea. Voici ses arguments :




    « Ce sont des montagnes moins
    promues et cela parce qu’avant 2010, 2012, l’état des trajets n’était pas le
    meilleur. Mais, suite à la mise en place du Service de secours en montagne du
    département de Vrancea, la situation a changé. Les sentiers ont été refaits et
    le tourisme dans cette zone a repris de plus belle. L’association que je
    représente a donné un coup de main quand elle s’est occupée, entre 2011 et
    2013, de marquer presque 250 km de sentiers dont plusieurs traversent des
    endroits très sauvages, à l’abri de l’empreinte humaine. Les Monts Vrancea sont
    plutôt petits, leur sommet le plus haut, Goru, ne dépasse pas les 1 775 mètres.
    Pourtant, ils s’enorgueillissent de 20 trajets balisés qui couvrent 300 kilomètres
    de sentiers.
    »




    Autant de
    raisons pour remplir vos sacs à dos, enfiler des chaussures commodes et partir
    à la découverte des Carpates roumaines, loin du bruit et de la chaleur de la
    ville. (Trad. Ioana Stancescu)





  • Conseils des sauveteurs alpins (Salvamont)

    Conseils des sauveteurs alpins (Salvamont)

    En outre, il est préférable
    d’éviter de se promener sur des sentiers non-balisés, surtout en haute
    altitude, comme au lac Bâlea, près de Făgăraș (au centre de la Roumanie). Voilà
    le conseil du chef d’opérations de Salvamont Sibiu, qui a annoncé la présence
    d’une nouvelle couche de neige en montagne, ainsi que la chute des températures
    accompagnée de vent violent.






    Ne vous promenez
    jamais seul en montagne. Il est essentiel d’être équipé de vêtements d’hiver,
    et de chaussures de montagne qui assurent votre confort thermique et une bonne
    adhérence au sol. Les secours en montagne recommandent aussi de s’équiper de
    matériel d’alpinisme (piolets, bâtons, crampons…), de se munir d’une lampe
    frontale et d’un téléphone chargé. Planifiez en avance votre trajet afin de ne
    pas vous laisser prendre par le temps, en gardant à l’esprit que marcher dans
    la neige ralentit votre progression et que les journées sont plus courtes en
    cette saison. Vous pouvez vous renseigner sur les sentiers touristiques au 0725
    826 668 (0SALVAMONT).






    Par ailleurs, les secouristes s’entraînent pour leurs
    nombreuses et difficiles interventions. Dans le département de Harghita, dans
    le centre du pays, les secours s’attendent à un grand afflux de touristes, dont
    beaucoup de Roumains qui ne partent plus skier à l’étranger à cause des
    restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19. Les secouristes
    recommandent aux touristes de tenir compte de leurs capacités physiques et de
    leur connaissance du terrain avant de se lancer sur les pistes. Par ailleurs,
    les secouristes de Harghita appellent à la vigilance, car les téléphones
    portables se déchargent beaucoup plus vite à cause du froid et qu’une lampe
    frontale est nécessaire car la nuit tombe très vite.


    Dans le département de Bihor, dans l’ouest du pays, le service
    départemental de Salvamont Salvaspeo aura recours au système dernier cri de
    détection et localisation des personnes prises au piège dans une avalanche ou
    simplement perdues en montagne, quelle que soit la saison. L’équipe des secours
    de Bihor explique que le système RECCO est l’un des plus performants. Il est
    aujourd’hui utilisé dans 28 pays, dans plus de 900 services de secours en
    montagne. L’appareil des sauveteurs reçoit le signal transmis par les
    réflecteurs RECCO des victimes prises au piège de la neige. Ces réflecteurs
    sont généralement intégrés aux équipements de ski (vestes, pantalons ou
    chaussures). De tels appareils ne remplacent pas l’équipement habituel (sondes
    et pelles à neige avalanche) dans les zones à risque.






    A partir de cet hiver les équipes d’intervention des
    services Salvamont de 10 départements seront équipées du système RECCO : à
    Argeş, Alba, Bihor, Braşov, Gorj, Mureş, Maramureş, Prahova, Sibiu et Suceava.
    La Roumanie se trouve en neuvième position des pays d’Europe au nombre le plus
    élevé de victimes décédées dans les avalanches, avec une moyenne de 2,89 décès
    par an. Le nombre d’accidents en montagne est en hausse, avec près de
    7 000 interventions des sauveteurs alpins chaque année. (Trad :
    Charlotte Fromenteaud)

  • Dâmbovicioara

    Dâmbovicioara

    Raluca Busioc du Centre de promotion touristique Dâmbovicioara nous lance une invitation : « Je vous invite à Dâmbovicioara, pour découvrir les points forts de notre région. Et je pense notamment aux objectifs touristiques dont on s’enorgueillit tels les Gorges de Dâmbovicioara, la grotte homonyme ou encore le Massif de Piatra Craiului. D’ailleurs, la Réserve naturelle de Piatra Craiului englobe presque toute la superficie de notre commune. Comme vous voyez, nombre de paysages magnifiques attendent d’être explorés ».

    Une fois sur place, on vous conseille de commencer votre périple en explorant les Gorges de Dâmbovicioara, l’objectif touristique numéro 1 de cette région, dont la beauté est due au canyon de 8 kilomètre que la rivière du même nom a creusé dans les parois verticales de la montagne qui dépassent parfois les 200 mètres de haut. Par érosion, les eaux ont créé en surface nombre de formes bizarres, tandis qu’en profondeur, des vides karstiques se sont formés. Plus de 50 grottes se trouvent dans cette région dont les plus importantes restent celles de Dambovicioara, Gura Defileului, Labyrinthe.

    La Grotte de Dâmbovicioara offre un relief karstique varié. Découverte en 1579, elle est dotée d’électricité depuis 1980 et organise des visites en compagnie de guides locaux. Juste à l’entrée, un restaurant vous propose une carte riche en plats traditionnels. Au bout de l’escalier qui conduit vers l’entrée, quelques informations sur la façon dont cette grotte a été découverte sont mises à la disposition des visiteurs. Du coup, on apprend que des fossiles d’ours de caverne y ont été trouvés. Une fois à l’intérieur, les touristes sont invités à emprunter une passerelle éclairée censée leur permettre de visiter les 250 mètres de la grotte. La région de Dâmbovicioara est idéale pour les amateurs de randonnée en montagne. Des trajets balisés vous conduiront vers les sommets des Monts Piatra Craiului, l’occasion d’admirer des espèces rares de la de la flore locale, comme par exemple la fleur des Dieux. Mais cette contrée ne doit pas sa renommée uniquement à la beauté de la nature, mais aussi aux traditions ancestrales que la communauté locale se donne la peine de préserver.

    Raluca Busioc explique : « Avec pour point de départ les soirées champêtres qu’on organisait jadis, à la campagne, on a mis en place toute sorte de petits événements censés rapprocher les touristes des gens de chez nous. De cette manière, nos visiteurs ont eu droit à écouter des légendes locales auprès des villageois, ils ont pu admirer les costumes traditionnels lors des parades ou des expositions que les habitants ont organisées pour eux, au point où la tradition est devenue un véritable leitmotiv des manifestations mises en place par notre centre touristique».

    ,
    Il y a des nombreuses familles dans la région qui font chambre d’hôtes. A vous de choisir la structure de logement et la période de vacances qui vous convient le mieux. Toute sorte de festivals ont lieu dans la région tout au long de l’année, la plupart en rapport avec des fêtes religieuses comme la Sainte Démettre ou des fêtes traditionnelles comme la Journée de la blouse roumaine. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Tourisme à Braşov

    Tourisme à Braşov


    Considérée
    l’une des cités les plus importantes au Moyen Age, la ville de Braşov est
    devenue par la suite un important centre commercial qui a relié la région des
    Balkans au monde occidental. De nos jours, Braşov arrive à préserver son charme
    d’autrefois grâce à une série de monuments dont le plus important reste
    l’Eglise noire. Davantage sur cette ville considérée à juste titre comme l’une
    des plus belles de Roumanie, avec Adrian Veştea, à la tête du Conseil
    départemental local.




    « Le
    département de Braşov regorge de monuments historiques dont une partie se
    trouve dans la ville homonyme. En premier lieu, l’Eglise noire, un
    incontournable pour tous nos visiteurs. Après, je mentionnerais la première école
    roumaine. Un petit musée qui lui est consacré a vu le jour à l’intérieur de
    l’Eglise Saint-Nicolas. Bien sûr, on ne saurait oublier les autres musées que
    notre Conseil a soutenus au long des années et je pense, par exemple, à la
    Maison du Conseil, gérée par le Musée départemental d’histoire, la Maison des
    Mureşeni, le Musée d’art ou encore celui d’ethnographie.
    »




    Braşov
    s’avère une excellente destination de vacances, quelle que soit la saison,
    précise Adrian Veştea, président du Conseil départemental.




    « Véritable
    perle rare des stations touristiques de montagne de Roumanie, en raison de sa
    beauté, Braşov s’enorgueillit d’un des plus grands domaines skiables du pays. En
    été, la même station de Poiana Braşov attend les montagnards pour des séjours
    détente, au sein d’un cadre naturel pittoresque. Les touristes sont aussi
    encouragés à emprunter les chemins de randonnée qui mènent en haut du Mont
    Tâmpa qui domine la ville de Braşov. Pour revenir à la station de ski de Poiana
    Braşov, sachez qu’elle propose aussi de très beaux itinéraires balisés comme
    celui connu sous le nom de Pietrele lui Solomon. Tous ces trajets sont très
    bien mis en valeur et représentent un véritable défi pour les amateurs de
    montagne. D’autres attractions sont à retrouver dans la zone métropolitaine. Je
    pense, par exemple, à Râșnov, troisième dans le top des stations d’intérêt
    national du département, après Poiana Braşov et Predeal. C’est une destination
    qui réunit des points d’intérêts culturels et naturels. Je pense à la citadelle
    homonyme, actuellement en restauration, au Parc des dinosaures, Dino Park, à la
    Grotte de Valea Cetăţii ou encore au complexe olympique de sports d’hiver qui a
    accueilli le Festival olympique de la Jeunesse européenne.
    »




    Une fois arrivés
    dans le département de Braşov, les touristes sont invités à partir à la
    découverte de sa région rurale, notamment des villages pittoresques de Bran, Moieciu,
    Şirnea. Adrian Veştea:




    « La commune
    de Bran est elle aussi une importante station touristique qui doit sa renommée
    notamment au Château de Bran, visité chaque année par plus d’un million de
    touristes. Ensuite, la région de Bran – Moieciu – Fundata attire les visiteurs
    par la richesse de ses traditions et la savoureuse cuisine du terroir. On ne
    saurait oublier la station de Predeal, à découvrir en toute saison ou encore
    les cités de Prejmer, Hărman ou Ghimbav. Je vous invite à entrer aussi dans la
    région de Făgăraş avec la cité homonyme à laquelle s’ajoutent d’autres
    objectifs tels le Monastère Brâncoveanu de Sâmbăta de Sus ou la Citadelle de
    Rupea, actuellement en restauration. Et puis, toujours dans la région, on a le
    village de Viscri, extrêmement bien conservé ou la commune de Prejmer, les deux
    sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
    »




    On vous invite à
    rester encore un peu en milieu rural du département de Braşov qui, nous
    rappelle Adrian Veştea, fait la joie des touristes par la richesse de
    l’artisanat local.




    « Malheureusement,
    la période de pandémie nous a obligé d’annuler les festivals censés mettre en
    valeur l’art de nos maîtres artisans. Il y en a qui par leur savoir-faire font
    partie du patrimoine humain vivant de l’UNESCO. C’est une reconnaissance dont
    ils jouissent à force d’avoir continué la tradition de broder et de coudre les
    costumes traditionnels, de travailler le bois ou de faire de la poterie. A
    l’époque où j’ai été maire, de tels festivals ont eu lieu dans la cité de
    Râşnov aussi.
    »






    Pourtant, c’est
    l’hiver qui reste la saison favorite des touristes souhaitant partir à la
    découverte du département de Braşov. Qu’ils se proposent de fêter Noël dans un
    cadre idyllique ou qu’ils préfèrent s’aventurer sur les pistes de ski, Braşov reste
    une destination idéale pour des vacances en famille. Adrian Veştea, président
    du Conseil départemental, argumente ce choix :




    « Cette région
    est carrément prise d’assaut par les touristes qui souhaitent la visiter en hiver.
    Les stations du Pays de Făgăraş, de Rupea ou encore du Pays de Bârsa proposent
    des paquets touristiques très attractifs pour la période des fêtes d’hiver. La
    région a énormément de traditions pour la fin de l’année. En fait, à partir de
    début décembre, les places sont presque épuisées. Le département de Braşov a
    connu une hausse annuelle spectaculaire du nombre de visiteurs. Comme je l’ai
    déjà dit, il y a une multitude d’attractions à découvrir, quelle que soit la
    saison. »




    Madame, Monsieur,
    l’invitation est lancée. Tout ce qui vous reste à faire, c’est de chercher le
    meilleur paquet touristique et de visiter Braşov et ses environs.