Tag: PIB

  • L’adoption de l’euro en Roumanie

    L’adoption de l’euro en Roumanie

    En dépit du fait que l’euro n’a pas encore été adopté en Roumanie, la monnaie unique européenne est déjà une réalité de la vie quotidienne des Roumains car 70% des emprunts accordés par le système bancaire sont en euros. C’est toujours en euros qu’on calcule les prix, à partir de la téléphonie mobile et des meubles jusqu’aux voitures et logements, de sorte que les transactions en matière de voitures, terrains et maisons se font en rapport direct à la monnaie unique européenne.



    A partir du mois de mai de cette année, la Roumanie s’est fixé comme cible d’adopter l’euro le 1er janvier 2019 . Cette annonce a été faite à Bruxelles par l’ex-ministre délégué au budget, Liviu Voinea, lors d’une réunion des ministres des finances et de l’économie des 28 Etats communautaires après avoir acquis le consensus entre le président roumain et le gouvernement. A son tour, le gouverneur de la Banque Nationale roumaine, Mugur Isàrescu, dit que notre pays a besoin d’un nouveau projet national en ce sens , semblable à celui concernant l’adhésion à l’Union Européenne :


    “Un projet national ambitieux et une cible sont nécessaires, nous avons besoin d’un ancre et d’un catalyseur des réformes. Pourtant, ce projet ne doit pas demeurer une simple circulaire ni ne doit être un consensus politique verbal comme à présent mais doit se concrétiser en un véritable programme de développement économique de la Roumanie discuté au Parlement ou sous forme d’un programme comme fut le programme de 2001 pour intégrer l’UE.” Le gouverneur affirme qu’actuellement la Roumanie remplit les cinq critères de convergence nominale nécessaires à l’adoption de l’euro ou les critères établis dans la Traité de Maastricht.



    La dette publique est inférieure à 60% du PIB et le déficit budgétaire est inférieur à 3% du PIB. La Roumanie remplit, également, la condition concernant les taux d’intérêt auxquels elle emprunte à long terme et celle visant l’inflation qui ne doit pas dépasser 1,5% de la moyenne des pays les plus performants de la zone euro. La condition concernant la fluctuation de la devise nationale par rapport à l’euro est, également, remplie. Le gouverneur Isàrescu dit qu’à partir du 1-er janvier 2017 la devise nationale roumaine doit intégrer, deux années durant, le Mécanisme Européen des taux de Change, ERM II , au sein duquel le leu ne doit fluctuer que dans un intervalle de +/- 15% vis-à-vis de l’euro. L‘analyste économique Constantin Rudnitzky exprime ses opinions à l’égard de l’adoption de l’euro par la Roumanie :


    “La Roumanie s’est fixé comme cible 2019. Il est pour moi difficile d’anticiper si cet objectif sera atteint ou non. Des arguments existent, pro et contre. Les pro viennent du fait que l’intégration de ce groupe relativement select des pays utilisant la monnaie européenne mènerait, sans doute, à un plus de compétitivité pour l’économie roumaine. La grande question demeure si l’économie roumaine est préparée pour le faire. Là , aussi, il y a des arguments pro et contre. Si on compte les pro, on voit que l’économie roumaine est dominée par les grands joueurs internationaux, surtout européens, et, de ce point de vue, elle est préparée. L’économie roumaine compte quelques 70% d’exportations vers l’Union Européenne , échanges intracommunautaires, ce qui veut dire qu’elle est préparée. Il y a des signes d’interrogation, pourtant, à l’égard du train de vie. Nous constatons que des décalages ont été récupérés mais il y en a encore à récupérer, depuis le niveau des salaires qui se trouve quelque part à la moitié de celui européen, jusqu’au niveau des retraites ou l’ensemble de la structure sociale, s’agissant ici de l’éducation, de la santé, qui, à ce que nous pouvons constater, sont assez loin des normes les plus élevés de l’Union Européenne. Dans ce cas, donc, les craintes viennent de ce zones qui signifient la convergence réelle, niveau de vie et système social pas encore adapté aux normes supérieures de l’Union Européenne.”



    A son tour, l’économiste en chef de la Banque Nationale roumaine, Valentin Lazea, apprécie que pour être acceptée dans la zone euro ; notre pays doit attendre un niveau minimum de 60% de la moyenne européenne en matière de PIB par habitant :


    “Pour parvenir à 60% de la moyenne de l’Union Européenne en matière de PIB par habitant ajusté au pouvoir d’achat , la Roumanie devrait croître pendant 9 ou 10 ans de 2% plus vite que la moyenne de l’Union Européenne. Ce serait la cadence. Par exemple, lorsque l’Union Européenne se reprendra et va marquer une croissance de 1,5%, la Roumanie devra se développer de 3,5% par an. Sommes-nous actuellement sur la position de garantir une croissance de 3,5% ? Non ! Le PIB potentiel se trouve quelque part vers 2% par an.”



    Quant à l’adhésion de la Roumanie à la zone euro, le président du conseil Fiscal, Ionut Dumitru, estime que le chois de 2019 comme moment pour attendre cet objectif impose des mesures capables d’implémenter de manière plus accentuée les réformes structurelles, indispensables pour une plus rapide absorption des fonds européens, pour rendre plus efficaces l’activité des compagnies d’Etat et pour accroître la compétitivité et l’assainissement des finances publiques :


    “Si nous regardons la situation du point de vue strictement économique, 2019 semble une cible non-réaliste. Si nous y ajoutons les raisons politiques et stratégiques , peut-être bien qu’il faudrait avoir une cible très ambitieuse. Ce n’est pas impossible mais la Roumanie doit faire preuve d’une très rapide convergence dans les années, peu nombreuses, qui sont encore à notre disposition.” Ionut Dumitru précise encore que pour récupérer rapidement les décalages qui nous séparent des pays développés il conviendrait des rythmes de croissance de 4% à 5% chaque année dans la période suivante. (aut :Stefan Baciu, Cristian Mihu, trad. Costin Grigore)


  • Retrospectiva săptămânii  7.09 – 13.09.2014

    Retrospectiva săptămânii 7.09 – 13.09.2014

    Corina Creţu — comisar european pentru politici regionale



    Preşedintele ales al noului Executiv comunitar, Jean-Claude Juncker, a prezentat componenţa Comisiei pentru perioada 2014-2019. România, prin eurodeputata Corina Creţu, va deţine portofoliul Politici Regionale, cu un buget de 350 de miliarde de euro şi care va fi unul concentrat pe creştere economică şi creare de locuri de muncă – principii anunţate ca prioritare în programul politic al lui Jean-Claude Juncker: Cu această nouă Comisie, avem o ocazie excepţională, dar şi o obligaţie să avem un nou start în Europa şi să începem să muncim ca să redresăm o situaţie geopolitică dificilă şi să ajungem la o revenire economică a Uniunii Europene. Vrem să clădim o Uniune Europeană capabilă să ofere locuri de muncă şi creştere economică.” Faptul că României îi revine responsabilitatea de a gestiona politicile de dezvoltare regională reprezintă, în opinia premierului Victor Ponta, un succes al Bucureştiului.




    Noi sancţiuni împotriva Rusiei



    Preşedintele Barack Obama a declarat că Statele Unite se alătură Uniunii Europene în impunerea unor sancţiuni mai dure asupra Rusiei pentru intervenţia sa în Ucraina, ţintele acestor sancţiuni fiind sectorul apărării, al finanţelor şi al energiei. Obama a afirmat că noile sancţiuni vor creşte izolarea politică a Moscovei şi vor afecta economia Rusiei. Din 12 septembrie, noi sancţiuni UE împotriva Rusiei au intrat în vigoare. Acestea prevăd, în special, restrângerea accesului la pieţele de capital pentru marile companii petroliere şi de apărare ruseşti. În replică, Moscova a anunţat că a pregătit măsuri de retorsiune la adresa ţărilor occidentale care adoptă sancţiuni împotriva sa. Recent, premierul Dmitri Medvedev a precizat că Rusia va răspunde asimetric la noi sancţiuni, inclusiv prin posibila restricţionare a zborurilor companiilor aeriene occidentale prin spaţiul său aerian. Alte contramăsuri ar viza restricţionarea importului de automobile şi produse ale industriei uşoare.



    Legi cu impact social



    Proiectul de lege care prevede reducerea contribuţiei de asigurări sociale cu cinci puncte procentuale la angajator a fost adoptat, în această săptămână, în Camera Deputaţilor de la Bucureşti. Ministrul de finanţe, Ioana Petrescu, afirmă că există resurse care vor compensa scăderea veniturilor la buget, atât pentru finalul acestui an, cât şi pentru anul viitor. În iulie, Traian Băsescu a anunţat că sustine aceasta măsură, dar a trimis textul în Parlament pentru reexaminare, deoarece are rezerve faţă de sustenabilitatea acesteia. Un alt act normativ a primit votul parlamentarilor, cel referitor la amnistia fiscală pentru mame, pensionari şi bugetari, beneficiari ai unor sume de bani încasate nejustificat din cauza unor calcule greşite. Ministerul Muncii estimează că este vorba despre 20.000 de mame, 50.000 de pensionari şi 25.000 de bugetari, iar prevederile se vor aplica de la 1 ianuarie 2015. Sumele urmează să fie restituite în rate egale, pe o perioadă maximă de 5 ani. Deşi le-a catalogat drept gesturi electorale, opoziţia a votat documentele.




    Evoluţia economiei româneşti



    Performanţele economice ale României dovedesc că aceasta a devenit unul dintre liderii redresării europene, evoluţia sa depăşind aşteptările, cu un PIB în creştere cu 3,5% în 2013 şi cu perspective pozitive pentru 2014, conform unui studiu dedicat riscului de ţară realizat de Coface. Contribuţiile semnificative au provenit din sectorul agricol, precum şi din industrie, în special din producţia de automobile, care a furnizat în principal către clienţii din străinătate. Conform studiului, creşterea PIB-ului real al economiei româneşti a depăşit aşteptările, cea mai importantă creştere fiind de 5,1%, înregistrată în ultimul trimestru. Principalul factor care a contribuit la creşterea de anul trecut au fost exporturile (care au înregistrat o creştere puternică de 13,5%), în special cele de produse agricole şi maşini. Pe de altă parte, în 2013, producţia agricolă românească s-a ridicat la 17 miliarde euro, reprezentând aproape 5% din producţia agricolă a UE, explică analiştii Coface. Aşteptările privind producţia agricolă din 2014 sunt mixte, dar scenariul cel mai realist este că recolta va fi mai mică decât în 2013. Exporturile vor fi în continuare determinate de cererea pentru automobilele noi, care are o contribuţie semnificativă la rezultatele industriei româneşti. Cererea internă va înregistra, de asemenea, semne de ameliorare, cu o creştere a cheltuielilor de uz casnic, care, sunt încă limitate de volumul scăzut al creditelor.




    O nouă suspendare a lui Traian Băsescu?



    Şeful Senatului, Călin Popescu Tăriceanu, a început demersurile pentru suspendarea din funcţie a preşedintelui Traian Băsescu. El le-a prezentat liderilor grupurilor parlamentare o cerere în acest sens şi a propus şi un calendar al suspendării şefului statului: pe 23 septembrie Parlamentul ar trebui să dea votul final asupra cererii de suspendare şi pe 2 noiembrie să aibă loc referendumul de demitere, odată cu primul tur al alegerilor prezidenţiale. Potrivit lui Călin Popescu Tăriceanu, atitudinea preşedintelui excede cadrul constituţional, materializându-se în numeroase rânduri în susţinerea făţişă a unor partide în campanie electorală.

  • Résultats de l’économie roumaine

    Résultats de l’économie roumaine

    Les données fournies par l’Institut National des Statistiques sur le deuxième trimestre 2014 font état d’une régression de 1% du PIB par rapport au trimestre antérieur, lorsque cet indicateur avait baissé de 0,2% par comparaison avec le dernier trimestre de 2013. Autrement dit, la Roumanie a plongé dans la récession technique, pour employer un terme du jargon européen.



    Toutefois, une croissance de 2,6% a été enregistrée les six premiers mois de l’année courante par rapport à la même époque de 2013. La publication de ces données n’a pas été sans susciter des controverses. De l’avis de certains analystes et hommes politiques, dont le président Traian Băsescu, cette récession technique est la conséquence de l’application, à compter du 1er avril, de l’accise supplémentaire sur les carburants, de l’introduction de l’impôt sur les constructions spéciales et de la réduction des investissements publics. D’autres commentateurs économiques et politiques, le premier ministre Victor Ponta compris, affirment qu’avant la fin de l’année l’économie renouera avec la croissance.



    Voici les propos de Cristian Socol, conseiller du chef du gouvernement sur les questions économiques: Pratiquement, les 2,6% de croissance économique d’un semestre à l’autre nous font compter toujours parmi les pays de l’UE à enregistrer la croissance économique la plus significative. D’autre part, on peut remarquer une perte de vitesse déterminée par des causes plutôt objectives. Parmi les secteurs qui ne sont pas bien portés, on peut mentionner l’agriculture, et ce en dépit des subventions européennes et publiques croissantes. Les précipitations abondantes ont retardé de beaucoup surtout la moisson des blés et la vendange. Le BTP est autre domaine en difficulté depuis un certain temps et qui exige des programmes gouvernementaux. Un exemple serait le passage du programme dit du “Premier logement”, à celui connu sous le nom de « Logement nouveau». Le premier était conçu à l’intention des jeunes et offrait des facilités relatives aux intérêts des crédits et au montant de l’avance. Le second devrait faciliter la construction de logements nouveaux, de sorte à entraîner l’essor d’autres secteurs aussi, telle l’industrie du ciment, des matériaux de construction, du meuble et ainsi de suite”.



    Cristian Socol a également évoqué les résultats, pas non plus très favorables, des principaux partenaires de la Roumanie en matière de commerce extérieur, dont l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande et les Pays-Bas. Il essaie, pourtant, de voir la bouteille à moitié pleine : « La partie pleine du verre, c’est que nous avons eu une croissance économique de 2,6% au semestre précédent. Si l’on considère la structure de cette croissance, une grande partie est pratiquement issue de la hausse de la production industrielle, ce qui indique une croissance durable. Effectivement, nous avons eu des périodes nettement meilleures, même à la fin de l’année dernière, et même toute l’année dernière, mais nous disposons d’une marge de manœuvre fiscale assez importante pour la deuxième partie de l’année. Le déficit budgétaire s’élève à 0,3% fin juillet, or le chiffre convenu avec les créditeurs internationaux est de 2,2%. Pratiquement, les investissements publics, ajournés durant la première partie de l’année peuvent être accélérés et, d’autre part, d’autres programmes gouvernementaux peuvent être proposés, tels que de nouvelles aides d’Etat pour l’industrie. Dans la 2e partie de l’année, il y a des perspectives et un potentiel de croissance beaucoup plus important, si l’on pense que la réduction des charges sociales payées par l’employeur interviendra à partir du 1er octobre, et que les effets de l’exonération d’impôt sur le profit réinvesti prendront effet ».



    A son tour, l’analyste économique Aurelian Dochia a parlé, pour Radio Roumanie, notamment de la baisse constatée au 2e trimestre par rapport au 1er trimestre : « Moi, je pense qu’au niveau des recettes budgétaires, une croissance moins importante que prévu pourrait mettre de la pression sur le déficit. Il est évident qu’elle met dans une toute autre lumière la possibilité de réduire certains impôts et taxes, tels que les contributions à la sécurité sociale. Et il existe, bien entendu, beaucoup d’autres conséquences. Cette baisse intervient sur la toile de fond d’un ralentissement de la croissance dans toute l’Europe. L’Allemagne, la plus grande économie de l’UE, a connu elle aussi une contraction au 2e trimestre. L’Italie est officiellement en récession. La France, la République tchèque sont des pays qui ont connu la stagnation, et l’UE dans son ensemble a enregistré une croissance très modeste, de seulement 0,2% au premier semestre de l’année en cours. Par comparaison, il est évident que la Roumanie compte parmi les champions de la croissance, mais à un niveau inquiétant pour beaucoup de nos calculs à l’interne. Cette hausse en-dessous des attentes, intervenue durant la première partie de l’année, est causée, d’une part, par la forte contraction de l’activité dans le domaine du bâtiment. Et cela a trait au fait que beaucoup de projets d’investissements publics n’ont pas été réalisés. Et aussi aux effets de plusieurs semaines défavorables du point de vue climatique sur l’agriculture. Il est possible que ces effets soient encore visibles au 3e trimestre et jusqu’à la fin de l’année. Je pense que le moment de croissance se poursuivra, même si les niveaux auxquels nous nous attendions ne peuvent pas être atteints ».



    Selon les estimations les plus récentes, le Fonds monétaire international indique pour cette année une croissance de l’économie roumaine de 2,8%. A son tour, la Banque mondiale a amélioré en juin ses prévisions de croissance de 2,5 à 2,8%, et de 2,7 à 3,2% pour 2015. Quant à elle, la Commission européenne anticipe que le PIB de la Roumanie connaîtra une progression de 2,5% en 2014 et de 2,6% en 2015, après un bond de 3,5% l’année dernière. (Trad. Mariana Tudose, Ligia Mihaiescu)

  • 14.08.2014 (mise à jour)

    14.08.2014 (mise à jour)

    Statistiques — Le PIB de la Roumanie sur le deuxième trimestre 2014 a été, en termes réels, inférieur de 1% à celui du trimestre antérieur, mais supérieur de 1,4% par rapport à la même période de l’année dernière, selon les estimations rendues publiques jeudi par l’Institut national de la statistique. Par ailleurs, les données de l’Office européen des statistiques, Eurostat, montrent que l’économie roumaine a enregistré la contraction la plus significative sur l’ensemble des pays de l’UE. A l’échelle communautaire, la Roumanie a connu, en juillet dernier, le deuxième plus grand taux d’inflation annuel, de 1,5%, après l’Autriche (1,7%), ce qui représente plus que le double du niveau européen de cet indicateur.



    Gazoduc — Le gazoduc Iaşi-Ungheni, qui reliera la Roumanie à la République de Moldova, sera inauguré officiellement à la fin du mois d’août, les premiers échanges de gaz naturel devant avoir lieu début septembre. Selon un communiqué du Département pour l’énergie de Bucarest, les représentants des gaziers roumain Transgaz et moldave Vestmoldtransgaz ont signé, ce jeudi, l’accord d’exploitation du gazoduc. La Roumanie achève ainsi un projet important d’infrastructure énergétique réalisé en un temps record et avec des coûts inférieurs aux estimations initiales, soit environ 26 millions d’euros.



    Législation — Le Sénat de Roumanie a été convoqué en session extraordinaire le 18 août. Selon le vice président du Sénat, Ioan Chelaru, cette réunion sera ciblée sur la loi portant réduction de 5% des contributions sociales. Ce sont les représentants de l’Alliance Chrétienne Libérale (d’opposition) qui ont demandé l’organisation de sessions extraordinaires des deux Chambres du Parlement pour des débats en marge de ladite loi. Le mois dernier, le président roumain, Traian Băsescu, avait décidé de renvoyer le texte au Parlement pour réexamen. Tout en précisant qu’il soutenait sans réserves la réduction des contributions à la sécurité sociale, le chef de l’Etat a formulé des objections relatives aux sources de financement du déficit qu’entraînera l’adoption de cette mesure.



    Réunion — Le chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlăţean, participera vendredi, à Bruxelles, à la réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères des 28, consacrée notamment aux crises en Ukraine et en Irak. A l’agenda des discussions figureront également la situation en Libye, le conflit dans la Bande de Gaza, ainsi que les mesures censées endiguer l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest.



    Film — Le film « Le chien japonais » du réalisateur Tudor Jurgiu c’est la proposition de la Roumanie pour l’Oscar du Meilleur film en langue étrangère. Il a été sélectionné par vote majoritaire du jury formé de spécialistes du domaine. Certaines des productions cinématographiques retenues se retrouveront ensuite sur la liste courte des nominations dans cette catégorie. Le Gala des Oscars est prévu le 22 février à Los Angeles.



    Agriculture — La Commission européenne devrait annoncer la semaine prochaine de nouvelles mesures pour soutenir les maraîchers de l’UE touchés par l’embargo russe sur les produits alimentaires provenant de l’espace communautaire. Le commissaire européen à l’agriculture, le Roumain Dacian Cioloş, s’est entretenu jeudi à Bruxelles avec les experts des 28. Il a déclaré que les mesures en question visaient surtout le secteur des fruits et légumes. Ciolos avait souligné auparavant que la Politique Agricole Commune disposait d’instruments nouveaux et modernes pour soutenir ses producteurs. La Roumanie a déjà notifié la Commission européenne sur la situation du secteur des fruits et légumes, dont le marché est surchargé de quantités de produits initialement destinés à la Fédération de Russie. Le préjudice en est estimé à 300 millions d’euros.




  • 14.08.2014

    14.08.2014

    Agriculture — Des experts en agriculture des Etats membres de l’UE examinent ce jeudi à Bruxelles les modalités pour atténuer les effets de l’embargo russe sur les produits agroalimentaires provenant de l’espace communautaire. C’est le commissaire européen à l’agriculture, le Roumain Dacian Ciolos, qui coordonne le groupe de travail des experts. Il a souligné que la Politique Agricole Commune disposait d’instruments nouveaux et modernes pour soutenir ses producteurs. Et c’est toujours aujourd’hui à Bruxelles que l’on cherche des solutions pour les producteurs roumains non affiliés, qui ne bénéficient pas des mécanismes de soutien de l’UE, principalement destinés aux organisations professionnelles. La Roumanie a déjà notifié la Commission européenne sur la situation du secteur des fruits et légumes, dont le marché est surchargé de quantités de produits initialement destinés à la Fédération de Russie. Le préjudice en est estimé à 300 millions d’euros.



    Economie — Au cours du 2e trimestre de l’année, le PIB de la Roumanie a été de 1% moindre par rapport au trimestre antérieur (des données périodiquement mis à jour), mais il a été de 1,4% plus élevé par rapport au même trimestre de l’année dernière, a fait savoir ce jeudi l’Institut National des Statistiques. Début juillet, l’Institut a révisé à la hausse les données portant sur la croissance économique enregistrée en Roumanie pendant les 3 premiers mois de l’année à savoir de 3,8 à 3,9% à la différence de la période similaire de 2013. A comparer avec le dernier trimestre de 2013, la hausse est de 0,1% à 0,2% Fin mai, la Commission Nationale de Prospective a prévu une hausse légère de la croissance économique de la Roumanie en 2014 et 2015, l’estimant à 2,6%.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 2 mondiale doit rencontrer ce jeudi la gagnante Lucie Safarova (de République Tchèque), dans les 8emes de finale du tournoi de Cincinnatti (aux Etats-Unis) doté de prix de 2 millions et demi de dollars. Côté messieurs, l’équipe formée par le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer s’est qualifiée dans les quarts de finale de la compétition, après avoir vaincu les Espagnols Marcel Granollers et Marc Lopez.



    Canicule — C’est le troisième jour consécutif de canicule en Roumanie, avec des températures allant jusqu’à 38 degrés. La chaleur met en difficulté les transports, notamment la circulation des trains soumise à des restrictions de vitesse. Toutefois l’instabilité atmosphérique doit s’accentuer dans l’après — midi dans l’ouest, le nord et le centre du pays, où l’on attend des pluies torrentielles, orages et de la grêle. Les températures devraient baisser sur le reste du territoire à partir de samedi. Du soleil, et 32 degrés à midi à Bucarest.

  • Economie şi energhie

    Banca Mondială agiumsi pi isapea tru scâdeari murindalui ritmolu di crişteare care va s-hibâ înregistrat di economia mondială tru aestu an. Tu ţi mutreaşti România, u feaţi ma bunâ, ama, prognoza di creaştire, di la 2,5%, cât lugursea tru yinar, la 2,8%, a deapoa avansul economic s-hibâ ma mari anlu ţi yini, de 3,2%. Cifrili suntu idyealui tru cazlu a regiunil’ei Europa Centralâ şi di Estu. Aşi cum spuni un raportu a instituţiil’ei financiarâ internaţionalâ, câftarea externă ma vârtoasâ easti aţea cari va s-ducâ la unâ hâiri a catastisil’ei pi pâzarea a lucurlui dit România şi turnarea la hârgiueari.



    Tru idyiul chiro, inflaţia n’icşurata va s-da izini a Băncâlei Centralâ s-aibă unâ politică monetară di andrupari tra ndridzearea ali economie. Guvernul di Bucureşti şi Fondul Monetar Internaţional, a curi reprezentanţi suntu vinţt aesti dzali tru România ti una naua isapi a acordului stand-by vulusit anu toamna, ari la thimel’iu una crişteare a PIB în 2014 între 2,2% şi 2,5% şi de 2,5% anlu ti yini. Autorităţile române ahurhira, prota s-prota, s-candaseasca creditorl’I internaţionali că ari izvuri tra s-l’ia apofasea ti n’icsurarea a contribuţiilor de asigurări sociale – CAS – cu 5% dit giumitatea a anlui.



    Guvernul va, de altă parte, s-aminta nai cama ptanu 435 de milioane de euro tra 51% dit acţiunile Electrica, ti va li listeadza la bursă. Simfun cu programlu ti cari s-achicasira, până pe 26 cirisar lipseasti s-hiba bitisiti ndridzerli de listare la bursă, a deapoa pi 3 di alunar s-ahurheasca tranzacţionarea acţiunilor Electrica. Premierul Victor Ponta este încrezător în succesul acestei operaţiuni şi spune că sumele obţinute vor fi direcţionate către investiţii:



    Escu candasitu, câ va s+aibâ unâ listare di succes, aşi cum fu şi la Romgaz, şi la Transelectrica, şi la Transgaz şi tut capitalu privat ti lu amintăm va s+hibâ ţânut tră investiţii tru infrastructura di energie.”



    Ministurlu delegat tră energie, Răzvan Nicolescu, spusi că easte yborlu ti nai marli proces de listari pi piaţa di capital dit România, iara pâhălu a unei acţiuni va s-hibâ anamisa di 11 şi 13,5 lei. 85% dit numirlu a acţiunilor va s-hibâ acupărate di mărlâii investitori, iara 15% la si cad a nţiţlor investitori. Ma s+aiba un interes criscut di partea a aiştor dit soni, ahârdyearea va s+creascâ di la 15% la 22% şi, tră tuţ, va s-poata s+aiba nâscânti discounturi. Răzvan Nicolescu cundilâe, di altă parte, că di la 1 di alunar producătorlâii di gaze naturale va s-hib borgea ti dari loari unâ parti dit producţia propriişiş pi bursă, iara dit 2015 aestă misură va s+baga tru lucru şi ti furnizorlţi di gazi naturali.



    Armanipsearea: Taşcu Lala

  • Mesures touchant l’économie

    Mesures touchant l’économie

    A la mi-février, étaient publiés à Bruxelles les chiffres concernant l’économie de l’UE au dernier trimestre 2013. L’institut national des statistiques de Bucarest rendait publique simultanément la situation économique de la Roumanie pour cette même période. Bien que préliminaires, ces chiffres montrent que le PIB roumain a connu la plus grande progression sur l’ensemble de l’Union. Selon l’Institut national des statistiques, en 2013, il a augmenté de 3,5%, contre les 2,8% prévus par les autorités, dépassant les attentes des économistes.



    L’un d’entre deux, Aurelian Dochia, explique dans une interview pour la radio publique que l’évolution positive de l’économie roumaine en 2013 pourrait représenter un moment important pour le développement économique du pays, même si cette évolution a été déterminée aussi par des facteurs conjoncturels — entre autres une année agricole exceptionnelle.



    Aurelian Dochia : « On ne doit pas perdre de vue le fait que cette croissance économique est la plus élevée de l’UE et je pense que ce chiffre offre à la Roumanie de grandes chances. Il attire sur notre pays l’attention des investisseurs — avant tout de l’UE — qui se tournent toujours vers les zones où la croissance est élevée. A mon avis, il est possible que ce chiffre, déjà annoncé, détermine un regain de confiance, tout d’abord des investisseurs, ensuite, des consommateurs, lançant un cycle de croissance à moyen terme. Or, ce serait vraiment important que l’économie roumaine suive une telle trajectoire ascendante. Il y a des chances que l’on regarde la Roumanie du même œil que la Pologne, il y a quelques années. Alors que l’ensemble de l’Europe était en récession, la Pologne enregistrait un taux de croissance d’environ 3%. Eh bien, ce sera peut-être le tour de la Roumanie d’être considérée de la même façon et de bénéficier d’une attitude beaucoup plus favorable des investisseurs et de ses partenaires économiques. »



    Pour cela, nous avons pourtant besoin de toute une série de réformes structurelles — souligne Aurelian Dochia : «Pour conserver une telle trajectoire, il faut la rendre durable. C’est pourquoi, cet élément de surprise tout à fait positif qu’est la croissance économique annoncée, nous devons l’accompagner de mesures appropriées dans le domaine des politiques économiques, faire ce que nous avons promis de faire, sans pour autant tenir notre parole, à savoir investir dans l’infrastructure et attirer des fonds européens. C’est une chance pour nous, mais nous devons aussi prouver que nous sommes capables de l’utiliser au maximum. Malheureusement, 2014 est une année électorale en Roumanie, ce qui comporte certains risques. L’expérience des 20 dernières années montre que les années électorales sont toujours marquées par certains dérapages dans les politiques macro-économiques. Espérons que nous aurons quand même la sagesse de mettre à profit le contexte favorable qui s’annonce. »




    La croissance économique mise à part, la diminution de l’inflation et la majoration du taux d’absorption des fonds européens semblent confirmer elles aussi le parcours positif de la Roumanie. Le gouvernement de Bucarest a fait savoir qu’il envisageait de prendre des mesures censées venir en aide aux personnes touchant de maigres revenus. Parmi elles, le remplacement du taux unique d’imposition de 16% par un impôt progressif, en trois étapes, sur les revenus. Cette mesure figure dans la stratégie fiscale et budgétaire de l’Exécutif pour la période 2014-2016. Alors que pour les bas salaires l’impôt devrait baisser à 12, voire 8 %, les autres catégories salariales continueraient à être imposées de 16%.



    Une autre bouchée d’oxygène est l’intention du cabinet d’adopter un décret d’urgence permettant aux titulaires de crédits qui touchent un salaire mensuel maximum de 1610 lei (soit environ 360 euros) de convenir avec les banques de la réduction de moitié des mensualités pour une période de deux ans. Cette mesure, agréée par le FMI — avec lequel Bucarest a passé l’an dernier un accord de type préventif — ne concernera que ceux qui n’ont pas d’arriérés de mensualités supérieurs à 90 jours. Au bout des deux ans, l’Etat devrait leur accorder aussi une déduction fiscale sur le revenu, dans la limite de 200 (soit un peu moins de 50 euros).



    Dan Armeanu, professeur des universités, explique l’impact d’une telle mesure sur l’économie : «A l’heure actuelle l’impact d’une telle mesure sur l’activité économique ne serait pas très important. D’après mes calculs, l’impact sur la croissance économique serait de 0.15% du PIB et mon estimation a pris en compte aussi l’effet de multiplication dans l’économie et tout ce qu’une telle mesure implique. Le problème c’est qu’à présent elle ne touche pas à la stabilité macroéconomique, elle n’a aucun effet sur un déficit budgétaire très élevé. Ceci étant, n’importe quelle mesure de ce type serait la bienvenue. Cependant il y a plusieurs aspects discutables. Par exemple, la mesure en question enfreint en quelque sorte le principe d’équité. C’est-à-dire elle favorise les personnes à bas revenus, soit en-dessous de 1.600 lei. Mais que faire avec ceux qui ont des revenus de 1.650 ou 1700 ou encore 1800 ? Car je pense que les rémunérations d’environ 25% des salariés sont comprises entre 1600 et 4500 lei. »



    On estime que si elle est mise en œuvre, cette mesure pourrait profiter à 900 mille Roumains. (Trad.: Dominique, Mariana Tudose, Alexandra Pop,)

  • 14.02.2014 (mise à jour)

    14.02.2014 (mise à jour)

    Entretiens –La Roumanie a enregistré des progrès significatifs mais des inquiétudes demeurent à l’égard de la corruption et de l’indépendance de la justice — affirmé vendredi à Bruxelles le président de la Commission Européenne, Jose Manuel Barroso en conclusion de sa rencontre avec le chef de l’Etat roumain Traian Bàsescu. L’officiel européen a déclaré qu’il faut apprécier les performances économiques de la Roumanie mais les réformes doivent continuer et a dit que la Roumanie doit au plus vite possible intégrer l’espace Schengen puisqu’elle a rempli tous les critères techniques. A son tour, Traian Bàsescu a demandé aux Etats membres de l’UE le droit de la Roumanie prévu par le Traité, dintégrer l’espace de libre circulation argumentant que les institutions de l’Etat roumain responsable de la lutte anti-corruption ont des performances appréciées positivement par le dernier Rapport du Mécanisme de Coopération et Vérification.



    Economie – Le PIB de Roumanie a connu en 2013 une croissance de 3,5%, dépassant aussi bien les prévisions des autorités (2,8%) que celles des analystes (entre 2 et 3%), informe l’Institut National de la Statistique. La croissance découle notamment de la relance significative de l’industrie et de l’agriculture. Pour cette année, le gouvernement et le FMI tablent sur une croissance économique de 2,2%. Selon l’Institut National de la Statistique, aussi bien la croissance annuelle que celle trimestrielle placent la Roumanie sur sa meilleure position depuis 2008. Les pourcentages sont estimatifs, les données provisoires devant être rendues publiques le 5 mars.



    Négociations – Les leaders de l’USL, au pouvoir en Roumanie, cherchent des solutions aux conflits à l’intérieur de la coalition. Avancée par le premier ministre, Victor Ponta, la proposition de créer un quatrième poste de vice premier ministre à l’intention du PC a été contestée par les libéraux qui rejettent tout changement dans la distribution des portefeuilles entre les partis. Par ailleurs, Victor Ponta se dit favorable à ce que les fonctions de vice premier ministre et de ministre de l’Intérieur soient attribuées à Klaus Johannis, le maire libéral de Sibiu. Le chef du cabinet a affirmé soutenir aussi les autres propositions avancées par les libéraux pour les portefeuilles de la Santé, des Finances et de l’Economie, restées vacants. Malgré les tensions actuelles, les leaders de l’USL n’agréent pas la dissolution de l’alliance qui a remporté haut la main les élections parlementaires en 2012.



    OTAN – Le vice-président américain, Joe Biden, a félicité la Roumanie pour ses contributions constantes aux missions de l’OTAN. Lors d’une conversation téléphonique avec le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, Biden a affirmé que les Etats-Unis s’intéressaient au succès de la Roumanie en tant que partenaire démocratique et Etat de droit puissant.



    Visite – Le président du Groupe de lAlliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen, Hannes Swoboda, fera lundi une visite officielle en Roumanie. Il se rendra à l’Institut National de Physique et d’Ingénierie Nucléaire Horia Hulubei” et sur la plate-forme de recherche de Magurele où se déroule le plus vaste projet paneuropéen dans le domaine des lasers, Extreme Light Infrastructure- Nuclear Physics. Swoboda aura des entrevues avec des responsables roumains dans le domaine de la recherche et de l’enseignement supérieur. Par ailleurs, il participera à un débat sur La Solidarité sociale et les opportunités pour une Roumanie inclusive”.



    Classement – Bucarest se situe au top des villes les moins chères dans le rapport annuel concernant le coût de la vie dans les principales villes du monde publié vendredi par The Economist Intelligence Unit (EIU), un centre d’études et analyse faisant partie du groupe média britannique The Economist. Selon une évaluation réalisée en 2013, la ville la plus chère de la planète est la capitale du Japon, Tokyo, en deuxième position se trouve Osaka suivie en ordre décroissant par Sydney, Oslo, Melbourne, Singapour, Zurich, Paris, Caracas et Genève. Selon les calculs des analystes de EIU on ne trouverait une vie moins chère que dans la capitale roumaine que dans la capitale du Népal, Kathmandu, en Inde, à New Delhi et Mumbai et au Pakistan ; à Karachi, cette dernière ville étant estimée comme la moins chère de toutes.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (10e au classement WTA) s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi de Doha (au Qatar), doté de prix totalisant 2,4 millions de dollars. Halep a vaincu la joueuse allemande Annika Beck sur le score de 6 à 4 et 6 à 1. La Roumaine rencontrera dans les quarts de finale Sara Errani, d’Italie, 7e au classement de la WTA. Enfin, le double formé de la Roumaine Monica Niculescu et la Tchèque Klara Zakopalova s’est qualifié dans les quarts de finale après s’être imposé devant le double Taiwan/ Etats-Unis, Hao Ching/ Liezel Huber. Le double roumano-tchèque rencontrera dans les quarts de finale le double chino- taiwanais Shuai Peng/Su- Wei, tête de série numéro 2.

  • 14.02.2014

    14.02.2014

    Economie – Le PIB de Roumanie a connu en 2013 une croissance de 3,5%, dépassant aussi bien les prévisions des autorités (2,8%) que celles des analystes (entre 2 et 3%), informe l’Institut National de la Statistique. La croissance découle notamment de la relance significative de l’industrie et de l’agriculture. Pour cette année, le gouvernement et le FMI tablent sur une croissance économique de 2,2%. Selon l’Institut National de la Statistique, aussi bien la croissance annuelle que celle trimestrielle placent la Roumanie sur sa meilleure position depuis 2008. Les pourcentages sont estimatifs, les données provisoires devant être rendues publiques le 5 mars.



    Entretiens – Le président roumain Traian Băsescu discute ce vendredi, à Bruxelles, avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso en marge de plusieurs sujets européens d’importance pour la Roumanie. Selon le porte-parole de la Commission, Mark Gray, les pourparlers porteront notamment sur la République de Moldova, un sujet d’intérêt stratégique aussi bien pour Bruxelles que pour Bucarest. Toujours au menu des discussions: le dernier rapport sur la Justice dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification et l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen.



    Négociations – Les leaders de l’USL, au pouvoir en Roumanie, cherchent des solutions aux conflits à l’intérieur de la coalition. Avancée par le premier ministre, Victor Ponta, la proposition de créer un quatrième poste de vice premier ministre à l’intention du PC a été contestée par les libéraux qui rejettent tout changement dans la distribution des portefeuilles entre les partis. Par ailleurs, Victor Ponta se dit favorable à ce que les fonctions de vice premier ministre et de ministre de l’Intérieur soient attribuées à Klaus Johannis, le maire libéral de Sibiu. Le chef du cabinet a affirmé soutenir aussi les autres propositions avancées par les libéraux pour les portefeuilles de la Santé, des Finances et de l’Economie, restées vacants. Malgré les tensions actuelles, les leaders de l’USL n’agréent pas la dissolution de l’alliance qui a remporté haut la main les élections parlementaires en 2012.



    OTAN – Le vice-président américain, Joe Biden, a félicité la Roumanie pour ses contributions constantes aux missions de l’OTAN. Lors d’une conversation téléphonique avec le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, Biden a affirmé que les Etats-Unis s’intéressaient au succès de la Roumanie en tant que partenaire démocratique et Etat de droit puissant.



    Visite – Le président du Groupe de lAlliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen, Hannes Swoboda, fera lundi une visite officielle en Roumanie. Il se rendra à l’Institut National de Physique et d’Ingénierie Nucléaire Horia Hulubei” et sur la plate-forme de recherche de Magurele où se déroule le plus vaste projet paneuropéen dans le domaine des lasers, Extreme Light Infrastructure- Nuclear Physics. Swoboda aura des entrevues avec des responsables roumains dans le domaine de la recherche et de l’enseignement supérieur. Par ailleurs, il participera à un débat sur La Solidarité sociale et les opportunités pour une Roumanie inclusive”.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (10e au classement WTA) s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi de Doha (au Qatar), doté de prix totalisant 2,4 millions de dollars. Halep a vaincu la joueuse allemande Annika Beck sur le score de 6 à 4 et 6 à 1. La Roumaine rencontrera dans les quarts de finale Sara Errani, d’Italie, 7e au classement de la WTA. Enfin, le double formé de la Roumaine Monica Niculescu et la Tchèque Klara Zakopalova s’est qualifié dans les quarts de finale après s’être imposé devant le double Taiwan/ Etats-Unis, Hao Ching/ Liezel Huber. Le double roumano-tchèque rencontrera dans les quarts de finale le double chino- taiwanais Shuai Peng/Su- Wei, tête de série numéro 2.

  • 26.11.2013 (mise à jour)

    26.11.2013 (mise à jour)

    Santé – A Bucarest, une nouvelle série de discussions entre les syndicats de la Santé et le ministre de tutelle, Eugen Nicolăescu, aura lieu mercredi, après la réunion gouvernementale. La fédération Sanitas a fait savoir qu’elle pourrait annuler la grève générale annoncée pour jeudi, si ses revendications sont acceptées. Les personnels de la Santé réclament 6% du PIB pour ce domaine d’activité, des augmentations salariales, le déblocage des embauches, la signature d’une convention collective au niveau du secteur. A son tour, le ministre a précisé avoir convenu avec les membres de Sanitas de la suspension de tout conflit de travail.



    Justice – Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, a rencontré, à Bucarest, les experts de la Commission européenne qui évaluent les progrès entrepris dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification (MCV). Les principaux thèmes en débat, auxquels ont pris part les chefs des juridictions et des parquets les plus importants du pays, ont été la future stratégie de développement du système judiciaire, l’indépendance de la justice, la mise en application des nouveaux Codes et l’intégrité des magistrats. Le prochain rapport en matière de justice sera présenté par la Commission européenne début 2014.



    Sommet – Les travaux du sommet qui a réuni à Bucarest les chefs de gouvernement de Chine et de 16 pays d’Europe Centrale et de l’Est se sont clôturés mardi par l’adoption du document intitulé Bucharest Guidelines. Le texte prévoit la promotion des investissements et des affaires dans les domaines de l’infrastructure, des PME, de l’agriculture, des transports ferroviaires et des télécommunications. Le premier ministre roumain Victor Ponta a déclaré que les discussions avaient mis en exergue le potentiel de cette partie de l’Europe à l’économie croissante, orientée vers les investissements et qui a en vue des projets importants relevant de l’énergie, de l’infrastructure, de l’éducation, de l’innovation et de la technologie. Et lui de préciser que 2014 sera désignée comme l’année de la promotion des investissements et des affaires dans la relation entre l’Europe Centrale et de l’Est et la Chine. Parmi les objectifs communs que visent les parties concernées, il convient de mentionner la création d’une association censée promouvoir la coopération agricole, l’encouragement des PME et des institutions financières, de sorte à valoriser pleinement les 10 milliards de dollars de financement spécial que la Chine a mis à la disposition des pays de la région.




    Emploi – La Commission européenne a adopté un document qui souligne la responsabilité commune des Etats membres de respecter les droits des citoyens européens d’habiter et de travailler dans un autre Etat de l’Union européenne. L’assemblée de Bruxelles a fait valoir qu’à partir du 1er janvier 2014, les Roumains et Bulgares ont le droit de travailler dans tout Etat de l’Union. La précision intervient dans le contexte où des parlementaires conservateurs britanniques ont demandé au gouvernement de Londres de prolonger de 5 ans les restrictions imposées aux ressortissants des deux pays sur le marché de l’emploi.



    Exportations – Les exportations de la Roumanie vers les six Etats du Partenariat oriental de l’UE ont augmenté, sur le premier semestre 2013, jusqu’à 820 millions d’euros, un volume supérieur de 60 millions d’euros à celui enregistré à la même période de l’année dernière. C’est ce que relèvent les données rendues publiques ce mardi par l’Office statistique de l’Union. Par ailleurs, les exportations de l’UE à destination de Moldavie, Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie et Ukraine se sont montées sur le premier semestre de l’année en cours à plus de 19 milliards d’euros. Ces statistiques ont été publiées dans le contexte du sommet du Partenariat oriental, qui sera accueilli les 28 et 29 novembre par Vilnius, capitale de la Lituanie, pays qui assure actuellement la présidence semestrielle de l’UE.



    Madrigal — Le chœur national de chambre «Madrigal» s’est vu décerner mardi par le président roumain, Traian Basescu , l’ordre «Le mérite culturel», en grade de grand officier. Le chœur fête en 2013 son 50e anniversaire. Selon l’administration présidentielle, la distinction récompense la contribution de Madrigal à l’affirmation internationale de l’école interprétative de Roumanie, à la découverte et la promotion de la musique byzantine, des cantiques, du patrimoine classique autochtone et de la création roumaine contemporaine. Le chœur de chambre Madrigal figure depuis 1982 au patrimoine culturel universel de l’UNESCO. Depuis sa création en 1963, par le chef d’orchestre Marin Constantin, Madrigal a donné plus de 4 mille 100 concerts sur les scènes les plus importantes de Roumanie et de l’étranger.



    Médailles — Les élèves roumains ont décroché 9 médailles, dont deux d’or, aux compétitions régionales d’informatique, à savoir l’Olympiade balkanique pour les juniors et le Tournoi International, les deux accueillies par la ville bulgare de Shumen, fait savoir le ministère roumain de l’Education nationale.



    Corruption – La Cour suprême de Roumanie a commencé à juger le procès dans lequel l’eurodéputé Adrian Severin est accusé de prise de pots-de-vin et de trafic d’influence. Selon les procureurs, entre décembre 2010 et mars 2011, Adrian Severin aurait accepté la promesse de deux journalistes de la publication britannique The Sunday Times, qui faisaient une enquête sous couverture, de lui payer 100.000 euros par an pour qu’il dépose des amendements dans les commissions de spécialité du PE. Selon les journalistes, trois députés européens ont accepté de « vendre leurs services » : Adrian Severin, l’ancien ministre slovène des Affaires étrangères Zoran Thaler et l’ancien ministre autrichien de l’Intérieur, Ernst Strasser. Severin a été le seul d’entre eux à avoir refusé de démissionner du parlement européen après les révélations des journalistes britanniques.



    Condamnation – Les juges roumains ont condamné mardi Radu Dogaru et Eugen Darie à 6 ans et 8 mois de prison ferme pour le vol, en octobre 2012, de sept toiles de maîtres, du Musée néerlandais Kunsthal de Rotterdam. La décision de l’instance judiciaire n’étant pas définitive, elle peut être attaquée en appel. Comme ils ont reconnu leurs faits, les deux hommes ont fait l’objet d’un dossier distinct de celui des 4 autres inculpés dans la même affaire et bénéficieront de la réduction d’un tiers de leur peine, selon le Code de procédure pénale. La valeur des tableaux dérobés, portant entre autres la signature de Henry Matise, Paul Gauguin et Claude Monet est estimée à plus de 17 millions d’euros.



  • 26.11.2013

    26.11.2013

    Santé – A Bucarest, une nouvelle série de discussions entre les syndicats de la Santé et le ministre de tutelle, Eugen Nicolăescu, aura lieu demain, après la réunion gouvernementale. La fédération Sanitas a fait savoir qu’elle pourrait annuler la grève générale annoncée pour jeudi, si ses revendications sont acceptées. Les personnels de la Santé réclament 6% du PIB pour ce domaine d’activité, des augmentations salariales, le déblocage des embauches, la signature d’une convention collective au niveau du secteur. A son tour, le ministre a précisé avoir convenu avec les membres de Sanitas de la suspension de tout conflit de travail.



    Justice – Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, a rencontré, à Bucarest, les experts de la Commission européenne qui évaluent les progrès entrepris dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification (MCV). Les principaux thèmes en débat, auxquels ont pris part les chefs des juridictions et des parquets les plus importants du pays, ont été la future stratégie de développement du système judiciaire, l’indépendance de la justice, la mise en application des nouveaux Codes et l’intégrité des magistrats. Le prochain rapport en matière de justice sera présenté par la Commission européenne début 2014.



    Visite – La Chine a besoin d’amis puissants sur le long terme, de confiance et de partenaires commerciaux au niveau mondial ; la Roumanie et les pays de cette région de l’Europe ont une tradition en ce sens. La déclaration a été faite aujourd’hui, à Bucarest, par le premier ministre Victor Ponta, à l’ouverture du Forum des hommes d’affaires Chine — Europe Centrale et de l’Est. L’invité spécial du Forum, le premier ministre chinois Li Keqiang, a affirmé, à son tour, que la Roumanie deviendrait un tigre économique de l’Europe et que, si tous les tigres s’unissaient et collaboraient, un marché immense se développerait. Les chefs de gouvernement de 16 pays d’Europe Centrale et de l’Est participent à Bucarest à un sommet et forum économique consacré à la relance de la coopération avec la Chine, qui réunit aussi 1500 hommes d’affaires.



    Emploi – La Commission européenne a adopté un document qui souligne la responsabilité commune des Etats membres de respecter les droits des citoyens européens d’habiter et de travailler dans un autre Etat de l’Union européenne. L’assemblée de Bruxelles a fait valoir qu’à partir du 1er janvier 2014, les Roumains et Bulgares ont le droit de travailler dans tout Etat de l’Union. La précision intervient dans le contexte où des parlementaires conservateurs britanniques ont demandé au gouvernement de Londres de prolonger de 5 ans les restrictions imposées aux ressortissants des deux pays sur le marché de l’emploi.



    Corruption – La Cour suprême de Roumanie a commencé à juger le procès dans lequel l’eurodéputé Adrian Severin est accusé de prise de pots-de-vin et de trafic d’influence. Selon les procureurs, entre décembre 2010 et mars 2011, Adrian Severin aurait accepté la promesse de deux journalistes de la publication britannique The Sunday Times, qui faisaient une enquête sous couverture, de lui payer 100.000 euros par an pour qu’il dépose des amendements dans les commissions de spécialité du PE. Selon les journalistes, trois députés européens ont accepté de « vendre leurs services » : Adrian Severin, l’ancien ministre slovène des Affaires étrangères Zoran Thaler et l’ancien ministre autrichien de l’Intérieur, Ernst Strasser. Severin a été le seul d’entre eux à avoir refusé de démissionner du parlement européen après les révélations des journalistes britanniques.



    Foot – La championne de Roumanie au football, Steaua Bucarest, rencontre aujourd’hui, à domicile, l’équipe allemande Schalke 04, dans la 5e et avant-dernière étape du groupe E de la Ligue des Champions. Avec 2 points seulement, Steaua est dernier au classement, après Chelsea Londres, Schalke 04 et FC Bâle. L’objectif déclaré de Steaua, c’est d’occuper la 3e place dans son groupe, ce qui lui assurerait la présence au printemps de l’autre compétition continentale, la Ligue Europa. Dans cette compétition, la seule représentante de la Roumanie, la vice-championne Pandurii Tg-Jiu, jouera jeudi, en déplacement, contre l’équipe ukrainienne Dnepr Dnepropetrovsk.

  • 20.11.2013

    20.11.2013

    Agriculture – Le projet de loi censée réglementer la vente et l’achat de terrains agricoles par des personnes physiques figure aujourd’hui à l’agenda de la réunion du cabinet de Bucarest. L’actuelle proposition législative élimine certaines conditions à la vente de terrains agricoles telles l’expérience de l’acheteur en agriculture, ainsi que la limite de 100 hectares de terrain agricole que détient une personne physique. Le droit de préemption des ressortissants roumains est maintenu. Grâce à la libéralisation du marché foncier à partir du 1er janvier 2014, les ressortissants étrangers auront le droit d’acheter des terrains agricoles en Roumanie. A l’heure actuelle, les étrangers qui souhaitent faire de telles transactions doivent fonder une société en Roumanie.



    Négociation – Les négociations entre les syndicats des médecins et le ministre de la Santé Eugen Nicolaescu se poursuivent aujourd’hui à Bucarest. Le personnel médical réclame entre autres l’allocation d’un budget de 6% du PIB à la santé, la majoration des salaires et l’amélioration de la dotation technique des hôpitaux publics. La Fédération SANITAS avait annoncé une grève d’avertissement, ainsi qu’une grève générale les 25 et respectivement 28 novembre, auxquelles participeront plus de 130 mille salariés du système sanitaire.



    Soutien – La Roumanie demeure le partisan le plus important du parcours européen de Chisinau, a déclaré le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, lors d’un entretien avec le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti. A Chisinau, le chef de la diplomatie roumaine a également rencontré le premier ministre moldave Iurie Leanca. Les deux responsables ont évoqué les projets prioritaires de la coopération bilatérale. La visite de Titus Corlatean à Chisinau se déroule sur la toile de fond des préparatifs en vue du Sommet du Partenariat oriental de Vilnius, où la République de Moldova devrait signer les accords d’association et de libre échange avec l’UE.



    Gaudeamus – La 20e édition de la Foire internationale du livre Gaudeamus, la plus importante d’Europe de l’Est, s’ouvre aujourd’hui à Bucarest. L’événement organisé par la Société roumaine de radiodiffusion se déroule sous la toile de fond des 85 ans depuis la première transmission radiophonique de Roumanie, le 1er novembre 1928. Le salon qui fermera ses portes dimanche réunit plus de 600 événements que proposent environ 400 participants. L’invité d’honneur de cette année est le groupe des pays nordiques, regroupant le Danemark, l’Islande, la Norvège et la Suède.



    Tourisme – La Roumanie participe à la Foire internationale du tourisme de Barcelone, qui se tient jusqu’à jeudi, a fait savoir aujourd’hui à Bucarest l’Autorité nationale chargée du tourisme. La foire est ouverte exclusivement aux professionnels de l’industrie du tourisme et réunit des participants de 80 pays et plus de 7 mille destinations touristiques, hôtels, produits et services. L’Espagne est un marché prioritaire pour la Roumanie, puisqu’elle se situe parmi les 10 premiers pays d’Europe d’où proviennent les touristes étrangers.



    Foot – Mardi soir, l’équipe nationale de foot de Roumanie a fait match nul, 1 partout, contre la Grèce au barrage retour, ratant ainsi sa qualification à la Coupe du monde 2014. Dans le match aller, disputé la semaine dernière au Pirée, les Grecs s’étaient imposés sur le score de 3 buts à 1. Le dernier tournoi mondial joué par la Roumanie a été celui de France en 1998, lorsqu’elle est arrivée jusqu’aux huitièmes de finale.


  • Protestele cadrelor didactice

    Protestele cadrelor didactice

    Nemulţumiţi, dascălii din România au decis să protesteze. Membrii Federaţiei Sindicatelor Libere din Învăţământ (FSLI) pichetează, de luni, timp de trei zile, sediul Guvernului şi al Uniunii Social Liberale, aflate la putere. Iar până miercuri, în toate unităţile de învăţământ din ţară unde FSLI are membri, cadrele didactice sunt în grevă japoneză. Revendicările sunt vechi, ţin de subfinanţarea cronică şi de deficienţele din sistemul de învăţământ pe care profesorii le reclamă de peste 20 de ani.



    Alocarea a minimum 6% din PIB pentru Educaţie – începând cu anul 2014, modificarea Legii educaţiei şi adoptarea unei legi prin care salariile profesorilor debutanţi să crească cu 50% – de la 800 (180 de euro) la 1.200 de lei (270 de euro) -, iar ale celorlalte cadre didactice cu 15%. Acestea sunt principalele cereri ale dascălilor, care mai vor depolitizarea învăţământului şi regândirea programelor şcolare, dar şi a sistemului de evaluare a elevilor, în sensul de a se pune accent pe latura formativă şi nu pe cea informativă. Prin evaluare, spun profesorii, să se verifice capacitatea elevilor de a aplica practic cunoştinţele dobândite, pentru a face faţă cerinţelor în schimbare şi competiţiei de pe piaţa forţei de muncă.



    Preşedintele FSLI, Simion Hăncescu, explică: Prima problemă şi cea mai importantă este cea legată de finanţare. Dacă învăţământul este subfinanţat nu poţi să ai pretenţia să faci învăţământ de calitate. A doua problemă este legată de politizarea învăţământului. Cerem guvernului şi Ministerului Educaţiei ca aceia care doresc să fie aleşi în funcţii de conducere să treacă prin filtrul şcolii şi nu prin cabinetele de partid. Programele şcolare trebuie modificate în regim de urgenţă pentru că ele nu mai corespund realităţilor din România.” Birocraţia prea mare din sistemul de învâţământ reprezintă un alt motiv de nemulţumire, mai spune Simion Hăncescu (track): În acest moment dascălii, din păcate, mai mult fac hârtii decât se ocupă de procesul instructiv-educativ. Trebuie lăsaţi profesorii şi învăţătorii să-şi facă meseria de dascăl, nu să facă pe funcţionarii.”



    Potrivit lui Simion Hăncescu, dacă cererile sindicaliştilor nu vor fi rezolvate, aceştia vor recurge şi la alte metode de protest. Între acestea se numără şi organizarea în Bucureşti, pe 6 noeimbrie, a unui miting, urmat de un marş. O altă federaţie din domeniu, Federaţia Sindicatelor din Învăţământ Spiru Haret, ameninţă şi ea cu acţiuni de protest care pot culmina, se arată într-un comunicat, cu blocarea anului şcolar.

  • 04.09.2013

    04.09.2013

    Syrie – Le président roumain Traian Basescu a appelé à nouveau les Roumains se trouvant en Syrie à quitter ce pays au plus vite en raison d’une éventuelle intervention militaire étrangère. Il a ajouté que malgré les récentes recommandations faites par les autorités de Bucarest, très peu de Roumains avaient choisi de quitter la Syrie. Le chef de l’Etat a également précisé que les Roumains de Syrie, dont le nombre varie entre 12 et 14 mille, selon l’évaluation du Ministère des Affaires Etrangères de Bucarest, étaient répandus sur tout le territoire du pays.



    Justice – L’ancien ministre roumain de la Défense, Corneliu Dobritoiu et plusieurs généraux ont été renvoyés en justice par les procureurs du Parquet national anti-corruption dans un dossier lié à l’achat de logements de fonction dans des conditions illégales et à un prix subventionné. 11 personnes ayant occupé des postes de direction au Ministère de la défense ont été déférées à la justice dans le cadre du même dossier. Le préjudice causé à l’Etat dépasserait 1,2 millions de lei.



    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, doit participer jeudi et vendredi à Vilnius, en Lituanie, à la réunion informelle des ministres de la défense des Etats membres de l’UE. Selon le ministère de la Défense de Bucarest, Mircea Dusa doit présenter à cette occasion la position de la Roumanie sur les missions militaires de l’UE et le stade de la coopération avec les partenaires internationaux. A l’agenda des discussions figure aussi entre autres la question du secteur européen de la défense et de la sécurité.



    Protestations – Environ deux mille personnes ont protesté mercredi, pour la troisième journée de suite, contre le très controversé projet d’exploitation de l’or à Rosia Montana, dans le centre de la Roumanie. Les ONGs environnementalistes affirment que le cyanure utilisé dans le processus d’exploitation risque de polluer irréversiblement l’environnement. Ce qui plus est, l’exploitation minière détruirait les galeries romaines de la région, soit des vestiges historiques uniques au monde. Par contre, l’exécutif qui a déjà soumis au Parlement un projet de loi en faveur de cette exploitation, affirme que l’ouverture de la mine générera de nouveaux emplois et des bénéfices économiques directs de plus de 5 milliards de dollars. Le président Traian Basescu et le premier ministre Victor Ponta ont évoqué l’idée d’organiser, l’année prochaine, une consultation populaire sur le projet de Rosia Montana.



    Licenciements – Près de 3700 salariés de la Poste roumaine seront remerciés cette semaine, a annoncé cette compagnie d’Etat. Deux tiers de ces personnes s’étaient déjà portées candidates au licenciements afin d’obtenir des payements compensatoires. Le cabinet de Bucarest a décidé à la fin mai de prolonger de six mois le délai de privatisation de la Poste roumaine puisque aucun investisseur potentiel ne s’était inscrit à l’appel d’offres.



    PIB – En Roumanie, le PIB a progressé de 0,5% durant le deuxième trimestre de cette année, par rapport aux trois premiers mois de l’année, et de 1,8% par semestre, a annoncé aujourd’hui l’Institut National des Statistiques. Ces hausses sont supérieures dépassent les estimations initiales de respectivement 0,3% et 1,7% ; elles interviennent suite aux progrès enregistrés par l’industrie, le marché immobilier et l’agriculture et à la baisse des revenus dans le BTP. La Banque Centrale a révisé à la hausse les prévisions sur la croissance économique de cette année à plus de 2% en raison de l’évolution des exportations, de la production industrielle et de la très bonne année agricole. Ce qui plus est, le FMI a amélioré ses prévisions sur la croissance économique du pays en 2013 à 2% et à 2,25% en 2014.



    Compétitivité – Le Forum économique mondial (WEF) a présenté aujourd’hui son rapport sur la compétitivité mondiale 2013 — 2014, édition dans laquelle la Roumanie a grimpé de deux positions par rapport à l’année dernière, pour occuper la 76e position. La Suisse est le pays le plus compétitif au monde, suivi par le Singapour et la Finlande, tandis que l’Allemagne a progressé jusqu’en 4e position devançant ainsi les Etats-Unis.



    Festival – Le Festival George Enescu, le plus important événement culturel de Roumanie se poursuit à Bucarest jusqu’au 28 septembre. Jeudi, 5e jour du Festival, l’Université Nationale de Musique accueillera un concert de la jeune génération de compositeurs roumains. La série des concerts donnés par des orchestres roumains se poursuivra elle aussi sur la scène de l’Athénée de Bucarest alors que Sala Palatului, la Salle du Palais accueillera l’Orchestre de Paris. Enfin, poursuite jeudi encore du colloque sur « La Musique du 21e siècle- Enescu et ses contemporains » .

  • La semaine du 12 au 27 août

    La semaine du 12 au 27 août

    Rencontre des Roumains de l’étranger à Izvorul Mureşului



    Chaque année, au mois d’août, les Roumains établis à l’étranger se réunissent dans le cadre d’une Université d’été organisée à Izvorul Mureşului, dans le centre de la Roumanie, où ils débattent des problèmes auxquels ils sont confrontés dans les pays où ils vivent. La 11e édition, déroulée cette semaine, a réuni des leaders d’organisations de Roumains habitant à proximité des frontières du pays et dans les Balkans — à savoir en Bulgarie, Serbie, Hongrie, Ukraine et Albanie — ainsi que des représentants de la diaspora roumaine de France et d’Italie. Ils ont demandé l’aide de l’Etat roumain pour préserver leur identité nationale et obtenir certains droits, en tant que minorités, dans les pays où ils se trouvent.



    Le président roumain Traian Băsescu les a assurés que Bucarest pouvait financer des programmes pour préserver la spiritualité roumaine, mais a également lancé un appel à la solidarité des Roumains vivant au-delà des frontières du pays, pour que la Roumanie puisse leur accorder une aide plus efficace. « Nous souhaitons que les pays voisins de la Roumanie assurent aux membres des communautés roumaines le même traitement dont leurs communautés bénéficient en Roumanie, leur accordant le droit de préserver leur langue et leur culture et d’avoir automatiquement des représentants au Parlement » — a précisé le chef de l’Etat, se rapportant indirectement à la Hongrie voisine, après les récentes déclarations controversées de certains hommes politiques de Budapest.




    Roumanie-Hongrie — échange de répliques



    Un discours prononcé la semaine dernière par Vona Gabor, chef du parti d’extrême droite Jobbik de Hongrie, continue à faire des vagues sur la scène politique roumaine. Le principal message adressé par Vona Gabor aux Magyars de Roumanie est de continuer à se battre pour obtenir une autonomie basée sur le critère ethnique au sein de l’Etat roumain. L’ancien leader du groupement extrémiste « La Garde hongroise » a ajouté que le parti Jobbik défendrait les droits et les intérêts des Magyars de Transylvanie, allant jusqu’à assumer la responsabilité d’un conflit avec la Roumanie.



    La réaction du gouvernement roumain n’a pas tardé ; il a condamné « fermement » les déclarations de Vona Gabor. Le président roumain, Traian Basescu, a tenu lui aussi à exprimer son point de vue à ce sujet: « Il y a plusieurs pays dérangés par la politique agressive de Budapest en matière de minorités. La Roumanie a été réservée jusqu’à présent, mais je crois que la situation est arrivée à un point où nous devons laisser de côté ces réserves pour mettre Budapest à sa place. »



    La dureté des affirmations du président Basescu a surpris les leaders de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie, formation politique parlementaire qui a appuyé le chef de l’Etat lors des dernières élections présidentielles. Kelemen Hunor, leader de l’UDMR : « Lorsque le chef de l’Etat fait une telle déclaration, cela veut dire que les choses s’embrouillent et nous n’en avons pas besoin, notamment quand il s’agit de la Roumanie et de la Hongrie, des relations roumano-hongroises, mais il faut condamner toute affirmation de type Vona. »



    La régionalisation de la Roumanie sera fondée sur des critères européens et non pas ethniques — a précisé, de son côté, le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean. Le chef de la diplomatie de Bucarest a affirmé que les modèles autonomistes n’étaient acceptés ni en Roumanie, ni en Europe.




    Bonnes nouvelles pour l’économie roumaine



    Le PIB de la Roumanie a progressé de 0,3%, au deuxième trimestre 2013 par rapport aux mois précédents, augmentant, durant la première moitié de l’année, de 1,7% par rapport à la même période de 2012 — a annoncé l’Institut national de la statistique.



    Antérieurement, la Banque centrale de Bucarest avait revu à la hausse le taux de croissance économique pour 2013, qu’elle a fixé à 2%, en raison du progrès des exportations, ainsi que d’une bonne production industrielle et agricole. Le FMI a, lui aussi, amélioré ses prévisions de croissance économique pour la Roumanie, estimée à 2% en 2013 et à 2,25% l’année prochaine.




    Le procès du vol du siècle



    A peine ouvert mardi à Bucarest, le procès sur le « Vol du siècle » a été suspendu moins d’une heure après, jusqu’au 10 septembre.



    Toutes les toiles dérobées en octobre dernier au Musée Kunsthal de Rotterdam — peintes entre autres par de Matisse, Gauguin et Monet — n’ont pas été brûlées et les 6 Roumains accusés de leur vol sont prêts à les restituer aux autorités néerlandaises — ont affirmé les avocats des inculpés, sans préciser où se trouvaient les œuvres d’art. L’avocat Cătălin Dancu a déclaré qu’il allait contester le rapport des experts du Musée national de la Roumanie, selon lesquels 4 des tableaux auraient été brûlés par la mère d’un des accusés.



    La presse de Bucarest parlait de chantage, les accusés ayant demandé un jugement moins sévère en échange de la restitution des tableaux. Leurs avocats sont allés encore plus loin, estimant que le musée néerlandais était partiellement responsable de ce vol, parce que doté d’un système de sécurité insuffisant.





    La Roumanie préoccupée par la situation en Egypte



    En accord avec la position exprimée par l’UE, la diplomatie roumaine a affirmé qu’elle suivait avec préoccupation les évolutions d’Egypte et déplorait les pertes de vies humaines et les dégâts matériels. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest soutient l’appel de la Haute représentante de l’UE, Catherine Ashton, portant sur la nécessité que toutes les parties impliquées fassent preuve de retenue pour arrêter les confrontations violentes et rétablir le calme. Bucarest réitère également la nécessité de respecter les droits fondamentaux de l’homme et les libertés du citoyen et encourage le dialogue nécessaire à la reprise de la transition démocratique.



    D’autre part, conscient des dangers que la crise prolongée, marquée par des violences, peuvent représenter pour les ressortissants roumains présents en Egypte, le ministère des Affaires étrangères leur recommande d’éviter complètement les zones des sièges des principales institutions gouvernementales et partis, et où des protestations ont lieu. Il est conseillé aux citoyens roumains se trouvant dans ce pays de s’adresser à l’Ambassade roumaine en Egypte et d’annoncer leur présence dans la région, en communiquant leurs coordonnées personnelles, afin de pouvoir être contactés dans des situations d’urgence. (trad. : Dominique)