Tag: prévisions

  • Le budget 2025 a été promulgué

    Le budget 2025 a été promulgué

    En Roumanie, le président démissionnaire, Klaus Iohannis, a signé les décrets de promulgation de la loi de finances publiques et de celle de financement de la Sécurité sociale. Les deux actes normatifs ont été adoptés la semaine dernière lors d’une réunion plénière du Parlement roumain. Les partis parlementaires en opposition, AUR, USR, SOS Roumanie et POT ont avancé des milliers d’amendements rejetés un à un suite au vote de la coalition majoritaire PSD-PNL-UDMR. Les parlementaires en opposition ont dénoncé la vitesse avec laquelle les actes normatifs ont été adoptés et qui a fait que bon nombre d’amendements soient rejetés sans avoir été minutieusement vérifiés. Par ailleurs, les ministères se sont vu approuver le montant budgétaire décidé par les commissions de spécialité.

     

    Plus d’argent pour la Santé

    Un des rares amendements ayant reçu le feu vert du Parlement porte sur une majoration des fonds alloués au Ministère de la Santé. Un autre amendement accepté par le Législatif élimine une enveloppe de 700.000 lei, soit 140.000 euros destinée à la Cour Constitutionnelle afin de lui permettre de rembourser les médicaments à ses salariés et aux anciens juges actuellement à la retraite.

     

    Le budget ermettra à la Roumanie de poursuivre son développement

    Adopté par le gouvernement le 1 février, le projet de la loi de finances pour 2025 table sur une croissance économique de 2,5% et un déficit budgétaire de 7% du PIB. La construction budgétaire de cette année permettra à la Roumanie de poursuivre son développement, affirme le premier ministre, Marcel Ciolacu. La santé publique, l’Education, les autoroutes et les chemins de fer se verront accorder plus d’argent, a précisé le chef du gouvernement, tout en rejetant l’idée d’un budget d’austérité.

    A son tour, le ministre des Finances, Tanczos Barna, a déclaré que le budget de cette année est raisonnable et repose sur une croissance prudente des revenus, sans permettre des dérapages. « Il y a suffisamment d’argent pour les salaires, les pensions de retraite et les indemnités » a-t-il assuré.

     

    Le budget adopté lors d’une visite du FMI

    La construction budgétaire 2025 a soulevé une vague de critiques non seulement de la part de l’opposition, mais aussi de celle des patronats et des syndicats. De l’avis des experts du Conseil Fiscal, les revenus ont été surévalués. L’adoption du budget 2025 intervient après les discussions de la semaine dernière, de Bucarest, entre une délégation du Fonds monétaire international et les représentants des principales institutions chargées des politiques monétaires et fiscales de Roumanie. La mission n’a pas été une d’évaluation, mais une d’information, a précisé Marcel Ciolacu. Et lui de transmettre aux experts l’engagement de la Roumanie de respecter le déficit budgétaire agréé avec la Commission européenne et de mettre en place les réformes assumées dans le cadre du Plan national de relance et de résilience.

     

    Le FMI plus optimiste que le gouvernement roumain

    Dans ses prévisions pour  l’économie roumaine faites l’automne dernier, le FMI estime pour 2025 un déficit similaire à celui décidé par le gouvernement de Bucarest, à savoir de 7%. En revanche, il reste plus optimiste que les autorités roumaines quand il s’agit de la croissance économique du pays, qu’il estime à 3,3% contre 2,5% prévu par le gouvernement de Bucarest et quand il s’agit du taux d’inflation que le FMI prédit à 3,6% contre une cible de 4,4% établie par l’Exécutif roumain.

  • Effets économiques de l’instabilité politique

    Effets économiques de l’instabilité politique

    L’impasse de ces derniers jours en Roumanie, liée à la constitution d’une majorité parlementaire pour proposer un premier ministre et, par conséquent, l’impossibilité de former un nouveau gouvernement, se ressent pleinement en termes économiques. Jeudi, la Bourse de Bucarest a clôturé dans le rouge. L’indice BET, qui regroupe les 20 sociétés les plus négociées, s’est déprécié de 2 %. L’indice BET-Plus, qui montre l’évolution des 43 valeurs les plus liquides, a baissé, lui, de 1,97 %. L’indice de référence du rendement des fonds d’investissement et celui qui mesure l’évolution des 10 entreprises de l’énergie et des services publics étaient également à la baisse.

     

    Perspective négative à la Roumanie

    Invoquant l’incertitude politique en Roumanie, l’agence de notation Fitch a abaissé cette semaine la perspective du pays de stable à négative, ce qui signifie qu’une nouvelle dégradation est possible. Cela se traduira par une augmentation des taux d’intérêt pour les prêts internationaux de la Roumanie, ce qui amène les économistes à discuter de la nécessité pour Bucarest de recourir, éventuellement, à l’expertise du Fonds monétaire international, connu pour sa politique d’austérité.

    Cependant, même si la scène politique roumaine avait été stable, la situation économique du pays serait de toute façon difficile. Les déficits budgétaires et de compte courant sont très élevés, l’inflation est toujours un fardeau pour la population, la croissance économique a considérablement ralenti et la dette publique a dépassé les 50 % du Produit intérieur brut et ne cesse de croître.

    Si l’instabilité politique persiste, il est possible que l’économie soit confrontée à d’autres problèmes aussi, met en garde le professeur Mircea Coșea, selon lequel les décideurs politiques sabotent carrément leur propre économie :

    « Quel en est l’effet immédiat ? La chute de la Bourse. La bourse est le thermomètre le plus important de la température économique. Il y a eu une perte de plus d’un milliard d’euros en quelques minutes seulement. Cela pourrait affecter le taux de change du leu, et la monnaie nationale qui pourrait avoir des difficultés. De son côté, la Banque nationale fera un effort, comme elle l’a toujours fait, pour maintenir la stabilité de la monnaie nationale, mais pas indéfiniment. C’est très compliqué. Nous assisterons à une stagnation de l’intérêt des investisseurs pour venir en Roumanie et à un gel des projets des investisseurs étrangers pendant cette période d’instabilité politique. Quant à l’Union européenne, nous aurons un contrôle beaucoup plus strict de ce qui se passe dans le domaine fiscal et budgétaire, étant donné que nous avons signé avec l’Union européenne un programme budgétaire de correction du déficit sur sept ans. Dans le contexte où nous avons de gros retards concernant les jalons du Plan National de Relance et de Résilience, un Planqui n’est pas pérenne d’ailleurs, en fait il nous reste seulement un an et demi pour le mettre en oeuvre, il est très possible que bénéficier de cet argent devienne difficile. »

    Et d’ajouter qu’un pays qui n’est pas stable est un pays imprévisible. Or, l’imprévisibilité constitue la plus grande difficulté à laquelle un business plan puisse être confronté, y compris au niveau national.

     

  • Deuxième mois consécutif de progression de l’inflation en Roumanie.

    Deuxième mois consécutif de progression de l’inflation en Roumanie.

    Les services postaux, les fruits frais et la margarine ont été en tête du classement des produits plus chers au mois de novembre, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique, selon lequel le taux annuel d’inflation a augmenté à nouveau par rapport au mois précédent. En effet, il se chiffre à 5,11% du PIB, par rapport à 4,67% en octobre pour atteindre donc un niveau similaire à celui enregistré aux mois d’août et de mai. Cet indicateur ne fait qu’osciller en 2024, après une baisse de 6,61% enregistré en décembre 2023. Les Roumains ont été obligés à débourser davantage d’argent non seulement pour les fruits frais, dont la hausse des prix est de 6,5% mais aussi pour l’électricité, 3,4%.

     

    Des billets d’avion moins chers

     

    En échange, les produits dont les prix ont baissé en novembre par rapport à octobre sont les billets d’avions, une baisse de 8,2% et la chaleur avec 5%. Une statistique portant sur les 12 derniers mois illustre une hausse des tarifs postaux, avec une progression moyenne de près de 18%, suivie par les fruits frais, avec 17% et par la margarine, avec environ 16%. Par rapport à novembre 2023, les prix des produits alimentaires ont progresé en moyenne de 5% et des services d’environ 7,5%.

     

    L’analyste financier Adrian Codirlaşu, président de CFA Roumanie, association qui réunit des professionnels du domaine des investissements : « Conformément aux rapports mensuels, le secteur des services est constamment à un niveau très élevé. Le salaire minimum a enregistré des majorations successives. La plus grande partie des travailleurs, qui touchent le SMIC, font partie de cette composante des services et par conséquent les couts ont augmenté, ce qui se reflète dans le niveau des prix, ce qui est tout à fait normal. C’est d’ici que découle cette légère progression de l’inflation. Ce qui plus est, le déficit budgétaire est extrêmement élevé. Le déficit budgétaire est lié à l’inflation. Pourquoi ? Parce que le Gouvernement, lorsqu’il émet des dettes pour se financer en fait il imprime de l’argent, qui sera ensuite utilisé pour acheter des produits et des services et donc la demande augmente et de là les prix. » a expliqué l’analyste financier Adrian Codirlasu.

     

    Rien n’est plus sûr!

     

    Pour l’année 2025, les analystes tablent sur un taux d’inflation de 5%, un niveau plus grand étant possible en début d’année. La Banque centrale de Roumanie a révisé à la hausse, à 4,9% ses prévisions sur le taux d’inflation pour la fin 2024 et anticipe une baisse à 3,5% uniquement vers la fin de l’année prochaine. Mai rien n’est sûr ! La politique fiscale et les hausses salariales au plan national, ainsi que sur la plan international l’évolution des économies européennes, la dynamique du prix du brut et les conflits en Ukraine et au Proche Orient génèrent autant d’incertitudes.

  • Des prévisions pessimistes pour l’économie roumaine

    Des prévisions pessimistes pour l’économie roumaine

    La Commission européenne vient de réviser à la baisse ses estimations pour l’économie roumaine, et ces dernières sont largement inférieures aux précédentes. Au printemps dernier, Bruxelles tablait sur une croissance économique de 3,3 % cette année, suivie de 3,1 % en 2025. A titre de comparaison, la Commission européenne estime désormais que l’économie roumaine ne dépassera pas les 1,4 % ce croissance cette année, pour progresser légèrement jusqu’à 2,5 % l’année prochaine.

    Quelles sont les causes ?

    Comment expliquer une telle situation ? Le rapport de la Commission européenne fournit quelques explications. Pour commencer, tout au long de cette année, la production industrielle, le BTP, de secteur de l’IT et les transports n’ont fait que ralentir, sur toile de fond de la baisse de la demande extérieure de la part des principaux partenaires commerciaux de la Roumanie, de la croissance accélérée des salaires et des prix élevés de l’énergie. Dans le même temps, les ventes au détail ont connu une hausse considérable, à mesure que les revenus de la population ont augmenté. Néanmoins, cette consommation privée très dynamique a été contrecarrée principalement par la contribution négative des exportations à la croissance du PIB, alors que les investissements privés ont été plutôt modérés, à cause des incertitudes concernant les mesures fiscales annoncées par le gouvernement de Bucarest.

    Enfin, selon ces nouvelles estimations de la Commission européenne, le déficit budgétaire de la Roumanie ne fait que se creuser, pouvant atteindre les 8 % du PIB en 2024 et rester tout aussi élevé l’année prochaine, autour des 7,9 %. Cela, à la différence des estimations du printemps dernière, lorsque Bruxelles misait sur un déficit de 6,9 % du PIB pour la Roumanie en 2024 et de 7 % en 2025.

     

    Les dépenses gouvernementales responsables de la hausse

     

    Selon les experts communautaires, ce déficit tellement élevé témoigne d’une hausse extrêmement rapide des dépenses gouvernementales, notamment en raison de la majoration des salaires dans le système public, des dépenses en matière de biens et services, sans oublier les pensions de retraite. S’y ajoute un ralentissement des recettes budgétaires à cause d’une activité économique plus faible que prévu.

    Bruxelles souligne qu’il y a tout de même une bonne nouvelle : le taux d’inflation continuera à baisser en Roumanie, passant de 10 % en 2023, à environ 5,5 % en 2024. Et pourtant, la Commission européenne met en garde qu’il existe toujours une forte pression sur les prix, puisque la demande de la population a augmenté suite à la hausse des salaires.

    Malgré ce ralentissement de l’économie nationale, la recherche d’emploi reste importante, et le taux de chômage tournera autour des 5,5 % cette année et l’année prochaine. Une valeur similaire est prévue pour 2026, avec une estimation à 5,4 %.

    Quid de la dette roumaine ?

     

    Le rapport de la Commission européenne se penche aussi sur la dette publique de la Roumanie, qui devrait croître de 48,9 % du PIB en 2023 à près de 60 % du PIB en 2026.

    Précisons que ce rapport n’a pas pris en compte l’impact sur les recettes budgétaires ou les dépenses que pourraient avoir les potentielles mesures de réduction du déficit budgétaire envisagées par le gouvernement de Bucarest. Elles figurent d’ailleurs dans le plan fiscal et structurel sur le moyen terme, que la Roumanie a présenté à Bruxelles en octobre dernier.

    A ce stade, les mesures ne sont pas suffisamment détaillées, souligne le rapport. Elles pourraient quand même faire diminuer considérablement de déficit public par rapport à ces dernières prévisions, si elles sont conçues et mises en place de manière adéquate dans le cadre du budget d’Etat 2025.

    Précisons pour conclure que dans son plus récent rapport, le FMI avait lui aussi révisé à la baisse ses estimations pour la croissance économique roumaine, qui passerait de 2,8 % comme prévu en avril, à 1,9 % . (trad. Valentina Beleavski)

  • La semaine du 23 au 29 septembre 2024

    La semaine du 23 au 29 septembre 2024

    Premier collectif budgétaire de l’année 2024

     

    Cette semaine, le gouvernement roumain a opéré le premier collectif budgétaire de cette année. Malgré une révision des estimations de la croissance économique à la baisse, de 2,8% et un déficit budgétaire supérieur aux estimations initiales, de 6,9%. Le rectificatif a été positif, c’est à dire que plusieurs ministères se sont vus allouer des fonds supplémentaires. Il s’agit des ministères des Finances, des Transports, de la Santé et de l’Education alors que les budgets des ministères de l’Economie et du Développement ont baissé. Le budget rectificatif repose sur une croissance des recettes au budget d’Etat mais aussi sur des investissements notables. Le premier ministre roumain Marcel Ciolacu assure que le déficit déjà trop élevé et jugé inquiétant par les spécialistes peut être facilement supporté par l’économie. Il a fourni l’exemple des économies les plus robustes de l’Union, l’Allemagne et la France qui ne cessent de privilégier les investissements, malgré la hausse du déficit. Aux dires de Marcel Ciolacu, grâce aux investissements, chaque euro que dépense l’Etat produira huit autres au budget public. Le ministre des Finances, Marcel Boloş, a rappelé que le budget 2024 avait été conçu pour financer les investissements essentiels dans l’infrastructure, les grands projets stratégiques et l’amélioration des services publics dont bénéficient les Roumains. Le responsable de Bucarest a rejeté les rumeurs selon lesquelles la Roumaine compte renoncer l’année prochaine au taux unique d’impôt pour passer à l’impôt progressif, afin de combler les déficits du budget.

     

    Des prévisions moins optimistes pour l’économie roumaine

     

    La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a significativement revu à la baisse ses prévisions concernant l’évolution de l’économie roumaine en 2024. Selon les dernières prévisions de la BERD publiées jeudi, le PIB de la Roumanie devrait enregistrer une croissance de 1,4 % cette année, en baisse par rapport à l’estimation de 3,2 % avancée en mai. En 2025, l’institution table sur une  croissance de 2,6 % pour la Roumanie, contre les 3,4 % prévus en mai. En Bulgarie et en Roumanie, l’augmentation du salaire minimum a stimulé la demande, mais a entraîné une augmentation du déficit commercial et a multiplié les pressions inflationnistes, selon le même rapport. Plus encore, en Roumanie, le secteur IT a considérablement ralenti, comme c’est le cas d’ailleurs partout dans le monde, alors que la production industrielle a stagné. En revanche, la croissance économique de la Roumanie est toujours soutenue par les investissements dans l’infrastructure. D’autre part, l’institution rappelle que les dernières estimations du Conseil Fiscal de Bucarest montrent une hausse du déficit budgétaire à 8 % du PIB en 2024. Pour rappel, le Fonds Monétaire International (FMI) a également revu à la baisse ses prévisions de croissance de l’économie roumaine cette année, de 3,8 % en octobre 2023 à 2,8 %, selon le rapport « World Economic Outlook » publié en avril dernier.

     

    Participation roumaine à l’Assemblée générale de l’ONU

     

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a participé en milieu de semaine à la  79e Assemblée générale de l’ONU. « Quelque instable que soit le monde aujourd’hui, la réponse à ses problèmes sera toujours à retrouver dans une coopération et une solidarité renforcées. La Roumanie soutiendra toujours l’ordre mondial international avec l’ONU dans son centre», a déclaré le chef de l’Etat roumain. La guerre que la Russie mené contre l’Ukraine a déclenché la crise sécuritaire la plus importante dans l’histoire récente de l’Europe, transgressant le droit international et produisant des conséquences au delà du continent. L’Ukraine a besoin du soutien de tous les Etats membres de l’ONU déterminés à respecter le droit international et la Charte de l’ONU, a encore déclaré Klaus Iohannis. La Roumanie soutient entièrement la proposition de paix de Volodymyr Zelensky. C’est la seule approche possible pour une paix juste et durable, conforme à la charte de l’ONU et au droit international, a fait savoir Klaus Iohannis à la tribune de l’ONU. A lui de préciser qu’il n’y a pas d’alternative viable à l’Organisation des Nations Unies et que les principes sur lesquelles celle-ci a été construite demeures valables. Nos efforts visent désormais la poursuite de la réforme de l’ONU pour que celle-ci puisse être capable de gérer les problèmes actuels et de l’avenir.

     
    Des fonds américains pour doter l’armée roumaine

     

    La Roumanie a signé mercredi un accord de prêt avec les Etats-Unis dont la valeur approche un milliard de dollars. L’argent est destiné à moderniser l’Armée roumaine et permettra notamment de consolider sa capacité de défense, en la dotant de technique de dernière génération et en développant l’industrie nationale de la défense, comme l’a expliqué le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, qui a participé à la cérémonie de la signature de l’accord. A son tour, l’Ambassadrice américaine à Bucarest, Kathleen Kavalec, a précisé que cet accord de crédit témoignait de la force et de la résilience du partenariat bilatéral roumano-américain, et de l’engagement commun d’assurer la paix, la stabilité et la sécurité dans la région. En offrant des financements américains, Washington se propose d’aider la Roumanie a rester au premier plan de l’innovation et de la dotation militaire pour une longue période à venir, ce qui renforcer en égale mesures les relations économiques bilatérales, a encore souligné l’Ambassadrice des Etats-Unis en Roumanie.

     

    Un bon début pour FSCB dans la Ligue Europa de foot

     

    De retour dans les compétitions continentales, l’équipe du club FCSB (Bucarest) a fait une belle figure dans son match de début et a vaincu les Lettons de RFS sur le score de 4 buts à 1, jeudi soir, sur l’Arène nationale de Bucarest, dans la première étape du nouveau format de la Ligue Europa de football. Au total, les Roumains ont 8 matchs à jouer dans leur groupe. Parmi leurs principaux adversaires mentionnons les Ecossais de Rangers, les Anglais de Manchester United et les Grecs de PAOK Salonique et d’Olympiacos Pirée ou encore les Allemands de Hoffenheim. L’équipe de Bucarest et la seule à représenter la Roumanie dans les compétitions européennes.

  • La semaine du 8 au 14 janvier 2024

    La semaine du 8 au 14 janvier 2024


    Le dégel de l’embauche dans le système
    médical


    Plus de 7.600
    postes dans le système de Santé et de la Sécurité sociale ont été débloqués
    jeudi par le gouvernement de Bucarest et feront l’objet d’un appel d’offres
    auprès des unités médicales qui manquent de personnel. Parmi eux, 2 500 sont
    destinés aux médecins. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a déclaré qu’il n’y
    aurait pas de problèmes financiers, d’autant plus que cette année, le ministère
    de la Santé dispose d’un budget de 40% plus élevé qu’en 2023. Ainsi, tous les
    grands hôpitaux qui ont besoin de médecins, d’infirmiers et d’aides soignant
    pourront embaucher rapidement. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, a
    demandé aux unités de soin de s’organiser rapidement pour lancer des concours
    d’embauche. Quant aux mécontentements des syndicalistes de la Fédération
    SANITAS qui menacent d’entrer en grève, le ministre Rafila a reconnu que les
    salaires des personnels de santé auxiliaires devraient être majorés et s’est
    engagé à chercher des solutions.


    Des données et des prévisions
    économiques


    En 2023,
    l’économie roumaine a enregistré une avancée de 1,8%, soit de 0,8 points de
    pourcentage de moins que les prévisions antérieures. C’est ce que nous
    apprenons dans le dernier rapport de la Banque mondiale rendu public mardi.
    L’institution a révisé également à la baisse les estimations de la croissance
    économique roumaine en 2024 et 2025 quand le PIB devrait monter de 3,3 et
    respectivement de 3,8%. De bonnes nouvelles nous parviennent de la part de
    l’Institut national de la Statistique qui nous informe que le déficit de la
    balance commerciale entre le 1 janvier et le 30 novembre 2023 a été de 25,5
    milliards d’euros, de 5,450 milliards de moins que celui enregistré en 2022. Selon
    la Banque mondiale, l’économie mondiale ralentira, pour la troisième année
    consécutive. Si l’on exclut la contraction économique provoquée par la
    pandémie, la croissance économique prévue pour 2024 sera la pire jamais
    enregistrée depuis la crise financière de 2009.


    Les camionneurs et les fermiers roumains
    se révoltent


    Le trafic sur
    plusieurs routes de Roumanie a été perturbé deux jours durant après que des
    camionneurs ont roulé au ralenti pour protester contre les tarifs majorés des
    assurances. Ils ont été rejoints sur les routes par des dizaines de fermiers en
    tracteurs qui réclament des dédommagements pour leurs récoltes détruites par la
    sécheresse. Les routiers affirment que le prix des assurances a grimpé d’un
    coup et cela dans un laps de temps très bref. Un autre aspect qui alimente leur
    mécontentement est la différence tarifaire qui existe souvent entre deux
    camions ayant des capacités techniques similaires. Les représentants des
    camionneurs ont eu des discussions avec les conseillers du premier ministre.
    Ensemble, ils ont décidé de se réunir la semaine prochaine en réunion de
    travail avec les représentants de l’Autorité pour la Surveillance financière
    pour débattre des aspects liés aux assurances obligatoires.




    La Roumanie et l’OTAN


    La Roumanie est
    devenue le XVème membre de la Force navale de l’OTAN d’intervention et de
    soutien, STRIKFORNATO. Le chef de l’Etat-major des forces maritimes roumaines,
    le vice-amiral Mihai Panait a participé mercredi, au Portugal, à la cérémonie
    de levée des couleurs du drapeau roumain au QG de cette force. Vingt ans après
    avoir rejoint l’OTAN, la Roumanie devient membre du groupe d’intervention
    navale le plus puissant de l’Alliance. STRIKFORNATO réunit des bâtiments de
    guerre à haute capacité de frappe, tels des groupes de combat des porte-avions,
    des groupes expéditionnaires et des groupes de frappe constitués de croiseurs,
    destroyers et frégates. Et puis toujours dans le domaine maritime, la Roumanie,
    la Bulgarie et la Turquie ont signé jeudi, à Istanbul, un mémorandum pour la
    mise en place d’une force conjointe entre les trois États membres de l’OTAN,
    avec accès à la mer Noire, qui aura pour objectif d’éliminer les mines marines
    qui atteignent leurs eaux territoriales. L’accord de coopération pour le
    déminage de la mer Noire est censé renforcer la sécurité maritime et contribuera
    à la posture de dissuasion et de défense du Flanc Est de l’OTAN.


    L’est de la Roumanie en proie à la météo
    défavorable


    Plusieurs
    départements de l’est et du sud-est de la Roumanie ont été touchés en début de
    semaine par des conditions météorologiques défavorables telles le gel, les chutes
    de neige abondantes et les fortes rafales. Des coupures d’électricité ont été
    signalées dans plusieurs localités et le trafic routier a été sévèrement
    perturbé sur plusieurs routes en raison du vent très fort et de la couche de
    neige. Les autorités ont fermé des tronçons sur plusieurs routes nationales.
    Les conditions météorologiques ont affecté aussi la circulation ferroviaire,
    tout comme les activités scolaires. Les cours en présentiel ont été suspendus
    dans les écoles de plusieurs départements et les enfants ont été obligés de
    faire les heures en ligne. Les températures négatives ont entraîné aussi des
    décès. Les tempêtes de neige ont touché également la République de Moldova
    voisine.


    Radu Drăguşin devient le
    joueur de football le plus cher de Roumanie


    Le jeune footballeur roumain Radu Drăguşin, 21 ans, est parti cette semaine
    du club italien de Gêne pour rejoindre le club anglaisTottenham Hotspurpour près de 25 millions d’euros
    auxquels s’ajoutent 6 autres millions d’euros de bonus, une somme record pour
    un sportif roumain. Né à Bucarest, Radu Dragusin a commencé sa carrière
    internationale en 2018, au moment de son transfert à Juventus. Il devient le quatrième
    footballeur roumain à intégrer le Tottenham Hotspur, après Gheorghe Popescu, Ilie Dumitrescu et Vlad Chiricheş.









  • Inflation à deux chiffres en mars, en Roumanie

    Inflation à deux chiffres en mars, en Roumanie


    Dans une période
    marquée par la flambée des tarifs de l’énergie, des carburants et des produits
    alimentaires et non alimentaires, les économistes restent les yeux rivés sur l’envolée
    de la courbe inflation dont le taux est passé de 8,5% en février à 10,15% en
    mars. C’est pour la première fois depuis 2004 que la Roumanie affiche un taux d’inflation
    à deux chiffres, s’inquiète la Banque centrale roumaine selon laquelle c’est la
    hausse des prix des aliments et des produits non alimentaires qui s’en fait
    responsable. Concrètement, le prix des produits non-alimentaires a augmenté de presque
    11%, celui des denrées alimentaires de
    11,2% et celui des services de 2,66%.

    L’inflation a un nouveau leader, constate
    Adrian Vasilescu, consultant en Stratégie de la BNR, qui explique que pour une fois,
    ce sont les denrées alimentaires qui se trouvent en tête du classement des
    majorations des prix. Ainsi, le prix du pain, des pommes de terre, des agrumes
    et de l’huile ont explosé, en inquiétant profondément les Roumains, notamment
    ceux aux faibles revenus. Dans ce contexte, le consultant salue la décision de
    la BNR de majorer de 0,5% le taux directeur. D’ailleurs, dit-il, partout dans
    le monde, les banques nationales et les grandes institutions financières sont
    tombées d’accord que les politiques monétaires s’avèrent impuissantes devant cette
    flambée de l’inflation produite par l’actuelle crise énergétique. Seules des
    mesures structurelles peuvent la contrecarrer, a conclu Adrian Vasilescu.

    Tandis
    que le prix des produits non alimentaires, notamment de l’électricité, a vu sa hausse
    ralentir, celui du carburant continu à grimper, tout comme celui du gaz dont le
    tarif a fait un bond de presque 47%. C’est donc la crise énergétique qui a fait
    que le taux d’inflation augmente si vite, en atteignant en mars un niveau que
    la BNR ne prévoyait pas avant avril. Et ce n’est pas fini, s’inquiète Adrian
    Vasilescu qui explique que la guerre en Ukraine continuera à alimenter la
    hausse des tarifs énergétiques, en bouleversant les prévisions partout dans le
    monde.


    Par ailleurs, le
    ministre roumain des Finances, Adrian Câciu, a fait savoir que le paquet
    des mesures sociales et de soutien économique Appui pour la Roumanie que le
    gouvernement vient d’annoncer, vise notamment l’économie et le marché de l’emploi.
    De cette manière, ce paquet servira à inhiber les tendances inflationnistes. C’est
    un moyen censé ralentir la hausse de l’inflation, tout comme l’a fait l’ordonnance
    d’urgence visant le plafonnement des prix de l’énergie. La Banque Centrale
    table sur une inflation de 11,2% à la fin du 2e trimestre 2022, de 10,2% à la
    fin du 3e trimestre et de 9,6% pour la fin de cette année. Les prévisions annuelle
    de la courbe inflation sont influencées d’une manière substantielle par l’évolution
    future des prix de l’énergie dans un contexte marqué par de fortes
    incertitudes, s’alerte la BNR.



  • La semaine du 14 au 19 février 2022

    La semaine du 14 au 19 février 2022

    La Roumanie sur une pente descendante des nouveaux cas de Covid


    Après un pic, le 1er février, de plus de 40 000 nouveaux cas de Covid en 24 heures, la Roumanie est entrée sur une pente descendante des contaminations. Et puisque la tendance à la baisse se maintient, les autorités envisagent déjà un relâchement des restrictions et pourquoi pas, la levée de létat dalerte. Mais pour que cela devienne possible, il faut que deux indicateurs le permettent, affirme le ministre de la Santé, Alexandru Rafila. Il sagit de la baisse du nombre dhospitalisations pour avoir contracté le Covid et, notamment, de la baisse du nombre des personnes se trouvant dans des unités de soins intensifs. A lheure où lon parle, a poursuivi le responsable de la Santé, seulement la moitié des adultes roumains sont vaccinés, un pourcentage bien en dessous de la moyenne européenne et qui se reflète dans le nombre important des personnes souffrant de formes sévères de maladie. Malgré les appels répétés des autorités, lintérêt des Roumains pour la vaccination demeure faible, ce qui a entraîné la fermeture de plusieurs centres de vaccination. Entre temps, en labsence de lavis du Conseil législatif, le décret durgence rendant le port du masque obligatoire à lextérieur a été déclaré inconstitutionnel. Pourtant, les experts affirment que le port du masque nétait pas une restriction, mais un moyen de protection.



    Prévisions économiques



    La Commission nationale pour la prospective de Roumanie a révisé à la baisse son estimation sur la croissance économique de la Roumanie de cette année, qui se chiffrera à 4,3 %, soit 0,3 % de moins que la précédente. Ce résultat découle dune hausse accélérée de linflation, de la cinquième vague de la pandémie de coronavirus et de la crise énergétique qui se poursuit. Toutes les estimations sont réalisées sans prendre en compte le déclenchement d’un conflit engendré par les tensions géopolitiques à la frontière de l’Ukraine, précisent les auteurs des prévisions d’hiver de la Commission de Bucarest. Les spécialistes ont également réévalué l’impact de la flambée des prix de l’électricité et du gaz naturel sur la trajectoire de l’inflation pour l’année en cours, ce qui a mené à une prévision à la hausse des prix. Celle-ci devrait s’apaiser en février, grâce à l’entrée en vigueur de nouvelles règles relatives au plafonnement, et aux quotas de consommation, suivies par un pic au mois d’avril. Une progression mineure est également prévue au mois de juillet et en début d’hiver. Les estimations font aussi état d’une inflation de 9,5 % à la fin 2022. Conformément aux chiffres de l’Institut national de la statistique, l’économie roumaine a progressé de 5,6 % l’année dernière.



    Suppression de la Section d’investigation des infractions de la Justice



    Le gouvernement de Bucarest a approuvé en début de semaine un projet de loi prévoyant le démantèlement de la Section spéciale d’investigation des infractions de la Justice. Cette décision sinscrit parmi les objectifs assumés tant dans le programme de gouvernance que dans le Mécanisme de coopération et de vérification. Aux termes du projet de loi élaboré par le ministère de la Justice, les dossiers instruits par cette juridiction seront transférés vers d’autres structures. Les affaires pendantes seront transférées par voie administrative dans un délai de 60 jours ouvrables depuis l’entrée en vigueur de la loi vers les parquets qui continueront les travaux en vue de les solutionner. Les juges et les procureurs de haut rang accusés de violation de la loi seront enquêtés par le Parquet près la Haute Cour de cassation et de justice, alors que les magistrats de rang inférieur seront enquêtés par les parquets près d’autres juridictions de rang inférieur. Le projet de loi a été envoyé au Parlement pour être débattu et adopté.



    La Roumanie et la situation en Ukraine



    La Roumanie, en tant quEtat membre de lOTAN, bénéficie de toutes les garanties sécuritaires possibles et elle est pleinement défendue en cas de conflit en Ukraine, assure le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu. Le chef de la diplomatie roumaine affirmé que les autorités de Bucarest étaient en contact permanent avec les ressortissants roumains dUkraine qui seront protégés en cas de conflit armé. Ces déclarations interviennent après laudition du ministre au sujet des évolutions sécuritaires dans la région par les commissions spécialisées du Parlement. Le ministère des AE a finalisé la procédure de rapatriement en Roumanie des familles du personnel de lambassade roumaine à Kiev, qui est pleinement fonctionnelle, et du Consulat général dOdessa. Cette mesure n’a pas visé les missions consulaires de Solotvino et de Cernăuţi, parce que celles-ci sont situées dans des régions jugées plus sûres, a expliqué Bogdan Aurescu.



    Réunions de travail du président Iohannis à létranger



    Le président Klaus Iohannis a participé mercredi à Paris, à linvitation de son homologue français, Emmanuel Macron, à un dîner de travail informel, consacré à la situation sécuritaire au Sahel. A cette occasion, le chef de lEtat roumain a souligné le besoin de maintenir lunité et la coordination, y compris avec les partenaires régionaux, et de poursuivre les efforts communs en vue dassurer la paix et la sécurité dans la région au bénéfice des citoyens. Le chef de lEtat roumain a également souligné quassurer la sécurité et la stabilité dans le voisinage sud de lUE est un objectif dautant plus important que cette région se confronte à des défis sécuritaires majeurs, à proximité de lUkraine et en mer Noire. La Roumanie souhaite une désescalade de la crise par voie diplomatique, mais elle est également prête à gérer les conséquences dune éventuelle invasion russe en Ukraine, a déclaré le chef de lEtat. Jeudi et vendredi, le président Iohannis a participé au sommet UE – Union Africaine, organisé à Bruxelles. Dans le cadre de ses travaux, Klaus Iohannis a souligné les efforts constants de la Roumanie pour la réalisation des objectifs communs entre les deux Unions : la paix, la sécurité et la bonne gouvernance, lappui du secteur privé et lintégration économique, les changements climatiques et la transition énergétique, les systèmes de santé et la production de vaccins.

  • La BERD prévoit une belle croissance économique pour la Roumanie cette année.

    La BERD prévoit une belle croissance économique pour la Roumanie cette année.

    La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a amélioré de manière significative ses estimations pour l’économie roumaine en 2021, y prévoyant désormais une croissance de 7,2%, alors qu’en juin dernier elle tablait sur une avancée de 6%. Dans son plus récent rapport, l’institution financière estime qu’en 2022, l’argent européen dont la Roumanie bénéficiera via le Programme national de relance et de résilience aidera à faire croître les investissements et à multiplier les exportations. Aux côtés d’une consolidation fiscale très attendue et du ralentissement de la consommation privée, tout cela pourrait entraîner une croissance de 4% du PIB de la Roumanie, croit encore la BERD.

    Ces prévisions optimistes ont une dose élevée d’incertitude, précise toutefois l’institution. A son avis, le principal risque pour notre pays est l’évolution de la pandémie, dans le contexte où la Roumanie se trouve en queue du peloton en matière de vaccination anticovid. S’y ajoutent les tarifs élevés du gaz naturel et du pétrole, qui obligent Bucarest à compenser les dépenses des foyers à bas revenus. On ne saurait oublier non plus les perturbations des chaînes d’approvisionnement ou encore la dépréciation de la monnaie nationale. Autant de sources d’inquiétude énumérées par la BERD.En Europe du Sud-Est, après une année 2020 assez difficile, trois Etats-membres de l’UE connaissent actuellement un redressement significatif de leurs économies : la Grèce, la Roumanie et la Bulgarie.

    Pour notre pays, c’est la demande intérieure qui est le principal moteur de la croissance économique. Pa ailleurs, les prix élevés des matières premières pourraient compromettre la relance postpandémie, car ils ont un impact considérable sur la balance commerciale des pays qui importent de l’énergie, comme c’est le cas de la Roumanie. Selon le même rapport de la BERD, la hausse des tarifs de l’énergie pourrait s’avérer un test pour savoir si l’opinion publique est – oui ou non – favorable à un avenir plus vert. Et pour cause, bien que le soutien pour les énergies vertes ait beaucoup progressé au niveau mondial ces dernières années, dans certains pays, dont la Roumanie, l’Egypte, la Pologne, la Lituanie ou le Kazakhstan, il est inférieur au niveau de la fin des années 1990. La BERD estime aussi que les économies de sa zone d’intérêt connaîtront une croissance moyenne de 5,5% cette année, soit une révision à la hausse de 1,3% par rapport aux prévisions de juin dernier. Puis, en 2022, les économies commenceront à se redresser et le rythme de leur croissance sera modéré, d’environ 3,8%. L’incertitude plane toujours au-dessus de ces pronostics, vu les risques associés à l’évolution de la pandémie de coronavirus, à une possible détérioration des conditions extérieures et à une croissance économique plutôt modeste dans le rangs des principaux partenaires commerciaux.

    Créée en 1991, la BERD a pour mission d’investir dans les anciens Etats du bloc communiste et de les aider à faire la transition à une économie de marché. Après la chute du communisme, en 1989, la BERD est devenue un investisseur majeur en Roumanie, où elle se concentre notamment sur le financement de l’infrastructure, sur la croissance de la productivité et sur le renforcement du secteur financier. Jusqu’ici, la BERD a investi près de 9 milliards d’euros dans l’économie roumaine, dont 3 quarts ont été destinés au secteur privé. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 06.10.2021 (mise à jour)

    06.10.2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie – 14 700 nouveaux cas Covid 19 ont été rapportés mercredi en Roumanie sur quelque 70 000 tests effectués mais aussi 331 décès des suites de la maladie, donc un record absolu pour un seul jour, selon les chiffres officiels. Actuellement plus de 14 500 patients sont hospitalisés, dont quelque 1 500 en réanimation. Selon les chiffres officiels, les taux d’incidence des cas de Covid a atteint un nouveau niveau record dans la Capitale, avec 10,93 personnes malades sur mille habitants, alors qu’il y a une semaine celui-ci se chiffrait à 6,33. Jusqu’ici, plus de 350 localités ont des taux d’incidences supérieurs à 6 alors que 10 villes ont déjà dépassé le seuil des 10 cas par mille habitants. La vague d’infections met une pression énorme sur le système sanitaire. Les hôpitaux sont presqu’incapables d’aménager de nouvelles places pour les malades. Les sections d’urgences sont archipleines et les soignants sont épuisés. Les autorités et les managers des hôpitaux cherchent des solutions pour augmenter les capacités, afin de pouvoir soigner les nouveaux cas d’infection.

    Prévisions – La banque mondiale a amélioré ses estimations visant la croissance économique de la Roumanie cette année à 7,3%, selon les prévisions les plus récentes visant les régions d’Europe et d’Asie centrale. Pour l’année prochaine, on prévoit une croissance de 4,1%. Pour 2023, la Banque mondiale prévoit dans le cas de la Roumanie une croissance économique de 3,9%. Pour ce qui est de la région Europe et Asie centrale, l’institution financière internationale affirme qu’un redressement surprenant durant la première moitié de cette année a stimulé l’activité économique sur les marchés émergeants et dans les Etats en cours de développement. Enfin, l’économie régionale devrait connaitre une progression supérieure aux estimations, enregistrant une hausse de 5,5% cette année.

    Sommet européen – Le président roumain, Klaus Iohannis, a participé à Brdo, en Slovénie, au sommet informel d’automne du Conseil européen, ainsi qu’au Sommet UE – Balkans Occidentaux. Le principal sujet de la réunion a visé le rôle mondial de l’Union. Dans ce contexte, les participants à la réunion ont évoqué la situation en Afghanistan, l’accord de sécurité entre les Etats Unis, le Royaume Uni et l’Australie, ainsi que les relations entre l’UE et la Chine. Klaus Iohannis a mentionné l’importance d’assurer la stabilité, la sécurité et la résilience de l’Union, ainsi que le rôle essentiel de la relation transatlantique, en tant que membre de la même communauté de valeurs. Il a souligné aussi le besoin de trouver rapidement des solutions au niveau européen au sujet de la hausse des tarifs énergétiques.

    Energie – L’Europe doit avoir une approche commune pour tempérer la hausse des tarifs de l’énergie, ont demandé mardi la France, la Grèce, la République tchèque, l’Espagne et la Roumanie, dans le contexte où les prix ont connu une croissance importante ces derniers mois. Face à la hausse « considérable » des tarifs de l’électricité et du gaz, les pays européens doivent mettre au point un «paquet d’instruments de règlementation » pour coordonner les réponses nationales, ont demandé les 5 Etats-membres dans un communiqué. Les ministres des Finances et de l’Economie de la zone euro se sont réunis lundi à Luxembourg spécialement pour débattre de cette explosion des prix. « Il faut analyser le marché du gaz pour comprendre pourquoi les contrats actuels se sont avérés insuffisants. Il faudrait établir des normes communes visant le stockage du gaz afin d’atténuer la hausse des prix et les ramener au même niveau », ont souligné les ministres. Pour rappel, en septembre, Bruxelles annonçait être prêt à valider des « mesures temporaires » des Etats-membres face à la flambée des tarifs de l’énergie. Le sujet sera débattu aussi au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, prévu les 21 et 22 octobre prochain.

    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie. Le ciel est couvert sur l’est, l’ouest et le sud et la pluie est signalée sur le sud-ouest et sur le littoral. Le vent est assez fort presque partout, mais notamment en haute montagne. Les pluies seront au rendez-vous ce weekend presque partout.

  • Les prévisions économiques de printemps de la Commission européenne

    Les prévisions économiques de printemps de la Commission européenne

    Avec une baisse de sa croissance moins grave que prévu en 2020, l’économie roumaine pourrait atteindre son niveau d’avant la crise avant la fin de cette année, selon les prévisions de printemps de la Commission européenne. Sans pouvoir écarter l’incertitude associée aussi bien à l’évolution imprévisible de la pandémie de coronavirus qu’à l’approvisionnement en vaccins, l’Exécutif européen estime pour la Roumanie une hausse de 5,1 % de son PIB, ce qui placerait le pays en troisième position, derrière l’Espagne et la France. Par ailleurs, les prévisions de la CE tablent actuellement sur une croissance de 4,9 % de l’économie roumaine en 2022, un pronostic optimiste selon le ministre roumain des Finances, Alexandru Nazare, qui rappelle que les prévisions antérieures indiquaient une croissance de 3,8 % pour l’année en cours et de 4 % pour l’année prochaine. Alexandru Nazare :« Ces signaux positifs sont extrêmement réjouissants. Pourtant, je réitère mon appel à la prudence. Pour une croissance économique durable, la Roumanie doit maintenir le rythme record de ses investissements publics, parallèlement à un contrôle des dépenses engagées. »

    Suite aux efforts de consolidation fiscale et à la hausse significative du PIB, la Roumanie pourrait voir une diminution progressive de son déficit budgétaire. Selon la Commission européenne, le déficit pourrait chuter de 9,2 % en 2020 à 8 % cette année et à 7,1 % en 2022. L’Exécutif communautaire estime pour la Roumanie un taux d’inflation légèrement à la hausse, de 2,9 %, suivie par une baisse jusqu’à 2,7 % dans le courant de l’année prochaine. Dans son analyse économique actuelle, la Commission européenne prévoit une amélioration significative de la croissance économique européenne par rapport aux estimations faites en hiver. En revanche, la dette publique atteindra un niveau record dans le courant de l’année en cours. Vu l’actuel contexte de crise, les institutions européennes devront continuer à accorder leur soutien financier aux citoyens et aux entreprises.

    Dans une allocution, le commissaire à l’Economie, Paolo Gentiloni, a insisté sur la nécessité de maintenir encore les mesures de soutien à l’économie :« Nous devons éviter les erreurs qui pourraient compromettre la relance économique, à savoir un retrait prématuré des politiques de soutien aux activités. La pandémie peut toujours porter atteinte à la qualité, la force et la durée de la relance économique, mais la croissance économique dépend principalement de nous ». La Commission européenne préconise un niveau record des investissements publics en 2022, soit le niveau le plus significatif de ces dix dernières années, suite aux plans de relance et de résilience nationaux. Selon le rapport de l’Exécutif communautaire, le choc historique de la pandémie de coronavirus sur l’économie européenne a provoqué en 2020 une contraction de celle-ci de 6,1 %. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Le budget de l’Etat pour l’année en cours, en débat

    Le budget de l’Etat pour l’année en cours, en débat

    Les décideurs de Bucarest souhaitent qu’en moins d’une semaine, c’est-à-dire jusqu’au 20 février, le projet de budget de l’Etat 2021, mis en débat public la semaine dernière, soit adopté par le Parlement. Tout comme les lois qui l’accompagnent, y compris une ordonnance d’urgence sur la suspension des chèques vacances et le plafonnement des retraites au niveau atteint après la majoration de l’année dernière. La situation n’est pas des meilleures, étant donné que la pandémie a surpris la Roumanie dans une procédure de déficit excessif, et que le contexte sanitaire a nécessité l’allocation de fonds considérables à la Santé, mais aussi pour limiter autant que possible l’impact de la pandémie sur le milieu des affaires.



    Les gouvernants affirment maintenant avoir élaboré un projet de budget qui jette les fondements d’une approche pluriannuelle des réformes et des finances publiques, avec une diminution progressive du déficit, de 7,16% du PIB cette année à 3,4% en 2024. La formule trouvée met l’accent sur les investissements, qui se verront allouer 5,5% du PIB – le pourcentage le plus élevé à ce jour. Il s’agit d’un projet qui bénéficie également du soutien de la Commission européenne — source de la majeure partie des fonds pour les réformes et les investissements – selon le premier ministre Florin Cîţu. Il dit s’attendre à ce que les ministres, qui ont demandé des budgets plus élevés par rapport aux années précédentes, soient efficaces et performants :



    « Nous utiliserons des indicateurs intermédiaires et dans six mois, nous procèderons à l’évaluation de l’exécution budgétaire. C’est que nous avons déjà vu cela : on se bat pour obtenir un budget très important en cours d’année et six mois après, l’exécution budgétaire est désastreuse. Nous discuterons également du collectif budgétaire, toujours après six mois, et l’exécution budgétaire se fera alors avec les mandats des ministres sur la table. Nous avons accepté d’accroître le budget, car il y a d’importantes dépenses que nous devons soutenir, mais je voudrais aussi voir l’exécution, je souhaite voir de la performance, et aussi cette réforme des entreprises d’État. »



    Les sociaux-démocrates, d’opposition, accusent le pouvoir actuel pour la manière dont il a réalisé les allocations budgétaires cette année. Ils font valoir que les sommes comprises dans le projet de budget ne suffiraient que pour neuf mois et sont d’avis que de nouvelles taxes seront introduites. Le sénateur Radu Oprea a déclaré que le PSD n’avait pas l’intention de bloquer le projet de budget au Parlement, mais que des amendements seraient déposés qui constituent des solutions pour la reprise économique et la hausse du niveau de vie, avec le déficit budgétaire prévu par l’exécutif.



    Selon les prévisions économiques publiées la semaine dernière par la Commission européenne, après une contraction de 5% en 2020, l’économie roumaine se redressera cette année grâce à la consommation privée et aux investissements, de sorte que le Produit intérieur brut connaîtra une hausse de 3,8% en 2021 et une progression de 4% en 2022. Les exportations devraient également reprendre, dans un contexte d’amélioration de la situation économique des principaux partenaires commerciaux.


    (Trad. : Ligia)



  • Surveillance de la qualité de l’air en Roumanie

    Surveillance de la qualité de l’air en Roumanie

    Dici là, le réseau national de surveillance de la qualité de lair sera élargi, 60 autres stations devant sajouter aux 148 qui existent actuellement.Cest ce qua fait savoir le ministre de lEnvironnement, des Eaux et Forêts, Costel Alexe, lors dune conférence de presse. Il a également précisé que cette extension du réseau serait possible grâce à loctroi de fonds gouvernementaux. Pour 17 des 60 nouvelles stations, il y aura des fonds européens, le montant total alloué sélevant à 81 millions de lei (soit léquivalent de plus de 16 millions deuros), a encore déclaré le ministre Costel Alexe. Et lui dajouter quun système de prévision de la qualité de lair sera mis en place, grâce à la ligne de financement européenne:



    « Nous allons également investir dans un système de prévision de la qualité de lair. Tout comme aujourdhui nous avons une prévision météo, nous en aurons une sur la qualité de lair, que la population pourra consulter quotidiennement. Les prévisions fourniront des informations sur le niveau de polluants atmosphériques pour les 24, 48 ou 72 heures suivantes, partout dans le pays. Cela signifie que tout le monde saura, par exemple, lundi, quellesera la qualité de lair mardi ou mercredi. En outre, on pourra prévoir bon nombre des problèmes environnementaux liés à la qualité de lair que nous avons rencontrés pendant cette année. Grâce à de telles prévisions, les gens auront la possibilité de mieux planifier leurs sorties en plein air, tandis que les autorités pourront imposer des mesures à court terme et gérer plus efficacement les situations de crise. Pour devenir une réalité, le système aura besoin de deux outils. Il sagit des prévisions météorologiques, qui incluent la modélisation du mouvement des courants atmosphériques et, bien évidemment, dune base nationale unique démissions de polluants, financée par le biais de ce même contrat de financement. »



    Dici 2023, date à laquelle est prévue la mise en service du système de surveillance de la qualité de lair, un étalonnage sera effectué grâce à des systèmes pilotes installés dans trois grandes villes de Roumanie. Voici les explications du ministre roumain de lEnvironnement, Costel Alexe:



    «Cette base nationale fournira des données sur la quantité démissions dans chaque ville, en fonction de lactivité économique, du développement résidentiel, du trafic, de lénergie consommée, ainsi que des activités agricoles. Les prévisions nationales de la qualité de lair pour chaque ville résulteront de la comparaison entre la base nationale de données sur les émissions et les données mises à jour sur la météo et sur lescourants atmosphériques.Ainsi, on pourra voir quotidiennement dans quelleszones il y a une forte probabilité de croissance des concentrations de polluants sur telle ou telle artère ou dans tel ou tel quartier. Dans trois ans, lensemble de ce projet devra être mis en œuvre. Dici là, le système de prévision sera calibré dans trois villes – pilotes, Ploieşti, Braşov et Iaşi».



    En mai dernier, la Commission européenne a adressé à la Roumanie une lettre de mise en demeure, lui laissant quatre mois pour prendre les mesures nécessaires pour remédier aux déficiences de la qualité de lair. Dans le document mentionné, la Commission demandait aux autorités roumaines de mesurer de manière fiable la gravité de la pollution atmosphérique, d‘en informer le public et de communiquer à ce sujet. « En particulier, la Roumanie na pas respecté les valeurs limites pour le dioxyde dazote dans les agglomérations de Bucarest, de Brașov, de Iași, de Cluj-Napoca et de Timișoara et na pas pris les mesures appropriées pour faire en sorte que les périodes de dépassement soient les plus courtes possibles”, est-il écrit dans la lettre de mise ne demeure.Si des mesures de réduction de la pollution dans ces villes- là ne sont pas adoptées avant 2022, la Roumanie risque des pénalités. Le système national de surveillance de la qualité de lair et le système national de prévision contribueront à ladoption de mesures censées faire diminuer la pollution aux niveaux national, régional et local.

  • 13.10.2020 (mise à jour)

    13.10.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — La Roumanie traverse une étape difficile, de la seconde vague de la pandémie de Covid-19, que connaissent la plupart des Etats européens, et il est impératif d’inverser cette tendance négative, a déclaré mardi soir, dans une conférence de presse, le président Klaus Iohannis. A défaut d’un effort collectif, il sera impossible de réussir à dépasser cette crise sans précédent, a ajouté le chef de l’Etat, qui a adressé un nouvel appel aux citoyens d’être prudents et de respecter les règles en vigueur. L’appel intervient dans le contexte de hausse du nombre d’infections au coronavirus en Roumanie. Le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, a annoncé mardi, à l’issue d’une réunion du Comité national pour les situations d’urgence, qu’en Roumanie, l’état d’alerte serait prolongé de 30 jours à partir du 15 octobre. A son tour, le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus. Le port du masque est obligatoire dans les zones de promiscuité où l’incidence des cas est inférieure à 3 par millier d’habitants, alors qu’au-dessus de ce seuil, il est obligatoire dans tous les espaces ouverts. Il a ajouté que les événements privés — mariages, baptêmes et anniversaires — étaient interdits au niveau national dans tous les espaces, ouverts ou fermés. 3 109 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés ce mardi, a informé le Groupe de communication stratégique. 68 personnes infectées au coronavirus sont décédées, portant le bilan de la pandémie en Roumanie à 5.535 morts. Depuis son début en Roumanie, fin février, plus de 160 mille personnes ont été infectées, dont 120 mille ont guéri.



    Municipales — En Roumanie, le Parti national libéral – au pouvoir – a remporté le plus grand nombre de voix au niveau national lors des récentes élections municipales, tant pour ce qui est des mairies, soit 34,58% qu’au niveau des conseils locaux et départementaux. Selon les chiffres finaux annoncés par le Bureau électoral central, en deuxième position on retrouve le Parti social-démocrate, d’opposition, avec un score de 30,34% au niveau des mairies. Le PSD a dépassé le PNL pour ce qui est du nombre de maires et de présidents de conseils départementaux. L’Union Sauvez la Roumanie se classe troisième pour ce qui est du vote politique, avec moins de 7% des suffrages.



    Prévisions — Le Fonds monétaire international a légèrement amélioré ses estimations relatives à l’évolution de l’économie roumaine pour 2020 et 2021, selon le dernier rapport World Economic Outlook, rendu public mardi par l’institution financière internationale. Si en avril dernier, le FMI estimait que la Roumanie connaîtrait une contraction de 5% de son économie cette année, selon les nouvelles prévisions, il s’attend à ce que la baisse ne soit que de 4,8%. En 2021, le Fonds prévoit une croissance économique de 4,6%, au-dessus des 3,9% avancés au printemps dernier. Les nouvelles estimations du FMI sont plus optimistes que celles de la Banque Mondiale, qui prévoyait la semaine dernière que la plongée de la Roumanie serait de 5,7% en 2020. En revanche, pour l’année prochaine, la Banque Mondiale estime que l’économie roumaine connaîtra une progression de 4,9%. Les nouvelles estimations du FMI sont plus optimistes aussi en ce qui concerne l’évolution du taux de chômage en Roumanie, qui devrait croître jusqu’à 7,9% en 2020, nettement moins que l’estimation antérieure, qui était de 10,1%.



    Air — Le réseau national de suivi de la qualité de l’air s’élargit en Roumanie, par un investissement de 81 millions de lei (environ 17 millions d’euros), un montant qui couvrira aussi le développement en première pour la Roumanie d’un système national de prévisions de la qualité de l’air dans les grandes agglomérations urbaines. Sur les 81 millions de lei, 74 sont des fonds européens non remboursables, par le Programme opérationnel Grande infrastructure, l’Axe prioritaire 4 — a déclaré, mardi, le ministre de l’Environnement, des Eaux et des Forêts, Costel Alexe. Le réseau national de suivi de la qualité de l’air dispose actuellement de 148 stations fonctionnelles, dont huit à Bucarest. Il senrichira de 60 nouvelles stations. Un système de suivi de la qualité de l’air que la population pourra consulter tous les jours sera mis en place par la même voie. La prévision fournira des informations sur le niveau des polluants dans l’air pour 24, 48 ou 72 h, pour l’ensemble du pays.



    Projet — Les députés roumains ont adopté, ce mardi, en urgence, par articles, un projet de loi qui prévoit d’allouer un stimulant financier aux enseignants et au personnel auxiliaire des écoles, exposés au risque d’infection au coronavirus. Il s’agit d’un bonus de quelque 400 euros, respectivement 300 euros par mois et qui sera accordé pendant toute la durée de l’état d’alerte et de l’état d’urgence. Les initiateurs du projet de loi sont les sociaux-démocrates. Le projet a été approuvé par le Sénat, alors que la Chambre des députés est chambre décisionnelle. Le vote final aura lieu mercredi, et le projet sera ensuite avancé au président de la Roumanie en vue d’être promulgué.



    Conseil européen — Le président roumain, Klaus Iohannis, participera les 15 et 16 octobre à Bruxelles à la réunion du Conseil européen. Selon l’Administration présidentielle de Bucarest, à l’ordre du jour figurent entre autres des sujets tels la pandémie de coronavirus, les futures relations entre l’UE et le Royaume-Uni ainsi que la lutte contre les changements climatiques. Pour ce qui est de la crise sanitaire qui sévit, les débats seront ciblés sur l’état actuel de la pandémie, sur les mesures visant à limiter la propagation du virus, sur l’impact économique et social de la pandémie et sur le besoin d’un redressement économique, ainsi que sur le développement de vaccins contre la Covid-19.



    Communications – Vlad Stoica a été élu mardi par le parlement roumain aux fonctions de président de l’Autorité nationale pour l’administration et la règlementation dans les communications (ANCOM). Il a reçu 283 voix pour et 36 contre et a ainsi dépassé ses trois contre-candidats. Vlad Stoica, ancien chef de Chancellerie de l’ancien premier ministre Victor Ponta (de 2013 à 2015), remplacera Sorin Grindeanu qui a démissionné de l’ANCOM afin de revenir au PSD. Jeudi dernier, le parlement a pris acte de sa démission et a déclaré ce poste vacant. Le 22 août dernier, lors du congrès du PSD (d’opposition), Sorin Grindeanu a été élu aux fonctions de premier vice-président du parti. Selon la loi, il devait faire un choix entre les deux fonctions, qui sont incompatibles.



    Vote à l’étranger — Plus de 20 mille Roumains de la diaspora se sont inscrits pour voter par correspondance aux élections législatives prévues en décembre. Les citoyens roumains à droit de vote qui souhaitent voter au scrutin législatif peuvent s’enregistrer jusqu’au 22 octobre sur la plateforme www.votstrainatate.ro. Le secrétaire d’Etat du Département pour les Roumains du monde, Ovidiu Burgusa, a déclaré que durant ces élections, le nombre de bureaux de vote aménagés à l’étranger sera moindre justement à cause de l’épidémie de Covid-19.



    Foot — La sélection nationale de football de la Roumanie rencontre, mercredi, à Ploieşti (sud), la sélection de l’Autriche, dans un match du Groupe 1B de la Ligue des nations. Dimanche, la Roumanie a été surclassée, 0-4, en déplacement, par l’équipe de la Norvège. Les deux premiers matchs, la Roumanie a terminé à égalité, 1 partout, dans le match contre l’Irlande du Nord et elle a vaincu l’Autriche 3-2. Rappelons que jeudi, les Roumains ont raté la participation au tournoi final continental de l’année prochaine, après avoir perdu, en déplacement, 1-2, devant l’Islande, dans les demi-finales du barrage de qualification.



  • 08.07.2020

    08.07.2020

    Coronavirus en Roumanie — En Roumanie, le bilan le plus récent rendu public par le Groupe de communication stratégique fait état de 18 nouveaux décès et de 555 autres cas d’infections au nouveau coronavirus. Le nombre total de personnes contaminées s’élève à 30.175 et l’on déplore 1.817 morts. 237 malades sont admis en soins intensifs. Parmi les cas confirmés, 2.284 personnes ont été déclarées guéries et ont quitté lhôpital. 5.095 Roumains vivant à l’étranger ont été dépistés positifs et 122 d’entre eux sont décédés des suites de la Covid-19. Les spécialistes appellent à la responsabilité et affirment que l’actuelle évolution de l’épidémie et l’apparition de nombreux foyers de maladie suite à la contamination intracommunautaire sont la conséquence du fait que les gestes barrières ne sont pas suffisamment respectés.



    Elections locales — La Chambre des députés de Bucarest débat et soumet au vote, aujourd’hui, en sa qualité d’assemblée décisionnelle, le projet de loi initié par l’Union démocrate magyare de Roumanie (d’opposition) relatif à l’organisation d’élections locales le 27 septembre prochain. Le document a été adopté mardi par le Sénat, qui y a apporté quelques amendements. La plupart d’entre eux concernent l’organisation du scrutin et ont été agréés par l’Autorité électorale permanente. Cette dernière a rendu publics le calendrier et les principaux repères du scrutin. La campagne électorale devrait débuter le 28 août et s’achever le 26 septembre. On prévoit également de réduire de moitié le nombre minimum de signatures nécessaires pour déposer une candidature. Le scrutin local a été reporté à l’automne afin de limiter la propagation du coronavirus. Cette année, des élections législatives auront lieu aussi.



    Economie — Les prévisions de la Commission européenne selon lesquelles l’économie roumaine devrait se contracter de 6% en 2020 sont trop pessimistes. C’et ce qu’a déclaré ce mercredi le ministre roumain des Finances, Florin Cîţu. Lors d’une conférence de spécialité, il a rappelé que l’Institut national de la statistique avait confirmé mardi une croissance de 2,7% de l’économie roumaine sur le premier trimestre de l’année en cours. Pour 2021, la Commission européenne table sur une progression de 4% du PIB en Roumanie, contre des estimations de 4,2% faites au mois de mai. Par ailleurs, le taux d’inflation devrait se situer à 2,5% cette année et à 2,8% l’année prochaine. En ce qui concerne l’économie de l’UE, l’Exécutif communautaire a mis en garde contre le fait qu’en 2020, elle serait confrontée à une forte récession, en raison de l’épidémie de coronavirus et ce malgré la réponse politique rapide et approprié, à l’échelle européenne et nationale. Toujours mercredi, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, rencontre à Bruxelles le président du Parlement européen, David Sassoli et celui du Conseil, Charles Michel. Au cœur des discussions, le plan de relance économique de l’Union, après la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. Y participe également la chancelière allemande, Angela Merkel, dont le pays assurera, jusqu’à la fin de l’année, la présidence tournante du Conseil de l’UE.



    Baccalauréat — Poursuite, en Roumanie, de la session spéciale du baccalauréat, organisée pour la première fois en raison de la pandémie de coronavirus. Ce mercredi est prévu l’épreuve optionnelle, en fonction de la filière suivie. Lundi a eu lieu lépreuve écrite de langue et littératures roumaines, tandis que demain est prévue lépreuve écrite de langue et littérature maternelle pour les lycées des minorités nationales. 141 lycéens de terminale se sont inscrits à cette session spéciale du bac. Ils avaient raté la session ordinaire en raison des problèmes de santé. Le taux de réussite à la session juin-juillet de lexamen national de baccalauréat après la solution des contestations a été de 64,5%.



    Statistiques – La Roumanie compte toujours parmi les pays ayant le plus grand nombre de mères mineures, soit un quart du nombre total enregistré dans l’ensemble de l’UE. En 2018, plus de 8.600 adolescentes roumaines devenaient mères avant l’âge de 18 ans, 725 d’entre elles même avant 15 ans. Une étude réalisée par l’organisation « Salvaţi copiii României »/ « Sauvez les enfants de Roumanie », montre que mois de 2% des mères adolescentes ont interagi avec les services publics d’assistance sociale. La moitié d’entre elles n’ont pas reçue d’informations ni d’éducation sexuelle, tandis que près de deux tiers ont abandonné l’école avant la grossesse. Quant aux pères des enfants nées de mères mineures, ils sont âgés de 14 à 39 ans, 10 % d’entre eux étant eux-mêmes mineurs.



    Football — Les équipes bucarestoises FCSB et Dinamo disputent, ce soir, la manche décisive des demi-finales de la Coupe de Roumanie de football. Dans le match aller, sur le terrain de Dinamo, FCSB s’est imposé 3-0. Dans l’autre demi-finale, CSM Poli Iasi rencontre Sepsi OSK Sfântu Gheorghe. Au match aller, Sepsi a gagné à domicile 5-1. La finale de la Coupe de Roumanie sera disputée le 22 juillet, sur un terrain neutre, à Ploiesti. Le mois dernier, le championnat interne a repris ; il avait été interrompu en mars, en raison de l’épidémie de Covid-19. Le CSU Craiova est en tête du classement, suivi par la championne en titre, CFR Cluj et par FCSB.



    Météo — Températures en légère baisse ce mercredi, dans le sud-est de la Roumanie, alors que sur le reste du territoire elles devraient augmenter. Le ciel sera partiellement couvert sur le sud-est, le nord, le nord-ouest et sur le relief. Les maxima de l’air iront de 20° à 30°. Il faisait 21° à midi dans la capitale, Bucarest.