Tag: Noël

  • 25.12.2018

    25.12.2018

    Noël – Le 25 décembre, les orthodoxes de rite nouveau, les grecs-catholiques et les catholiques du monde entier, y compris de Roumanie, célèbrent la Naissance de l’Enfant Jésus, la Fête de Noël, une des plus importantes fêtes chrétiennes. Dans un message transmis aux Roumains à cette occasion, le Patriarche Daniel de l’Eglise orthodoxe roumaine, majoritaire, a affirmé que Noël c’est la fête du partage quand on doit se montrer généreux envers tout ceux qui en ont besoin- enfants, personnes âgées, orphelins, gens seuls ou encore membres de la famille. Cette fête du partage c’est notre réponse à l’amour de Dieu, a encore affirmé le Patriarche Daniel. A Vatican, le pape François I a vivement critiqué lundi soir la voracité consumériste des hommes, en les appelant à réfléchir au sens spirituel de leur vie et au partage avec les plus pauvres, dans son homélie de Noël. Le petit corps de l’Enfant de Bethléem lance un nouveau modèle de vie: non pas dévorer ni accaparer, mais partager et donner, a plaidé le pape, rappelant que le nom Bethléem signifie maison du pain. Le pape François, qui vient de fêter ses 82 ans, a adressé mardi son sixième message de Noël Urbi et orbi (à la ville et au monde) devant les fidèles massés sur la place Saint-Pierre.


    Message – Dans un message transmis aux Roumains à l’occasion de Noël, le président Klaus Iohannis a affirmé que la naissance du Seigneur était une fête du miracle de la vie et une célébration de la bonté, de la compassion et de la générosité. « On a besoin de nous reconnecter à toutes ces valeurs qui nous rapprochent les uns des autres, nous rendent encore plus solidaires et plus forts. Dans l’esprit de ces saintes fêtes, prenons soin les uns des autres et, ensemble, prenons soin de notre pays. Si nous sommes meilleurs chaque jour, nous vivrons mieux ensemble », a encore dit le chef de l’Etat dans son message de Noël. La première ministre Viorica Dăncilă a pour sa part souhaité aux Roumains de passer les fêtes en bonne santé, dans la paix, la prospérité et la bonne humeur. Margareta, la dépositaire de la Couronne roumaine, a elle aussi adressé un message de Noël aux Roumains du monde entier, où elle affirme avoir pris l’engagement de continuer l’œuvre de son père, l’ancien souverain Michel I, pour la prospérité et la stabilité de la Roumanie, pour consolider sa position internationale.

    Justice – Elena Udrea, ancienne ministre du Tourisme, et Alina Bica, précédemment procureure en chef de la direction de la lutte contre le crime organisé DIICOT, en détention provisoire à Costa Rica, depuis le 3 octobre, ont été relachées après qu’un Tribunal de Bucarest a décidé de la révocation des demandes d’extradition. Le ministère public costaricien a décidé de leur libération après que le Ministère roumain de la Justice lui a remis les documents faisant la preuve du retrait de la demande d’extradition formulée dans un premier temps. Condamnées définitivement par la justice roumaine, Elena Udrea et Alina Bica ont demandé aux autorités costariciennes le statut de réfugié. Les deux femmes figurent parmi les anciens responsables politiques roumains qui ont bénéficié dernièrement d’une suspension de leurs peines après que leurs avocats ont contesté les chambres de juges ayant donné les verdicts.

    Main d’œuvre – L’Agence roumaine pour l’occupation de la main d’œuvre souhaite la réinsertion sur le marché de plus de 110.000 chômeurs suite à la mise en place d’un projet cofinancé par le Fonds social européen à travers le Programme opérationnel capital humain 2014-2020. L’Agence aura à sa disposition une enveloppe de plus de 265 millions d’euros dont 226 millions de dépenses non-remboursables. Le projet d’une durée de 4 ans sera mis en œuvre avec le soutien des agences départementales pour l’occupation de la main d’œuvre.

    Météo – Le ciel demeure variable dans le sud du pays, plutôt couvert dans le reste. Il neige en altitude, notamment au sommet des Carpates Méridionales où le vent souffle à plus de 80 km à l’heure. Les températures maximales sont en baisse et ne dépasseront pas les 5 degrés. 3 degrés, à midi, à Bucarest. Par ailleurs, les ports maritimes de Constanta Nord et Sud, de Midia et de Mangalia sont fermés en raison du vent très fort. Les secouristes de haute montagne ont lancé un avertissement aux avalanches.

  • Traditions roumaines de Noël

    Traditions roumaines de Noël

    A Noël, toutes les maisons sont propres et les tables chargées de plats savoureux. Le sapin ne manque pas. Il est décoré de pommes, de noix et de graines de haricots blancs. Les jeunes filles à marier sortent leur dot et attendent les jeunes hommes venir chanter des noëls. La nuit de Noël, dans la plupart des zones du pays, le feu ne doit pas s’éteindre dans le poêle, c’est pourquoi, le père de famille met sur le feu une grosse souche, appelée justement la souche de Noël.

    A Tulcea, dans le sud-est du pays, la principale coutume de Noël s’appelle Moşoaie. Du 6 au 24 décembre, des groupes de jeunes habillés de costumes spécifiques vont d’une maison à l’autre, pour annoncer l’arrivée des fêtes et chasser les mauvais esprits, pour que la cour de la maison soit purifiée à Noël. Lorsqu’ils entendent les clochettes, les villageois ouvrent le portail pour accueillir le groupe. Celui qui ne reçoit pas un tel groupe ne sera pas content à Noël. Chaque famille reçoit plusieurs groupes. D’habitude, il y en a une cinquantaine. C’est toujours comme ça, les jours de fête. Et puisque la Dobroudja est habitée par de nombreuses minorités ethniques, notamment des Ukrainiens et des Turcs, qui ont emprunté leurs coutumes les uns aux autres, à Noël, depuis les temps les plus anciens, les Turcs accueillent les « moşoi » et les Roumains préparent un gâteau turc, aux noix et au miel, appelé baklava.

    Dans la zone montagneuse du Banat, dans le sud-ouest du pays, le sapin est orné de sucreries. Sous le sapin, on dépose un pain rond, une saucisse et une bouteille d’eau-de-vie, en guise de cadeau pour le Père Noël. Et on dépose aussi des graines et du foin pour son cheval. Le soir, on attend les groupes d’enfants, de jeunes et d’adultes qui viennent chanter des noëls, depuis minuit jusqu’au petit matin, en fonction de leur âge. En Transylvanie, les préparatifs pour Noël commencent dès le 15 novembre, date à laquelle débute la période de carême. On ne mange plus de viande du tout, les femmes se réunissent pour des veillées et tissent les habits de fête.

    Dans la zone de Cluj, au centre du pays, on chante des noëls, mais aussi des cantiques préchrétiens. Les jeunes vont d’une maison à l’autre ; ils ne portent pas de masques et endossent des costumes traditionnels roumains. Les gens les attendent et les accueillent les bras ouverts. Au Maramureş, contrée de l’extrême nord de la Roumanie, les traditions de Noël sont un mélange de croyances païennes et chrétiennes – entre autres la « danse des vieillards ». Les jeunes qui font le tour des maisons, pour adresser des vœux aux hôtes, portent des masques.

    En Moldavie aussi, Noël est une fête importante. Les activités de la veille étaient toutes des rituels de protection du bétail, des vergers et de la maison. Les femmes nettoyaient toute la maison et les hommes prenaient soin de remettre tout objet emprunté à son propriétaire. Les femmes préparaient un pain ayant la forme du chiffre 8, qui, au printemps, va être fumé et placé entre les cornes des bœufs qui labourent la terre. Le repas de Noël, préparé toujours la veille, comporte une douzaine de plats, dont la plupart à base de viande de porc.

    En Bucovine, dans le nord-est du pays, on pense que tous les cantiques et les vœux exprimés avant Noël ont pour but de chasser les diables, pour que le village soit propre la nuit de Noël. On considère que c’est un grand pécher de fermer la porte avant Noël et de ne pas accueillir les groupes de jeunes qui parcourent le village pour chanter des noëls. Une des coutumes est celle de l’Etoile. Des enfants déguisés en mages vont d’une maison à l’autre chanter le cantique de l’Etoile, annonçant la grande nouvelle de la naissance de Jésus.

    En Olténie, dans le sud du pays, les traditions de Noël sont étroitement liées aux rituels de purification et de divination, les jeunes filles à marier tâchant d’apprendre qui sera leur futur mari. La veille, on pratique une coutume liée au feu : tous les membres de la famille, quel que soit leur âge, attisent le feu à l’aide d’un bâton, en prononçant quelques vers censés protéger la maison, écarter la maladie et apporter une nouvelle année abondante. Les jeunes qui parcourent le village, pour chanter des noëls et formuler des vœux, se voient offrir des bretzels, des pommes, des poires… Aux adultes, on offre aussi de l’eau-de-vie et du vin chaud. (Dominique)

  • 24.12.2018 (mise à jour)

    24.12.2018 (mise à jour)

    Noël – Le 25
    décembre, les orthodoxes de rite nouveau, les grecs-catholiques et les
    catholiques du monde entier, y compris de Roumanie, célèbrent la Naissance de
    l’Enfant Jésus, la Fête de Noël, une des plus importantes fêtes chrétiennes. En
    revanche, les orthodoxes de rite ancien, dont la plupart vivent en
    Russie, en Ukraine, en Serbie et en Géorgie, célèbrent Noël le 7 janvier.


    Dans un message aux Roumains à
    l’occasion de Noël, le président Klaus Iohannis affirme que la naissance du
    Seigneur est une fête du miracle de la vie et une célébration de la bonté, de
    la compassion et de la générosité. « Dans l’esprit de ces saintes fêtes,
    prenons soin les uns des autres et, ensemble, prenons soin de notre pays. Si
    nous sommes meilleurs chaque jour, nous vivrons mieux ensemble », a encore
    dit le chef de l’Etat dans son message de Noël. La première ministre Viorica
    Dăncilă a souhaité aux Roumains de passer les fêtes en bonne santé, dans la
    paix, la prospérité et la bonne humeur. Margareta, la dépositaire de la Couronne roumaine, a elle
    aussi adressé un message de Noël aux Roumains du monde entier, dans lequel elle affirme
    avoir pris l’engagement de continuer l’œuvre de son père, feu le roi Michel,
    pour la prospérité et la stabilité de la Roumanie, pour consolider sa position
    internationale.












    Migrants – Les policiers aux frontières roumains ont interpellé,
    ce lundi, à Curtici (ouest de la Roumanie) 8 citoyens iraniens, munis de faux
    papiers d’identité, qui avaient l’intention de franchir illégalement la
    frontière avec la Hongrie. Lors
    du contrôle d’identité des passagers d’un train international Bucarest -
    Vienne, huit personnes ont présenté des papiers slovaques, slovènes et
    luxembourgeois. Les six hommes et deux femmes, âgés de 26 à 53 ans -ont déclaré avoir obtenu les documents en
    question d’individus inconnus et qu’ils voulaient se rendre en Europe
    occidentale. La police aux frontières a ouvert une enquête, à la fin de
    laquelle elle prendra les mesures qui s’imposeront.





    Coopération – Des policiers roumains rejoindront leurs collègues
    bulgares pour maintenir l’ordre public dans la station de montagne de Bansko,
    une des destinations de vacances préférées des Roumains en Bulgarie.
    L’Inspection générale de la Police roumaine informe que six policiers roumains,
    qui parlent le bulgare, ont été envoyés au pays voisin, où ils aideront les
    touristes roumains à communiquer avec les autorités bulgares.

    Météo – Dans les prochaines 24h, le ciel sera variable dans le sud et
    le sud-est de la Roumanie, mais il sera très nuageux sur le reste du
    territoire. Le verglas pourrait apparaître dans le centre, l’est et le sud du
    pays. Mardi, à la mi-journée, les températures se situeront entre -4 et 5°.

  • Noël au Maramureș

    Noël au Maramureș

    Cette contrée est connue pour ses traditions encore vivantes et pour l’hospitalité de ses habitants. Deux grands événements y marquent cette fin d’année : la 10e édition du festival Noël au Maramureș qui se déroule à Baia Mare et la 15e édition du festival Traditions et coutumes d’hiver de Sighet. Dan Carpov, chef du Bureau d’information touristique du Conseil départemental de Maramureș explique :



    « Le festival « Noël au Maramureș » apporte pour la 10e fois en ville les traditions rurales spécifiques du Maramureș. C’est un mini-festival. Des groupes de chanteurs apporteront les cantiques de Noël du Maramureș proprement-dit, ainsi que des trois petits pays qui en font partie : Lăpuș, Chioar et Codru. Ce sera un vrai régal de coutumes, de cuisine traditionnelle, de costumes traditionnels spécifiques de l’hiver, dans une ambiance d’allégresse et de bonne humeur. L’événement est ouvert à tous. Les touristes de passage au Maramureș pendant cette période de l’année y sont toujours les bienvenus et ils ne ratent d’ailleurs jamais ce festival. L’événement étant déjà connu, les vacanciers y affluent, il faut donc toujours se renseigner à l’avance sur les possibilités d’hébergement. Pour ceux qui viennent pour la première fois, ce sera une agréable surprise. Des ensembles folkloriques de jeunes, mais aussi d’adultes expérimentés, ainsi que de professionnels s’y donnent rendez-vous. L’ensemble de musique traditionnelle Transilvania y donnera un spectacle, mais des chorales d’enfants de dix villages du Maramureș y seront également présentes. »



    Les touristes ont devant eux plusieurs jours de fête. Les festivals et les événements consacrés aux traditions de Noël s’enchaînent jusqu’au 27 décembre. Une période à ne pas rater — estime Dan Carpov, chef du Bureau d’information touristique du Conseil départemental.



    « Le 27 décembre est prévu le Festival des coutumes et traditions d’hiver, organisé chaque année à Sighetul Marmației autour de cette date. Toutes les grandes zones ethnographiques y seront représentées : le Banat, la Moldavie, la Bucovine, l’Olténie, la Dobroudja… Et le Maramureș, bien sûr. Coutumes, costumes et cantiques de Noël envahiront le centre-ville. »



    Vous pouvez compléter votre séjour au Maramureș par des randonnées inoubliables, même en hiver. Dan Carpov précise :



    « Le tour des églises en bois peut être prévu à n’importe quel moment de l’année. C’est un bel itinéraire en été, mais il faut dire que le Maramureș enneigé est féérique et les églises sont encore plus vivantes à Noël. L’ambiance est très chaleureuse, on y est reçu comme un vieil ami. Pendant la belle saison il est possible de parcourir cet itinéraire à pied ou à vélo. En hiver, des charrettes et des traîneaux sont mis à la disposition des visiteurs. Du 17 décembre jusqu’à la fin de l’année, nous conseillons aux touristes ces loisirs. »



    Si vous craignez que les traditions et les coutumes ne soient pas suffisantes pour remplir vos journées, sachez qu’au Maramureș vous pouvez aussi passer des vacances actives.



    « Pour ces touristes, j’ai de très bonnes nouvelles. Deux pistes de ski ont déjà été ouvertes, à Cavnic et à Șuior ; une troisième le sera bientôt à Borșa. Les conditions sont très bonnes et nous disposons aussi de cannons à neige, si l’enneigement naturel fait défaut. »



    Quant aux tarifs d’hébergement, les prix varient beaucoup. Un séjour de trois nuitées, en demi-pension — repas de fête compris — dans une pension 3 étoiles, peut coûter, par exemple, 750 lei (soit environ 165 euros) par personne. Pour connaître l’offre d’hébergement, vous pouvez vous adresser aux agences touristiques ; vous aurez certainement l’embarras du choix. Dan Carpov :



    « L’offre d’hébergement est plus riche cette année. A part les repas traditionnels de Noël et de la Saint Sylvestre, les pensions proposent de nombreux loisirs. La fameuse « mocănița », petit train de montagne à faible écartement qui circule dans la vallée de la rivière Vaser, attend les touristes. La « mocănița » occupe une des premières places parmi les attractions touristiques de Roumanie. Des voyages spéciaux sont prévus pour Noël et pour le Nouvel An ; de belles surprises attendent donc les visiteurs. »



    Dernier conseil : n’oubliez surtout pas votre appareil photo ou votre caméra. Vous ne le regretterez pas !



    (Trad. : Dominique)

  • Le Courrier des auditeurs du 21.12.2018

    Le Courrier des auditeurs du 21.12.2018

    Bonjour ou bonsoir, où que vous soyez. En Roumanie, cest la ruée aux cadeaux de Noël ; les centres commerciaux ne désemplissent pas. Les Roumains sont-ils généreux avec leurs proches ? Dépensent-ils sans compter ? Selon une enquête récente, près de trois quarts des sondés déclarent acheter des cadeaux aux parents, 71% à leur partenaire, 51% aux enfants et 29% à la famille élargie. Quen est-il des budgets ? Eh bien, pour la moitié des Roumains, le budget total alloué aux cadeaux ne dépasse pas les 300 lei, soit moins de 80 euros ; deux Roumains sur 5 dépenseront jusquà 750 lei (160 euros). Pour faire face aux dépenses, 33% des sujets questionnés affirment avoir mis de largent de côté depuis plusieurs mois à cet effet. 13% des personnes interrogées ont affirmé avoir alloué un budget de 100 lei (21 euros) tout au plus pour les cadeaux, mais 37% ont prévu tout au plus 300 lei. 27% affirment pouvoir aller jusquà 500 lei (110 euros environ) pour pouvoir faire plaisir à plusieurs personnes. Alors que 7% dépensent jusquà 1000 lei (220 euros), seuls 5% ont une enveloppe de plus de 1000 lei pour les cadeaux de Noël. Un Roumain sur 10 estime que lachat des cadeaux de Noël est une activité coûteuse, dautres la trouvent détendue ou amusante. La moitié des Roumains affirment quils savent déjà quels cadeaux ils mettront sous le sapin et sont décidés à ne pas dépasser le budget prévu. 8% seulement ont laissé les cadeaux pour la dernière minute. La moitié des sujets questionnés mettent le cap sur les centres commerciaux pour les achats, alors que près dun quart préfèrent les magasins en ligne. 21% achètent les cadeaux dans les boutiques du quartier. Lenquête a été réalisée du 10 au 30 novembre sur un échantillon de 2775 personnes habitant en milieu urbain.



    Un autre sondage indique que le budget alloué aux cadeaux est de 12% plus important que lannée dernière, et une personne sur cinq sendette pour les fêtes. Selon une étude à ce propos, les Roumains sont en tête du classement de ceux qui adoptent un tel comportement. Et seulement 18% des sondés mettent de largent de côté pour Noël, mais là, nous sommes dans la moyenne européenne.



    Dun autre côté, les Roumains allouent, sur leurs salaires, le plus dargent pour les aliments et les boissons, par rapport à dautres nationalités de lUE ; les chiffres enregistrés par les détaillants senvolent. Les affaires des compagnies se chiffreront à 103 milliards de lei, en hausse de près de 6 milliards par rapport au résultat de 2017, selon les analystes. Selon Eurostat, ce sont les Roumains qui ont alloué en 2017 la plus grande partie des revenus des ménages pour les aliments et les boissons non alcoolisées (27,8%), plus du double de la moyenne européenne. Ils sont suivis par les Lituaniens avec 22% et les Bulgares avec 19,5%. A lopposé, les Roumains allouent beaucoup moins aux restaurants et aux hôtels. Cela est une conséquence du niveau de vie bas en Roumanie. Ce nest pas que les Roumains mangent plus que les autres Européens, mais quils dépensent plus par rapport à leurs revenus.



    Bien le bonjour en France à Maurice Mercier. « Depuis quelque temps, impossible de vous recevoir sur les OC, sur toutes les fréquences et heures TU, jai donc décidé découter vos émissions sur Internet ». Heureusement quil y a Internet. Par ailleurs, nous avons bien noté ta liste de QSLs manquantes, nous verrons ce que nous pouvons encore trouver. Bien des choses à toi, Maurice.



    Cest le moment des fêtes, avec leur magie. Voyons si elles ont le même charme en Nouvelle Zélande, où nous écoute M Brian Webb, que nous remercions pour ce nouveau bulletin de réception accompagné de commentaires.



    Je découvre une carte postale de Gilles Gautier, de France, qui a pensé à nous même pendant ses vacances. Salut, Gilles. Les ondes rapprochent, je vois que vous avez rendu visite à notre ami Philippe Marsan et à Mme Maryse. Quelle chance que vous ayez pu profiter dun temps magnifique ! Ici, maintenant, nous avons un peu de neige et beaucoup de grisaille. Mais que veux-tu, cest lhiver.



    Cest une véritable collection de rapports découte que M Jean-François Meile, de France, nous a adressés. Merci bien, et à bientôt.



    Merci aussi à M Bernard Watelet, lui aussi de France, pour ses bulletins de réception et pour la jolie carte postale de sa région dont il agrémente à chaque fois son pli. Cela fait plaisir.



    M Osamu Aikawa, du Japon, nous a écrit à lépoque des typhons – il semble que plus dune vingtaine ont frappé son pays cette année, cest impressionnant. Bonne continuation, M Aikawa.



    Cordiales salutations à M Paul Jamet, lui aussi de France, et merci pour les rapports découte. Pour les cartes QSL, nous avons fait tout notre possible et insisté quelles soient envoyées afin quelles arrivent dans les délais pour le concours du RCP. Vous savez que RRI groupe ses envois. Nous espérons que vous ayez reçu les QSLs à temps. Vous nous avouez : « Dans lactualité, je suis avec intérêt la préparation de la Roumanie pour assurer la présidence du Conseil de lUE à compter du 1er janvier 2019 pour une durée de 6 mois. Nous espérons tous que les turbulences politiques internes ne compromettent pas cette présidence qui aura une grande importance pour lUE mais aussi pour la Roumanie. Une présidence marquée par les élections européennes fin mai 2019 mais aussi pour la préparation du programme de recherche et dinnovation « Horizon Europe », 100 milliards deuros, 3° budget de lUE. Les enjeux sont considérables. » Merci davoir échangé ces pensées avec nous, et aussi pour votre question, M Jamet.



    Bien le bonjour en France à M Jean Barbat, qui nous adresse, outre un rapport découte, une question. Cest noté.



    Philippe Marsan, de France, vous nous disiez : « Roxana Maracineanu a été nommée au ministère des Sports. Ancienne championne de natation, née à Bucarest en 1975. Cela me fait plaisir et penser à toute l’équipe de RRI, un rapprochement supplémentaire entre la France et la Roumanie. Nous lui souhaitons pleine réussite et succès. » Merci davoir pensé à nous. Bien des choses à vous.



    Chers amis, cest le moment de vous souhaiter, à toutes celles et à tous ceux qui célébrez cette fête, de passer un très joyeux Noël et que la Nouvelle année vous trouve en excellente santé, quelle vous apporte son corollaire de bonheur et de réussite.

  • A la Une de la presse roumaine 10.12.2018

    A la Une de la presse roumaine 10.12.2018

    Quoi de neuf en Roumanie ? Eh bien, plein de choses à en croire la presse nationale. Le président appelle à une meilleure lutte contre la corruption en Roumanie. Le gouvernement est, lui, prêt, pour diriger 6 mois durant l’UE. Par ailleurs, une partie de la population aimerait voir ce gouvernement partir, alors que la Transylvanie prend initiative et crée l’Alliance de l’Ouest pour une meilleure gestion des fonds européens.

  • Le Festival « Conte de Noël » ouvre à nouveau ses portes

    Le Festival « Conte de Noël » ouvre à nouveau ses portes

    Emil Pantelimon, directeur exécutif du Festival, nous y invite :



    « Le festival a commencé le 29 novembre et il en est à sa 4e édition. La première fois, il a eu lieu dans un espace de 100 m², destiné à des événements pour les enfants pendant la période hivernale. Actuellement, les activités de la Foire « Conte de Noël » sont accueillies par un espace généreux de plus de 8.000 m². Nous avons là les ateliers des lutins, où les enfants peuvent créer des décorations pour leur sapin de Noël, le trône du Père Noël, des collections de dioramas avec des milliers de maisonnettes, une station d’où les enfants peuvent partir en voyage avec le traîneau du Père Noël et, évidemment, l’espace où nous aurons notre Papa Noël en chair et en os. A l’extérieur, nous disposons de la seule glissoire véritable de Bucarest — une piste de 18 mètres que les enfants pourront descendre en luge. Ensuite, il y a la zone de l’Arbre des cantiques, où des Papas Noël, joueurs d’instruments à vent, feront entendre, chaque jour, des cantiques, comme on le fait au Trafalgar Square, à Londres. Nous avons également un carrousel des jouets, qui est une merveille, où les enfants pourront jouer pendant toute la période du festival. Il y aura aussi une patinoire destinée exclusivement aux enfants et qui ressemble à celle du Rockefeller Center de New York, avec des anges de glace éclairés et un immense écran sur lequel seront projetés sans interruption des paysages d’hiver, de sorte que tout le monde présent sur place aura l’impression de se trouver tantôt en Europe, tantôt aux Etats-Unis, tantôt en Asie, à la montagne ou dans les grandes métropoles ou encore dans le monde des tout petits à Noël. »



    Les surprises ne manquent pas cette année. Emil Pantelimon nous en dévoile quelques-unes.



    « La grande surprise du festival est la présence de nos mascottes : deux des vrais rennes du Père Noël. Les enfants pourront les rencontrer, les prendre en photo et même essayer le traîneau du Père Noël tiré par ces rennes. Nous aurons aussi la plus grande exposition de sapins de Noël décorés. Ils se trouveront au Magasin des Sapins, où les visiteurs découvriront les 11 façons de décorer un sapin de Noël les plus en vogue cette année. »

    Les suggestions des stylistes sont les sapins ornés de décorations en verre ou en bois, ou de poupées ou d’objets traditionnels roumains. L’équipe du festival est très enthousiaste.



    « C’est une équipe magnifique, qui pense, crée et recrée l’enfance. Nous sommes soutenus sur tous les plans et nous sommes heureux de pouvoir mettre en pratique nos idées et nos rêves. En fait, nous ne faisons que jouer et notre lieu de travail est l’endroit où nous nous sentons le mieux et où nos rêves deviennent réalité. Le Festival « Conte de Noël » est notre façon de faire revivre, pour les enfants bucarestois, l’esprit de Noël de Roumanie et même du monde. »



    Il s’agit d’apporter de la joie dans les cœurs des visiteurs et de les faire s’y sentir… chez eux. Emil Pantelimon:



    « Le plus beau moment est celui où on voit l’enfant à peine entré dans l’espace de la foire courir dans toutes les directions et les parents ne savent plus où le trouver. Pourtant, ce n’est pas un stress pour eux, car notre équipe est très attentive et elle prend grand soin des enfants. Les parents savent que le lieu est absolument sûr. C’est comme si l’on était chez soi et que l’on recevait 125 mille invités. C’est un peu ça, en fait, c’est cette ambiance-là. Un lieu où tout le monde vous sourit et tâche de satisfaire tous vos désirs. La bonne humeur et l’esprit positif y règnent et le sourire, clé du succès, est sur toutes les lèvres. »



    Le décor du « Conte de Noël » est le fruit du travail d’une équipe d’une vingtaine de personnes qui se sont mises à l’œuvre dès le mois de mars. A quoi ressemble-t-il cette année ?



    « Le décor est spectaculaire. Nous avons 3 sapins : le sapin des petits trains, placé dans le salon des dioramas, le sapin de la maisonnette — où l’on peut entrer — et le troisième au centre de la Foire, tout comme au Rockefeller Center. »



    Un endroit et une ambiance qui nous permettent de vivre la magie de Noël tous les jours, jusqu’à la mi-janvier 2019.


    Trad. : Dominique

  • Mos Gerila – Grand-père Gel

    Mos Gerila – Grand-père Gel

    Célébrée depuis les débuts du christianisme par une combinaison de rites païens et chrétiens, Noël – la naissance du Seigneur – et les autres coutumes liées au début de la nouvelle année ont été accompagnées, le long des temps, de traditions différentes. Linstallation dune coutume, lapparition dun nouveau rituel ou dun symbole relève aussi des valeurs partagées par la société à un moment donné de son histoire. Par exemple limage de Noël en famille sest développée plutôt récemment dans lhistoire et relève, selon des études historiques et sociologiques, des valeurs de lépoque victorienne, dans le contexte de lindustrialisation de la Grande Bretagne.



    Dans les Principautés roumaines, le sapin orné est arrivé de lespace allemand, avec la modernisation entamée dans les années 30 du XIXe. Quant au Père Noël, son apparition est encore plus récente. En tout cas, les coutumes modernes qui accompagnent les rites religieux et traditionnels liés à la naissance du Seigneur, les mettant parfois dans lombre, nétaient pas très ancrées dans cet espace avant linstallation du communisme. Or ce régime a imposé une manière différente de passer les fêtes. Lintention était deffacer la mémoire du passé et de faire en sorte que les gens vivent dans la nouvelle société avec une série de « traditions » à la mesure de lidéologie communiste. Ces transformations ont été réunies dans un livre intitulé « Du Grand-père Gel à Santa Claus. Un regard sociologique sur Noël ».



    Son auteure, Ozana Cucu-Oancea, parle des plans des communistes : « Rien na été laissé au hasard ni na été fait de façon brutale. Ils savaient que lon ne pouvait pas anéantir une fête complètement. Ils nont pas souhaité éliminer la Noël de la vie des gens parce quils savaient que le peuple était attaché à ces symboles. Leur tactique sest donc ciblée sur un changement de sens de certaines traditions, ils ont visé à gommer la dimension religieuse dune fête et muter ses éléments composants. Par exemple, le sapin de Noël et la figure du Père Noël ont été transformés et mués en une fête laïque. Les communistes ont essayé de faire sortir cette fête du cadre familial et de lemmener dans lespace public, la transformant, en fait, en une festivité. Le Père Noël ne venait plus à la maison, pour laisser les cadeaux sous le sapin, il venait à la fabrique ou à linstitution où travaillaient les parents. Ou encore dans la Petite ville des enfants, ou à la Maison de la culture, donc dans des espaces publics. Telle était leur tactique ».



    Les Petites villes des enfants, en fait des parcs dattractions, continuent dexister aujourdhui en Roumanie. Lintention des communistes, lorsquils les ont créées, était dassocier les fêtes dhiver à une fête publique, au milieu du collectif, et de détruire la dimension strictement familiale. Le Père Noël a lui aussi connu une transformation. Il a été remplacé par Grand-père Gel. Personnage importé de lURSS, il était vêtu de bleu, pas de rouge, et ne venait plus dans la nuit du 24 au 25 décembre, mais dans la nuit du Nouvel an. La Fête de la République a été introduite, le 30 décembre, pour muter vers cette dernière laccent qui était auparavant mis sur le 25 décembre, le 30 décembre était en fait le jour de labdication forcée du roi Michel en 1946.



    Ozana Cucu-Oancea fait état du nouveau calendrier communiste des fêtes de fin dannée: « Laccent a migré des dates de Noël (qui dure trois jours selon la tradition orthodoxe), les 25 et 26 décembre étant décrétés jours ouvrables, le seul jour férié était le 1er janvier. Si Noël était un jour en semaine, les gens devaient aller travailler, donc seuls les enfants et les personnes âgées pouvaient encore aller à léglise. En fait, les Roumains ont doublé les fêtes. Ils ont continué à fêter Noël en famille, comme dhabitude, et ils participaient, en parallèle, aux fêtes communistes dhiver ».



    Ce dédoublement était pratiqué tant à la ville, où les gens se souvenaient encore du Père Noël, mais aussi à la campagne, qui préservait certaines traditions religieuses et populaires. Malgré tout, la propagande communiste a aussi atteint son but. Ozana Cucu-Oancea: « Lindustrialisation sest produite plus tard que dans les pays occidentaux, donc limage du sentimentalisme victorien de Noël nétait pas très répandue avant larrivée du communisme. Cela, uniquement dans lespace urbain et seulement au niveau des classes supérieures. Il na pas réussi à se propager davantage et il nétait nullement connu à la campagne. De ce fait, très peu de gens de la campagne se souvenaient encore du Père Noël. Pendant que jétais étudiante et que jallais beaucoup dans les villages, jai été surprise de connaître beaucoup de paysans qui avaient vécu toute leur vie avec lidée que cest le Grand-père Gel qui arrive en fin dannée, et non pas le Père Noël à Noël ».



    Après ce dédoublement du temps du communisme, à compter de 1990, les Roumains sont passés rapidement à la variante contemporaine de fêter Noël : de manière consumériste, diraient certains. (trad.: Ligia Mihaiescu)

  • Le procès de Nicolae et Elena  Ceauşescu

    Le procès de Nicolae et Elena Ceauşescu

    Nous nous penchons aujourd’hui sur un des moments forts de la révolution anticommuniste roumaine : le 25 décembre 1989. Accusés de la mort de plus de 1.100 personnes, les 16, 17, 21 et 22 décembre, le dictateur Nicolae Ceauşescu et sa femme étaient jugés, condamnés à la peine capitale et exécutés le jour de Noël. Ce procès controversé aurait dû marquer le début d’une nouvelle époque, la renaissance d’une société traumatisée par les 45 ans d’abus et de privations de toute sorte qu’elle avait subis. Or, le procès du couple dictatorial a acquis une toute autre signification et les Roumains d’aujourd’hui s’en souviennent avec dégoût. La hâte avec laquelle le couple Ceauşescu a été jugé et exécuté et ce qui s’est passé ensuite dans la politique post-communiste ont fait de ce procès l’opposé de ce qu’il aurait dû être.

    Selon l’historien et politologue Ioan Stanomir de l’Université de Bucarest, le déroulement et les conséquences du procès de Nicolae et Elena Ceauşescu du 25 décembre 1989 ont été de simples prolongements des pratiques juridiques de l’époque communiste.

    Ioan Stanomir : « Ce fut un règlement de comptes qui rappelait les procès staliniens-léninistes, d’une part, et la manière dont les dictateurs déchus sont exécutés en Afrique Saharienne. Cela n’avait rien à voir ni avec la légalité, ni avec l’idée d’une confrontation avec le passé. Ce faux procès, cette mascarade a réussi à repousser au second plan l’idée d’une démarche nécessaire : affronter et assumer le passé. Nicolae Ceauşescu a joué le rôle de bouc émissaire et, en tant que bouc émissaire il a permis au reste de la nation de se disculper. Ce procès a comporté quelques aspects sensibles, à commencer par celui du statut juridique de Nicolae Ceauşescu, qui était fantaisiste. Pourtant, essayer de considérer ce procès du point de vue des exigences de l’Etat de droit ne mènerait à rien, car il réunissait en une seule instance le fond, l’appel et le recours. On peut parler d’un tribunal révolutionnaire, semblable aux troïkas que la Tchéka organisait pendant la terreur rouge ».

    Nombreux sont ceux qui, après le 25 décembre 1989, ont estimé qu’un vrai procès aurait dû être ouvert contre Nicolae Ceauşescu. Les conditions de la révolution anticommuniste de ’89, auraient-elles permis un procès équitable, différent de celui déroulé à l’époque?

    Ioan Stanomir : « En 1989, la nation roumaine aurait-elle pu être différente ? En 1989, l’Etat roumain aurait-il pu être autre chose qu’un amas de brigands qui se liquidaient entre eux ? Si oui, le communisme roumain aurait été différent. Le procès du couple Ceauşescu a été la dernière œuvre du régime de Ceauşescu. Il a réussi à transformer l’Etat en une bande d’assassins et de complices et ces assassins et ces complices ont liquidé celui qui se trouvaIt à leur tête. Nicolae Ceauşescu a été coupable non pas de génocide, selon la terminologie du droit international, mais de la mise en place et de la coordination d’un régime illégitime et criminel, pour utiliser la terminologie officielle assumée par l’Etat roumain. Qu’est-ce qu’un pays décent aurait fait de Nicolae Ceauşescu? Il lui aurait offert ce qui, en tant que communiste, il a refusé aux autres: un procès équitable, à la fin duquel il aurait probablement été condamné à perpétuité où à la peine capitale. Je ne conteste pas le bien-fondé du verdict, mais la manière dont on y a abouti. Autrement dit, un tribunal décent aurait de toute façon condamné Nicolae Ceauşescu à une peine privative de liberté de longue durée. »

    Le procès du couple Ceauşescu a été le moment où les Roumains auraient dû regarder dans les yeux le pouvoir qui les avait humiliés et bafoués pendant 45 ans. Il aurait dû être un moment de vérité et de règlement des comptes avec une période cauchemardesque. Il n’en fut pas ainsi.

    Ioan Stanomir : « C’est l’acte par lequel les Roumains n’ont pas réussi à se détacher du communisme. Cette exécution prouve justement la profonde continuité entre le régime communiste et celui de Ion Iliescu. Iliescu est l’expression d’une tentative des Roumains de se détacher sans se détacher. Une tentative spécifique des sociétés postcommunistes de garder une innocence qu’elles n’ont plus. Tous ceux qui ont traversé le communisme ne sont plus innocents – qu’ils aient été victimes, bourreaux ou qu’ils se soient trouvés dans la foule grise qui subit l’histoire. Les régimes totalitaires ravissent aux gens leur innocence. Et je pense que c’est ce qui explique la manière très compliquée dont les peuples de l’Est de l’Europe et de l’ex-Union Soviétique se rapportent au communisme. Le communisme est une tunique de Nessus qui se colle à vous et lorsque vous voulez l’enlever, elle vous brûle. »

    Le 25 décembre 1989, la nostalgie, la frustration et le sentiment du destin implacable se sont donné rendez-vous. Le fantôme de Ceauşescu hante toujours la Roumanie, par le souvenir d’un procès indigne, mais typiquement communiste. (Trad. : Dominique)

  • L’univers de Noël (2)

    L’univers de Noël (2)

    On le voit partout en cette période et son image se décline sous toute sorte d’angles et de couleurs. Voilà pourquoi, cette semaine nous nous concentrons sur le personnage clef de cette fête qui nest autre que le Père Noël lui-même. Quelle est lorigine du Père Noël ? Etait-ce un personnage jovial, grand, petit ? En réalité, il a évolué tout au long de son histoire, comme nous apprend lhistorienne des traditions, Nadine Creutin.


  • Le mois de décembre dans la tradition roumaine

    Le mois de décembre dans la tradition roumaine

    Le mois de décembre est, bien évidemment, la période la plus chargée de symboles de l’année. L’intervalle consacré aux fêtes hivernales de fin d’année débute le 6 décembre, avec la Saint Nicolas. C’est un premier moment quand le mois de décembre acquiert une dimension festive, par la coutume d’offrir des cadeaux aux enfants. Peu de gens savent que dans la tradition européenne, le Père Nicolas a plutôt un rôle de justicier, car ce saint vient rectifier les injustices survenues au cours de l’année.

    Delia Suiogan, ethnologue à l’Université du Nord de Baia Mare, explique : « Saint Nicolas, populairement appelé Sânnicoară, fait partie des anciennes traditions populaires roumaines liées au culte du Soleil. Il est le gardien du Sud du ciel et il veille, à cette époque, que le soleil ne tombe pas irréversiblement et qu’il se meure. Il surveille le soleil surtout pendant la nuit du 5 au 6 décembre et il le lance de nouveau sur le ciel, car à ce moment de l’année, la nuit devient très longue et le jour raccourcit de plus en plus. Le peuple roumain a trouvé une solution pour que l’ordre règne de nouveau sur toute chose. Par ailleurs, on dit que dès le 6 décembre, le jour commence à croître un peu, même avec une si courte durée que le jet d’une pierre dans la clôture de la cour, selon les dires des paysans. Nicolas, ce vieux père, a le rôle de défendre le temps. Il fait partie du groupe des déités préchrétiennes qui mettent tout dans l’ordre et qui ont un double dans la personne d’un saint chrétien. »

    La fête de Noël, qui est une des plus importantes de la chrétienté, se superpose à un ancien culte solaire. Le solstice d’hiver était célébré, autrefois, par toutes les civilisations du monde.

    La coutume de l’Ignat ou du sacrifice rituel du cochon avant la veille de Noël a une origine très ancienne, précise notre interlocutrice Delia Suiogan: « On assiste encore une fois à une superposition d’une fête préchrétienne sur une fête chrétienne. Il faut dire dès le début qu’il s’agit d’une fête très, très ancienne et que ce jour était célébré par beaucoup de peuples, et par les Grecs et par les Romains ou par les Slaves. Nous, les Roumains, on garde en ce jour beaucoup d’éléments qui nous sont parvenus des Daces et des Romains. Dans cette période, les Daces et les Romains fêtaient un dieu du feu, mais pas n’importe lequel, celui du feu domestique, terrestre, un dieu du feu sacrificiel. À l’occasion de ce jour, tous les deux peuples sacrifiaient un cochon. Pendant toute cette période, les Romains célébraient les Saturnales, les jours du dieu Saturne, du 17 au 30 décembre. Les jours du 19 et du 20 décembre, on sacrifiait une truie qui devait être obligatoirement blanche, car le dieu auquel elle était offerte était un dieu de l’espace solaire. Le dieu du Feu était aussi le dieu du Soleil. »

    Considéré le mois des cadeaux et une occasion de partager le bonheur avec la famille et les amis, le mois de décembre constitue un moment essentiel dans le parcours changeant du temps. La naissance du Seigneur et les autres fêtes d’hiver sont célébrées par tous les chrétiens de tous les coins du monde, avec l’espoir dans un monde meilleur, au moins pour ces quelques jours festifs de fin d’année. (Trad. Nadine Vladescu)

  • Fête de Noël en Roumanie

    Fête de Noël en Roumanie

    Noël est une fête de la joie et de l’espoir, mais aussi de la tolérance et des moments passés en famille, auprès des êtres chers. On dit qu’il est de mauvais augure d’être fâché ce jour-là. Comme chaque année, les Roumains ont été très dépensiers. Les magasins ont prolongé leur programme et ont annoncé des soldes après des soldes. Par la suite, le monde s’est bousculé pour acheter les cadeaux les plus beaux, les plus originaux ou les moins chers.



    Après avoir dressé les sapins de Noël et reçu les cadeaux, la plupart des Roumains ont commencé à faire la fête. Les produits traditionnels n’ont pas manqué à table, comme par exemple le saucisson de foie de porc, le boudin, la tête marbrée et les fromages accompagnés de quelques légumes – recommandées par les médecins – qui puissent réduire les effets non diététiques des autres plats. Les « sarmale », le plat traditionnel, des rouleaux de viande hachée, enveloppés dans une feuille de vigne ou de chou, suivies par le rôti et les saucisses, arrosés avec du vin, ont parfait le festin conclu avec des « cozonaci » ou des grandes brioches aux noix, au loukoum et aux raisins secs. L’esprit de Noël est plus présent à la campagne et dans les villages, où les traditions sont suivies à la lettre, pieusement. Les chanteurs de noëls sont allés de maison en maison et ont reçu, en échange de leurs vœux de santé, abondance et d’accomplissement de tous les désirs, qu’ils ont souhaité à leurs hôtes, des craquelins ronds, des noix et des pommes.



    Le temps inhabituellement chaud pour cette période de l’année a déterminé beaucoup de Roumains à choisir comme destination pour passer les fêtes les stations des sports d’hiver de la Vallée de Prahova (dans le sud de la Roumanie), du Maramureş (dans le nord-ouest) et de la Bucovine (dans le nord-est), pour profiter quand même de la neige. Car, à la montagne, il a neigé abondamment à des altitudes plus elevées et les pistes de ski ont été parfaites pour la pratique des sports d’hiver, surtout que la couche de neige a dépassé les 50 cm d’épaisseur. Les stations de Predeal, Sinaia et Buşteni ont été au top des destinations préférées, le taux d’occupation dépassant 80%. Les touristes sont arrivés même au Lac Bâlea, dans les Monts Făgăraş, à plus de 2000 mètres d’altitude, où le nouvel Hôtel de Glace a été ouvert, une attraction touristique unique en Roumanie. Chacune des ses 15 chambres glacées a été décorée avec des sculptures de neige et de glace représentant des vedettes de la musique roumaine et internationale et la plupart des touristes accueillis par cet hôtel ont été des étrangers. Les pensions de Moldavie ont, elles aussi, ouvert leurs portes pour ceux qui ont voulu découvrir les beautés et les bontés des lieux. Dans le département de Neamt, par exemple, le niveau d’occupation des pensions a été de 100%, et les visiteurs n’ont manqué de rien.



    A l’occasion de Noël, le président Klaus Iohannis a transmis un message dans lequel il a exhorté les Roumains à avoir de la compassion et de la solidarité pour ceux qui ont le plus besoin de soutien. Réjouissons-nous de ces moments de fête et n’oublions pas que le plus beau cadeau que l’on puisse offrir, c’est de montrer notre appréciation et notre reconnaissance envers les autres, a ajouté le chef de l’Etat roumain. (Trad.: Nadine Vlàdescu)

  • 25.12.2017 (mise à jour)

    25.12.2017 (mise à jour)

    Noël– Les chrétiens orthodoxes et catholiques ont marqué lundi Noël, la grande fête de la Nativité. Les fidèles ont participé lundi matin à la messe de Noël, tandis que dans bien des régions de la Roumanie, les enfants ont fait du porte à porte pour chanter des cantiques et faire des vœux de bonheur à leurs hôtes, selon la tradition. Dans son message, le patriarche de l’Eglise orthodoxe, Daniel, a appelé les Roumains à se montrer généreux envers leurs confrères en situation de détresse. Il a également fait part de son affection envers les communautés historiques roumaines des pays voisins et envers la diaspora roumaine. A son tour, le cardinal Lucian de l’Eglise grecque-catholique a souhaité ses vœux « d’amour, de rétablissement et de renouvellement » aux Roumains de partout. L’archevêque catholique de Bucarest, Ioan Robu, s’est déclaré confiant dans la chance de l’Europe de connaître un redressement spirituel.

    Décès– Les milieux scientifiques de Roumanie ont rendu un dernier hommage au président de l’Académie roumaine, Ionel Valentin Vlad, décédé le 25 décembre, à 74 ans, après une longue maladie. Considéré par l’Académie des scientifiques roumains comme un des pionniers des branches de top de la physique, Ionel Valentin Vlad a maîtrisé parfaitement l’optique non linéaire, l’holographie ou encore les instruments optiques laser. De formation Ingénieur en électronique, il a fait des études à Paris le domaine des lasers avant de devenir, une cinquantaine d’années durant, chercheur à l’Institut national de physique des lasers de Magurele où il a inauguré et dirigé le Laboratoire d’Holographie. Il se trouvait à la tête de l’Académie roumaine depuis 2014.

    Météo– La météo s’annonce clémente dans les 24 heures à venir avec des maxima en dessus de la normale saisonnière. Entre 5 et 15 degrés annoncent les météorologues, ciel couvert et une vitesse du vent plutôt modérée.

  • Noël au Maramures

    Noël au Maramures

    Bonnes fêtes à toutes et à tous! Aujourd’hui, on vous accompagnera dans le nord de la Roumanie, à la découverte d’une région pittoresque et vibrante: le Maramures, véritable berceau des traditions roumaines surtout en cette période de l’année. Connu pour ses églises et ses portails en bois, le Maramures rattache son nom à une véritable civilisation du bois qui a pris naissance au milieu des forêts séculaires qui couvrent cette contrée. Voilà pourquoi elle figure parmi les destinations de vacances privilégiées de Roumanie, surtout en hiver, quand le décor neigeux amplifie son charme. Si vous voulez un jour partir à la découverte d’une région qui allie nature sauvage, traditions et hospitalité, le Maramures est le bon choix. Et si en plus, vous le faites à Noël, vous tomberez définitivement sous son charme.

    Dan Carpov travaille au Bureau de tourisme du Conseil départemental de Maramures: « Je vous assure que nous, on préserve intactes les traditions de Noël. Il est vrai que toute la Roumanie se plaît à faire la fête en cette période de l’année, et personnellement, j’encourage tous ceux qui souhaitent passer Noël chez eux, entourés par leurs proches. Il existe une grande diversité d’offres conçues justement à l’intention des familles. Le pays de Maramures affiche des prix très compétitifs et a à cœur de partager avec vous les traditions ancestrales qui font sa fierté depuis toujours. Concrètement, pour 215 à 320 euros, vous aurez un séjour à Noël tout compris. Pour le Réveillon du Nouvel an, vous devriez débourser un peu plus, soit entre 320 et 430 euros, vu que le séjour comprend aussi le repas festif et la fête proprement dite dans la nuit du 31 décembre au premier janvier. »

    Dan Carpov du Bureau de Tourisme du Conseil départemental de Maramures fait l’éloge des traditions et de la gastronomie: « Je voudrais vous parler d’un événement très important qui se déroule depuis neuf années déjà au Musée du village de Baia Mare. Il s’appelle Noël au Pays de Maramures et il se propose d’offrir aux visiteurs une vue d’ensemble concentrée sur les traditions spécifiques à cette contrée, en cette période de fête. Quatre « pays » y sont représentés: celui du Lăpuş, celui du Chioar, du Codru et le Maramures historique. Nous avons mis en place une application nommée « Visit Maramures » que vous pourriez télécharger aussi bien sur des plate-formes IOS que sur celles Android. Vous y trouverez toute une base de données avec des idées d’hébergement, de restauration, avec les meilleurs trajets touristiques pour faire du VTT ou des randonnées, accompagnée d’une carte riche en points d’intérêt, parmi lesquels les 8 églises en bois inscrites au patrimoine de l’UNESCO. Mais des églises, il y en a d’autres, toujours en bois. Et puis, nous avons aussi des couvents comme par exemple celui de Barsana. Une fois au Maramures, tâchez de vous rendre dans la localité de Peri où se trouve la construction en bois la plus haute d’Europe. Sinon, la région se prête également aux sports d’hiver. Elle est dotée d’au moins trois pistes de ski qui respectent les normes internationales ».
    Cela fait une année déjà que le Bureau de Tourisme de la région a lancé un concept censé attirer plus de vacanciers dans les parages : 12 raisons pour lesquelles le Maramures vaut le coup. Dan Carpov explique : « On s’est proposé d’organiser un événement par mois quelque part dans la contrée. Bien que le Maramures s’ouvre aux touristes plutôt à l’occasion des grandes fêtes religieuses, il peut devenir aussi une destination privilégiée pour le cyclotourisme, le tourisme d’aventure, les sports aériens, les randonnées ou encore les vols en montgolfière. Ceux-ci ont tout un festival qui leur est consacré, déjà arrivé à sa deuxième édition. Les montgolfières décollent de la ville de Baia Mare et survolent par la suite toute la contrée. Et puis il y a pas mal d’événements organisés à l’aide des ONG ou des bénévoles enthousiastes. Je ne saurais finir sans rappeler le nom de Peter Hurley, un Irlandais épris du Maramures et qui y a fait venir de nombreux étrangers ».
    Les conditions d’hébergement sont excellentes et les prix sont à la portée de tous. Que vous soyez à la recherche de l’aventure, de la détente ou de la culture, le Maramures vous attend et vous fera tomber sous son charme. (trad. Ioana Stancescu)

  • 25.12.2017

    25.12.2017

    Noël– Le jour de Noël, les chrétiens orthodoxes et catholiques marquent la grande fête de la Nativité. Les fidèles ont participé lundi matin à la messe de Noël, tandis que dans bien des régions de la Roumanie, les enfants ont fait du porte à porte pour chanter des cantiques et faire des vœux de bonheur à leurs hôtes, selon la tradition. Dans son message, le patriarche de l’Eglise orthodoxe, Daniel, a appelé les Roumains à se montrer généreux envers leurs confrères en situation de détresse. Il a également fait part de son affection envers les communautés historiques roumaines des pays voisins et envers la diaspora roumaine. A son tour, le cardinal Lucian de l’Eglise grecque-catholique a souhaité ses vœux « d’amour, de rétablissement et de renouvellement » aux Roumains de partout. L’archevêque catholique de Bucarest, Ioan Robu, s’est déclaré confiant dans la chance de l’Europe de connaître un redressement spirituel. Rappelons que les chrétiens orthodoxes de rite ancien de Russie, Ukraine, Serbie et de Géorgie, fêtent Noël le 7 janvier.


    Messages – La fête de la Nativité nous rappelle qu’il faut faire preuve de compassion et de solidarité avec ceux qui ont besoin de notre aide. Joyeux Noël où que vous vous trouviez!, c’est le message adressé aux Roumains par le président Klaus Iohannis. A son tour, le premier ministre, Mihai Tudose, a appelé les Roumains à penser toujours aux liens qui les unissent. C’est le premier Noël que nous fêtons sans le roi Michel 1er, mais la Maison royale célèbre la Nativité et rend hommage à la vie et aux réalisations du quatrième monarque de Roumanie, est-il dit dans le message à la nation adressé par Sa Majesté Margarita, dépositaire de la couronne. Les funérailles du roi Michel 1er, il y a deux semaines, ont démontré que la nation roumaine est « unie dans la souffrance » et « décidée quant à son avenir », affirme Sa Majesté Margarita. Le roi Michel 1er est décédé le 5 décembre en Suisse, à l’âge de 96 ans. Il a été inhumé le 16 décembre, dans la nécropole royale de Curtea de Arges (sud de la Roumanie).

    Mini vacances – En Roumanie, près de 23.000 policiers, gendarmes et sapeurs – pompiers sont mobilisés chaque jour pour assurer le maintien de l’ordre pendant les mini vacances de Noël. Une attention particulière sera accordée à la prévention des incidents graves, à la fluidification du trafic routier et du transit par les points de passage aux frontières, ainsi qu’à la gestion des situations d’urgence. Les forces de l’ordre seront présentes surtout sur les foires, dans les gares, les stations touristiques et près des 16400 lieux de culte où seront célébrées des cérémonies religieuses spécifiques de cette période de l’année. Par ailleurs, les policiers roumains maîtrisant le bulgare rejoindront leurs confrères de Bulgarie pour des missions de patrouille dans la station de ski de Bansko, du pays voisin, trois mois durant. C’est pour la 8e année d’affilée que l’on organise ce type de missions conjointes pour une station prise d’assaut, en hiver, par les touristes roumains.

    Tourisme – Plusieurs milliers de Roumains passent les vacances d’hiver dans les stations de montagne. Parmi elles, les plus recherchées restent Predeal, Sinaia et de Buşteni, sur la Valée de la Prahova (sud de la Roumanie), avec un taux de remplissage de près de 80%. A Bâlea Lac, dans les monts Făgăraş, le nouvel Hôtel de glace, objectif touristique unique en Roumanie, a été ouvert dimanche et la plupart des réservations ont été faites par des touristes étrangers. Le thème de ce 13e hôtel de glace construit dans les Monts Făgăraş, à plus de 2000 m d’altitude, c’est la musique. Chacune des 15 chambres a été décorée avec des sculptures de glace et de neige représentant des stars de la musique roumaine et internationale.


    Décès– Les milieux académiques de Roumanie déplorent la mort au bout d’une longue souffrance, du président de l’Académie roumaine, Ionel Valentin Vlad. De formation Ingénieur en électronique, celui-ci a étudié à Paris le domaine des lasers avant de devenir, une cinquantaine d’années durant, chercheur à l’Institut national de physique des lasers de Magurele et chef du Laboratoire d’Holographie. Il se trouvait à la tête de l’Académie roumaine depuis 2014.Sport- La technicienne Danoise Helle Thomsen qui s’occupe aussi bien de l’équipe néerlandaise de hanball féminin que de la championne de Roumanie, CSM Bucarest et le sélectionneur espagnol, Ambros Martin, à la tête de l’équipe nationale roumaine et de celle hongroise, de Gyor, figurent parmi les nominés dans la catégorie des meilleurs entraîneurs de l’année dans le handball féminin, informe une enquête lancée sur le portail Planète Handball. Présente sur le banc roumain depuis l’été dernier, Thomsen a aidé les Roumaines à se qualifier dans les groupes principaux de la Ligue des Champions. En revanche, Martin n’est arrivé à propulser la sélection nationale que dans les huitièmes de finale du Championnat du monde 2017, les Roumaines étant surclassées par les Tchèques.

    Météo – Il fait beau et chaud en Roumanie, avec des températures maximales plus élevées que la normale de saison sur la plupart du territoire. Le mercure des termomètres a grimpé jusqu’à 15 degrés, en ce jour de Noël. 8 degrés, à midi, dans la capitale.