Tag: Pâques

  • Traditions pascales en Roumanie

    Traditions pascales en Roumanie



    Pâques est la fête la plus importante du christianisme. Les chrétiens orthodoxes et catholiques la célèbrent chaque année à des dates différentes, calculées en fonction de deux phénomènes astronomiques. En lan 325, le Concile œcuménique de Nicée fixait Pâques au premier dimanche après la pleine lune suivant léquinoxe de printemps. Chaque année, le Patriarcat orthodoxe dAlexandrie calcule la date des fêtes pascales et la communique aux autres églises chrétiennes du même rite. Cela nest quun repère pour comprendre la variation de cette date, car, après le Concile de Nicée, tant le calendrier chrétien que linterprétation du cycle cosmique ont subi de nombreuses modifications.



    Delia Suiogan, ethnologue à lUniversité du Nord, de la ville de Baia Mare (nord-ouest de la Roumanie) explique : « Léquinoxe de printemps est lélément commun du calcul de la date des fêtes pascales, quel que soit le calendrier : le julien utilisé par les orthodoxes, ou le grégorien utilisé par les catholiques. Les deux calendriers sont séparés par un écart de 13 jours. Dans les deux calendriers, léquinoxe de printemps a donc lieu à deux dates différentes, le 8 et le 21 mars, ce qui joue dans le calcul de la pleine lune et, par conséquent, de la date de la fête de Pâques. Ce que nous devons retenir de tout ça cest quà la différence de Noël, Pâques est une fête qui se rapporte à la Lune et non pas au Soleil. »



    Les préparatifs pour la Résurrection du Christ commencent avec le Carême, qui est la période de dévotion à Dieu, de jeûne et dabstinence la plus longue et la plus sévère imposée par lÉglise orthodoxe. Ces préparatifs font référence aux quarante jours passés par le Christ dans le désert, avant de commencer son activité messianique. La Pâque juive, Pessah, célèbre la délivrance de lasservissement du peuple juif à lÉgypte et sa fuite vers la terre promise, Canaan. La fête de Pâques chrétienne est une célébration de lespoir, une promesse de résurrection spirituelle et de vie éternelle après la mort.



    Sabina Ispas, directrice de lInstitut dethnographie et de folklore « Constantin Brăiloiu » de Bucarest, ajoute des détails : « Le Jeudi saint est le dernier jour de commémoration des morts. Autrefois, dans certaines zones du sud de la Roumanie, les habitants se rendaient au cimetière où ils pleuraient les défunts, encensaient les tombes et allumaient des feux, qui évoquaient la lumière. Le feu était une expression de lénergie divine, qui se manifestait à travers les événements des jours et des nuits à venir. Durant cette période, chaque soir, après le coucher du soleil, dans les églises, lon assiste aux Denii (n.a. services religieux spécifiques de la Semaine Sainte). Le Jeudi saint, lon officie Denia des 12 Évangiles. Ce même jour, la tradition voulait que dans chaque maison lon peigne les œufs, que lon sacrifie lagneau pascal et que lon prépare la pasca (une tarte au fromage doux et aux raisins secs, spécifique pour cette fête). Tout cela avait une charge symbolique et allégorique, qui annonçait la lévénement de la Résurrection. Le Vendredi saint marquait la Mise au tombeau. Les gens mangeaient peu ou jeûnaient. Des feux étaient allumés dans les cours des églises, comme durant la nuit de la Résurrection. »



    Bien que solennelle, Pâques reste une fête de la joie. Le sacrifice du Christ Rédempteur, pour offrir à lhumanité la vie éternelle, est un événement qui a changé lhistoire de lhumanité et que les fidèles chrétiens assument chaque année, en célébrant la Résurrection.



    Le repas pascal a une charge rituelle et symbolique, rappelle Sabina Ispas : « Dans la société roumaine traditionnelle, personne ne travaillait plus le Samedi saint. Les gens se préparaient moralement et spirituellement, pas pour faire la fête, mais pour vivre cet événement exceptionnel. Ils remplissaient aussi le panier de Pâques. Dans la tradition roumaine, la nourriture préparée pour une fête devait absolument être bénie avant de la consommer. Ce panier de Pâques était donc une forme de bénédiction de tous les plats qui allaient être servis au repas pascal, un repas festif et rituel, dont la composition devait respecter un code alimentaire particulier, et inclure bien évidemment les œufs durs peints. »



    Lœuf peint est parvenu aux temps modernes par la filière judaïque. Un œuf jaune et des herbes amères étaient mis au centre du plateau posé sur la table de Pessah. Lœuf de Pâques est traditionnellement peint en rouge vif. On pouvait le décorer aussi de petites croix, dépis de blé, de poissons stylisés, ou, plus récemment, de feuilles de plantes diverses. À présent, latmosphère pascale urbaine est complétée par des décorations de plus en plus inventives – des couleurs telles que vert, bleu, violet, doré ou argenté, des motifs et des dessins surprenants – mais qui nont rien à voir avec la fête de Pâques. (Trad. Ileana Ţăroi)




  • Jacques Augustin (France) – Jeûne le Vendredi saint ?

    Jacques Augustin (France) – Jeûne le Vendredi saint ?

    Selon la tradition religieuse, les orthodoxes pratiquants jeûnent non seulement le Vendredi saint, mais observent le carême une quarantaine de jours avant Pâques. C’est même le carême le plus dur de l’année du point de vue alimentaire, appelé le Grand Carême. C’est une préparation du corps et de l’esprit pour la Résurrection du Seigneur. Le carême était observé différemment à travers les temps. Certains jeûnaient seulement le Vendredi saint, d’autres — deux ou encore trois jours avant Pâques, jusqu’à 40 jours. Depuis le Concile œcuménique de Nicée, qui s’est tenu en l’an 325, l’Eglise d’Orient a adopté la pratique du carême de sept semaines. Il faut savoir que ce jeûne est très sévère chez les orthodoxes. La recommandation de l’Eglise, pour ceux qui peuvent le faire, c’est de jeûner complètement les deux premiers jours du carême ou de jeûner jusqu’au soir, et alors de manger du pain et de boire de l’eau. Il en va de même pour les trois premiers jours et les deux derniers jours de la Semaine sainte. Mercredi on jeûne jusqu’au soir, lorsqu’on mange du pain et des légumes bouillis, sans huile. Le reste du carême, du lundi au vendredi, on se nourrit une seule fois par jour, le soir, alors que samedi et dimanche, deux fois par jour, de légumes bouillis avec de l’huile et on prend un peu de vin. Vous l’aurez compris, c’est un jeûne très dur puisqu’on ne peut pas manger de viande ni de produits de viande, mais pas de lait ni de produits laitiers non plus. Pas d’œufs, non plus. Deux jours pendant ces sept semaines, on peut manger du poisson. Tous les fruits sont permis, aussi. Les fidèles doivent s’abstenir de certaines pensées malsaines, des mauvaises actions ou passions, et de boire de l’alcool. On ne fume pas, non plus. Le Vendredi saint, jeûne total. C’est donc un carême du corps et de l’esprit, car il s’accompagne d’une purification de la pensée et de prières. Les fidèles sont aussi invités à faire de bonnes actions. Pendant le carême, pas de fêtes, pas de danse, pas de mariage.

  • Ateliers de Pâques au Musée Grigore Antipa de Bucarest

    Ateliers de Pâques au Musée Grigore Antipa de Bucarest

    Le musée d’histoire naturelle Grigore Antipa est
    l’un des plus anciens de Bucarest, car le musée d’origine a été inauguré en
    1834. De nos jours il est un des musées les plus appréciés des jeunes et des
    enfants. Le majestueux bâtiment, situé juste en face de celui du gouvernement,
    accueille une série de dioramas très intéressants et captivants. Certaines
    datent même de l’époque du scientifique et naturaliste Grigore Antipa (1867 -
    1944) qui a d’ailleurs donné son nom au musée. Rien d’étonnant alors à ce que
    les enfants, habitués à visiter l’exposition permanente, participent aux
    ateliers régulièrement organisés par les muséographes. Pour Pâques, les
    ateliers sont adaptés à la saison.

    La fameuse « chasse aux œufs » en
    est le parfait exemple, et c’est ce dont nous parle Violeta Cosor, éducatrice
    au sein du musée : « Beaucoup affirment que nous avons
    emprunté cette tradition à l’Occident, mais l’objectif est avant tout de rendre
    les enfants heureux. Et si pour ce faire nous nous inspirons de ce qui se fait
    ailleurs, pourquoi pas ? Pâques est une fête de printemps, de jeux et de
    bonne humeur. Nous choisissons donc de mettre l’accent sur la bonne humeur, et
    pas nécessairement sur Pâques. Que font les enfants ? Ils ramassent les
    différents types d’œufs qui leur sont annoncés à l’avance. Par exemple, on leur
    donne pour consigne de ramener un œuf blanc en polystyrène et ils se lancent.
    On organise différentes activités : des ateliers où les enfants jettent
    des œufs dans un panier, un parcours où ils doivent porter un œuf déposé sur
    une cuillère et s’assurer de ne pas le faire tomber, un autre qui consiste à
    peindre les œufs. Voilà quelques exemples pour vous donner une idée. »




    Entouré d’un large jardin et disposant de beaucoup
    d’espace à l’intérieur, le Musée Antipa
    a beaucoup à offrir aux enfants désireux de jouer ou d’apprendre de façon
    ludique. Violeta Cosor nous raconte : « Nous organisons les activités dans le
    jardin lorsque le temps nous le permet. Mais nous avons des alternatives si ce
    n’est pas le cas. Au fond, l’espace dans lequel nous organisons les ateliers
    n’a pas vraiment d’importance. Nous pouvons jouer dans le jardin, dans la grand
    salle ou sur le parking, peu importe, mais pas dans la galerie de l’exposition
    permanente. L’idée c’est d’être dans l’enceinte du musée. L’important c’est de
    repartir avec le sourire et de donner à tous l’envie de venir s’amuser chez
    nous. »





    Le Musée poursuit sa
    série d’atelier en ligne pour permettre aux enfants de s’amuser et de découvrir
    quelques notions de zoologie grâce à l’art plastique. L’institution propose
    aussi ponctuellement d’autres ateliers sur des thèmes divers. De quoi s’occuper
    à n’importe quel moment de l’année ! (trad : Charlotte Fromenteaud)

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    A présent, en Ukraine, les combats les plus rudes sont menés dans l’est du pays, dans ce que l’on appelle la « lutte pour le Donbass ». La situation est toujours extrêmement grave dans la ville-port de Marioupol (sud-est), presqu’entièrement détruite. Là, les soldats assiégés dans les usines Azovstal lancent un appel désespéré à être sauvés et emmenés sur le territoire d’un pays tiers. La conquête de Marioupol est importante pour Moscou, parce qu’elle assure la liaison entre la Crimée, annexée, et les régions séparatistes du Donbass. L’Ukraine est arrivée à un accord avec la Russie sur la création d’un corridor humanitaire d’évacuation des civils de la ville, le premier des cinq derniers jours. Les enfants, les femmes et les personnes âgées pourraient être évacuées par ce corridor humanitaire, et le trajet fixé est la ville de Zaporijjia. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé l’offensive russe dans l’est de l’Ukraine, et a demandé aux parties en conflit d’arrêter les combats pour une trêve humanitaire de 4 jours, à l’occasion des Pâques orthodoxes. L’Occident a transmis ce mercredi un message de soutien à l’Ukraine par la visite à Kiev du président du Conseil européen, Charles Michel. « L’histoire n’oubliera pas les crimes de guerre d’Ukraine », a-t-il déclaré. Plus de cinq millions d’Ukrainiens ont quitté le pays depuis le déclenchement de l’invasion russe, selon les nouveaux chiffres publiés mercredi par l’ONU. Par ailleurs, les Russes et les Biélorusses, à commencer par Daniil Medvedev, ont été exclus ce mercredi de l’édition 2022 du tournoi de tennis de Wimbledon, en réponse à l’invasion de l’Ukraine, ont annoncé les organisateurs de la compétition, selon l’AFP.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Au 56e jour de l’invasion de la Russie en Ukraine, les confrontations les plus dures sont menées dans l’est du pays, dans ce que l’on appelle la « lutte pour le Donbass ». La situation est toujours extrêmement grave dans la ville-port de Marioupol (sud-est), presqu’entièrement détruite. Là, les soldats assiégés dans les usines Azovstal lancent un appel désespéré à être sauvés et emmenés sur le territoire d’un pays tiers. La conquête de Marioupol est importante pour Moscou, parce qu’elle assure la liaison entre la Crimée, annexée, et les régions séparatistes du Donbass. L’Ukraine est arrivée à un accord avec la Russie sur la création d’un corridor humanitaire d’évacuation des civils de la ville, le premier des cinq derniers jours. Les enfants, les femmes et les personnes âgées pourraient être évacuées par ce corridor humanitaire, et le trajet fixé est la ville de Zaporijjia. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé l’offensive russe dans l’est de l’Ukraine, et a demandé aux parties en conflit d’arrêter les combats pour une trêve humanitaire de 4 jours, à l’occasion des Pâques orthodoxes. L’Occident a transmis ce mercredi un message de soutien à l’Ukraine par la visite à Kiev du président du Conseil européen, Charles Michel. « L’histoire n’oubliera pas les crimes de guerre d’Ukraine », a-t-il déclaré. Plus de cinq millions d’Ukrainiens ont quitté le pays depuis le déclenchement de l’invasion russe, selon les nouveaux chiffres publiés mercredi par l’ONU.

  • A la découverte des traditions de Pâques

    A la découverte des traditions de Pâques

    C’est
    une véritable bouffée d’air frais au beau milieu du tumulte de la ville. Quelle
    joie immense de se retrouver en pleine nature, dans cette atmosphère singulière
    des villages d’autrefois. Voici un lieu où petits et grands peuvent renouer
    avec leurs racines, où l’on peut découvrir, en période de fête, les traditions
    ancestrales. Il s’agit du Musée du village « Dimitrie Gusti » de
    Bucarest, où nous avons rencontré Iuliana Mariana Balaci, directrice de la
    communication, pour discuter des ateliers « Découvrir les traditions de
    Pâques ».


    Iuliana Mariana Balaci: « Cette année, comme chaque année
    d’ailleurs, nous essayons de faire nous-mêmes des bijoux, des vêtements et essayons
    d’apprendre des artisans la peinture sur œufs, le tissage de la laine ou du
    coton ou encore la broderie. Cette année nous avons prévu de faire des ateliers
    avant la Fête des Rameaux (le dernier week-end avant Pâques), pour les enfants
    âgés de 6 à 12 ans. L’atelier se tient chaque dimanche, avec l’idée de passer
    un bon moment en famille au Musée du village. Pendant que les enfants
    participent aux ateliers, les parents peuvent en profiter pour se promener.
    Nous sommes ravis de voir que cette année aussi, nous avons eu beaucoup de
    demandes pour l’organisation de ces ateliers. Les enfants sont désireux de
    découvrir l’artisanat, et les parents ravis que leurs enfants apprennent ces
    techniques traditionnelles en compagnie des artisans et artistes plasticiens
    avec lesquels nous travaillons. »



    Les
    enfants célèbreront la fête la plus importante de la chrétienté en participant
    à différents ateliers. Ils apprendront l’art de décorer les œufs et de tisser
    avec deux fils ou encore de confectionner des objets décoratifs avec des
    matériaux naturels et recyclables tels que les feuilles de maïs, les fleurs
    pressées, la laine, les graines, le bois ou encore le carton.


    Iuliana
    Mariana Balaci, nous en dit davantage : « C’est la 7ème édition de
    « Découvrir les traditions de Pâques », et nous sommes ravis de
    constater que chaque année nous attirons un nouveau public, de nouveaux
    artisans et artistes. Nous essayons, dans la mesure du possible, grâce à une
    éducation précoce et continue, d’apprendre aux enfants à apprécier les métiers traditionnels,
    à aimer ce patrimoine immatériel et d’en parler autour d’eux. C’est en effet
    grâce à cette communication que d’autres enfants viennent ensuite s’inscrire chez
    nous. Même si les ateliers n’accueillent normalement que 10 inscrits, nous
    avons toujours 12 ou 15 enfants désireux d’y participer. Chaque dimanche qui
    précède celui des Rameaux, nous avons un atelier de tissage, de bricolage, de
    tressage de feuilles de maïs ou encore de peinture sur œufs. Ces ateliers d’artisanat
    sont maintenus chaque dimanche, même après la fête des Rameaux. Les enfants
    peuvent participer aux ateliers de décoration d’œufs mais aussi aux ateliers
    cuisine pour la préparation de « colăcei » (sorte de brioches), de galettes
    de Lazăr (sorte de galette au fromage blanc et au beurre que l’on offre à ses
    voisins le samedi de la Résurrection de Lazare), de pain et de cozonac (sorte
    de brioche). Cette 7ème édition sera donc prolongée au-delà de la
    durée habituelle, à la demande du public, mais aussi parce que nous proposons plus
    d’activités. »



    Iuliana
    Mariana Balaci a précisé : « Chaque dimanche précédant celui des
    Rameaux, nous accueillons au moins 10 enfants. Mais il y a fort à parier qu’ils
    soient au moins 15 par atelier, soit près de 60 enfants par dimanche. A cela
    viennent s’ajouter ceux qui participeront aux ateliers de démonstration, soit
    un total d’une centaine d’enfants chaque dimanche. Mais c’est une belle
    réussite pour nous, car chaque inscrit est un adolescent de plus initié à
    l’artisanat traditionnel, un art ancestral que nous nous efforçons de
    promouvoir. »



    Même
    si notre vie de tous les jours ne nous permet plus de fabriquer nous-mêmes ce
    dont nous avons besoin, comme le faisaient nos ancêtres, connaître les métiers traditionnels
    offre l’occasion de se les réapproprier afin d’aller vers un mode de vie plus
    durable. En ce sens, le Musée du village « Dimitrie Gusti » de
    Bucarest est une source intarissable d’inspiration, un lieu pour se reconnecter
    à soi. Iuliana Mariana Balaci, directrice du Musée, nous a officiellement
    invités :


    « Nous vous accueillerons à bras
    ouverts. Nous accueillons tous ceux qui souhaitent venir découvrir le Musée du
    village, les petits et les grands. C’est un petit village reculé, pourtant au
    cœur d’une capitale au vacarme incessant. Un village où les arbres sont déjà en
    fleurs ; un village prêt à accueillir le public pour une promenade
    agréable, pour une découverte ou une redécouverte du patrimoine ; un
    village où l’on peut venir apprendre des choses utiles. Nos clôturons notre
    série d’ateliers avec l’évènement Vin Floriile cu Soare şi Soarele cu Florii,
    qui a lieu à la mi-avril, au moment où nous avons beaucoup de jolies choses et
    de belles surprises à partager avec le public, et surtout les enfants à qui
    s’adressent les ateliers. N’hésitez pas à vous rendre sur notre page Facebook
    officielle ou sur notre site internet
    www.muzeul-satului.ro, où nous publions les
    informations relatives à tous ces évènements. »



    Voilà de quoi
    occuper les enfants et donner le sourire aux parents. Joyeuses Pâques à
    tous !


    (Trad. : Charlotte
    Fromenteaud)

  • Traditions pascales dans les communautés catholiques de Roumanie

    Traditions pascales dans les communautés catholiques de Roumanie

    Elle est célébrée chaque année par les communautés catholiques simultanément ou bien – le plus souvent – une semaine avant les orthodoxes. Pâques est une fête mobile, la date étant établie en fonction des phases de la Lune, conformément à une décision du Concile de Nicée de 325. Explication avec Sabina Ispas, directrice de l’Institut d’ethnographie et de folklore « Constantin Brăiloiu » de Bucarest : « Après de longs débats, les conciles œcuméniques ont décidé de calculer la date de Pâques selon une configuration astronomique. C’est une date mobile, parce qu’elle est calculée en fonction des phases de la Lune. C’est pourquoi les chrétiens ont hérité du système de calcul de l’ancienne Pâque juive, période durant laquelle les événements ont eu lieu du point de vue historique. C’est pourquoi la date du dimanche des Rameaux et des Pâques varie entre certaines limites. Ce qui nous intéresse le plus, c’est la limite maximale, c’est-à-dire le début du mois de mai. »

    La tradition pascale la plus connue parmi les communautés catholiques de Roumanie, c’est l’arrosage. Initialement, les jeunes s’arrosaient avec de l’eau, mais de nos jours, les jeunes hommes et les adolescents des villages transylvains arrosent de parfum les filles auxquelles ils font la cour. Cette tradition de l’arrosage symbolise la purification et l’eau en tant qu’élément vital est elle aussi mise à l’honneur par les villageois qui décorent leurs fontaines d’œufs peints en rouge. Davantage de détails sur ce rituel avec Delia Şuiogan, ethnologue de l’Université du Nord de Baia Mare : « Tous les chrétiens catholiques des communautés rurales respectent ce rituel qui est entré dans l’espace roumain par filière germanique. Les jeunes s’arrosent les uns les autres durant le premier et le deuxième jour de Pâques. Au début, ils utilisaient l’eau, en signe de purification. Cet arrosage provient évidement de la période préchrétienne, ayant à l’origine un rituel imposé par Ostara, déesse de la fertilité et de la renaissance. Durant ces journées de fête, tout le monde s’arrosait réciproquement dans le cadre d’un rituel de purification, mais aussi de fertilité. Aujourd’hui, les chrétiens catholiques s’arrosent avec du parfum, en signe d’évolution de la fertilité vers la renaissance spirituelle, l’odeur du parfum ayant cet effet de la renaissance, d’annulation de tout ce qui est mauvais, pourri et de l’institution d’un état d’ordre ».

    La célébration de la Résurrection du Christ s’est transformée dans la société moderne en une occasion de joie collective, dominée par des influences occidentales, notamment dans l’espace urbain. Les figurines en chocolat, les petits lapins et les œufs colorés font partie de l’offre de chaque supermarché qui se respecte, les produits étant proposés aux clients bien avant les jours de fête. Delia Şuiogan évoque les deux symboles annuels de la fête. « C’est toujours via cette filière germanique qu’est arrivée cette légende de la déesse Ostara. En se promenant à travers les champs elle aurait trouvé un oiseau avec les ailes cassées. Touchée par cette image, la déesse souhaite aider l’oiseau pour qu’il ne meure pas. Une voix divine lui dit que si elle réussit à le transformer en un animal qui n’a pas besoin de voler, l’oiseau survivra. Et la déesse choisit de transformer l’oiseau en lapin. Ce qui est intéressant, c’est que ce lapin pond toujours des œufs. C’est pourquoi une fois par an, l’oiseau transformé en lapin offre en cadeau à la déesse qui lui a redonné le droit à la vie des œufs colorés, qui symbolisent la renaissance sous une autre forme. On dit que dès lors, les œufs sont peints et qu’il faut les chercher dans l’herbe en suivant les traces du lapin. Voilà donc comment est expliquée cette renaissance. »

    Tout comme à Noël, les cierges sont des éléments centraux de la fête de la Résurrection du Seigneur. Mais dans les communautés rurales, les cierges sont utilisés dans toute une série de rituels. Les cierges utilisés à Pâques sont gardés le long de l’année parce qu’ils portent une lumière sacrée, qui peut annuler les ténèbres et le chaos. Le cierge signifie aussi le sacrifice. La cire brûle et fond et en allumant des cierges, nous assumons le péché, le désordre, afin justement de restituer le sacré et l’équilibre.Joyeuses Pâques à ceux qui les célèbrent !

  • Des traditions qui perdurent

    Des traditions qui perdurent

    Aujourd’hui nous parlons traditions.
    Souvent, les fêtes religieuses se superposent aux fêtes archaïques. C’est le
    cas, entre autres, des célébrations qui marquent le début du carême de Pâques. En
    Roumanie ces fêtes s’appellent « Lăsata secului », une sorte de Mardi
    Gras, si vous voulez.








    Le printemps venu, les Roumains
    célèbrent par exemple la « Journée des coucous », une tradition très ancienne
    encore vivante à Brăneşti, près de Bucarest. Une fête si importante pour les
    habitants de cette petite ville qu’ils ont fait de leur mieux pour la
    préserver, raconte M Marius Ovidiu Sebe, professeur de géographie et chef de l’Association
    culturelle Brăneşti.






    Marius Ovidiu Sebe : « En 2013, nous avons conclu un partenariat avec les institutions
    importantes de la ville afin de sauvegarder cette tradition. Concrètement, il s’agit
    d’impliquer les établissements scolaires en les invitant à former des groupes
    de « coucous » et à participer à un festival censé ressusciter cette
    tradition qui, malheureusement se dégradait d’une année à l’autre ; en
    fait, elle risquait de disparaître. Cette année, la pandémie qui nous affecte
    tous n’a pas épargné cette coutume. L’année dernière nous avons réussi à la célébrer,
    le 2 mars, juste avant le confinement. Le festival a accueilli des invités de l’étranger
    et ce fut une édition extraordinaire. Cette année, en raison des restrictions
    imposées, il a été carrément impossible d’organiser quoi que ce soit. Les rues
    de Brăneşti étaient vides à l’exception d’un petit groupe de « coucous
    » qui a défilé comme à l’accoutumée juste pour promouvoir la tradition, en
    respectant toutes les normes de distanciation sociale, dont le masque. Alors
    que l’année dernière il y avait eu des centaines de « coucous » dans
    les rues. »








    Ce fut quand même une bonne
    occasion de débattre de cette tradition en ligne, lors d’un symposium qui est
    devenu lui aussi traditionnel, comme nous le dit notre invité, Marius Ovidiu
    Sebe. Il nous explique concrètement en quoi consiste la tradition des « Coucous
    » de Brăneşti : « Les « Coucous » sont de jeunes hommes mariés,
    costumés en vêtements de femmes, portant une ceinture aux clochettes, un masque
    sur le visage et une sorte de fichu sur la tête. Ils sautent et dansent et font
    du bruit avec leurs clochettes, une sorte de balai à la main, ou plutôt un
    bâton avec un fil attaché, au bout duquel il y a une chaussure traditionnelle
    appelée « opincă ». Ils parcourent les rues du village pour chasser les
    mauvais esprits, en frappant sur les épaules toute personne rencontrée, pour qu’elle
    soit en bonne santé toute l’année. Cette tradition fait partie des célébrations
    d’avant le carême de Pâques, elle est une des plus anciennes, censée marquer
    aussi le passage à une nouvelle année végétale. »








    Voilà donc une tradition qui
    a failli disparaître et qui survit toujours grâce à une poignée de personnes
    très motivées de la commune de Brăneşti, malgré toutes les difficultés imposées
    par la pandémie.








    Direction maintenant le delta
    du Danube, pour découvrir une autre tradition de printemps. A Enisala, dans le
    nord de la Dobroudja, parmi les communautés locales de Russes, une autre fête
    marque le début du carême. Les Russes des communes de Sarichioi et Jurilovca
    ont célébré « la Fête du pardon » près de la citadelle d’Enisala par un
    spectacle folklorique. C’était la dernière semaine avant le début du carême de Pâques.






    Davantage de détails avec
    Catalin Tibuleac, président de l’Association de gestion du tourisme dans le
    delta du Danube : « Cette première fête, en partenariat avec la mairie de
    Sarichioi et de Jurilovca, a été marquée par les mesures de sécurité sanitaire
    en place. Et pourtant, la Fête du pardon a été une raison de joie, une occasion
    pour les deux grandes communautés russes du delta du Danube de se réunir. En
    effet, deux groupes représentatifs des deux communes se sont réunis près de la
    cité, à Enisala, afin de fêter la Maslenita et de marquer la fin de l’hiver et
    le début du printemps. D’habitude, cette fête est également connue sous le nom
    de la Fête des crêpes, parce que les crêpes au fromage sont des produits
    gastronomiques spécifiques que l’on prépare et l’on mange à cette occasion. En
    effet, chaque année, les Russes lipovènes marquent la fin de l’hiver et le
    début du printemps la veille du carême. La Maslenita constitue en fait une
    occasion de demander pardon aux autres, une raison de se réjouir, de chanter et
    de se réunir au sein de la famille. C’est une tradition préservée depuis
    plusieurs centaines d’années, que les Russes lipovènes respectent rigoureusement.
    Les vêtements traditionnels des Russes sont pleins de couleurs, il s’agit de
    robes décorées de fleurs, alors que les habits des hommes sont extraordinaires.
    S’y ajoutent les chansons traditionnelles tout à fait spéciales. »






    Les 14 minorités qui
    constituent ce conglomérat qu’est le delta du Danube cherchent à préserver
    toutes les traditions de la région, explique Catalin Tibuleac, président de
    l’Association de gestion de de la destination touristique delta du Danube, qui
    ajoute que : « Cette année, les conditions de sécurité sanitaire et de
    prévention nous ont imposé des restrictions majeures, et par conséquent la
    réunion des deux communautés de Sarichioi et de Jurilovca s’est réalisée en
    ligne, en visioconférence. Nous espérons que l’année prochaine, cette fête sera
    organisée d’une manière beaucoup plus ample, dans le contexte post-pandémie, et
    que nous pourrons présenter en détail ces fêtes et traditions superbes. Nous
    invitons à y participer tous ceux qui souhaitent fêter le printemps. C’est
    également une excellente occasion de donner le coup d’envoi à la saison
    touristique. Nous invitons donc tous les passionnés de nature et du delta du
    Danube à visiter cette contrée. »






    Voilà, amis auditeurs,
    comment, malgré la pandémie et les nombreuses restrictions, en Roumanie les
    traditions authentiques demeurent toujours d’actualité. (Trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • Moins de restrictions sanitaires à l’occasion de la fête de Pâques

    Moins de restrictions sanitaires à l’occasion de la fête de Pâques

    Si l’année dernière les Roumains ont dû fêter Pâques dans une ambiance profondément marquée par la pandémie, avec des restrictions sanitaires très sévères, cette année, les autorités roumaines ont décidé de la levée du couvre-feu dans la nuit de samedi à dimanche afin de permettre aux fidèles de participer à la messe de minuit. Cette mesure est intervenue à un moment où la situation pandémique semble s’améliorer en Roumanie qui affiche un taux de contamination au coronavirus à la baisse. Placé dernièrement en rouge à cause du nombre très grand de cas de Covid-19, Bucarest vient de passer en jaune suite à une chute du taux d’incidence en dessous de 3 pour mille habitants. C’est d’ailleurs la raison qui a permis aux responsables roumains de procéder à un assouplissement des contraintes à compter du lundi 3 mai. Du coup, les salles de théâtres et les restaurants ont rouvert leurs portes, tout en respectant la distanciation physique.

    Le préfet de Bucarest, Alin Stoica, explique:« Le public peut accéder à l’intérieur des salles de spectacles et des restaurants, à condition qu’il ne dépasse pas 30 % de la capacité d’accueil des endroits respectifs. Tous les opérateurs économiques, y compris les salles de théâtre, fermeront à 21 h 00. Le couvre-feu restera en place à partir de 22 h 00. Le prochain seuil épidémiologique en dessous duquel la loi nous permet de nouvelles mesures de relâchement est d’1,5 cas pour mille habitants. Par exemple, à ce moment-là, les salles de spectacles et les restaurants pourraient fonctionner à 50 % de leur capacité et les événements en plein air, tels les concerts, pourraient être autorisés si le public ne dépasse pas les 300 personnes. »

    Déroulées du vendredi 30 avril au mardi 4 mai, les mini-vacances de Pâques ont poussé les Roumains à déferler sur les stations touristiques du pays qui ont enregistré un nombre de vacanciers deux fois plus grand que d’habitude. Une explication en serait, selon l’Association nationale des agences de tourisme, les restrictions de voyage en vigueur suite à la pandémie. Selon les données fournies par les tour-opérateurs nationaux, le nombre de vacanciers ayant réservé des séjours en Roumanie s’est monté à 300 000. Sur ce total, 35 000 ont opté pour la côte roumaine de la mer Noire, dont 10 000 ont choisi la station balnéaire de Vama Veche, vers la frontière bulgare, fameuse pour son ambiance électrique. Les places d’hébergement au delta du Danube ont pratiquement été épuisées, tandis que les terrasses au bord de la mer, ouvertes jusqu’à 22 h 00, ont été prises d’assaut pendant toute cette période marquée par des températures estivales.

    A la montagne, les stations de la Vallée de la Prahova et du département de Brasov ont été, elles aussi, extrêmement demandées. A la différence d’autres années, cette année, le tourisme rural a aussi figuré parmi les préférences des Roumains. Cette pandémie a donné le vent en poupe aux campagnes roumaines et aux maisons d’hôtes au cœur de la nature pittoresque, loin du tumulte de la ville. (Trad. Ioana Stancescu)

  • 03/05/2021 (mise à jour)

    03/05/2021 (mise à jour)

    Covid — En Roumanie, 682 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été rapportés au cours des dernières 24 h, mais pour 5 990 tests seulement, selon les données annoncées par les autorités. Pendant ce même laps de temps, le nombre des décès s’est monté à 98, et 1 214 patients sont en soins intensifs. Bucarest et 13 sur les 41 départements du pays sont placés dans le scénario dit jaune, le reste sont dans le scénario vert. A Bucarest, l’indice de contamination a continué à baisser, passant à 2,62 par mille habitants. De ce fait, les restaurants et les salles de spectacles rouvrent leurs portes à l’intérieur à partir de ce lundi, à 30 % de leur capacité d’accueil. Le préfet de la capitale, Alin Stoica, a fixé la fermeture à 21 h 00 pour tous les opérateurs économiques, les restaurants et salles de spectacles compris. Le couvre-feu est maintenu après 22 h 00. Le prochain seuil annoncé par les épidémiologistes est de 1,5 cas par millier d’habitants, qui apportera de nouveaux assouplissements des contraintes. A ce moment-là, les restaurants et les salles de spectacles pourront accueillir des participants à hauteur de 50 % de leur capacité et des événements en plein air avec 300 participants tout au plus seront autorisés. Depuis le déclenchement de la pandémie, plus d’un million de personnes ont contracté la maladie, environ 90 % ont guéri et plus de 28 000 sont décédées. Le premier cas d’infection a été signalé en Roumanie le 26 février 2020.



    Presse — Pour la Journée mondiale de la liberté de la presse, le premier ministre Florin Cîţu a exhorté les journalistes à continuer d’être les partenaires des autorités pour une information correcte et pour responsabiliser les Roumains, en vue d’une immunisation du plus grand nombre. Il a remercié les journalistes pour leur travail durant la pandémie, ajoutant que leur activité est cruciale pour lutter contre les infox sur la Covid-19 et la vaccination en cette période. « Je souhaite que vous restiez toujours libres, partisans de la vérité et du bien public, indépendants, et que vous informiez correctement l’opinion publique », a écrit le chef du cabinet de Bucarest sur sa page Facebook. Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse le 23 décembre 1993 par l’Assemblée générale de l’ONU. Marquer cette journée rappelle à l’opinion publique l’importance et la nécessité de respecter la liberté d’expression, une composante fondamentale des droits de l’homme. Des responsables européens affirment que la liberté de la presse est menacée à présent, tant dans les pays industrialisés que dans les zones de conflit, et que bien des fois, ceux qui luttent pour l’information objective et impartiale des gens sont assassinés. Selon l’UNESCO, depuis le début de l’année dernière, 76 journalistes ont été tués partout dans le monde, et beaucoup d’autres ont été arrêtés, harcelés ou menacés de mort.



    Pâques — Les chrétiens orthodoxes, majoritaires en Roumanie, et les gréco-catholiques célébraient lundi le deuxième jour de Pâques. La fête de la Résurrection, la plus grande fête de la chrétienté, est la seule qui se voit consacrer une célébration de trois jours. Le lundi de Pâques, c’est la même messe que celle de minuit dans la nuit de samedi à dimanche qui a été célébrée dans les églises. En Roumanie, les fidèles ont pu assister aux messes de Pâques même à l’intérieur des églises, et pas seulement à l’extérieur, en respectant les règles de distanciation, dans le contexte de la pandémie. Les restrictions ont été levées pour la nuit de Pâques et la circulation a été autorisée toute la nuit.



    Cinéma — L’acteur roumain Levente Molnár s’est vu décerner le prix du meilleur acteur à Sao Paulo, au Brésil, à la 11e édition du Cinefantasy International Film Festival. Il a été récompensé par cette distinction pour le rôle Bálint Grassai, du film Hasadék / Ravine, du réalisateur hongrois Balázs Krasznahorkai. Le film parle de l’importance des relations familiales et des contradictions qui se créent dans le cadre de ces relations, de crime et de châtiment. En raison de la pandémie, cette année, la projection du film et la remise des prix ont eu lieu en ligne.



    Commerce électronique — La pandémie de coronavirus a mené à une hausse significative du volume du commerce électronique en Roumanie, la percée étant de 36 %, soit la plus importante de l’UE. Les experts affirment qu’en 2020, pour la première fois dans l’histoire, ce secteur a franchi le seuil des 7 milliards d’euros. Ils affirment que l’année dernière a vu réaliser des transactions qui étaient prévues pour trois ans. Les pharmacies, qui ont commencé à vendre leurs produits en ligne, ont connu une avancée spectaculaire en la matière. Cette année aussi, le commerce électronique devrait connaître une progression de 15 %, et le volume total de ventes de ce type de commerce devrait dépasser les 8 milliards d’euros.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro trois mondiale, rencontrera, mardi, la Belge Elise Mertens (16e au classement WTA) dans les huitièmes de finale du tournoi WTA 1000 de Madrid. Dimanche, au deuxième tour, Mertens a dépassé la Kazakhe Elena Rybakina par 7-6 (7/4), 7-5, et Halep a vaincu Saisai Zheng, par 6-0, 6-4.

  • 03/05/2021

    03/05/2021

    Covid — En Roumanie, 682 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été rapportés au cours des dernières 24 h, mais pour 5 990 tests seulement, selon les données annoncées par les autorités. Pendant ce même laps de temps, le nombre des décès s’est monté à 98, et 1 214 patients sont en soins intensifs. Bucarest et 13 sur les 41 départements du pays sont placés dans le scénario dit jaune, le reste sont dans le scénario vert. A Bucarest, l’indice de contamination a continué à baisser, passant à 2,62 par mille habitants. De ce fait, les restaurants et les salles de spectacles rouvrent leurs portes à l’intérieur à partir de ce lundi, à 30 % de leur capacité d’accueil. Le préfet de la capitale, Alin Stoica, a fixé la fermeture à 21 h 00 pour tous les opérateurs économiques, les restaurants et salles de spectacles compris. Le couvre-feu est maintenu après 22 h 00. Le prochain seuil annoncé par les épidémiologistes est de 1,5 cas par millier d’habitants, qui apportera de nouveaux assouplissements des contraintes. A ce moment-là, les restaurants et les salles de spectacles pourront accueillir des participants à hauteur de 50 % de leur capacité et des événements en plein air avec 300 participants tout au plus seront autorisés. Depuis le déclenchement de la pandémie, plus d’un million de personnes ont contracté la maladie, environ 90 % ont guéri et plus de 28 000 sont décédées. Le premier cas d’infection a été signalé en Roumanie le 26 février 2020.



    Presse — Le premier ministre Florin Cîţu exhorte les journalistes, pour la Journée mondiale de la liberté de la presse, de continuer d’être les partenaires des autorités pour une information correcte et pour responsabiliser les Roumains, en vue d’une immunisation du plus grand nombre. Il a remercié les journalistes pour leur travail durant la pandémie, ajoutant que leur activité est cruciale pour lutter contre les infox sur la Covid-19 et la vaccination en cette période de pandémie. « Je souhaite que vous restiez toujours libres, partisans de la vérité et du bien public, indépendants, et que vous informiez correctement l’opinion publique. Bonne fête à tous ceux qui travaillent dans les médias ! », a écrit le chef du cabinet de Bucarest sur sa page Facebook. Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse le 23 décembre 1993 par l’Assemblée générale de l’ONU, suite à une recommandation adoptée dans le cadre de la XXVIe session de la Conférence générale de l’UNESCO de 1991. Marquer cette journée rappelle à l’opinion publique l’importance et la nécessité de respecter la liberté d’expression, une composante fondamentale des droits de l’homme. Dans une allocution dimanche, le Haut Représentant pour la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a rappelé que selon l’UNESCO, en 2020, 76 journalistes ont été tués partout dans le monde, tandis que d’autres ont été arrêtés, harcelés ou menacés. La liberté de la presse est à la base des sociétés démocratiques qui peuvent s’épanouir seulement si elles offrent aux citoyens l’accès à des informations crédibles. Et M Borrell d’ajouter que l’UE continuera à lutter contre la désinformation et qu’elle cherchera des moyens de soutenir financièrement des médias indépendants.



    Pâques — Les chrétiens orthodoxes, majoritaires en Roumanie, et les gréco-catholiques célèbrent le deuxième jour de Pâques. La fête de la Résurrection, la plus grande fête de la chrétienté, est la seule qui se voit consacrer une célébration de trois jours. Le lundi de Pâques, c’est la même messe que celle de minuit dans la nuit de samedi à dimanche qui est célébrée dans les églises. En Roumanie, les fidèles ont pu assister aux messes de Pâques même à l’intérieur des églises, et pas seulement à l’extérieur, en respectant les règles de distanciation, dans le contexte de la pandémie. Les restrictions ont été levées pour la nuit de Pâques et la circulation a été autorisée toute la nuit.



    Handball — La sélection nationale masculine de handball de la Roumanie a raté la qualification au Championnat d’Europe EHF EURO 2022, après s’être inclinée devant le Monténégro, 19 à 23, à Podgorica, lors du dernier match du groupe 8 de la seconde étape des préliminaires. Les Roumains avaient besoin d’une victoire pour terminer deuxièmes dans ce groupe, ce qui leur aurait permis d’accéder au tournoi final de Hongrie et de Slovaquie. Au classement final, c’est la Suède qui s’est adjugé la première place, avec 12 points, suivie par le Monténégro, 6 points, le Kosovo, 3 points, et la Roumanie, 3 points. La dernière participation de la sélection nationale masculine de la Roumanie à un Championnat d’Europe remonte à 1996, en Espagne, où elle a terminé neuvième.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro trois mondiale, rencontrera, mardi, la Belge Elise Mertens (16e au classement WTA) dans les huitièmes de finale du tournoi WTA 1000 de Madrid. Dimanche, au deuxième tour, Mertens a dépassé la Kazakhe Elena Rybakina par 7-6 (7/4), 7-5, et Halep a vaincu Saisai Zheng, par 6-0, 6-4.



    Météo — Un nuage de sable saharien a touché de nouveau la Roumanie, a annoncé l’Administration nationale de Météorologie, en indiquant que le phénomène est beaucoup moins sévère qu’en Italie et dans le sud de la Péninsule balkanique. La couche d’air saharien qui amène des particules de poussière perdure ce lundi aussi et elle est la conséquence de l’avancée d’Afrique vers l’Europe d’une masse d’air tropical. Le temps en Roumanie reste particulièrement chaud pour la saison, dans la plupart des régions. Les maximales du jour atteindront les 26° ; nous avons 25° à Bucarest, et des conditions très ensoleillées.

  • 02.05.2021 (mise à jour)

    02.05.2021 (mise à jour)

    Pâques – En Roumanie, les chrétiens orthodoxes, les catholiques grecs et les néo-protestants fêtent Pâques. Dans la nuit de samedi à dimanche, à minuit, les fidèles rassemblés devant les églises ont allumé leurs bougies en marquant la Résurrection du Christ. Pour des mesures de sécurité, l’accès devant la Métropolie de Bucarest a été limité à 500 personnes. Les autorités ont décidé de suspendre le couvre-feu pour tous ceux ayant souhaité participer à la messe. Ceux-ci ont pu circuler librement, tout en respectant le port du masque et la distanciation sociale. A l’occasion de la fête des Pâques orthodoxes, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a remercié les Roumains de leurs efforts de lutte contre la pandémie. Pour sa part, le patriarche Daniel a dirigé ses pensées vers les familles endeuillées en raison du coronavirus et a appelé les Roumains à faire des gestes de solidarité envers leurs compatriotes en souffrance.

    Covid – En Roumanie, le nombre de cas de contamination au coronavirus est à la baisse. Les autorités ont rapporté dimanche plus de 1080 nouveaux cas et 88 décès auxquels s’ajoutent plus de 8000 personnes positives hospitalisées dont presque 1250 en Réanimation, Soins Intensifs. Le bilan total des cas de contamination recensé par la Roumanie depuis le début de la pandémie a dépassé le pic d’un million 50.000, tandis que le bilan des décès approche les 28.200. Dans ces conditions, le Comité municipal pour les situations d’urgence de Bucarest a décidé que les restaurants et les théâtres de Bucarest rouvrent leurs portes à partir de lundi, et fonctionnent à 30% de leur capacité d’accueil. La capitale, Bucarest, est enfin sortie du scénario rouge après que l’indice de contamination eut chuté en dessous de 3 cas pour mille habitants. A présent, la capitale et 13 autres départements sont placés en scénario jaune, tandis que le reste des départements sont en vert. Entre temps, la campagne de vaccination avance. Quatre centres de vaccination vaccidrive sont désormais ouverts en Roumanie à Bucarest, Cluj, Deva et Arad, permettant aux gens de se faire vacciner sans quitter leurs voitures. Depuis le début de la campagne de vaccination en Roumanie, le 27 décembre, plus de 3,3 millions de Roumains ont été immunisés dont deux millions de deux doses du vaccin.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro trois mondiale, a remporté dimanche le match contre la Chinoise Saisai Zheng, 57ème dans le classement WTA, au second tour du tournoi de tennis de Madrid. Les deux sportives se sont déjà rencontrées sur le terrain à deux reprises et à chaque fois, Simona Halep en est sortie victorieuse. La Roumaine a déjà gagné l’Open madrilène en 2016 et 2017 et elle a participé à deux autres finales. Dans le concours de double dames, la paire roumano- ukrainienne Raluca Olaru/Nadia Kicenok s’est qualifiée samedi dans les huitièmes de finale du concours de Madrid après avoir battu la paire russo- chinoise Ekaterina Alexandrova/Zhaoxuan Yang.

    Météo – Un nuage de sable saharien a touché de nouveau la Roumanie, a annoncé l’Administration nationale de Météorologie, en indiquant que le phénomène est beaucoup moins sévère qu’en Italie et dans le sud de la Péninsule balkanique. La couche d’air saharien qui amène des particules de poussière perdurera lundi aussi et elle sera la conséquence de l’avancée de l’Afrique vers l’Europe d’une masse d’air tropical. Sinon, en Roumanie, les températures sont particulièrement élevées pour cette période de l’année, en montant jusqu’à 26 degrés. Des pluies éparses tomberont sur le nord, le centre, l’est et le sud-est du territoire, tout comme à la montagne. Lundi, à Bucarest, on aura des températures maximales de 26 degrés.

  • 02.05.2021

    02.05.2021

    Pâques – En Roumanie, les chrétiens orthodoxes, les catholiques grecs et les néo-protestants fêtent le premier jour de Pâques. Dans la nuit de samedi à dimanche, à minuit, les fidèles rassemblés devant les églises ont allumé leurs bougies en marquant la Résurrection du Christ. Pour des mesures de sécurité, l’accès devant la Métropolie de Bucarest a été limité à 500 personnes. Les autorités ont décidé de suspendre le couvre-feu pour tous ceux ayant souhaité participer à la messe. Ceux-ci ont pu circuler librement, tout en respectant le port du masque et la distanciation sociale. A l’occasion de la fête des Pâques orthodoxes, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a remercié les Roumains de leurs efforts de lutte contre la pandémie. Pour sa part, le patriarche Daniel a dirigé ses pensées vers les familles endeuillées en raison du coronavirus et a appelé les Roumains à faire des gestes de solidarité envers leurs compatriotes en souffrance.

    Mini-vacances – Entre temps en Roumanie, les mini-vacances de Pâques et du 1er mai se poursuivent. Selon les données officielles, plus de 30 mille touristes ont pris d’assaut les stations à la mer et à la montagne. La hausse des températures a attiré des milliers de vacanciers au bord de la Mer Noire. Les autorités ont mobilisé d’importances forces policières afin d’assurer la sécurité sur les routes. Au total quelque 26 mille policiers, gendarmes, agents de la police aux frontières et sapeurs- pompiers sont prêts à intervenir. Les forces de l’ordre sont présentes aussi dans les principales stations touristiques, à la montagne ou sur la côte. Partout, le port du masque demeure obligatoire.

    Covid – En
    Roumanie, le nombre de cas de contamination au coronavirus est à la baisse. Les
    autorités ont rapporté dimanche plus de 1080 nouveaux cas et 88 décès auxquels
    s’ajoutent plus de 8000 personnes positives hospitalisées dont presque 1250 en
    Réanimation, Soins Intensifs. Le bilan total des cas de contamination recensé
    par la Roumanie depuis le début de la pandémie a dépassé le pic d’un million
    50.000, tandis que le bilan des décès approche les 28.200. Dans ces conditions,
    le Comité municipal pour les situations d’urgence de Bucarest a décidé que les
    restaurants et les théâtres de Bucarest rouvrent leurs portes à partir de
    lundi, et fonctionnent à 30% de leur capacité d’accueil. La capitale, Bucarest,
    est enfin sortie du scénario rouge après que l’indice de contamination eut
    chuté en dessous de 3 cas pour mille habitants. A présent, la capitale et 13
    autres départements sont placés en scénario jaune, tandis que le reste des
    départements sont en vert. Entre temps, la campagne de vaccination avance.
    Quatre centres de vaccination vaccidrive sont désormais ouverts en Roumanie à
    Bucarest, Cluj, Deva et Arad, permettant aux gens de se faire vacciner sans
    quitter leurs voitures. Depuis le début de la campagne de vaccination en
    Roumanie, le 27 décembre, plus de 3,3 millions de Roumains ont été immunisés
    dont deux millions de deux doses du vaccin.


    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro trois mondiale, rencontre ce dimanche la Chinoise Saisai Zheng, 57ème dans le classement WTA, au tableau du second tour du tournoi de tennis de Madrid. Les deux sportives se sont déjà rencontrées sur le terrain à deux reprises et à chaque fois, Simona Halep a remporté les matchs. La Roumaine a déjà gagné l’Open madrilien en 2016 et 2017 et elle a participé à deux autres finales. Dans le concours de double dames, la paire roumano- ukrainienne Raluca Olaru/Nadia Kicenok s’est qualifiée samedi dans les huitièmes de finale du concours de Madrid après avoir battu la paire russo- chinoise Ekaterina Alexandrova/Zhaoxuan Yang. Raluca Olaru et Nadia Kicenok s’apprêtent à jouer contre la paire croato- américaine Petra Martic/Shelby Rogers.

    Météo – Un nuage de sable saharien a touché de nouveau la Roumanie, a annoncé l’Administration nationale de Météorologie, en indiquant qu’une couche de poussière jaune a pu être observée dans les régions de l’ouest et du sud du pays récemment touchées par les pluies. Pourtant, le phénomène est beaucoup moins sévère qu’en Italie et dans le sud de la Péninsule balkanique. Le phénomène perdurera lundi aussi et il est la conséquence de l’avancée de l’Afrique vers l’Europe d’une couche d’air saharien qui amène des particules de poussière. Sinon, en Roumanie, les températures continuent à monter, mais la météo reste capricieuse. Les météorologues ont émis une alerte aux pluies et au vent en vigueur depuis dimanche soir. Des orages sont attendus notamment à la montagne. Les températures maximales vont de 21 à 30. 26 degrés à midi, à Bucarest.

  • Les recettes plus ou moins secrètes de la rédaction française de RRI

    Les recettes plus ou moins secrètes de la rédaction française de RRI

    Pâques est un de ces moments de l’année où les familles roumaines se réunissent autour de la même table pour partager un moment spécial. Ce repas est le point final de toutes sortes de préparatifs qui occupent toute la semaine sainte qui précède Pâques, appelée aussi la « semaine des souffrances ». C’est le moment de nettoyer la maison jusque dans les moindres recoins, de faire d’innombrables courses et de sortir les livres de recettes pour mettre au point un menu exquis pour le grand repas le dimanche. Voici ses principaux repères :

    Les œufs peints et le drob de Valentina :

    Le rôti d’agneau d’Alex :



    Les cozonaci d’Ioana :






    La pască d’Elena :



  • 01.05.2021 (mise à jour)

    01.05.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Le nombre de nouveaux cas d’infection au SARS Cov 2 est à la baisse en Roumanie, tout comme celui des décès. Les autorités ont rapporté ce samedi plus de 1300 cas de contamination et 85 décès des suites de l’infection. Plus de 8 mille personnes sont actuellement hospitalisées alors que 1.277 malades sont en réanimation. La Capitale, Bucarest, n’est plus en zone rouge, vu que le taux d’incidence des cas de Covid 19 a baissé sous le seuil de 3 cas par mille habitants durant les derniers 14 jours. La Capitale et 16 autres départements du pays sont actuellement en zone jaune, alors que le reste du pays est en zone verte. Côté vaccination, quatre centres drive ont été inaugurés pour immuniser des personnes sans programmation dans leurs propres voitures. Ces centres sont situés à Bucarest, Deva, Cluj et Arad. Depuis le début de la campagne d’immunisation, le 27 décembre, plus de 3,3 millions de Roumains ont été vaccinés, dont près de 2 millions avec les deux doses.

    1er mai – Il est important de ne pas oublier combien difficile a été le long de l’histoire l’obtention de droits qui nous semblent actuellement tout à fait normaux, affirme le président Klaus Iohannis dans un message rendu public à l’occasion de la journée internationale du Travail. Le travail est les sacrifices des femmes et des hommes du monde ont été célébrés ce 1er mai, rappelle le chef de l’Etat Il souligne qu’aujourd’hui nous avons l’immense chance de construire ensemble durant la période d’après la Covid 19 la Roumanie que nous souhaitons. « Nous sommes une nation constituée de personnes ambitieuses et décidées à réussir – voici l’esprit avec lequel nous allons relancer l’économie au bénéfice de nous tous », a affirmé Klaus Iohannis.

    Mini-vacances – Entre temps en Roumanie, les mini-vacances de Pâques et du 1er mai se poursuivent. Les autorités ont mobilisé d’importances forces policières afin d’assurer la sécurité sur les routes. Au total quelque 26 mille policiers, gendarmes, agents de la police aux frontières et pompiers sont prêts à intervenir. Les hommes de la loi sont présents aussi dans les principales destinations touristiques, à la montagne ou sur la côte, mais aussi à proximité des églises. Plus de 30 mille touristes sont attendus dans les stations littorales roumaines, où une centaine d’hôtels sont ouverts, occupés à hauteur de 70% de leur capacité, conformément aux règles imposées. Les fêtes sur la plage sont également interdites alors que le port du masque de protection est obligatoire.

    Kaboul – Les mesures sécuritaires ont été renforcées à Kaboul ce samedi, alors que les autorités afghanes se préparent pour la réaction des insurgés talibans au fait que les soldats américains sont toujours présents dans le pays, même si la date butoir du 1er mai pour le retrait décidée avec l’administration Trump a été dépassée, selon Reuters. Le mois dernier, le président Joe Biden a annoncé que le retrait des troupes américaines se réalisera jusqu’au 11 septembre. Les violences envers les afghans a augmenté ces dernières semaines, avec une centaines de membres du personnel des forces sécuritaires tués. L’armée roumaine a commencé ce samedi, le 1er mai le processus de retrait de ses forces d’Afghanistan après 19 ans de missions déroulées sur le théâtre d’opérations le plus complexe et le plus difficile au monde, selon le ministre de la défense Nicolae Ciuca. Tous les 615 militaires roumains et 80 tonnes de matériel et équipement militaire seront évacués avec des avions de la coalition internationale au cours des prochains mois, a précisé l’administration présidentielle de Bucarest. Et c’est également au ministre de la défense, Nicolae Ciuca de préciser que « Le chemin de la Roumanie vers Bruxelles, où se trouvent les sièges de l’OTAN et de l’UE est passé par Kandahar, Kabul et d’autres bases d’Afghanistan ». Durant la mission antiterroriste en Afghanistan, inaugurée après les attentats du 11 septembre 2001, 27 militaires ont perdu la vie, 200 ont été blessés et 32 mille ont été déployés sur le terrain.

    Météo – Un nuage de poussière saharienne qui traverse le sud-est de l’Europe est arrivé aussi en Roumanie. Ce phénomène sera visible aussi dimanche dans les régions où des pluies sont possibles, notamment sur le sud-ouest et puis sur le reste du pays. La densité de ce nuage de poussière est beaucoup plus faible en Roumanie par rapport aux régions déjà touchées par ce phénomène dont notamment l’Italie, selon les météorologues. Les automobilistes ne seront pas contents puisque cette poussière salira toutes les voitures garées en plein air. Entre temps les températures sont à la hausse en Roumanie, malgré une instabilité généralisée. Une alerte aux pluies est désormais en vigueur jusqu’à dimanche dans la soirée. Des pluies sont attendus d’abord sur le nord-ouest, le centre et puis sur le sud et le sud-est. Dimanche, des précipitations sont possibles un peu partout, avec des pluies et des orages, assez violents sur le relief et surtout en montagne.