Tag: montagne

  • Le parc naturel de Bucegi

    Le parc naturel de Bucegi

    Placé au cœur du tourisme montagnard de Roumanie, le massif de Bucegi s’étale sur 300 km carrés, à cheval sur les départements de Dambovita, de Prahova et de Braşov. La beauté de la nature, les parcours balisés, les trajets d’escalade, les pistes de ski – tout cela fait de ce massif une destination privilégiée de vacances quelle que soit la saison. La réserve naturelle du Massif de Bucegi est, après le delta du Danube, l’aire protégée la plus visitée de Roumanie: plus de 200 mille touristes s’y rendent chaque année pour découvrir les merveilles qui se cachent sur les 32000 hectares du parc naturel dont le point culminant est représenté par le sommet Omu, à 2500 mètres d’altitude.

    Outre le patrimoine naturel, les vacanciers profitent d’une infrastructure touristique moderne, affirme Horia Iuncu, directeur de l’Administration de la Réserve naturelle de Bucegi : « Le Parc naturel de Bucegi est la première aire protégée de Roumanie à bénéficier d’un plan de gestion légal approuvé par le gouvernement. Le document réglemente le nombre de touristes et propose des formes alternatives de tourisme afin de diminuer l’impact négatif sur l’environnement. On essaie d’encourager l’écotourisme. La chasse est interdite. Nous avons imaginé différents parcours thématiques censés faciliter la découverte de la faune et de la flore pour les visiteurs, en veillant à ce que la mise en danger de la nature reste minimale ».

    Aux dires de Horia Iuncu, le territoire du parc est doté de plusieurs circuits aménagés censés valoriser ses richesses et son patrimoine naturel sans le moindre risque de leur porter atteinte. Parmi les nombreux parcours thématiques du parc, prenons l’exemple d’un trajet de 400 mètres dans la plus haute tourbière de Roumanie. C’est un parcours récemment aménagé qui permet aux visiteurs de s’aventurer dans un endroit où avant, ils se voyaient refuser l’accès de risque de salir leurs vêtements et surtout de détériorer le tapis végétal. Toujours sur la liste des randonnées thématiques, le parc propose celle reliant la station de montagne de Bucegi à la chute d’eau de Urlatoarea. C’est un trajet que l’on peut faire aussi bien en été qu’en hiver.

    Espace privilégié des touristes roumains, le Parc naturel de Bucegi mérite de figurer sur la liste des destinations de vacances des touristes du monde entier. Riche en monuments de la nature et abritant une importante flore et faune, le parc vous attend en toute saison pour un séjour inoubliable. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Découverte de Dâmbovicioara

    Découverte de Dâmbovicioara

    Aujourdhui nous mettons le cap sur la porte dentrée au Parc national Piatra Craiului : les Gorges de la Dâmbovicioara, une région ouverte à toutes les catégories de touristes. Cest ici que lon peut pratiquer lescalade, le VTT et lagritourisme. Dailleurs, le centre dinformation touristique Dambovicioara met à la disposition des personnes intéressées un calendrier dévénements qui inclut aussi des défilés de costumes traditionnels et de festivals de promotion de la gastronomie locale.





    Cest une zone de montagne dans laquelle les touristes peuvent choisir nombre ditinéraires, en fonction des préférences de chacun. Et une partie de ceux-ci ont été marqués à nouveau dans le cadre dun projet appelé Remarking Romania, coordonné par Octavian Bodron, de lAssociation Arttour.





    Octavian Bodron : « Nous avons souhaité promouvoir cette région du point de vue touristique. Nous avons suivi huit itinéraires balisés à différents degrés de difficulté. Il sagissait de deux itinéraires faciles, soit des routes forestières que tout le monde peut parcourir pendant deux ou trois heures. Nous avons aussi des itinéraires à degré de difficulté moyen. Ils sont destinés à ceux qui ont déjà voyagé à travers les montagnes, qui ont un bon physique et disposent de certains équipements spécifiques. Nous avons également abordé des circuits à haut degré de difficulté, qui traversent les crêtes du Massif de Piatra Craiului. Il sagit dun trajet de huit – neuf heures qui nécessitent une bonne condition physique et de léquipement spécialisé. »





    Cela fait 9 ans déjà que Raluca Busioc fait la promotion des Gorges de la Dâmbovicioara. Initialement administratrice dun gîte rural, elle travaille actuellement au sein du Centre dinformation touristique.



    Raluca Busioc: « Nous avons un éventail très varié de structures daccueil : hôtels, gîtes ruraux, chalets, soit au total 650 places dhébergement. Elles sont classées pour la plupart trois et quatre étoiles. La station de montagne de Dâmbovicioara vient dêtre déclarée station dintérêt national. Donc, côté hébergement, la situation est plutôt bonne. Même cas de figure côté objectifs touristiques. Nombre de touristes choisissent cette région parce quils souhaitent visiter le Massif de Piatra Craiului, et surtout la Réserve homonyme. Elle a beaucoup de choses à offrir. Nous avons beaucoup despèces de flore endémique et rare et même unique au monde, comme lœillet de Piatra Craiului qui ne pousse que dans cette région. »





    Afin datteindre tous les objectifs touristiques de la région, il vaut mieux opter pour les tours guidés, recommande Raluca Busioc à tous ceux qui franchissent le seuil du Centre dinformation et de promotion touristique de Dâmbovicioara : « Ils nous demandent des renseignements sur les itinéraires en montagne et il est mieux quils soient accompagnés par un guide spécialisé, surtout sil sagit de trajets plus longs et plus difficiles. Il existe aussi des randonnées plus faciles, où les touristes sont accompagnés par un habitant de la zone. Ce sont des itinéraires de courte durée, à parcourir sans difficulté même par les enfants. Il existe aussi un parc daventure qui sadresse aux groupes denfants ou dadultes. Nous pouvons leur proposer aussi un repas à la bergerie, composé de produits spécifiques pour la période estivale. Et il faut aussi préciser que Dâmbovicioara est la meilleure zone pour pratiquer le VTT. »





    Une attraction touristique à ne pas rater, cest la grotte de Dâmbovicioara. Elle a été découverte il y a plus de 4 siècles, en 1579, et elle dispose déclairage électrique depuis 1980. Vous ferez la connaissance de guides dexception. Il sagit denfants de la région qui ont appris lhistoire de cette grotte, qui sont prêts à raconter les légendes des lieux. Dès lentrée dans la grotte se trouve un restaurant à menu traditionnel.



    Raluca Busioc du Centre dinformation touristique Dâmbovicioara explique ce que vou trouverez au bout de lescalier qui mène à lentrée dans la grotte : « Toutes les informations officielles de lépoque de sa découverte indiquent le fait que des fossiles dours y ont été découvertes. Il sagit dun complexe de 50 grottes qui sétale sur le territoire de la Réserve de Piatra Craiului. La grotte de Dâmbovicioara en est la plus connue parce quelle a été aménagée à des fins touristiques. On la découvre en parcourant une passerelle éclairée, en métal, qui couvre les 250 mètres visitables de la grotte, puisquelle a aussi dautres couloirs fermés au public. »



    Raluca Busuioc nous invite à découvrir une autre zone intéressante de Roumanie, tout près de la grotte de Dâmbovicioara : « Il sagit des gorges Brusturetului. Cest une zone qui na pas encore été goudronnée. Sans doute, le tourisme dépend surtout de linfrastructure, mais, à mon avis, les routes sans asphalte sont idéales pour les randonnées dans la nature. Certes, il y a des avantages et des désavantages. En ce qui me concerne, ce qui compte le plus, cest la promenade à pied en toute tranquillité. Pour ce faire, les gorges Brusturetului sont une véritable oasis de verdure pour les amateurs de randonnées au cœur de la nature. »





    Cest toujours dans ces parages qua trouvé refuge Carmen Victoria Bârloiu, la première femme reporter sur le front dAngola. Née à Timisoara, elle a décidé de sétablir à Dâmbovicioara, où elle a ouvert un parc daventure et un Club de lAmitié, dont la mission est dapprendre aux enfants à protéger lenvironnement.



    Pourquoi a-t-elle choisi Dâmbovicioara ? Carmen Victoria Bârloiu répond : « A mon avis, les zones dont on a fait une promotion intense, telles la Vallée de la Prahova, sont trop peuplées. Cest la région voisine de Rucar – Bran qui deviendra le futur pôle dattraction pour les vacanciers. On y trouve de tout : histoire, paysages, une riche gastronomie, traditions, coutumes, métiers anciens. Et noublions pas que la ville de Câmpulung, qui a été la première capitale de la Valachie, est tout près. Il suffit de franchir la porte de lhôtel pour se retrouver dans une zone chargée dhistoire. On découvre ainsi le Pont de Dâmbovicioara, construit il y a plus de 400 ans par le prince valaque Constantin Branconvan. Il existe aussi quelques croix en pierre datant de la même époque. On peut visiter aussi léglise qui porte le nom des Saints Constantin et Hélène, toujours une construction en pierre. Et puis, la source de la rivière Dâmbovita, qui arrive jusquà Bucarest, est à retrouver dans les gorges de la Dâmbovicioara. On ne saurait oublier non plus les ruines de la cité dOratia, qui figure sur la liste de monuments nationaux, ni le parc culturel Everac (un musée de statues en plein air). »





    Voilà donc une destination où lon peut se promener en toute tranquillité dans la nature et découvrir des monuments inédits ou tout simplement se reposer et faire la connaissance de gens très aimables. (Trad. Alex Diaconescu, Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine – 28.07.2017

    A la Une de la presse roumaine – 28.07.2017

    C’est toujours la vaccination qui fait la une des quotidiens roumains. Le premier ministre roumain lance des avertissements aux responsables de la santé sur toile de fond de crise des vaccins. Entre temps, les élus nationaux tentent d’adoucir la législation anti-tabac et la mairie de la Capitale offre des vouchers à l’achat de vélos. Enfin, la presse parle aussi de la ville des caravanes qui apparaît chaque été sur une pittoresque vallée des Carpates.




  • Sucevița

    Sucevița

    La Roumanie dispose de très belles montages ainsi que de magnifiques villages montagnards dont certains, on vous les fait découvrir dans nos émissions. Cette fois-cii, on vous propose de partir ensemble à la découverte du village de Sucevita à mi chemin entre les villes de Radauti et de Campulung Moldovenesc. Localité séculaire aux pieds du Mont Obcinele Mari, à la frontière occidentale de la dépression de Radauti, le village doit sa renommé au monastère homonyme fondé par la famille des boyards Movilescu.

    D’ailleurs, c’est toujours à cette famille que la région doit sa première attestation documentaire le 6 août 1582. Nous voilà donc arrivés au cœur d’un paysage magnifique, dominé par les Monts de Obcina Mare, hauts d’un millier de mètre d’altitude seulement et recouverts d’un habit vert de conifères.

    Si notre présentation ne suffit pas pour vous déterminer à inscrire Sucevita sur la liste de vos destinations de vacances, le maire de la commune nous donnes davantage d’arguments. Dorin Pânzar: «Au coeur d’une nature d’une rare beauté, Sucevita propose aux touristes un tas de loisirs tels un centre SPA, un autre d’équitation, des terrains de tennis, une salle de bowling. Et puis, on organise plein de circuits avec Sucevita pour point de départ. Une fois sur place, vous pourriez visiter aussi les monastères de Putna, Voronet, Gura Humorului et bien sûr le monastère de Sucevita inscrit dans le patrimoine de l’UNESCO. L’offre d’hébergement est des plus variée allant des chambres d’hôte jusqu’à nos hôtels 4 étoiles. Et puis, n’oublions pas de mentionner la cuisine du terroir, véritable coup de cœur de la région».

    Parmi les incontournables de la zone, rappelons l’Atelier de poterie de Colibaba, le Zoo de Radauti, les haras de Mitoc, le lac de retenue de Solca, le Musée d’art médiéval de Bogdana ou encore celui ethnographique de Marginea où se trouve aussi un célèbre centre de poterie.

    Autant d’atouts qui ont élevé Sucevita au rang de station touristique d’intérêt national. Un titre censé renforcer le potentiel touristique de la commune qui se verra dotée bientôt d’une patinoire et d’une piste de ski.

    Dorin Pânzar: «C’est un véritable bonheur d’autant plus que ces dotations permettront à Sucevita de rejoindre l’élite des stations du département, à savoir Gura Humorului, Câmpulung Moldovenesc et Vatra Dornei. »

    La meilleure période pour visiter la région est à l’occasion des festivals qui s’y déroulent. A vous de choisir entre «Les jours de la culture à Sucevita», «Le Festival des fruits rouges», «Le Bal des fermiers», «Le bal des pensions de famille» ou encore «Le Festival des traditions d’hiver». Il y en a en toute saison et pour tous les goûts. Le principal est de réserver vos billets d’avion et de venir. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Parângul Night Challenge

    Parângul Night Challenge

    Hiver, neige, montagne, paysages à couper le souffle, adrénaline, voilà les ingrédients de l’événement qui se déroule dans les Monts Parâng, du comté de Hunedoara. Il s’agit d’une course de type “vertical race”, soit une épreuve particulière de ski-alpinisme consistant à gravir le plus rapidement une montée. Elle comporte deux sections: course et ski — alpinisme. Les concurrents doivent remonter la piste de ski à la lumière des lampes frontales.



    Avram Iancu, organisateur de l’événement, nous a parlé de cette compétition, désormais traditionnelle : « Nous avons un pays magnifique, que nous souhaitons promouvoir et mettre en valeur autant que possible. Parângul Night Challenge est une compétition nocturne, qui a lieu l’avant-dernier week-end du mois de février. Elle consiste à parcourir un itinéraire long de 4 km et demi, en remontant la pente, depuis le point de départ du vieux télésiège de la station jusqu’au sommet du mont Parângul Mic, qui culmine à 2074 mètres. Le parcours peut se faire soit en courant, soit en utilisant les bâtons de ski de randonnée. Comme la plupart des compétitions sportives se déroulent pendant le jour, l’idée nous est venue d’organiser un concours nocturne, à la lumières des lampes frontales, des torches et des balises lumineuses. Cette lumière crée une ambiance vraiment à part, qui rajoute au charme du paysage naturel de la Vallée du Jiu. En plus, cette compétition consiste à parcourir en sens inverse la piste de ski, en utilisant les skis de randonnée, équipés de peaux de phoque. Bref, c’est un concours inédit, tout à fait spécial. »



    Comment a-t-il évolué, a-t-on demandé à notre interlocuteur, Avram Iancu: « Cette compétition, nous l’avons conçue sur le long terme. Elle en est d’ailleurs à sa quatrième édition. Au fil du temps, on l’a vue grandir sous l’aspect de la qualité et du nombre de participants. Nous nous réjouissons que la crème de la crème de la course alpine de Roumanie soit présente à ce concours. Cela représente pour nous un véritable baromètre de la qualité. En 2016, nous avons eu accueilli aussi des sportifs de la République de Moldova. Cette année, une Française comptera parmi les 150 participants, un nombre assez important, vu que la contrée de Petroşani et la région montagneuse de Parâng se trouvent loin des grandes villes du pays ».



    La cérémonie de remise des prix est un des moments les plus attendus de la compétition Parângul Night Challenge, précise Avram Iancu: « L’an dernier, les gagnants ont été Viorel Palici et Andrei Preda, qui ont franchi ensemble la ligne d’arrivée, au bout de 40 minutes et 57 secondes. Le plus lent des concurrents a mis deux heures pour parcourir le trajet. Tous les sportifs reçoivent un diplôme de participation, mais les meilleurs se voient aussi accorder des récompenses financières. Cette festivité est suivie d’un petit moment de convivialité et de partage. Pour les férus de montagne, atteindre le sommet du massif, haut de 2000 m c’est un défi irrésistible ».



    Avram Iancu nous a également dévoilé certains détails sur d’autres événements: « Cette année, nous organisons la cinquième édition de la course Petroşani Bike Challenge. Il y en a deux, en fait : cette course qui a lieu en hiver, Parângul Night Challenge et une course de VTT, un parcours long de 40 Km, qui sillonne des zones peu fréquentées d’ordinaire, car plutôt difficiles d’accès ».



    Voilà chers amis, pour ces deux événements inédits qui réunissent les passionnés de montagne. (trad. : Mariana Tudose)

  • La contrée de Prahova

    La contrée de Prahova

    Aujourd’hui, on vous propose de partir à la découverte de la contrée de Prahova. Connue notamment pour ses stations de montagne et les vignobles de Dealu Mare, le pays de la Prahova vous offrira l’occasion unique de découvrir une sélection de châteaux, manoirs, musées inédits au cœur d’une nature magnifique. Sur la liste des objectifs touristiques à ne pas rater on retrouvera le célèbre Musée de l’Horloge de Ploiești qui fait figure à part en Europe. Construit en 1890, l’édifice abrite une collection riche de 4000 objets dont des cadrans solaires, des horloges hydrauliques, des clepsydres ou des pendules censées présenter aux visiteurs l’évolution des objets imaginés pour mesurer le passage du temps depuis le XVIe et jusqu’au début du XXe siècle.

    Aux dires d’Adrian Voican, président de l’Association pour la Promotion et le Développement du Tourisme de Prahova, une fois dans la région, les touristes devraient se sentir à l’aise surtout que les habitants de la contrée passent pour des personnes très accueillantes.

    Adrian Voican: « La contrée de Prahova compte parmi les régions touristiques les plus importantes de chez nous, aux côtés de la Transylvanie, qui est renommée pour ses traditions et de la côte de la Mer Noire, célèbre pour ses plages. Les coups de cœur de notre région sont forcément les crêtes des montages et les châteaux de Peleș et de Pelișor. A ces deux édifices, d’autres s’ajoutent. Et je pense notamment au Musée de Iulia Hașdeu et à la Maison Nicolae Grigorescu de Campina ou encore au Musée Georges Enesco de Sinaia. Et puisque je viens de prononcer le nom de cette station, il convient de mentionner qu’elle mérite pleinement son surnom de «perle des Bucegi». Après tout, la maison royale de Roumanie l’a choisie pour en faire sa destination estivale. Une fois dans le département, je conseille aux touristes d’emprunter la route du vin pour découvrir les vignobles de Valea Calugărească, Tohani ou Urlați, célèbres pour le cépage autochtone Fetească Neagră. Et puis, on ne saurait parler du pays de la Prahova sans vanter les propriétés thérapeutiques des sources d’eau salées de la station de Poiana Câmpina qui attend les touristes tout au long de l’année pour des cures à base de boue sapropélique».

    La station de Sinaia est également un lieu propice pour l’organisation de congrès et de séminaires, pour le tourisme d’affaires en général, raconte Adrian Voican, tout en précisant que des conférences médicales s’y déroulent fréquemment en présence de quelques milliers de participants : « On a beaucoup investi dans des travaux de modernisation des hôtels et de l’infrastructure. Le transport par câble vers le plateau de Bucegi a été entièrement modernisé depuis l’année dernière et cette année, on a mis en service le deuxième tronçon de notre télégondola. Au bout de deux ans d’investissements, les travaux de modernisation du centre ville ont pris fin et Sinaia n’a plus rien à envier aux stations de montagne occidentales. Mais Sinaia n’est pas la seule station de notre département. Une fois dans la région, je vous propose également une halte à Bușteni pour un tour du château des Cantacuzènes, véritable joyau d’architecture qui accueille fréquemment toute sorte d’événements culturels dont parfois des représentations de danse avec des artistes du Théatre Bolchoï de Moscou. Si vous voulez vous gâter, vous pourrez opter pour notre hôtel 5 étoiles dressé au pied de la piste de ski de Azuga. C’est la station préférée des familles avec enfants en bas âge, car les pistes de ski sont parfaitement adaptées aux débutants. Et puis, il convient de préciser que la station attire également par ses hôtels 2 ou 3 étoiles et ses chambres d’hôte aux tarifs plus que convenables».

    Moins célèbre que les stations de montagne, Campina a pourtant son charme particulier dû aussi bien aux musées et aux édifices de culture, qu’à la douce beauté de ses collines, nous dit Elena Lambă propriétaire d’une pension trois étoiles. De nombreux touristes ont franchi au fil des années le seuil de sa maison bâtie au pied de la colline de Muscel, à cinq minutes de marche du château de Iulia Hașdeu et de la Maison de Nicolae Grigorescu.

    Elena Lambă raconte : «A 300 mètres de chez moi, on a fait construire une base de loisirs avec terrains de tennis, de football et de badminton et avec la possibilité de louer des VTT, des quads, des vélos pour enfants et même des rollers. Pas très loin se trouve l’église de Brazi, un magnifique monument historique. Les passionnés de nature seront également bien servis puisqu’ils pourront faire des randonnées à travers la forêt de la Vallée de la Doftana. Et puis, je vous conseille aussi une visite au monastère de Brebu, érigé par les soins du prince régnant Matei Basarab».

    A présent, les stations de Prahova affichent presque complet pour les fêtes d’hiver. Sur les 15000 places d’hébergement recensées par le département de Prahova, 90% sont déjà réservées, affirme Adrian Voican, président de l’Association pour la Promotion et le Développement du Tourisme de Prahova. Si vous voulez apprendre davantage sur les stations de montagne et les loisirs, vous pourrez le faire auprès des Bureaux de Tourisme ouverts dans les principales villes du département.

    Adrian Voican : «Vous y trouverez toute sorte de renseignements sur les principaux points d’intérêt. Par exemple, des informations sur la Route des Fruits, ou encore sur le Festival de la Confiture organisé en septembre, à Brebu ou sur celui des Châtaigniers, de Ploiesti. Nous avons aussi le Festival de la Gruyère, qui se tient dans la Vallée de la Doftana, ou le Festival de l’Eau de vie organisé en octobre, à Vălenii de Munte. Les amateurs de golf sont attendus au Club de golf de Breaza. Comme vous voyez, on a plein de choses à faire. Il ne faut pas être forcément un pro du ski ou des sports d’hiver pour passer ses vacances dans la contrée de Prahova. On y fait aussi du VTT, surtout en été quand le transport par câble s’adresse notamment aux cyclistes et moins aux skieurs. Et puis, si le sport ne vous dit pas trop, vous pourrez vous amuser, par exemple, à vous rendre à Breaza pour faire de la broderie ou à Puchenii Moșneni pour apprendre à tresser le jonc. Ou vous rendre tout simplement aux foires organisées dans les villes et villages de la région».

    A la fin, disons tout simplement que la contrée de Prahova représente une des destinations incontournables pour ceux d’entre vous qui souhaitent connaître la Roumanie. En plus, elle est facilement joignable depuis Bucarest aussi bien en voiture qu’en train et elle vaut la peine de se faire découvrir en toute saison. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Vacances à Vatra Dornei

    Vacances à Vatra Dornei

    Notre destination d’aujourd’hui est Vatra Dornei, également connue comme La perle de la Bucovine. Située à 800 mètres d’altitude, cette station touristique du nord-est de la Roumanie est très prisée tant par les passionnés des sports de montagne que par tous ceux qui cherchent un petit havre de sérénité. On peut y pratiquer le rafting, le VTT, le parapente et le ski ou tout simplement se balader dans le parc, pour profiter de l’air ionisé.

    Pour nous parler de cette ville thermale, blottie au pied des montagnes, nous avons invité au micro le professeur Crăciun Todaşcă : «Je pense avant tout aux offres de loisirs de plein air, de sports d’hiver, tels le ski alpin, le ski de fond, aux randonnées au cœur d’un paysage mirifique. Depuis deux siècles déjà, cette région est surnommée le Tyrol de la Roumanie. Les touristes étrangers s’y rendent en grand nombre surtout en été. J’ai été agréablement surpris de rencontrer des visiteurs venus de très loin, d’Australie, du Japon et même d’Amérique du Nord. Tous se sont dits ravis par la nature, l’air frais et les eaux minérales aux vertus curatives exceptionnelles. Ils ont été très satisfaits aussi des conditions d’hébergement et des loisirs, qui se sont beaucoup diversifiés ces dernières années. Bien des hôtels disposent de centres de bien-être et puis, en cette période de l’année, on peut aussi s’adonner à la descente des rapides. Vatra Dornei est une des contrées de Roumanie et de toute l’Europe centrale et orientale les plus propices à la pratique de ce sport d’aventure. Bistriţa est la rivière la plus rapide de Roumanie.»

    Côté hébergement, vous aurez l’embarras du choix. En plus, un séjour à Vatra Dornei vous donnera l’occasion de découvrir la cuisine du terroir, précise notre interlocuteur, Crăciun Todaşcă : «Nous avons beaucoup de restaurants et de pensions touristiques, dont certaines situées à seulement quelques km de la ville, au milieu d’un paysage incroyablement beau. Vous pouvez y déguster les plats traditionnels spécifiques de la Bucovine, mais aussi d’autres régions du pays, telles la Moldavie, la Transylvanie et le Banat. Selon vos préférences et le budget réservé à vos vacances, vous pourrez opter pour un hôtel allant de deux à quatre étoiles. »

    Les amoureux du folklore musical et des traditions ne sauraient manquer de visiter le Musée d’ethnographie, d’autant plus que le prix du ticket d’entrée est vraiment modique, soit 75 centimes d’euro ou 25 centimes d’euro pour les enfants, les étudiants et les retraités. Le musée est ouvert au grand public, du mardi au dimanche, de 10h00 à 16h00. Cet établissement culturel a toujours gardé les liens avec les maîtres artisans, qui ont créé les objets exposés. On peut y admirer quelques 2 mille pièces d’une valeur inestimable, dont costumes traditionnels et différents objets domestiques, regroupés dans des expositions permanentes. Le musée est accueilli par le rez-de-chaussée de l’Hôtel de Ville. Classé monument historique, cet édifice remonte à la fin du XIXe siècle.

    Petru Ariciuc, coordinateur du service de secours en montagne, nous fait un bref historique de la station touristique de Vatra Dornei : « Vatra Dornei figure sur la carte européenne des stations balnéaires depuis 1880-1890. C’est de cette époque-là que datent les premiers édifices qui allaient constituer le noyau de la future ville: la Poste, les établissements thermaux, l’Hôtel de ville. L’Empire de l’Autriche-Hongrie, qui dès 1850 avait envisagé de faire de Vatra Dornei une station balnéaire, a mis son empreinte sur l’architecture de cet endroit. Vatra Dornei s’est beaucoup développée pendant l’entre-deux-guerres, ce qui a eu pour résultat une capacité d’accueil accrue. Après la chute du régime communiste, à l’instar de la plupart des stations touristiques du pays, elle allait traverser une période de stagnation, voire même de régression. Pourtant, depuis l’an 2000, le bon vieux temps est de retour. A l’heure où l’on parle, la station recense trois établissements de cure, dont une ultramoderne, et 2500 places d’hébergement rien que dans la ville, tandis que les quatre montagnes qui l’entourent permettent d’y passer des séjours d’une semaine dans des pensions ou des chalets. Les quatre massifs importants, Suhard, Giumalău, Călimani et les Monts Bistriţa se prêtent aux randonnées pédestres. Faciles à parcourir, les itinéraires durent trois, cinq ou six heures. On peut même passer sept jours au cœur de la montagne, aux alentours de la station de Vatra Dornei, plus précisément à proximité de la Dépression des Dorne. »

    Petru Ariciuc nous a également parlé des vertus curatives des eaux thermales de la station : « On peut y soigner certaines maladies du système nerveux périphérique et de l’appareil locomoteur. C’est le parc de la ville qui bénéficie de l’air le plus riche en ozone. Il permet de suivre des cures en plein air. On y a même établi des itinéraires, recommandés en fonction de la maladie. »

    Situé à 34 km de Vatra Dornei, le Massif de Rarău abrite sur son flanc nord une des formations calcaires les plus intéressantes de toute la chaîne des Carpates Orientales, connue sous le nom de Pietrele Doamnei, les Pierres de la Dame. On peut y accéder par une route récemment modernisée, appelé Transrarău et considérée comme une des plus spectaculaires du pays, aux côtés de deux autres, Transfăgărăşan et Transalpina. Pendant la saison froide, la station accueille ses visiteurs avec quatre pistes de ski, appelées « La colline noire », « l’Ecureuil », «Parc 1» et «Parc 2». (Trad. Mariana Tudose)

  • Buşteni

    Buşteni

    Nous vous invitons dans la Vallée de la Prahova, plus précisément dans la station de montagne de Buşteni, également connue comme « la perle au pied du Mont Caraïman » ou « la porte des Monts Bucegi ». Située dans les Carpates Méridionales, dans le massif de Bucegi, la ville-station de Buşteni, qui se trouve à seulement deux heures de route de Bucarest, attend ses visiteurs en toute saison.

    Mihai Coleşi, coordinateur du centre de promotion touristique, nous explique pourquoi Busteni mérite bien un détour, en été aussi : « La station de montagne de Buşteni offre de nombreuses attractions à ses visiteurs. Les passionnés d’art peuvent visiter, au Château des Cantacuzène, l’exposition Van Gogh, la quatrième d’une série démarrée l’an dernier. Les trois autres ont été consacrées à Salvador Dali, à Pablo Picasso et à Marc Chagall. Les touristes sont très intéressés par les itinéraires balisés au bout desquels ils découvrent par exemple le Sphinx ou la Croix des héros de la nation, en haut du Mont Caraïman ».

    Busteni est le point de départ de pas moins de 200 trajets de randonnée, précise notre interlocuteur Mihai Coleşi: « ll y a des trajets courts, d’autres plus longs, qui supposent aussi l’utilisation de la télécabine. Certains itinéraires, comme celui qui mène à la Cascade Urlătoarea, sont faciles à parcourir à pied, une heure durant. Pourtant, le trajet jusqu’à la Vallée des pins nains des montagnes, par exemple, est plus difficile. Un autre, plus long et plus difficile, de 6-75 heures, permet d’atteindre le sommet Omul (l’Homme), à 2505 m d’altitude. Le balisage ont été refaits parles secouristes alpins de la ville de Busteni. La principale attraction reste sans doute la fraîcheur de l’air que l’on peut respirer dans la forêt, car il y a des vallée, telle la célèbre Vallée Blanche, où la neige est encore présente ».

    A ces atouts, s’ajoutent les sites touristiques qui sont autant d’attractions pour les touristes: la maison musée de l’écrivain Cezar Petrescu, le Palais des Cantacuzène, l’église du monastère Zamfira. Celle-ci est la première église entièrement décorée par le grand peintre roumain Nicolae Grigorescu, qui avait 18 ans à l’époque. Une autre église que l’on y découvre avec joie est l’Eglise princière, érigée en 1889 par les soins du Roi Carol Ier et de la Reine Elisabeth. (Trad. Mariana Tudose)

  • Voyage au comté de Covasna

    Voyage au comté de Covasna

    Blottie au pied des montagnes, la ville éponyme accueille, tous les juillets, un événement qui a déjà une longue tradition, à savoir Sântilia « La Saint Elie » ou la Fête des bergers de Voineşti, ancien village devenu actuellement un des quartiers de la ville de Covasna. Mihai Tozlovanu, qui travaille à l’Association culturelle chrétienne « Justinian Teculescu », nous a fourni des détails sur la fête de Sântilia : « Cette fête reconstitue une noce traditionnelle, avec jeunes mariés, parrains de mariage, beaux-parents, invités. L’occasion de faire revivre les coutumes et traditions locales liées à cet événement, dont la demande en mariage, la danse de la jeune mariée, le moment où les invités enlèvent leurs chaussures ou bien celui où l’on danse la ronde dite de la Saint Elie. Il est souvent arrivé que ceux et celles qui avaient interprété les rôles des jeunes mariés lient, ultérieurement, leur destins pour de bon. La fête dure deux jours, soit un samedi et un dimanche. Nous y avons invité aussi des groupes de musique traditionnelle, ainsi que beaucoup de maîtres artisans, de sorte à aider à la promotion de leur savoir-faire et de leurs produits faits main. »

    Covasna est, avant tout, connue comme une importante station touristique balnéaire, grâce à la multitude de sources d’eau minérale: eaux gazéifiées naturelles, bicarbonatées, chlorurées, ferrugineuses, calciques, magnésiennes, hypo et hypertonique. Un facteur thérapeutique naturel spécifique à cette station, ce sont les mofettes, émanations naturelles de gaz, et notamment de dioxyde de carbone.

    Hormis la cure balnéaire, la station offre aussi une large gamme d’activités touristiques, précise Mihai Tozlovanu, de l’Association culturelle chrétienne « Justinian Teculescu » : « Le touriste a l’embarras du choix. D’abord en ce qui concerne l’hébergement, car nous avons aussi bien des hôtels allant de 2 à 4 étoiles, que nombre de pensions qui attendent leurs hôtes. Ensuite, le visiteur peut opter pour des randonnées dans la forêt, sur les sentiers balisés, ou se rendre à la citadelle dace, où les fouilles archéologique sont en cours. Par ailleurs, le centre culturel de la ville propose bien des activités plus intéressantes les unes que les autres. D’autres attractions de la contrée sont la voie ferrée étroite et la locomotive à vapeur. La ville de Covasna est très recherchée pour les cures thermales, car la région bénéficie de facteurs naturels favorables au traitement des maladies cardiovasculaires ou du système nerveux central, ainsi que de la dépression. Nous disposons aussi d’un excellent centre médical de récupération des patients atteints de maladies cardiovasculaires. »

    Mihai Tozlovanu, notre interlocuteur, nous a également parlé de l’offre en matière de tourisme actif : « Des itinéraires balisés en montagne ont été aménagés à la suggestion des secouristes alpins, suite à leur constat que les touristes sont las des destinations archi-connues, telles les monts Bucegi et Piatra Craiului. Nous avons donc mis au point quatre trajets touristiques. Le premier est celui qui mène de Covasna à la station météorologique de Lăcăuţi, située à 1777 mètres d’altitude. Le balisage est un point bleu et l’itinéraire dure sept heures. Le deuxième trajet, au balisage jaune, emmène le touriste jusqu’à la cité dace, connue sous le nom de Citadelle des fées. Le troisième aboutit à la clairière Cocorea, avec une vue panoramique à couper le souffle. On peut y parvenir en suivant aussi le dernier itinéraire, qui traverse un autre versant. »Voilà, chers amis, pour cette nouvelle destination. Bon voyage et à bientôt!

  • Invitation à skier dans les monts Apuseni

    Invitation à skier dans les monts Apuseni

    Madame, Monsieur, aujourd’hui nous nous adressons notamment aux amateurs de sports d’hiver que nous invitons dans l’ouest du pays, pour découvrir ensemble deux des plus belles stations de montagne des Monts Apuseni: Vârtop et Arieşeni. Séparées par seulement quelques kilomètres, ces deux stations figurent dernièrement parmi les destinations préférées des Roumains en raison non seulement des pistes de ski, moins peuplées que celles de la Vallée de la Prahova, mais aussi de la qualité des services.

    En plus, du 19 au 21 février, les animations seront au rendez-vous dans ces deux stations qui se préparent à accueillir les Fêtes de la neige, un événement organisé en partenariat avec le département de Bihor et les opérateurs économiques de Vartop, apprend-on auprès du chef du Service départemental de secouristes en montagne « Salvaspeo » de Bihor, Pinter Istvan: « Bien que nos sommets ne dépassent pas les 1800 mètres d’altitude, les touristes se précipitent dans cette région attirés notamment par les trois pistes de ski toujours couvertes de neige, en dépit de la météo trop clémente. Des centres de location d’équipements sont ouverts en bas de chaque piste et des classes de neige sont organisées et encadrées de moniteurs agréés. Les passionnés de montagne sont invités à faire des randonnées pour découvrir les principaux sommets de la région : Piatra Grăitoare, Vârful Bihor, Groapa Ruginoasa, Pietrele Negre. Les amateurs d’adrénaline sont attendus à faire aussi bien de l’alpinisme et de l’escalade qu’un parcours via ferrata long de 200 mètres, combinant la randonnée et l’escalade. Et puis, n’oublions pas que nous ne sommes pas très loin des Chutes d’eau de Vârciorog et du Glacier de Scarisoara qui valent vraiment le détour. »

    Le sommet de Piatra Graitoare, le Rocher parleur, de la station de Vartop, tire son nom de la paroi sud de la montagne, qui fait de l’écho. A cet endroit, vous pourriez slalomer tranquillement sur 4 pistes de ski de différentes couleurs, dont la bleue est la plus longue, mesurant 1340 mètres. Le télésiège fonctionne douze heures par jour, de 8h du matin à 8h du soir et un forfait pour 12 montées, en week-end, vous fera débourser environ 17 euros. Les Monts Apuseni regorgent de sites incontournables. Parmi ceux-ci, nous vous suggérons une visite à Groapa Ruginoasa, un énorme ravin de couleur rouille, formé par l’érosion de la pluie et le dépôt de quartzite, de grès et d’argile rouge. Le panorama est des plus spectaculaires, surtout que le ravin se trouve dans le Parc naturel des Monts Apuseni. Non loin de là, un autre phénomène vous attend: le canyon dit de la Vallée Sèche, avec ses gorges impressionnantes, pleines de cascades, véritable coup de cœur pour les amateurs d’escalade. Mais en hiver, Vartop est avant tout la station préférée des passionnés de sports d’hiver qui attendent impatiemment les Fêtes de la neige.

    Pinter Istvan: « Les Fêtes auront lieu fin février, du 19 au 21. Il y aura donc trois jours d’activités en tout genre: des démonstrations de surf des neiges, des descentes nocturnes aux flambeaux, des concerts. En plus, l’accès sera libre. Sachez que pas mal d’étrangers choisissent notre région comme destination de vacances, émerveillés par la beauté sauvage de la nature. Et puis, le relief karstique, avec ses canyons et ses grottes, a un charme particulier. Bien que la région soit devenue célèbre depuis quelques années seulement, elle se développe très rapidement. L’offre d’hébergement est généreuse et pour toutes les bourses: il existe aussi bien des hôtels que des pensions et des chambres d’hôtes. L’important, c’est que le touriste y vienne, car une fois sur place, il ne regrettera pas son choix. »

    Parmi les skieurs, le domaine skiable de Vartop-Arieseni passe pour un des meilleurs de Roumanie, notamment grâce à la neige naturelle garantie jusqu’en avril. La station de départ du télésiège est à 1189 mètres d’altitude et celle d’arrivée est à 1445 mètres. Les pistes de ski ont un dénivelé de 256 mètres.

    Adrian Varga, représentant de l’Association des propriétaires de pensions de Vârtop, précise que, dans le coin, les premiers investissements datent d’il y a 14 ans: « Il y a un village de vacances plus récent, à la frontière entre les comtés de Bihor et d’Alba, doté de pistes de ski. Vous y trouverez des centres de location d’équipement et nous disposons d’une quarantaine de moniteurs de ski. En une semaine, les enfants peuvent apprendre à descendre une pente. En hiver on peut également faire des promenades en traîneaux tirés par des chevaux. Le village offre de nombreux loisirs en été et les sites touristiques méritent bien un coup d’œil attentif. La nature est magnifique, l’air est pur. On peut faire des descentes en télésiège, mais aussi en trottinette et il y a également des circuits de karting. Le village dispose de tyroliennes et plusieurs pensions ont des piscines. »

    Via Ferrata compte parmi les attractions de la zone. Il s’agit d’un itinéraire sportif destiné aux alpinistes débutants. L’ascension peut se faire en toute sécurité, les touristes ayant à leur disposition des câbles, des échelles etc. L’itinéraire mesure 200 mètres et les amateurs de sensations fortes ont besoin d’être d’instruits avant de s’aventurer sur les rochers. Précisons pour terminer qu’en hiver une chambre double, petit déjeuner compris, coûte entre 120 et 200 lei – soit entre 27 et 45 euros – la nuitée. (Trad. Ioana Stancescu, Dominique)

  • Arieşeni

    Arieşeni

    L’hiver s’installe timidement en Roumanie. En l’absence de la neige, les pistes de ski n’ont été ouvertes que récemment. Pourtant, dans la station de montagne Arieşeni, des Monts Apuseni, dans l’ouest de la Roumanie, la couche de neige atteint déjà 15 à 30 cm d’épaisseur, ce qui rend praticables les pistes de ski. Arieşeni a été par le passé l’endroit favori des passionnés des sports d’hiver venus des comtés de Alba, Bihor, Cluj et des contrées avoisinantes.

    Dan Gligor, moniteur de ski et gérant de ce domaine skiable nous a parlé des raisons pour lesquelles il vaut la peine de se rendre à Arieşeni: Il a neigé et la couche de neige est suffisante sur toutes les pistes de ski. En plus, il fait très beau, bref toutes les conditions sont réunies pour s’adonner à son sport préféré. A Vârtop, nous avons deux pistes de ski. L’une d’entre elles, longue de 430 m, est équipée de téléski et d’éclairage nocturne et dispose d’installations d’enneigement artificiel. L’autre piste de ski, qui jouxte la première, mesure 750 m de long. Dotée elle aussi de téléski et d’éclairage nocturne, elle a un plus grand degré de difficulté. 400 m plus à l’ouest, on retrouve la piste appelée la Pierre parlante, qui fait 1350 m de long. On la remonte en télésiège à quatre places. Au pied de la piste, les touristes peuvent louer de l’équipement sportif et se restaurer dans la cabane avec restaurant en libre-service pendant les week-ends. Je ne saurais oublier de mentionner l’école de ski.

    Les pistes de skin de Vârtop-Arieşeni et de Vârtop-Nucet s’ouvrent dès que la couche de neige est suffisamment épaisse. D’habitude, la saison de ski débute vers la mi-décembre et s’achève à la mi-mars. Le plaisir de skier mis à part, la cuisine traditionnelle vous attend avec bien des délices.

    Dan Gligor nous la recommande chaleureusement: Vous êtes conviés à goûter à ce que l’on appelle « La besace de Papa Noël », à savoir plusieurs plats traditionnels spécifiques des fêtes d’hiver, dont les saucisses, le boudin et la viande grillée. On peut faire bonne cher chez nous!

    Si l’offre hivernale de la station d’Arieşeni a de quoi satisfaire tous les goûts, en été vous êtes invités à des randos, histoire de découvrir la multitude de chutes d’eau, de gorges, de grottes et de pics, mais aussi de visiter des musées, des ateliers d’artisans et les monastères de la contrée. Il ne faut surtout pas manquer de se rendre par exemple dans la réserve naturelle de la Cascade de Vârciorog, située dans la vallée du même nom, que couvre une belle forêt d’épicéas et de sapins. La chute d’eau mesure 15 m de haut. Considérées comme le phénomène karstique le plus intéressant de Roumanie, les grottes de Ponor représentent une autre attraction touristique de ces parages, très recherchée d’ailleurs. Les passionnés de spéléologie peuvent visiter aussi la grotte du Glacier dit du Feu vivant, qui s’ouvre au pied d’une parois calcaire. Une galerie descend en pente vers la Grande salle. Celle-ci abrite un bloc de glace fossile, deuxième plus grand glacier du pays après celui de Scărişoara.

    Notons aussi qu’à Arieşeni l’hébergement se décline pour tous les goûts et toutes les bourses. Vous aurez sans doute l’embarras du choix parmi les pensions, chalets et hôtels toutes catégorise confondues. (Trad. Mariana Tudose)

  • Buşteni

    Buşteni

    La ville-station de Buşteni est située dans les Carpates Méridionales, dans le massif de Bucegi, au pied du Mont Caraïman, en haut duquel veille, éclairée pendant la nuit, la Croix des héros de la nation, érigée à leur mémoire en 1928. Parmi toutes les villes-stations qui s’égrènent le long de la vallée de la Prahova, Buşteni occupe une place à part: située à la plus grande altitude, elle bénéficie davantage de l’air pur de la montagne et constitue le point de départ de nombreux trajets de randonnée. A ces atouts, s’ajoutent les sites touristiques qui sont autant d’attractions pour les touristes: le musée de l’écrivain Cezar Petrescu, le Palais des Cantacuzène, l’église princière, construite en 1889 et le monument « La dernière grenade », qui se trouve à la sortie de la gare. Jusqu’au mois d’octobre, le palais des Cantacuzène accueille une exposition itinérante d’art graphique « Salvador Dali ».

    Notre guide, Laurenţiu David, nous y invite : « Outre la vue magnifique qui s’ouvre, depuis ce palais, sur tout le massif de Bucegi, le Palais des Cantacuzène est un joyau d’architecture néo-roumaine, réalisé par l’architecte Grigore Cerchez. L’histoire de celui qui l’a fait bâtir, le prince Grigore Cantacuzène, est fascinante. Actuellement, le palais accueille une exposition réunissant des œuvres du peintre surréaliste Salvador Dali sous le titre : «Bienvenue dans ma tête », et dont le thème est « Dali et la grande littérature du monde ». Le palais abrite une collection d’héraldique unique en Roumanie, constituée de 27 emblèmes et armoiries des plus importantes familles de Moldavie et de Valachie, apparentées aux Cantacuzène. S’y ajoute une collection de 12 peintures sur cuir de Cordoue, œuvres d’un peintre de l’école viennoise. Le palais est un joyau en soi : ses vitraux, magnifiquement décorés, ont été réalisés sur l’île de Murano. Sur la ferronnerie, coulée en bronze à Paris, sont gravés le monogramme du prince et la couronne byzantine. Le plancher de la salle de bal, réalisé en Italie, est tout à fait exceptionnel, étant assemblé de manière à créer l’illusion d’un tapis. Le palais accueille des événements culturels d’envergure – entre autres des spectacles d’opéra dont les protagonistes sont des chanteurs et des cantatrices du Théâtre «Bolchoï » de Moscou. Y assister est un vrai régal.»

    Le Palais des Cantacuzène est entouré d’un parc étendu sur 3 hectares et demi. Dans la cour du palais, vous pouvez goûter des plats savoureux, en contemplant le magnifique décor qui s’ouvre sur le Mont Caraïman. Vous y découvrirez également une église datant de 1800, que le prince – dont la richesse lui a valu le surnom de « nabab » – a apportée de la contrée du Maramureş, à l’extrême nord de la Roumanie. A Buşteni, vous pouvez également visiter l’église du monastère Zamfira, la première église entièrement décorée par le grand peintre roumain Nicolae Grigorescu, qui avait 18 ans à l’époque. Vous pouvez y admirer également la collection d’art religieux, réunissant des icônes sur bois et sur verre, ainsi que des objets de culte des 18e-20e siècles.

    Une autre église que l’on découvre avec joie à Buşteni est l’Eglise princière, érigée par le Roi Carol Ier et la Reine Elisabeth, où l’on peut admirer les deux fauteuils frappés des armoiries du pays, où le roi et la reine s’asseyaient quand ils assistaient au service religieux.

    Pour les passionnés de randonnées en montagne, la station de Buşteni offre des trajets plus faciles, de 2 heures – par exemple jusqu’à la cascade Urlătoarea – ou plus longs et plus difficiles, de 4-5 heures, menant vers le sommet Omul (l’Homme), vers le Sphinx des Bucegi et vers les deux fameuses formations rocheuses appelées « Babele », les Vieilles Femmes. Vous pouvez également atteindre à pied différents chalets (Piatra Arsă, Caraïman ou Babele ou encore l’hôtel Peştera). Pour aller admirer le Sphinx, pas besoin d’emprunter le rude sentier de montagne, vous pouvez y monter en télécabine. Et puis, bien sûr, Buşteni est aussi un endroit privilégié pour pratiquer les sports d’hiver. (Trad.: Madgalena Oprea)

  • En montagne, à vélo.

    En montagne, à vélo.

    L’invité d’aujourd’hui sur notre antenne est Alin Bonţa (50 ans), originaire de la contrée de Hunedoara. Il a un formation universitaire en mécanique. Rien de spécial, jusqu’ici. Seulement, il y a 10 ans, il a décidé de faire un peu d’exercice. Il a commencé par le jogging, pour se libérer des kilos qu’il avait accumulés après avoir renoncé aux cigarettes. Et de là, jusqu’à courir 21 kilomètres sans difficulté ne fut qu’un pas. Un ami lui a suggéré de participer à des demi-marathons. C’est ainsi qu’Alin Bonţa en est arrivé à courir à Prague, Vienne et Budapest.

    Ensuite, pour insuffler à ses concitoyens le plaisir de la course, il a couru, en 2010, 42 kilomètres sur la piste du stade de Deva, aux côtés de tous ceux qui ont souhaité le suivre. Cette expérience a été un vrai succès : plus de 400 personnes y ont participé.

    Alin Bonţa s’est ensuite épris du vélo. Accompagné par sa fille et un groupe d’amis aussi enthousiastes que lui, il a parcouru, en 11 jours, le chemin entre la Méditerranée et l’océan Atlantique. Un millier de kilomètres sur deux roues. Il raconte cette aventure dans un livre de 350 pages, publié au printemps 2015 : « Route des Cols des Pyrénées ».

    Pourquoi un livre ? Alin Bonţa :« A l’origine de ce livre se trouve un journal, car depuis 5 ou 6 ans que je fais des excusions à vélo, j’ai pris l’habitude de tenir un journal des plus beaux itinéraires. C’était un journal à circuit fermé, que j’envoyais à mes amis par mail – l’occasion de leur dire par où j’étais passé et de leur montrer des photos. Pourtant, le trajet que nous avons parcouru l’automne dernier dans les Pyrénées a été tellement complexe et intéressant que mes amis ont fini par me convaincre de réunir mes souvenirs dans un livre. Je me plais à dire que ce livre est une sorte de journal de voyage. Bien que dense du point de vue de l’information, il est facile à lire. Il comporte beaucoup d’illustrations et ne parle pas uniquement de cyclisme ou de sports. C’est un livre sur le voyage, sur la photo, sur la nature et un petit peu aussi sur l’éducation civique, car, en voyageant à l’étranger, on rencontre des gens différents et on peut apprendre beaucoup de choses que l’on peut appliquer chez soi. »

    En montagne, d’accord, mais pourquoi à vélo ? Alin Bonţa : « D’où vient ce plaisir ? Du fait que c’est la chose la plus naturelle. Parcourir les montagnes à vélo est la meilleure façon de vraiment savourer ce qui vous entoure, ce que vous ne pouvez faire ni en voiture, ni à moto, avec un casque sur la tête. Avant d’aller dans les Pyrénées, nous avons étudié le trajet à la maison et établi les étapes à parcourir. Nous sommes partis d’un endroit tout près de Barcelone, au bord de la Méditerranée, et après 11 jours je suis arrivé au bord de l’Atlantique. Cette Route des cols des Pyrénées est une route touristique très connue et très bien marquée. Nous ne l’avons pas suivie exclusivement, parce qu’elle a environ 500 – 600 km. Nous avons fait aussi des détours à gauche et à droite pour voir d’autres endroits qui méritaient d’être visités. J’ai vu des parcs naturels et des lieux de pèlerinage pour les fans du cyclisme sur route. »

    Pour Alin Bonţa, la joie a été d’autant plus grande que sa fille l’a accompagné dans cette aventure : « Pour elle, c’était le premier trajet de ce genre. Elle est passionnée de ce sport, elle aussi, et je suis sûr qu’elle fera encore plus d’excursions que moi. Moi, j’ai 50 ans et j’étais le plus âgé du groupe, qui a compté 9 de mes amis. Les autres étaient des trentenaires. Ce sont là des expériences qui, à part leur beauté intrinsèque, vous permettent d’apprendre beaucoup de choses. Le cyclisme, même pratiqué en tant qu’amateur, vous apprend à affronter les difficultés. Et d’habitude nous les surmontons avec beaucoup d’optimisme. » Après l’habitude des vacances à vélo, Alin Bonţa pourrait acquérir celle d’écrire des livres: « Je crois que mes amis ont pris un peu peur et ne nous emmèneront plus avec eux, de crainte que je n’écrive un autre livre. Cette année je ne ferai probablement pas d’excursions, car ma fille et moi, nous nous sommes inscrits à un marathon extrêmement difficile qui a lieu en Autriche. J’envisage pourtant une excursion suivie d’un nouveau livre : « A vélo dans les Carpates ». Pourquoi pas?

    Et puisqu’il réussit toujours à accomplir ce qu’il se propose, nous pouvons attendre, d’ores et déjà, un nouveau livre de voyage signé Alin Bonţa. (Trad. : Dominique)

  • Attractions naturelles dans le comté de Bistriţa Năsăud

    Attractions naturelles dans le comté de Bistriţa Năsăud

    Aujourdhui nous nous rendons dans le nord de la Roumanie, dans le comté de Bistriţa-Năsăud, une région qui se prête à toutes les formes de tourisme. Nous visiterons sur les ondes la ville de Bistriţa, avec ses monuments, ses églises anciennes et ses musées. Nous nous dirigerons ensuite vers la montagne, où nous découvrirons des réserves naturelles, de beaux lacs et des grottes fascinantes. Ces montagnes abritent des villages qui ont conservé des traditions et des légendes anciennes.



    Un pays recèle plusieurs autres pays – cest ainsi que Bogdan Ivan, porte parole du Conseil départemental, décrit la contrée de Bistriţa Năsăud : « Du point de vue géographique et historique, le comté de Bistriţa Năsăud offre aux visiteurs des incursions dans le passé grâce à lancienne bourgade saxonne de Bistriţa, une des 7 cités historiques de Transylvanie, et à limage du paysan roumain qui, au 3e millénaire, est identique à celle décrite par nos grands romanciers du 19e siècle. Et puis, la route de Jonathan Harper, le héros du roman « Dracula » de Bram Stoker, commence dans la ville de Bistriţa et se poursuit le long de la vallée de Bârgău jusquaux Col de Tihuţa. Le pays garde encore les histoires et les mythes liés à la présence de Dracula, aux esprits. Nous avons essayé de les mettre en valeur par un festival lancé il y a deux ans. Il sagit du Festival de lAil, organisé début septembre, et qui a attiré jusquici quelque 10 mille touristes. »



    Pourtant, tout voyage dans la région commence par la ville de Bistriţa, située aux pieds des Monts Bârgău et arrosée par la rivière Bistriţa. La première attestation documentaire de la ville remonte à 1264 et son centre ancien garde le souvenir de son riche passé. Le plus ancien monument historique de la ville est lancienne église des minorités. Orthodoxe de nos jours, elle a été élevée entre 1270 et 1280. Mention spéciale pour lensemble architectural « Sugălete », constitué de 13 bâtiments à arcades qui, aux XVe – XVIe siècles constituait le centre commercial de la cité. Enfin, le monument que les touristes apprécient le plus, est lEglise évangélique, devenue symbole de la ville. Lédifice, dans sa forme actuelle, a été achevé en 1563. A lintérieur on peut voir des pièces de mobilier réalisées il y a 5 siècles, les 13 drapeaux des confréries de Bistriţa. Et ce nest pas tout.



    Bogdan Ivan, porte-parole du Conseil départemental : « A part le côté historique, la ville de Bistriţa possède la plus haute tour dune église évangélique en pierre de Transylvanie. Elle sélève à 75 mètres et elle est vieille de 450 ans. Un ascenseur intérieur permet aux touristes de monter jusquen haut. La présence dun tel ascenseur dans une tour déglise évangélique est unique de Vienne à Moscou».



    Nous quittons Bistriţa pour nous diriger vers la montagne. Nous y trouverons des lieux archaïques, un peu à lécart du monde, si vous voulez, qui ont conservé leurs traditions anciennes et dont les habitants mènent une vie paisible, soccupant de lélevage et de lagriculture. Un des endroits où vous souhaiterez certainement vous attarder est la station de Colibiţa. Le lac de retenue homonyme se trouve à une altitude de 900 mètres et sétend sur une longueur de 13 km.



    Andreea Spânu, du Centre dInformation touristique Bistriţa Bârgăului, nous présente loffre touristique de la région : « Cest un endroit spécifique à la région dépressionnaire. Au milieu de cette dépression il y a un lac de retenue, le principal point dattraction de la région. La dépression est située dans lest du comté de Bistrita Nasaud entre les Massifs de Bârgau et de Calimani. Dailleurs environ 2% du territoire de la Réserve naturelle de Calimani est situé sur le territoire de notre commune. Le type de tourisme le plus pratiqué est celui de loisirs. On peut faire des randonnées sauvages, de léquitation et des voyages en carriole ou en traîneau. Les ressources naturelles, cest-à-dire la qualité de lair, les eaux minérales, la flore et la faune sont vraiment à part. Mais on peut également pratiquer le tourisme daventure: kayak, rafting, parapente, alpinisme, escalade, chasse. Loffre de la région est vraiment très riche».



    Colibiţa est un endroit unique en Europe de lEst, affirme Bogdan Ivan, porte-parole du Conseil départemental de Bistriţa Năsăud : « Lair de cette contrée est comparable à celui du Mont Blanc. Ses vertus curatives sexpliquent par la teneur en ions négatifs, en ozone et en iode. Le paysage est lui aussi extraordinaire. Nous autres, habitants des parages, nous avons baptisé le lac Colibiţa la mer à la montagne, appellation avec laquelle les touristes sont tout à fait daccord. Le visiteur de passage à Bistriţa Năsăud, à commencer par les Vallées du Someş et du Bârg, découvrira aussi les plats préparés selon des recettes traditionnelles héritées de nos ancêtres. Bien des restaurants de la ville de Bistriţa et de la station touristique de Colibiţa vous proposent une cuisine du terroir. Nous sommes fiers aussi du très grand nombre de maîtres artisans qui confectionnent des costumes traditionnels, des chaussures paysannes en cuir appelées « opinci » et beaucoup dautres objets dartisanat typiques de lâge médiéval et post médiéval. Je ne saurais oublier de mentionner le vin de Lechinţa, vendu actuellement sous la marque Liliac, qui a déjà glané une dizaine de médailles dor lors de différents concours internationaux ».



    Un autre repère incontournable sur la carte touristique de Bistriţa est sans doute le haras de Beclean. Vous pourrez y admirer les chevaux Lipizzans, race créée pour la cour austro-hongroise et dont les origines remontent à 1580. Le Lipizzan noir surtout fait la fierté de ce haras, parce quil est très rare. Tout près de Beclean, dans le col de Tihuta, se trouve le monastère de Fântânele, caché dans les montagnes et construit en 1928.



    Le Conseil départemental de Bistriţa Năsăud envisage la création dun centre déquitation pour les petits et les grands. Il sera construit dans la Vallée du Bârgău, un des endroits que Bram Stoker décrit dans son roman « Dracula ». Parmi les projets de développement du tourisme local figure aussi laménagement dun domaine skiable à proximité du lac Colibiţa.



    Côté hébergement, vous aurez lembarras du choix entre les gîtes ruraux et les hôtels proposant différents degrés de confort. Les tarifs, accessibles, sétalent de 20 à 90 euros la nuitée, petit déjeuner compris. Linvitation est lancée. Il ne nous reste plus quà vous souhaiter bon voyage et une météo clémente! (Trad. : Dominique, Mariana Tudose)

  • Sinaia

    Sinaia

    La ville de Sinaia vous convie à en découvrir l’histoire. Sous l’emprise des impressions toutes fraîches sur son pèlerinage à Jérusalem, le boyard valaque Mihai Cantacuzino, Michel Cantacuzène aurait décidé de faire construire un monastère dédié à Vierge, qu’il baptisa d’après le Mont Sinaï. Sis au pied du Mont Furnica du massif des Bucegi, dans les Carpates Orientales, le monastère de Sinaia, également connu sous le nom de Cathédrale des Carpates, veille, depuis 1695, sur la vallée de la Prahova. La localité qui allait se développer autour de ce lieu de culte en a emprunté le nom.

    Après la construction, à la moitié du 19e, des palais royaux, Sinaia est de plus en plus recherchée par les familles aisées, qui y choissent de passer leurs vacances. En 1875, démarrent les travaux de construction du château de Peleş, véritable emblème de la ville, depuis lors. Les 170 pièces du premier château d’Europe entièrement électrifié abritent de nos jours une des plus précieuses collections de tableaux, ainsi que des salles d’armes et des bibliothèques dotées de livres rares. Le château de Pelisor, érigé juste au côté du château de Peleş, était conçu plutôt comme un chalet suisse. Pourtant, son architecture de style renaissance allemande, ses tours recouvertes de tuiles émaillées aux couleurs vives, ses 70 pièces joliment décorées, Pelisor est un véritable château. Il a d’ailleurs accueilli la famille royale de Roumanie pendant les étés.

    Dans la belle saison, la vie culturelle de Sinaia est très intense. Raison de plus d’y faire étape, précise notre interlocuteur, Vlad Oprea, le maire de la ville : « Sinaia est tout à fait magique en cette période de l’année. Hormis l’architecture de la ville, les touristes peuvent assister à maints événements. Jusqu’au 29 juillet, Sinaia accueille la première édition d’Europa Fest Summer. Ce festival nouveau, qui comporte concerts de jazz, de blues, de pop, se tient au château de Peleş, dans le parc de la ville, à l’église catholique et au centre culturel. Europa Fest Summer Edition inclut aussi la IVe édition d’un autre événement appelé Summer Music Academy Sinaia, qui est en fait un stage international de pratique instrumentale. Il s’agit d’ateliers de travail et de cours dispensés par des artistes et des enseignants de plusieurs pays du monde. Une première pour Europa Fest Summer Edition c’est le fait que des concerts ont lieu dans le parc Dimitrie Ghica, aussi ».

    Summer Concert at Castle, Jazz in the Park, Before Sunset, Classic in the Church, Summer Magic Dream, Gala EUROPAfest Summer Edition ce ne sont que quelques titres censée attirer un public aussi nombreux que possible.

    Vlad Oprea, le maire de la ville de Sinaia, nous a donné un avant-goût d’une soirée musicale au château: « L’ambiance est vraiment magnifique. Y concourent l’acoustique spéciale des salles, le salon de musique et le décor impressionnant. Nous y avons organisé bien des concerts, dernièrement. Même si le nombre des spectateurs est limité, en raison des dimensions des salles, c’est une expérience inédite que d’écouter de la musique dans un espace qui par le passé a accueilli les concerts de Georges Enesco. »


    Les artistes de plusieurs pays : Royaume-Uni, Etats-Unis, France, Allemagne, Afrique du Sud,, Irlande, Espagne, Inde, Nouvelle Zélande, Chypre, Japon, Belgique, Slovénie, Macédoine, Russe et Roumanie vous attendent à Sinaia avec des concerts extraordinaires de sonates, sonatines, tangos ou pièces de jazz. (Trad. Ioana Stancescu)