Tag: motion de censure

  • 10.10.2019 (mise à jour)

    10.10.2019 (mise à jour)

    Motion de censure – Le président Klaus Iohannis a annoncé l’organisation ce vendredi d’un premier round de consultations avec les partis parlementaires en vue de la création d’un nouveau gouvernement, après l’adoption ce jeudi d’une motion de censure contre le gouvernement de la premier ministre social-démocrate Viorica Dancila. Elle a demandé d’ailleurs au chef de l’Etat de nominer au plus vite un nouveau premier ministre, à même d’assumer la gouvernance. 238 sénateurs et députés ont voté pour la motion et six seulement contre sur les 399 élus nationaux présents. Sous le titre « Pour reconstruire la Roumanie le gouvernement Dancila doit être destitué d’urgence », la motion porte la signature de 237 Sénateurs et Députés membres du Parti national libéral, de l’Union sauvez la Roumanie, du Parti du mouvement populaire, de l’Union démocrate magyare de Roumanie, de Pro Romania et de l’Alliance des libéraux et des démocrates. Deux députés du groupe des minorités nationales, un député indépendant et même quatre élus sociaux-démocrates ont également signé la motion. Le cabinet Dancila serait le gouvernement le plus nocif des 30 dernières années, affirment les initiateurs de la motion, qui précisent qu’après sa destitution, ils comptent adopter un programme de gouvernance responsable, ciblé sur le développement et la modernisation du pays et qui vise une réelle prospérité pour chaque roumain. Par ailleurs, la cheffe du cabinet de Bucarest et les autres leaders du PSD accusent l’Opposition de ne pas proposer de solutions alternatives.

    Statistiques – L’Institut national de la statistique a révisé à la baisse de 4,6 à 4,5 % ses estimations sur la croissance du Produit intérieur brut durant le deuxième trimestre de cette année par rapport à la période similaire de l’année dernière. La Banque Mondiale a pourtant amélioré ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine pour les années à venir. L’institution tire la sonnette d’alarme quant au risque d’une progression des inégalités salariales. Sur la liste des priorités du gouvernement devrait figurer aussi la réduction du taux de chômage parmi les jeunes et parmi les ouvriers à faible qualification et toute une série de réformes dans l’administration publique et au sein des compagnies d’Etat.

    Holocauste – La Roumanie a fait un pas important par la création d’un musée national des Juifs et de l’Holocauste, a affirmé aujourd’hui l’ambassadeur américain à Bucarest, Hans Klemm. L’institution sera un symbole du développement constant de la Roumanie en tant que nation et société démocratique, une raison de fierté pour tous les Roumains, a ajouté le diplomate américain. Il a déploré pourtant le fait que malgré cet accomplissement historique, la rhétorique antisémite et anti-rom soit toujours présente dans le discours public. Ce qui plus est, la commémoration de figures historiques antisémites et fascistes se déroule toujours dans les villes et les villages de Roumanie, alors que les lieux sacrés des Juifs sont périodiquement vandalisés a rappelé M Klemm, soulignant pourtant que l’antisémitisme n’était pas une réalité spécifiquement roumaine. Mardi, le président roumain Klaus Iohannis a promulgué une loi portant sur la création d’un Musée national de l’histoire des Juifs et de l’Holocauste en Roumanie.

    Documents – A la fin septembre 280 mille ressortissants roumains avaient déposé leurs dossiers en vue de l’obtention d’un statut de résident post-Brexit au Royaume Uni, fait savoir le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. Il s’agit d’environ 64% du nombre total de citoyens roumains qui habitent en Grande Bretagne, selon les estimations. Les Roumains seraient ainsi la deuxième communauté de ressortissants européens la plus nombreuse à déposer de telles demandes. L’exécutif de Bucarest maintient un dialogue permanent tant avec les autorités britanniques qu’avec les institutions européennes et les Etats membres pour que les droits des citoyens roumains soient respectés après le Brexit.

    Foot – La sélection nationale de foot de moins de 21 ans reçoit aujourd’hui à Ploiesti, dans le sud, la visite de l’Ukraine dans un match du 8e groupe des préliminaires de l’Euro 2021. Lundi, les roumains affrontent l’Irlande. La Roumanie s’était inclinée face au Danemark 1 but à 2. Côté séniors, la sélection nationale de foot affronte samedi les Iles Féroé et la Norvège mardi dans le groupe F des préliminaires de l’Euro 2020. La capitale roumaine accueillera d’ailleurs quatre matchs dans le cadre de cette compétition.

    Météo – Températures à la baisse à l’intérieur de l’arc des Carpates où le ciel est plutôt couvert avec quelques pluies. Ciel variable sur le reste du territoire avec quelques pluies et phénomènes orageux. Les températures vont de 15 à 26 degrés avec 20 degrés en ce moment à Bucarest.

  • La fin du gouvernement PSD

    La fin du gouvernement PSD

    2019 se préfigure une année noire pour le parti qui domine depuis 3 décennies la scène politique roumaine post-communiste. En mai dernier, le Parti Social-Démocrate (PSD) a connu une défaite sans équivoque aux élections euro-parlementaires au bénéfice du Parti National Libéral (PNL). Le lendemain, l’homme fort du parti et de la coalition gouvernementale, Liviu Dragnea, était condamné à prison ferme pour des faits de corruption. Le mois dernier, le partenaire junior du PSD au pouvoir, l’Alliance des Libéraux et des démocrates (ALDE) a quitté la coalition pour rejoindre l’opposition, le cabinet de la sociale-démocrate Viorica Dancila devenant ainsi minoritaire. En lice pour le fauteuil présidentiel, Mme Dancila est devancée dans les sondages d’opinion par le président en exercice, Klaus Iohannis, soutenu par les Libéraux.

    Qui plus est, ce jeudi, Viorica Dancila et son cabinet ont perdu le pouvoir exécutif, vu que le Parlement bicaméral de Bucarest a adopté la motion de censure déposée par l’opposition libérale. Intitulé « Pour reconstruire la Roumanie, le gouvernement Dancila doit être destitué d’urgence ! », le document a reçu le vote favorable de 238 sénateurs et députés. Il avait déjà été signé par 237 parlementaires de toutes les couleurs politiques, par des indépendants et même par des sociaux-démocrates. Pour faire passer la motion et destituer le gouvernement, le texte devait réunir 233 votes favorables. Selon les signataires de la motion, le cabinet de Mme Dancila est le gouvernement le plus nocif que la Roumanie ait connu ces 30 dernières années. Les libéraux se disent prêts à adopter un programme de gouvernance responsable, ciblé sur le développement et la modernisation du pays et capable de garantir la prospérité réelle pour chaque citoyen.

    Aux termes de la Constitution, c’est le président Klaus Iohannis qui joue en ce moment le rôle principal. C’est à lui de convoquer aux consultations les partis parlementaires, avant de désigner le futur premier ministre. Celui-ci aura 10 jours à sa disposition pour former un cabinet et rédiger un programme de gouvernance qu’il soumettra au vote du Parlement.

    Une autre variante est celle où l’actuel gouvernement reste en place, en tant que cabinet par intérim, avec des attributions limitées, dans l’attende des élections présidentielle de novembre. A ce moment-là ce sera au nouveau chef d’Etat de désigner un premier ministre qui cherche une majorité au Parlement.

    Un troisième scénario est celui des élections anticipées, au cas où les parlementaires ne valident pas le nouveau gouvernement dans un délai de 60 jours depuis la première demande et s’ils rejettent deux propositions pour l’Exécutif.

    Politiquement parlant, c’est la fin d’une époque, notent déjà certains commentateurs.

    Rappelons-le, en décembre 2016 le PSD remportait une victoire retentissante au scrutin législatif, avec un score record de 45% des voix. Par la suite, celui qui avait mené le parti vers la gloire, Liviu Dragnea, démolissait deux de ses propres cabinets, car irrité par le manque d’obéissance des premiers ministres qu’il avait proposés. D’abord, Sorin Grindeanu fut destitué par motion de censure introduite par son propre parti, un geste sans précédent pour la politique roumaine. Ensuite, son successeur, Mihai Tudose, était forcé à présenter sa démission. Ce n’est que par la chute définitive de Viorica Dancila, considérée comme la plus fidèle de ses adeptes, que Liviu Dragnea quitte définitivement la scène politique de Roumanie. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 09.10.2019

    09.10.2019

    Motion – Jeudi est une journée décisive pour le sort de l’Exécutif roumain dirigé par la sociale-démocrate Viorica Dancila. Dans le contexte où des élections présidentielles sont prévues en novembre, le Parlement doit débattre et voter jeudi la motion de censure déposée par l’opposition contre le gouvernement. Une absorption trop faible des fonds européens, l’absence d’une infrastructure routière ou les problèmes auxquels sont confrontés le secteur sanitaire, la justice et l’éducation – autant de reproches formulés dans le document. Pour a part, le PNL, le principal parti de l’opposition qui soutient la candidature pour un nouveau mandat du président en exercice Klaus Iohannis, se dit prêt tant pour d’éventuelles élections anticipées que pour assumer la gouvernance dans l’attente du scrutin législatif de l’année prochaine. De son côté, la première ministre Viorica Dancila, elle aussi en lice pour le fauteuil présidentiel, accuse l’opposition d’irresponsabilité et se dit persuadée que son cabinet survivra à la motion. Notons que la motion de censure demandant la destitution d’urgence du gouvernement a été signée par 237 parlementaires, soit 4 personnes de plus que le nombre de voix nécessaire pour la faire valider.

    ONU – Mardi, à New York, lors du débat général de la Commission pour les Affaires économique et financières de l’Assemblée générale des Nations Unies, le représentant permanent de la Roumanie à l’ONU, l’ambassadeur Ion Jinga, a souligné l’importance de maintenir un système multilatéral puissant afin d’atteindre les objectifs de développement durable ainsi que pour mettre en place les accords internationaux en la matière. Il s’agit de l’Agenda 2030, de l’Agenda d’action d’Addis Abeba et de l’Accord de Paris sur les changements climatiques. « Notre principal objectif doit être la réduction de la pauvreté, la mobilisation des ressources publiques et privées pour garantir la sécurité alimentaire et la mise en place de tous les objectifs de développement durable, sans laisser personne derrière », a encore déclaré le responsable roumain. Il a également précisé que la Roumanie contribuait à la lutte contre la pauvreté extrême et soutenait le développement des institutions démocratiques durables dans les pays en voie de développement.

    Musée – La Journée nationale de commémoration des victimes de l’Holocauste est marquée en Roumanie chaque année, le 9 octobre. Cette date a été choisie puisque c’est le 9 octobre 1941 qu’avait démarré la déportation des Juifs de Roumanie vers la Transnistrie. Mardi, lors d’une cérémonie publique, le président roumain Klaus Iohannis a promulgué la Loi sur la création du Musée d’histoire des Juifs et de l’Holocauste en Roumanie. Il sera ouvert à Bucarest, se donnera pour but de présenter et promouvoir l’histoire de la culture et des traditions des communautés juives de Roumanie, de protéger les victimes de l’Holocauste et de combattre l’antisémitisme.

    Compétitivité – La Roumanie occupe la 51e place dans le classement des 141 pays les plus compétitifs du monde ; selon un nouveau rapport du Forum Economique Mondial. Notre pays a accumulé 64,4 points sur un total de 100. La Roumaine est devancée par la République tchèque, la Pologne, la Slovaquie, la Russie, la Hongrie ou encore la Bulgarie. Les Etats Unis arrivent en 2e position, après le Singapour. Au pôle opposé, le pays les moins compétitifs sont la République Démocratique du Congo, le Yémen ou encore le Tchad.

    Moldova – La Roumanie restera le partenaire le plus engagé et le plus sincère de la région et de l’UE de la République de Moldova, pays à population majoritaire roumanophone. C’est ce qu’a déclaré la cheffe de la diplomatie de Bucarest, Ramona Manescu, lors d’une visite à Chisinau, la capitale moldave, a-t-on appris auprès de Radio Chisinau. Lors d’une conférence de presse aux côtés de son homologue moldave, Nicu Popescu, la ministre roumaine des AE a précisé que le gazoduc qui reliera la ville roumaine de Iasi (est) à celle moldave d’Ungheni, deviendrait opérationnel au printemps 2020. Cela permettra à cette ex-république soviétique d’entrer dans une nouvelle étape, où elle ne dépend plus d’une seule source de gaz. Par ailleurs, Ramona Manescu et Nicu Popescu ont signé une feuille de route portant sur la coopération dans plusieurs domaines, dont les transports, les finances, l’agriculture, la justice, l’éducation et les affaires intérieures. La visite de la ministre roumaine à Chisinau comporte aussi une rencontre avec la première ministre moldave, Maia Sandu.

    Visite – La princesse Margarita, dépositaire de la couronne de la Roumanie, et son époux, le prince Radu, effectuent une visite publique de 3 jours au Royaume uni des Pays-Bas. Selon un communiqué de presse, cette visite se déroulera à la Haye et à Bréda. A l’agenda figurent des entretiens avec des représentants de la Croix Rouge néerlandaise et de la Cour internationale de Justice. A l’Institut Clingendael de la Haye, la princesse Margarita tiendra la conférence intitulée « La Roumanie dans l’UE » et aura un dialogue avec les participants. A Bréda, le couple royal sera reçu à l’Académie de défense néerlandaise. S’y ajoute une réception à l’Ambassade de Roumanie aux Pays Bas lors de laquelle la princesse Margarita et le prince Radu doivent s’entretenir avec des représentants du milieu d’affaires et des membres de la communauté roumaine. C’est la 12e visite à l’étranger de la Famille Royale de Roumanie en 2019.

    Météo – Les températures sont à la hausse en Roumanie et approchent la normale saisonnière. Le ciel est couvert par endroits sur le nord et le nord-ouest où des pluies faibles sont signalées. Les maxima de la journée iront de 15 à 22 degrés. 15 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La semaine de la motion de censure

    La semaine de la motion de censure

    Le Cabinet social-démocrate minoritaire sera fixé sur son sort jeudi, au moment du vote sur la motion de censure déposée par l’opposition, aux yeux de laquelle le départ du gouvernement de Viorica Dăncilă est une condition essentielle pour que la Roumanie retourne à la normale. « Depuis deux ans et demi, l’agenda public a été confisqué par les déboires judiciaires de certains individus du Parti social-démocrate », accusait l’opposition par la voix du sénateur libéral Florin Cîţu, qui a lu le texte de la motion au plénum du Législatif de Bucarest.

    Dans le document, il est dit que pour la Roumanie, la perte d’opportunités s’accroît avec chaque jour qui passe sous la gestion du gouvernement actuel – la chance de se développer en utilisant les fonds européens, l’opportunité de profiter de la croissance économique et de diriger l’excédent vers la construction d’infrastructure, d’hôpitaux régionaux, d’établissements scolaires modernes. Notre crédibilité à l’étranger est en perte de vitesse, nous ratons la chance de faire rester nos jeunes au pays, est-il écrit dans le texte de la motion de censure.

    Les désignations des ministres dans les Exécutifs d’après les élections de 2016 n’ont pas reposé sur des critères de compétences, affirme Florin Cîţu : «Depuis deux ans et huit mois, il y a eu plus de 80 ministres, dont certains d’une très mauvaise qualité professionnelle, nommés non pas pour booster les performances de la gouvernance, mais pour troquer des votes et des intérêts au sein du principal parti au pouvoir. ».

    Cible favorite des critiques de l’opposition, la première ministre Viorica Dăncilă s’est tout de même déclarée confiante que son équipe allait survivre à la motion de censure. Pourtant, il existe des parlementaires sociaux-démocrates qui contemplent l’idée de quitter le camp du pouvoir, après le départ du partenaire de coalition, l’Alliance des libéraux et des démocrates.

    La cheffe de l’Exécutif les a appelés à faire preuve de responsabilité : « Il y a pas mal de collègues députés d’autres partis politiques aussi qui comprennent qu’au fond, la stabilité du pays et la manière dont nous nous rapportons à cette motion sont très importantes pour la Roumanie. Nous devons regarder au-delà de la bataille politique et c’est exactement, je crois, ce que certains leaders politiques n’ont toujours pas appris. »

    En cette semaine du vote de la motion de censure, les négociations s’annoncent décisives pour faire tomber le Cabinet Dăncilă. Le document a été signé par 237 élus de tous les partis et formations politiques représentés au Parlement – le PNL, l’USR, le PMP, l’UDMR, les minorités nationales autres que la minorité hongroise et même le PSD. Le chef du PNL, Ludovic Orban, compte sur 244 voix favorables à la motion, ce qui faciliterait la mission de l’opposition. Pour passer, la motion doit ramasser 233 votes favorables. Ces près de trois dernières années, toutes les tentatives de l’opposition de faire chuter les gouvernements de gauche ont été autant d’échecs.

    Le seul parti à avoir réussi à débarquer un Exécutif contrôlé par le PSD a été le PSD même, aux ordres de son ancien leader autoritaire Liviu Dragnea, actuellement incarcéré pour corruption. Ce geste politique, porté par le besoin de museler toute aspiration à une autonomie du gouvernement, a été sans précédent dans l’histoire post-communiste du pays. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • La semaine du 30 septembre au 5 octobre 2019

    La semaine du 30 septembre au 5 octobre 2019

    Motion de censure contre le gouvernement de Bucarest

    Le cabinet de la sociale-démocrate Viorica Dancila est confronté à une nouvelle motion de censure, la première depuis la sortie de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) de la coalition gouvernementale, en août dernier. Le texte en a été lu au plénum du Parlement ce jeudi, alors que le vote sur la motion est prévu le 10 octobre. Intitulé « Reconstruisons la Roumanie ! Le gouvernement Dancila doit être destitué d’urgence !», le document initié par les libéraux a été signé par pas moins de 237 députés et sénateurs, soit quatre signatures de plus par rapport au nombre de voix nécessaires à la destitution de l’Exécutif. Selon les signataires, le gouvernement a échoué dans toutes ses démarches, vu que, même si le pays a traversé une période économique favorable, avec des rythmes de croissance importants, il n’a pas démarré de projet majeur d’infrastructure routière. La confiance dans l’économie roumaine est en déclin, premièrement à cause du fait que législation économique change quasiment d’une semaine à l’autre, accuse encore le document. Pour sa part, la première ministre sociale-démocrate Viorica Dancila estime que l’opposition ne réussira pas à réunir un nombre suffisant de votes pour destituer son cabinet.

    Nouvelles propositions roumaines pour le fauteuil de commissaire européen au Transports

    La semaine dernière, Mme Rovana Plumb, la première candidate roumaine au poste de commissaire européen des Transports, était rejetée par la Commission juridique du Parlement Européen, car elle ne remplissait pas les critères d’intégrité requis par la fonction. Cette décision inattendue a mis la Roumanie dans une situation délicate. Réuni mardi soir à Bucarest, le Comité exécutif national du Parti Social – Démcorate (PSD, au pouvoir) a décidé de nommer deux personnes. Sa première proposition est le député européen Dan Nica, ancien ministre des Communications. Il existe aussi une variante supplémentaire, en la personne de Mme Gabriela Ciot, secrétaire d’Etat au sein du ministère des AE, au cas où la cheffe de la Commission européenne préférera avoir une femme commissaire dans son équipe. Mécontents tant par la nomination de Rovana Plumb, que par les deux autres candidats proposés par le PSD, l’opposition libérale de Bucarest a demandé à la première ministre de ne plus faire de propositions sans une consultation préalable avec le chef de l’Etat et sans avoir le vote des commissions spécialisées du Parlement roumain. En cas contraire, la Roumanie risque de se voir rejeter un nouveau candidat, a mis en garde le chef du PNL, Ludovic Orban

    La BEI triple le financement accordé aux PME roumaines

    La Banque européenne d’Investissements triplera son aide accordée aux entreprises roumaines, poursuivant ainsi sa politique d’appuyer massivement l’économie roumaine. L’annonce a été faite jeudi, par le vice-président de la BEI, Andrew McDowell, en visite à Bucarest. L’institution financière augmentera donc son aide de 500 millions d’euros à 1,38 milliards d’euros, au bénéfice de quelque 5000 PME roumaines. Le vice-président de la BEI a souligné par ailleurs que la BEI n’offrait pas uniquement du financement, mais aussi des services de consulting tant pour l’élaboration, que pour la mise en œuvre de projets complexes. Il a également participé à la signature de nouveaux contrats avec des banques roumaines, qui ne feront qu’augmenter le volume des financements. Grâce aux banques roumaines, les entreprises bénéficieront non seulement de garanties à la hauteur de 60% pour chaque crédit contracté mais aussi de taux d’intérêts plus bas. Le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, a affirmé, quant à lui, que plus de 2000 PME de Roumanie ont déjà bénéficié de cette initiative.

    Démission du chef du Parquet anti-mafia

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a signé ce mercredi le décret de révocation de ses fonctions du procureur en chef de la Direction d’Investigation du crime organisé et du terrorisme (DIICOT), Felix Bănilă. Antérieurement, ce dernier avait annoncé sa démission, une démission demandée d’ailleurs par le chef de l’Etat, lors d’un point de presse ce lundi. Toutefois, Felix Bănilă affirme ne pas avoir échoué dans l’accomplissement de ses attributions. Pour sa part, le chef de l’Etat a déploré la manière dont les enquêtes avaient été menées au sujet du meurtre de deux jeunes filles à Caracal, localité du sud du pays, un dossier difficile qui a engendré d’importants échos dans la société roumaine. L’auteur présumé des faits, Gheorghe Dincă est également soupçonné de faire partie d’un réseau de traite de personnes. Or, Klaus Iohannis dénonce les réactions tardives et des gestes scandaleux de la part des autorités, y compris de la part du parquet anti-mafia, qui, à son avis, témoignent d’un manque de préoccupation pour les victimes et pour leurs familles.

    La Roumanie – invité d’honneur du Festival interantional d’Art Europalia

    Le festival international d’art Europalia se poursuit à Bruxelles, avec la Roumanie pour invité d’honneur. L’ouverture au grand public a eu lieu mercredi, alrod que l’ouverture officielle de la manifestation a eu lieu mardi en présence du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, du roi Philippe de Belgique et de la Reine Mathilde, qui ont visité l’exposition « Brancusi. La sublimation de la forme » ouverte au centre Bozar et organisée par l’Institut Culturel Roumain. C’est d’ailleurs l’exposition la plus importante dédiée au sculpteur roumain ces dernières décennies et le principal événement du festival. Dans les 4 mois à suivre, Europalia réunira de nombreuses manifestations accueilles non seulement par la Belgique, mais aussi par les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg et la Grande Bretagne. Plus de 250 événements figurent à l’affiche, touchant une multitude de domaines : art visuel, musique, théâtre, cinéma, littérature, arts du spectacle, etc.

    Conférence Médias 2020 à Bucarest

    Radio Roumanie organise jeudi la 5e édition de la Conférence Médias 2020 en partenariat avec l’Union de radio-télévision Asie-Pacifique (Asia-Pacific Broadcasting Union, ABU). L’événement réuni à Bucarest une quarantaine de représentants des plus grands médias publics d’Europe et d’Asie-Pacifique. Les débats ont porté notamment sur l’avenir des médias publics dans l’ère du numérique, les stratégies de protection des droits d’auteur et la lutte contre le phénomène des fake news. Présent à la conférence le secrétaire général de l’Union de radiodiffusion Asie-Pacifique, docteur Javad Mottaghi, a souligné le fait que « l’audimat des médias publiques a besoin des informations indépendantes, objectives et dignes de confiance qui portent la signature des professionnels ». Par ailleurs, Radio Roumanie et la BBC Radio ont signé un accord bilatéral portant sur le développement d’un partenariat créatif de coopération entre les deux institutions. Il suit à deux accords similaires signés l’un avec Radio France, l’autre avec la RAI (la radiodiffusion Italienne) et il s’inscrit dans la stratégie de collaboration de Radio Roumanie avec les médias les plus prestigieux d’Europe.

  • 03.10.2019

    03.10.2019

    Motion – La motion de censure déposée mardi contre le gouvernement minoritaire du PSD dirigé par Viorica Dăncilă a été lue ce jeudi au parlement de Bucarest, et le vote est prévu le 10 octobre. C’est la décision prise par les Bureaux permanents réunis du Législatif. L’opposition avait qualifié d’abusive la décision des sociaux-démocrates de prévoir le vote un jour de week-end. La motion est intitulée « Pour reconstruire la Roumanie, il faut que le gouvernement Dancila soit destitué d’urgence ! ». Elle est soutenue par 237 parlementaires de tous bords, soit 4 personnes de plus que le nécessaire de voix pour qu’elle passe. Selon les signataires, le gouvernement a échoué dans toutes ses démarches, vu que, même si le pays a traversé une période économique favorable, avec des rythmes de croissance importants, il n’a pas démarré de projet majeur d’infrastructure routière. La confiance dans l’économie roumaine est en déclin, premièrement à cause du fait que législation économique change quasiment d’une semaine à l’autre, accuse encore le document. Pour sa part, la première ministre sociale-démocrate Viorica Dancila estime que l’opposition ne peut pas réunir un nombre suffisant de votes pour destituer son cabinet.

    Radio – Radio Roumanie organise ce jeudi la 5e édition de la Conférence Médias 2020 en partenariat avec l’Union de radio-télévision Asie- Pacifique (Asia-Pacific Broadcasting Union, ABU). L’événement réunit à Bucarest une quarantaine de représentants des plus grands médias publics d’Europe et d’Asie-Pacifique. Les débats viseront notamment l’avenir des médias publics dans l’ère du numérique, les stratégies de protection des droits d’auteur et la lutte contre le phénomène des fake news. Adapter la radio au nouveau contexte numérique, la technologie 5G, la promotion de la diversité culturelle et de la mémoire collective entre l’Est et l’Occident par le biais des nouvelles technologies numériques – voici d’autres sujets à l’agenda de la Conférence. A cette occasion, la Radio Roumanie et la BBC Radio signeront un accord bilatéral portant sur le développement d’un partenariat créatif de coopération entre les deux institutions. Il suit à deux accords similaires signés l’un avec Radio France, l’autre avec la RAI (la radiodiffusion Italienne) et il s’inscrit dans la stratégie de collaboration de Radio Roumanie avec les médias les plus prestigieux d’Europe.

    Europalia – Le festival international d’art Europalia se poursuit à Bruxelles, avec la Roumanie pour invité d’honneur. L’ouverture officielle de la manifestation a eu lieu mardi en présence du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, du roi Philippe de Belgique et de la Reine Mathilde, qui ont visité l’exposition « Brancusi. La sublimation de la forme » ouverte au centre Bozar et organisée par l’Institut Culturel Roumain. C’est d’ailleurs l’exposition la plus importante dédiée au sculpteur roumain ces dernières décennies et le principal événement du festival. Dans les 4 mois à suivre, Europalia réunira de nombreuses manifestations accueilles non seulement par la Belgique, mais aussi par les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg et la Grande Bretagne. Plus de 250 événements figurent à l’affiche, touchant une multitude de domaines : art visuel, musique, théâtre, cinéma, littérature, arts du spectacle, etc.

    Football – Le club Champion de football de la Roumanie, CFR Cluj, affronte aujourd’hui en déplacement l’équipe écossaise de Celtic Glasgow dans la 2e étape de la Poule E de la Ligue Europa. Après la première étape, les Roumains sont leaders du groupe. Notons qu’ils ont déjà vaincu Celtic Glasgow, cette année, dans les préliminaires de la Ligue des Champions.

    Météo – Les météorologues annoncent un changement brusque de la météo pour ce jeudi. Les températures sont déjà à la baisse par rapport aux journées précédentes. Le ciel est couvert sur l’ouest et sur le nord-ouest où il pleut un peu partout. Par endroits les précipitations pourraient dépasser les 20, voire les 40 litres/ m carré. Le vent est lui aussi plus fort que d’habitude, avec des rafales qui pourraient atteindre les 50 km/h. Les températures maximales de ce jeudi iront de 14 à 31 degrés. 23 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Une motion de censure pas comme les autres

    Une motion de censure pas comme les autres

    Un mois après le divorce des deux partis membres de la coalition gouvernementale, PSD et ALDE, l’Opposition met en œuvre ses menaces de déposer une motion de censure contre le gouvernement. « Reconstruisons la Roumanie ! Le gouvernement Dancila doit être destitué d’urgence », c’est le titre du document initié par les libéraux et signé par pas moins de 237 députés et sénateurs, soit quatre signatures de plus par rapport au nombre de voix nécessaires à la destitution de l’Exécutif. Il s’agit d’élus nationaux de toute couleur politique : à commencer par le Parti national libéral et de l’Union sauvez la Roumanie, en passant par Pro Romania et par le Parti du mouvement populaire et jusqu’à l’Alliance des libéraux et des démocrates. S’y ajoutent cette fois-ci des représentants des minorités nationales, qui appuient traditionnellement le gouvernement et même des représentants du PSD.

    Ludovic Orban, président du Parti national libéral a clairement expliqué pourquoi l’actuel cabinet doit absolument quitter le pouvoir : « A présent, nous n’avons pas un vrai gouvernement, mais plutôt une relique de cabinet qui n’a ni la capacité, ni l’autorité et ni même la compétence de résoudre les grands défis auxquels se confronte la Roumanie », déclare Ludovic Orban.

    Les sociaux-démocrates tablent, eux, sur l’échec de la motion de censure, puisque l’Opposition ne propose aucun programme de gouvernance et n’annonce pas le nom d’un éventuel nouveau premier ministre. Les représentants du PSD affirment être prêts à arrêter cette démarche, alors que Viorica Dancila a transmis plusieurs messages aux sénateurs et députés sociaux-démocrates susceptibles de soutenir la motion. « Ceux qui votent en faveur de la motion de censure, ne font que trahir le Parti Social Démocrate, trahir les espoirs des maires qui veulent mettre en œuvre leurs projets, menacer la stabilité de ce pays et à mon sens cette situation ne devrait pas être ignorée. » a affirmé la première ministre roumaine.

    C’est un moment délicat pour le gouvernement minoritaire du Parti social démocrate qui a préservé le pouvoir après le départ de l’Alliance des libéraux et des démocrates, uniquement grâce aux nombreuses hésitations des partis de l’Opposition. Le Parti national libéral a récolté un nombre si grand de signatures en raison notamment de ses précédentes tentatives de renverser le gouvernement. A l’époque, plusieurs membres du parlement avaient promis de voter en faveur de la motion et on fini par ne pas s’exprimer. De telles surprises peuvent toujours apparaitre, mais de l’avis des commentateurs politiques, c’est le meilleur moment pour destituer le gouvernement Dancila. Pourtant, il est impossible d’anticiper le dénouement d’un tel scénario, d’autant plus que les deux tours du scrutin présidentiel, du 10 et du 24 novembre, ne font que compliquer la situation.

    La possibilité d’organiser des élections législatives est soutenue par les principales forces de l’opposition, soit le PNL et l’USR qui affirment vouloir assumer un gouvernement en vertu d’un vote populaire. Néanmoins, au cours des 3 décennies de démocratie postcommuniste roumaine, aucun scrutin législatif anticipé n’a été tenu. D’ailleurs les élections législatives sont prévues pour l’automne 2020. Il existe aussi la possibilité de former un gouvernement technocrate, soutenu pourtant par une majorité parlementaire. Il existe un précédent : en 2015, une année avant le scrutin législatif, l’exécutif du premier ministre Victor Ponta, à l’époque membre du PSD, a démissionné étant remplacé par le cabinet de l’indépendant Dacian Ciolos.

  • Discussions en marge de la motion de censure

    Discussions en marge de la motion de censure

    Le sort du cabinet de Bucarest semble scellé après le divorce survenu, fin août, entre le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). Néanmoins, malgré les déclarations belliqueuses de l’opposition, le gouvernement n’est pas en danger imminent.



    Les hésitations de l’opposition profitent à la première ministre Viorica Dăncilă, qui ne paraît pas s’empresser de demander le vote de confiance du Législatif, comme prévu dans la Constitution, en cas de changement de la configuration politique. Le chef de file des libéraux, Ludovic Orban, a annoncé avoir déjà convenu le texte de la motion de censure avec les représentants de l’Union Sauvez la Roumanie, du Parti du mouvement populaire et de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie. Ludovic Orban: Nous maintenons la condition d’attirer, dans la démarche d’appui à cette motion, tous les élus issus des formations politiques qui ne soutiennent pas le gouvernement. Il en va de même pour l’objectif de recueillir 233 signatures de soutien à la motion, garantissant la réussite de celle-ci.”



    117 signatures sont nécessaires au dépôt de la motion. Le leader des députés de l’Union Sauvez la Roumanie, Stelian Ion, a demandé à l’Alliance des libéraux et des démocrates et à Pro România d’affirmer nettement si oui ou non ils souhaitent que le cabinet Dancila tombe. Stelian Ion: La seule solution à cette crise c’est de déposer une motion de censure et de la soumettre au vote. En plus, ceux qui prétendent s’être ralliés à nouveau à l’opposition se doivent de préciser très clairement leur position à l’égard de cette motion de censure. On ne saurait prétendre faire de l’opposition au gouvernement Dăncilă alors qu’on émet toute sorte de conditions absurdes à la signature et au soutien de cette motion de censure, et là je me réfère principalement aux collègues de l’ALDE et de Pro România.”


    L’ALDE risque de se désintégrer après son départ de la coalition au pouvoir. Cette décision n’ayant pas été agréée par tous ses membres, il est urgent que les libéraux — démocrates prennent des mesures pour éviter l’implosion.



    De leur côté, les parlementaires de Pro România promettent de voter la motion de censure si la première ministre ne soumet pas au plénum du Parlement la formule de restructuration de son cabinet. Voici ce que déclarait le leader du parti Pro România, Victor Ponta: Nous attendons que Mme Dăncilă nous présente, mercredi, la formule de restructuration du gouvernement. Dans le cas contraire, en plus des portefeuilles ministériels de l’Environnement, de l’Energie, de la Relation avec le Parlement et de l’Intérieur, mercredi ou jeudi nous n’aurons pas non plus de ministre de l’Education. Alors, il sera évident que nous ne disposons d’aucune autre variante. Nous avons fait tout notre possible et essayé de trouver une solution rationnelle. Tous les élus de Pro România vont voter en faveur de la motion de censure que le PNL et l’USR vont déposer, je l’espère bien .”



    Le social-démocrate Marcel Ciolacu, président de la Chambre des députés, s’est dit persuadé que le gouvernement va tenir bon quel que soit le scénario, à savoir vote de confiance ou motion de censure. Marcel Ciolacu: Je suis fermement convaincu que la motion de censure ne recueillera pas 233 voix et que nous aurons la moitié plus 1 des votes nécessaires à la modification de la composition politique du gouvernement”.



    La direction du PSD attend un coup de main de la part de la Cour constitutionnelle aussi. Cette dernière devrait trancher mercredi sur le conflit juridique entre le gouvernement et le président du pays, lequel a refusé la nomination des ministres par intérim pour les portefeuilles détenus jusqu’ici par l’ALDE . (Trad. Mariana Tudose)

  • Le gouvernement roumain entre restructuration et motion de censure

    Le gouvernement roumain entre restructuration et motion de censure

    En Roumanie, la bataille politique se livre désormais au Parlement, avec pour enjeu le cabinet minoritaire dirigé par la sociale-démocrate Viorica Dăncilă. Le sort de ce gouvernement est incertain après que l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) eut quitté la coalition au pouvoir.


    Suite aux pressions du président du pays et de l’opposition, laquelle, en invoquant la Constitution soutient que le changement de la donne impose le vote de confiance du Législatif, le Parti social-démocrate (PSD) a décidé de s’y conformer. Ainsi Viorica Dăncilă a-t-elle fait savoir qu’elle envisageait de demander le vote de confiance du Parlement, tout en assurant ne pas craindre que celui-ci soit négatif. La première ministre a également précisé que le parti n’avait pas pour l’instant décidé si l’Exécutif serait restructuré ou remanié. Selon la variante de la restructuration, la nouvelle formule gouvernementale devrait être plus souple, avec seulement 19 portefeuilles ministériels et le poste de premier ministre.


    Une preuve de plus que la Loi fondamentale n’offre pas de solutions claires aux crises politiques c’est le fait souligné par Viorica Dăncilă, à savoir que même si elle souhaite obtenir le vote de confiance du Parlement, au cas où cela n’arriverait pas, le gouvernement ne tomberait pas. Le vote contre la restructuration ne conduit pas à la démission du cabinet. Ce vote devrait être renforcé et complété par une motion de censure, a attiré l’attention Raluca Turcan, premier vice-président du Part national libéral (PNL), principale formation politique de l’opposition.”Ce cabinet manque de légitimité. Il ne sait ni ne peut gouverner et il a de graves problèmes liés à l’intégrité et à la performance des ministres. Voilà pourquoi il faut faire en sorte que son activité cesse”, a-t-elle déclaré. Et elle d’ajouter qu’il y a un engagement ferme en ce qui concerne la signature de la motion de censure que le PNL promet d’initier.


    Les libéraux en ont discuté avec l’Union Sauvez la Roumanie (USR), le Parti du mouvement populaire(PMP), avec l’ALDE, avec Pro România, avec l’Union démocratique des Magyars de Roumanie (UDMR) ainsi qu’avec les représentants des minorités nationales. Toutes ces formations politiques ont donné des signaux favorables, déclarent les libéraux. L’USR et son allié non parlementaire, PLUS (Parti de la liberté, de l’unité et de la solidarité), dirigé par l’ex premier ministre technocrate Dacian Cioloş, trouvent que le gouvernement social-démocrate n’a plus la crédibilité ni la légitimité lui permettant de proposer des changements de structure ou de composition. Cioloş et le président de l’USR, Dan Barna, insistent sur la nécessité d’organiser des élections anticipées. Ils précisent que cela serait possible vers le milieu de l’année prochaine, en même temps que les élections locales, dans les conditions où les législatives sont prévues à l’automne 2020.


    L’Alliance USR – PLUS propose au chef de l’Etat, au PNL, à l’UDMR, au groupe des minorités nationales, à Pro România et à l’ALDE un pacte pour les élections anticipées, a fait savoir Dan Barna. Les cabinets PSD — ALDE qui se sont succédé en l’espace de près de trois ans, ont résisté devant toutes les motions de censure déposées par l’opposition. Par un geste politique sans précédent dans la démocratie post-communiste, le PSD a limogé son propre cabinet au motif qu’il désobéissait à l’ancien leader autoritaire Liviu Dragnea, lequel purge actuellement une peine de prison ferme pour corruption.


    Un simple calcul montre que les chances du cabinet Dăncilă de s’en sortir sont minimes, mais rien n’est sûr quand il s’agit de la politique roumaine. (Trad.Mariana Tudose)

  • Le gouvernement roumain survit à une motion de censure

    Le gouvernement roumain survit à une motion de censure

    Malgré une fragilité apparente, le gouvernement de gauche de
    Bucarest a survécu, sans trop de soucis, à une nouvelle motion de censure. Le Parti
    social-démocrate, principale composante de la coalition au pouvoir, n’a ramassé
    que 22,5% des suffrages exprimés lors du scrutin européen du 26 mai dernier, 5%
    de moins que le Parti national-libéral (PNL), le plus important parti de l’opposition
    politique, et quasi le même score que l’autre adversaire majeur, l’Alliance Union Sauvez la Roumanie (USR)-PLUS.
    Dans le même temps, l’ALDE, partenaire de coalition
    des sociaux-démocrates, n’a pas réussi à atteindre le seuil électoral de 5%. La
    déroute visible dans les rangs de la gauche s’est amplifiée au lendemain des
    élections européennes, avec l’incarcération de l’ancien homme fort de la
    coalition et leader du PSD, Liviu Dragnea, condamné à trois ans et demi de
    prison ferme pour corruption. Par ailleurs, l’hémorragie d’élus
    sociaux-démocrates, députés et sénateurs, a continué au profit du Parti Pro
    România, fondé par leur ancien patron, Victor Ponta, et par d’autres dissidents
    du PSD. Pourtant, le gouvernement dirigé par, dorénavant, la présidente par
    intérim des sociaux-démocrates, Viorica Dăncilă, reste en place, le parlement ayant rejeté la motion de
    censure initiée par l’opposition. Le
    document n’a ramassé que 200 des 233 voix nécessaires pour être adopté.

    Alors
    que les initiateurs – le Parti national libéral (PNL), l’Union Sauvez la
    Roumanie (USR), le Parti du Mouvement populaire (PMP), l’Union démocrate des
    Magyars de Roumanie (UDMR) – ont accusé le gouvernement PSD – ALDE d’avoir
    constamment attaqué la justice et d’avoir déstabilisé l’économie, les représentants
    de la majorité gouvernementale ont exprimé des doutes quant à la volonté de l’opposition
    d’assumer le pouvoir. La présidente du groupe libéral à la Chambre des députés,
    Raluca Turcan, affirme que l’opposition a la capacité de gouverner et que la
    motion de censure est le résultat de la volonté des Roumains, exprimée le 26
    mai. « Nous sommes à tout moment en
    mesure de fournir un gouvernement qui réalise des études de faisabilité dans
    des conditions de légalité, de démarrer effectivement la construction d’autoroutes.
    Nous pourrions résoudre au Parlement le vote par correspondance pour les
    Roumains, corriger la législation relative à la justice. »



    La première ministre Viorica Dăncilă a réaffirmé sa décision d’aller jusqu’au terme de son mandat. Elle a aussi déclaré que les indicateurs
    économiques prouvaient l’efficacité des politiques appliquées par l’Exécutif. « Il est évident que vous n’êtes pas une
    alternative pour gouverner le pays. Voulez-vous vraiment
    changer ce gouvernement avant les prochaines élections? Moi, je sais que non.
    Je n’ai vu aucune idée concrète venant de vous et concernant le
    fonctionnement de l’économie dans l’intérêt des citoyens. »




    Les commentateurs ne parient pas non plus sur l’appétit
    de l’opposition de prendre les rênes. D’un côté, le décompte des politiques
    sociales excessivement généreuses de la gauche ne tardera pas à venir ; de
    l’autre côté, l’ensemble de l’appareil d’Etat est truffé de membres de la
    clientèle politique des partis au pouvoir, ce qui serait une menace pour tout
    gouvernement d’une couleur politique différente. Les analystes sont néanmoins
    persuadés que la scène politique interne repassera au rouge cet automne, à l’approche
    de l’élection présidentielle. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • 18.06.2019 (mise à jour)

    18.06.2019 (mise à jour)

    Motion – En Roumanie, le plénum réuni du Parlement bicaméral a
    rejeté la motion de censure déposée par l’opposition contre le gouvernement de coalition formée du
    Parti Social-Démocrate (PSD) et de l’Alliance des libéraux et des démocrates
    (ALDE). La motion a ramassé 200 voix pour, 7 contre et 3
    abstentions, alors que, pour passer,
    elle en aurait eu besoin de 233.Selon le texte, la Roumanie a besoin
    d’urgence d’un gouvernement doté d’une vision pro-européenne et concentré sur
    les priorités de développement du pays, à savoir l’éducation, la santé, les
    investissements publics et l’utilisation des fonds européens. Les partis
    signataires de la motion – le Parti national libéral (PNL), l’Union Sauvez la
    Roumanie (USR), le Parti du Mouvement populaire (PMP) et l’Union démocrate des
    Magyars de Roumanie (UDMR)- affirmaient que l’Exécutif dirigé par la première
    ministre Viorica Dăncilă devait être démis à cause de la manière dont il avait
    organisé les élections européennes dans la diaspora, mais aussi à cause de ses
    tentatives répétées de modifier les lois de la justice par décrets d’urgence.
    Dans l’autre camp, la première ministre Viorica Dăncilă, qui assure aussi la
    direction par intérim des sociaux-démocrates, avait demandé aux élus de son
    parti d’être présents dans l’Hémicycle, pour assurer le quorum, mais sans
    participer au vote.












    Visite – En
    visite en Roumanie, le procureur général des Etats-Unis, William Barr, a été
    reçu, ce mardi, à Bucarest, par le président Klaus Iohannis. Lors de
    l’entretien, le chef de l’Etat roumain a apprécié le contenu et la dynamique du
    Partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis, qui s’est
    constamment renforcé ces dernières années. Il a aussi réaffirmé l’engagement de
    Bucarest pour l’approfondissement de ce partenariat dans ses dimensions
    politique, de défense et de sécurité, de la coopération juridique et de l’Etat
    de droit. A son tour, le procureur général américain a notamment apprécié la
    solidité du Partenariat stratégique entre Bucarest et Washington. Il a aussi
    déclaré que la Roumanie était l’allié le plus digne de confiance des Etats-Unis
    dans la région, les relations bilatérales étant très serrées aussi bien en
    matière de coopération dans le domaine de la défense et de la sécurité, mais
    aussi en matière d’application de la loi, y compris dans le domaine
    informatique. Mardi également, William Barr a été reçu par la première
    ministre Viorica Dăncilă, qui a demandé le soutien du procureur général des
    Etats-Unis pour l’inclusion de la Roumanie dans le programme Visa Waver. Dans
    le même temps, Mme Dăncilă a déclaré que la Roumanie s’engageait à appliquer le
    Partenariat stratégique avec les Etats-Unis dans la coopération judiciaire
    internationale en matière pénale, ainsi qu’à intensifier cette collaboration à
    travers un dialogue permanent et une approche positive.






    Conférence
    – Le ministre roumain des affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a participé à
    la session inaugurale de la Conférence au sommet de l’Organisation de la
    coopération économique de la mer Noire (OCEMN)-UE, qui a eu lieu à Bruxelles,
    ce mardi. L’événement a été organisé dans le cadre de la présidence roumaine du
    Conseil de l’Union européenne et de la présidence bulgare de l’OCEMN, avec
    l’appui de la Commission européenne. Le ministre, Teodor Meleşcanu, a exprimé,
    dans son intervention, l’engagement constant et ferme de la Roumanie à soutenir
    la coopération dans la région de la mer Noire, ce qui s’inscrit dans le profil
    stratégique du pays, conformément à son agenda ambitieux du point de vue du
    développement de la coopération avec les autres Etats de la région, afin
    d’assurer la stabilité et la prospérité régionale. M. Meleşcanu a rappelé
    l’importance attachée par Bucarest à la consolidation de la coopération
    OCEMN-UE, qui est en mesure de contribuer à la mise en valeur des politiques,
    des initiatives et de programmes mis en place par l’UE en vue du développement
    durable de la région de la mer Noire.
















    Conseil européen
    – Le président roumain Klaus Iohannis particpera, ces jeudi et vendredi, à la
    réunion du Conseil européen, qui aura lieu à Bruxelles, a informé
    l’Administration présidentielle. A l’agenda des travaux – des sujets tels les
    futurs titulaires des postes dirigeants dans les institutions européennes pour
    le nouveau cycle institutionnel, l’adoption de l’Agenda stratégique de l’Union
    européenne pour la période 2019-2024, le futur budget pluriannuel de l’UE, la
    lutte contre les changements climatiques, les relations extérieures. Les
    leaders européens se pencheront aussi sur les dernières évolutions concernant
    le Brexit. Vendredi, le président Klaus Iohannis participera aussi au Sommet EURO+,
    en format élargi. Le chef de l’Etat roumain présentera les résultats de la
    présidence roumaine du Conseil de l’UE, dont le mandat s’achèvera bientôt, pour
    ce qui est de la réalisation des objectifs établis par la Conseil européen.








    Football
    – Les équipes roumaines présentes dans les compétions européennes
    connaissent déjà leurs adversaires, suite au tirage au sort du premier tour
    préliminaire, qui a eu lieu, ce mardi, à Nyon, en Suisse. Le champion de
    Roumanie, CFR Cluj, affrontera le FC Astana du Kazakhstan, en Ligue des
    champions. Dans la Ligue Europa, le FCSB jouera contre le Milsami Orhei, de la
    République de Moldova, et le CSU Craiova rencontrera
    le FK Sabail, d’Azerbaïdjan. Enfin, le gagnant de la Coupe de Roumanie, le FC Viitorul Constanta, est qualifié directement au deuxième tour
    préliminaire.




    Météo – En Roumanie, une nouvelle
    alerte à l’instabilité atmosphérique est en vigueur sur l’ensemble du
    territoire, jusqu’à jeudi soir.
    Mercredi, le temps sera instable et la chaleur reste de mise notamment dans le
    sud et l’est du pays. Les
    maximales du jour se situeront entre 26° et 32°.

  • 17.06.2019 (mise à jour)

    17.06.2019 (mise à jour)

    Motion – Le Parlement de Bucarest doit voter mardi la motion de censure déposée par l’opposition contre le gouvernement de la coalition formée du Parti Social-Démocrate (PSD) et de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). Selon le texte, la Roumanie a besoin d’urgence d’un gouvernement avec une vision pro-européenne et concentré sur les priorités de développement du pays, à savoir l’éducation, la santé, les investissements publics et l’utilisation des fonds européens. Les partis signataires de la motion – Parti national libéral (PNL), l’Union Sauvez la Roumanie (USR), la Parti du Mouvement populaire (PMP) et l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) – affirment que l’Exécutif dirigé par la première ministre Viorica Dăncilă doit être démis à cause de la manière dont il a organisé les élections européennes dans la diaspora, mais aussi à cause de ses tentatives répétées à produire des ordonnances d’urgence dans le domaine de la justice. Pour que la motion passe, elle doit être votée par au moins 233 sénateurs et députés. Or, les partis à l’origine du document ont aussi besoin du soutien du Parti Pro România, de l’ancien premier ministre social-démocrate Victor Ponta, de celui des minorités nationales et mêmes de voix de la majorité parlementaire. Dans l’autre camp, la première ministre Viorica Dăncilă, qui assure aussi la direction par intérim des sociaux-démocrates, a demandé aux élus de son parti d’être présents dans l’Hémicycle, pour assurer le quorum, mais de ne pas participer au vote de la motion de censure


    CAE – A Luxembourg, le Conseil de l’UE a adopté lundi plusieurs conclusions concernant l’engagement de l’UE face à la coopération régionale dans la zone de la mer Noire, dans le cadre d’une réunion du Conseil Affaires Etrangères (CAE). La Roumanie y a été représentée par son ministre des AE, Teodor Melescanu. L’occasion pour le Conseil de réaffirmer son engagement sur le long terme pour promouvoir la prospérité, la stabilité et la résilience dans la région de la mer Noire. L’occasion aussi de souligner l’importance stratégique croissance de cette zone pour l’UE et de demander une implication stratégique plus forte de l’Union dans la coopération régionale, en partant de l’initiative de la Synergie de la Mer Noire. En même temps, le Conseil reste préoccupé par les défis de sécurité de la zone. Dans ce contexte, il réitère le fait que le respect du droit international, y compris des principes de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, y compris de la liberté de navigation, ainsi que le respect des décisions politiques de l’UE et de sa politique de non reconnaissance de l’annexion illégale de la Crimée – tous ces aspects sont fondamentaux pour l’approche de l’UE en ce qui concerne la coopération régionale dans la zone de la mer Noire.

    Emplois – Le coût total de la main d’œuvre en Roumanie a connu le plus grand essor parmi les Etats membres de l’UE, à comparer le premier trimestre de 2019 avec celui de 2018. Selon les données d’Eurostat, le coût horaire de la main d’œuvre au augmenté de 2,6% en UE et de 2,4% dans la zone euro. En Roumanie une heure de travail est de 16,3% plus chère que l’année dernière. Les domaines où l’on enregistre la croissance la plus visible sont le BTP, l’industrie et les services.

    Automobiles – Plus de deux tiers des véhicules immatriculés en Roumanie au cours des 5 premiers mois de cette année étaient d’occasion, constate la Direction nationale pour les permis de conduire et les immatriculations. Plus concrètement, sur les 240.000 voitures immatriculées en Roumanie avant la fin mai, seulement 60.000 provenaient directement des usines. Néanmoins, le nombre des nouvelles voitures enregistrées dépasse de 20% celui de l’année dernière. Parmi les autos les plus recherchées, le leader est toujours la marque autochtone Dacia, suivie par Volkswagen, Skoda, Renault et Ford.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, ancienne n° 1 mondiale, reste à l’heure actuelle sur la 8e place du classement mondial. La première place est occupée par la Japonaise Naomi Osaka, suivie par l’Australienne Ashleigh Barty et par la Tchèque Karolina Pliskova. Deux autres Roumaines figurent au Top 100 du tennis mondial : Mihaela Buzărnescu qui recule de deux places est se classe 42e et Sorana Cîrstea qui reste le n° 77. Pour ce qui est du tennis masculin, Marius Copil est le seul Roumain du classement mondial et on le retrouve sur la 84e place.

    Météo – La météo sera instable en Roumanie jusqu’à mercredi dans la soirée, mettent en garde les météorologues. Les températures resteront élevées sur la plupart du territoire, notamment dans le sud, l’est et par endroits dans le centre. L’instabilité atmosphérique persistera dans les 24 prochaines heures sur le relief et sur l’ouest, le sud-ouest, le nord et le centre du pays et se manifestera par des phénomènes orageux, des pluies à verse et du vent très fort. Les températures maximales iront de 27 à 31 degrés.

  • 17.06.2019

    17.06.2019

    Motion – Le plénum réuni du Parlement de Bucarest doit débattre aujourd’hui et voter mardi la motion de censure déposée par l’opposition contre le gouvernement de la coalition formée du Parti Social-Démocrate (PSD) et de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). Selon le texte, la Roumanie a besoin d’urgence d’un gouvernement avec une vision pro-européenne et concentré sur les priorités de développement du pays, à savoir l’éducation, la santé, les investissements publics et l’utilisation des fonds européens. Les partis signataires de la motion – Parti national libéral (PNL), l’Union Sauvez la Roumanie (USR), la Parti du Mouvement populaire (PMP) et l’Union démocrate des Magyars de Roumanie (UDMR) – affirment que l’Exécutif dirigé par la première ministre Viorica Dăncilă doit être démis à cause de la manière dont il a organisé les élections européennes dans la diaspora, mais aussi à cause de ses tentatives répétées à produire des ordonnances d’urgence dans le domaine de la justice. Pour que la motion passe, elle doit être votée par au moins 233 sénateurs et députés. Or, les partis à l’origine du document ont aussi besoin du soutien du Parti ProRomânia, de l’ancien premier ministre social-démocrate Victor Ponta, de celui des minorités nationales et mêmes de voix de la majorité parlementaire. Dans l’autre camp, la première ministre Viorica Dăncilă, qui assure aussi la direction par intérim des sociaux-démocrates, a demandé aux élus de son parti d’être présents dans l’Hémicycle, pour assurer le quorum, mais de ne pas participer au vote de la motion de censure.

    CAE – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Meleşcanu, participe ce lundi à Luxembourg à la réunion du Conseil Affaires Etrangères (CAE) de l’Union européenne. Au menu des discussions, entre autres – une politique extérieure et de sécurité communes plus efficaces, la situation en République de Moldova et les évolutions au Soudan. Un déjeuner de travail informel permettra aux ministres des affaires étrangères de l’UE et à leur homologue jordanien, Ayman Safadi, d’échanger des points de vue sur les évolutions au Moyen Orient. Egalement ce lundi, les ministres des affaires étrangères et ceux de la défense de l’UE auront une réunion d’évaluation du processus de mise en place de la Stratégie globale de l’Union européenne.

    Exercice – Le plus important exercice multinational de l’OTAN organisé cette année en Roumanie – Saber Guardian 2019 – se poursuit jusqu’au 24 juin. Les activités d’instruction commune incluent entre autres des exercices tactiques d’Etat-major et des tirs, et se déroulent sur 5 sites. L’exercice vise à montrer la cohésion, l’unité et la solidarité des Etats partenaires et alliés à travers leur mobilisation rapide pour se défendre contre toute agression, partout en Europe. Pour rendre plus efficaces les activités d’instructions dans le contexte international, Saber Guardian 2019 est lié à plusieurs autres exercices nationaux et multinationaux, de sorte que le nombre total des militaires participants s’élèvera à quelque 13.500. Au total 14 pays alliés et partenaires seront représentés. L’armée roumaine y compte 7600 militaires.

    Aéronautique – 8 sociétés roumaines de l’industrie aéronautique participent cette semaine au Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris – Le Bourget, dans une tentative de renforcer la coopération internationale et de trouver de nouveaux partenaires d’affaires dans le domaine. Les entrepreneurs roumains rencontreront des représentants des grandes compagnies aéronautiques participantes au Salon – telles Airbus, Boeing, et des compagnies activant dans le secteur militaire, telles Lockheed Martin, Pratt & Whitney ou Raytheon. A présent l’industrie aéronautique roumaine a un chiffre d’affaires d’environ 600 millions de dollars, avec une croissance annuelle de 12% et des exportations qui comptent pour 90% de la production. Notons aussi que la Roumanie a participé à toutes les éditions du Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris – Le Bourget, depuis son lancement dans les années 1960.

    Maire – Le musicien roumain Octavian Ursu, né à Bucarest, est le nouveau maire chrétien – démocrate de la ville allemande de Gorlitz (est), après avoir devancé, dimanche, au 2e tour des élections locales, le représentant de l’extrême droite et ancien policier Sebastian Wippel, membre du parti l’Alternative pour l’Allemagne. Le candidat roumain a réuni 55% des suffrages. Octavian Ursu, 51 ans, est licencié du Conservatoire de Bucarest. En 1990 il est parti en Allemagne, où il a évolué au sein de la Philharmonie de Gorlitz en tant que soliste – instrumentiste. En 2009 il s’inscrit dans l’Union chrétienne – démocrate de la chancelière Angela Merkel, en 2010 il arrive à la tête de la circonscription municipale de Gorlitz et en 2014, il est élu au Législatif du land fédéral de Saxe. Octavian Ursu a bénéficié du soutien des personnalités du monde artistique d’Allemagne et de l’étranger, qui ont signé une lettre ouverte demandant aux habitants de Gorlitz de voter contre « la haine et l’hostilité, l’isolement et la discorde ».

    FITS – L’ambassadrice de France en Roumanie, Son Excellence, Michèle Ramis figure parmi les invités de marque de la 26ème édition du Festival international de théâtre de Sibiu (FITS), qui se poursuit jusqu’au 23 juin dans cette ville située au cœur de la Transylvanie. Une cinquantaine d’événements sont prévus rien qu’en ce lundi, 17 juin. Parmi eux, un dialogue entre le dramaturge franco-roumain Matei Visniec avec le dramaturge français Jean-Michel Ribes, scénariste, metteur en scène, réalisateur et acteur, un encore des spectacles de cirque, de danse et de théâtre. De même selon les organisateurs, plus de 500 chefs d’œuvres des plus grands musées de Frances seront exposés à Sibiu dans le cadre du premier musée numérique de Roumanie. Au total. 3300 artistes et invités de 73 pays participent à l’actuelle édition du Festival international de théâtre de Sibiu dont le thème est « L’art de donner ». A l’affiche des 10 jours du festival : 540 événements dans 75 espaces. Le Festival international de théâtre de Sibiu est l’événement du genre le plus grand et le plus complexe de Roumanie, voire d’Europe. Radio Roumanie en est un des coproducteurs.

    Football – Douze équipes dont la Roumanie participent, ces jours-ci au Championnat européen de football des Moins de 21 ans qui a lieu en Italie et à Saint Marin. La Roumanie fait partie du Groupe C, aux côtés de l’Angleterre, la France et la Croatie. La phase des groupes commence dimanche avec les matchs Pologne-Belgique et Italie-Espagne. Les Tricolores roumains entrent sur le terrain mardi, contre la Croatie. C’est la deuxième participation de l’équipe roumaine des Moins de 21 ans, après celle de 1998. La finale aura lieu le 30 juin.

    Rugby – La sélection nationale de rugby de la Roumanie a vaincu par 22 buts à 21, l’équipe du Brésil dans un match test. Le tournoi sud-américain des tricolores a démarré la semaine dernière au Chili, dont ils sont vaincu l’équipe nationale, toujours dans un match test, score 27 à 11. Cette année, la Roumanie sera absente, pour la première fois, au Championnat du monde de rugby qui se tient au Japon. Notre équipe a été sanctionnée par la Fédération internationale pour avoir utilisé un joueur des îles Tonga, qui avait déjà joué pour une équipe de son pays.

    Météo – Il fait chaud en ce début de semaine en Roumanie, notamment dans le sud, l’est et le centre, où l’inconfort thermique est aussi accentué. L’instabilité atmosphérique se manifestera aujourd’hui dans l’ouest, le sud-ouest, le nord, l’est et le centre du territoire national, ainsi que sur les reliefs. Dans ces régions on attend aussi des précipitations abondantes qui pourraient dépasser par endroits les 40, voire les 60 litres par mètre carré. Les températures maximales de ce lundi se situeront entre 27° et 34°. 31 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 16.06.2019

    16.06.2019

    Message – La première
    ministre de la Roumanie Viorica Dăncilă a transmis un message de soutien à son
    homologue de République de Moldova, Maia Sandu, qu’elle a invitée à Bucarest
    pour la première visite officielle à l’étranger en tant que cheffe du gouvernement
    moldave. Un communiqué de presse du gouvernement roumain informe que Mme
    Dăncilă exprime sa confiance que l’Exécutif de Chişinău continuera le parcours
    européen de la République de Moldova, en appliquant les réformes nécessaires, l’Accord
    d’association et l’Accord de libre-échange avec l’UE. La première ministre Viorica
    Dăncilă réaffirme l’entière disponibilité du gouvernement de la Roumanie de continuer
    le partenariat stratégique pour l’intégration européenne de la République de Moldova,
    éléments essentiel de la relation bilatérale entre les deux pays. Par ailleurs,
    la première ministre moldave Maia Sandu a demandé aux magistrats de la Cour
    constitutionnelle de Chişinău de démissionner, après qu’ils ont annulé, hier,
    leurs décisions favorables au Parti démocrate de l’oligarque Vlad Plahotniuc,
    des décisions de dissolution du parlement et d’invalidation du nouveau gouvernement,
    arguant du retard pris par rapport aux dispositions de la loi. Vendredi, le Parti
    démocrate a renoncé au pouvoir, son leader ayant quitté le pays.












    FITS – L’ambassadrice de la France en Roumanie, Son Excellence,
    Michèle Ramis figure parmi les invités de marque de la 26ème édition
    du Festival international de théâtre de Sibiu (FITS), qui se poursuit ce samedi.
    A cette occasion, Mme Ramis a participé à une conférence ciblée sur la Saison
    croisée France-Roumanie et à la cérémonie d’inauguration d’une plateforme
    numérique. Aujourd’hui, le public est invité, entre autres, à assister à une
    représentation de théâtre japonais et au concert du Français Adam Naas, ainsi
    qu’à une promenade dans la Rue aux livres. 3300 artistes et invités de 73 pays participent
    à l’actuelle édition dont le thème est « L’art de donner ». Au programme des 10
    jours du festival : 540 événements dans 75 espaces. Le Festival international
    de théâtre de Sibiu est l’événement du genre le plus grand et le plus complexe
    de Roumanie, voire d’Europe. Radio Roumanie en est un des coproducteurs.




    Pentecôte – Les chrétiens orthodoxes et grecs-catholiques du monde, y compris de
    Roumanie, pays majoritairement de confession chrétienne orthodoxe, célèbrent
    aujourd’hui la Pentecôte, ou l’effusion du Saint-Esprit sur les Apôtres,
    marquant la fondation de l’Eglise. Aujourd’hui, les fidèles reçoivent des
    rameaux de noyer, dont les feuilles symbolisent les langues de feu qui s’étaient
    posées sur les têtes des Apôtres lors de la venue du Saint-Esprit. En Roumanie,
    23.000 policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers et
    policiers aux frontières ont été mobilisés pour assurer l’ordre public et la sécurité
    des participants aux événements organisés en ce weekend de Pentecôte.


    Motion – En
    Roumanie, la motion de censure, déposée par l’opposition de droite contre le
    gouvernement de coalition Parti social-démocrate (PSD)-Alliance des libéraux et
    des démocrates (ALDE), sera débattue mardi par les élus. Le document affirme le
    besoin urgent, pour la Roumanie, d’un gouvernement avec une vision
    pro-européenne et concentré sur les priorités de développement du pays, à
    savoir l’éducation, la santé, les investissements publics et l’utilisation des
    fonds européens. Les partis signataires de la motion – Parti national libéral
    (PNL), l’Union Sauvez la Roumanie (USR), la Parti du Mouvement populaire (PMP)
    et l’Union démocrate des Magyars de Roumanie (UDMR) – affirment que l’Exécutif
    dirigé par la première ministre Viorica Dăncilă doit être démis à cause de la
    manière dont il a organisé les élections européennes dans la diaspora, mais
    aussi à cause de ses tentatives répétées à produire des ordonnances d’urgence
    dans le domaine de la justice. Pour que la motion passe, elle doit être votée
    par au moins 233 sénateurs et députés. Or, les partis à l’origine du document
    ont aussi besoin du soutien du Parti ProRomânia, de l’ancien premier ministre
    social-démocrate, PSD Victor Ponta, de celui des minorités nationales et mêmes
    de voix de la majorité parlementaire. Dans l’autre camp, la première ministre
    Viorica Dăncilă, qui assure aussi la direction par intérim des sociaux-démocrates,
    a demandé aux élus de son parti d’être présents dans l’Hémicycle, pour assurer
    le quorum, mais de ne pas participer au vote de la motion de censure.

    CAE – Le chef
    de la diplomatie roumaine, Teodor Meleşcanu, participera à la réunion du
    Conseil Affaires Etrangères (CAE) de l’Union européenne, qui aura lieu à Luxembourg,
    ce lundi. Au menu des discussions, entre autres – une politique extérieure et
    de sécurité commune plus efficace, la situation en République de Moldova et les
    évolutions au Soudan. Un déjeuner de travail informel permettra aux ministres
    des affaires étrangères de l’UE et à leur homologue jordanien, Ayman Safadi, d’échanger
    des points de vue sur les évolutions au Moyen Orient. Egalement ce lundi, les
    ministres des affaires étrangères et ceux de la défense de l’UE auront une
    réunion d’évaluation du processus de mise en place de la Stratégie globale de l’Union
    européenne.














    Rougeole – 207 nouveaux cas de rougeole ont été confirmés cette semaine en
    Roumanie, informe le Centre nationale de surveillance et de contrôle des
    maladies transmissibles. Les plus nombreux ont été dépistés dans les
    départements de Suceava – 67, Neamţ – 42 et Sălaj 19, chez des enfants qui n’avaient
    pas été vaccinés contre la maladie. Depuis le début de l’épidémie de rougeole
    en Roumanie, le nombre des cas confirmés est arrivé à 17.340, dont 64 décès.








    Football – Douze équipes
    dont la Roumanie participent, à partir d’aujourd’hui, au Championnat européen
    de football des Moins de 21 ans qui a lieu en Italie et à Saint Marin. La
    Roumanie fait partie du Groupe C, aux côtés de l’Angleterre, la France et la
    Croatie. La phase des groupes commence dimanche avec les matchs Pologne-Belgique
    et Italie-Espagne. Les Tricolores roumains entrent sur le terrain mardi, contre
    la Croatie. C’est la deuxième participation de l’équipe roumaine des Moins de
    21 ans, après celle de 1998. La finale aura lieu le 30 juin.


















    Course d’aventures – Le sportif roumain Toma Coconea entame aujourd’hui la neuvième édition
    de la Red Bull X-Alps 2019, une des courses d’aventures les plus dures au
    monde, déroulée à pied ou en parapente sur 1.138 km, entre Salzburg et Monaco. Y
    participent 32 athlètes de 20 pays. Toma Coconea, qui a participé aux huit
    éditions précédentes, s’est classé deuxième en 2011 et il a fini la course sur
    la 10e place en 2013. En 2015, il a dû abandonner à cause d’un grave
    accident de parapente.


    Météo – Une alerte à l’inconfort thermique et une vigilance jaune à l’instabilité
    atmosphérique sont en vigueur sur la plupart du territoire de la Roumanie jusqu’à
    ce soir. Les températures maximales se situent entre 26° et 35°. A Bucarest, il
    y avait 30° à midi.

  • 11.06.2019 (mise à jour)

    11.06.2019 (mise à jour)

    Visite – Le chef
    du Sénat de Bucarest, Călin
    Popescu-Tăriceanu, fera mercredi et jeudi une visite officielle en France, à
    l’invitation de son homologue Gérard Larcher. En tant que démarche de la
    diplomatie parlementaire, cette visite s’inscrit dans la direction de
    l’approfondissement et de la diversification du dialogue politique et du
    renforcement du caractère spécial de la relation amicale traditionnelle entre
    les deux pays, fait savoir un communiqué du Sénat. De jeudi à samedi, Călin
    Popescu-Tăriceanu participera également à Paris à la 20e réunion de
    l’Association des Sénats d’Europe.

    Gouvernement – Le président roumain Klaus Iohannis a signé mardi le décret désignant la nouvellement investie ministre de la Justice, Ana Birchall, vice-premier ministre par intérim des partenariats stratégiques. Rappelons-le, la semaine dernière, Klaus Iohannis avait refusé de nommer le sénateur social-démocrate Titus Corlăţean dans cette fonction. Selon le président, Titus Corlăţean avait géré de manière défectueuse le scrutin organisé à l’étranger en 2014, alors qu’il était ministre des Affaires étrangères. A l’époque, des dizaines de milliers de Roumains de l’étranger n’avaient pas pu voter pour les élections présidentielles de 2014.

    Ministre – Une motion simple contre le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, déposée par les principaux partis de l’opposition, a été rejetée mardi au plénum du Sénat de Bucarest. La motion portait notamment sur les problèmes survenus à l’étranger pendant les récentes élections européennes du 26 mai, Les parlementaires de l’opposition – Parti national libéral, l’Union sauvez la Roumanie et le Parti du mouvement populaire – accusent de manque de responsabilité M Melescanu et son ministère pour l’organisation du scrutin européen pour la diaspora. Pour sa part, le chef de la diplomatie roumaine s’est à nouveau excusé devant les Roumains de la diaspora qui n’ont pas pu exercer leur droit du vote le 26 mai. Néanmoins, il soutient toujours que son ministère avait rempli toutes ses obligations légales. Il a annoncé que, dans la période à venir, des consultations auront lieu dans les ambassades concernées pour établir les responsables, mais aussi pour prévenir ce genre de situation à l’avenir.

    UE – Chine – Le ministère roumain des Affaires étrangères a organisé mardi à Bucarest, dans le cadre de la présidence roumaine au Conseil de l’UE, une conférence internationale dédiée aux relations de partenariat stratégique entre l’Union européenne et la Chine. A cette occasion le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, a souligné que l’inter-connectivité entre l’UE et l’Asie a compté parmi les priorités de la présidence roumaine de l’Union. A son tour, le directeur général adjoint au sein du ministère chinois des AE, Yang Xiaoguang, a précisé que l’économie de la Chine et de l’UE comptaient, ensemble, pour 40% de la production mondiale. Au moment où le bloc communautaire et la Chine réunissent leurs forces, ils peuvent dynamiser le commerce global et promouvoir la croissance économique, a encore déclaré le responsable chinois. « La Chine est devenue un acteur global et un fournisseur important de technologie », a souligné aussi Zoltan Martinusz, directeur dans le cadre du Secrétariat général du Conseil de l’UE.


    Moldova – En tant que partenaire stratégique de la République de Moldova, la Roumanie estime que dans un Etat démocratique, la volonté des citoyens, exprimée par vote et reflétée dans la configuration politique du Parlement, est la seule à même de garantir un processus politique légitime, fondé sur le dialogue, lit-on dans un communiqué transmis mardi par le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. La Roumanie réitère son appel au calme et à la retenue et met en évidence la nécessité de respecter les principes de l’Etat de droit et de garantir une transition pacifique et inclusive, pour la sortie de crise, précise le même document. Rappelons-le, la République de Moldova voisine est actuellement confrontée à une sévère crise politique, où plusieurs forces politiques s’accusent l’une l’autre d’avoir accaparé le pouvoir.

    Chişinău – La Procurature générale de la République de Moldova a ouvert un dossier sur le possible financement du Parti des socialistes du président Igor Dodon par la Fédération de Russie. Par ailleurs, le président élu Igor Dodon a annulé le décret signé par son remplaçant, Pavel Filip, (du Parti démocrate) qui décidait de la dissolution du Parlement et convoquait des élections législatives anticipées le 6 septembre prochain. Rappelons-le, le 9 juin, la Cour constitutionnelle moldave a suspendu Igor Dodon de ses fonctions de chef de l’Etat, le remplaçant par le premier ministre, Pavel Filip, en tant que président par intérim. Le Parti démocrate du controversé homme d’affaires Vladimir Plahotniuc considère que le gouvernement légal est celui de Pavel Filip, alors qu’un autre cabinet dirigé par la pro-européenne Maia Sandu fonctionne actuellement dans le siège du Parlement de Chisinau. Lundi a eu lieu la première réunion de ce gouvernement investi avec l’aide des socialistes, malgré la décision des juges de la Cour constitutionnelle d’invalider son investiture. Par ailleurs, Maia Sandu a assuré que son équipe réussirait à débloquer les financements extérieurs, notamment celui offert par l’Union européenne. Entre temps, la Commission de Venise a confirmé avoir reçu la solicitaion du secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjorn Jagland, qui demande d’urgence l’avis de la Commission à l’égard des récentes décisions de la Cour Constitutionnelle moldave, notamment celles visant la dissolution du Parlement de Chisinau. Un avis doit être adopté dans le cadre de la séance plénière du 21 juin.

    Météo – Les météorologues mettent en garde contre l’instabilité atmosphérique accentuée jusqu’à mercredi dans la nuit sur la plupart du territoire de la Roumanie. On attend des pluies à verse, des phénomènes orageux et du vent très fort, ainsi que de la grêle. Par endroits, les précipitations pourraient dépasser les 40 l/m carré. Dans les 24 prochaines heures les températures maximales iront de 27 à 34 degrés.