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  • Le Parc national de Retezat

    Le Parc national de Retezat

    Le parc national de Retezat se trouve dans le massif du même nom, dans les Carpates Méridionales, dans le sud-ouest de la Roumanie. La zone est notamment connue pour ses lacs glaciaires et ses sommets spectaculaires.

    Ici, il y a plein d’endroits où l’homme n’a pas encore touché la nature, se félicite Zoran Acimov, directeur du Parc : «C’est un endroit qui plaît à l’œil et à l’âme. Le Retezat est surtout connu pour ses lacs. Il y en a une cinquantaine, soit la plus grande densité de lacs glaciaires alpins de Roumanie. A part cela, il faut dire que le relief de montagne est spectaculaire, avec des sommets hauts de plus de 2200 mètres. On en compte une vingtaine, dont plusieurs dépassant les 2500 m. Tout cela fait partie du paysage époustouflant qui s’ouvre devant le touriste. S’y ajoutent les forêts quasi vierges, un beau mélange de feuillus, hêtres monumentaux et sapins qui forment une sorte de tapis protecteur sur les versants, face à l’érosion. Vous savez, les forêts ont un charme à part quand on le regarde de loin.»

    Le Parc national de Retezat est donc un endroit très intéressant pour les touristes, qui s’y rendent depuis près d’un siècle. Zoran Acimov raconte : «Le Parc de Retezat attire les touristes depuis de très nombreuses années. Les débuts de son histoire touristique remontent au début du 20e siècle, même plus loin encore. A présent, il existe 27 itinéraires touristiques balisés, qui couvrent l’ensemble du parc. Par conséquent, toute partie du Parc est accessible.»

    Si vous vous rendez sans guide dans les monts Retezat, vous aurez sans doute besoin d’informations précises sur les itinéraires. Pour venir en aide aux visiteurs, l’administration du Parc met à leur disposition plusieurs points d’information.

    Zoran Acimov, directeur du Parc, nous en parle : « Nous avons deux centres de visite. L’un est à Nucșoara, dans la commune de Sălașul de Sus, où se trouve aussi le siège de l’administration du parc. Le second est à Ostrovel, dans la commune de Râu de Mori, dans le nord-ouest du parc. Vous y trouverez toutes les informations dont vous avez besoin. Par ailleurs, pendant la saison touristique, nous organisons des patrouilles à travers le parc. Et puis, l’année dernière nous avons construit un abri pour nos gardes forestiers, qui sert aussi de point d’information. Il se trouve à Gura Bucurei, soit le point le plus éloigné du parc, accessible en voiture. Enfin, un quatrième point est à retrouver à Buta, sur la vallée de la rivière de Jiul de Vest. Nous collaborons très bien aussi avec les sauveteurs en montagne du Service public du département de Hunedoara et avec la Gendarmerie de montagne. »

    Il faut dire aussi que le massif de Retezat est vraiment fascinant. Créé en 1935, ce Parc national abritait aussi une réserve scientifique. Il a été déclaré ensuite Réserve de la biosphère. Ses monts se dressent entre deux dépressions importantes, Petroşani et Hațeg, et entre deux rivières importantes: Râul Mare et Jiul de Vest. Il est entouré par les Monts Țarcu, Godeanu et Vâlcan. La partie la plus importante du massif est formée principalement de roches cristallines et s’appelle Retezatul Mare (le Grand Retezat). Dans le sud du Parc, les roches sont calcaires et la zone s’appelle Retezatul Mic (le Petit Retezat). Son sommet le plus haut est Peleaga, qui culmine à 2509 m.

    Plein de gîtes ruraux et d’hôtels sont à votre disposition pour un séjour dans la région. Les tarifs sont pour toutes les bourses et varient entre 20 et 70 euros par nuitée par personne.

    Nous avons demandé à Zoran Acimov quelle était la meilleure période pour visiter le Parc national de Retezat : «Cela dépend de ce que le touriste préfère. Pour profiter de la beauté de la flore du Parc, nous vous recommandons le mois de juillet. Mais cela dépend de la météo aussi, car la neige reste plus longtemps sur ces lieux, jusqu’au mois de mai. Tout de suite après, on assiste à une véritable explosion de fleurs, mais qui ne dure pas très longtemps, malheureusement. Pour la flore alpine, la saison est plutôt brève donc. Les mois d’été sont recommandés pour les randonnées en montagne et les itinéraires plus longs et plus spectaculaires, car les jours sont plus longs. Ensuite, en automne, il vaut mieux venir dans la première moitié d’octobre. Même si les jours sont plus courts, l’air est extrêmement pur, alors que les couleurs des forêts sont à couper le souffle.»

    C’est pourquoi les touristes se rendent au Parc national de Retezat en toute saison. De plus, le Parc est des plus en plus connu aussi au-delà des frontières nationales, constate Zoran Acimo : «Les touristes étrangers sont de plus en plus nombreux. Ils proviennent d’une multitude de pays : du Japon et d’autres pays d’Asie, de Hongrie, de République tchèque, d’Allemagne, d’Italie. Ces dernières années, nous avons reçu de plus en plus de touristes d’Israël. Ils se disent tous impressionnés par ce qu’ils voient.»

    Voilà donc une excellente idée pour des vacances actives ou tout simplement pour se reposer au cœur de la nature. Bon voyage! (Trad. Valentina Beleavski)

  • Escapade à Brasov

    Escapade à Brasov

    Pour les amoureux de la montagne, la ville de Brașov est connue surtout comme point de départ des sentiers escarpés qui mènent aux cimes des monts Piatra Craiului, Postăvaru, Piatra Mare ou Bucegi. Une vue imprenable sur la ville de Brașov et des environs se laisse découvrir du haut du mont Tâmpa, situé à proximité. Puis, à quelques kilomètres à peine de la ville, on trouve la célèbre station de sports d’hiver de Poiana Brașov, dont la renommée a dépassée les frontières de la Roumanie.

    Mihaela Damian, agent de tourisme au Centre d’information et de promotion du tourisme de Poiana Brașov affirme que:« Je conseille d’aller visiter en premier lieu l’Eglise noire, sise Piața Sfatului (en plein centre de la ville). C’est l’église la plus imposante de Roumanie, et l’une de plus importantes d’Europe. Elle abrite en outre une magnifique collection de tapis orientaux, mais aussi un orgue impressionnant, le plus grand de Roumanie. Ensuite, le musée de la première école ouverte en Roumanie et la Tour des Tisserands constituent des incontournables. Pour se promener à pied à travers Brasov, je conseillerais de prendre l’allée située en contrebas du mont Tâmpa ou encore l’allée După Ziduri (Au-delà des remparts), qui longe les anciens murs d’enceinte de la ville, et où l’on peut s’arrêter aux deux tours célèbres des fortifications médiévales : la Tour blanche et la Tour noire. Qu’il s’agisse de visiter la ville de Braşov ou la station de Poiana Braşov, de faire du tourisme culturel ou de pratiquer des sports d’hiver, des randonnées ou simplement de se dépayser, la ville a tout pour vous rendre heureux et combler toutes vos attentes ».

    La station de sports d’hiver de Poiana Brașov, située à proximité, a été fondée en 1895, pour étancher la soif de montagne des habitants de Braşov. Le premier chalet y a été érigé en 1904 ; à peine deux ans plus tard, Poiana Brașov commence à se faire un nom parmi les stations connues de sports d’hiver. En 1909, les premières compétions de ski allaient être organisées à Poiana Brașov. En 1951, Poiana accueille les Jeux universitaires d’hiver, devenant du coup la station de sports d’hiver la plus connue de Roumanie. A l’heure actuelle, elle essaye de garder son rang et sa place, notamment pour ce qui est de la pratique des sports d’hiver.

    Pour revenir à Brașov, un point d’attraction original, c’est la Strada Sforii, la Rue de la corde en traduction. Taillée au 15e siècle, et destinée au passage des pompiers, c’est la rue la plus étroite que l’on puisse imaginer, car elle ne dépasse pas en largeur 1,3 m. On prétend qu’il s’agit de la rue la plus étroite des villes d’Europe. Quant aux environs, Mihaela Damian affirme que:« Nous avons parlé de l’offre de Poiana Braşov, qui demeure tout aussi accueillante et attractive pendant la belle saison qu’en hiver. A part les randonnées en montagne, le ski, comptez aussi sur les piscines dont dispose la plupart des hôtels. Et puis, depuis Poiana Braşov, il n’y a qu’à faire un saut jusqu’à la citadelle de Râşnov ou au château de Bran, là où le comte Dracula se ferait un plaisir de guider vos pas pour vous le faire visiter. »

    Les voyagistes du coin font état d’un possible circuit touristique de 105 km autour de la ville de Braşov. 12 forts et châteaux s’y égrènent, mais, bien évidemment, le château de Bran demeure l’irrésistible et l’irréfutable attraction de la région. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Escapade dans la nature à Zărnești

    Escapade dans la nature à Zărnești

    Nous nous dirigeons aujourd’hui vers Zărnești, une des portes d’entrée dans le Parc National Piatra Craiului des Carpates Méridionales. Zărnești est facile d’accès, étant situé à moins de 30 km de la ville de Braşov. La zone est propice aux randonnées pédestres ou à vélo, aux excusions en montagne et à l’alpinisme, ainsi qu’à l’observation des animaux sauvages.

    Le coordinateur du Centre d’information touristique Ștefan Balogy affirme que : «Zărnești est une petite ville de montagne qui compte environ 20.000 habitants. Avant la chute du communisme, c’était un centre industriel, mais après ’89, peu à peu, elle est devenue une destination touristique, étant située au pied du massif de Piatra Craiului. C’est un endroit idéal pour les amateurs de tourisme actif et une destination éco-touristique en plus, la première des 4 autorisées par le Ministère du Tourisme. »

    A Zărnești, les possibilités d’hébergement ne manquent pas. Ștefan Balogy opine : « C’est une zone accessible à tous, y compris aux touristes qui disposent d’un petit budget pour leurs vacances. Il y a des chalets une ou deux étoiles, mais aussi des ensembles hôteliers 4 étoiles, comportant des centres de remise en forme et de relaxation. Chaque touriste peut trouver très facilement une place d’hébergement qui lui convienne. Le nombre des vacanciers continue d’augmenter. Plus de 6.500 touristes ont visité Zărnești en 2018, dont 43% Roumains et 57% étrangers. 28% des touristes étrangers arrivaient d’Allemagne – et ce n’étaient pas des ethniques Saxons. C’étaient des touristes qui venaient notamment découvrir la beauté des Carpates et le massif de Piatra Craiului. 27% des touristes étrangers arrivaient d’Israël. Nous avons également eu des Britanniques, des Espagnols, des Portugais et des Français. »

    Bien que Zărnești soit une destination pour tous, les agences de la zone essaient d’y promouvoir surtout le tourisme familial. Ștefan Balogy ajoute que: « Je conseille aux touristes des randonnées pédestres faciles d’une heure ou deux, mais aussi de 10 à 12 heures. Nous disposons actuellement de 42 itinéraires balisés, dont les cartes peuvent être téléchargées aussi sur Smartphone en format GPS. L’année dernière nous avons également commencé à développer le cyclotourisme. Il existe 11 itinéraires balisés à travers le Parc National Piatra Craiului. Elles relient Zărnești aux villages de Bran et de Peștera, situés en montagne, totalisant plus de 120 km. Une autre attraction de la zone est l’équitation. Nous disposons de 4 centres d’équitation qui offrent des promenades à cheval dans les forêts environnantes et des promenades en traîneau pendant l’hiver. S’y ajoutent l’alpinisme et l’escalade, que l’on pratique dans la zone la plus connue et la plus visitée du Massif de Piatra Craiului, les Gorges de Zărnești. Ajoutons, enfin, comme nouveauté, le parapente et le moto parapente, un sport extrême qui attire de plus en plus de jeunes. »

    Au printemps et en automne, la plupart des touristes viennent pour l’observation des animaux sauvages. Ils y sont surtout attirés par les grands carnivores. Plusieurs agences spécialisées organisent des tours guidés destinés à l’observation des animaux. Pourtant, en hiver non plus on ne s’ennuie pas à Zărnești. Le ski y a gagné du terrain et au pied du massif de Piatra Craiului il y a quelques itinéraires que l’on peut parcourir sur des raquettes à neige.

    Ștefan Balogy a également quelques suggestions pour les touristes moins attirés par l’aventure : « Je leur conseille de se rendre aux Centre de visite du Parc National, un musée très intéressant et interactif, qui présente toute la réserve naturelle de Piatra Craiului par des moyens modernes : diaporamas, projections vidéo et 3D. Nous leur suggérions aussi une visite de la réserve d’ours « Libearty », considérée par National Geographic Traveller comme une des attractions sur la vie sauvage les plus éthiques. La réserve de Zărnești est le plus grand sanctuaire des ours bruns du monde. Créée il y a 10 ans par une association de Brașov, elle accueille 107 ours sur une superficie de plus de 100 hectares. Les ours ne vivent pas dans des cages ou dans des espaces fermés. Le terrain est ouvert, boisé et protégé par une clôture électrique, les ours y vivant en toute liberté. Les tours y sont guidés et réalisés avec de petits groupes, pour ne pas perturber les animaux. Tous les ours de la réserve de Zărnești avaient vécu avant dans des conditions impropres et ils ont été sauvés. De nombreuses célébrités ont visité la réserve, dont Brigitte Bardot, Natalie Imbruglia, Lionel Messi, Leonard Lewis, Evanna Lynch. » (Trad. : Dominique)

  • A la découverte de Brasov

    A la découverte de Brasov

    Agréable mélange de charme rural et de modernité, la ville de Brasov peut servir de point de départ pour des randonnées en haute montagne. Les passionnés de la nature peuvent y camper avant d’escalader les sommets de Piatra Craiului, de Postavaru, de Bucegi ou encore de Piatra Mare. Pour une randonnée plutôt en douceur, vous pouvez monter en haut de la colline de Tâmpa, 960 mètres d’altitude, qui vous offrira une vue panoramique sur toute la ville et ses alentours.

    Aujourd’hui, nous avons à nos côtés, Mme Mihaela Damian, du Bureau de tourisme de la station de ski de Poiana Brasov, qui passe en revue les incontournables d’une visite à Brasov : « On ne saurait se rendre sur Brasov sans entrer dans l’Eglise Noire, un des édifices les plus connus de la ville. Dressé près de la Place du Conseil, le monument est l’un plus des grands lieux de culte médiévaux d’Europe et le plus grand de Roumanie. Il renferme une collection de tapis orientaux et le plus grand orgue mécanique de chez nous. A part l’Eglise Noire, on invite les touristes à se rendre au Musée de la première Ecole roumaine, au Bastion des Tisserands, à faire un tour aux pieds du mont de Tampa ou à longer les remparts de jadis pour admirer la Tour Blanche et la Noire, toujours debout. Il convient de préciser que Brasov est l’une des villes les plus animées de Roumanie grâce à toute sorte d’événements qui s’y déroulent. Je pense, par exemple, au Festival Etno-novembre ou encore aux manifestations consacrées aux fêtes d’hiver. Intitulées « Brasov- une ville de conte de fées », elles débutent le 6 décembre, au moment où on inaugure les illuminations Place du Conseil. On attend nombreux les touristes qui souhaitent découvrir aussi bien la ville de Brasov que la station de montagne de Poiana Brasov. Que ça soit pour le tourisme culturel, d’aventure ou tout simplement pour la détente, ils seront bien servis ».

    Une visite de Brasov ne saurait être complète sans se rendre rue de la Ficelle. Large d’1,3 mètre seulement, cette ruelle a été construite au XVème siècle afin de servir de couloir aux pompiers. Ce n’est pas une rue comme toutes les autres, car elle est unique non seulement en Roumanie, mais aussi en Europe. C’est une rue à ne pas rater, surtout si vous voyagez avec des enfants : ils adoreront se suspendre entre ses deux murs ! Pourtant, puisque on parle enfants, sachez que rien ne leur fait davantage plaisir que de pouvoir jouer librement, dans la nature.

    Poiana Brasov est donc une destination idéale de vacances en famille, fortement recommandée par Mihaela Damian, du Bureau pour la promotion touristique : « Poiana Brasov est une station à découvrir en toute saison. Que ce soit en hiver, pour faire du ski ou en été, pour des randonnées, cette station est l’une des mieux équipées et des mieux placées de Roumanie. Elle permet un accès direct aussi bien au château de Bran qu’à la cité médiévale de Râsnov ».

    A dix kilomètres de Brasov, les touristes sont invités à découvrir le petit village saxon de Harman dont le nom signifie la Montagne de Miel. L’endroit est dominé par la silhouette en pierre d’une magnifique église fortifiée, admirablement conservée depuis le XIIème siècle. L’église est entourée d’un mur de protection haut de 5 mètres. Pour résister aux attaques ennemies, elle a été dotée de 7 canons. L’imposante tour de la cloche est haute de 32 mètres. C’est la plus haute tour du Pays de Barsa, en Roumanie.

    Notre guide, Dan Ilica Popescu, explique: Au fur et à mesure que l’on approche de la cité, la tour du clocher devient de plus en plus visible. Elle fait figure à part, puisqu’elle est entourée de 4 petites tours, ce qui n’était pas monnaie courante dans les églises des villages. Cela voulait dire que dans cette localité, on avait le droit de mettre en place la peine capitale. Et puis, une fois près de l’église, le visiteur sera surpris de se retrouver devant un édifice entouré de remparts et de douves, spécifiques au Moyen Age. L’entrée se fait par un grand portail en chêne, au bout d’un tunnel construit après 1800, à la place d’un pont levis. Trois autres portails existent encore de nos jours.

    Et puisque l’on se trouve dans le département de Brasov, on vous conseille de visiter également la cité de Feldioara dont le nom, en hongrois, signifie la Cité d’argile. Connue également sous la dénomination saxonne de Marienbourg – la Cité de Marie, protectrice des chevaliers Teutons, la citée a été construite en 1211, et détruite trente ans plus tard, en 1241.

    Heureusement, la communauté saxonne locale l’a fait renaître de ses cendres, comme nous le raconte Georgiana Gamalie: La cité de Feldioara a été pratiquement reconstruite et aujourd’hui, avec les travaux de rénovation des cinq dernières années, elle a enfin l’aspect qu’elle avait au XVIIème siècle. Elle est très belle. La cité est dominée par trois tours à l’intérieur desquelles les visiteurs peuvent découvrir des expositions archéologiques avec des objets datant pour certains du néolithique ou du Moyen Age. Dans une de ces tours, on a exposé des objets offerts par la communauté locale afin d’illustrer l’art des maitres artisans autochtones.

    Si le temps vous le permet, on vous signale qu’une fois dans le département de Brasov, vous avez 12 cités fortifiées à visiter, dont le célèbre château de Bran, ancienne résidence de la reine Marie de Roumanie. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Colibița

    Colibița

    Partons aujourdhui au nord de la Roumanie dans une région très particulière, située dans le département de Bistriţa-Năsăud, et arrêtons-nous au bord de ce que les habitants du coin appellent la « Mer de la montagne », ou, selon les géographes, le lac de Colibiţa, sis près du village du même nom. Létendue deau est située en contrebas des monts Calimani, à une quarantaine de km de la ville de Bistrita et à 17 km du col de Tihuta, qui sépare la Transylvanie de la Bucovine, et que Bram Stoker a appelé le col «Bargaului», dans son célèbre roman «Dracula».



    Ion-Costin Corboianu, professionnel du tourisme, nous parle des attractions de la région: « Colibiţa est le nom dun barrage artificiel, inauguré en 1991 et situé dans une région singulière, à 1.850 mètres daltitude. Il paraît que cest bien autour de ce lac que lon trouve lair le plus pur de toute la Roumanie. Le lac est une attraction en soi, car on peut y faire du pédalo ou bien on peut se promener en chaloupe ou en barque. Et puis il y a aussi des randonnées en montagne ».



    Et, en effet, les touristes sont gâtés à Colibiţa. Une auberge de luxe les attend au bord du lac, avec son cellier, son restaurant, son centre fitness et son spa, des terrains de sport aménagés à lextérieur, des embarcations de plaisance mises à la disposition des touristes. Le tourisme actif nest pas en reste et loffre est adaptée à tous les goûts. Il ny a que lembarras du choix entre les off road, la pêche à la ligne, les randonnées guidées en montagne, vers les cimes des monts Calimani, perchées à 2.000 m daltitude.





    Le col de Tihuta constitue une autre attraction naturelle, prisée des touristes. Ce col, bien connu en Roumanie est aussi lun des plus difficiles à franchir. Ce nest pas un passage nouvellement découvert, car les Romains lutilisent déjà depuis des époques lointaines. Dailleurs, tout près de là, se trouve une route romaine pavée, qui gardent encore des éléments dorigine. Elle est appelée de nos jours la « Voie de Marie-Thérèse », du nom de lancienne impératrice autrichienne. Chaque année, une course à pied denvergure est organisée le long de cette voie. Le monastère Piatra Fântânele, situé dans le col de Tihuta, constitue un autre repère à ne pas louper. Peu savent quil sagit du monastère le plus ancien de toute la région du nord-ouest transylvain. Une croix érigée à lépoque actuelle, haute de 31 mètres et éclairée la nuit, vous aidera, de toutes manières, à ne pas rater ce monastère. Une piste skiable, équipée de remontées mécaniques, a été aménagée à proximité. En hiver, vous allez pouvoir vous adonner à la pratique de votre sport favori, voire même prendre part à des concours de ski amateurs. (Trad Ionut Jugureanu)

  • “La montagne pour tous, tous pour la montagne“

    “La montagne pour tous, tous pour la montagne“

    L’Association de protection de la montagne « Les Carpates » contribue depuis une dizaine d’années au maintien de l’infrastructure dans les zones de montagne de Roumanie. Avec l’aide des bénévoles, plusieurs massifs du pays ont déjà bénéficié de l’écologisation des itinéraires et des terrains de camping. D’autres activités ont visé à l’information et à l’éducation des touristes dans l’esprit du respect de la nature. Jusqu’à l’automne, le balisage dans les monts Bucegi seront refaits sur plus de 200 km. Il s’agit plus précisément des itinéraires ayant pour point de départ trois stations de montagne, à savoir Sinaia, Buşteni, Predeal, Râşnov et Bran, ainsi que les Vallées de Simon et de Bângalesa.

    Mission: des montagnes sûres et propres

    Marius Adrian Coviltir, de l’Association « Les Carpates » nous en a fourni des détails supplémentaires : « « La montagne pour tous, tous pour la montagne » est un projet complexe qui se déroule dans les Monts Bucegi et qui concerne notamment le Parc naturel, étant donné que cette zone attire annuellement plus d’un million de touristes. Le projet a trait au tourisme durable et à la sensibilisation du public à l’importance de l’environnement. Concrètement, nous allons refaire et écologiser les trajets touristiques de sorte à assurer un tourisme confortable et sûr. Nous nous proposons également d’informer les touristes sur les caractéristiques de la zone et sur la conduite à adopter, ainsi que de lancer une application mobile. Celle-ci devrait permettre aux touristes de nous communiquer les différents problèmes qu’ils constatent, tels l’état de la signalétique, la pollution ou d’éventuels actes d’agression contre l’environnement. Les données recueillies grâce à cette application mobile parviendront à ceux qui devront prendre les décisions qui s’imposent ».

    A commencer par 2008, l’Association « Les Carpates » réunit des passionnés de la montagne qui s’investissent dans l’environnement durable et dans des activités d’éducation de la population à la protection du patrimoine naturel.

    Les travaux avancent lentement par manque de financement


    Marius Adrian Coviltir: « Au total, quelque 3000 km de sentiers sillonnent les monts Făgăraș, Bucegi, Vrancei, Piatra Craiului, Iezer et les monts du Banat. Ces deux dernières années, nous avons travaillé, dans les monts du Banat, au sentier européen de grande randonnée E3. 180 km de sentiers sont déjà réhabilités, mais il y a encore du travail à faire pour plus d’un millier de Km. Malheureusement, les travaux avancent lentement à cause du manque de financement. La réhabilitation vise aussi l’autre sentier européen de grande randonnée qui traverse la Roumanie, à savoir E8. Nous avons choisi les zones les plus fréquentées, qui nécessitaient des travaux intenses ou susceptibles de créer des problèmes, de par leur position géographique. Parmi elles, celle de Făgăraş, fort exposée aux intempéries. Nous collaborons avec les équipes locales de sauvetage alpin et sommes partenaires de Salvamont România ».

    L’Association de protection de la montagne « Les Carpates » invite les personnes intéressées à s’impliquer, en tant que bénévoles, dans les activités visant au tourisme durable dans les Monts Bucegi. (Aut. Teofilia Nistor; Trad. Mariana Tudose)

  • Touriste dans la contrée de Bistriţa-Năsăud

    Touriste dans la contrée de Bistriţa-Năsăud

    Nous nous dirigeons aujourd’hui vers le Nord de la Roumanie, pour une halte dans le comté de Bistriţa Năsăud. L’éventail de son offre touristique est très large ; depuis les séjours détente aux vacances actives, y on trouve des destinations pour tous les goûts et tous les porte-monnaies. Dans cette contrée, les coutumes anciennes et les métiers traditionnels se sont bien conservés ; vous pouvez donc participer à différents événements culturels organisés dans les villages et acheter des objets artisanaux authentiques.

    Le comté de Bistriţa-Năsăud est situé dans le nord de la Roumanie, là où les Carpates Orientales rencontrent le plateau transylvain. Le chef-lieu du compté est la ville de Bistriţa, ancien bourg allemand et important site historique, dont la première attestation documentaire remonte à 1264. Bistriţa est le point de départ pour des randonnées en montagne.

    Cette zone des Carpates Orientales est très recherchée par les touristes – affirme Claudia Andron, présidente de l’Association de promotion « Touriste à Bistriţa Năsăud » : « Bistriţa Năsăud est une destination touristique récente, car cette région n’a pas été promue jusqu’ici. Il y a quelques années, notre association a mis sur pied une stratégie dont nous récoltons déjà les fruits. Les touristes ont commencé à nous rechercher et, pour mieux nous connaître, nous leur adressons le message : « Découvrez Bistriţa-Năsăud ». Si les touristes se rendent au Maramureş en quête de traditions et en Bucovine pour visiter les monastères, chez nous, ils trouveront un peu de tout. On y pratique le tourisme rural et écologique, œcuménique, culturel et historique. Et nous avons même ce qu’on appelle « la mer dans la montagne » : Colibiţa – un immense lac de retenue qui suscite, depuis deux ans, l’intérêt des touristes. Nous y avons investi pour construire des espaces d’hébergement. Si vous souhaitez voir cette « mer dans la montagne », nous vous conseillons de réserver votre séjour à l’avance. »

    Colibiţa se trouve à une quarantaine de km de la ville de Bistriţa et à 17 km du col de Tihuţa, connu grâce à la légende de Dracula. C’est un endroit isolé au cœur de la montagne, où les gens mènent une vie tranquille, en s’occupant de l’élevage et de l’agriculture.Andreea Spînu, agent touristique à Bistriţa Bârgăului : « En fait, c’est une dépression au milieu de laquelle se trouve un lac de retenue, qui constitue la principale attraction de la zone. Cette dépression est située dans l’Est du comté de Bistriţa Năsăud, entre le Massif de Bârgău et les Monts Călimani. Environ 2% du Parc National Călimani se trouve sur le territoire de notre commune. Les touristes y viennent surtout pour la détente. Ils peuvent y faire des randonnées, de l’équitation, des promenades en calèche en été et en traîneau en hiver. L’air y est très pur et la flore et la faune sont très riches. Le lieu se prête également au tourisme d’aventure : canoë, rafting, parapente, alpinisme, escalade, chasse et j’en passe. »

    Ceux qui souhaitent passer quelques jours dans une maison traditionnelle, entourés d’objets spécifiques de la zone, rappelant l’ambiance dans laquelle vivaient nos grands-parents, se trouvent au bon endroit.

    Andreea Spînu : « Il y a plusieurs maisons qui accueillent des touristes ; les propriétaires peuvent entraîner les vacanciers dans les activités quotidiennes, si ça leur fait plaisir. A Colibiţa, dans certaines maisons paysannes se trouvent des objets traditionnels – décoratifs ou utilitaires. En hiver, chaque maison devient un centre artisanal. Les femmes, n’ayant plus de travail dehors, se mettent à tisser. On peut visiter les moulins à eau et les tourbillons où on fait la lessive, la peausserie et, bien sûr, acheter des costumes traditionnels ou des objets en bois spécifiques de la zone. »

    Claudia Andron, présidente de l’Association de promotion « Touriste à Bistriţa Năsăud, nous parle des costumes traditionnels de la zone, travaillés avec minutie : « Si vous faites un séjour dans la contrée de Năsăud, vous devez absolument visiter la fameuse créatrice Virginia Linul. Là, c’est le pays du costume traditionnel. Vous y découvrirez des dizaines de femmes qui travaillent encore des costumes traditionnels comme on le faisait jadis. Les broderies sont cousues main et des perles de verre sont utilisées pour réaliser les motifs décoratifs traditionnels. Dans la contrée de Năsăud, vous pouvez également voir à quoi ressemble un tourbillon, qui est un véritable lave linge naturel. Les tourbillons y sont encore utilisés de nos jours. »

    A part les richesses naturelles, les coutumes et les métiers traditionnels, ce comté offre également aux touristes de nombreux événements prévus tout au long de l’année.

    Claudia Andron : « A Bistriţa-Năsăud on peut parler d’une véritable effervescence culturelle. Les événements y sont nombreux. Nous avons un festival d’humour – La Pomme d’Or, organisé depuis une vingtaine d’année ; Nunta Zamfirei est un festival de folklore qui réunit des ensembles de musique et de danses traditionnelles du monde entier. A Bistriţa on peut assister à des concerts, dont certains sont accueillis par la synagogue de la ville. Durant la dernière semaine du mois de juillet, dans la contrée du compte Dracula a lieu le Festival de l’Ail. Chez nous, les gens sont très accueillants et les prix sont inférieurs à ceux pratiqués dans d’autres régions du pays. Grâce à l’hospitalité des habitants, les touristes se sentent vraiment en vacances. La cuisine est excellente et l’on y mange une nourriture saine. Nous avons d’ailleurs mis en œuvre un projet – « Fabriqué à Bistriţia-Năsăud » – pour encourager la production d’aliments naturels. »

    Autant de raisons de ne pas rater un séjour dans cette région du nord de la Roumanie. L’offre touristique est riche et les tarifs sont accessibles. Les prix d’une nuitée dans une pension trois marguerites à Colibiţa commencent à partir de 10 euros – parking inclus. (Trad. : Dominique)

  • Le projet « La forêt de l’avenir »

    Le projet « La forêt de l’avenir »

    Pour cette raison, ces dernières années, de plus en plus d’ONGs, d’institutions publiques et de volontaires participent à des activités de reboisement. L’année passée, on a démarré le projet « La forêt de l’avenir », en aidant les autorités locales et les propriétaires privés à reboiser les surfaces de fonds forestier avec des difficultés de régénération. Les forêts ont été rétrocédées en plusieurs étapes et des situations diverses et compliquées ont mené, en quelques cas, à leur dégradation.

    La campagne de replantation est ouverte à tout propriétaire privé qui détient une forêt et à toute mairie, et les propositions peuvent être soumises sur le site www.padureademiine.ro. C’est une plate-forme sur laquelle les demandeurs potentiels trouveront des informations détaillées sur le projet.

    Le coordinateur de ce projet, Ionuţ Apostol, nous en dit plus: « Le projet a été lancé en septembre 2017, en partenariat avec l’Association des administrateurs des forêts, avec l’Université « Ştefan cel Mare » de Suceava et avec une compagnie privée. Le but en est de planter un million de jeunes arbres (tout au long des sept années du projet) en aidant ainsi les petits propriétaires de forêts ayant des difficultés de régénération. Pratiquement, il s’agit des surfaces atteintes par des incendies, par des renversements après des vents violents ou par la neige, des phénomènes d’assèchement en masse ou des attaques d’insectes. En général, les propriétaires de forêts – quand ils en extraient du bois et obtiennent ainsi des revenus – accumulent un fonds de régénération et de conservation. De ce fonds, on paye alors les coûts de reboisement, si nécessaire. Toutefois, il y a aussi des situations spéciales lorsque les propriétaires n’ont pas collecté l’argent pour ce fonds ou bien la forêt leur a été rétrocédée en mauvais état et il y a donc des surfaces de forêt où on ne peut pas intervenir sans un appui externe. C’est ici qu’intervient le projet « La forêt de l’avenir », pour couvrir tous les coûts nécessaires au reboisement. Après la plantation, on revient avec des travaux complémentaires et de maintien et après 6-7 années, la forêt devrait pouvoir se développer naturellement, sans l’intervention de l’homme. »

    Ce printemps, environ 200 volontaires ont participé au reboisement d’une surface dans la localité de Dumbrăviţa, au département de Braşov. Le terrain a été transformé en pâturages dans les années ’50 et en l’an 2004, le terrain a été rendu au fonds forestier, sans fournir aussi la preuve de l’argent nécessaire au reboisement. La mairie locale a démarré la plantation de cette surface et le projet « La forêt de l’avenir » continue ces efforts.

    Ionuţ Apostol raconte : « Récemment, on a eu la première session de reboisement dans la commune de Dumbrăviţa, au département de Braşov. Dans ce projet, une surface de 10 ha a été sélectionnée là où on a commencé à planter des chênes rouvre, des frênes et des érables sycomore – en total, 50 milles jeunes arbres. La surface totale de reboisement est de plus de 100 milles ha, mais cette année on continue l’effort de la mairie de cette localité, qui en 2016-2017 a reboisé environ 16 ha. Nous continuerons avec 10 ha et nous espérons pouvoir revenir là les années prochaines. Il nous reste 5 surfaces pour la plantation, dans les départements de Maramures, au nord du pays, et dans les départements de Bistriţa Năsăud, Harghita, Covasna et Suceava, donc ce printemps on va planter au total plus de 140 mille jeunes arbres sur une surface d’environ 35 ha. »

    21.000 jeunes arbres ont été plantés l’année passée dans ce projet, sur 4,7 ha du département de Suceava. Les plantations auront lieu annuellement, chaque printemps et automne, en fonction du spécifique de chaque endroit, des espèces et des conditions météorologiques et les travaux continueront pendant plusieurs années après la plantation, dans toutes les zones sélectionnées. (Trad. Nadine Vladescu)

  • De la marche

    De la marche

    Le rapprochement fut des plus simples car personne en dehors de nous trois ne dormait dans la cabane cette nuit-là, tant le vent dehors hurlait à s’en briser les cordes vocales et le verglas rendait les pentes impraticables. Michael et Bridget m’ont fait la confidence qu’ils venaient ici, en Roumanie depuis maintenant 15 ans. Chaque année, c’était comme un rituel bien huilé, ils commençaient leur trek très tôt en partant des petits villages en amont puis ils discutaient en longeant la route et en admirant les montagnes qui se dressaient à l’horizon, avec comme unique projet, de se retrouver tout là haut avant la tombée de la nuit.



  • Braşov

    Braşov

    Une semaine passée à Braşov peut satisfaire les goûts de tous les touristes, même des plus exigeants. À Brasov on peut faire du tourisme culturel, du shopping ou on peut passer des vacances actives en pratiquant les sports de montagne, affirme Cecilia Doiciu, directrice exécutive de la Direction de relations extérieures, culture et événements à la Mairie de Braşov.

    Cecilia Doiciu : « Braşov reste le pôle du ski en Roumanie. À Poiana Braşov se trouve le plus large domaine skiable du pays et, de notre point de vue, le mieux aménagé aussi. À présent, l’état des pistes de ski est parfait et la couche de neige est épaisse. De même, on vient à Braşov pour profiter de l’atmosphère du centre historique de la ville, de ses nombreux monuments, dont quelques-uns sont uniques en Europe. Je pense au Bastion des Tisseurs, très bien conservé, qui est la fierté des habitants de Brasov. C’est toujours au centre-ville que où l’on trouve une très belle maquette de la vieille ville, qui n’a pas d’équivalent en Roumanie. »

    Dans quelques semaines, une fête singulière en Europe aura lieu à Brasov – « La parade des juni ». Les premières informations concernant les juni remontent à 1728 et parlent d’habitants d’ethnie roumaine, vivant dans un quartier situé en dehors de la ville, nommé Şcheii Braşovului.

    Cecilia Doiciu : « Sept groupes de « juni » descendent de la citadelle, le premier dimanche après Pâques. Cette année, cette fête tombe très tôt, le 8 avril. Le 16 avril on pourra se régaler d’un vrai spectacle. On organisera aussi une Foire internationale du livre et de la musique. Début mai, nous organiserons la Semaine de la comédie. Bien sur, tout au long de l’année il y aura d’autres évènements conçus à la fois pour les habitants de la ville et pour les touristes, roumains ou étrangers. Il y a beaucoup de routes touristiques ayant Brasov comme point de départ: le Canyon Şapte Scări, les itinéraires de la zone de Bran, Peştera ou Cheia. De même, on peut se détendre dans le parc d’aventure, près du ZOO, où on peut profiter d’un des murs d’escalade les plus grands, au centre de loisirs de Poiana Braşov. Ce mur a une superficie de 200 mètres carrés et des sections avec divers niveaux de difficultés. Toujours là-bas, il y a huit pistes professionnelles de bowling, des tables de billard et des jeux électroniques. »

    A Brasov, il existe deux centres d’information touristique, un dans la ville, près de la Porte Şchei, l’autre dans la station de montagne de Poiana Braşov, nous informe Cecilia Doiciu, directrice exécutive de la Direction des relations extérieures, culture et évènements de la Mairie de Braşov.

    Cecilia Doiciu : « On trouve là-bas des personnes qui parlent d’autres langues que le roumain et des brochures d’information en français, anglais et allemand. Il y a aussi des guides prêts à aider les touristes dans les mêmes langues. Ils organisent des tours guidés à horaire fixe, en fonction du nombre de touristes et de la saison. Nous mettons gratuitement à la disposition de ceux qui viennent nous rendre visite des plans de la ville de Braşov. Les informations sur les évènements déroulés à Braşov tout au long de l’année peuvent être trouvées sur le site de la mairie, www.brasovcity.ro. D’après moi, Braşov est peut-être la plus belle ville de Roumanie, mais elle est sans sûrement celle qui offre le plus d’attractions aux visiteurs. » (Trad. Nadine Vladescu)

  • Predeal

    Predeal

    Predeal est une des stations de sports d’hiver les plus connues de Roumanie et, en même temps, la ville située à la plus haute altitude du pays : 1059 m. C’est une station idéale pour pratiquer le tourisme actif et les sports d’hiver comme pour se détendre, a déclaré Marius Cătălin Câmpeanu, le directeur du Centre national d’information et de promotion touristique de la ville.

    Marius Cătălin Câmpeanu : « Cela vaut la peine de venir à Predeal tout au long de l’année, mais surtout en hiver, car il y a un tas de choses à faire ici. Les six domaines skiables sont tous ouverts au public. En dehors des chutes de neige, la météo nous a permis de produire de la neige artificielle aussi. Nous disposons d’un télésiège et de trois téléskis. On a des pistes de ski de tout niveau, deux pistes pour les débutants, trois pour les intermédiaires et la piste Subteleferic, celle en dessous du télésiège, qui est plus difficile et donc destinée a ceux qui maîtrisent très bien ce sport. Ainsi, le domaine skiable est entièrement à votre disposition. »

    La longueur totale des pistes de ski est de 8 km, mais seule la piste Clăbucet fonctionne en nocturne. Et c’est toujours là que ceux qui ne savent pas skier peuvent apprendre les secrets de ce sport des moniteurs de ski de la station, qui organisent des cours pour tous les âges, individuellement ou en groupe. Les coûts des leçons de ski varient de 100 à 150 lei (environ 22 à 32 euros). Si vous ne disposez pas d’un équipement sportif, vous pouvez le louer dans la station même. Tous les centres de location sont concentrés au pied des pistes et ils offrent aussi des réductions pour l’utilisation de l’équipement pendant plusieurs jours.

    Marius Cătălin Câmpeanu, le directeur du Centre national d’information et de promotion touristique, précise quels sont les évènements par lesquels Predeal attire ses visiteurs : « Nous avons organisé des évènements pour chaque fin de semaine. On a commencé à la fin de l’année passée avec l’ouverture officielle de la saison, avec le Jour de l’An sur la piste et on a continué par la Ski Test Day, un évènement lors duquel tous les touristes qui étaient sur la piste ont pu tester des skis, des snowboards ou les différents équipements spécifiques à l’hiver, produits par les fabricants d’équipement sportif les plus importants. Il y a eu des skis et des surfs des neiges à peu près partout. Nous avons également organisé le Winter Tour, un tour des pistes, avec toute sorte de concours avec des prix et de petits jeux qui vont nous ont divertis sur la piste de Clăbucet. En plus, vous avez la possibilité de parcourir différents itinéraires touristiques, vers les chalets. Il y a un circuit appelé « Tour des chalets », qui peut être soit une balade, soit une course de quads, ou bien un tour gastronomique, car chaque chalet a une spécificité et un produit culinaire phare à déguster pendant ce tour gastronomique. En plus, il y a la zone de « Trei Brazi », « Trois Sapins », ou vous pouvez aller à Fun Park, un espace destiné tant aux enfants qu’aux adultes, où on peut faire du tubing (la descente de la piste avec une grosse chambre à air de camion), de la tyrolienne et plein d’autres activités et concours. Il y aussi deux autres chalets à proximité et une zone pour faire de la luge. »

    Dans la station, des hôtels de 2 à 5 étoiles, avec des piscines, des salles de fitness et des zones de spa vous attendent, comme les restaurants à cuisine internationale d’ailleurs.

    En espérant vous avoir inspiré à donner cours à notre invitation d’aller à Predeal pour pratiquer le ski, on vous attend la prochaine fois avec une nouvelle destination. (Trad. Nadine Vladescu)

  • La Vallée de la Prahova

    La Vallée de la Prahova

    Chaque hiver, Sinaia, Busteni ou encore Azuga sont prises d’assaut par les skieurs débutants ou chevronnés en quête d’adrénaline et de détente, en égale mesure. Ce fut vers la moitié du XIXème siècle, au moment de la construction, à Sinaia, du château de Peles que le tourisme a commencé à s’épanouir dans la région. Une fois que la famille royale a fait de Peles sa résidence estivale, les petites villes de montagne de la Vallée de la Prahova se sont transformées en véritables stations de sports d’hiver. Quoi faire une fois sur place? Oana Constantinescu, secrétaire de l’Association pour la promotion et le développement du Tourisme de Prahova: Les principales attractions touristiques à faire absolument une fois dans la région seraient une visite au Château de Peles et une autre à celui de Cantacuzino. Le premier se trouve à Sinaia et il est la résidence de la famille royale dès le moment de sa construction. Quant au deuxième, sa construction, datant du début du XXème siècle, on la doit à Gheorghe Grigore Cantacuzino. Toujours en tête de la liste des incontournable de la Vallée de la Prahova figurent deux monuments de la nature en haut du Massif de Bucegi: il s’agit de Babele et de Sfynx, deux formations en pierre absolument magnifiques. Et puis, une fois sur place, à faire absolument une randonnée au sommet de Caraiman pour admirer la croix qu’on y a fait dresser.

    Construite en acier, sur un socle en béton armé recouvert de pierre, la croix haute de 39,37 m et dont les bras mesurent chacun 7 m, est entrée en 2013 dans le Livre des Records comme étant la plus haute croix du monde érigée à plus de 2291 mètres d’altitude. Repassons le micro à Oana Constantinescu pour continuer notre visite au long de la Vallée de la Prahova : La région s’ouvre officiellement par la station de Posada, la première station de montagne avant les fameuses Sinaia, Busteni et Azuga. Pourtant, blotties entre les collines qui précédent la montagne, deux autres stations valent le coup de se faire admirer par les touristes. Il s’agit de Breaza et de Campina dont la renommée se rattache aussi bien aux édifices historiques tels le Château de Iulia Hasdeu, qu’aux traditions ancestrales telles la création des blouses roumaines. Après, pour les amateurs de ski, il est vrai que Sinaia, Busteni et Azuga restent les plus prisées. Mais, il convient de mentionner que pour ceux d’entre vous qui ne sont pas accros aux sports d’hiver, les stations proposent aussi une variété de passe-temps agréables. Prenons l’exemple de Sinaia où le Palais Florescu Stirbery accueille depuis décembre dernier un musée de la ville censé présenter les moments forts de l’histoire des lieux depuis leurs origines et jusqu’à présent. Avec ses remontées mécaniques modernes et ses domaines skiables modernisés, la Vallée de la Prahova nous surprend par ses paysages magnifiques où la pratique du ski alpin en hiver et de la rando en été prend une dimension particulière.

    Mais, une fois terminée la journée de ski, que faire? Une idée serait de rendre visite aux maîtres artisans locaux, surtout à ceux de Breaza célèbres pour la réalisation à la main des blouses roumaines. Oana Constantinescu nous en parle: Les touristes sont invités à se rendre à Breaza, où les maîtres artisans les attendent dans leurs ateliers pour leur offrir une expérience complète de leur savoir- faire. Bien sûr, chaque atelier est doté de sa petite boutique d’où l’on peut acheter les produits fabriqués. Mais le plus intéressant reste, selon moi, l’expérience de rester aux côtés de ses maîtres artisans pour qu’ils vous racontent leur apprentissage du tissage et de la broderie. Les visites se font sur réservation, soit en ligne, soit auprès du Bureau de tourisme de la ville.

    Buşteni occupe la deuxième place dans la hiérarchie des stations de la zone. Un tiers des touristes qui visitent la vallée de la Prahova s’y arrêtent – en hiver, surtout pour faire du ski. Mihai Coleşi, du Centre d’information et de promotion touristique de Buşteni. SON: « Les deux pistes de ski Kalinderu et la piste pour débutants sont ouvertes. La piste Kalinderu 1 a une longueur de 1500 mètres et dispose d’éclairage pour le ski nocturne. Les pistes Kalinderu 1 et Kalinderu 2 sont parfaites pour les skieurs moyens et expérimentés. Elles sont très pittoresques et elles sont équipées de systèmes de protection et de signalisation. Elles disposent de remonte-pente modernes et de télésièges 4 places. En bas de la piste il y a de nombreux centres de location d’équipements pour les amateurs de sports d’hiver. »La Vallée de la Prahova n’est pourtant pas uniquement le paradis des skieurs.

    Les nombreux événements prévus tout au long de l’année y attirent de nombreux visiteurs. Oana Constantinescu, secrétaire de l’Association pour la promotion et le développement touristique du comté : « Le premier aura lieu dans quelques semaines. Il s’agit de la Foire du miel de Câmpina, prévue du 16 au 18 février. Elle sera suivi par plusieurs festivals : le festival du fromage, le festival de la ville de Sinaia – « Sinaia Forever », le festival des sports extrêmes d’hiver « Winter Airsports ». S’y ajoutent le rallye « Le Trophée de Sinaia » et un très intéressant concours d’élégance automobile, qui réunit des voitures d’époque restaurées et fonctionnelles. La Vallée de la Prahova est une destination de vacances en toute saison. Si, en hiver, les touristes prennent d’assaut ses nombreuses pistes de ski, durant les autres saisons ils se laissent séduire par ses itinéraires de randonnée et d’escalade, ses itinéraires cyclables et ses parcs – y compris les parcs d’aventures de Buşteni et de Sinaia. »

    Oana Constantinescu propose aux touristes un itinéraire un peu spécial : la Route du Vin. Il s’agit d’une partie de l’ancienne route du vin utilisée par les Romains et qui traversait l’Europe. Le long de cette route s’égrènent des vignobles renommés, des manoirs, des cours princières et des monastères. Une journée sur la Route du vin, avec, pour point de départ, la ville de Bucarest, coûte 80 euros par personne, pour un groupe de 6 à 8 personnes. Plus le groupe est nombreux, plus le prix diminue. Voici le programme d’une telle journée : départ à votre hôtel de Bucarest à 9 h, retour à 18 h. Vous allez voyager sur la route Bucarest, Sinaia, Dealu Mare et retour. Vous allez visiter des sites touristiques, des vignobles et des caves et goûter des vins : « La Route du Vin est un itinéraire touristique qui traverse la zone de Dealu Mare et Urlaţi. Il suffit d’une seule journée pour le parcourir. On s’en va d’une cave à l’autre, on goûte les vins du terroir, on visite les vignobles et on assiste à la fabrication du vin. Dans cette zone du pays, on produit surtout des vins rouges. Si vous ne disposez pas du temps nécessaire pour suivre la Route du vin, sachez qu’il y a plusieurs caves à Azuga. La Vallée de la Prahova a beaucoup à offrir à ses visiteurs et tous les touristes y sont les bienvenus et accueillis avec joie chaque année.»

  • Ski en Roumanie

    Ski en Roumanie

    La Roumanie s’enorgueillit de ses 44 stations de ski, dont la plupart des pistes, à savoir 23, sont à retrouver au département de Harghita. Les autres comtés tout aussi recherchés pour les sports d’hiver sont Parhova, Brasov et Hunedoara (centre), ainsi que Maramures (nord), selon les données de l’Autorité nationale pour le tourisme. Nous explorons dans ce qui suit les plus belles stations de montagne de Roumanie où les sports d’hiver sont à l’honneur.

    Premier arrêt: Păltiniş, station située au sommet des Monts Cindrel, dans les Carpates Méridionales, à une trentaine de km de Sibiu. Créée en 1894, Păltiniş est la station de montagne la plus ancienne de Roumanie. C’est aussi la station la plus haute du pays, car située à 1442 m d’altitude.

    En 2010 c’est ici qu’ouvrait ses portes l’Arène Platoş, un complexe sportif destiné en premier lieu aux familles, comme nous le dit son administratrice, Ioana Dragomir: « Nous proposons aux débutants une école de ski, avec plus de 20 moniteurs qualifiés. Nous avons des pistes de ski de niveau moyen et débutant. La piste de l’école de ski dispose d’un tapis roulant. Il y a également une piste avec le tapis roulant le plus long de Roumanie dont nous sommes très fiers. Les parents qui souhaitent faire du ski peuvent laisser leurs enfants dans notre garderie qui accueille les petits de 3 à 6 ans. Il y a aussi des luges pour ceux qui ne font pas de ski. Les touristes peuvent louer chez nous tous les équipements dont ils ont besoin.»

    Pour la première fois cette année, les touristes de l’Arène Platoş ont pu goûter aux plats du genre Street Food, un type de fast-food préparé dans des caravanes qui est de plus en plus populaire en Roumanie.

    Combien faut-il débourser pour bénéficier des services de l’Arène Platoş, réponse avec Ioana Dragomir: « Nous avons un paquet de 5 journées de ski hors-saison, c’est-à-dire en dehors de la période des vacances. Pour un paquet de 18 heures de ski il faudra payer 350 lei (75 euros) par personne. En haute saison, les mêmes 18 heures de ski coûtent 450 lei (95 euros) par personne. Nous proposons aussi plein d’activités « après ski », telles les soirées de karaoké ou les fêtes d’après différents événements. Chaque week-end, l’Arène Platoş organise au moins un événement pour les amateurs des sports d’hiver. Parmi eux, une manifestation unique en Roumanie : Record de descentes en 12 heures. En mars, il y a un concours intitulé « Slide and Freeze » (Glisse et gèle) : nous construisons un bassin à eau à la base de la piste de ski et nous invitons les touristes les plus courageux à sauter par-dessus sur leurs skis. De même, on construit des embarcations comiques et celles qui réussissent à flotter gagnent la compétition. Vu que le mois de mars est les mois des femmes par excellence, nous organisons une course de bikini, Bikini Race, dont les gagnantes bénéficieront d’un camp de surf aux Ténériffes. »

    Direction maintenant la piste de ski la plus jeune de Roumanie. Elle vient d’ouvrir ses portes le 26 janvier dernier à Valea Mare, département de Covasna, au centre de la Roumanie. La piste Oprea n’est pas trop grande, elle s’étale sur 600 m, mais elle est dotée d’un remonte-pente (ski lift) de 70 places, d’éclairage nocturne et d’un restaurant.

    Róbert Grüman, vice-président du Conseil Départemental de Covasna nous y invite: « Etant situés entre les départements de Harghita et de Brasov (centre), des régions très recherchées par les skieurs, nous sommes peu connus pour l’instant. Mais le département de Covasna a lui aussi des pistes de ski fonctionnelles : à Şugaş les Bains, près de la ville de Sfantu Gheorghe, dans la ville de Covansa et dans la localité de Valea Mare. Elles fonctionnent deux ou trois mois par ans. La piste de ski de Covasna, longue de 1400 m, accueille des touristes roumains et étrangers, en proportion de 90% et respectivement de 10%. Ces derniers viennent principalement de Hongrie et d’autres Etats membres de l’UE. »

    D’ailleurs, Covansa est une région qui mérite bien d’être visitée, quelle que soit la saison. Elle surprend surtout par la beauté de ses paysages et par son caractère multiculturel. Et si le ski n’est pas votre passion, vous avez plein d’objectifs touristiques à découvrir, nous assure notre invité, Róbert Grüman : « Sur initiative du Conseil Départemental, l’année 2017 a été déclarée l’Année du Tourisme à Covasna. Notre stratégie touristique a reposé sur le fait qu’il existe plus de 160 manoirs dans la région, dont une bonne partie a été réintroduite dans le circuit touristique. Covasna est la contrée des manoirs, mais elle est connue aussi pour ses cures : aux mofettes et aux eaux minérales, ainsi que pour ses maîtres artisans. Nous organisons de grands événements, qui réunissent des dizaines de milliers de touristes roumains et étrangers, telles les Journées de la ville de Sfantu Gheorghe ou le Festival du Kürtőskalács. Si vous nous rendez visite au moins une fois, vous allez revenir sans doute. »

    Voilà donc quelques raisons pour organiser des vacances de ski en Roumanie, quel que soit votre niveau : débutant ou avancé. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Buşteni

    Buşteni

    Nous vous invitons aujourd’hui dans les Carpates Méridionales, plus exactement à Buşteni. Située dans la Vallée de la rivière Prahova, à environ 130 km au nord de Bucarest, cette ville station est une véritable porte qui s’ouvre sur le massif de Bucegi. Buşteni est notamment le point de départ de 200 itinéraires qui sillonnent la montagne, permettant de l’explorer. Pas en hiver, tout de même. Pendant la saison froide beaucoup d’entre eux sont fermés, en raison de la couche épaisse de neige et du risque d’avalanches.

    Mihai Coleşi, du Centre d’information et de promotion touristique de Buşteni, avertit les touristes qu’il est dangereux de s’aventurer en montagne pendant la saison froide et il leur conseille de se diriger plutôt vers les pistes de ski. Divertissement garanti.

    Mihai Coleşi : « Les deux pistes de ski Kalinderu et la piste pour débutants sont ouvertes. La piste Kalinderu 1 a une longueur de 1500 mètres et dispose d’éclairage pour le ski nocturne. Les pistes Kalinderu 1 et Kalinderu 2 sont parfaites pour les skieurs moyens et expérimentés. Elles sont très pittoresques et elles sont équipées de systèmes de protection et de signalisation. Elles disposent de remonte-pente modernes et de télésièges 4 places. En bas de la piste il y a de nombreux centres de location d’équipements pour les amateurs de sports d’hiver. »

    Quant aux prix, un forfait journée coûte 140 lei (soit 30 euros) pour les adultes et 72 lei (soit 15 euros) pour les enfants. Un forfait 5 jours coûte 550 lei (soit 120 euros) pour les adultes et 275 lei (soit 60 euros) pour les enfants. Le tarif pour une remontée en télésiège est de 20 lei (4 euros) pour les adultes et de 10 lei (2 euros) pour les enfants. En bas de la piste il y a aussi un Parc de loisirs qui a accueilli entre autres le championnat du monde d’escalade. La Roumanie a compté parmi les pays organisateurs de ce genre de compétitions, aux côtés de l’Italie ou de la Suisse. Le parc de la ville dispose également d’un amphithéâtre d’été et d’un court de tennis assez moderne pour pouvoir accueillir des compétitions de niveau international. Différents événements sont déjà prévus.

    Mihai Coleşi : « Nous organisons des compétitions de ski au niveau local. Pendant les week-ends, des spectacles sont présentés en bas de la piste ou au centre-ville. Et puis, il y a les Journées de la ville de Buşteni, organisées chaque année en février. »

    32% des touristes qui visitent le comté de Prahova font une halte à Buşteni, qui occupe la 2e place dans la hiérarchie des stations de la région. L’infrastructure touristique a été mise au point pour que la ville puisse accueillir un si grand nombre de touristes. Elle dispose de 264 villas, pensions et hôtels. Pour tout nouveau venu, une visite au centre d’information touristique s’impose.

    Mihai Coleşi : « Notre centre d’information se trouve au centre ville, tout près de la mairie. Nous offrons aux touristes du matériel en français et en anglais, des cartes et toute information dont ils ont besoin sur la station. Le nombre de touristes étrangers – notamment d’Europe, mais aussi d’autres continents – a augmenté ces derniers temps. »

    La station de Buşteni est la destination idéale pour ceux qui souhaitent apprendre à skier. Elle dispose d’une piste pour débutants et les moniteurs travaillent par groupes. Même des enfants de 5 ans sont là et se débrouillent pas mal. A l’âge de 11 à 12 ans, ils sont déjà de bons skieurs. (Trad. : Dominique)

  • Fête de Noël en Roumanie

    Fête de Noël en Roumanie

    Noël est une fête de la joie et de l’espoir, mais aussi de la tolérance et des moments passés en famille, auprès des êtres chers. On dit qu’il est de mauvais augure d’être fâché ce jour-là. Comme chaque année, les Roumains ont été très dépensiers. Les magasins ont prolongé leur programme et ont annoncé des soldes après des soldes. Par la suite, le monde s’est bousculé pour acheter les cadeaux les plus beaux, les plus originaux ou les moins chers.



    Après avoir dressé les sapins de Noël et reçu les cadeaux, la plupart des Roumains ont commencé à faire la fête. Les produits traditionnels n’ont pas manqué à table, comme par exemple le saucisson de foie de porc, le boudin, la tête marbrée et les fromages accompagnés de quelques légumes – recommandées par les médecins – qui puissent réduire les effets non diététiques des autres plats. Les « sarmale », le plat traditionnel, des rouleaux de viande hachée, enveloppés dans une feuille de vigne ou de chou, suivies par le rôti et les saucisses, arrosés avec du vin, ont parfait le festin conclu avec des « cozonaci » ou des grandes brioches aux noix, au loukoum et aux raisins secs. L’esprit de Noël est plus présent à la campagne et dans les villages, où les traditions sont suivies à la lettre, pieusement. Les chanteurs de noëls sont allés de maison en maison et ont reçu, en échange de leurs vœux de santé, abondance et d’accomplissement de tous les désirs, qu’ils ont souhaité à leurs hôtes, des craquelins ronds, des noix et des pommes.



    Le temps inhabituellement chaud pour cette période de l’année a déterminé beaucoup de Roumains à choisir comme destination pour passer les fêtes les stations des sports d’hiver de la Vallée de Prahova (dans le sud de la Roumanie), du Maramureş (dans le nord-ouest) et de la Bucovine (dans le nord-est), pour profiter quand même de la neige. Car, à la montagne, il a neigé abondamment à des altitudes plus elevées et les pistes de ski ont été parfaites pour la pratique des sports d’hiver, surtout que la couche de neige a dépassé les 50 cm d’épaisseur. Les stations de Predeal, Sinaia et Buşteni ont été au top des destinations préférées, le taux d’occupation dépassant 80%. Les touristes sont arrivés même au Lac Bâlea, dans les Monts Făgăraş, à plus de 2000 mètres d’altitude, où le nouvel Hôtel de Glace a été ouvert, une attraction touristique unique en Roumanie. Chacune des ses 15 chambres glacées a été décorée avec des sculptures de neige et de glace représentant des vedettes de la musique roumaine et internationale et la plupart des touristes accueillis par cet hôtel ont été des étrangers. Les pensions de Moldavie ont, elles aussi, ouvert leurs portes pour ceux qui ont voulu découvrir les beautés et les bontés des lieux. Dans le département de Neamt, par exemple, le niveau d’occupation des pensions a été de 100%, et les visiteurs n’ont manqué de rien.



    A l’occasion de Noël, le président Klaus Iohannis a transmis un message dans lequel il a exhorté les Roumains à avoir de la compassion et de la solidarité pour ceux qui ont le plus besoin de soutien. Réjouissons-nous de ces moments de fête et n’oublions pas que le plus beau cadeau que l’on puisse offrir, c’est de montrer notre appréciation et notre reconnaissance envers les autres, a ajouté le chef de l’Etat roumain. (Trad.: Nadine Vlàdescu)