Tag: PIB

  • A la Une de la presse roumaine – 03.06.2016

    A la Une de la presse roumaine – 03.06.2016

    Les
    évènements de dernière heure dominent les pages électroniques des quotidiens
    roumains qui évoquent le crash d’un hélicoptère roumain de sauvetage lors d’une
    mission en République de Moldova, les inondations ayant frappé plusieurs
    départements du pays, une panne de courant qui a immobilisé deux départements.
    Enfin, la Banque centrale roumaine élabore un plan de mesures visant une croissance
    économique équilibrée mais vigoureuse pour réduire le décalage entre la
    Roumanie et l’UE.



  • 08.04.2016

    08.04.2016

    Statistiques – Le PIB de la Roumanie a connu en 2015 un bond de 3,8% en termes réels, par rapport à l’année précédente, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique, rendus publics aujourd’hui. La Commission nationale de la prévision a révisé à la hausse les estimations de croissance économique pour 2015 de 3,7% à 4,2% pour cette année, selon les prévisions pour l’hiver 2016. Pour sa part, la Commission européenne a amélioré ses estimations relatives à la croissance économique de la Roumanie tant pour 2015 que pour 2016 et 2017. Conformément aux nouveaux chiffres rendus publics en février, l’exécutif communautaire affirme qu’en 2015, la croissance réelle du PIB roumain a été de 3,6%, le plus élevé taux d’après 2008. En 2016, celui-ci devrait atteindre un pic de 4,2%, alors qu’en 2017, la progression du PIB sera plus modérée, de 3,7%.

    Référendum – La dernière audience du dossier dit « du Référendum » est prévue pour aujourd’hui à la Haute cour de Cassation et de Justice de Bucarest. Dans ce dossier, le président du PSD, Liviu Dragnea a déjà été condamné à un an de prison avec sursis. Les procureurs de la Direction nationale anticorruption ont accusé M Dragnea d’avoir coordonné en 2012 un mécanisme complexe visant à frauder les résultats sur la participation au référendum sur la destitution du président roumain de l’époque, Traian Basescu. 74 inculpés, présidents et membres de bureaux de vote, ont été soit acquittés, soit condamnés à des peines de prison avec sursis. Rappelons-le, même si 87% des participants au référendum avaient opté pour la destitution du président, le référendum n’a pas été validé par manque de quorum.

    Frégate – Une frégate canadienne qui fait partie du Groupement naval permanent de l’OTAN en Mer méditerranée fait à partir d’aujourd’hui une escale de trois jours à Constanta, le plus important port roumain à la mer Noire. Au cours de cette visite, le commandant de la flottille canadienne de l’Atlantique, commodore Craig Baines, rencontrera plusieurs responsables des Forces navales roumaines. Les marins roumains et canadiens dérouleront des entrainements conjoins visant au perfectionnement des tactiques et des procédures d’actions spécifiques à la lutte anti-sous-marine et aux opérations de surveillance du trafic maritime. La mission fait partie du système de mesures de défense collective.

    Grève – Les médecins roumains menacent de déclencher une grève d’avertissement si les autorités ne trouvent pas de solution à leurs demandes et notamment à celles liées aux conditions de travail et aux salaires. Le personnel du système sanitaire demande aux autorités d’appliquer la législation relative à la salarisation unitaire dans la santé et de recalculer les salaires du secteur sur la base d’un salaire minimum brut d’environ 280 euros. Les médecins réclament également des bonus calculés selon le salaire effectif, le respect des horaires de travail et de repos et des services médicaux gratuits et prioritaires pour tous les salariés du secteur. Jeudi, à l’occasion de la journée mondiale de la Santé, plusieurs centaines de médecins ont protesté devant le ministère de la santé, alors que leurs représentants participaient à des négociations avec les responsables de l’institution. Le calendrier des protestations annoncé à la fin mars prévoit une grève générale le 18 avril, lorsque, en dehors des urgences, un tiers des services médicaux seront assurés.

    Commissaire européenne – L’infrastructure de transport et de communications de la Roumanie doit être modernisée et il faut également consolider les compétences digitales de la population a déclaré aujourd’hui à Bucarest, Elzbieta Bienkowska, commissaire européenne au marché intérieur et l’industrie, qui s’exprimait dans le cadre d’un colloque à ce sujet. La responsable européenne a encouragé le gouvernement roumain à poursuivre les réformes structurelles macro-économiques, à faire accroitre les opportunités d’investissement et l’absorption des fonds européens. Elzbieta Bienkowska a rencontré jeudi le premier ministre Dacian Ciolos qui lui a présenté les principaux objectifs de son cabinet, parmi lesquelles figure notamment l’amélioration du climat d’affaires en Romanie.

    Water-polo – La sélection nationale de water-polo de Roumanie doit rencontrer aujourd’hui l’Italie, multiple championne olympique, mondiale et européenne dans les quarts de finale du tournoi préolympique de Trieste en Italie. C’est un match décisif pour la qualification aux JO de Rio au Brésil. L’Italie a terminé la phase des poules en première position du groupe B, alors que la Roumanie s’est classée sur la 4e place du groupe A, soit la dernière qui assure la qualification en quarts de finale. Dans les matchs précédents, les Roumains ont eu raison des Slovaques, ont fait match égal avec le Canada, mais se sont inclinés devant la Hongrie et la France. Les demi-finalistes de ce tournoi participeront aux JO de Rio, prévus cet été.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu (34e WTA) s’est qualifiée jeudi en quarts de finale du tournoi de Charleston en Caroline du sud, aux Etats-Unis, après avoir battu Monica Puig du Porto Rico, (62e WTA) en trois sets 1 – 6, 6 -2, 7-6. Begu rencontrera dans les quarts de finale la principale favorite du tournoi, la numéro 2 mondiale Angelique Kerber.

  • La semaine du 6 au 12 mars 2016

    La semaine du 6 au 12 mars 2016

    La Roumanie, entre croissance économique et pauvreté

    La Roumanie, aux côtés de la Suède, de la République Tchèque et de la Slovaquie, a enregistré la troisième plus élevée croissance économique de l’Union Européenne au dernier trimestre de l’année passée, selon les chiffres de l’Office européen des statistiques. Les analystes économiques affirment que le phénomène est dû notamment à la consommation de 15% plus élevée en 2015 grâce aux majorations salariales et à la baisse des taxes et des impôts, dont notamment de la TVA. Ça fait déjà plusieurs années que la Roumanie se situe parmi les premiers pays d’Europe pour ce qui est de la croissance économique. Pourtant, la présence du pays dans un top de la pauvreté prouve que son modèle de croissance ne profite pas aux citoyens, met en garde la Commission européenne dans son rapport sur la Roumanie.

    La cheffe de la représentation de la Commission européenne à Bucarest, Angela Filote : « Cela démontre que l’actuel modèle de croissance économique n’agit pas dans l’intérêt du citoyen, car, alors que l’économie connaît des avancées, le citoyen lambda demeure tout aussi pauvre. Or, il ne faut pas encourager un tel modèle, puisqu’il ne s’inscrit pas dans la durée et n’assouvit pas l’aspiration des gens à une vie meilleure.»

    La Commission européenne recommande aux autorités de se concentrer sur trois domaines prioritaires : la relance des investissements, la poursuite des réformes structurelles et l’adoption de politiques budgétaires responsables.

    La Cour constitutionnelle et le Service roumain de renseignements

    Le Conseil suprême de défense de Roumanie s’est réuni d’urgence ce vendredi pour examiner les effets produits par la décision de la Cour constitutionnelle de déclarer non conformes à la loi fondamentale les écoutes téléphoniques réalisées par le Service de renseignement intérieur dans des affaires pénales. Le président de la Cour, Augustin Zăgrean, a toutefois précisé qu’il appartenait aux autorités touchées de reconsidérer leur activité à la lumière de ladite décision et qu’aucun auteur de faits pénaux n’échapperait aux sanctions légales : « Savez-vous qu’en Angleterre, les écoutes téléphoniques ne peuvent pas être admises comme preuves en justice ? Personne n’a été condamné uniquement sur la base d’un tel enregistrement. Si la communication interceptée n’est appuyée par des preuves, personne ne peut être condamné. »

    Vu que les enquêtes en cours dans des milliers d’affaires, y compris de corruption, sont mises à mal par la décision de la Cour constitutionnelle, les parquets de Roumanie ont demandé l’allocation de plusieurs dizaines de millions d’euros de fonds supplémentaires et quelques centaines d’officiers de police judiciaire détachés pour prendre en charge les écoutes. La ministre de la justice Raluca Pruna a fait savoir que le gouvernement de Bucarest avait trouvé une solution à cette situation qui bouleverse le système judiciaire : « La solution proposée par le gouvernement est, évidemment, d’utiliser l’infrastructure qui appartient au Service de renseignement, mais sans aucune intervention humaine du Service, et avec l’implication du procureur et de la PJ, c’est-à-dire les organes d’enquête pénale que la Cour constitutionnelle a définis comme étant les seuls à procéder à de telles mesures de surveillance. »

    Des organisations de défense des droits de l’homme affirment que la décision des juges constitutionnels est bienvenue, estimant qu’elle aura un impact temporaire sur l’instruction pénale et que les problèmes trouveront une solution.

    Le premier ministre Dacian Ciolos à Bruxelles et aux Pays Bas

    Après la participation lundi au sommet UE-Turquie, consacré à la crise des réfugiés, le premier ministre roumain Dacian Ciolos a rencontré également à Bruxelles le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Le responsable roumain a déclaré que Bucarest s’attendait à ce que les Alliés renforcent leur présence sur le flanc oriental de l’Alliance et dans la région de la Mer Noire. La Roumanie contribuera au renforcement de la coopération avec les pays de la région membres de l’OTAN – soit la Bulgarie et la Turquie, et espère que cette coopération régionale se transforme en une coopération internationale, avec la présence d’autres membres de l’Alliance. Ce qui plus est, le premier ministre Dacian Ciolos a exprimé l’intention ferme du gouvernement roumain d’allouer, à partir de l’année prochaine, 2% du PIB à la défense.

    Après Bruxelles, le chef du cabinet s’est rendu aux Pays-Bas, qui détiennent la présidence semestrielle de l’UE. Il y a rencontré des responsables du pays, mais aussi des représentants de la communauté roumaine installée aux Pays-Bas. La société roumaine est capable de s’assumer, sans qu’elle fasse l’objet d’un suivi extérieur en matière de lutte contre la corruption et d’indépendance de la justice a déclaré Dacian Ciolos, lors de ses entretiens avec son homologue néerlandais Mark Rutte. Prévue initialement pour mars 2011, l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne, a été reportée en raison de l’opposition de certains Etats membres, y compris des Pays-Bas, qui ont regardé avec réticence l’efficacité du système juridique roumain.


    Le président roumain en Israël et en Palestine

    Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis s’est rendu cette semaine en Israël et en Palestine. A Jérusalem, il a dit à son homologue Reuven Rivlin que la Roumanie accordait une attention particulière aux relations avec Israël et que sa visite était censée honorer la tradition des 68 ans de relations diplomatiques ininterrompues et dessiner l’avenir de la coopération bilatérale. Les deux pays déroulent un très bon dialogue sur des sujets de l’actualité internationale, a affirmé M Iohannis, ajoutant que, pour assurer la sécurité d’Israël, il ne pouvait pas y avoir de compromis. Jeudi, à Ramallah, lors d’une réunion avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, Klaus Iohannis a souligné que, dans les régions touchées par des crises et des conflits, il fallait trouver des solutions politiques et faire des efforts conjugués pour donner davantage d’espoir à la population.

    Klaus Iohannis : « Nous pensons que la question la plus importante qu’il faut aborder en ce moment est celle des modalités permettant de rétablir la confiance mutuelle. Les aspirations légitimes du peuple palestinien à vivre en sécurité et prospérité dans son propre Etat ne sauraient se concrétiser que par le biais d’un processus pacifique, à l’aide de solutions acceptées et assumées par les deux parties concernées. »

    A son tour, le leader palestinien a plaidé en faveur d’une paix reposant sur ce qu’il a appelé la justice et la vérité ; il s’est aussi déclaré contre la violence et l’extrémisme, quelles qu’en soient les motivations.

  • Estimations et résultats économiques

    Estimations et résultats économiques

    En 2017, la croissance économique du pays baissera légèrement jusqu’à 3,7% – selon les prévisions économiques d’hiver publiées récemment par la Commission européenne. L’exécutif communautaire revoyait ainsi à la hausse ses chiffres concernant la Roumanie – 4,1% pour 2016 et respectivement 3,6 % pour 2017.

    L’analyste économique Aurelian Dochia rappelle les facteurs qui déterminent cette croissance en 2016 et 2017 : « Les facteurs sont assez bien connus et la Commission Européenne les souligne, elle aussi. Il s’agit de la baisse des taxes et des impôts et des majorations salariales. C’est ce qui a eu pour effet une augmentation du pouvoir d’achat en 2015 et en 2016 aussi. De ce fait, la demande a, elle aussi, augmenté, stimulant la production et faisant progresser le PIB. En effet, la Roumanie est le deuxième Etat de l’UE, après l’Irlande, à enregistrer une croissance économique importante en 2016. Pourtant il faut souligner que, aux yeux de la Commission européenne, cette croissance n’est pas soutenable. Aussi, en 2017, la croissance devrait-elle ralentir en Roumanie et se chiffrer à 3,7% contre 4,2% en 2016, rappelons-le. Cela signifie que la croissance a été stimulée de manière un peu artificielle, ce qui peut engendrer certains déséquilibres. Par exemple, le déficit budgétaire doit augmenter en 2016 et surtout en 2017, lorsqu’il devrait atteindre 3,8%, dépassant la cible de 3%, fixée par les normes européennes. La Roumanie court donc le risque de faire de nouveau l’objet d’une procédure pour déficit excessif. La dette publique augmentera, elle aussi. Ce pic prévu pour 2016 traduit en fait une croissance fondée plutôt sur l’endettement, pour ainsi dire. »

    Récemment, l’Institut National de la Statistique a fait savoir qu’en 2015, la Roumanie a enregistré une croissance de 3,7%. L’analyste économique Aurelian Dochia explique: «Les mêmes facteurs pris en compte pour les prévisions de l’UE sont entrés en jeu en 2015, à savoir la réduction des taxes et des impôts et les majorations salariales. Car, rappelons-le, l’impact de ces facteurs a commencé à se faire sentir depuis un an déjà, depuis que le gouvernement a appliqué des mesures pour augmenter le salaire minimum et ramener les salaires diminués dans le secteur public à leur niveau antérieur. Plusieurs mesures ont été prises, qui ont augmenté les revenus de la population, ce qui a fait augmenter la consommation. Ce processus se poursuivra en 2016 aussi, pourtant, sur le long terme, la croissance ne semble pas soutenable et il faudra remplacer ce facteur de croissance par un autre. »

    A son tour, l’économiste en chef de la Banque nationale de Roumanie, Valentin Lazea, estime que notre pays doit décider s’il se veut un exportateur compétitif ou un marché pour les étrangers. C’est en fonction de cette décision qu’il faudra choisir des politiques économiques adéquates, car il y a une différence significative entre une politique fiscale de réduction de la TVA, une politique monétaire d’appréciation de la monnaie nationale et une politique structurelle quasi stationnaire. Le principal objectif en est de stimuler la consommation. Comment ? D’abord en stimulant la production à l’aide d’une politique fiscale qui vise à réduire les contributions à la sécurité sociale. Ensuite, en soutenant les exportations par une politique monétaire qui table sur une légère dépréciation du taux de change.

    Enfin, on peut opter pour une politique structurelle fondée sur la poursuite des réformes et visant à améliorer la capacité administrative, explique encore Valentin Lazea. Ecoutons-le: «Si la capacité de production interne ne peut pas couvrir la demande de consommation croissante, alors le déficit extérieur augmentera et il faudra le financer en augmentant la dette publique et privée. De même, stimuler un pays avec le niveau de développement économique actuel de la Roumanie, c’est courir le risque de faire plonger le pays dans le piège du revenu moyen. C’est un piège dans lequel tombent la plupart des pays qui atteignent les 10.000 dollars par habitant ; ils se disent : « allez, on peut s’arrêter, on a fait suffisamment d’efforts jusqu’ici ». Le 3e problème qui surgit de cette attitude consumériste, c’est qu’il faut faire la différence entre deux types de consommation. Explication : depuis 2009 jusqu’au 2e trimestre de cette année, nous devons stimuler la consommation dans un contexte où il y a un déficit de demande. Mais à partir du 3e trimestre 2016 on aura un excès de demande, ce qui favorisera la hausse de l’inflation et / ou des importations. »

    L’économiste en chef de la Banque nationale de Roumanie précise aussi que les pays ayant misé sur les exportations pour se développer ont dépassé plus facilement la crise économique mondiale et ont réussi à éviter le piège du revenu moyen. Quant à la Roumanie, parmi ses atouts comptent une bonne intégration économique avec l’UE, une économie locale toujours dominée par le capital roumain, plus de la moitié des investissements étrangers directs sont dans des domaines d’activité avec un grand potentiel d’exportation et une partie importante des exportations est liée au domaine des hautes et moyennes technologies. (Trad : Dominique, Valentina Beleavski)

  • 08.03.2016

    08.03.2016

    Economie – La Roumanie a enregistré l’année dernière une croissance économique de 3,7%, par rapport à l’année précédente, le PIB du pays étant estimé à 158 milliards d’euros, a fait savoir aujourd’hui l’Institut national de la statistique. La progression du PIB est due à toutes les branches de l’économie, à l’exception de l’agriculture, de l’exploitation des forêts et de la pêche. Le commerce, le transport et le dépôt des marchandises, l’hôtellerie et la restauration, le bâtiment, les télécoms et l’industrie constituent d’autres domaines ayant contribué à la croissance économique. La Commission nationale de la prévision a révisé à la hausse la projection relative la majoration du PIB cette année. Pour l’année prochaine, la croissance de l’économie roumaine est estimée à 4,3%.

    Visite – Le président roumain Klaus Iohannis doit rencontrer aujourd’hui, lors du deuxième jour de sa visite en Israël, le président de la Knesset , Yuli-Yoel Edelstein ainsi que le leader de l’opposition parlementaire, Isaac Herzog. Lundi, durant les pourparlers officiels avec son homologue, Reuven Rivlin et avec le premier ministre Benjamin Netanyahu, le président Iohannis a souligné que « la sécurité d’Israël était un sujet sans compromis». Après Jérusalem, M Iohannis se rendra dans les territoires palestiniens pour des rencontres officiels avec le président Mahmoud Abbas.

    Bruxelles – Le premier ministre roumain Dacian Ciolos doit s’entretenir aujourd’hui à Bruxelles avec le président du Conseil européen Donald Tusk et avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Le chef du cabinet de Bucarest rencontrera également des représentants de la communauté roumaine de Belgique. Hier, M Ciolos a participé à Bruxelles au sommet UE – Turquie consacré à un plan commun lié à la crise des réfugiés. Après la réunion, le chef du gouvernement roumain a salué les propositions de la Turquie relatives à la gestion des migrants et déclaré que leur mise en oeuvre découragera la migration illégale envers l’UE. Rappelons-le, la Turquie a demandé trois milliards d’euros supplémentaires pour arrêter le flux ininterrompu de migrants qui arrivent en UE, acceptant en échange tous les immigrants clandestins qui arrivent en Grèce, y compris les citoyens Syriens.

    Justice – L’homme d’affaires roumain Ilie Carabulea a été condamné à six ans et demi de prison ferme dans le dossier de la société d’assurances Carpatica. Par ailleurs, l’ex président de l’Autorité de surveillance financière, Dan Radu Rusanu a été acquitté dans le même dossier. La décision n’est pas définitive. Ce dossier, arrivé sur la table des juges en avril dernier implique plusieurs cadres de la direction de Carpatica et de l’Autorité de surveillance financière. Ilie Carabulea et toutes ces personnes sont accusés de constitution d’un groupe criminel organisé, d’abus de fonction et de blanchiment d’argent. Le préjudice produit est estimé à une quinzaine de millions d’euros.

    Fête – Aujourd’hui c’est la fête de la Femme, reconnue et célébrée en Roumanie par la plupart de la population, selon une étude de l’Institut roumain d’évaluation et de stratégie, qui a analysé la perception de cette fête. 85% des femmes roumaines déclarent recevoir des fleurs, des bijoux et des parfums à l’occasion du 8 mars, selon l’étude IRES.

    Exercices militaires – Environ 120 exercices militaires multinationaux impliquant des soldats roumains sont prévus pour cette année, tant en Roumanie qu’à l’étranger, selon un communiqué du Ministère roumain de la Défense. Un exercice roumano-canadien a commencé hier à la base militaire de Mihail Kogalniceanu, dans le sud-est du pays. Jusqu’au 10 avril, environ 200 militaires roumains des Forces aériennes, des avions Mig 21 Lancer et des hélicoptères IAR 330 Puma participent à des exercices aux côtés d’un détachement formé d’une centaine de militaires et de 4 avions CF-18 Hornet appartenant à l’Aviation royale canadienne. Les exercices visent l’entraînement conjoint pour accomplir les demandes spécifiques d’interopérabilité de l’OTAN.

  • 02.03.2016

    02.03.2016

    FMI – Une mission du FMI commence aujourd’hui une visite à Bucarest pour réaliser une évaluation annuelle de l’économie roumaine. Jusqu’au 15 mars, la mission dirigée par le nouveau chef du FMI chargé de la Roumanie, Reza Baquir, doit rencontrer des représentants des autorités centrales, des partis politiques, des syndicats, du milieu des affaires, du milieu académique et du système bancaire. L’évaluation de l’économie, conformément à l’article IV du statut du Fond, est un exercice de surveillance obligatoire pour tous les Etats membres. Après l’examen de la situation nationale, les experts de l’institution financière internationale formuleront des recommandations relatives aux politiques monétaires, financières et économiques à suivre, pour assurer la stabilité et une évolution positive de l’économie. A présent, la Roumanie ne déroule aucun accord avec le FMI.

    Justice – Les procureurs de la Direction nationale anti-corruption ont démarré ce mercredi la poursuite pénale de l’ex vice-premier ministre Gabriel Oprea pour abus de pouvoir. Selon le parquet anti-corruption, en juillet 2015, Gabriel Oprea, à l’époque ministre de l’intérieur et ordonnateur, a porté un préjudice de près de 100 mille euros au budget de l’Etat. M Oprea et deux autres chefs de la Direction de renseignements et de protection intérieure du ministère de l’intérieur, eux aussi poursuivis dans ce dossier, ont ordonné l’achat d’une limousine qui soit utilisée pour le transport des dignitaires, enfreignant ainsi la loi. Rappelons-le, Gabriel Oprea est également poursuivi pour abus de fonction dans un dossier relatif à l’utilisation d’un convoi officiel. La Direction nationale anti-corruption a démarré l’enquête après l’accident mortel, en octobre 2015, d’un motard du convoi officiel qui accompagnait le ministre Gabriel Oprea.

    Projet – La commissaire européenne Corina Cretu présente aujourd’hui à Bucarest, le projet « Régions moins développées », un événement lié à la gestion des fonds européens. Selon l’Eurostat, plusieurs régions de Roumanie figurent parmi les plus pauvres de l’Union Européenne. La région la plus pauvre de Roumanie est le nord-est, dont le PIB par habitant équivaut à 34% de la moyenne de l’UE. Le nord-est est également 5e parmi les régions les plus pauvres de l’Union, selon les chiffres d’Eurostat. Les principaux facteurs générateurs de pauvreté sont le manque d’emplois et le nombre et la valeur réduite des investissements. Au classement des régions les plus pauvres de Roumanie, le Nord-est est suivi par la région d’Olténie, soit le sud-ouest, par le sud de la Valachie et par le Nord-Ouest. Même si elle est touchée par la pauvreté, la Roumanie risque de perdre des fonds européens parce qu’elle n’a pas réussi à respecter les conditions établies avec la Commission européenne. Selon les chiffres du Ministère des fonds européens, la Roumanie occupe la dernière place en Union européenne en matière d’absorption des fonds européens.

    Santé – Une section de la fabrique de produits laitiers du département d’Arges, dans le sud de la Roumanie, qui a produit du fromage infesté de la bactérie E. Coli, a été temporairement fermée. Une partie des enfants hospitalisés avec de graves affections digestifs avaient mangé ce produit. Les représentants de la fabrique affirment que tous leurs produits respectent les normes sanitaires et qu’ils ne comprennent pas comment la bactérie est arrivée dans le fromage en question. Entre temps, les inspecteurs poursuivent les vérifications, vu que, dans le même département, 11 enfants ont été hospitalisés ces dernières heures pour des affections similaires. A Bucarest, plusieurs bébés sont soignés à l’hôpital Marie Curie. Selon les donnés les plus récentes, 45 enfants se trouveraient dans différents hôpitaux en raison d’affections digestives. Trois enfants souffrant du syndrome hémolytique et urémique sont décédés le mois dernier.

  • 12.02.2016 (mise à jour)

    12.02.2016 (mise à jour)

    Visite — La Roumanie continue de soutenir le renforcement des frontières extérieures de l’UE et une réglementation plus efficace sur la migration, a déclaré vendredi, à Munich, le président roumain, Klaus Iohannis. A l’issue de son entretien avec le premier ministre du land allemand de Bavière, Horst Seehofer, M. Iohannis a également souligné que la région de la mer Noire devait être considérée comme stratégique, y compris pour l’OTAN. Le président roumain participe, jusqu’à dimanche, à la 52e conférence sur la sécurité, qui se tient à Munich. Samedi, il sera le principal intervenant du panel consacré à l’avenir de l’OTAN. Parmi les sujets à l’agenda de la réunion: la position de l’Alliance face à la Russie, la crise des réfugiés, l’avenir de l’OTAN, le terrorisme, la situation en Syrie, Ukraine et en Afrique, ainsi que les changements climatiques.



    Bruxelles — Le premier ministre de la Roumanie, le technocrate Dacian Cioloş, effectuera lundi et mardi prochains une visite à Bruxelles. Il aura des entrevues avec de hauts responsables européens, dont le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker et le président du Parlement européen, Martin Schulz, a-t-on appris dans un communiqué officiel rendu public vendredi par le gouvernement de Bucarest. Selon la même source, Dacian Cioloş présentera les priorités de son cabinet, la vision du développement économique et le programme de réforme administrative. Lors de ses entretiens, l’officiel roumain abordera également d’autres sujets, tels la migration, l‘Union de l’énergie et la sécurité énergétique, les progrès de la Roumanie dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification, mis en évidence par le récent rapport de la Commission européenne sur la justice, ainsi que les perspectives d’adhésion du pays à l’espace Schengen. Le chef de la diplomatie roumaine, Lazăr Comănescu figurera parmi les membres de la délégation qui accompagnera le premier ministre à Bruxelles, précise encore le communiqué.



    Economie — Les investissements étrangers directs en Roumanie ont dépassé en 2015 les 3 milliards d’euros, un niveau supérieur de 25,3% à celui enregistré en 2014, informe un communiqué de la Banque centrale de Bucarest. Cette dernière a également fait savoir que, dans la même période de référence, le déficit du compte courant avait dépassé de 126 % celui de l’année précédente, s’élevant à plus de 1,7 milliards d’euros. La raison en a été la majoration du déficit de la balance des revenus primaires et des biens. Par ailleurs, la dette extérieure de la Roumanie a reculé en 2015 de plus de 3, 8 milliards d’euros.



    Statistiques – La Roumanie a enregistré lannée dernière une croissance économique de 3,7%, supérieure aux estimations de la Commission européenne qui tablait sur une avancée économique de 3,5%. Selon les chiffres rendus publics vendredi par lInstitut national de la statistique, le PIB a progressé durant le 4e trimestre de lannée dernière de 1,1% par rapport au trimestre précédent. La Commission européenne a récemment amélioré ses estimations sur la croissance économique de la Roumanie pour 2015 à 3,6% du PIB. Selon la Commission européenne, cette année, la croissance économique de la Roumanie devrait franchir un pic de 4,2% pour arriver à un taux plus modéré de 3,7% en 2017.



    Santé — Les autorités sanitaires de Roumanie sont en alerte après l’hospitalisation d’une vingtaine d’enfants de moins de trois ans à Bucarest et dans le comté d’Arges, en raison de graves infections digestives. Selon le ministère de la Santé, qui exclut, du moins pour l’instant, l’hypothèse d’une épidémie, on n’en connaît pas les causes. Un bébé de 11 mois est décédé la semaine dernière, à la suite d’une infection à E.coli. Par ailleurs, le Centre national de surveillance et contrôle des maladies transmissibles a annoncé que la grippe porcine avait fait 8 victimes en Roumanie, durant la première semaine du mois de février. Au total, 9 Roumains sont décédés cet hiver suite à l’infection au virus AH1N1.



    Film — Samedi, au deuxième jour de la 66e édition de la Berlinale, le long-métrage indépendant Illégitime”, du réalisateur roumain Adrian Sitaru, sera projeté dans la section « Forum ». Dans la section « Génération 14 plus », la réalisatrice Roxana Stroe présentera son court-métrage « Une nuit à Tokoriki », tandis que l’actrice Iulia Ciochină et la scénariste Ruxandra Ghiţescu seront présentes dans la section « Berlinale Talents ». 18 longs-métrages sont en lice pour le grand prix, l’Ours d’or. C’est lactrice américaine aux trois Oscars, Meryl Streep, qui présidera cette année le jury du festival. Rappelons que le Roumain Radu Jude a remporté en 2015 l’Ours d’argent de la meilleure réalisation avec son long-métrage “Aferim!”.



    Aide humanitaire — La Roumanie accordera de l’aide humanitaire à la République de Moldova, vu la crise économique et sociale auxquelles est confronté le pays, a fait savoir vendredi le premier ministre moldave, Pavel Filip. Cette aide consiste en denrées alimentaires, destinées aux personnes socialement vulnérables et en mazout, dans l’éventualité d’une coupure de l’alimentation en gaz. Fin janvier, lors de sa visite à Bucarest, le premier ministre moldave, Pavel Filip, a eu une entrevue avec son homologue roumain, Dacian Cioloş.



    Météo – Dans les prochaines 24 heures, le temps sera couvert et pluvieux sur l’ensemble du territoire, tandis que la neige tombera sur le relief. Le thermomètre grimpera jusqu’à 12 degrés.


  • 12.02.2016

    12.02.2016

    Statistiques – La Roumanie a enregistré l’année dernière une croissance économique de 3,7%, supérieure aux estimations de la Commission européenne qui tablait sur une avancée économique de 3,5%. Selon les chiffres rendus publics aujourd’hui par l’Institut national de la statistique, le PIB a progressé durant le 4e trimestre de l’année dernière de 1,1% par rapport au trimestre précédent. La Commission européenne a récemment amélioré ses estimations sur la croissance économique de la Roumanie pour 2015 à 3,6% du PIB. Selon la Commission européenne, cette année, la croissance économique de la Roumanie devrait franchir un pic de 4,2% pour arriver à un taux plus modéré de 3,7% en 2017.

    Visite – Poursuite de la visite du président roumain, Klaus Iohannis en Bavière, en Allemagne. Il doit rencontrer aujourd’hui à Munich le premier ministre bavarois Horst Seehofer, avant de participer dans l’après midi à la 52e conférence sur la sécurité qui doit s’achever dimanche. M Iohannis sera le principal intervenant du panel consacré à l’avenir de l’OTAN. Parmi les sujets à l’agenda de la réunion : la position de l’Alliance face à la Russie, la crise des réfugiés, l’avenir de l’OTAN, le terrorisme, la situation en Syrie, Ukraine et en Afrique, ainsi que les changements climatiques. Y participent aussi chefs d’Etat, premiers ministres, commissaires européens et ministres de plusieurs pays. Le président roumain Klaus Iohannis a discuté, à Munich, avec la présidente du Parlement bavarois, Barbara Stamm des défis « générés par le phénomène de la migration ».

    Santé – Les autorités sanitaires de Roumanie sont en alerte après l’hospitalisation de plusieurs dizaines d’enfants de moins de deux ans à Bucarest et dans le comté d’Arges, en raison de graves infections digestives produites par la bactérie E-coli. Celles-ci ont provoqué dans certains cas des complications rénales. Un bébé de 11 mois est décédé la semaine dernière, 11 autres enfants sont hospitalisés à Bucarest, l’état de quatre d’entre eux est grave. Par ailleurs, le Centre national de surveillance et contrôle des maladies transmissibles a annoncé que la grippe porcine a fait 8 victimes durant la première semaine du mois de février. Au total, 9 Roumains sont décédés cet hiver suite à l’infection au virus AH1N1.

    Film- Le film tunisien « Hédi » sur une histoire d’amour, réalisé par Mohamed Ben Attia ouvre aujourd’hui la compétition principale de la 66e édition de la Berlinale, premier grand festival cinématographique de l’année. 18 longs-métrages sont en lice pour l’Ours d’or qui sera décerné ce 20 février. Le jury présidé cette année par l’actrice américaine Meryl Streep. Cette année aussi, la Roumanie est représentée à la Berlinale. Adrian Sitaru participe à la section Forum avec le long-métrage indépendant « Ilegitim » dont la première projection est prévue pour samedi. Dans la section Generation 14plus, Roxana Stroe présente sont court-métrage « Une nuit à Tokoriki » alors que l’actrice Iulia Ciochina et la scénariste Ruxandra Ghitescu seront présentes dans la section Berlinale Talents. Rappelons-le, l’année dernière le long-métrage « Aferim ! » du cinéaste roumain Radu Jude a remporté l’Ours d’or de la meilleure réalisation.

    Meteo – Températures plutôt élevées pour cette période l’année en Roumanie. Les températures vont de 2 à 12 degrés. Le ciel est variable et quelques averses sont signalées sur le sud-est du pays. En montagne des précipitations mixtes sont attendues. 8 degrés en ce moment à Bucarest.

  • La semaine du 1er au 6 février 2016

    La semaine du 1er au 6 février 2016

    Discussions au sujet des élections locales



    Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, a rencontré lundi les représentants des partis parlementaires pour examiner la demande formulée par le Parti National Libéral dun retour à un scrutin municipal en deux tours. De cette manière, la force de lélectorat sera plus grande, surtout que le système actuel, avec un seul tour de scrutin, favorise les grands partis, ont affirmé les représentants des libéraux. Leur proposition nest embrassée que par le Parti du Mouvement Populaire et par le Parti socialiste roumain. Dans le camp adverse, le Parti social démocrate, lUnion nationale pour le progrès de la Roumanie, lUnion démocratique des magyars de Roumanie et lAlliance des libéraux et des démocrates rejettent lidée, le système avec deux tours de scrutin, disent-ils, contrevient à la norme de la Cour Constitutionnelle aux termes de laquelle les lois électorales ne peuvent subir aucune modification une année avant le scrutin.



    A lissue des consultations, le premier ministre, Dacian Ciolos, a déclaré: « Je naccepte pas que le gouvernement puisse être utilisé par les partis comme outil servant à atteindre leurs buts politiques. Je trouve nécessaire de poursuivre ce type de débat, afin de clarifier nos intentions, car je constate que les partis eux-mêmes ne savent pas exactement ce quils veulent. La conclusion que jen ai tirée, cest quil existe une majorité parlementaire qui refuse maintenant tout changement des règles du jeu. »



    Pendant que le PNL reste le partisan dun scrutin en deux tours, le PSD et lUNPR ont signé, jeudi, un protocole de collaboration en vue des élections locales et parlementaires. Les sociaux-démocrates souhaitent conclure un protocole similaire avec lAlliance des Libéraux et des Démocrates, ALDE.



    Lex-ministre roumain de lIntérieur, Gabriel Oprea sest vu lever limmunité parlementaire; le procureur général de Roumanie, Tiberiu Nitu, a démissionné



    Lex ministre roumain de lIntérieur, Gabriel Oprea ne bénéficie plus dimmunité parlementaire. Le Plénum du Sénat roumain a donné son avis favorable à la requête des procureurs anticorruption qui envisagent de déclencher des poursuites pénales contre M. Oprea. Celui-ci est accusé davoir commis, durant son mandat ministériel, deux abus de fonction avec prise illégale dintérêts. Il est aussi mis en cause pour avoir utilisé les ressources humaines et matérielles du ministère de lIntérieur pour se déplacer en convoi officiel, même sil nen avait pas le droit, ce qui a entraîné la mort dun policier. Gabriel Oprea continue à clamer son innocence.



    Par contre, le procureur général de Roumanie, M. Tiberiu Nitu, a démissionné de ses fonctions, après lapparition de son nom dans le dossier dressé par la DNA contre Gabriel Oprea. Bien quil clame son innocence, M. Nitu affirme avoir démissionné après avoir vu son nom et sa fonction associés artificiellement au scandale des convois officiels. Aux termes de la loi, seuls le président du pays, le premier ministre et les présidents des deux Chambres du Parlement peuvent bénéficier dun convoi officiel, alors que les ministres peuvent y recourir uniquement en situations durgence.



    Bucarest salue la décision des USA daugmenter le budget de la défense pour 2017, afin de bloquer les menaces dans lEst de lEurope



    Les autorités roumaines ont salué la décision des USA de quadrupler le budget destiné en 2017 à « lInitiative pour rassurer lEurope ». Pour Bucarest, cela confirme lengagement ferme des Etats-Unis pour la sécurité européenne et renforce les mesures de lOTAN destinées à la défense collective et censées décourager les facteurs de risque. La mise en œuvre des mesures annoncées par Washington contribuera de manière significative à renforcer la sécurité de la Roumanie et des autres alliés face aux défis de sécurité que notre région doit relever. Selon lambassadeur roumain à Washington, George Maior, lannonce américaine est une bonne nouvelle pour la Roumanie, qui « peut jouer le rôle de partenaire des USA pour ce qui est de décourager les menaces ».



    Le Pentagone a donc annoncé la consolidation significative de la présence militaire américaine en Europe de lEst, dans le nouveau contexte stratégique marqué par les actions de la Russie et par lascension du groupe terroriste Etat Islamique.



    La Commission européenne a revu à la hausse ses estimations concernant la croissance économique de la Roumanie en 2016



    La Roumanie devrait enregistrer cette année un taux de croissance deux fois plus élevé que la moyenne européenne, estime la Commission européenne. Les 4,2% de progression prévue du PIB devraient reposer principalement sur les majorations salariales et sur lallègement fiscal. Selon les estimations, cet indicateur devrait croître lannée prochaine de seulement 3,7%. Le principal moteur de la croissance économique reste la demande interne, tandis que la contribution nette des exportations restera négative.



    Toutefois, les experts européens mettent en garde contre des risques économiques majeurs pour cette évolution. Malgré la croissance économique robuste, à cause des réductions de taxes et de la hausse des dépenses, le déficit budgétaire devrait augmenter de manière substantielle, de 1%, en 2015, à 4%, lannée prochaine. En échange, la consommation privée suit une pente ascendante, les investissements poursuivent eux aussi leur croissance. Alimentée par les majorations salariales, linflation va elle aussi saccélérer au milieu de lannée en cours.



    Les estimations de la Commission européenne sont similaires à celles réalisées par la société “Coface”, spécialisée dans la gestion du risque de crédit, qui table sur une croissance économique de 4,2% pour la Roumanie en 2016. La Banque mondiale a amélioré elle aussi ses estimations concernant la Roumanie et envisage une croissance de 3,9% en 2016.(Andreea Bojoi/Ioana, Ileana)

  • Le budget de l’Etat pour 2016

    Le budget de l’Etat pour 2016

    Installée en novembre au Palais du gouvernement, l’équipe menée par l’ancien commissaire européen Dacian Ciolos s’est attelée à la tâche, travaillant sur un projet déjà esquissé par le gouvernement qu’elle venait de remplacer. Le budget, absolument nécessaire pour entamer l’année 2016, s’appuie très concrètement sur une croissance estimée de 4,1%, sur un déficit de 2,95% d’un Produit intérieur brut nominal (qui prend en compte l’inflation), estimé, lui, à 746,6 milliards de lei (environ 166 milliards d’euros).

    Les recettes attendues devraient dépasser de 1,6% les entrées de 2015. Le chapitre « dépenses » inclut les mesures adoptées, l’année dernière, par le gouvernement et par le parlement, principalement la majoration salariale dans le secteur public, avançant un chiffre de 13 milliards de lei (quelque 2,9 milliards d’euros) plus élevé qu’en 2015. Les investissements atteindront les 5,1% du PIB, contre 4,7% l’année dernière ; les dépenses pour l’assistance sociale resteront quasi inchangées tandis que les dépenses de personnel passeront de 7,3% du PIB l’année passée à 7,7%, à cause justement des majorations salariales appliquées.

    De même, les dépenses de santé, d’éducation et de recherche et développement connaîtront une évolution à la hausse. Interviewé par Radio Roumanie, l’analyste économique Adrian Mitroi explique : « Nous avons des données économiques très optimistes. C’est un budget honorable, qui tient les promesses et les attentes de la société civile. Un budget du compromis, un budget politique, et là je commence d’emblée par quelques critiques. Ce budget ne tient pas compte du fait que nous avons l’obligation de penser aussi à nos enfants, et pas seulement à nous. C’est un budget de l’immédiat, fondé sur des financements bon marché, sur des considérants de pétrole, de gaz meilleur marché, sur des taux d’intérêts moindres, un taux de change stable, une croissance économique importante. Tout cela, ce sont de très bonnes choses et des attentes positives, mais c’est un budget assez facile, qui ne nous fait pas vraiment travailler, ni ne nous punit pour nos compétences limitées, pour attirer des fonds européens, par exemple, qui ne nous punit pas non plus pour notre incapacité chronique parce que depuis 25 ans nous ne sommes pas censés construire des autoroutes. C’est donc un budget du compromis. Le contexte est favorable, nous sommes des performers économiques. C’est un budget qui se tourne aussi vers nous, les opérateurs économiques, les holdings, les individus. Nous avons de bons bénéfices et avec une imposition moindre, nous avons des salaires à la hausse, et je le répète, c’est un budget qui nous concerne nous, et pas nos enfants. »

    L’année 2016 sera plus difficile que 2015 du point de vue économique, selon certains analystes. Adrian Mitroi : Se plaçant autour de 3%, le déficit risque tout le temps de dépasser les limites acceptables. Je suis parfaitement conscient qu’un tel problème existe, mais d’autre part, l’économie roumaine est plus performante, plus souple et plus flexible. Malheureusement, l’absence chronique de l’infrastructure bloque la relance économique du pays. Nous, on devrait progresser plus que nos compétiteurs puisqu’on a besoin d’une convergence réelle vers un meilleur niveau de vie. Bien que j’essaie de voir la bouteille à moitié pleine, j’ai quand même un aspect à reprocher au budget actuel – le fait qu’il représente l’actuel gouvernement, c’est-à-dire un gouvernement à court terme. Quoique le contexte actuel nous soit légèrement défavorable, je pense que nous occupons une position privilégiée grâce aux performances économiques soutenues des trois dernières années qui ont fait de nous les champions d’Europe. Nous avons donc besoin de partager des fruits de notre croissance économique. »

    Le milieu privé exigeait un plus de prédictibilité et une meilleure priorisation des investissements, deux aspects qui, selon l’analyste Adrian Mitroi, se reflètent dans le budget actuel: « Il est vrai et j’apprécié beaucoup cela. D’autre part, la structure des recettes budgétaires implique plus d’argent pour le secteur privé. Il s’agit concrètement de quelque 2 milliards d’euros que le milieu privé peut consommer et investir. Il faut bien comprendre que nous, les hommes d’affaires du secteur privé, avons la responsabilité de la performance dans le domaine des investissements. »

    A parler de l’exécution budgétaire sur 2015, il convient de mentionner que le montant des recettes collectées au budget, l’année dernière, a dépassé de 3,1 milliards d’euro celui sur 2014, se chiffrant à quelque 43,3 milliards d’euros. « En 2016, on restera fidèles au principe de tolérance zéro pour l’évasion fiscale. Il ne faut pas oublier que parmi nos principes phares, il y en a un qui dit que l’on doit continuer à assurer les ressources nécessaires à la mise en place d’une politique fiscale non contraignante qui permette la prospérité du milieu des affaires » a affirmé Gelu Stefan Diaconu, président du Fisc.

  • Jurnal românesc – 18.01.2016

    Jurnal românesc – 18.01.2016

    România, Bulgaria, Lituania şi Letonia aveau, în 2014, cele mai reduse poveri fiscale din Uniunea Europeană, în timp ce ponderea în Produsul Intern Brut a veniturilor din taxe şi impozite la nivelul UE a urcat la 40%, conform datelor publicate de Oficiul European de Statistică (Eurostat). În 2014, ponderea taxelor în PIB s-a situat la 27,7% în România, 27,8% în Bulgaria, 28% în Lituania şi 29,2% în Letonia, la polul opus fiind Danemarca, Belgia şi Franţa, Finlanda, Austria, Italia şi Suedia. De asemenea, Eurostat informează că între 2013 şi 2014 scăderi ale ponderii taxelor în PIB au fost înregistrate în opt state membre, cea mai mare diminuare înregistrându-se în cazul Cehiei şi Marii Britanii. În majoritatea ţărilor UE s-au raportat creşteri ale ponderii taxelor în PIB, cel mai semnificativ avans fiind în Danemarca, Cipru şi Malta. În 2014, veniturile din taxe în UE au rămas relativ egal distribuite între taxe pe producţie şi importuri, contribuţii sociale nete şi taxe pe venituri şi avere.



    Guvernul tehnocrat condus de Dacian Cioloş a anunţat priorităţile fiecărui minister. Consolidarea clădirilor cu risc seismic, introducerea de medicamente gratuite noi sau începerea lucrărilor la o nouă autostradă figurează printre priorităţile Cabinetului de la Bucureşti, publicate pe site-ul acestuia. Între altele, Ministerul Dezvoltării Regionale va aloca sume importante pentru construcţia de locuinţe sociale. Ministerul Educaţiei şi-a propus ca, în 2016, să stabilească ce clădiri şi cămine studenţeşti vor fi reabilitate, dar şi să reformeze programa şcolară. Implementarea sistemului de plată online şi cu cardul a impozitelor, taxelor şi amenzilor de către persoanele fizice este unul dintre principalele obiective la Finanţe. Executivul promite, totodată, o transpareţă cât mai mare şi accesul publicului la documentele şi stenogramele şedinţelor de guvern.



    Vânzările Dacia la nivel mondial continuă să crească de la an la an. Cel mai mare constructor de autoturisme din România, marcă detinuta de constructorul francez Renault, a înregistrat, în 2015, un record istoric de vânzări. Aproape 551 de mii de unităţi au fost comercializate la nivel mondial, în creştere cu 7,7% faţă de 2014. In acest an Dacia speră să ajungă la 600 de mii de maşini vândute. Topul celor mai vândute modele Dacia, la nivel global, este condus de Sandero, urmat Duster şi Logan.



    Numărul poliţelor active de asigurare obligatorie a locuinţei a crescut anul trecut cu aproape o sută de mii, la circa 1,6 milioane, astfel că, la finalul lunii decembrie, 18,7% dintre cele 8,5 milioane de locuinţe din România aveau asigurare obligatorie, conform statisticilor Pool-ului de Asigurare Împotriva Dezastrelor Naturale, societatea care emite acest tip de asigurări. Potrivit acesteia, aproape 75% dintre poliţele active la nivel naţional erau încheiate în mediul urban şi 25% în mediul rural. Pe regiuni, cele mai multe poliţe active sunt în Bucureşti şi Muntenia, cu câte 19% din total, Transilvania, cu 18%, iar cele mai puţine – în Maramureş, Bucovina şi Crişana. Poliţele de asigurare obligatorie a locuinţelor costă 20 de euro în cazul locuinţelor tip A (suma maximă asigurată fiind de 20.000 de euro) şi 10 euro în cazul locuinţelor tip B (suma asigurată fiind de 10.000 de euro).

  • Prévisions économiques 2016

    Prévisions économiques 2016

    Selon les prévisions économiques d’automne de la Commission européenne, en 2016 l’économie roumaine doit progresser de 4,1%, contre 3,5% en 2015. L’inflation devrait rester négative – soit moins 0,3% et le déficit budgétaire se chiffrer à 2,8% du PIB. D’ailleurs, lors de la publication des données sur la Roumanie, le vice-président de la Commission européenne chargé de l’Euro et du Dialogue social, Valdis Dombrovskis, a déclaré que les prévisions économiques indiquaient l’amélioration des performances économiques du pays. « Cela n’aurait pas été possible sans les mesures décisives favorables à la réforme des finances publiques. Pourtant, la poursuite des réformes structurelles demeure extrêmement importante et il est impératif d’assurer la soutenabilité des finances publiques et la croissance économique à court et à moyen terme par des politiques budgétaires responsables. », ajoutait Valdis Dombrovskis.

    Le budget 2016 table, lui aussi, sur une croissance de 4,1% et sur un déficit de 2,95% d’un PIB nominal de 746,6 milliards de lei (soit environ 166 milliards d’euros). De son côté, la BERD prévoit pour la Roumanie une croissance de 3,7% en 2016. Selon un rapport de cette institution financière, « on s’attend à ce que la demande intérieure continue à soutenir la croissance économique, la consommation intérieure étant stimulée par les revenus en hausse de la population, en raison d’une TVA sur les produits alimentaires réduite de 24% 9% et des majorations salariales appliquées. Les investissements privés vont gagner du terrain suite à une plus grande confiance des investisseurs et à la baisse des coûts de financement, alors que les investissements gouvernementaux augmenteront suite à une meilleure absorption des fonds européens » – indique le rapport de la BERD.

    L’analyste économique Aurelian Dochia : « La Roumanie connaît une évolution économique à la hausse et son économie compte actuellement parmi les plus performantes de l’UE, donc c’est un aspect tout à fait réjouissant. Il faut toutefois nuancer certains aspects, que la Commission Européenne a soulignés dans ses prévisions d’automne. Cette croissance est due notamment à la dynamique accrue de la consommation de la population et elle est une conséquence de la récente majoration des salaires et des revenus, tendance qui devrait se poursuivre à l’avenir aussi. Et pourtant, à un moment donné ces majorations, qui n’ont pas de fondement dans les recettes budgétaires, produiront une majoration du déficit budgétaire. Déjà, suite à la plus récente mesure adoptée par le Parlement, celle de majorer les salaires de 10% en 2016, il est possible que le déficit dépasse le seuil de 3% acceptée par l’UE. La Roumanie pourrait se voir donc confrontée à une procédure de déficit excessif. Pour 2017, le déficit devrait s’aggraver et nous risquons d’entrer dans une zone d’alarme. »

    Le président du Conseil d’administration de la bourse de Bucarest, Lucian Anghel, affirme également qu’une croissance basée plutôt sur la consommation n’est pas souhaitable, puisque les effets positifs ne seraient pas de longue durée. « Cette croissance économique pourrait s’avérer risquée, puisqu’au bout d’un certain temps, elle est à même de produire des déséquilibres macro-économiques. Une croissance basée exclusivement sur la consommation n’est pas soutenable en Roumanie à long terme. Pourquoi ? Parce qu’il existe des déficits commerciaux, c’est à dire que nous consommons plutôt ce que les autres produisent. Si cette consommation était basée exclusivement sur des produits fabriqués en Roumanie, la croissance économique aurait été plus grande et l’économie aurait probablement pu se développer d’une manière plus saine. Grâce à la consommation, on pourrait vivre mieux un certain temps, mais finalement, il faut régler l’addition générée par ces déséquilibres extérieurs qui risquent peu à peu de s’aggraver. »

    La Banque Mondiale s’attend, elle aussi, à une croissance de l’économie roumaine dans les prochaines années. L’économiste en chef pour la Roumanie, Cătălin Păuna, a présenté les prévisions pour 2016 et pour les années à venir: « Nous nous attendons à une progression de 3,9% – 4,1% en 2017. Les moteurs de la croissance économique, tout le monde les connaît : la consommation privée, mais aussi les investissements privés. Nous avons constaté des croissances importantes durant les 9 premiers mois de l’année et on constate également un dégel du crédit non-gouvernemental, notamment pour les personnes physiques, mais aussi des compagnies. Les chiffres pour les deux derniers mois sont bons. »

    Quant à l’inflation, la Banque Mondiale prévoit un chiffre négatif jusqu’en juin prochain, pourtant elle dépassera les 2,5% en 2017.(Trad. : Alexandru Diaconescu, Dominique)

  • Principes budgétaires

    Principes budgétaires

    La tâche na pas été facile pour les experts qui composent le cabinet de technocrates de Dacian Cioloş – premier Exécutif entièrement sans couleur politique de la Roumanie post-communiste. Le budget 2016 a dû prendre en compte, dune part, ce que leurs prédécesseurs, les ministres du gouvernement du social-démocrate Victor Ponta, sétaient engagés à faire, et, dautre part, tenir les rênes du déficit à moins de 3%, comme réclamé par lUE. Cela, alors que les hausses salariales dans la fonction publique varient entre 10 et 25% et un allègement fiscal est attendu pour le 1er janvier prochain, allègement profitable aux affaires à long terme, mais pas moins risqué pour léquilibre budgétaire sur le court terme.



    Il est également vrai que les grands partis parlementaires – le Parti social-démocrate et le Parti national libéral – nont aucun intérêt à mettre des bâtons dans les roues dun gouvernement qui leur permet un répit dun an, électoral de surcroît. La preuve que les mauvaises surprises ne sont pas au rendez-vous est le rythme soutenu des débats, ainsi que les procédures accélérées dadoption. Les élus nont pas, non plus, apporté de modifications structurelles au projet de budget. Le premier ministre, Dacian Cioloş, a assuré les sénateurs et les députés que son gouvernement observe les impératifs législatifs quils avaient fixés, visant précisément lallégement fiscal et les hausses salariales dans la fonction publique. Il a toutefois précisé que les axes privilégiés par ce budget sont léducation, la santé, la recherche, la défense et les investissements. Dacian Cioloş:



    “Ce sont la santé, léducation et la recherche qui bénéficieront de fonds supplémentaires, leurs allocations se chiffrant à 700 millions deuros (3,1 millions lei), 500 millions deuros (2,3 millions lei) et respectivement 110 millions deuros (508 millions lei). La hausse des investissements dans la recherche est estimée à 23% en 2016, parce que, selon nous, celle-ci est essentielle à la fois pour la société et pour une relance économique durable”.



    Jusquà la fin de lannée, le chef du gouvernement promet également une décision au sujet du salaire minimum. Celui-ci devrait soit rester à sa valeur actuelle, de quelque 230 euro (1050 lei), soit augmenter jusquà 260 euro (1200 lei). Dacian Cioloş a expliqué que la majoration du SMIC, instamment demandée par les sociaux-démocrates, ne peut se faire sans une analyse approfondie de son impact sur le secteur économique privé notamment:



    “Ce qui me préoccupe, ce ne sont pas les conséquences sur la construction budgétaire, qui sont minimes, après que les salaires des fonctionnaires publics ont déjà augmenté de 10%. Nous avons plusieurs secteurs qui emploient beaucoup de gens, mais qui sont déjà confrontés à une certaine fragilité du profit. Cest là que nous devons examiner attentivement limpact dune telle mesure”, a-t-il dit.



    Dans le même ordre didées, le Patronat national roumain a annoncé quil était favorable à une hausse du salaire minimum, à condition que le calcul des taxes et des impôts versés par les sociétés prenne en compte le SMIC en vigueur. (trad.: Andrei Popov)

  • A la une de la presse roumaine – 10.12.2015

    A la une de la presse roumaine – 10.12.2015

    Une nouvelle affaire de corruption visant des restitutions frauduleuses de propriétés fait la Une des quotidiens roumains. Nos confrères de la presse écrite décortiquent aussi les objectifs de la visite à Bucarest du premier ministre britannique David Cameron. La majoration du budget de la défense et la croissance économique de la Roumanie figurent parmi les principaux sujets à retrouver à la une de la presse roumaine



  • 09.12.2015

    09.12.2015

    Visite – Le premier ministre britannique David Cameron entame ce mercredi une visite officielle en Roumanie. Il sera reçu par le président Klaus Iohannis et rencontrera aussi son homologue roumain, Dacian Ciolos. La visite du premier ministre britannique à Bucarest fait partie d’une tournée qui l’a également mené en Bulgarie et en Pologne. Ces visites se déroulent sur la toile de fond des négociations pour la reconfiguration de la relation du Royaume Uni avec les Etats de l’UE et alors que Londres prépare un référendum relatif à son appartenance à l’UE. Le Royaume Uni souhaite réformer l’Union pour répondre aux intérêts britanniques, notamment pour ce qui est de la libre circulation en général et de la circulation de la main d’œuvre en particulier. La Roumanie, tout comme la Pologne exclut toute limitation de la liberté de circulation, qui est un principe fondamental pour l’UE. Bucarest a constamment soutenu que le Royaume-Uni reste dans l’UE.

    Budget – Le cabinet de Bucarest doit approuver aujourd’hui dans le cadre de sa réunion hebdomadaire le projet de budget 2016. L’éducation, la santé, la défense et le ministère de l’Intérieur sont les domaines qui recevront le plus d’argent l’année prochaine alors que les budgets les ministères du travail et des Transports seront réduits. Le document a été conçu conformément à un niveau maximal du déficit de 3% du PIB, tel qu’il est admis par l’UE et à une croissance économique estimée à 4%. Les calculs indiquent une hausse des recettes budgétaires de 800 millions d’euros par rapport à cette année, tandis que les dépenses, majorées de 2,9 milliards d’euros, devraient couvrir aussi les mesures d’allègement fiscal déjà approuvées. Le projet du budget d’Etat fait aujourd’hui l’objet d’un débat public qui réunira pour la première fois les membres de l’Exécutif, des représentants d’ONG et des citoyens.

    Euro – La Roumanie doit adopter au plus vite la monnaie unique européenne parce qu’il est possible qu’une série de décisions soient prises à partir de 2018 qui risquent de rendre plus difficile l’accès des pays qui se trouvent à l’extérieur de la zone euro, affirme le conseiller présidentiel Leonard Orban. Il a souligné le fait que Bucarest vise à adhérer à la zone euro en 2019, mais que selon de nombreuses voix cette cible n’est plus réaliste. A son avis, l’adoption de l’Euro pourrait constituer un véritable projet national parce qu’il implique non seulement des décisions économiques et politiques, mais tout un processus compliqué et très coûteux. Le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu déclarait lui aussi en septembre que l’objectif d’adhérer en 2019 à la zone euro n’était plus réalisable. La Banque centrale proposera à la présidence et au gouvernement d’établir une feuille de route qui soit acceptée par consensus national avant de décider sur une date butoir d’adhésion à la zone euro.

    Corruption – Les députés roumains doivent voter aujourd’hui les demandes de la Direction nationale anti-corruption de placer en détention provisoire les députés libéraux Ioan Oltean et Catalin Teodorescu. Les deux élus sont accusés de corruption dans un dossier relatif à des dédommagements illégaux d’environ 24 millions d’euros. La semaine dernière, la commission juridique avait donné son avis favorable à la demande des procureurs anti-corruption d’ouvrir des enquêtes à leur encontre. Dans le même dossier, la Haute Cour de Cassation et de Justice avait émis en novembre des mandats visant le placement en détention provisoire pour 30 jours de l’ex-chef de l’Autorité chargée des restitutions, d’un homme d’affaires, ainsi que de cinq ex-membres de la Commission centrale qui établit le montant des dédommagements dans le cadre de cette Autorité.