Tag: PIB

  • 08.12.2015

    08.12.2015

    Bruxelles – La ministre roumaine des Finances, Anca Dragu participe aujourd’hui à Bruxelles à la réunion du Conseil des Affaires Economiques et Financières (ECOFIN). Principaux thèmes à l’agenda : la lutte contre le financement des réseaux terroristes et le schéma de dépôt et d’assurance européenne dans le cas de faillite des banques. La veille, les ministres des finances de la zone euro avaient décidé les principes de base de la taxation en commun des transactions financières, possible dès l’année prochaine. Appliquée aux banques, sociétés d’investissements, compagnies d’assurance, fonds de pension de retraite et aux courtiers, la taxe appelée « Obin » devrait générer des rentrées annuelles de 57 milliards d’euros.

    Colectiv – 24 personnes blessées dans l’incendie du club bucarestois Colectiv sont toujours hospitalisées à Bucarest. L’état de 3 des blessés est critique, selon le ministère roumain de la Santé. 29 blessées sont traités à l’étranger. Toutes les personnes blessées dans l’incendie ayant ravagé la discothèque Colectiv le 30 octobre, et hospitalisées tant en Roumanie qu’à l’étranger seront évaluées par une commission spéciale afin de leur simplifier l’accès aux soins médicaux. Le ministère de la Santé présentera au début de la semaine prochaine un rapport sur la situation des infections nosocomiales, après les révélations faites par les médecins d’un hôpital bucarestois qui avaient admis que trois des personnes blessées lors de cette tragédie sont décédées en raison précisément de ces infections. Une soixantaine de personnes sont décédées suite à cet incendie.

    Budget – Le gouvernement roumain organise ce mercredi un débat public sur le projet du budget 2016, auquel participeront les ministres des Finances, des Transports, des Fonds Européens et de l’Agriculture. La sélection des ministres invités s’est réalisée selon la thématique des messages reçus par les ministères puisque c’est pour la première fois que les membres de l’Exécutif ont ce genre de dialogue avec les citoyens. La Défense, les Affaires intérieures, l’Education et la Santé sont les domaines qui recevront le plus de fonds l’année prochaine alors que les ministères du Travail et des Transport devront compter avec les budgets les plus maigres, selon le projet du budget d’Etat.

    Copenhague – La sélection nationale féminine de handball de Roumanie doit rencontrer aujourd’hui l’Espagne dans son 3e match du Championnat du monde accueilli par le Danemark. Lors des deux premiers matchs, la Roumanie a battu le Porto Rico sur le score de 47 à 14 et le Kazakhstan 36 à 20. Le groupe D inclut aussi la Norvège et la Russie. Les quatre premières équipes de chaque groupe sont automatiquement qualifiées dans les huitièmes de finale.

    Vienne – L’Autriche a débuté lundi les travaux préparatoires a l’installation d’une clôture métallique de quelque 4 km a sa frontière avec la Slovénie pour mieux contrôler le passage des migrant, une première entre deux pays de la zone Schengen, selon l’AFP. Apres la Hongrie, qui a totalement fermé ses frontières avec la Serbie puis la Croatie aux migrants cet automne au moyen notamment d’une clôture de barbelés, la Slovénie a posé en novembre des barbelés a sa frontière avec la Croatie, tout en continuer de faire passer migrants et réfugiés. Le nombre de candidats à l’asile qui ont traversé la Slovénie et l’Autriche, la plupart pour continuer leur route vers l’Allemagne, a toutefois baissé ces dernières semaines. Pourtant quelque 900.000 migrants venus principalement d’Afrique et du Moyen-Orient ont gagné le continent par la mer en 2015.

    Bruxelles – La Roumanie a enregistré la plus importante croissance économique de l’UE au 3e trimestre de l’année 2015 par rapport aux trois mois précédents, selon les chiffres rendus publics aujourd’hui par l’office européen de la Statistique, Eurostat. Avec une croissance trimestrielle de 1,4%, la Roumanie est suivie par la Croatie, avec 1,3%, par Malte, 1,1% et par la Lettonie avec 1%. La Commission européenne vient d’améliorer jusqu’à 3,5% les prévisions sur la croissance économique de la Roumanie et 2015. Le PIB de la Roumanie devrait progresser de 4,1% en 2016 et de 3,6% en 2017, sur la toile de fond de la consolidation de la consommation et de l’allègement fiscal, estime la Commission européenne.

  • Evolutions économiques et  structure du budget de l’Etat

    Evolutions économiques et structure du budget de l’Etat

    Le gouvernement de Bucarest souhaite adopter, cette semaine, le projet du budget de l’Etat pour l’année prochaine, et l’avancer au Parlement pour débats et approbation. Les ministères de la Défense, de l’Intérieur, de l’Education et de la Santé sont les domaines qui toucheront les enveloppes les plus fournies en 2016, tandis que ceux du Travail et des Transports verront leurs fonds diminuer.

    Les recettes budgétaires prévues sont supérieures de 0,8 milliards d’euros à celles de cette année, tandis que les dépenses connaîtront une majoration de l’équivalent de 3 milliards d’euros, et devraient couvrir aussi les mesures d’allègement fiscal déjà approuvées par le gouvernement et le Parlement. Les calculs ont été faits pour un niveau de déficit maximum de 3% du PIB, admis par l’UE, et pour une croissance économique estimée à 4%. En ce qui concerne l’éventuelle augmentation du SMIC, la ministre des Finances, Anca Dragu, a déclaré qu’elle devait être mise en rapport avec une étude d’impact censée évaluer les effets d’une telle décision dans le secteur privé, au premier trimestre de 2016.

    L’officiel a déclaré que la majoration pouvait avoir un effet de réduction de la compétitivité des compagnies roumaines, de manière à ce qu’elles soient tenues de renoncer à une partie des salariés ou de réduire leur production ou leurs exportations. Cela pourrait en même temps faire fuir les investisseurs dans certains secteurs d’activité et avoir un effet caché de migration de la main d’œuvre de la zone blanche vers la zone grise ou noire de l’économie.

    Selon Mme Dragu, la hausse du salaire minimum peut affecter aussi les nouveaux entrants sur le marché, les jeunes ou les salariés à faible qualification. Cela aurait un impact particulièrement faible sur le secteur public alors que les salaires des personnels dépendant du budget étatique ont déjà été majorés de 10 à 25%. Les discussions ont lieu dans les conditions où le gouvernement actuel a décidé de geler, pour le moment, le SMIC à 1050 lei, soit 238 euros, et ce même si l’ancien gouvernement avait promis sa majoration jusqu’à 1200 lei (272 euros) à partir du 1er janvier 2016.

    Le parti social démocrate a annoncé qu’il n’accepterait pas que le salaire minimum ne soit pas majoré. Le chef du parti, Liviu Dragnea, a attiré l’attention du gouvernement que le SMIC à 1200 lei, prévu par le projet de budget élaboré par l’ancien cabinet de Bucarest, avait été établi après une étude réalisée par le ministère du Travail, sur la demande du FMI. A son tour, la coprésidente du PNL, Alina Gorghiu, a affirmé que les libéraux étaient « en principe » satisfaits de la projection budgétaire et a souligné que le gouvernement Cioloş avait besoin de soutien.

    D’autre part, l’Institut national de la statistique a annoncé que le PIB s’était accru de 3,7% les trois premiers trimestres de l’année, par rapport à la même période de 2014. Toutes les branches de l’économie ont contribué à l’augmentation du PIB, à l’exception de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche.

  • 04.12.2015

    04.12.2015

    OSCE – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Lazar Comanescu, a participé jeudi à Belgrade à la 22e réunion du Conseil ministériel de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Dans son discours, il a notamment évoqué la re-confirmation de l’appui accordé à l’Ukraine, aux actions de l’OSCE dans le dossier de la Transnistrie – territoire sécessionniste pro-russe, situé dans l’est de la République de Moldova, ainsi qu’au rôle de l’organisation dans la lutte contre le terrorisme. En marge de cette réunion, Lazar Comanescu et son homologue de la République de Moldova, Natalia Gherman ont évoqué la situation politique à Chisinau et l’Accord d’association que l’UE déroule avec cette république ex- soviétique.

    Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest doit juger aujourd’hui la demande de la Direction nationale anti-corruption de placer le sénateur Dan Sova en détention provisoire pour 30 jours. Jeudi M Sova a été arrêté juste après le vote positif donné par ses collègues sénateurs à la demande des procureurs. Dan Sova est accusé de trafic d’influence, dans un dossier concernant un contrat s’assistance juridique conclu avec une entreprise énergétique d’Etat. Selon la Direction nationale anti-corruption, entre 2011 et 2014, il a reçu 100 mille euro en échange de son intervention auprès du directeur général de la compagnie pour que celui-ci signe un contrat avec un certain cabinet d’avocats. L’ex-premier ministre social-démocrate Victor Ponta est poursuivi dans un autre dossier aux côtés de Dan Sova.

    Infections – Le ministère de la Santé étudie la situation des infections nosocomiales, après les récentes déclarations faites par la direction d’un hôpital de Bucarest spécialisé dans le traitement des brûlures. Les directeurs de l’établissement ont admis que trois des blessés graves dans l’incendie qui avait ravagé le club Colectiv de la Capitale ce 30 octobre avaient décédés à cause de ces infections nosocomiales. Au total 60 personnes ont perdu la vie dans cette tragédie. Le porte-parole de l’Exécutif, Dan Suciu, a affirmé qu’à l’avenir un nouveau hôpital spécialisé dans le traitement des grands brûlés pourrait être construit au cas où les autorités disposeraient des ressources nécessaires.

    PIB – Le Produit intérieur brut de la Roumanie a progressé de 3,7% pendant les 9 premiers mois de cette année par rapport à la même période de l’année 2014, selon les chiffres de l’Institut national des statistiques. A la progression du PIB ont contribué tous les secteurs de l’économie, à l’exception de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche. Par ailleurs, les exportations nettes ont connu une baisse de 1%. Du point de vue de l’utilisation du PIB, les dépenses de consommation finale des ménages, en progression, ont contribué de 3,5% à la hausse du PIB. La Commission européenne a également révisé à la hausse, cet automne, ses estimations de croissance économique de la Roumanie. Celle-ci devrait poursuivre sa tendance ascendante cette année et en 2016. Estimée à 3,5% et respectivement à 4,1%, elle sera soutenue par les mesures dallègement fiscal qui stimulent la demande interne.

  • 26.11.2015

    26.11.2015

    ISU – La direction de l’Inspection des situations d’urgence Bucarest-Ilfov, dans le sud de la Roumanie, a été suspendue suite à une enquête interne qui a prouvé que l’institution connaissait le fait que le club Collectiv accueillait différents événements, mais qu’elle n’a pas vérifié ces locaux. Mercredi également, le Parquet général a annoncé que les patrons de la discothèque sont désormais accusés d’homicide involontaire au lieu de blessures involontaires. Les procureurs ont également décidé d’élargir la poursuite pénale aussi dans le cas des administrateurs de la société et du pyrotechnicien ayant installé les feux d’artifices. Une soixantaine de personnes ont perdu la vie suite à l’incendie qui a ravagé le club bucarestois ce 30 octobre. 38 blessés sont toujours hospitalisés à Bucarest, tandis que 29 d’entre eux sont soignés à l’étranger.

    Réunion – Le président de l’Assemblée parlementaire de la coopération économique de la Mer Noire, Calin Popescu Tariceanu, président du Sénat de Bucarest, a affirmé dans son discours devant les représentants des pays membres de l’organisation que le lien stratégique de la coopération devrait être la Mer Noire. M Tariceanu a déclaré que dans l’actuel contexte géopolitique et économique il ne fallait absolument pas sous-estimer les atouts de la région : un territoire de 20 millions de km carrés, une population de plus de 350 millions d’habitants et une importance géostratégique. Ces déclarations ont été faites à l’occasion de l’inauguration des travaux de la 46e Assemblée générale de l’organisation, tenue à Bucarest à l’occasion de la fin de la présidence roumaine. L’événement réunit à Bucarest jusqu’à vendredi 76 parlementaires de 12 pays de la région de la Mer Noire.

    Economie – La Roumanie est toujours touchée par l’économie souterraine et 28% de son PIB, c’est à dire près de 30 milliards d’euros, sont destinés directement à ce genre d’économie, a déclaré jeudi à Bucarest, Catalin Cretu, directeur régional pour la Roumanie, la Croatie et la Slovénie de Visa Europe. Aux dires de celui-ci, l’économie souterraine est un des principaux obstacles à la consolidation d’une économie soutenable. Si le taux de collecte de l’argent par le biais des cartes bancaires arrive à 30%, le budget public fera des économies d’environ 23 millions de lei, soit plus de 5 millions d’euros, a souligné Catalin Cretu. En Roumanie, la première carte bancaire a été émise il y a une vingtaine d’années, en août 1995.

    République de Moldova – Bruxelles exhorte les leaders politiques de Chisinau, qui tentent depuis plusieurs semaines de créer une nouvelle majorité parlementaire, à s’asseoir à la table des négociations pour redémarrer l’alliance gouvernementale. Celle-ci devrait établir les priorités du nouvel exécutif visant des reformes réelles pro-européennes, ont souligné les responsables de l’UE. Les consultations du président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, avec les différentes factions parlementaires en vue de la nomination d’un candidat aux fonctions de premier ministre ont été remises à vendredi. L’ancien cabinet du libéral démocrate Valeriu Strelet a été démis fin octobre suite à une motion de censure initiée par l’opposition socialiste et soutenue par les démocrates, ce qui a déterminé le démantèlement de l’alliance pro-européenne formée par les partis libéral, libéral-démocrate et démocrate. La Cour Constitutionnelle a décidé que le Législatif de Chisinau pouvait être dissout s’il ne réussissait pas à valider un nouveau gouvernement avant la fin janvier 2016.

    Météo – 28 départements du centre, du sud-ouest et du nord-est de la Roumanie, soit deux tiers du territoire du pays, sont partiellement ou totalement en alerte jaune aux pluies et à la neige jusqu’à vendredi matin. On attend de la neige et de la giboulée dans le nord-est, le centre et en montagne. La pluie s’installera sur le sud et le sud-est, les précipitations pouvant dépasser les 20 voire les 35 litres par mètre carré. En même temps, le vent sera fort dans le sud et sur les montagnes, avec des rafales de 50 à 55 km/h. Les températures maximales de ce jeudi iront de moins 1 à 9 degrés. 4 degrés et de la pluie à midi à Bucarest.

  • 13.11.2015

    13.11.2015

    Victimes – Deux semaines après l’incendie dévastateur au club Colectiv de Bucarest, le nombre des morts s’est multiplié par deux, se chiffrant vendredi matin à 54 morts. Plus de 60 blessés sont toujours hospitalisés et 30 autres ont été transférés dans des établissements hospitaliers de l’étranger. Rappelons que l’incendie s’est déclaré pendant un concert de musique rock auquel participaient des centaines de personnes. Durant le show pyrotechnique, un pilier a pris feu et les flammes ont envahi le plafond et puis une épaisse fumée s’est dégagée dans la discothèque, semant la panique dans la foule. Un nombre important de victimes a décédé suite à l’intoxication à un cocktail meurtrier de gaz dégagé pendant l’incendie, selon les médecins.

    Cabinet – Le premier ministre désigné de la Roumanie, Dacian Ciolos, a annoncé présenter la composition de son gouvernement d’ici la fin de cette semaine. Mais avant, il préconise une nouvelle série de consultations avec les partis parlementaires. Lors des premiers discussions, le Parti National Libéral, l’Union National pour le Progrès de la Roumanie et le groupe des minorités nationales ont assuré M. Ciolos de leur soutien inconditionnel, tandis que le Parti Social Démocrate, l’Alliance des Libéraux et Démocrates pour l’Europe et l’Union Démoctratique des Magyars de Roumanie ont dit attendre de voir d’abord les noms des nouveaux ministres et le programme de gouvernance. Le président de la Chambre haute du Parlement de Bucarest, Calin Popescu-Tariceanu, a déclaré que le vote d’investiture aurait lieu la semaine prochaine, le plus probablement mardi.

    Sommet – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a plaidé en faveur d’efforts supplémentaires et d’une coopération plus étroite entre les Etats de l’UE afin d’assurer un meilleur contrôle aux frontières extérieures de l’Union. La déclaration a été faite lors du sommet UE – Afrique sur la migration, organisé à Malte et à l’occasion de la réunion informelle du Conseil Européen. Selon un communiqué de l’administration présidentielle de Bucarest, la réunion a été consacrée aux mesures déjà adoptées par l’Union dans le domaine de la migration, notamment au renforcement de la coopération avec la Turquie et au contrôle aux frontières extérieures à l’UE.

    PIB – Au dernier trimestre de l’année en cours, le PIB de la Roumanie a connu une hausse de 1,4% par rapport au trimestre précédent et de 3,6% face à la même période de l’année dernière, selon l’Institut National de la Statistique. Par ailleurs, l’économie roumaine a enregistré durant les 9 premiers mois de l’année une croissance de 3,7% par rapport à la même période de 2014. La Commission Européenne a amélioré ses estimations de croissance économique pour la Roumanie sur 2015, estimant une hausse de jusqu’à 3,5%, face à 2,8% préconisé au mois de mai. Selon Bruxelles, le PIB roumain connaîtra une avancée de 4,1% en 2016 et de 3,6% en 2017, dans le contexte d’un renforcement de la consommation sur fond de relaxation fiscale.

    Tennis – Le Master de tennis débute dimanche, à Londres. Il regroupe 8 des meilleurs sportifs de la saison 2015 et 8 des meilleurs paires de double. La Roumanie y est représentée en première par Horia Tecau qui évoluera aux côtés du Néerlandais Jean-Julien Roger, tandis que Florin Mergea fera équipe avec l’Indien Rohan Bopanna. Recau et Roger se retrouvent dans le groupe B, tout comme la paire croato- brésilienne Ivan Dodig/Marcelo Melo, celle française Pierre-Hugues Herbert/Nicolas Mahut et celle serbo- polonaise Nenad Zimonjici/ Marcin Matkowski. Par ailleurs, Mergea et Bopanna joueront dans le groupe A aux côtés des Américains Mike Bryan/Bob Bryan, de la paire britannico-australienne Jamie Murray/John Peers et des Italiens Simone Bolelli/Fabio Fognini. Le leader mondial Novak Djokovic est le principal favori de ce tournoi doté de prix d’un montant total de 7 millions de dollars.

  • Mesures économiques à Bucarest

    Mesures économiques à Bucarest

    Le gouvernement roumain vient d’adopter un arrêté gouvernemental suite auquel le Code Fiscal roumain aura un nouveau visage à partir du 1er janvier 2016. Parmi les mesures vedettes qui viendront soutenir l’économie locale compte notamment la réduction jusqu’à 9% de la TVA sur l’eau potable et l’eau destinée aux irrigations.

    Dans le même temps, les revenus des micro-entreprises seront taxés différemment, selon leur nombre d’employés, a indiqué le premier ministre, Victor Ponta: Le chiffre d’affaire minimal pour une micro-entreprise monte de 65 mille euros à 100 mille euros; l’impôt est de 3% si vous n’avez aucun employé, de 2% si vous avez un employé et de 1% pour des effectifs au-delà de deux employés. Nous soutenons, par ce biais, les micro-entreprises et nous les encourageons à verser des charges patronales à la sécurité sociale, a expliqué Victor Ponta.

    Ces mesures sont électorales, donc inacceptables, estime pour sa part le leader des députés libéraux, d’opposition, Eugen Nicolăescu, tout en tirant un signal d’alarme à l’égard des conséquences de cet acte réglementaire: Il s’agit là d’un premier coup porté par le gouvernement social-démocrate au milieu d’affaire roumain, car ces mesures manquent de prédictibilité et de durabilité; dans le même temps, elles introduisent une instabilité législative, a-t-il dit.L’exécutif roumain annonce également qu’il va dynamiser les procédures d’acquisition de marché publics, financés par des fonds budgétaires locaux ou par des fonds européens. Des critères de qualité devraient être désormais pris en compte, et pas seulement le prix le moins élevé, comme jusqu’à présent. De cette manière on éviterait le blocage de contrats pour les grands projets d’infrastructure. De l’avis de l’opposition, plusieurs mesures peuvent être améliorées, tandis que certaines manquent complètement.

    Le député du PNL, Gheorghe Ialomiţianu, ancien ministre des Finances, affirme que ce n’est pas la législation qui fait défaut en Roumanie; seulement, le pays ne respecte-t-il ni procédures ni délais impartis. Il y a le danger que la Roumanie ne touche pas de fonds européens, l’année prochaine, souligne Gheorghe Ialomiţianu: La Roumanie a un problème à ce chapitre et la stratégie préparée par le gouvernement ne dit rien sur les procédures. Certes, il y a plusieurs mesures qui sont positives. Par exemple, les délais d’organisation des appels d’offre sont revus à la baisse. L’élaboration de cette stratégie est pourtant tardive ce qui fait que le pays sera en retard en matière d’absorption des fonds européens, selon le député libéral.

    Pour entrer en vigueur le 1er janvier 2016, le paquet législatif proposé par le gouvernement doit recevoir le feu vert du Parlement. Selon une étude de l’organisation allemande Bertelsmann Stiftung, spécialisée en politiques sociales, la Roumanie figure en queue du classement portant sur les mesures de prévention de la pauvreté et de limitation de l’exclusion sociale dans les Etats membres de l’UE. Début 2013, plus de 40% des Roumains étaient à la limite de la pauvreté et de l’exclusion sociale.

  • Qu’est-ce que la décroissance ?

    La période actuelle est marquée par des politiques d’austérité qui réduisent la qualité de la vie. Celle-ci est caractérisée par une perte de pouvoir d’achat, une limitation contrainte de la consommation, une instabilité continuelle du travail et des conditions d’existence. Nombreux sont ceux qui attendent le retour de la croissance. Et si nous faisions fausse route ? Si la croissance économique n’était qu’une chimère ou plus encore un suicide social et écologique programmé ? Des alternatives existent. C’est ce que proposent les militants de la décroissance. Pour en parler nous recevons Vincent Liegey. Militant vivant en Hongrie depuis plusieurs années, il a participé à plusieurs ouvrages et réalisé plusieurs films sur ce sujet.




  • La semaine du 4 au 10 octobre 2015

    La semaine du 4 au 10 octobre 2015

    La Roumanie – solidaire dans la crise des réfugiés

    La Roumanie n’est pas confrontée à une crise des réfugiés. Cette année, le nombre de demandes d’asile n’a dépassé que de 44 les 900 enregistrées en 2014. Néanmoins, les autorités ont préparé un millier de places pour accueillir d’éventuels migrants. Pour ce qui est de l’assistance accordée à ceux qui fuient les guerres, la pauvreté ou les persécutions et cherchent refuge en Europe, la législation nationale doit être mise à jour, car la situation n’est pas satisfaisante. Le premier ministre Victor Ponta : Il y a une disposition de 2006, toujours en vigueur, qui alloue 3 lei (moins d’un euro) par jour et par réfugié politique pour les dépenses générales et 60 bani pour les frais personnels. Le Gouvernement, le ministère des Finances essayeront d’actualiser ces sommes car ces montants sont non seulement insuffisants mais aussi carrément insultants. Nous devons revoir également l’accès aux services de santé, vu l’introduction de la carte Vitale, l’accès à l’éducation, puisque les établissements scolaires et les universités de Roumanie demandent aux réfugiés de fournir des documents, sans tenir compte du fait que l’école, la mairie ou l’université de leur pays ont été détruites par des bombardements ; cela entrave l’accès à l’éducation. Il faut revoir aussi les places d’hébergement.

    La Roumanie promet de la solidarité, a ajouté M. Ponta, précisant que son gouvernement soutiendrait à court et moyen terme l’octroi d’aides financières et logistique aux pays qui accueillent déjà des réfugiés, particulièrement la Turquie et la Jordanie.

    La Roumanie et l’OTAN

    Présent jeudi à la réunion du Conseil de l’Atlantique du Nord, qui a rassemblé les ministres de la défense de l’OTAN, le ministre roumain Mircea Duşa a demandé aux partenaires alliés de prendre des mesures concrètes pour consolider la sécurité en Mer Noire. Il a souligné le besoin d’assurer la présence navale de l’Alliance dans ce bassin maritime. Mircea Duşa : Nous avons précisé que la stratégie maritime et surtout la stratégie pour la Mer Noire sont très importantes pour nous. Nous avons également mis en exergue le fait que les capacités de découragement de l’OTAN ne devaient pas être régionales mais qu’elles devraient assurer la défense de tous les flancs de l’Alliance.

    Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, avait participé, à Séville, en Espagne, à la Conférence « 2015 Multinational Ballistic Missile Defence », organisée par l’Agence des Etats Unis pour la défense contre les missiles balistiques. A cette occasion, le ministre roumain a de nouveau rappelé que les éléments du bouclier anti-missile américains, installés sur la base militaire de Deveselu, dans le sud de la Roumanie, avaient une mission purement défensive. L’objectif est de consolider la défense collective, responsabilité fondamentale de l’OTAN, et de décourager toute attaque balistique. En visite à Bucarest, Frank Rose, adjoint au secrétaire d’Etat américain, a fait savoir que Washington, Bucarest et l’Alliance de l’Atlantique Nord ont des consultations pour s’assurer que la base militaire de Deveselu était bien protégée contre différents types de menaces, y compris terroristes.

    Prisons de la CIA en Roumanie – nouvelle commission parlementaire

    La Commission « Défense » du Sénat de Bucarest a demandé, lundi, à la structure dirigeante de la Chambre haute du Parlement de former une nouvelle commission parlementaire chargée de vérifier si la CIA avait eu des prisons illégales sur le territoire de la Roumanie. Le Bureau permanent du Sénat a aussi reçu la sollicitation de lever la classification « secret » pour les documents visant notre pays et contenus dans le rapport du Sénat des Etats Unis sur les techniques d’interrogatoire de la CIA. Cette sollicitation est le résultat d’une réunion des sénateurs roumains avec les membres de la Commission Libertés civiles, Justice et Affaires intérieures du Parlement européen, qui enquête sur les nouvelles informations qui placent la Roumanie parmi les pays soupçonnés d’avoir accueilli des centres de détention de la CIA. Une commission similaire a fonctionné au Sénat roumain entre 2006 et 2008, sans trouver de preuves de l’existence de telles prisons en Roumanie.

    L’économie roumaine – dépassement des attentes

    Le FMI a considérablement revu, ce mardi, ces estimations concernant l’évolution du PIB de la Roumanie cette année et l’année prochaine. Selon le dernier rapport « World Economic Outlook », celui-ci devrait augmenter de 3,4% en 2015 et de 3,9% en 2016, par rapport aux estimations du printemps dernier, de 2,7% et respectivement 2,9%. Dans son rapport sur la stabilité financière, la Banque nationale roumaine affirme qu’il n’y a pas de risques systémiques sérieux pour notre pays, malgré les incertitudes liées aux évolutions économiques extérieures et le danger d’un retour à des politiques économiques internes inadéquates. De l’avis du gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu, la dette publique de la Roumanie est soutenable, mais la hausse constante du poids de la dette publique dans la structure du PIB peut devenir dangereuse. En l’absence d’une stabilité financière, l’économie de marché ne peut pas avoir un fonctionnement correct et efficace, la relaxation fiscale se transforme en « duperie » – d’une part, on réduit les impôts, de l’autre on a l’imposition par l’inflation, la dépréciation de la monnaie et les arriérés.

    L’affaire Volkswagen en Roumanie

    L’Etat roumain envisage d’ouvrir une action en justice contre le groupe Volkswagen afin de récupérer le manque à gagner créé suite à la vente de plus de 100 mille voitures dont les émissions polluantes seraient supérieures à celles officielles. La ministre de l’environnement Graţiela Gavrilescu a précisé que la différence entre le timbre d’environnement payé par les propriétaires de véhicules VW et ce qu’ils auraient dû payer s’élève à plus de 30 millions d’euro. Les autorités roumaines affirment que cette taxe, payée à l’immatriculation de l’auto, était calculée selon la norme de pollution Euro 5 alors qu’en réalité le véhicule respectait la norme Euro 4. Les propriétaires ayant acheté une telle voiture n’auront pas à souffrir, a assuré Gratiela Gavrilescu. (trad. Ileana Taroi)

  • 06.10.2015 (mise à jour)

    06.10.2015 (mise à jour)

    Conférence – Le système américain anti-missile mis en place à Deveselu, une base dans le sud de la Roumanie qui deviendra opérationnelle avant la fin de l’année, a un caractère exclusivement défensif. Il se propose de renforcer la défense collective, tout en décourageant les attaques par missiles, a déclaré mardi, en Espagne, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu. Il participe à Séville à la conférence internationale sur la défense anti-missile, organisée par l’Agence des Etats Unis pour la défense contre les missiles balistiques. Selon le chef de la diplomatie de Bucarest, l’Iran continue son programme balistique, tandis que d’autres acteurs essaient d’obtenir ou de développer de telles technologies. Or, dans ce contexte, l’idée véhiculée par Moscou qu’un bouclier américain anti-missile ne serait pas nécessaire, n’a pas de fondement. A Séville, l’officiel roumain a eu une rencontre avec le directeur de l’Agence pour la défense antimissile, le vice-amiral James D. Syring.

    FMI- Le FMI a révisé à la hausse sa prévision de croissance du PIB roumain pour cette année et la prochaine. Selon le dernier rapport ‘World Economic Outlook’ rendu public Mardi par l’institution financière internationale, le PIB roumain devrait connaître une hausse de 3,4% avant la fin de cette année et de 3,9% en 2016 contre 2,7 et respectivement 2,9% estimés au printemps. Par ailleurs, la Roumanie ne court pas de risques systémiques sévères, en dépit des incertitudes qui planent sur les évolutions de l’économie extérieure et sur le danger d’un retour des politiques économiques intérieures inadéquates. C’est ce qu’affirme la Banque Centrale de Bucarest dans son rapport annuel sur la stabilité financière. Selon le gouverneur Mugur Isarescu, la dette publique de la Roumanie est actuellement soutenable, mais la hausse permanente de son poids rapporté au PIB risque de devenir dangereuse. En l’absence d’une stabilité financière, l’économie du marché ne peut pas fonctionner correctement et efficacement. Dans ce contexte, la relaxation fiscale n’est qu’une « tromperie » qui diminue les impôts pour taxer en échange à travers l’inflation, la dépréciation et les arriérés au budget, a encore déclaré le gouverneur Mugur Isarescu.

    Météo – En Roumanie, les températures sont en baisse dans les 24 prochaines heures, surtout dans le nord-est du pays où les maximales seront en dessous de la normale saisonnière. Le ciel demeure couvert et il pleuvra par endroits dans le sud-est du pays, ainsi qu’en montagne et sur le sud-est. Les maximales iront de 12 à 23 degrés

  • L’économie roumaine en chiffres

    L’économie roumaine en chiffres

    Le commerce, les communications et l’industrie ont surtout contribué à la majoration de 3,7% du PIB par rapport au premier semestre 2014. Plus concrètement, au cours des 6 premiers mois de cette année, la production de l’industrie a avancé de plus de 3% par rapport à la même période de l’année dernière. En même temps, la consommation d’énergie dans l’économie a diminué de plus de 8%. Comment est-ce possible de produire davantage en utilisant moins d’énergie?

    Réponse, avec Cristian Pârvan, secrétaire général de l’Association des Hommes d’Affaires de Roumanie: «L’explication est simple, la structure de la production industrielle passe des produits énergointensifs, tels que la métallurgie ou l’aluminium, vers les produits manufacturés, qui utilisent moins d’énergie et demandent de plus en plus de main d’œuvre, voire, à l’avenir, des automatisations supplémentaires qui engendreront une moindre consommation d’énergie. Toutefois, la Roumanie est toujours 2 fois moins efficace d’un point de vue énergétique que la moyenne européenne et doit travailler davantage sur son efficacité énergétique».

    A son tour, l’analyste économique Constantin Rudniţchi se penche sur les évolutions dans l’industrie roumaine au cours du premier semestre de cette année et sur d’autres résultats de l’économie roumaine: «Les chiffres de l’industrie manufacturière sont extrêmement encourageants pour l’économie roumaine. Ils s’ajoutent à d’autres, dont ceux de la croissance du BTP, secteur qui avait connu des chutes importantes à cause d’une crise prolongée. C’est le dernier secteur à être sorti de la crise économique. On constate également une croissance côté crédits, notamment en monnaie nationale. Les demandes d’autorisations de construction se sont multipliées elles aussi, ce qui témoigne du développement du marché immobilier. Et pas en dernier lieu, on constate une croissance de 4% de la consommation au cours du premier semestre, ainsi que des marchandises alimentaires et non alimentaires. Par conséquent, aux côtés des exportations, tout cela prouve que le marché intérieur est en train de se redresser et que l’économie se porte bien sur son ensemble. Seul bémol dans les statistiques : l’industrie de l’extraction est à la baisse par rapport à l’année dernière. Et pour cause : le prix des matières premières, y compris du pétrole et du charbon, est à la baisse, et puis tant la population que les compagnies font plus attention à la consommation. Probablement, sur cette toile de fond, l’industrie de l’extraction connaît une légère baisse ou une stagnation tout au plus».

    Les exportations de la Roumanie se sont chiffrées durant le premier semestre de l’année à 27 milliards d’euros, alors que les importations se sont élevées à 30,3 milliards d’euros. Le déficit de la balance commerciale a progressé de 15% par rapport à la même période de l’année dernière à environ 3,3 milliards d’euros, selon les chiffres de l’Institut national des statistiques de Bucarest. Ecoutons les propos du secrétaire général de l’Association nationale des exportateurs et importateurs de Roumanie, Mihai Ionescu : « Malheureusement, la photographie présentée par l’institut de la statistique est un premier miroir des risques auxquels se confronte l’économie roumaine dont une instabilité macro-économique que nombre d’institutions telle la banque centrale ont annoncé. Ces institutions ont confirmé le fait que la Roumanie n’était pas en mesure de baser son développement économique uniquement sur la consommation. Le taux de croissance des importations de 1% supérieur à celui des exportations en six mois a conduit à une majoration du déficit commercial par rapport à l’année dernière de près d’un milliards d’euros. Cela prouve que l’économie roumaine n’était pas à même de faire face à un bond de la consommation tant dans la zone des produits industriels, que pour ce qui est produits agroalimentaires. Et pourtant, la tendance à la hausse des exportations est positive. Malheureusement ces exportations sont accompagnées par un taux de croissance des importations supérieur. Et là il ne s’agit pas d’importations pour la production, mais pour la consommation. »

    Les véhicules et les équipements de transport comptent pour 44,6% des exportations et 36,7% des importations de la Roumanie. Ces produits sont suivis par les produis agroalimentaires, les boissons et le tabac, les produits chimiques, les carburants et lubrifiants et les matières premières.

  • Changements dans l’économie roumaine

    Changements dans l’économie roumaine

    Elle était de -1,7% en juillet, tandis qu’en août elle arrivait à -1,9% – c’est une baisse substantielle de l’inflation en Roumanie, un record national pour le dernier quart de siècle. Et il s’agit d’un recul ininterrompu depuis trois mois. Ce sont les produits alimentaires qui connaissent la plus importante baisse de prix, soit plus de 7% en août dernier par rapport à la même période de 2014.

    Les œufs, le sucre, les pommes de terre et la semoule de maïs mènent le classement des produits les plus bradés. Selon les experts, ce sont surtout la coupe, en juin dernier, de la TVA sur les produits alimentaires – de 24% à 9% – de même que la baisse du prix mondial du pétrole qui expliquent ce taux négatif de l’inflation en Roumanie. Une tendance qui devrait se confirmer jusqu’en mai 2016, renforcée par la réduction générale de la TVA à 20%, qui entre en vigueur le premier janvier prochain.

    La chute de l’inflation est plus abrupte que les estimations de ces mêmes analystes qui disent également que ce facteur ne devrait plus revenir aux limites envisagées par la Banque nationale de Roumanie avant 2017. Toutefois, la Roumanie ne risque pas d’entrer en déflation, assure le gouverneur de la banque centrale, Mugur Isărescu, parce que le pays subit actuellement des pressions provoquées par d’éventuelles hausses salariales dans le secteur public ainsi que par une montée de la consommation qui pourrait se chiffrer même à 10%, en fin d’année.

    En coupant la TVA sur les produits alimentaires, le gouvernement de Bucarest a justement ciblé cette hausse de la consommation qui serait, selon lui, un coup de pouce pour l’économie locale. La Commission nationale de prévision a récemment révisé à la hausse ses anticipations visant la croissance économique annuelle du pays, qui devrait se chiffrer à 3,3%, contre 2,8% auparavant et le rythme devrait s’accélérer même jusqu’à 4%, en 2018. Des objectifs optimistes, définis par les analyses de la Commission européenne, de la Banque mondiale et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, qui envisagent une croissance économique de plus de 3% pour les prochaines années.

    Rappelons-le, la Roumanie est un des Etats membres de l’UE avec la plus importante croissance économique au deuxième trimestre de 2015, par rapport à la même période de l’année dernière. La bonne dynamique, l’inflation réduite, la stabilité de la monnaie nationale, le leu, par rapport à l’euro, de même que la dette publique plutôt réduite rendent l’économie roumaine de plus en plus intéressante pour les investisseurs étrangers. Aux côtés de Malte (4,8%) et de la République Tchèque (4,4%), la Roumanie, avec ses 3,7%, complète actuellement le podium européen des pays à la croissance économique annuelle la plus importante.

  • 14.08.2015 (mise à jour)

    14.08.2015 (mise à jour)

    Croissance — Au deuxième trimestre de 2015, la République Tchèque, la Roumanie et la Pologne ont connu la croissance économique la plus importante parmi les Etats membres de lUE, a fait savoir lOffice statistique communautaire, Eurostat, qui a comparé les chiffres à ceux de lannée dernière. Entre avril et juin 2015, le PIB a ainsi augmenté de 4,4% en République Tchèque, de 3,7% en Roumanie et de 3,6% en Pologne. Cette progression est largement supérieure à la moyenne communautaire de 1,6% ou à celle de la zone euro qui narrive quà 1,2%. Par ailleurs, vendredi toujours, lInstitut national de la statistique a, lui, annoncé que la Roumanie a enregistré durant le premier semestre de cette année une progression de 3,7% de son PIB par rapport à la même période de l’année dernière; au deuxième trimestre 2015, le PIB a enregistré une hausse de 3,2% par rapport au même trimestre de l’année 2014. Début mai, la Commission européenne a amélioré les estimations de croissance économique de la Roumanie de 0,1 %, à 2,8% en 2015 et de 0,4% à 3,3% en 2016, grâce notamment à la consommation interne solide et à la relance des investissements.



    Consultations – Les représentants des partis parlementaires roumains doivent se rencontrer le 20 août pour une série de pourparlers techniques au sujet du projet controversé du nouveau Code fiscal, a fait savoir Cătălin Predoiu, premier vice-président du Parti national libéral, dopposition. LUnion nationale pour le progrès de la Roumanie, membre de la coalition au pouvoir, a elle aussi confirmé sa participation. Début août, Liviu Dragnea, président par intérim du principal pilier gouvernemental, le Parti social-démocrate, avait déclaré que sa formation participerait à toute consultation élargie qui serait organisée à ce sujet. Le 17 juillet dernier, le président Klaus Iohannis avait renvoyé le document au législatif, après avoir refusé de le promulguer, estimant quil aurait un impact négatif sur léconomie du pays. Le Code fiscal devrait être réexaminé par les élus, fin août, à loccasion dune session extraordinaire.



    Anniversaire — Les chrétiens de Roumanie marquent ce samedi la Dormition ou lAssomption de la Vierge Marie, son entrée corps et âme au ciel, un des événements essentiels de la foi chrétienne. A, cette occasion, fidèles orthodoxes et catholiques se rendent en grand nombre aux monastères et sanctuaires dédiés à la mère de Jésus et répandus à travers le pays. Et toujours samedi, cest la Fête de la Marine roumaine, car Marie est également la patronne des navigateurs. Ce vendredi, à Constanta, port roumain à la mer Noire, a été célébrée la Journée de la Reconnaissance, événement qui a précédé le 113e anniversaire du Jour de la Marine roumaine. L’occasion de rendre hommage à tous les marins roumains qui ont perdu la vie dans des missions en mer, par temps de guerre ou de paix. Quelque 2.000 marins militaires et civils, 35 navires de différentes catégories et 9 aéronefs participeront samedi aux cérémonies anniversaires. Cette année, la Journée de la Marine roumaine est placée sous le signe de la célébration des 155 années écoulées depuis la publication du décret portant création de la Marine militaire moderne, en 1860.



    Canicule — Les températures ne baissent pas en Roumanie, comme sur une bonne partie du continent. La canicule sévit sur la partie occidentale du pays du pays, où les météorologues ont reconduit à samedi l’alerte orange à la canicule dans cinq départements de louest et du nord-ouest tandis quune vigilance jaune a été instituée dans quatorze autres comtés de la même région et du sud, y compris à Bucarest. Dimanche, lalerte orange concernera 5 départements du sud, tandis que la vigilance jaune sera étendue à 21 comtés de louest, du centre et du sud. Linconfort thermique sera accentué, les températures devant y atteindre les 35-37 degrés. Pour le reste du territoire, les maximales sétaleront entre 29 et 36 degrés. Quelques pluies et tendances orageuses sont attendues en montagne ainsi que dans lest de la Roumanie, où lon attend également de la grêle.


    La vague de chaleur et labsence de précipitations ont touché des centaines de milliers d’hectares de terrains agricoles dans la majorité des régions du pays, provoquant des dégâts estimés à deux milliards deuros. Le niveau et le débit du Danube ont considérablement baissé, perturbant sérieusement le trafic fluvial.

  • L’économie de la Roumanie, attrayante pour les investissements étrangers

    L’économie de la Roumanie, attrayante pour les investissements étrangers

    La dette extérieure de la Roumanie – soit la dette publique plus celle des compagnies privées – a baissé, durant la première moitié de l’année, de près de 4 milliards d’euros. Selon les données centralisées par la Banque nationale, début juin, la dette extérieure était de 90 milliards d’euros, dont la dette publique était inférieure à 30 milliards. Selon la Banque centrale, les sommes envoyées au pays par les ressortissants roumains travaillant à l’étranger ont connu une hausse significative durant la première moitié de l’année.

    Les investissements étrangers directs donnent aussi des signes de reprise, car au premier semestre de l’année, leur valeur a été supérieure de plus de 450 millions à ceux de la période correspondante de l’année dernière. Daniel Apostol, analyste économique, commente : « Depuis 2008, le capital étranger attiré en Roumanie a connu une baisse permanente. En mars dernier, un premier pic s’est fait jour, à plus de 400 millions d’euros, tandis qu’en juin, un autre pic se chiffrait à 370 millions d’euros. Dans l’ensemble, les six premiers mois de l’année en cours, nous avons 1,66 milliards d’euros, un chiffre record si l’on considère ces dernières années. Dans le même temps, ce n’est pas un chiffre spectaculaire non plus, parce qu’il y a eu des années où le niveau des investissements étrangers dans l’économie roumaine dépassait les 3-4 milliards. Il convient pourtant de signaler que nous avons cette augmentation des investissements étrangers directs par des participations au capital, par le profit réinvesti et dans une moindre mesure par ce que l’on appelle des crédits intra-groupe », soit des financements accordés par des compagnies privées étrangères à leurs succursales de Roumanie.

    Entre temps, la croissance économique, l’inflation basse, le taux stable de la monnaie nationale, le leu, par rapport à l’euro et la dette publique faible font de l’économie roumaine une possible destination pour les investisseurs qui considèrent les situations en Chine et en Grèce trop risquées pour se lancer dans les affaires dans ces pays.

    Les analystes consultés par la chaîne américaine CNBC disent que les hommes d’affaires devraient regarder vers les Etats d’Europe Centrale et de l’Est pour trouver un refuge face aux interventions sur le marché et à la volatilité de la Bourse chinoise ou face à la crise de la dette grecque. La région y a gagné, entre autres, suite au rapprochement commercial de l’Allemagne, la plus grande économie de la zone. Bob Parker, conseiller financier chez Crédit suisse, affirme que des pays tels la Roumanie et la Bulgarie ont maintenu les exportations massives vers l’Etat occidental.

    Les spécialistes mentionnent encore, pour CNBC, la croissance économique roumaine – un record pour sa région. Charles Robertson, économiste en chef à la banque d’investissements Renaissance Capital, note, en plus, que la Bourse des valeurs de Bucarest a connu, cette année, une hausse de 9%.

  • Prognoza economică europeană

    Prognoza economică europeană

    Optimism la Comisia Europeană în legătură cu economia UE, prognoza de primăvară indicând o creştere moderată în statele membre, inegală, însă, de la o ţară la alta.



    Bruxellesul a îmbunătăţit estimările de creştere a zonei euro pentru acest an la 1,5%, comparativ cu un avans de 1,3% estimat în februarie, în timp ce pentru 2016 a fost menţinută estimarea de 1,9% pentru cele 19 state membre. Motivaţia? Zona euro a beneficiat de pe urma scăderii preţului ţiţeiului, a perspectivei economice globale solide, a deprecierii euro şi a noilor măsuri de politică monetară adoptate de Banca Centrală Europeană, măsuri care au îmbunătăţit încrederea companiilor.



    Cererea internă este principalul factor care contribuire la majorarea PIB-ului, fiind de aşteptat ca anul acesta consumul privat să se intensifice la nivel european, iar anul viitor să aibă loc o relansare a investiţiilor, mai anunţă Comisia. Redresarea economiilor europene se întăreşte



    . Deşi această tendinţă este încurajatoare, trebuie să ne asigurăm că avansul economiei este de durată şi sustenabil”, a apreciat Valdis Dombrovskis, comisar european pentru moneda euro şi dialog social. Redresarea este sprijinită de Germania, cea mai mare economie din Europa, care ar urma să înregistreze un avans de 1,9% anul acesta şi de 2% anul viitor.



    De asemenea, PIB-ul Spaniei este aşteptat să crească cu 2,8% în 2015 şi cu 2,6% în 2016. Specialiştii spun că avansul economiei va duce la scăderea ratei şomajului, dar şi la creşterea inflaţiei. Comisia Europeană a înrăutăţit, în schimb, prognoza pentru Grecia la 0,5%, faţă de un avans de 2,5% estimat anterior. Situaţia economică a Greciei s-a degradat puternic de la începutul anului, atrage atenţia Comisia Europeană, ţara fiind încă dependentă de ajutorul financiar extern.



    Pentru România, creşterea economică prognozată rămâne robustă, de 2,8 la sută în acest an, susţinută de consumul privat solid şi de redresarea investiţiilor. Iar accelerarea cererii pe plan intern, sprijinită de reducerea taxării indirecte ar urma să majoreze anul viitor avansul economiei României la 3,3%. Inflaţia ar urma să înregistreze un nivel scăzut record, iar ocuparea forţei de muncă va creşte pentru prima dată de la începutul crizei economice. Rata şomajului va scădea anul acesta la 6,6% şi la 6,4% anul viitor. În acelaşi timp, creşterea Produsului Intern Brut va rămâne peste potenţial, la 2,8%, în principal datorită consumului privat şi a investiţiilor. Investiţiile private vor continua şi ele să crească anul acesta, iar cele publice la fel, datorită absorbţiei fondurilor europene. Deificitul bugetar va ajunge la 1,6 din Produsul Intern Brut, anul acesta şi la 3,5%, anul viitor – mai spune Comisia în previziunile de primăvară.

  • Statistici privind economia românească

    Statistici privind economia românească

    România figurează printre ţările UE cu cea mai scăzută datorie publică şi un deficit bugetar destul de mic în 2014, în timp ce pe ansamblul Uniunii şi, mai ales în zona euro, acestea sunt în creştere, indică datele preliminare publicate marţi de Oficiul European pentru Statistică (Eurostat). Deşi în ultimii patru ani, datoria guvernamentală a României a crescut cu circa 16 miliarde de euro, ea rămâne redusă comparativ cu alte state din UE.



    Datele Eurostat arată că, în 2014, datoria publica a României s-a situat sub 40% din PIB, a patra cea mai scăzută valoare la nivelul Uniunii, după Estonia, Luxemburg şi Bulgaria. La polul opus se situează Grecia, cu o datorie de 175% din PIB, Italia şi Portugalia ale căror datorii depăşesc 130% din PIB. In privinţa deficitului bugetar al României, in ultimii 4 ani, acesta s-a redus semnificativ de la 5,5% din PIB în 2011, la 1,5% în 2014. Anul trecut, cel mai scăzut deficit bugetar ca procentaj din PIB se înregistra în Lituania, Letonia şi România, în timp ce Danemarca, Germania Estonia şi Luxemburg au înregistrat excedent bugetar. 12 state membre ale UE au raportat, anul trecut, un deficit bugetar mai mare de 3% din PIB, limita oficială prevăzută în Tratatul de la Maastricht. Pe primele locuri se află Cipru, Spania, Croaţia şi Marea Britanie.



    Datele Biroului oficial de statistică al UE mai arată că în 2014 veniturile guvernamentale ale României au reprezentat circa 33% din PIB, în timp ce cheltuielile s-au situat puţin sub 35% din PIB. Cifrele au fost publicate de Eurostat, cu puţin timp înainte de recomandările de ţară din luna mai pe care le va face executivul comunitar în cadrul semestrului European. Ele se bazează pe primele cifre raportate în acest an de statele UE pentru perioada 2011-2014.



    Pe de alta parte, economistul-şef al BNR, Valentin Lazea, a declarat zilele trecute, că pentru a adera la zona euro, Produsul Intern Brut al României .pe cap de locuitor exprimat la standardul puterii de cumpărare ar trebui să depăşească 63% din media UE. In 2014, PIB-ul pe cap de locuitor era în România de 55% din media UE. Lazea a explicat că ţările cele mai sărace din UE primite în zona euro sunt Estonia, cu un PIB pe locuitor la acel moment de 63,4% din media UE, şi Letonia cu 63,8%. Şi este puţin probabil ca UE să primească un stat candidat având un PIB/locuitor mai mic decât acestea, pentru că ar crea probleme atât Uniunii, cât şi statului respectiv, a adăugat economistul şef al BNR. În opinia sa, pentru a ajunge cu acest indicator la 63%, economia României ar trebui să crească, timp de şapte ani, cu două puncte procentuale peste UE.