Tag: Nicolae Ceausescu

  • 29.05.2021 (mise à jour)

    29.05.2021 (mise à jour)

    Coronavirus – De nouveaux événements pour encourager la population à se faire vacciner contre la Covid-19 ont lieu en Roumanie en cette fin de semaine. A Bucarest, par exemple, c’est la deuxième étape d’un marathon de vaccination – les personnes ayant reçu la première dose il y a trois semaines sont attendues pour recevoir leur rappel avant lundi matin. Des personnes n’ayant pas reçu la première injection peuvent également se faire immuniser. A Braşov, dans le centre du pays, une caravane de la vaccination se rendra durant cinq jours dans les marchés ou dans différents endroits bondés de la ville. Un vacci-drive a été ouvert à Petroşani, dans la région minière de la Vallée du Jiu. Côté chiffres, dans les dernières 24 heures, près de 70.000 personnes ont été vaccinées dans le pays et 265 ont été testées positives au Sars-Cov-2. 73 personnes sont décédées des suites de l’infection et près de 500 malades sont hospitalisés en réanimation.

    Vaccination – L’Agence européenne des médicaments a approuvé vendredi l’utilisation du vaccin anti-Covid Pfizer/BioNTech pour les 12-15 ans. La Roumanie devrait proposer les premiers rendez-vous pour ce groupe d’âge à partir de la semaine prochaine, a annoncé le coordinateur de la campagne nationale de vaccination Valeriu Gheorghiţă. Pfizer/BioNTech devient ainsi le premier vaccin à être autorisé pour les adolescents au sein des 27 pays de l’Union européenne. Le vaccin est « bien toléré » par les jeunes et il n’y a « pas d’inquiétudes majeures » concernant d’éventuels effets secondaires, a assuré Marco Cavaleri, responsable de la stratégie vaccinale de l’Agence européenne des médicaments. L’Institution recommande à chaque Etat membre de décider de son côté les modalités et le calendrier de la vaccination des adolescents.

    Enchères – L’avion Rombac 1-11 de l’ancien dictateur communiste Nicolae Ceauşescu, symbole de l’indépendance de la Roumanie communiste face à l’Union soviétique, a été vendu 120.000 euros jeudi dernier à Bucarest. Environ 150 passionnés d’aviation se sont disputés dans la soirée, au téléphone ou via internet, ce vestige proposé à 25.000 euros, relate l’AFP. Selon Alina Panico, la porte-parole de la maison de ventes Artmark de Bucarest, c’est un collectionneur étranger intéressé par l’histoire roumaine qui a remporté la mise. Propriété de la compagnie d’Etat Romavia, ayant fait faillite en 2014, le fameux aéronef a été sauvé par une poignée d’enthousiastes qui ont obtenu en mars son inscription au « patrimoine national ». « Il ne peut être ni démembré, ni modifié et ne peut surtout pas quitter le territoire roumain », explique Adrian Ciutan, un ancien technicien Rombac à l’origine de cette campagne. Mais on peut le transformer en musée et il peut toujours voler, à condition que le nouveau propriétaire consente à un investissement important pour remplacer la motorisation, dit le technicien. Au cours de la même vente, une voiture de luxe Paykan Hillman Hunter offerte en 1974 à Ceauşescu par le Shah d’Iran a été achetée 95.000 euros par un amateur roumain.

    Roumanie – Le Patriarcat roumain adresse un message d’unité à l’occasion de la Journée des Roumains du monde, qui sera marqué ce dimanche 30 mai. Nous encourageons tous les Roumains établis hors de Roumanie à toujours garder le contact avec leurs proches restés au pays, afin de préserver l’unité de la famille et la communion des Roumains – voilà le message transmis par le Patriarche Daniel. Une loi de 2015, adoptée sur demande de plusieurs Roumains vivant à l’étranger, a fixé la Journée des Roumains du monde au dernier dimanche du mois de mai. Cette dernière décennie, l’Eglise orthodoxe roumaine a fondé de nombreuses paroisses pour les croyants roumains qui vivent dans les pays voisins – République de Moldova, Ukraine, Serbie, Bulgarie et Hongrie. Des églises orthodoxes roumaines ont également vu le jour en Europe de l’Ouest, aux Etats-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Israël, à Chypre, en Turquie, en Afrique du Sud et au Japon.

    Tennis – La sportive Sorana Cîrstea (61 WTA) s’est inclinée samedi devant la Tchèque Barbora Krejčíková (38 WTA), score 6-3, 6-3, dans la finale des Internationaux de tennis de Strasbourg. Les deux sportives avaient disputé deux autres matchs jusqu’à présent, un en 2017 remporté par la Tchèque et un l’année dernière, remporté par Cîrstea.

    Météo – Le temps reste couvert en Roumanie, avec des pluies orageuses attendues dans les régions de colline et de montagne. Le vent sera faible à modéré, avec quelques intensifications en altitude et dans le sud-ouest du pays. Les températures maximales iront, dans les prochaines 24 heures, de 15 à 23°C.

  • 27.05.2021

    27.05.2021

    Coronavirus – Le premier ministre Florin Cîţu a lancé jeudi une campagne d’information sur la vaccination anti-Covid-19 en Roumanie. La vaccination, ce n’est pas seulement des statistiques et des chiffres, c’est un bien commun, dont nous avons besoin pour retourner à la normale, a déclaré le chef de l’exécutif. M. Cîţu a cité le slogan « Ensemble nous vainquons la pandémie ! », qui a déjà été utilisé dans la communication du gouvernement. Un élément nouveau de cette campagne est une question posée au public : « Le vaccin, que contient-il ? ». D’après le premier ministre l’enjeu n’est pas de donner la composition chimique, mais plutôt de parler de la signification des vaccins anti-Covid-19 pour le retour à la vie d’avant la pandémie. Onze clips seront donc diffusés dans les médias dans les semaines à venir. Une partie s’adresse au grand public et les autres sont dédiées à des publics spécifiques – élèves, grands-mères, touristes, etc. Le chef de l’exécutif avait déclaré que son rôle était de mener une campagne qui faisait plus de bruit que les voix anti-vaccin invitées par deux ou trois chaînes de télévision. Il a assuré que les personnes non vaccinées ne seraient sujettes à aucune discrimination. Quant aux contaminations, elles continuent à baisser dans le pays. 307 personnes ont été testées positives au Sars-Cvo-2 et 39 personnes sont décédées des suites de l’infection dans les dernières 24 heures.

    Gouvernement – L’exécutif roumain se penche aujourd’hui sur un projet d’ordonnance d’urgence censée compléter les mesures de soutien aux salariés et aux employeurs affectés par la pandémie de Covid-19. Environ 5.000 personnes pourraient ainsi réclamer avant la fin juin une indemnité allant jusqu’à 41,5% de leur revenu salarial moyen brut. On attend des précisions sur les catégories de personnel concernées et les règles d’octroi de cette aide. Egalement à l’ordre du jour, un projet de loi concernant les domaines où le gouvernement pourra légiférer par voie d’ordonnance d’urgence durant les vacances du Parlement, la reforme de la Loi relative à l’organisation et au fonctionnement de la Police nationale et un projet de décision concernant la stratégie nationale pour la prévention et la lutte contre les violences sexuelles.

    Economie – La Roumanie est le premier partenaire commercial et en terme d’investissements de la République de Moldova, d’après le nombre d’entreprises à capital mixte – 1.653 – et d’après le montant de leur capital social, environ 245 millions de dollars. En retour, la République de Moldova est le sixième partenaire commercial non-communautaire de la Roumanie et son 34e partenaire en terme d’investissements – avec 6.253 sociétés à capital mixte et 57 millions de dollars de capital souscrit. Les données ont été présentées par le ministre roumain de l’Economie Claudiu Năsui lors de la conférence en ligne « République de Moldova – destination pour les investissements roumains ». Le ministre Năsui a déclaré que la Roumanie sera toujours la porte-parole du pays voisin auprès de Bruxelles et il a exprimé son espoir que les réformes démocratiques et le rapprochement de l’Union européenne continuent en République de Moldova.

    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires étrangères Bogdan Aurescu est aujourd’hui encore à Lisbonne, au Portugal, pour la réunion informelle des chefs des diplomaties des Etats membres de l’UE (format Gymnich), organisée dans le cadre de la Présidence portugaise du Conseil de l’Union. Selon un communiqué du ministère de Bucarest, l’agenda des discussions comporte les conflits prolongés du Voisinage est (thème inclus sur proposition de la Roumanie), les relations UE – Afrique et la vision stratégique de l’UE pour la région indopacifique. Les ministres européens auront aussi une rencontre informelle avec le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi. Un autre ministre roumain est présent à Lisbonne – Nicolae-Ionel Ciucă prend part jeudi et vendredi à la réunion informelle des ministres de la Défense de l’UE. D’après le ministère roumain de la Défense, les responsables européens débattront aujourd’hui, en présence du secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg, de l’état d’avancement du partenariat UE-OTAN. Demain, les ministres se pencheront sur le partenariat UE-Afrique pour la paix et la sécurité. Des représentants des organisations régionales africaines et de l’ONU prendront également part aux discussions.

    Enchères – L’avion présidentiel de l’ancien dictateur communiste Nicolae Ceauşescu sera vendu aux enchères ce soir par la maison de ventes Artmark de Bucarest. Le prix de départ est fixé à 25.000 euros. Le premier avion roumain de passagers, Rombac 1-11, construit sous licence britannique, a été présenté au public en août 1982. Les premiers vols avec des passagers ont été effectués l’année suivante : Bucarest-Timişoara en janvier 1983 et Bucarest-Londres deux mois plus tard. L’avion qui sera vendu ce soir a été utilisé par l’ex-dictateur entre 1986 et décembre 1989, y compris lors de son dernier voyage à l’étranger, en Iran, quelques jours avant d’être renversé et exécuté par balles le 25 décembre. Un autre avion Rombac 1-11 sera également présent dans la vente de ce soir – celui utilisé par Ion Iliescu, le premier président post-communiste de la Roumanie. L’avion en question est le dernier Rombac 1-11 construit dans le pays.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Sorana Cîrstea, 61e WTA, rencontre aujourd’hui la chinoise Shuai Zhang, 41e WTA dans les huitième de finale du tournoi de Strasbourg, en France. La rencontre qui devait avoir lieu hier à été reportée à cause du mauvais temps. Sorana Cîrstea a vaincu Serena Williams 6-1, 2-6, 6-1 dans l’étape précédente de la compétition, remportant sa première victoire devant la sportive américaine.

    Météo – Les pluies s’installent sur la Roumanie : la majorité du territoire, à l’exception du sud-est et du nord-ouest, sont sous vigilance jaune ou orange fortes pluies, orages, grêle et vents forts. Toutefois, le mercure des thermomètre ne descend pas, les températures maximales iront de 20 à 26° dans la journée. 20°C et de belles éclaircies à midi à Bucarest.

  • 35 Years since the Chernobyl Disaster

    35 Years since the Chernobyl Disaster

    With only days before Easter day in 1986, on May 2, Romanians got the
    news of a terrible nuclear disaster in the Soviet Union. The accident had
    happened a week before, on April 26, 1986, an accident which the USSR cynically
    acknowledged on April 28, without offering any additional information. It what
    was about to go down in history as the worst civilian nuclear catastrophe on
    record: the explosion at Chernobyl disaster.


    The impact of the news on Romanian society was toned down by the
    authorities’ fixation for secrecy, the poor communication with the population
    and the existing confusion over the upcoming holiday. Apart from the Easter
    celebrations, May 7 was a very anticipated day, when Romania’s football champions,
    Steaua Bucharest, was about to play the Spanish champions FC Barcelona in the
    European Champion’s Cup final. Technical details about the accident and its
    tragic outcomes are widely known today. Ioan Stanomir, Professor at the Faculty
    of Political Sciences at the University of Bucharest, has provided insight into
    the communist regime’s secrecy:


    This secrecy was less acute than the years preceding Mikhail Gorbachev’s
    ascension to power. The Soviet Union at the time was facing a number of difficulties.
    As many historians have pointed out, reforming a vulnerable system will only heighten
    its vulnerabilities. For the Soviet Union, wrapped in its cloak of
    all-conquering science, acknowledging a catastrophe was tantamount to
    acknowledging a scientific, economic and political failure.


    The inconspicuous actions of the Ceaușescu regime followed in the
    footsteps of the USSR, its ideological big brother. The authorities in
    Bucharest followed Moscow’s decisions, and made the announcement to the population
    later, nearly a week after the Chornobyl incident occurred. We asked Ioan
    Stanomir why Ceaușescu, who was known for his anti-Soviet discourse, decided to
    make the decision so late:


    Let’s assume Ceaușescu was anti-Soviet. Yet he was a Stalinist first and
    foremost, and as such he understood that disclosing such information could open
    his dictatorship to vulnerabilities. And Nicolae Ceaușescu himself, as the head
    of this communist regime, ad a special propensity for secrecy. Therefore, his
    distinguished Soviet colleagues could only confirm his suspicions regarding
    transparency. Why was transparency needed? The incident had to be kept secret in
    order for the Soviets to be able to cover up the catastrophe. Ceaușescu sometimes
    got caught in a mythical aura, as if he himself was a Robin Hood of communism.
    Yes, he was a Robin Hood, endorsed by the police. And in key moments he kept
    quiet and never underlined the boss’s authority.


    Romania had its own nuclear program in Cernavodă, started in late 1970,
    which provided for the import of French-Canadian technology at high safety
    standards. Ioan Stanomir.


    Romania’s nuclear program was not conceived with the Soviets, due to Ceaușescu’s
    megalomania. There were some suspicions over the reliability of the Soviet
    nuclear system. Fortunately for Romania, Nicolae Ceaușescu wanted his voice to
    stand out in the Russian gulag, and thus preferred to work with the West. Let’s
    not forget that our neighbors in Bulgaria had a piece of Soviet nuclear
    technology at the plant in Kozloduy.


    Chernobyl also brought about political changes. Ioan Stanomir.


    As regards Romanians’ perception, there was hardly anything that could deepen
    the state of collective depression in Socialist Romania in the 1980s. The
    communist state took minimal measures. Beyond that, the people, famished and
    impoverished, was trying to put up some resistance. At the level of Central and
    Eastern Europe, it is clear the Chernobyl catastrophe only heightened the
    impression that the Soviet Empire was built on economic backwardness and brute
    force, none of which would recommend it as a power to be reckoned with in the absence
    of coercion.


    Any historical event also comes with lessons to be learned. Ioan Stanomir.


    It’s clear that the Chernobyl disaster also marked a test of courage for
    the people involved. The people who fought to contain the terrible fire ended
    up sacrificing their lives. It is to them, not Soviet authorities, that we owe whatever
    lives have been saved. At the same time, today we can see astounding images of
    what the Chernobyl reserve looks like. After the explosion, the site became an
    exclusion zone. Still, animals have started reinhabiting the area. It resembles
    Tarkovsky’s films, and I particularly refer to ‘Stalker’. The area is now populated
    by wolves, foxes and wild horses, and is untouched by man. It’s basically a utopic
    end of the road. Man disappears from the image, leaving behind a nature that
    has forgotten about its existence.


    The Chernobyl disaster 35 years ago is an example of man’s recklessness
    and nature’s regenerative power. (V.P.)

  • Cadourile primite de Ceaușescu

    Cadourile primite de Ceaușescu

    La Muzeul Național de Istorie a României un fond special
    de obiecte îl constituie cadourile primite de Nicolae Ceaușescu, fostul
    președinte al României comuniste între 1965 și 1989, și de soția acestuia,
    Elena Ceaușescu. Soții Ceaușescu au beneficiat de cel mai deșănțat cult al
    personalității din întreaga istorie a României într-o perioadă în care nivelul
    de trai al românilor obișnuiți a fost la cel mai coborât nivel din istoria
    contemporană. Obiectele în sine primite de soții Ceaușescu, strălucitoare și
    care îi omagiază pe cei doi dictatori, sunt în contrast flagrant cu atmosfera
    sumbră din anii de dinainte de 1989. Numărul mare și varietatea obiectelor
    aflate în fondul special al cadourilor soților Ceaușescu au făcut ca ele să fie
    constituie într-o expoziție aparte înainte de 1989.


    Am
    discutat cu Cristina Păiușan-Nuică, cercetător la Muzeul Național de Istorie a
    României, despre impresionantul fond de obiecte moștenite de România după
    căderea regimului Ceaușescu. E vorba de mai mult de 10.000 de piese, doar cadourile, fără Omagiala, adică
    portretele lui Ceaușescu. Acestea din urmă formează un fond aparte și a apărut
    chiar un album al lui Cornel Ilie care prezintă acest fond și care se numește
    Un tablou pentru tovarășul. Fondul special, așa se numește fondul care
    reunește cele peste 10.000 de cadouri primite de Ceaușescu altceva decât
    pictură, este împărțit în două categorii. Prima categorie reunește cadouri primite
    din străinătate, din absolut toate țările în care acesta a fost în vizită sau
    de la delegațiile străine venite în România. A doua categorie cuprinde cadourile
    primite din țară cu ocazia vizitelor în țară și mai ales cu ocazia
    aniversărilor congreselor sau cu ocazia zilei sale de naștere.


    Așa cum menționam, cadourile primite
    de Ceaușescu sunt de o mare varietate: de la machete de tractoare, prima
    machetă de Dacia, prima machetă de Oltcit, prima machetă de elicopter, de tren
    și de locomotive până la vase, pahare, prosoape populare, batiste, fețe de
    pernă și multe alte obiecte. Înainte de 1989, Muzeul de Istorie alocase 10 săli
    muzeale cu câteva mii de metri pătrați marii expoziții denumită Omagiala unde
    cea mai mare parte din aceste obiecte erau expuse. Ele erau împărțite în
    cadourile primite din țară și cele primite din străinătate așa cum este
    împărțit fondul special și azi. Cadourile mai erau împărțite și pe clase de
    obiecte de exemplu, colți de elefant, blănuri de tigru, sandale, metraje aduse
    din Coreea și China, poșete, pălării de texan primite cu ocazia vizitei în SUA
    și în Texas.

    În anii ’80, între cadourile primite de Nicolae Ceaușescu încep să
    se regăsească și cadouri pentru Elena Ceaușescu, așa cum erau poșetele.
    Cristina Păiușan-Nuică a arătat că, în ultimul deceniu al regimului comunist,
    figura Elenei Ceaușescu a crescut în importanță, fapt care se observă și din
    numărul din ce în ce mai mare de cadouri feminine din fondul special. Cu ocazia vizitelor și cu
    ocazia primirilor și Elena Ceaușescu primea astfel de cadouri pentru că
    sandalele de damă și poșetele, panglicile, eșarfele, cercei, portofele și multe
    alte obiecte de acest gen erau ale ei. La care se adaugă același gen de cadouri
    primite de Elena Ceaușescu cu ocazia aniversărilor sale. Cu cât comunismul și
    epoca Ceaușescu au devenit o epocă a cultului personalității, cu atât cultul
    personalității Elenei Ceaușescu l-a egalat prin 1986-1987 până în 1989 pe cel
    al lui Nicolae Ceaușescu. Avem o scoarță de copac făcută cu tovarășa
    academician doctor inginer, portrete minunate ale acesteia pictate de pictori
    mai mari sau mai mici în care semăna mai degrabă cu Albă ca Zăpada decât cu
    adevăratul ei portret.


    Una
    dintre caracteristicile cadourilor este personalizarea lor. Cristina
    Păiușan-Nuică. Erau
    personalizate cu dedicație. Erau cusute de mână pe un ștergar, pe o față de
    pernă, erau imprimate pe o tăbliță și atașate pe obiectul respectiv, cum ar fi
    de exemplu o machetă sau pe postamentul unor sculpturi dacă nu făceau parte
    chiar din sculptura respectivă. Erau dedicații cu momentul în care fusese dat
    cadoul respectiv, cu data pe el și cine oferea cadoul respectiv. Din păcate, nu
    toate obiectele au aceste posibilități de identificare ușoară pentru un
    cercetător și un muzeograf, unele obiecte putând fi identificate după o
    adevărată muncă de detectiv.


    Un
    asemenea fond cum este fondul special cu cadourile primite de soții Ceaușescu
    nu poate fi evaluat deoarece există o valoare care nu se poate determina, și
    anume valoarea istorică. Asta crede și Cristina Păiușan-Nuică. Dată fiind multitudinea și
    varietatea nu se poate spune o sumă. Ele sunt parte a istoriei României și suma
    cred că este destul de mare, bănuiesc eu. Ele sunt obiecte unicat, irepetabile.
    Dacă unul se distruge nu mai poate fi refăcut. O copie poate fi făcută însă ar
    fi cu totul altceva. Pe lângă valoarea obiectului în sine există și valoarea
    istorică și a faptului că ele au fost măcar văzute, probabil, de către cei care
    le-au primit.


    Regândirea
    spațiului muzeal a făcut ca marea expoziție existentă înainte de 1989 să
    dispară. Cadourile primite doar în 1989 au fost grupate de Muzeul Național de
    Istorie a României în expoziția 1989, 30 de ani după. Dar muzeul are un
    proiect online, Comunismul în România, unde o parte din aceste piese sunt
    disponibile.

  • Der Tod eines antikommunistischen Symbols – Paul Goma

    Der Tod eines antikommunistischen Symbols – Paul Goma

    Der rumänische Schriftsteller und militante Antikommunist Paul Goma starb im Alter von 84 Jahren in einem Krankenhaus in Paris, wo er wegen einer Infektion mit dem neuen Coronavirus eingeliefert worden war. Nach dem König Mihai, der 2017 verstarb und Professor Doina Cornea, im Jahr 2018, verlieren die Rumänen einen weiteren beispielhaften Vertreter des antikommunistischen Widerstands. Paul Goma wurde 1935 in Bessarabien (Osten) in geboren. Seine Eltern waren Lehrer, die fünf Jahre später Zuflucht in Rumänien fanden, nachdem die Sowjetunion die Ostgebiete annektiert hatte. Paul Goma wurde 1956 verhaftet und zu zwei Jahren Haft verurteilt, gefolgt von einem Hausarrest bis 1963. 1977 verhaftete ihn die Securitate, die politische Polizei des kommunistischen Regimes erneut, diesmal wegen Kritik an der Diktatur von Nicolae Ceausescu. Er wurde auch gefoltert. Anschlie‎ßend wurde er nach Frankreich ausgewiesen. Ihm wurde die rumänische Staatsbürgerschaft aberkannt. In Paris wurde ein Attentat auf ihn verübt. Paul Goma ist Autor von über 30 Bänden, Belletristik, Memoiren und Geschichtsschreibung, viele vorbildhaft für seinen Mut. Sein Sarkasmus machte nicht einmal vor seiner eigenen Person halt. Paul Goma gewährte Radio Rumänien eines seiner seltenen Interviews.



    Ich wurde von den Wellen der Geschichte getragen. Ich war kein Rebell, sondern nur einer, der als Bessarabier, als Flüchtling und als normaler Mensch vieles aushielt. Einer der, wenn er etwas hörte oder erfuhr, was ihm nicht passte oder ihm als wahr erschien, sagte: Nein, es ist nicht wahr. Ich meine, der Klassennarr, der aufsteht und redet.”



    Paul Goma wird immer ein Name bleiben, der Hoffnung geweckt und den Widerstand in unserer Seele gestärkt hat — sagt der liberale Premierminister Ludovic Orban in einer Botschaft zum Tod des antikommunistischen Intellektuellen. Die rumänische Königsfamilie bedauert das Ableben des Schriftstellers und schrieb: Er sei eine der emblematischen Figuren des intellektuellen Widerstands gegen die Diktatur“ gewesen.

  • Les Roumains ont commémoré les victimes de la Révolution anticommuniste de 1989.

    Les Roumains ont commémoré les victimes de la Révolution anticommuniste de 1989.

    Des milliers de Bucarestois sont descendus dimanche soir, dans les rues, pour rendre hommage à leurs compatriotes tués pendant les jours de la révolte anticommuniste d’il y a trente ans. Une marche à laquelle se sont joints aussi le chef de l’Etat, Klaus Iohannis et le premier ministre, Ludovic Orban, a traversé les grands boulevards de Bucarest, scène de combats des événements de 1989. Lors d’une cérémonie déroulée devant le siège de l’ancien comité central du Parti communiste, les ambassadeurs américain, Adrian Zuckerman et britannique, Andrew Noble ont figuré parmi ceux ayant passé en revue les noms des ceux tués pendant les événements de ce décembre sanglant. Rappelons-le, le 22 décembre 1989, sous la pression des centaines de milliers de protestataires réunis au centre ville, devant justement le Comité central du Parti communiste, le dictateur Nicolae Ceausescu, a pris la fuite à bord d’un hélicoptère.

    Capturé, jugé à la hâte et exécuté le 25 décembre, dans une caserne de Targoviste, dans le sud du pays, il laissait derrière un pays appauvri et ensanglanté et des tas de questions encore non élucidés. 1142 personnes ont perdu la vie durant les journées de la révolution, tandis que 3000 autres ont été grièvement blessées et quelques centaines ont été retenues abusivement et torturées. La plupart des morts et des blessés ont été enregistrés après la fuite de Ceausescu et selon les rumeurs de l’époque, toutes ces victimes étaient attribuées aux soi-disant terroristes, fidèles à l’ancien régime et dont l’identité est restée à jamais méconnue. Pourtant, les procureurs militaires en charge du dossier de la révolution accuse Ion Iliescu et ses collaborateurs de se faire responsable de cette psychose ayant contribué à la perte des vies humaines.

    Ancien ministre de Nicolae Ceausescu dans les années 70, tombé par la suite en disgrâce, Ion Iliescu a été considéré en 1989 comme la figure principale du changement de régime politique. Le massacre astucieusement orchestré censé lui conférer de la légitimité a porté ses fruits. En mai 1990, lors du premier scrutin électoral démocratique, Ion Iliescu a remporté haut la main les élections, avec 85% des suffrages, tandis que son parti – le Front du salut national – mélange de révolutionnaires et d’anciens communistes, s’attribuait deux tiers des sièges au sein du Parlement. Aux dires des procureurs, l’équipe d’Ion Iliescu s’est constituée en tant que groupe dissident dont le but était d’écarter du pouvoir Nicolae Ceausescu, tout en maintenant le pays dans la sphère d’influence soviétique.

    A l’occasion de la marche de dimanche soir, l’actuel chef de l’Etat, Klaus Iohannis a réitéré la nécessité que tous ceux qui se rendent coupable de la mort des Roumains pendant les événements d’il y a 30 ans, doivent être déférés à la justice. Et Iohannis de lancer un appel vers tous les Roumains pour qu’ils s’expriment librement sur la révolte de décembre 1989, car, dit-il, le meilleur remède contre l’oubli, c’est d’évoquer les faits. Samedi, peu de temps après avoir prêté serment pour se voir reconduire à la tête du pays, Klaus Iohannis a décoré des associations de révolutionnaires, d’anciens détenus politiques anticommunistes et de victimes du communisme. L’occasion pour le président roumain de s’engager à continuer ses efforts pour préserver la mémoire nationale, pour rendre hommage aux héros roumains et pour défendre les valeurs de la démocratie et de l’Etat de droit.

  • Die Woche 16.12.-19.12.2019 im Überblick

    Die Woche 16.12.-19.12.2019 im Überblick

    30 Jahre seit der antikommunistischen Revolution von Dezember 1989



    Die Rumänen markieren in diesen Tagen den 30. Jahrestag der antikommunistischen Revolution, die im Dezember 1989 in Timisoara ausbrach und sich dann auf alle Städte des Landes ausdehnte. Sie führte zum Sturz des Nicolae Ceausescu-Regimes. Rumänien ist das einzige ex-kommunistische Land, in dem der Übergang zur Demokratie gewaltsam vollzogen wurde und in dem die Führer des alten Regimes hingerichtet wurden. Der Historiker Constantin Corneanu, wissenschaftlicher Direktor des Instituts für die rumänische Revolution, sagte, dass ganz Europa auf den Regimewechsel in Rumänien gewartet habe


    Im Grunde war es eine gro‎ße Erwartung und kam als Antwort auf das, was der französische Präsident François Mitterrand damals sagte. Am 23. November 1989 sagte er im Europäischen Parlament, dass “wir auf die Stimme des rumänischen Volkes warten”, weil alle anderen Menschen in Prag, in Warschau, in Ostberlin, in Budapest, in Sofia auf die Stra‎ße gegangen waren. Die Rumänen wurden allein gelassen, alle wollte seehen was hier passiert, ob wir etwas tun können. Wir haben etwas geschafft, der Preis war riesig. “


    Das Europäische Parlament hat am Donnerstag eine Entschlie‎ßung zum 30. Jahrestag der antikommunistischen Revolution von 1989 in Rumänien verabschiedet. Dies ist das erste Mal, dass das Parlament einen offiziellen Standpunkt zu den Ereignissen von 89 einnimmt, die den Kurs des Landes für immer verändert haben. In dem Dokument, das am Montag im Plenum diskutiert wurde, hei‎ßt es, dass 1 142 Menschen getötet, weitere 3 000 schwer verwundet und einige Hundert illegal inhaftiert und gefoltert wurden. Das Europäische Parlament gedenkt des Ereignisses und ehrt die Familien der Opfer, indem es sagt, dass das damalige Opfer der Menschen den Übergang Rumäniens zu Demokratie, Rechtsstaatlichkeit und Marktwirtschaft ermöglichte und zur Integration des Landes in die NATO im Jahr 2004 und in die Europäische Union im Jahr 2007 beitrug. Die Abgeordneten forderten Rumänien auf, seine Bemühungen um die Aufklärung der Wahrheit über die Ereignisse der Revolution zu verstärken. Das Parlament fordert auch die Institutionen der Europäischen Union und ihrer Mitgliedstaaten, einschlie‎ßlich Rumäniens, auf, alles in ihrer Macht Stehende zu tun, um sicherzustellen, dass der Verbrechen der kommunistischen Regime gedacht wird, und zu garantieren, dass solche Verbrechen nie wieder begangen werden. In Bukarest begrü‎ßte Präsident Klaus Iohannis die Annahme der Entschlie‎ßung, die erneut bestätigt, dass das Opfer der Rumänen im Dezember 1989 ein Eckpfeiler der Demokratie in Rumänien ist. Der Präsident räumt ein, dass der Staat rasch handeln muss, um die Wahrheit hinter den Ereignissen von 89 zu ermitteln und die Schuldigen vor Gericht zu bringen. Im Dezember 1989 sagten die Rumänen “nein” zum Kommunismus und sie bezahlten dafür mit ihrem Leben.



    Die Regierung übernimmt im Parlament die Verantwortung für den Staatshaushaltsentwurf



    Am Montag wird die rumänische Regierung das Vertrauensvotum des Parlaments zum Staatshaushalt 2020 einholen. Premierminister Ludovic Orban hat angekündigt, dass sein Kabinett die Verantwortung für das Staatshaushaltsgesetz, das Haushaltsgesetz für die Sozialfürsorge und für ein Gesetz zur Änderung der Regierungsverordnung 114 übernehmen wird. Die Abgeordneten haben bis Montag Zeit, Änderungen am Gesetz einzubringen, und der Premierminister sagte, dass die Änderungen, die den Haushalt des nächsten Jahres verbessern, akzeptiert werden.


    Finanzminister Florin Citu erklärte, dass sowohl der Haushalt für das öffentliche Gesundheitswesen als auch die Gehälter im öffentlichen Bildungswesen steigen werden. Auch der Haushalt für die Sozialfürsorge wird im nächsten Jahr um rund 23 % gegenüber 2019 steigen. Die Renten werden auch angehoben, die Ministerin für Arbeit und soziale Solidarität Violeta Alexandru erklärte jedoch, dass die Mindestrenten im nächsten Jahr auf dem gleichen Niveau wie dieses Jahr bleiben werden.



    Präsident Klaus Iohannis — Tätigkeitsbereicht und Vereidigung



    Der rumänische Präsident Klaus Iohannis hat am Donnerstag den Tätigkeitsbericht seiner ersten Amtszeit als Staatsoberhaupt vorgestellt, bevor er am Samstag im Plenum des Parlaments für eine zweite Amtszeit als Präsident vereidigt wurde. Unterstützt von der regierenden Nationalliberalen Partei gewann Iohannis im zweiten Wahlgang im November mit 66,09 % der Stimmen einen klaren Sieg und setzte sich damit klar gegen seine Kandidatin, die ehemalige sozialdemokratische Premierministerin Viorica Dancila, durch, die nur 33,91 % erhielt. Iohannis sagte, das wichtigste Ziel seiner ersten Amtszeit sei es, dass Rumänien seinen pro-europäischen und demokratischen Weg fortsetzt, in dem Kontext, in dem er die letzten fünf Jahre seines Mandats als Jahre voller gro‎ßer Herausforderungen definierte, von denen die gefährlichste die Gefahr für das Land war, “während der PSD-Regierung von seinem westlichen Weg abzuweichen”. Iohannis erklärte, dass er sich in der internationalen Politik auf Koordinaten wie die Konsolidierung der Rolle Rumäniens innerhalb der NATO und der EU sowie den Ausbau und die Stärkung der strategischen Partnerschaft mit den USA konzentriere. Gleichzeitig wies Iohannis darauf hin, dass auf innenpolitischer Ebene das gute Funktionieren der öffentlichen Behörden im Mittelpunkt seiner Arbeit stehe.



    Urteile im Fall Colectiv



    4 Jahre nach dem tragischen Brand im Colectiv-Nachtclub in Bukarest, der 64 Menschen tötete, hat das Bukarester Landgericht mehrere Haftstrafen verhängt.


    Verurteilt wurden der ehemalige Bürgermeister des 4. Bukarester Bezirks,Cristian Popescu der zu einer Haftstrafe von 8 Jahren und 6 Monaten verurteilt wurde, sowie die Eigentümer des Clubs, die jeweils zu 11 Jahren und 8 Monaten Gefängnis verurteilt wurden.


    Die Besitzer der Feuerwerksfirma wurden zu 12 Jahren und 8 Monaten bzw. 3 Jahren und 6 Monaten verurteilt, während die Arbeiter, die die Feuerwerksshow veranstalteten, zu 8, 9 bzw. 10 Jahren Haft verurteilt wurden. Die beiden Mitarbeiter der Inspektion für Notfallsituationen, die die Betriebserlaubnis für den Club freigegeben haben, wurden jeweils zu 9 Jahren und 2 Monaten verurteilt.


    Alle in diesem Fall Verurteilten müssen neben dem Rathaus und der Aufsichtsbehörde für Notfallsituationen den Überlebenden und den Familien der Opfer einen Schadenersatz von 50 Millionen Euro zahlen. Gegen die Entscheidung kann Berufung eingelegt werden. Zwei Jahre lang befand sich der Prozess in einer verfahrenstechnischen Sackgasse, da der benannte Richter in den Ruhestand ging und im Oktober 2018 durch einen anderen Richter ersetzt wurde. Der aktuelle Richter versprach, sich bei der Lösung des Falles zu beeilen und hat sein Wort gehalten.


  • La résolution du Parlement européen sur la révolution roumaine

    La résolution du Parlement européen sur la révolution roumaine

    Le Parlement européen a voté jeudi, à Strasbourg, à une large majorité, la résolution sur la commémoration des 30 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de décembre 1989 en Roumanie C’est pour la première fois que le Législatif communautaire adopte une position officielle sur cet évènement, qui a changé le destin des Roumains.



    Débattu en séance plénière dès lundi, le texte approuvé par les députés européens mentionne que, pendant la révolution roumaine, 1.142 personnes ont perdu la vie, plus de 3.000 autres ont été grièvement blessées et plusieurs centaines ont été retenues illégalement et torturées. Conformément à cette résolution, le Parlement européen commémore et rend hommage aux victimes de la révolution et à leurs familles, en soulignant que leur sacrifice a permis la transition de la Roumanie vers la démocratie, l’Etat de droit et vers l’économie de marché ainsi que l’adhésion ultérieure du pays à l’OTAN, en 2004, et à l’UE en 2007. Les parlementaires européens sollicitent à l’Etat roumain d’intensifier ses efforts pour que toute la lumière soit faite sur les événements de décembre 1989. Par ailleurs, ils exigent des institutions de l’UE et des Etats membres de déployer tous les efforts pour s’assurer que les crimes commis par les régimes communistes ne seront pas oubliés et qu’ils ne se répètent plus jamais.



    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, s’est félicité de l’adoption par le Parlement européen de cette résolution qui reconfirme le fait que le prix du sang payé par les Roumains en décembre 1989 représente la pierre angulaire de la démocratie roumaine. Klaus Iohannis reconnaît que l’Etat roumain doit agir avec célérité pour dévoiler la vérité sur les événements de décembre 1989 et pour que les coupables soient déférés à la justice.



    En décembre 89, les Roumains ont dit fermement Non au communisme, au prix de leur vie et ont rejoint la famille européenne, affirme Traian Băsescu, député européen du PPE. En 2006, en sa qualité de président de la Roumanie, il avait condamné officiellement le régime communiste comme étant criminel et illégitime.


    Installée à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, par les troupes d’occupation soviétiques, la dictature de Bucarest a été considérée par les historiens comme l’une des plus dures de l‘ancien Bloc communiste. Durant les deux premières décennies, l’appareil répressif du satrape stalinien Gheorghe Gheorghiu-Dej, a jeté en prison plus de 600 mille personnes de toutes les catégories sociales, dont anciens dignitaires démocratiques, paysans qui refusaient de céder leurs terres, cardinaux gréco-catholiques, étudiants et élèves nationalistes. Le successeur de Dej, Nicolae Ceauşescu, a alimenté, pour un certain temps, l’illusion de la libéralisation interne et de la distanciation par rapport à Moscou. Toutefois, peu à peu, le régime allait se transformer en une dictature personnelle, accompagnée d’un culte de la personnalité grotesque et d’une austérité extrême pour les citoyens. Sa maladie du pouvoir allait faire de la Roumanie l’unique pays d’Europe centrale et de l’Est où le renversement du régime communiste a eu lieu avec effusion de sang. (Trad. Mariana Tudose)


  • La révolution roumaine a commencé à Timişoara

    La révolution roumaine a commencé à Timişoara

    30 ans en arrière, à Timişoara, dans l’ouest de la Roumanie,
    commençait l’insurrection anticommuniste contre le régime de Nicolae
    Ceauşescu, qui s’est étendue par la suite aux autres villes du pays. Entre le
    16 et le 20 décembre 1989 a eu lieu « La révolution de Timişoara », le 21
    décembre étant considéré comme le premier jour de révolution à Bucarest.

    Plusieurs révolutionnaires ont participé, dimanche dernier, à la Marche de la
    liberté, refaisant le trajet qu’ils avaient parcouru il y a trois décennies. Ils
    ont remémoré les jours d’affrontement où plus de 100 personnes ont perdu la vie,
    environ 400 autres ont été blessées et un millier, arrêtées. L’historien Adrian
    Kali se souvient de l’insurrection dans les rues de Timişoara : « Ce
    fut un carnage ; des protestations noyées dans le sang, des morts, des
    blessés, des dégâts, des larmes de joies pour la nouvelle Roumanie qui naissait
    alors du sang et des cendres. »


    Les révolutionnaires ont fait part de leur
    mécontentement : les responsables des crimes de décembre ’89 n’ont pas
    tous été punis. Trois décennies plus tard, un des révolutionnaires, Viorel
    Sas, considère que la révolution est : « Inachevée.
    Malheureusement, beaucoup de choses traînent encore. Parmi ces choses, et c’est
    quelque chose d’extrêmement douloureux, il y a cette punition des coupables qui
    ont essayé d’étouffer la révolution. Il y a les coupables pour les morts
    survenues après la fuite de Ceauşescu, quand toutes les institutions de
    répression de l’Etat ont déclaré, par la voix de leurs dirigeants, qu’elles se
    rangeaient du côté de la révolution. »


    L’ancien révolutionnaire Ioan Savu raconte, lui, ce
    qu’il a ressenti il y a 30 ans : « A
    ce moment-là, en décembre ’89, agenouillé sur la Place de la Victoire, parmi
    plus de 100.000 personnes, j’ai pris la mesure de notre liberté. »


    Les commémorations dédiées à la Révolution
    roumaine continuent ces jours-ci. Le cimetière des héros de Timişoara sera fleuri,
    des spectacles, des expositions de peinture ou de photographie, des lancements
    de livres et des concerts auront lieu durant toute cette semaine. Des messes
    sont également prévues et le soir des cierges seront allumés sur les marches de
    la Cathédrale de la ville, en présence des révolutionnaires et des familles des
    disparus. Mardi, ce sera une journée de deuil à
    Timişoara. Du 19 au 21 décembre, les familles des héros martyrs, feront, comme
    chaque année, un pèlerinage à Bucarest et à Slatina (petite ville du sud du
    pays), sur le chemin parcouru par la dépouille de ceux qui allaient être
    incinérés au Crématorium de la capitale, pendant la Révolution. Et puis, le 20
    décembre, Timişoara célébrera le jour où elle est devenue la première ville affranchie
    du communisme.

    L’historien Constantin Corneanu, directeur scientifique de
    l’Institut de la Révolution roumaine, considère qu’à ce moment-là, l’Europe
    entière s’attendait au changement du régime en Roumanie : « En
    fait, l’attente était forte et ce qu’il s’est passé répondait aux propos du
    président français, François Mitterrand, au Parlement européen. Le 23 novembre
    1989, il y a dit que « nous attendons la voix du peuple roumain »,
    parce que tous les autres peuples étaient descendus dans la rue à Prague,
    Varsovie, Berlin-Est, Budapest, Sofia.
    Les Roumains étaient les derniers et tout le monde les regardait, attendait que
    quelque chose se passe aussi à Bucarest, voulait voir si nous étions capables
    d’agir. Nous avons réussi à faire quelque chose, en payant un prix immense. Les
    morts et blessés de la Révolution roumaine, les personnes arrêtées à Timişoara
    qui ont été torturées, ceux qui ont perdu la vie, ceux qui ont été incinérés au
    Crématorium « Cenuşa » et qui n’étaient pas des espions hongrois,
    mais simplement des habitants, hommes, femmes, enfants de Timişoara. »


    Rappelons aussi que l’année 1989 a mis un
    terme aux régimes communistes d’Europe centrale et de l’Est, et que la Roumanie
    est le seul pays ex-communiste où le passage à la démocratie a eu lieu dans la
    violence, à travers des manifestations et des combats de rue, et où les dirigeants
    de l’ancien régime ont été exécutés. (Trad. Elena Diaconu, Ileana Ţăroi)

  • 2019 – Jahr der Dankbarkeit gegenüber den Opponenten des Kommunismus

    2019 – Jahr der Dankbarkeit gegenüber den Opponenten des Kommunismus

    Präsident Klaus Iohannis hat per Dekret, das Denkmal für die Opfer des Kommunismus und des Widerstands in Sighet“ und den Verband “Denkmal für die Revolution vom 16. bis 22. Dezember 1989 in Timișoara“ ausgezeichnet. Die Entscheidung soll in diesem Jahr den 30. Jahrestag der rumänischen Revolution markieren, als Anerkennung und Wertschätzung für ihre wichtige Forschung zum Phänomen des Totalitarismus und zur Förderung nationaler und europäischer Werte“, sagte Iohannis. Sighet und Timișoara, Städte im Nordwesten und Westen des Landes, sind wesentliche Meilensteine auf der Karte des kommunistischen Terrors. Die Gedenkstätte in Sighet wurde unter der Schirmherrschaft des Europarates von der Dichterin und Dissidentin Ana Blandiana gegründet und befindet sich in einem ehemaligen Gefängnis, in dem Dutzende Menschen aus der Zwischenkriegszeit gefangen gehalten und getötet wurden, darunter demokratische Politiker, Generäle und Kirchenvertreter. Der Verband aus Timișoara ist, seinerseits, zum grö‎ßten Teil aus denen gebildet, die im Dezember 1989 das Feuer der Revolution entfacht haben, die zur Flucht des Diktators Nicolae Ceausescu führte.




    Präsident Klaus Iohannis hat auch angekündigt, am 20. Mai, das Jahr 2019 zum Jahr der Dankbarkeit zu erklären. An dem Tag, an dem die ersten freien Wahlen im postkommunistischen Rumänien 1990 abgehalten wurden. Klaus Iohannis: Es ist das Jahr, in dem ich möchte, dass wir unsere Dankbarkeit gegenüber jenen zum Ausdruck bringen, die den gro‎ßen Wandel im Dezember 1989 ermöglicht haben. Kritischere Stimmen haben mich gefragt, warum ich dann im Mai anfange? Es ist ganz einfach: Ich möchte 2019 zum Jahr der Dankbarkeit erklären, das im Dezember mit einer gro‎ßen Feier zu Ehren der Revolution von 1989 zu Ende geht und das dann beginnt, wann die ersten freien Wahlen in Rumänien stattgefunden haben. Das war am 20. Mai 1990.




    Die Ankündigung des Präsidenten wurde von vielen Stimmen aus Politik, Zivilgesellschaft und Medien begrü‎ßt, von wenigen auch heftig kritisiert. Da er bereits Pläne für eine zweite Amtszeit angekündigt hat, wird Präsident Iohannis vorgeworfen, die Hommage an den antikommunistischen Widerstand zu einem Wahlkampfthema zu machen. Als möglicher Rivale im Präsidentschaftswahlkampf sagt Senatsvorsitzende Calin Popescu-Tariceanu, dass die Initiative versucht, eine Reihe von emotionalen Elementen für Wahlzwecke zu nutzen, die Beseitigung des Kommunismus, das Opfer der Märtyrer und die wiedergefundene Freiheit“. Leontin Iuhas, der Sohn von Ceausescus berühmtestem Gegnerin, Doina Cornea, der selbst von der Geheimpolizei (der Securitate) verhaftet wurde, sagt, er werde nicht an den Veranstaltungen unter der Schirmherrschaft des Präsidenten teilnehmen. Viele Kommentatoren sind enttäuscht, dass kleinliche Wahlerwägungen ein tragisches Thema überschatten könnten.




    Die kommunistische Diktatur, die Ende des Zweiten Weltkriegs von den sowjetischen Besatzungstruppen eingesetzt wurde, hat in Rumänien Lager und Gefängnisse eröffnet, in denen laut Historikern innerhalb von fünfzig Jahren mindestens 600.000 Menschen interniert wurden. Im Jahr 2006 gab der frühere rumänische Präsident Traian Basescu eine offizielle Erklärung heraus, in der er das kommunistische Regime als kriminell und illegitim verurteilte.

  • Revoluția română după 29 de ani

    Revoluția română după 29 de ani

    În urmă cu 29 de ani, România scăpa
    împreună cu celelalte țări din Europa Centrală și de Est de tirania regimurilor
    comuniste și revenea la normalitatea democratică de care fusese deposedată la
    sfârșitul celui de-al doilea război mondial. La Timișoara, București, Iași,
    Cluj, Brașov, Sibiu și în alte orașe, românii ieșeau în stradă pentru libertate
    și drepturi. A fost marele moment al acelei generații care încheia un secol
    plin de teroare, crime în masă și durere. Cei care au participat la mișcările
    de masă din astralul an 1989 au cerut în numele lor, al înaintașilor lor, al
    celor care nu mai puteau vorbi, al tuturor morților fără morminte dreptul de a
    avea o viață decentă.


    În ultimele
    zile ale anului 1989, oamenii au participat cu entuziasm la nașterea noii
    Românii. Poeta Ana Blandiana a fost una dintre primele intelectuale care au
    vorbit la Radio România în efervescenţa zilei de 22 decembrie 1989, ziua în
    care dictatorul Nicolae Ceaușescu a fugit cu elicopterul de pe acoperișul
    Comitetului Central al PCR:
    Prieteni, am sosit la Radio acum venind din Piaţa Palatului unde am fost
    alături de zecile de mii de oameni, cărora la un loc şi fiecăruia în parte nu
    le venea să creadă că trăieşte această zi. Este foarte greu să cred că după
    atâţia ani de umilinţă, că noi, noi singuri, nu printr-un aranjament politic,
    nu prin sprijinul altora, mai mari şi mai puternici decât noi, ci noi singuri
    cu forţa noastră sufletească, în care nu mai credeam, am fost în stare să facem
    asta. Morţii de la Timişoara şi morţii de la Bucureşti ne-au redat deodată
    încrederea în noi şi puterea de a fi noi.


    Revoluția
    română s-a soldat cu aproximativ 1200 de morți, fiind cea mai sângeroasă
    trecere de la totalitarism la democrație din anul 1989. Istoricul Ioan Scurtu a
    fost director al Institutului Revoluției și el a răspuns la întrebarea de ce
    PCR nu a avut un reformator care să fie capabil să ceară înlăturarea lui
    Ceauşescu de la conducere şi să asigure o schimbare paşnică de regim: Ceauşescu a promovat oameni
    devotaţi lui şi care erau lipsiţi de coloană vertebrală. Am citit, de exemplu,
    memoriile lui Dumitru Popescu, membru în Comitetul Politic Executiv al CC al
    PCR, unde relata că la şedinţele respectivului organism de conducere vorbea
    numai Nicolae Ceauşescu. Toţi ceilalţi ascultau şi că pleca de la acele şedinţe
    cu dureri de cap şi trebuia să meargă pe jos să se relaxeze până în cartierul
    Primăverii, unde locuia. Sigur, el nu-şi punea problema că, în fond, prin
    poziţia pe care o ocupa avea şi o responsabilitate. Dacă Ceauşescu ajunsese să
    vorbească numai el şi ceilalţi să asculte şi să ia notiţe, aceasta se datora şi
    celor care au acceptat acea situaţie, în opinia mea umilitoare. Cel mai frapant
    moment a fost acela când Ceauşescu, revoltat de faptul că nu s-au luat măsuri
    drastice împotriva manifestanţilor de la Timişoara, a spus: eu nu mai pot
    lucra cu acest Comitet Politic Executiv, alegeţi-vă alt secretar general. Şi
    au sărit cu toţii şi au zis: nu ne părăsiţi, vă rugăm, noi vă suntem fideli,
    rămânem alături de dv., în frunte cu dv. vom rămâne. Adică nici măcar în ceasul
    al 24-lea, aş zice, niciunul n-a avut curajul să spună: luăm act de demisia
    dv., constituim o conducere colectivă, anunţăm poporul revoltat că Nicolae
    Ceauşescu şi-a dat demisia. Poate că evoluţiile ar fi fost cu totul altele şi
    nu s-ar fi ajuns la baia de sânge care a urmat. Oportinismul acestor oameni a
    jucat un rol foarte important în derularea evenimentelor dramatice.



    Procesul Elenei și al lui Nicolae Ceauşescu
    de pe 25 decembrie 1989 a fost unul dintre episoadele cele mai încărcate ale
    Revoluției. Cei doi tirani care ținuseră România în frig și foame timp de
    aproape 25 de ani și-au primit pedepsele binemeritate. Însă nu după mult timp
    au apărut și regretele pentru sfârșitul celor doi, iar procesul însuși care a
    adus dreptatea a ajuns să fie contestat. Politologul Ioan Stanomir de la
    Facultatea de Științe Politice a Universității din București crede că
    raportarea multor oameni la perioada extrem de dură prin care trecuseră a fost
    superficială, iar memoria ei a devenit, odată cu salvarea de rău, una
    conciliantă.: Este actul prin
    care noi nu reuşim să ne desprindem de comunism. Tocmai acea execuţie dovedeşte
    profunda continuitate între regimul comunist şi regimul Iliescu. Ion Iliescu
    este expresia unei încercări a românilor de a se detaşa nedetaşându-se. O
    încercare tipică societăţilor postcomuniste de a păstra o inocenţă pe care n-o
    mai au. Toţi cei care au trecut prin comunism nu mai sunt inocenţi. Fie că au
    fost victime, fie că au fost călăi, fie că s-au aflat în masa gri a celor care
    s-au aflat sub vremi. Regimurile totalitare fură inocenţa oamenilor. Şi acest
    lucru cred că este principalul mod de a înţelege raportarea foarte complicată a
    popoarelor din estul Europei şi a popoarelor din Uniunea Sovietică la comunism.
    Comunismul este o cămaşă a lui Nessus care se lipeşte de tine şi în momentul în
    care vrei s-o scoţi, te arde.


    Chiar dacă au trecut aproape 3
    decenii de la desfășurarea sa, Revoluția română din decembrie 1989 rămâne
    puternică în amintirea generației de atunci pentru că încă influențează
    prezentul. Și probabil așa va fi până când generațiile care n-au trăit-o direct
    o vor comemora atlfel.

  • The Romanian Revolution, 29 years on

    The Romanian Revolution, 29 years on

    Every year in
    late December Romanians commemorate the victims of the December 1989
    anti-Communist revolution. Some still recollect those events with grief and
    sorrow although 29 years have passed ever since.






    The Romanian
    President Klaus Iohannis laid a wreath of flowers at the Memorial Cross in the University
    Square in Bucharest to honor the memory of the victims, and senators and
    deputies observed a moment of silence.




    On Thursday the
    city of Timisoara, in the west, marked Victory Day. On December 20th,
    1989, after several days of repression by the Communist authorities, the people
    of Timisoara took to the streets in great numbers. The army withdrew to the
    barracks and from the balcony of the Opera House in Timisoara the people
    declared Timisoara the first city of Romania free of Communism.






    To mark this
    moment, siren calls were heard in downtown Timisoara where the anti-Communist
    revolution sparked 29 years ago. It all started from a spontaneous protest
    against the authorities’ attempt to evacuate reformist pastor Laszlo Tokes, as
    he had been critical of the Communist regime in the international press, which was
    interpreted, in the spirit of the epoch, as incitement to ethnic division.






    On December 17th,
    the protest extended to the center of the city, which became the main stage for
    shouting anti-Communist slogans, which was literally inconceivable at the time.
    Faced with such an unprecedented situation, the authorities ordered the army to
    go to the streets that were already teeming with informers of the Securitate
    political police.






    A brutal
    intervention followed and scores of people were shot. To wipe off the traces of
    the violent repression, the corpses were taken from the hospital morgue and
    transferred to Bucharest to be cremated, the ashes being thrown into the sewer
    system as part of the operation symbolically called the Rose.






    On December 21st,
    the anti-Communist revolution extended to Bucharest and culminated on December
    22nd with dictators Nicolae and Elena Ceausescu fleeing Bucharest. Subsequently,
    they were caught and shot dead on the very Christmas Day after a brief trial.
    In December 1989 more than one thousand people died and at least three thousand
    were wounded. 29 years on, the prosecutors’ investigation into those events has
    not been finalized and the culprits are still at large.






    Initially
    classified, the revolution file was reopened in 2017 after the judges decided
    that the previous investigations had been very superficial. Military
    prosecutors announced the extension of criminal procedures, in rem, in relation
    to crimes against humanity. Judges have shown that in order to keep the power,
    the new political and military power instated after 1989 caused the killing and
    arrest of a great number of people. The president of the Association ‘December
    21, 1989’ Doru Maries says that the only thing that can be done for the
    revolution heroes is JUSTICE.





  • Nachrichten 20.12.2018

    Nachrichten 20.12.2018


    BUKAREST: Das rumänische Parlament hat am Donnerstag den zweiten Misstrauensantrag gegen das PSD-ALDE Regierungskabinett von Viorica Dăncila abgelehnt. Der Antrag mit dem Titel Genug! Die Dragnea-Dăncilă Regierung, die Schande Rumäniens! wurde von der nationalliberalen Partei PNL, der Union Rettet Rumänien USR und von der Volksbewegung PMP eingebracht. Die Opposition konnte die erforderliche Stimmenzahl von 233 nicht erreichen. Nur 161 der Senatoren und Abgeordneten stimmten dem Antrag zu. Das jetzige Kabinett stelle eine Gefahr für die nationalen Interessen und für die wirtschaftliche und politische Stabilität Rumäniens dar, so die Opposition. Die Unterzeichner des Antrags kritisieren die Justizgesetze und die Premierministerin dafür, dass sie das Regierungsprogramm nicht respektiert. Die Ministerpräsidentin beschuldigte ihrerseits die Opposition, als Alternative die Einkommenssteigerung zu stoppen, und sogar die Renten und Löhne zu kürzen, anzubieten. Viorica Dancila verteidigte die Justizgesetze, und wies darauf hin, dass sie vom Parlament angenommen wurden, und nicht per Eilverordnung, so wie die frühere Expertenregierung gehandelt hat.



    BUKAREST: Der rumänische Präsident Klaus Iohannis empfängt am Freitag in Bukarest den österreichischen Bundeskanzler Sebastian Kurz, dessen Land derzeit die rotierende EU-Ratspräsidentschaft inne hat. Die beiden werden sich mit vorrangigen Themen auf der europäischen Agenda. befassen Dazu gehören die Zukunft der Europäischen Union, der zukünftige EU-Haushalt nach 2020, der Brexit und die EU-Parlamentswahlen. Bei einem Treffen mit in Bukarest akkreditierten EU-Botschaftern sagte Präsident Klaus Iohannis am Mittwoch, der Vorsitz der rumänischen EU-Ratspräsidentschaft werde so bald wie möglich mit den Verhandlungen über die künftigen Beziehungen zwischen der Union und dem Vereinigten Königreich beginnen, sobald das Austrittsabkommen vom Parlament in London ratifiziert und von der europäischen Legislative genehmigt wird. Gleichzeitig erklärte der Präsident, Rumänien unterstütze eine stärkere Union, näher an den europäischen Bürgern und in der Lage, ihnen Sicherheit und Wohlstand zu bieten. Der Präsident betonte die Bedeutung des informellen Treffens des Europäischen Rates am 9. Mai 2019 in Sibiu, auf dem die strategische Agenda der EU für den Zeitraum 2019-2024 erörtert wird.



    BUKAREST: Der Oberste Kassations- und Justizgerichtshof Rumänien hat entschieden, die Bestrafung ehemaliger hochrangiger Würdenträger oder Leiter von Institutionen, die wegen Korruptionsdelikte verurteilt wurden, auszusetzen. Dies ist der Fall, unter anderem der ehemaligen Anti-Mafia-Staatsanwältin Alina Bica, die Asyl in Costa Rica gesucht, des ehemaligen Leiters der Steuerbehörde Serban Pop, und der ehemaligen sozialdemokratischen Minister und Parlamentarier Dan Sova und Constantin Nita. Sie wurden bis zur endgültigen Lösung der Beschwerden freigelassen. Ihre Anwälte forderten die Aussetzung der Vollstreckung der Strafen mit der Begründung, dass die Zusammensetzung des Spruchkörpers aus fünf Richtern, falsch gewesen sei. In diesem Jahr wurden die Spruchkörper von fünf Richtern beim Obersten Gerichtshof drei Mal ausgelost. Dazu kam es nach der Änderung des Gesetzes über die Gerichtsorganisation, der Entscheidung des Verfassungsgerichts und des Einspruchs des Chefs der Sozialdemokraten Liviu Dragnea. Gegen diesen wurde beim Berufungsgericht Bukarest Anklage wegen Korruption erhoben.



    BUKAREST: Im westrumänischen Timişoara ist am Donnerstag des Moments gedacht worden, zu dem hier vor 29 Jahren die erste vom Kommunismus befreite Stadt ausgerufen wurde. Die Arbeiter der großen Industriewerke waren damals in Streik getreten und die Armee hatte sich in die Kasernen zurückgezogen. Die antikommunistische Revolution sprang dann auf andere Städte über und am 22. Dezember 1989 flüchtete Machthaber Nicolae Ceausescu. Zwischen dem 16. und dem 25. Dezember 1989 kamen mehr als 1000 Menschen um, weitere rund 3.400 wurden verletzt.

  • December 18, 2018 UPDATE

    December 18, 2018 UPDATE

    DEFENCE Romania’s Defence Minister
    Gabriel Les met NATO Secretary General Jens Stoltenberg at the headquarters of
    the North Atlantic Alliance in Brussels on Tuesday. The talks between the two
    officials focused on security in the Black Sea region, on consolidating the
    deterrence and defence position on NATO’s eastern flank, the preparations for
    Romania’s taking over the EU rotating presidency on January 1st next
    year and Bucharest’s priorities for this mandate. According to a communiqué
    issued by the Defence Ministry, the meeting between the two officials proved to
    be another opportunity for Romania to reiterate its firm commitment to the
    defence and security strategy promoted by NATO.












    AWARD Academician Eugen Simion, head of
    the Department of Literature and Philology with the Romanian Academy, is winner
    of the 2018 Alfred Nobel Gold Medal awarded by the International Society of
    Philology. The award ceremony is to take place early next year at the European
    Parliament headquarters in Strasbourg and will be followed, according to
    regulations, by a ceremony in the recipient’s country of origin. The
    International Society of Philology has been awarding the aforementioned gold
    medal for almost a century now. The event, held every five years, was designed
    as an equivalent of the Nobel Prize in Literature in recognition of
    accomplishments in the field of grammar, literary criticism and history.














    CSAT
    Romania’s Higher Defence Council (CSAT) is to convene again on Wednesday after
    its previous session was suspended by president Klaus Iohannis on December 11th
    upon a request from the Council’s members. According to the Presidential
    Administration, the agenda included topical issues concerning the country’s
    defence and national security, which sparked off prolonged debates. Talks also
    focused on the plan of providing equipment for Romania’s armed forces between
    2019 and 2028, the CSAT schedule for the next year, the future plan for Romania’s
    armed forces carrying out various missions in theatres of operations abroad as
    well as the National Plan for Information Priorities for 2019.














    FORUM The relationship between Europe and Africa is developing and
    we want to turn it from a relation in which Europe has offered assistance, into
    a relation between equal partners, ready to cooperate and develop together,
    Romania’s President Klaus Iohannis has said in Vienna, at the meeting of heads
    of state and government, held on the sidelines of the Europe-Africa Forum. He
    has also said that Romanian will further promote consistent action to support
    the alliance between the two continents, among which granting scholarships to
    young Africans. The Europe-Africa Forum is intent on consolidating the
    long-term partnership between the EU and Africa and lays emphasis on boosting
    sustainable investments, creating jobs and taking cooperation to the digital
    era.










    COMMEMORATIONS The series of events
    commemorating the martyr heroes of the 1989 Anti-Communist Revolution in
    Romania, continued in Timisoara, in the west. December 18th goes
    down in history as the day when the young people protesting against the
    communist regime of Nicolae Ceausescu were shot dead on the steps of the
    Metropolitan Cathedral in Timisoara. Vigil candles were lit on Tuesday on the
    steps of the Cathedral in remembrance of that day. A day of mourning was
    decreed in Timisoara on Monday in memory of those who, 29 years ago, lost their
    lives, being killed by the repressive forces of the communist regime. Masses
    and memorial services have been performed and floral tributes have been
    paid.





  • Relațiile diplomatice dintre România și RFG

    Relațiile diplomatice dintre România și RFG

    După împărțirea Germaniei la
    sfârșitul celui de-al doilea război mondial au apărut două state germane,
    Republica Federală Germania și Republica Democrată Germană. Noul stat federal
    german a refuzat să recunoască existența statului german comunist, iar
    relațiile inter-germane s-au limitat la o competiție economică și
    propagandistică acerbă de-a lungul Cortinei de Fier și a Zidului Berlinului,
    după anul 1961. Aflate în alianțe militare și în modele economice de dezvoltare
    opuse, România și RFG s-au deschis reciproc începând cu a doua parte a anilor
    1960. Iar un moment foarte important al noilor raporturi dintre un stat
    capitalist foarte dezvoltat și un stat comunist în curs de dezvoltare a fost
    vizita vicecancelarului vest-german Willy Brandt în România în 1967.


    În a doua jumătate a anilor 1960,
    relațiile internaționale erau în schimbare, granițele dintre cele două mari
    blocuri economice și militare, capitalismul și comunismul, nemafiind atât de
    rigide. Fiecare țară își dorea relații care să-i aducă profit economic și
    fiecare a încercat o deschidere către zone geopolitice de interes propriu.
    Astfel, România, în buna tradiție a legăturilor sale cu spațiul german, s-a
    orientat către relații diplomatice cu Germania de Vest, fiind prima țară din
    blocul comunist.


    România a dezghețat relațiile cu
    Germania capitalistă în 1967 printr-o vizită la București a vicecancelarului
    Willy Brandt, viitorul șef al guvernului german. Diplomatul Vasile Șandru, atunci
    ministru-adjunct de externe, își amintea în 1994 într-un dialog purtat cu Centrul
    de Istorie Orală din Radiodifuziunea Română de preliminariile acelei vizite. Acest act al politicii externe
    a României s-a produs ca o manifestare a atitudinii independente a României în
    relaţiile internaţionale. Contextul era următorul: în vara anului 1966 avusese
    loc la Bucureşti consfătuirea Comitetului Politic Consultativ al Tratatului de
    la Varşovia. În documentul adoptat cu acel prilej a fost lansată ideea
    convocării unei conferinţe europene de colaborare şi securitate pentru
    normalizarea relaţiilor cu ambele state germane. În spiritul acestui document,
    România a iniţiat stabilirea de relaţii diplomatice normale cu RFG făcând acest
    lucru de pe poziţii proprii, fără nici un fel de consultări cu aliaţii. Bineînţeles
    că asta a provocat o reacţie de nemulţumire în special din partea Uniunii
    Sovietice, dar şi a celorlalte participante la Tratatul de la Varşovia.


    Noul lider comunist de la București, Nicolae Ceaușescu, ajuns la putere în 1965, era perceput de populație și de
    Occident ca un comunist mai puțin dogmatic. El și echipa sa au fost inițiatorii
    deschiderii către Germania de Vest. Vasile Șandru. Actul de stabilire a relaţiilor diplomatice s-a produs cu
    ocazia unei vizite a ministrului român de externe la Bonn, Corneliu Mănescu, o
    vizită care a stârnit un mare interes în presa internaţională, mai ales
    datorită reacţiilor potrivnice care au venit din partea Uniunii Sovietice.
    Caracteristic este că într-un ziar german s-a publicat atunci o caricatură în
    care, pe un lac din Germania, se aflau într-o barcă Corneliu Mănescu şi Willy
    Brandt, iar de pe mal nişte trăgători trăgeau în ei cu tot felul de arme care,
    bineînţeles, simbolizau pe de o parte reacţia Tratatului de la Varşovia şi pe
    de altă parte reacția cercurilor cele mai radicale din RFG.



    Vizita
    lui Brandt a stat sub semnul unei destinderi diplomatice, dar și sub cel al
    speranței într-o nouă era al relațiilor bilaterale. Vasile Șandru. Willy Brandt a sosit, a avut o
    primă rundă de convorbiri cu ministrul de externe Corneliu Mănescu. A fost după
    aceea primit de primul ministru Ion Gheorghe Maurer cu care au fost abordate şi
    probleme politice, dar în special probleme de relaţii economice între România
    şi Germania Federală. Şi după aceea Willy Brandt s-a deplasat pe litoral unde a
    fost primit de Nicolae Ceauşescu cu care a avut o convorbire foarte
    substanţială care a durat vreo 5 ore. Cu Nicolae Ceauşescu discuţiile au fost
    preponderent politice şi s-au referit nu numai la situaţia politică din Europa
    ci şi legăturile dintre partidele comuniste, socialiste.



    Vizita politicianului german a avut
    și note personale, iar românii au fost gazde primitoare: Cum a abordat Willy Brandt această vizită? El a venit
    împreună cu soţia şi cu fiul, cu Lars, un băiat care după aceea a devenit
    participant la mişcările acestea stângiste din Germania. Deci el abordat
    problema vizitei nu numai din plan politic, ci şi personal, de apropiere faţă de
    ţara noastră. Şi doamna Brandt şi cu fiul au avut un program separat, pe
    litoral au avut un program foarte interesant. Au fost foarte mulţumiţi de
    vizită. Au putut să vadă şi anumite spectacole de folclor românesc şi au
    vizitat obiective culturale. A fost o vizită cu un program care i-a ajutat în
    a-şi crea o imagine despre România. Trebuie spus că România, când a stabilit
    relaţii diplomatice cu RFG, nu a făcut nimic pentru a diminua relaţiile cu RDG
    care existau la acea dată, pentru a nu crea, şi nici nu a creat nici un fel de
    pretext, pentru a i se aduce vreo critică, cum că ar acorda vreo preferinţă
    într-o parte sau alta. România a abordat în mod principial relaţiile cu ambele
    state germane.



    Ulterior,
    relațiile economice ale României cu RFG au cunoscut un trend ascendent. Însă în
    anii 1980, ele s-au deteriorat în ritm galopant deoarece criza de sistem de
    comunismului a dovedit că acesta nu poate avea relații corecte cu state care puneau
    pe primul loc drepturile omului.