Tag: projet

  • La semaine du 23 au 29 novembre 2020

    La semaine du 23 au 29 novembre 2020

    La Roumanie, neuf mois après le premier cas de Covid-19


    Neuf mois après lapparition du premier cas de Covid-19 sur son territoire, la Roumanie comptabilise plusieurs centaines de milliers de cas dinfection par le nouveau coronavirus, tandis que le nombre de décès quotidiens associés au SARS-CoV-2 reste élevé, tout comme le nombre de malades en soins intensifs. Les experts soulignent que si les chiffres des nouvelles infections quotidiennes connaissent une légère baisse depuis le début de cette semaine par rapport à la semaine dernière, on ne peut pas affirmer pour autant que cela soit un signe encourageant. Ils sont davis quil faudrait 14 jours dévolution favorable pour pouvoir dire que la situation se stabilise. Les pouvoirs publics ont décidé de confiner plusieurs localités, mais uniquement là où la situation épidémiologique lexige. Les effets sont déjà visibles : le taux dinfection est à la baisse. Bien entendu, les restrictions mises en place sur lensemble du pays y contribuent : port obligatoire du masque dans les espaces clos et ouverts, couvre-feu nocturne ou les cours scolaires et universitaires exclusivement en ligne. Le président Klaus Iohannis a déclaré que la Roumanie nentrerait pas en confinement généralisé après les élections législatives du 6 décembre. Toutefois, lheure nest pas au relâchement, a souligné le chef de lEtat, qui a exhorté la population à continuer à respecter les mesures de sécurité sanitaire et à passer les fêtes de fin dannée seulement aux côtés de ceux avec qui ils vivent sous le même toit. Dans le même temps, le Président a exprimé son espoir que dès lors que des données concluantes sur la vaccination seraient disponibles, le scepticisme à légard du vaccin diminuerait.



    Selon une enquête du Groupe détudes socio-comportementales Avangarde, seulement 30% des Roumains se feraient vacciner contre le nouveau coronavirus dès que cette possibilité existera dans le pays. Entre temps, les autorités roumaines ont présenté la stratégie de vaccination anti-Covid, quelles traitent comme une question de sécurité nationale et qui devrait être adoptée la semaine prochaine par le Conseil suprême de défense. Les personnels du domaine de la santé, ainsi que ceux des centres résidentiels et médico-sociaux, la population à haut risque dévolution sévère en cas dinfection et le personnel des secteurs clés, essentiels au bon fonctionnement de la société, seront prioritaires pour la vaccination. Le ministère de la Défense aura un rôle très important à jouer dans le soutien à leffort interinstitutionnel au moment de la campagne de vaccination anti-COVID-19 et assurera, par lintermédiaire de ses structures spécialisées, la logistique nécessaire à la mise en œuvre de cette campagne. La stratégie de distribution doit tenir compte des conditions spécifiques de stockage et de transport requises pour chaque vaccin.



    Le gouvernement de Bucarest a adopté le troisième collectif budgétaire de cette année


    Le gouvernement roumain a adopté lundi le troisième collectif budgétaire – le dernier de lannée, qui porte le déficit budgétaire à plus de 96 milliards de lei (environ 19,5 milliards deuros). Contrairement aux estimations de lété dernier, le déficit budgétaire atteindra les 9,1% du PIB en fin dannée et le recul de léconomie sera de 4,2%. Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que le collectif était nécessaire pour faire face aux coûts de la pandémie de Covid-19, pour payer les retraites et équilibrer les budgets locaux. Il a expliqué que de nouveaux défis et dépenses sétaient fait jour, car la pandémie, ainsi quun certain nombre dinitiatives législatives, ont accru la pression sur les dépenses sociales. Des fonds supplémentaires seront alloués au ministère du Travail pour le paiement des retraites, du chômage partiel et des horaires de travail flexibles. Le ministère de la Santé se verra également allouer plus dargent pour combattre la COVID-19. Des fonds seront également alloués pour payer la prime de risque pour les ambulanciers, qui navaient pas été inclus dans la disposition législative et réglementaire initiale, par laquelle seuls les médecins impliqués dans la lutte contre la Covid se voyaient accorder ces avantages. Le ministre des Finances, Florin Cîţu, a annoncé que la Roumanie avait ajouté une rallonge à sa contribution à leffort financier européen de production dun vaccin contre le SARS-CoV-2. Il a noté que ce collectif budgétaire assurerait la poursuite des investissements, qui seront de 55 milliards de lei (environ 11 milliards deuros), à la hausse par rapport au budget initial. LEducation et lAgriculture ont également reçu des fonds complémentaires, en revanche, les ministères des Finances et de lIntérieur perdent de largent à loccasion de ce collectif budgétaire, à linstar de lAdministration présidentielle et de la Chambre des députés.



    Lexécutif a présenté le Plan national de relance et de résilience


    Le gouvernement de Bucarest a présenté jeudi soir le Plan national de relance et de résilience, qui utilisera des fonds européens, afin que léconomie roumaine surmonte la crise provoquée par la pandémie de Covid-19. Le projet est censé assurer le développement rapide du pays au cours des quatre prochaines années, et largent européen serait dépensé pour construire de nouveaux hôpitaux, des centaines de kilomètres dautoroutes, pour des investissements dans les infrastructures scolaires ou encore pour la numérisation de ladministration. Le plan prévoit lutilisation de plus de 30 milliards deuros à titre dinvestissements dans les domaines les plus importants pour la société roumaine. Sur les plus de 30 milliards deuros, les subventions non remboursables sélèvent à près de 14 milliards, et le reste, ce sont des prêts à des taux dintérêt avantageux, attirés par la Commission européenne au nom de tous les États membres. Depuis jeudi dernier, ce plan fait lobjet dun débat public. La société civile peut avancer ses propres propositions, qui seront examinées par le gouvernement, après quoi le plan sera envoyé à Bruxelles. Plusieurs organisations non gouvernementales spécialisées dans les domaines de léducation, de la santé ou des affaires sociales ont déjà exprimé leur intention de contribuer à ce plan. Selon ces organisations, le document devrait inclure, notamment, des mesures de soutien aux catégories de population vulnérables et accorder une plus grande attention aux enfants et aux jeunes issus de milieux défavorisés afin quils puissent poursuivre leur scolarité. (Trad. Ligia)


  • 13.10.2020 (mise à jour)

    13.10.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — La Roumanie traverse une étape difficile, de la seconde vague de la pandémie de Covid-19, que connaissent la plupart des Etats européens, et il est impératif d’inverser cette tendance négative, a déclaré mardi soir, dans une conférence de presse, le président Klaus Iohannis. A défaut d’un effort collectif, il sera impossible de réussir à dépasser cette crise sans précédent, a ajouté le chef de l’Etat, qui a adressé un nouvel appel aux citoyens d’être prudents et de respecter les règles en vigueur. L’appel intervient dans le contexte de hausse du nombre d’infections au coronavirus en Roumanie. Le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, a annoncé mardi, à l’issue d’une réunion du Comité national pour les situations d’urgence, qu’en Roumanie, l’état d’alerte serait prolongé de 30 jours à partir du 15 octobre. A son tour, le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus. Le port du masque est obligatoire dans les zones de promiscuité où l’incidence des cas est inférieure à 3 par millier d’habitants, alors qu’au-dessus de ce seuil, il est obligatoire dans tous les espaces ouverts. Il a ajouté que les événements privés — mariages, baptêmes et anniversaires — étaient interdits au niveau national dans tous les espaces, ouverts ou fermés. 3 109 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés ce mardi, a informé le Groupe de communication stratégique. 68 personnes infectées au coronavirus sont décédées, portant le bilan de la pandémie en Roumanie à 5.535 morts. Depuis son début en Roumanie, fin février, plus de 160 mille personnes ont été infectées, dont 120 mille ont guéri.



    Municipales — En Roumanie, le Parti national libéral – au pouvoir – a remporté le plus grand nombre de voix au niveau national lors des récentes élections municipales, tant pour ce qui est des mairies, soit 34,58% qu’au niveau des conseils locaux et départementaux. Selon les chiffres finaux annoncés par le Bureau électoral central, en deuxième position on retrouve le Parti social-démocrate, d’opposition, avec un score de 30,34% au niveau des mairies. Le PSD a dépassé le PNL pour ce qui est du nombre de maires et de présidents de conseils départementaux. L’Union Sauvez la Roumanie se classe troisième pour ce qui est du vote politique, avec moins de 7% des suffrages.



    Prévisions — Le Fonds monétaire international a légèrement amélioré ses estimations relatives à l’évolution de l’économie roumaine pour 2020 et 2021, selon le dernier rapport World Economic Outlook, rendu public mardi par l’institution financière internationale. Si en avril dernier, le FMI estimait que la Roumanie connaîtrait une contraction de 5% de son économie cette année, selon les nouvelles prévisions, il s’attend à ce que la baisse ne soit que de 4,8%. En 2021, le Fonds prévoit une croissance économique de 4,6%, au-dessus des 3,9% avancés au printemps dernier. Les nouvelles estimations du FMI sont plus optimistes que celles de la Banque Mondiale, qui prévoyait la semaine dernière que la plongée de la Roumanie serait de 5,7% en 2020. En revanche, pour l’année prochaine, la Banque Mondiale estime que l’économie roumaine connaîtra une progression de 4,9%. Les nouvelles estimations du FMI sont plus optimistes aussi en ce qui concerne l’évolution du taux de chômage en Roumanie, qui devrait croître jusqu’à 7,9% en 2020, nettement moins que l’estimation antérieure, qui était de 10,1%.



    Air — Le réseau national de suivi de la qualité de l’air s’élargit en Roumanie, par un investissement de 81 millions de lei (environ 17 millions d’euros), un montant qui couvrira aussi le développement en première pour la Roumanie d’un système national de prévisions de la qualité de l’air dans les grandes agglomérations urbaines. Sur les 81 millions de lei, 74 sont des fonds européens non remboursables, par le Programme opérationnel Grande infrastructure, l’Axe prioritaire 4 — a déclaré, mardi, le ministre de l’Environnement, des Eaux et des Forêts, Costel Alexe. Le réseau national de suivi de la qualité de l’air dispose actuellement de 148 stations fonctionnelles, dont huit à Bucarest. Il senrichira de 60 nouvelles stations. Un système de suivi de la qualité de l’air que la population pourra consulter tous les jours sera mis en place par la même voie. La prévision fournira des informations sur le niveau des polluants dans l’air pour 24, 48 ou 72 h, pour l’ensemble du pays.



    Projet — Les députés roumains ont adopté, ce mardi, en urgence, par articles, un projet de loi qui prévoit d’allouer un stimulant financier aux enseignants et au personnel auxiliaire des écoles, exposés au risque d’infection au coronavirus. Il s’agit d’un bonus de quelque 400 euros, respectivement 300 euros par mois et qui sera accordé pendant toute la durée de l’état d’alerte et de l’état d’urgence. Les initiateurs du projet de loi sont les sociaux-démocrates. Le projet a été approuvé par le Sénat, alors que la Chambre des députés est chambre décisionnelle. Le vote final aura lieu mercredi, et le projet sera ensuite avancé au président de la Roumanie en vue d’être promulgué.



    Conseil européen — Le président roumain, Klaus Iohannis, participera les 15 et 16 octobre à Bruxelles à la réunion du Conseil européen. Selon l’Administration présidentielle de Bucarest, à l’ordre du jour figurent entre autres des sujets tels la pandémie de coronavirus, les futures relations entre l’UE et le Royaume-Uni ainsi que la lutte contre les changements climatiques. Pour ce qui est de la crise sanitaire qui sévit, les débats seront ciblés sur l’état actuel de la pandémie, sur les mesures visant à limiter la propagation du virus, sur l’impact économique et social de la pandémie et sur le besoin d’un redressement économique, ainsi que sur le développement de vaccins contre la Covid-19.



    Communications – Vlad Stoica a été élu mardi par le parlement roumain aux fonctions de président de l’Autorité nationale pour l’administration et la règlementation dans les communications (ANCOM). Il a reçu 283 voix pour et 36 contre et a ainsi dépassé ses trois contre-candidats. Vlad Stoica, ancien chef de Chancellerie de l’ancien premier ministre Victor Ponta (de 2013 à 2015), remplacera Sorin Grindeanu qui a démissionné de l’ANCOM afin de revenir au PSD. Jeudi dernier, le parlement a pris acte de sa démission et a déclaré ce poste vacant. Le 22 août dernier, lors du congrès du PSD (d’opposition), Sorin Grindeanu a été élu aux fonctions de premier vice-président du parti. Selon la loi, il devait faire un choix entre les deux fonctions, qui sont incompatibles.



    Vote à l’étranger — Plus de 20 mille Roumains de la diaspora se sont inscrits pour voter par correspondance aux élections législatives prévues en décembre. Les citoyens roumains à droit de vote qui souhaitent voter au scrutin législatif peuvent s’enregistrer jusqu’au 22 octobre sur la plateforme www.votstrainatate.ro. Le secrétaire d’Etat du Département pour les Roumains du monde, Ovidiu Burgusa, a déclaré que durant ces élections, le nombre de bureaux de vote aménagés à l’étranger sera moindre justement à cause de l’épidémie de Covid-19.



    Foot — La sélection nationale de football de la Roumanie rencontre, mercredi, à Ploieşti (sud), la sélection de l’Autriche, dans un match du Groupe 1B de la Ligue des nations. Dimanche, la Roumanie a été surclassée, 0-4, en déplacement, par l’équipe de la Norvège. Les deux premiers matchs, la Roumanie a terminé à égalité, 1 partout, dans le match contre l’Irlande du Nord et elle a vaincu l’Autriche 3-2. Rappelons que jeudi, les Roumains ont raté la participation au tournoi final continental de l’année prochaine, après avoir perdu, en déplacement, 1-2, devant l’Islande, dans les demi-finales du barrage de qualification.



  • 01.07.2020 (mise à jour)

    01.07.2020 (mise à jour)

    Economie — Le gouvernement roumain a présenté, à Bucarest, un plan national de relance économique de plus de 100 milliards d’euros. Lors de la présentation du projet, le premier ministre Ludovic Orban a déclaré qu’il avait été tenu compte des problèmes auxquels se confronte la Roumanie, approfondis par la crise économique déclenchée par la pandémie de Covid-19. « Nous avons constaté que l’accès des compagnies aux ressources, au capital, était extrêmement difficile et faible », a déclaré le chef du cabinet de Bucarest. Présent à l’événement, le président Klaus Iohannis a fait état d’« un projet d’importance majeure pour la Roumanie de demain ». Le chef de l’Etat a opiné que la Roumanie doit s’adapter aux nouvelles conditions et devenir plus compétitive. « Le moment est venu que toutes les mesures économiques soient incluses dans un seul plan et d’emballer les moteurs pour la relance économique », a ajouté Klaus Iohannis. L’opposition critique le plan, et affirme qu’il n’offre pas de solutions réelles de relance économique. A son tour, l’Union Sauvez la Roumanie affirme que beaucoup de ces propositions sont anciennes, populistes, et n’ont pas de sources de financement assorties. Selon le nouveau plan économique, 80% des fonds devraient être investis dans l’infrastructure de transport, la santé, l’éducation et l’énergie. Le plan de relance prévoit aussi des mesures d’appui pour les domaines affectés par la crise du coronavirus, des financements non remboursables pour les PME, la numérisation, l’appui aux salariés et l’emploi. L’argent devrait être alloué tant du budget de l’Etat que de fonds européens.



    Covid-19 — En Romanie, 326 nouveaux cas de contamination au nouveau coronavirus ont été recensés ces 24 dernières heures, portant leur nombre total à 27.296. Plus de 20.749 personnes dépistées positives ont guéri et quitté l’hôpital, tandis que 1667 sont décédées des suites de la Covid-19. Il y a deux jours, le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, a annoncé qu’en raison du nombre croissant de cas d’infection le Groupe de support technique et scientifique avait décidé de reporter les mesures de relâchement qui auraient dû entrer en vigueur le 1er juillet. Depuis la mi-mai, lorsque la Roumanie est passée de l’état d’urgence à celui d’alerte, trois étapes de déconfinement ont été parcourues. Parmi les Roumains de l’étranger, 4.795 ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus, notamment en Allemagne, en Italie et en Espagne. 115 d’entre eux ont perdu la vie à cause de la Covid-19.



    Parlement — Le Parlement de Bucarest se réunit en session extraordinaire, du 1er au 15 juillet. Plusieurs projets figurent à l’agenda de la Chambre des députés, dont celui concernant la date des élections locales et l’initiative intitulée «Sans condamnés de justice dans les fonctions publiques ». Par ailleurs, au mois d’août, le premier ministre, Ludovic Orban, devrait fournir aux députés des détails sur les marchés publics passés pendant la pandémie. Le Sénat devrait lui aussi débattre du projet relatif aux élections municipales, après que le gouvernement eut décidé que ce scrutin ait lieu le 27 septembre prochain.



    Gaz — En Roumanie, le marché du gaz naturel est complètement libéralisé à partir du 1er juillet. Les tarifs ne sont plus réglementés par l’Etat, mais établis à la Bourse. Cette libéralisation intervient au moment où deux grands fournisseurs actifs sur le marché de l’énergie détiennent dans leur portefeuille 90% des ménages. Ces deux compagnies ont envoyé aux clients des offres de prix inchangées par rapport aux tarifs pratiqués auparavant. En l’absence de réponse de la part des clients domestiques, ces offres entrent en vigueur automatiquement. La semaine dernière, le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, déclarait, pour l’agence de presse roumaine Agerpres, que la population devrait payer désormais 10 à 15% de moins, grâce à la libéralisation de ce marché. Selon le ministre, si les gros fournisseurs ne diminuent pas les prix, la Loi de la concurrence permettra au gouvernement d’intervenir sur le marché pour une période de 6 mois.


  • « Epaces verts »

    « Epaces verts »

    La Fondation pour le partenariat et la société MOL Roumanie ont décidé de poursuivre, cette année encore, leur programme intitulé « Espaces verts ». Il s’agit d’un programme d’appel à projets, ouvert aux organisations non gouvernementales dans le cadre de partenariats avec des institutions publiques et des écoles. En effet, le programme se donne pour ambition de créer ou de réhabiliter des parcs publics, mais également les jardins et les terrains de jeu des écoles et des maternelles, en impliquant la communauté.

    Lancé en 2006, le programme s’est d’abord concentré sur la réhabilitation des espaces verts situés dans les zones urbaines. Puis il s’est élargi dès 2009, englobant une nouvelle composante, celle des aires naturelles protégées. Les associations environnementales ont eu jusqu’au 20 février dernier pour déposer leur candidature pour l’un ou l’autre programme. Enfin, depuis 2018, le programme a développé une troisième composante, finançant des projets faisant la promotion de la semaine européenne de la mobilité, qui a lieu en septembre.

    László Potozky, directeur de la Fondation pour le partenariat précise : « Pour l’année 2020, nous avons décidé d’augmenter la somme allouée aux organisations non gouvernementales, et de poursuivre notre engagement sur les deux premières composantes du programme. Le budget total s’élève cette année à près de 800 000 lei, soit un peu plus de 160 000 euros. Nous avons également augmenté le budget destiné à chaque projet. Ainsi, un projet visant la réhabilitation des espaces verts urbains pourra être financé à hauteur de 11 000 lei, soit 2.300 euros, alors que les projets visant la réhabilitation des aires naturelles protégées pourront obtenir jusqu’à 26 000 lei, soit 4400 euros ».

    En outre, la situation de Bucarest est particulièrement préoccupante. Les militants écologistes soutiennent à cor et à cri que l’air de la ville est très pollué. Entre la pollution engendrée par la circulation et celle engendrée par les chantiers, sans compter les effets nocifs des centrales thermiques, le résultat est désastreux. Et l’absence d’espaces verts n’arrange rien. Selon la mairie de la capitale roumaine, Bucarest compterait aujourd’hui 23 mètres carrés d’espaces verts par habitant, alors que les législations nationale et européenne en la matière prévoient un minimum de 26 mètres carrés. D’autres sources, comme la Cour des Comptes, affirment que Bucarest ne compterait pas plus de 9,86 mètres carrés d’espaces verts par habitant. C’est dire s’il y a urgence.

    László Potozky : « Dès le début des années 2000, la presse avait tiré la sonnette d’alarme. Elle mettait en exergue le processus intensif d’urbanisation au détriment des espaces verts. Elle comparait déjà la situation de la capitale roumaine avec celle des autres capitales européennes, et l’on n’était pas les mieux nantis. Nous sommes donc partis de ce constat. Il fallait agrandir ou améliorer la qualité des espaces verts existants, lorsque cela était possible. Et le résultat est là. Suite aux projets financés grâce à ce programme, 14 ans plus tard, nous avons réussi à créer ou à réhabiliter 550 000 mètres carrés d’espaces verts. Plus de 80 000 arbres et plus de 85 000 arbustes ont été plantés. C’est déjà beaucoup ! Sans parler de l’aspect éducatif de ces projets ! ».

    En effet, l’éducation des jeunes demeure elle aussi une préoccupation constante du programme. Les enfants, les adolescents, parfois les étudiants et les bénévoles, s’impliquent activement, car ce sont souvent les écoles primaires ou les maternelles qui sont porteuses de ce type de projets. Et c’est l’occasion de les sensibiliser aux questions environnementales : l’éducation écologique, la nécessité de la protection du vivant, des eaux, des forêts, de la biodiversité. C’est aussi l’occasion d’aborder la question de la gestion des déchets, et des règles à suivre dans les aires naturelles protégées.

    Laszlo Potozky : « J’adore me rappeler qu’il existe quand même un domaine où la Roumanie rafle la palme au sein de l’UE. Il s’agit de la biodiversité. Dans ce domaine, on fait mieux que quiconque. Malheureusement, les budgets publics alloués à la conservation de la nature et à la protection de la biodiversité sont nuls. Nous avons alors décidé d’investir ce domaine, et nous pouvons nous enorgueillir d’avoir financé des centaines d’interventions nécessaires pour la protection et la réhabilitation des espaces naturelles protégées de toutes dimensions, aussi bien les parcs d’intérêt national que les aires protégées de dimensions plus modestes. Voici quelques exemples : nous avons soutenu 141 colonies de vacances de type Junior Ranger où, pendant plusieurs jours, les enfants apprennent ce qu’est la nature, comment y évoluer tout en la respectant, ce qu’est une aire protégée, une espèce protégée et comment interagir avec tous ces éléments. Les projets ont en outre permis l’aménagement de plus de 100 sentiers à thèmes à l’intérieur de ces aires protégées. En tout, à travers les deux composantes développées, nous comptons 1270 activités de sensibilisation à l’écologie ».

    Durant ses 14 années d’existence, le programme « Espaces verts » a vu naître 620 projets, impliquant 235 000 personnes, des enfants et des jeunes pour la plupart. En 2019, deux projets ont été récompensés. Le premier, intitulé « La montre florale », s’est déroulé dans le collège national Petru Rares, situé dans la ville de Piatra Neamţ (nord-est). Le second, intitulé « L’harmonie à la récré, entre jeu et joie de vivre », a été proposé par l’association Piticot de la ville de Dej, en Transylvanie. Le projet a fait naître l’allée des sens, un labyrinthe et un jardin des plantes aromatiques dans la cour d’une des maternelles de la ville. 150 plantes et 200 arbres et arbustes ont été plantés à cette occasion. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 13.05.2020

    13.05.2020

    Covid-19 – Le bilan le plus récent de lépidémie de Covid-19 en Roumanie fait état de 1016 décès et de plus de 16.000 personnes infectées, dont près de 8.000 ont été déclarées guéries et ne sont plus hospitalisées. Les cas les plus nombreux dinfection au nouveau coronavirus ont été enregistrés à Suceava (nord-est du pays) et à Bucarest. Quant aux Roumains de la diaspora, plus de 2.850 ont été dépistés positifs au SARS-CoV-2, la plupart dentre eux se trouvant en Italie, en Espagne et en Allemagne. Depuis le début de la pandémie, 102 ressortissants roumains, résidant surtout au Royaume-Uni et en Italie, ont perdu la vie.



    Loi – Le projet de loi initié par le gouvernement de Bucarest portant instauration de létat dalerte après le 15 mai, date de fin de létat durgence, est débattu et devrait être voté aujourdhui par la Chambre des députés, qui est lassemblée décisionnelle sur cette question. Le Sénat a adopté le projet, mardi, mais la variante proposée par lExécutif a subi des modifications substantielles, suite aux nombreux amendements approuvés, dont la plupart ont été déposés par le PSD. Ainsi, linstauration de létat dalerte, qui ne pourra pas durer plus de 30 jours, devra être approuvée par le Parlement. Si le Législatif rejette la sollicitation, létat d‘alerte cessera tout de suite. Par ailleurs, les articles réglementant lactivité de ladministration publique ont été éliminés, suite aux critiques formulées par la majorité des partis relatives au risque de politiser excessivement les institutions. Le projet en question stipule des mesures temporaires et graduelles, si besoin est, qui seraient mises en place durant létat dalerte, dans les conditions de la loi. Ces mesures sont censées prévenir et combattre les effets de la pandémie de Covid -19, protéger les droits de la population à la vie, à lintégrité physique et à la santé, y compris en restreignant lexercice dautres libertés et droits fondamentaux.



    CCR – La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé mercredi que le décret durgence du gouvernement réglementant létat dalerte était constitutionnel, mais quil ne pouvait pas restreindre des libertés et des droits fondamentaux des citoyens. La Cour en a été saisi par lAvocat du peuple, léquivalent du Défenseur des droits. Selon ce dernier, la restriction des droits et libertés doit être prévue par la loi et non pas par décret durgence ou décision gouvernementale. LAvocat du peuple affirme que le principe de séparation des pouvoirs serait violé au cas où seraient déléguées à des autorités administratives certaines attributions consistant à légiférer sur des mesures qui visent à restreindre lexercice de libertés et de droits fondamentaux. En outre, souligne lAvocat du peuple, cela équivaudrait à ne pas respecter les dispositions de la Constitution, stipulant que le Parlement est lunique autorité législative du pays. Rappelons que la Cour constitutionnelle de Roumanie a déclaré inconstitutionnelles les amendes infligées durant létat durgence.



    Motion – Les députés roumains doivent voter aujourdhui la motion simple déposée par le Parti social-démocrate, dopposition, contre le ministre libéral des Finances Florin Cîţu. « La mise en gage des finances du pays doit cesser. Il faut sauver la Roumanie du « virus Florin Cîţu ». Le ministre des Finances doit démissionner », est-il écrit dans le document. Selon les sociaux-démocrates, depuis les six mois quil occupe le fauteuil de ministre, M. Cîţu na pris aucune mesure pour éviter un désastre économique en Roumanie. Lundi, lors des débats en marge de la motion, le ministre Cîţu a accusé le PSD de sêtre servi de la crise sanitaire pour promouvoir son agenda politique. Il a également affirmé que les sociaux-démocrates avaient tenté de modifier au Parlement, de manière populiste, les mesures de relance économique mises en places par le gouvernement. Si leurs proposition avaient été adoptées, cela aurait jeté la Roumanie dans le chaos économique, a encore déclaré le ministre des Finances.



    Prévisions économiques – Léconomie roumaine devrait régresser cette année de 4%, contre une progression de 3,2% estimée en novembre 2019, relève le rapport rendu public mercredi par la Banque européenne de reconstruction et développent. La BERD a révisé à la baisse ses prévisions de croissance économique en Roumanie pour 2020, en raison de la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. Pour lannée prochaine, linstitution financière internationale table sur une hausse de 4% du PIB de la Roumanie. La BERD est le principal investisseur institutionnel en Roumanie, ses investissements sélevant à plus 8,6 milliards deuros. La Commission européenne a elle aussi abaissé sa prévision de croissance en Roumanie, cette année. Elle table sur une baisse de 6% de léconomie roumaine, après plusieurs années consécutives de croissance robuste et sur un déficit gouvernemental allant jusquà 9,2% du PIB. A son tour, le FMI anticipe une contraction de 5% de léconomie roumaine en 2020. Il sattend pourtant à une croissance de 3,9%, en 2021.



    Inflation – En Roumanie, le taux dinflation annuel a été de 2;7% en avril 2020, contre 3% en mars, selon les données fournies par lInstitut national de la statistique. Toujours en avril 2020, les prix à la consommation ont augmenté de 0, 26%, comparé au mois précédent. La Banque centrale de Roumanie table sur un taux dinflation de 3%.



    CE – La Commission européenne présente ce mercredi le projet comportant une série de mesures de relâchement des restrictions dans plusieurs domaines. Il sagit dun guide pour louverture des frontières, ainsi que dune série de protocoles pour la santé et la sécurité sanitaire dans les structures dhébergement. Dautres mesures visent la reprise du transport aérien des passagers, les vouchers étant recommandés comme alternative au remboursement du coût des billets. La CE recommande également la réouverture graduelle des frontières intérieures de l‘Union, dans la perspective de la saison estivale du secteur touristique, à condition que les systèmes de santé des pays membres y soient préparés. Quant aux frontières extérieures de lUE, elles resteront fermées jusquau 15 juin si les 27 tiennent compte de la recommandation faite par lExécutif communautaire, la semaine dernière. Les restrictions imposées en raison de la pandémie de Covid-19 ont pratiquement bloqué le secteur touristique qui représente près de 10% du PIB de lUE.



    Météo – Il fait beau, mais moins chaud quhier. Des ondées sont signalées localement sur le nord-ouest du pays et dans les régions de montagne. Le vent souffle fort dans louest, lest et le sud-est, ainsi que sur le relief. Les températures maximales de la journée vont de 16° à 26°. 16° et du soleil à midi, dans la capitale, Bucarest.



  • 02.03.2020 (mise à jour)

    02.03.2020 (mise à jour)

    CoronavirusLe Groupe de communication stratégique du gouvernement roumain a annoncé, lundi, que 42 personnes ont été placées en quatorzaine dans des centres spécialisés et plus de 9000 sont suivies à domicile. Jusqu’ici, 3 cas de contamination ont été confirmés, dont un a été déclaré guéri, alors que l’état de santé des deux autres malades est bon. D’autre part, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a annoncé, lundi, que les sept Roumains, membres de l’équipage du paquebot Diamond Princess, transférés dans le courant de la semaine dernière à un site de Wako, au Japon, continuent d’être en quatorzaine. Dimanche, deux autres Roumains, membres de l’équipage, qui étaient restés sur le navire, ont été transférés au même centre, et seront soumis à une quatorzaine supplémentaire. Le ministère roumain des Affaires étrangères précise que l’état de santé des deux Roumains infectés au Covid-19 et hospitalisés au Japon continue d’être bon. Au niveau mondial, le bilan des décès engendrés par le coronavirus a dépassé les 3000, alors que le nombre des infections dépasse les 80.000 personnes, la plupart en Chine. Là, le nombre de cas rapportés quotidiennement est toutefois en baisse constante. Des conséquences préoccupantes sont à retrouver en Corée du Sud et en Italie, où 500 nouveaux cas d’infection ont été enregistrés en un seul jour. Dans chacun de ces pays, plusieurs dizaines de personnes sont décédées des suites de la maladie. Le niveau de risque de coronavirus dans l’Union européenne est passé de modéré à élevé, a déclaré lundi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Jusqu’ici, 2.100 cas d’infections au coronavirus ont été confirmés dans 18 Etats communautaires.



    Grippe — La Roumanie déplore jusqu’à présent 49 décès en raison de la grippe saisonnière. Les derniers en date sont deux hommes de 69 et 75 ans, des départements d’Ilfov (sud) et de Harghita (centre). Les deux souffraient d’autres pathologies et n’avaient pas été vaccinés. Et le nombre des infections a continué de croître, près de 2.000 nouveaux cas ayant été confirmés du 17 au 23 février. Plus de 156.500 personnes ont été touchées par des infections respiratoires aiguës, un chiffre beaucoup plus important par rapport à la période similaire de l’année dernière, mais en légère baisse par rapport à la semaine antérieure.



    Gouvernement — A Bucarest, les libéraux (au pouvoir), ont entamé ce lundi les négociations avec les partis parlementaires pour former une majorité, qui soit favorable au nouveau cabinet du premier ministre désigné, Florin Cîţu. Les auditions des ministres dans les commissions parlementaires auront lieu mardi, mercredi et jeudi. Les sociaux-démocrates, d’opposition, accusent les libéraux de ne pas avoir renoncé à l’idée de provoquer des élections anticipées. Le président de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), Dan Barna, a déclaré lundi qu’il n’y a pas eu de demande expresse de la part des libéraux pour voter ou non le gouvernement Cîţu, mentionnant que son parti estime qu’il faut viser la stabilité. L’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) est prête à assurer la majorité nécessaire pour voter le gouvernement Cîţu, mais une décision finale dépend du sort de l’ordonnance relative aux élections anticipées, a déclaré lundi le leader de la formation, Kelemen Hunor. Il a précisé attendre la motivation de la Cour constitutionnelle de la Roumanie sur cette ordonnance. L’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) affirme que les libéraux ont présenté la liste afin que le nouveau cabinet soit rejeté par le parlement. Enfin, le Parti du Mouvement populaire (PMP), estime qu’un gouvernement libéral minoritaire a peu de chances d’être investi. Notons que la nomination de Florin Cîţu par le président Klaus Iohannis intervient après que la Cour constitutionnelle eut jugé inconstitutionnelle la désignation du premier ministre par intérim, le libéral Ludovic Orban, pour former un nouveau cabinet. Son gouvernement avait été destitué par motion de censure.



    Projet — Les sénateurs ont adopté lundi, à l’unanimité, un projet de loi visant à rendre plus sévères les peines pour agressions sexuelles sur mineurs. Le projet, avancé par un député indépendant, propose une augmentation des peines minimales pour les infractions sexuelles (toute forme d’abus sexuel contre mineurs) et l’introduction dans la législation pénale roumaine de certaines dispositions de la législation communautaire relatives à la lutte contre l’abus sexuel sur enfants, contre leur exploitation sexuelle et la pornographie infantile, car ce phénomène est à la hausse en Roumanie. Selon le projet, toute infraction de viol sera punie d’une peine de prison de 5 à 10 ans, contre 3 à 10 ans présentement. Les formes aggravantes seront punies de 7 à 12 ans d’emprisonnement, et si l’infraction a été suivie par le décès de la victime, par une peine de prison de 9 à 18 ans. Pour entrer en vigueur, ce projet doit être voté aussi par la Chambre des députés.



    Pollution — Pollution record dans la nuit de dimanche à lundi à Bucarest. Tant le réseau officiel que les réseaux indépendants de suivi de la qualité de l’air ont enregistré des niveaux record de pollution aux particules fines PM2,5 et PM10 à partir de dimanche en soirée jusqu’à lundi matin. Dans le cas des particules PM 2,5, les chiffres enregistrés ont été de 1000% supérieurs aux niveaux maximum admis. Cet épisode de pollution record de l’air à Bucarest est d’autant plus difficile à expliquer vu qu’il a eu lieu pendant la nuit, lorsqu’il n’y avait presque pas de trafic routier ni d’autre activité industrielle. D’autres épisodes similaires ont été enregistrés depuis novembre dernier à Bucarest. A l’issue d’une réunion d’urgence au ministère de l’Environnement avec les représentants de la Garde d’environnement et de l’Agence pour la protection de l’environnement, le ministre Costel Alexe a déclaré que le ministère soupçonne que pendant la nuit plusieurs entreprises situées à proximité de Bucarest mènent des activités industrielles extrêmement polluantes pour l’atmosphère. En fait, des dizaines de sociétés enregistrées à Bucarest et dans le département d’Ilfov qui entoure la capitale ont pour objet d’activité l’incinération des déchets, a précisé Costel Alexe. Il a demandé la démission des responsables de l’Agence de protection de l’environnement de Bucarest pour ne pas avoir rendu publics à temps les résultats enregistrés par les capteurs du réseau national de suivi de la qualité de l’air.



    Corruption — L’Hôpital départemental des urgences de Baia Mare, au département de Maramures (nord-ouest) aura un chef par intérim, dans le contexte où son ancien manager, l’ex-ministre sociale-démocrate de la Santé, Sorina Pintea, a été de placée samedi en détention provisoire pour 30 jours. C’est le président du Conseil départemental de Maramures, Gabriel Zetea, qui fera la nomination. Il demande aussi que Mme Pintea soit suspendue du PSD aux côtés de tous les membres du parti qui pourraient avoir un rapport avec le dossier, pendant que l’enquête est en cours. Notons que Sorina Pintea est accusée de pots-de-vin de façon continue. Selon le Parquet anticorruption, entre décembre 2019 et le 28 février 2020, elle aurait reçu via un intermédiaire 10 mille et respectivement 25 mille euros. Selon les enquêteurs, ces montants représentaient 7% de la valeur d’un marché public visant des travaux de remise en état de l’établissement médical.



    Eurovision — La finale nationale de l’Eurovision de la chanson a eu lieu dimanche à Buzau (est). C’est la jeune chanteuse Roxen qui représentera la Roumanie à l’Eurovision 2020, à Rotterdam, aux Pays-Bas, avec la chanson « Alcohol You », choisie suite au vote du public et du jury. Roxen est connue surtout depuis l’été dernier lorsque la chanson « You Don’t Love Me » a cartonné à travers le monde. A l’Eurovision, elle participera dans la première demi-finale le 12 mai. La finale du concours est prévue le 16 mai. Une quarantaine de pays participent à l’édition de cette année du concours. Jusqu’ici le meilleur résultat de la Roumanie a été la 3e place, obtenue deux fois : en 2005, à Kiev, par Luminița Anghel et Sistem (avec leur chanson « Let Me Try ») et en 2010, à Oslo, par Paula Seling et Ovi (avec « Playing With Fire »). Ces deux dernières années, la Roumanie s’est arrêtée dans les demi-finales.

  • La protection des grands carnivores dans les Carpates

    La protection des grands carnivores dans les Carpates

    Lassociation écologiste Le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) Roumanie a lancé le projet « Frontières ouvertes pour la faune sauvage des Carpates ». Leur objectif est didentifier des corridors écologiques transfrontaliers, essentiels sur le long terme pour le maintien dune population saine de grands carnivores. Trois espèces – lours brun, le loup et le lynx – seront surveillées méthodiquement à laide des caméras photo et vidéo et des drones, mais aussi en utilisant des tests génétiques.

    Alexandra Pușcaș, responsable de projet chez WWF Roumanie nous en dit davantage : « Ce projet est un partenariat, en fait, et il est financé par lUnion européenne. Cest un programme de coopération entre la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et lUkraine. Nous travaillerons, bien évidemment, avec toutes les parties intéressées des quatre pays. Nous souhaitons identifier des corridors écologiques. Ce sont, en fait, des zones vertes cruciales pour la circulation de la faune sauvage dans la région. Ces corridors relient entre eux les différents habitats des animaux, et assurent les conditions optimales pour que les espèces sauvages puissent se nourrir, sabriter, se reposer et se reproduire. Ce projet est une continuation de ce que nous avons mis en place il y a quatre ans entre la Roumanie et lUkraine, dans la région de Maramureş. A ce moment-là nous avons identifié le premier réseau de corridors écologiques dans cette zone transfrontalière. Ces corridors sont très importants car, sans eux, il ny a pas une distribution correcte de la faune sauvage. Si nous arrivons à identifier et ensuite à sécuriser ces sites, nous éviterons la concentration de ces espèces (ours, loup et lynx) dans certaines régions, et, par conséquent, nous éviterons les conflits homme-faune sauvage. Nous ferons aussi des recommandations pour une amélioration des lois en la matière, pour la protection de ces corridors. Leur importance est aujourdhui reconnue par la loi, mais ils ne sont ni identifiés, ni établis officiellement. »



    Le cadre légal roumain ne comprend pas la méthodologie nécessaire pour la mise en œuvre de ces zones. « Frontières ouvertes pour la faune sauvage des Carpates » vise justement à ce que les autorités publiques participent activement à lidentification et à la protection de ces corridors transfrontaliers. WWF Roumanie et ses partenaires proposeront la reconnaissance et la protection officielle de ces bio-corridors. Il ne faut pas oublier que les grands carnivores se trouvent au sommet de la pyramide trophique. Par conséquent, leur nombre impacte directement la bonne conservation des autres espèces qui peuplent leurs habitats. (Trad. Elena Diaconu)

  • L’élection des maires

    L’élection des maires

    Le retour aux élections des maires à deux tours devrait être adopté dans cette session parlementaire, affirme le président de l’Union Sauvez la Roumanie, Dan Barna, en référence au projet de loi initié par sa formation politique. Dan Barna: « Moi, personnellement, je souhaiterais qu’il soit débattu dans cette session parlementaire, au mois de décembre et parallèlement aux discussions sur le budget, vu que la société roumaine attend vraiment cette modification. La société est très consciente de la nécessité de retourner à la démocratie et à la représentativité réelles ».


    A son tour, le premier ministre Ludovic Orban a fait savoir que les libéraux soutenaient la modification de la législation électorale telle que voulue par l’Union Sauvez la Roumanie. Le président du Parti du mouvement populaire, Eugen Tomac, a lui aussi déclaré, à l’issue d’une entrevue avec Ludovic Orban, que sa formation politique était d’accord avec l’élection des maires à deux tours. Quant aux sociaux-démocrates, ils rejettent ce projet législatif. Ion Călin a proposé l’élaboration d’un rapport soutenant le rejet du projet et le maintien de la législation en vigueur, qui stipule l’organisation d’un seul tour de scrutin. Voici ce qu’il déclarait : « La démocratie s’exprime par le vote. Quiconque veut participer à la démocratie doit exercer ce droit. Sinon, qu’il reste chez lui! »


    Rappelons que l’ex première ministre sociale-démocrate, Viorica Dăncilă, déclarait, dès le mois de juin, qu’il ne serait pas possible de revenir à l’élection des maires en deux tours, compte tenu du fait que l’on ne peut pas opérer des changements législatifs une année avant les municipales. Le projet de loi initié par l’Union Sauvez la Roumanie attend le vote décisif de la Chambre des députés. Il a été repoussé par le Sénat et a reçu un rapport négatif de la part des députés membres de la Commission d’administration.

  • 05.10.2019 (mise à jour)

    05.10.2019 (mise à jour)

    Moldova — La Roumanie reste le supporter le plus solide des efforts de la République de Moldova dans son parcours européen, a déclaré samedi le vice premier ministre pour la mise en œuvre des partenariats stratégiques, Mihai Fifor, qui a eu une rencontre, à Bucarest, avec une délégation du parlement de Chişinău, dirigée par la vice-présidente Monica Babuc. Mihai Fifor a réitéré la disponibilité de Bucarest de lettre à la disposition des partenaires de Chişinău de l’expertise à plusieurs niveaux, notamment dans le domaine des affaires européennes, vu son expérience à assurer la présidence tournante du Conseil de l’UE. La rencontre a occasionné un dialogue substantiel sur les priorités des relations bilatérales et sur les projets conjoints de mis en œuvre dans les domaines social et économique. Le gouvernement roumain a toute la détermination de poursuivre les programmes d’octroi de bourses identitaires aux élèves qui étudient dans les pays voisins et dans les Balkans, en langue roumaine, ou qui étudient le roumain en tant que langue maternelle, et aussi des indemnités pour les enseignants qui donnent cours en roumain. Au sujet des projets dans le domaine économique, l’accent a été mis sur les investissements d’interconnexion énergétique, un appui solide en vue d’assurer l’irréversibilité du parcours européen de la République de Moldova.



    Elections — A Bucarest, l’Autorité électorale permanente a approuvé, ce samedi, les propositions des missions diplomatiques et des offices consulaires relatives à l’ouverture de 444 bureaux de vote à l’étranger en vue de l’élection présidentielle de novembre prochain. Y figurent aussi les 78 bureaux demandés par les électeurs roumains de l’étranger via le portail votstrainantate.ro. D’ici le 19 octobre, le ministère des AE transmettra de nouvelles propositions pour la création de bureaux de vote pour les Roumains de la diaspora. Pour ce qui est du vote par correspondance, l’Autorité électorale permanente a fait savoir que la Poste roumaine avait déjà distribué dans les communautés roumaines de l’étranger plus de 10.000 enveloppes contenant les bulletins de vote et que 4500 autres enveloppes seraient envoyées dans les plus brefs délais. Rappelons-le, la campagne électorale pour l’élection présidentielle démarrera le 12 octobre. Le premier scrutin est prévu le 10 novembre, le second aura lieu le 24 novembre. Au total, 14 candidats sont en lice pour le fauteuil présidentiel.



    Brexit — Environ 200.000 ressortissants roumains qui vivent et travaillent au Royaume Uni ont déposé leurs dossiers pour obtenir le nouveau statut de résident — a déclaré l’ambassadeur britannique à Bucarest, Andrew Noble, à Radio Roumanie. Il a aussi précisé qu’en cas de Brexit sans accord, les Roumains, qui arriveraient en Grande Bretagne en tant que touristes, mais qui décideraient d’y rester, devraient déposer une demande de résidence pour une période de trois ans. L’ambassadeur britannique a insisté sur le fait que la situation des résidents roumains au Royaume Uni n’allait pas changer après le Brexit et que Londres souhaitait resserrer ses relations avec Bucarest. Et lui d’ajouter que la Grande Bretagne avait l’intention de s’investir davantage dans des projets humanitaires ou de coopération dans des domaines tels les Affaires intérieures et la lutte contre le crime organisé.



    Education — Chaque année, le 5 octobre, les enfants, les élèves et les enseignants du monde entier marquent la Journée mondiale de l’enseignant. A l’occasion, la première ministre roumaine Viorica Dăncilă, a transmis un message, soulignant le rôle essentiel des enseignants dans le développement d’un pays. Et d’ajouter que le gouvernement est prêt à trouver les solutions nécessaires pour que l’enseignement roumain demeure aux hautes normes qui lui ont apporté la reconnaissance au niveau mondial.



    Projet — Le ministère des Transports de Bucarest souhaite que les véhicules lourds soient équipés de dispositifs qui ne permettent plus aux chauffeurs de conduire ne serait-ce qu’une minute de plus au-delà du nombre d’heures de travail légal. Le ministre Razvan Cuc a déclaré que des discussions seraient lancées lundi pour mettre en œuvre un programme national en ce sens. L’annonce survient après un accident grave qui s’est produit samedi matin dans le sud de la Roumanie, après qu’un poids lourd roulant à contresens eut percuté un minibus transportant des passagers. Suite à l’impact, 10 personnes sont décédées, et sept sont hospitalisées.

  • 08.08.2019 (mise à jour)

    08.08.2019 (mise à jour)

    Projet de loi – Lors de la séance de gouvernement de jeudi, la
    première ministre, Viorica Dancila a annoncé tolérance zéro envers l’absence d’humanité
    et de respect envers les citoyens. Et elle de préciser que le gouvernement
    mettra en place par décret d’urgence la prison à perpétuité pour les criminels,
    les violateurs et les pédophiles. A son tour, le ministre de l’Intérieur
    par intérim, Mihai Fifor, s’est engagé à faire de son mieux pour combattre la
    criminalité en Roumanie et réformer son ministère.Le gouvernement de
    Bucarest a examiné jeudi, en première lecture, le projet de loi sur la
    recherche des personnes disparues. Le projet prévoit la possibilité que la
    personne disparue soit localisée sans ouvrir de dossier pénal au préalable et
    de créer, à la Police, l’unité centrale « Personnes disparues » et le
    dispatch d’urgence « Disparition mineurs ». Par ailleurs, le
    collectif budgétaire a été également examiné en première lecture jeudi avant
    d’être adopté lors de la future réunion gouvernementale, la semaine prochaine,
    a fait savoir le porte parole du Gouvernement, Nelu Barbu. Les ministères des
    Transports, des Fonds européens, du Milieu d’affaires, de l’Agriculture et du
    Développement rural, de la Recherche et de l’Innovation, de l’Education
    nationale et le Secrétariat général du gouvernement toucheront moins d’argent.
    Le ministère des Finances en touchera plus, dont une bonne partie représente la
    contribution de la Roumanie au budget de l’UE. Des enveloppes plus consistantes
    seront également allouées au ministère de l’Environnement, à celui du Travail,
    au Service roumain de renseignement et au ministère du Développement régional.


    PNL – Le Conseil national du Parti National Libéral,
    principale formation de l’opposition de droite, de Roumanie, a lancé jeudi la
    candidature de l’actuel chef d’Etat, Klaus Iohannis, pour un nouveau mandat à
    la tête du pays. L’occasion pour celui-ci d’affirmer que la Roumanie pourrait
    devenir un pays fonctionnel et puissant à condition que la reconstruction de l’Etat
    repose sur un fondement correct et que l’économie soit saine et sa croissance
    durable. Les futures élections présidentielles de Roumanie sont prévues le 10
    novembre prochain.


    Football – Deux équipes roumaines de football évoluent ce jeudi sur terrain propre, lors de la première manche du troisième tour préliminaire de la Ligue Europa. L’équipe vice championne de Roumanie, FCSB, rencontre à Giurgiu, dans le sud du pays, les Tchèques de FK Mlada Boleslav, tandis que CSU Craiova jouera contre les Grecs de AEK Athènes. Mercredi, l’équipe championne de Roumanie, CFR Cluj a fait match nul contre les Ecossais de Celtic Glasgow, dans la première manche du troisième tour préliminaire de la Ligue Europa. Le match retour est prévu la semaine prochaine et l’équipe qui en sortira victorieuse jouera par la suite contre les Tchèques de Slavia Prague.

    Météo : En Roumanie, les températures dépassent la normale saisonnière et l’inconfort thermique qui en découle est significatif notamment dans le sud et le sud-est du territoire. La canicule sévit dans plusieurs régions de la Roumanie. Le ciel sera plutôt variable et des phénomènes orageux pourraient faire leur apparition dans le centre et l’est du territoire. Les températures minimales iront de 13 à 22 degrés et celles maximales de 26 à 37. Les météorologues ont émis une alerte à la grande chaleur en vigueur jusqu’au 11 août, avec des températures dépassant les 37 degrés.

  • 1, 2, 3 SPA !

    1, 2, 3 SPA !

    « Un seul jour peut changer entièrement
    votre vie! » – c’est le slogan de la Journée mondiale du bien-être. Fêtée
    depuis 2012, cette journée a été instituée tout d’abord en Turquie, pour être
    ensuite adoptée par de nombreux pays du monde. En 2018, une centaine de pays de
    tous les continents la marquaient dans 4.500 centres de remise en forme. Cette
    année, la Journée mondiale du bien-être est fêtée le 8 juin, soit le deuxième
    samedi de ce premier mois d’été, comme d’habitude.

    En Roumanie, elle est marquée
    pour la 5-e année de suite, par de nombreuses activités et
    mini-thérapies SPA gratuites. Le but essentiel de ce projet social est de nous
    rendre conscients de la valeur de notre vie. C’est une invitation à nous
    arrêter, ce jour-là, pendant quelques heures, pour réfléchir et tenter
    d’échapper au stress de la vie urbaine et à nos habitudes malsaines, faisant la
    paix avec nous-mêmes. Toutes les activités organisées pour la Journée mondiale
    du bien-être sont gratuites, pourtant le nombre des places est limitée, alors
    ceux qui souhaitent en profiter devraient penser à faire une réservation. Ioana
    Marian, créatrice d’un blog sur les soins de remise en forme, nous explique
    leurs effets bénéfiques dans notre vie: « Le
    but des thérapies et des rituels de remise en forme est de créer un état de
    relaxation et de bien-être. Evidemment, ils sont importants aussi pour la
    prévention et on peut même traiter ainsi certaines maladies. Pourtant,
    l’élément le plus important de ces soins est la relaxation, induite par tous
    les canaux sensoriels : visuel, par le décor, auditif, par une musique
    douce, olfactif, par un parfum agréable et naturel de plantes, gustatif, par un
    thé, une tisane ou un smoothie, et, bien sûr, kinesthésique, par la thérapie
    appliquée. »



    En
    Roumanie, les soins de remise en forme gagnent du terrain. Ioana Marian le
    confirme. « Le marché du bien-être progresse d’une année à l’autre. Depuis
    2012, nous centralisons les données et nous avons pu constater une croissance
    de 5% à 12% par an, qui n’est pas spectaculaire, mais qui est constante.
    Pourtant, on n’ouvre pas beaucoup de nouveaux établissements spa, en raison du
    cadre législatif qui n’est pas très bien mis au point, ce qui nous fait tourner
    dans un cercle vicieux. »



    La
    Roumanie fête la Journée mondiale du bien-être depuis 2015. Dans presque tout
    le pays, les centres de remise en forme attendent les clients avec leurs piscines
    et leurs saunas, avec des massages, des séances de zumba, yoga, méditation,
    danse, des cours de nutrition etc. Qu’est-ce que notre interlocutrice
    conseillerait aux passionnés de salle de gym et d’exercices physiques ? « En effet, le sport est nécessaire, mais il n’est pas suffisant.
    Tout comme nous avons besoin d’un certain nombre d’heures de sommeil, nous
    avons besoin de nous nourrir correctement, de mettre de temps en temps notre
    cerveau et nos sens au repos. On doit pratiquement agir dans tous les domaines,
    un seul élément ne suffit pas pour assurer notre bien-être. »
    , a-t-elle répondu.


    Notre
    interlocutrice, Ioana Marian, nous explique comment profiter de ce que cette
    journée nous offre, pour apporter plus de joie dans notre vie: «Des activités de remise en forme et des mini-thérapies sont proposées
    gratuitement cette année dans une trentaine de centres spécialisés- environ par
    département du pays. Nous envisageons des mini-circuits comportant des
    exercices de respiration, de méditation et de stretching, ainsi que des
    mini-thérapies, pour que les gens puissent découvrir les différents soins de
    bien-être. A Bucarest, Constanţa et Braşov, où il y a plusieurs centres de
    remise en forme participants au projet, chacun organisera ses activités
    spécifiques et les personnes qui souhaitent en bénéficier pourront faire un
    circuit du matin au soir. Seulement, elles doivent faire une
    réservation. »



    Marquée
    cette année dans 130 pays, la Journée mondiale du bien-être est une invitation
    à prendre davantage soin de nous-mêmes. (Trad. : Dominique)

  • « UAT’s next?

    « UAT’s next?

    « UAT’s next? » a pour objectif d’améliorer l’accès à l’emploi des licenciés des beaux-arts, en favorisant l’apprentissage dans un environnement de travail réel au niveau national et européen. Le titre du projet, « UAT’s next? », est un jeu de mots entre le nom de l’université de Târgu-Mureş, dont l’acronyme UAT se prononce comme le mot anglais « what », le projet proposant donc la question « Que vient après ? » aux étudiants de l’Université. Eugen Păsăreanu, chef de projet explique: « Nous avons voulu proposer des stages pratiques aux étudiants, plus précisément, aider 100 étudiants de la Faculté des arts en langue roumaine et celle en langue hongroise de faire des stages pratiques dans des institutions, des théâtres, à la télévision, à la radio. L’idée c’est de les mettre en contact avec les formateurs de ces institutions et de mieux les préparer pour le marché de l’emploi. Je pense qu’il est très important pour les étudiants d’avoir un tremplin après la faculté. Nous ne sommes pas une fabrique de diplômes, nous sommes une université qui se préoccupe du parcours professionnel des étudiants. C’est pourquoi il a été essentiel pour nous de les mettre en contact avec le milieu du travail national et européen

    Les stages s’adressent aux étudiants en 3e année de licence et en 2e année de master, de toutes les 15 spécialisations de l’Université des beaux-arts de Targu Mures. Parmi les institutions qui ont déjà accueilli des jeunes figurent le Théâtre Nottara de Bucarest, le Théâtre National de Târgu Mures, le Palais des Enfants de Targu Mures, la Télévision et la Radio publiques de la même ville. Eugen Păsăreanu ajoute : « La plupart de ces institutions sont des partenaires traditionnels de notre Université. Mais, c’est grâce à ce projet que nous avons créé le contexte favorable pour tisser des liens entre les étudiants et les professionnels. Certes, on a eu des stages auparavant aussi, mais pas de la même ampleur. Cette fois-ci les collaborations sont beaucoup plus structurées et plus cohérentes, si bien qu’à la fin des stages certains étudiants pourront se faire embaucher au sein de ces institutions.»

    Au bout d’un mois de travail aux côtés des professionnels des arts et des médias, les étudiants de Targu Mures en ont dressé le bilan devant leurs collègues et un jury formé de 35 professionnels des arts du spectacle, directeurs de théâtre, metteurs en scène, acteurs, journalistes. Le tout dans le cadre d’un festival tenu fin mars. Eugen Păsăreanu nous en dit davantage : « Nous avons été très heureux d’organiser le Festival « UAT’s next », un véritable marathon artistique qui a donné l’occasion aux metteurs en scène et aux directeurs de théâtre du pays de voir nos étudiants. Et là, je citerais Gigi Calciuleanu (danseur et chorégraphe français d’origine roumaine) qui disait dans une interview que « si l’on pense que le monde est une sphère, le centre du monde est là où nous souhaitons qu’il soit ». J’espère, donc, que Targu Mures a été, au moins quelques jours, le centre du monde théâtral. »

    A la fin des présentations, le jury a choisi 15 étudiants qui effectueront des stages pratiques de 6 jours dans deux Etats membres de l’UE, à savoir en Hongrie voisine et en Italie. Eugen Păsăreanu conclut : « Nos partenaires de l’étranger sont le Théâtre Örkeny de Budapest, l’Accademia di Romania de Rome et le Centre Diego Fabbri de Forli. Ce dernier a été notre partenaire pour un des premiers projets à financement européen de l’Université des beaux-arts de Targu Mures. Cette fois-ci nous leur avons proposé d’accueillir des étudiants roumains et de leur montrer comment l’on travaille dans le théâtre italien. Nous déroulons donc un programme des stages de formation avec nos partenaires européens. »

    Notons pour terminer, que le projet « UAT’s next » déroulé par l’Université des beaux-arts de Targu Mures à l’intention de ses étudiants en année terminale de licence et de master est cofinancé à l’aide du Fonds Social Européen par le Programme Opérationnel Capital Humain 2014-2020. (Trad. Elena Diaconu, Valentina Beleavski)

  • Les déchets marins

    Les déchets marins

    Des quantités de plus en plus importantes de résidus plastiques finissent dans les océans. D’ici 2050, la quantité de déchets plastiques y dépassera celle des poissons. Des tonnes de tels déchets flottent sur l’océan, 85% des déchets marins étant des déchets plastiques, qui forment par endroits de véritables îlots. De nombreuses espèces marines prennent les microparticules de plastique pour de la nourriture et le plastique se retrouve finalement dans les aliments que nous mangeons. Les écologistes tirent la sonnette d’alarme, exigeant l’élaboration de mesures efficaces pour réduire la quantité de déchets marins. Luis Popa, le directeur général du Musée national d’histoire naturelle « Grigore Antipa », explique l’impact du plastique sur le milieu marin :



    « C’est dans les années 1960 que la fabrication du plastique a commencé. Une cinquantaine d’années après, nous sommes arrivés à plus 300 millions de tonnes sur l’ensemble de la planète. C’est le pétrole qui constitue, à 90%, la matière première des plastiques. L’industrie du plastique utilise pratiquement autant de pétrole que toute l’industrie aéronautique. Cette matière plastique de synthèse est peu dégradable, c’est d’ailleurs l’avantage qui nous a déterminés à l’utiliser. Après l’utilisation, cet avantage devient un énorme inconvénient : arrivé dans l’environnement, le plastique résiste des centaines ou des milliers d’années — et dans les océans même davantage. Le plastique a tout d’abord un impact direct sur les animaux, mais ses effets peuvent être aussi indirects. Par exemple, les particules de plastique qui arrivent sur les plages en diminuent la température, ce qui affecte les tortues, qui ont besoin d’une température suffisamment élevée pour se reproduire. La moitié de la masse de déchets plastiques arrivés en milieu aquatique est flottante, l’autre moitié sombre au fond des eaux et là, il modifie la composition de la flore et de la faune, déclenchant des effets en cascade sur l’ensemble de l’écosystème marin. »



    Depuis 2009, l’Organisation « Mare Nostrum » de Constanţa assure le suivi des plages de la mer Noire, elle y retire des tonnes de déchets. 2018 a été l’année la plus « sale », pour ainsi dire, au cours de laquelle les plus grandes quantités de déchets marins ont été enregistrés sur le littoral roumain. Depuis 2014, plus de 100.000 restes en tout genre ont été ramassés sur les plages du littoral, pour être ensuite détruits. La ville de Constanța se situe en tête de ce classement négatif, avec 22.612 restes. La station de Costinești occupe la dernière place, avec 4.096, et la localité de Corbu l’avant-dernière avec 4.182. Marian Paiu, écologiste au sein de l’ONG Mare Nostrum :



    « Malheureusement, l’année dernière nous avons enregistré la plus grande quantité de déchets. Au début, il nous a semblé que c’était une année plus « propre », pourtant, elle s’est avérée la plus sale, avec plus de 38.000 restes identifiés seulement lors de notre action d’automne. C’est beaucoup. Au printemps 2015 nous avons ramassé un peu plus de 2.000 restes, en 2016 — 3.885 éléments, en 2017 il y avait déjà 18.000 et en 2018 — 24.000. La quantité n’était pourtant pas importante, car, en général, la plupart des déchets sont de petites dimensions. Ces dernières années, les mégots ont été les déchets les plus fréquents. Par exemple, l’automne dernier, sur la plage « Trei papuci » de Constanţa, qui a une superficie de 10.000 m² seulement, nous avons ramassé plus de 6.000 mégots. »



    L’ONG écolo « Mare Nostrum » de Constanţa mène actuellement un projet visant à améliorer l’accès du public aux données sur la gestion des déchets marins, dans une tentative de réduire la pollution marine de la mer Noire. Le but du projet est d’assurer une meilleure intégration transfrontalière des informations, du savoir-faire et de l’expertise dans le domaine de la gestion des déchets marins dans le bassin de la mer Noire. Marian Paiu explique:



    « Par ce projet, nous tentons de centraliser les données existantes, de les rendre accessibles, non seulement aux chercheurs et aux institutions qui pourraient les utiliser en vue d’une meilleure gestion des déchets, mais aussi à l’ensemble de la population, pour qu’elle prenne conscience de l’envergure du problème. Nous avons déjà organisé un atelier pour voir quelles sont les institutions qui recueillent les informations sur la situation des déchets marins, quelles sont les informations recueillies et de quelle façon on peut diminuer la quantité de déchets marins sur le littoral roumain. Nous avons constaté que très peu d’institutions recueillent de telles données. Finalement, presque personne ne tient compte de la quantité de déchets produits ou collectés annuellement. »



    4 ateliers consacrés au problème des déchets marins et à leur impact sur l’écosystème de la mer Noire seront organisés début mai en Roumanie, Turquie, Bulgarie et Ukraine, dans le cadre du projet européen ANEMONE.


    (Aut. : Teofilia Nistor ; Trad. : Dominique)

  • 10.02.2019

    10.02.2019

    Budget – Les
    parlementaires roumains ont jusqu’à lundi pour déposer d’éventuels amendements
    au projet de loi du budget de l’Etat, adopté vendredi par le gouvernement de la
    coalition PSD-ALDE. La construction budgétaire
    repose sur un PIB qui devrait dépasser, en première, la barre des 1.000
    milliards de lei (soit environ 212 milliards d’euros), sur une croissance
    économique estimée à 5,5%, un taux d’inflation moyen annuel de 2,8% et sur un
    déficit budgétaire de 2,55%. La Défense continue de bénéficier de 2% du PIB,
    conformément aux engagements pris auprès de l’OTAN. Le document prévoit aussi
    les sommes nécessaires pour une majoration de 15% des retraites et des salaires
    dans le secteur public, à partir du mois de septembre. L’opposition a vivement
    critiqué le retard pris dans l’adoption du projet et certaines de ses dispositions
    qu’elle juge irréalistes.




    Extradition– 14 ressortissants
    roumains ont été extradés des Etats-Unis vers la Roumanie, dans le cadre d’une
    affaire d’arnaque en ligne. Un groupe infractionnel organisé avait arnaqué des
    citoyens américains, par l’intermédiaire de sites de commerce électronique. Les
    suspects ont été arrêtés suite à des dizaines de perquisitions effectuées en
    Roumanie, à Bucarest et en province, par une centaine de policiers et d’agents
    du Service secret des Etats-Unis. Le préjudice estimé est de 34 millions de
    dollars. Pour la première fois, les autorités roumaines ont bloqué des
    cryptomonnaies RIPPLE et BITCOIN. Les organes d’enquête ont confisqué du
    matériel électronique, de l’argent et ont mis sous séquestre des terrains et
    des immeubles.




    Médecine – Le cas
    de l’Italien ayant pratiqué, illégalement, la chirurgie esthétique dans des
    cliniques privées de Roumanie est une preuve du mauvais management de ces
    centres médicaux, où le financement est la priorité principale – affirme le syndicat Promedica, qui rassemble médecins,
    pharmaciens, chimistes et biologistes. Des voix du système médical privé de
    Roumanie affirment, en revanche, que les normes en vigueur dans ce système ne
    sont pas inférieures à celles appliquées dans le système public de soins de
    santé. La Direction de santé publique de Bucarest a récemment annoncé avoir
    identifié un deuxième cas d’exercice illégal de la profession de médecin, après
    celui de l’Italien Matteo Politi. Le ministère de la Santé précise dans un
    communiqué qu’il ne peut pas rendre publiques d’autres données liées à ce cas,
    sur lequel une enquête judiciaire est en cours. Placé en détention provisoire
    pour 30 jours, Matteo
    Politi, 38 ans, avait travaillé comme médecin dans cinq clinique privées de
    Roumanie sans avoir reçu l’avis du Collège des médecins, mais ayant bénéficié d’un
    code de paraphe médicale, délivré illégalement par la Direction de santé
    publique Bucarest. Matteo Politi n’a fait que 8 années d’école et était
    voiturier en Italie, où il avait été déjà condamné à 18 mois de prison avec
    sursis, après avoir prétendu pendant plusieurs années être médecin.










    Cinéma – Le Grand Prix du Festival international du court métrage
    de Clermont-Ferrand, en France, a été attribué au film « Cadoul de Crăciun/Cadeau
    de Noël », du réalisateur Bogdan Mureşanu. L’histoire, racontée en 20
    minutes, a lieu le soir du 20 décembre 1989, à un moment où la Révolution anticommuniste
    de Roumanie était en marche. Les parents d’un petit garçon apprennent que leur
    fils avait mis à la poste une lettre adressée au substitut du Père Noël à l’époque,
    lettre où le petit avait écrit que son propre père ne souhaitait qu’une seule chose
    – la mort du dictateur Nicolae Ceauşescu.

















    CHISINAU – En République de Moldova, plusieurs organisations
    non-gouvernementales ont demandé à la Commission électorale de Chişinău de
    permettre aux membres de la diaspora de voter au scrutin législatif du 24 février,
    même si leurs papiers d’identité sont périmés, comme cela est déjà arrivé. Un
    système de vote mixte sera utilisé pour la première fois aux élections
    parlementaires du 24 février : 50 députés seront élus sur des listes de
    parti, tandis que 51 mandats seront attribués par vote uninominal, en un seul
    tour de scrutin. Un référendum sera également organisé à la même date, sur la
    réduction du nombre d’élus de 101 actuellement à 61, et sur la possibilité que
    les citoyens puissent révoquer un titulaire de mandat parlementaire. Selon les
    sondages, les socialistes philo-russes du président Igor Dodon, sont crédités
    de près de 40% des intentions de vote. Ils sont suivis par le cartel électoral
    ACUM (MAINTENANT), de la droite pro-européenne, avec environ 25%, et par le
    Parti démocrate, de centre-gauche, principale composante de la coalition
    gouvernementale pro-occidentale déclarée, avec 15%.

    Tennis – Les équipes féminines de tennis de Roumanie et de République tchèque sont à égalité (1 partout) dans les quarts de finale du Groupe mondial de Fed Cup, après la victoire remportée samedi, à Ostrava, par Simona Halep n° 3 mondiale, contre Katerina Siniakova, sur le score de 6-4, 6-0. Toujours samedi, la Roumaine Mihaela Buzărnescu s’est inclinée devant Karolina Pliskova (6-1, 6-4). Aujourd’hui, dans le premier match, Simona Halep affrontera Karolina Pliskova, tandis que le dernier verra évoluer Mihaela Buzărnescu et Katerina Siniakova. Le match de double opposera les duos Irina Begu/Monica Niculescu – Barbora Krejcikova/Katerina Siniakova.

    Météo – Il
    fait beau et les températures continuent de monter en Roumanie. Le thermomètre
    indiquait des valeurs entre 1 et 12°, aujourd’hui, à midi. 6° à Bucarest.

  • Centre pilote destiné aux victimes de viol

    Centre pilote destiné aux victimes de viol

    Les statistiques officielles ne reprennent qu’une partie de cette réalité sordide, les victimes hésitant souvent à déposer plainte. Pour venir en aide aux femmes victimes, l’Agence nationale pour l’Egalité de chances a récemment inauguré le premier Centre pilote de crise destiné aux victimes de viol, au sein même de l’Hôpital universitaire des urgences de Bucarest. Daniela Draghici, secrétaire d’Etat à l’Agence nationale pour l’Egalité des chances, estime que le Centre qui vient d’ouvrir pourra offrir le soutien nécessaire aux victimes de viol. Ecoutons-la :



    « Nous souhaitons que notre démarche constitue un signal fort, adressé à toutes les femmes de Roumanie, un signe d’espoir dans la construction d’un nouveau modèle de bonnes pratiques pour la gestion intégrée des cas de viol. Notre démarche part d’un constat simple, même s’il s’agit d’une réalité regrettable. C’est qu’une majorité de victimes, peut-être à cause de vieilles mentalités et des idées reçues, hésite à déposer plainte, y renonce ou abandonne la procédure en cours de route. Partant de ce constat, nous nous sommes adressés à l’Institut de médecine légale, pour identifier les possibilités légales afin que les médecins puissent procéder aux prélèvements biologiques nécessaires au sein même du service de garde. Et ce pour éviter d’envoyer la victime faire d’elle-même toutes ces démarches qui, souvent, la feront hésiter et renoncer à aller jusqu’au bout. C’est aussi pour en finir avec l’impunité des violeurs ».



    Graţiela Drăghici détaille le fonctionnement du Centre :



    « La condition essentielle est que la victime déclare le viol. Ensuite, le médecin de garde va alerter le groupe opératif de proximité, un service spécialisé dans ce type de criminalité. Des agents vont se présenter au service de garde de l’hôpital, et vont solliciter le consentement de la victime pour déposer plainte. Une fois le consentement acquis, on peut considérer que le cas de viol est étayé d’un point de vue juridique. Plus avant, on procède aux prélèvements des preuves biologiques, en utilisant pour ce faire le kit fourni par l’Institut de médecine légale. Enfin, la victime sera conseillée et accompagnée vers un abri destiné aux victimes de la violence domestique. Là, elle recevra l’aide nécessaire, y compris une aide juridique adaptée, pour que l’agresseur soit traduit en justice ».



    Le projet pilote est voué à s’étendre à l’échelle nationale, et vise à terme une diminution du nombre d’agressions de nature sexuelle. Pour l’instant, la situation est pour le moins préoccupante. L’année dernière, pas moins de 46 femmes et de 12 enfants ont perdu la vie suite à des faits de violence domestique. Tous les deux jours, un cas d’agression sexuelle sur fille mineure est rapporté, et ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Plus grave encore, 55% des Roumains considèrent que le viol pourrait être justifié dans certaines situations. Graţiela Drăghici :



    « Selon les données fournies par la Police, une information judiciaire a été ouverte dans 500 cas rapportés de viol en 2017. La statistique pour l’année 2018 est en cours, mais nous savons d’ores et déjà qu’elle dépassera les 450 cas. Par ailleurs, un pourcentage important de faits de violence domestique n’est pas rapporté. Certaines estimations font état de 70% des cas qui demeureraient inconnus, toutes formes de violence confondues, que l’on parle de la violence domestique ou de la violence sexuelle. Ces chiffres ne sont donc que la partie visible de l’iceberg. » .



    Les organisations féministes saluent évidemment l’initiative prise par l’Agence nationale pour l’Egalité de chances. Voici ce que nous dit Andreea Bragă, directrice exécutive du Centre Filia, une organisation qui lutte contre les inégalités de genre, à travers l’activisme, le plaidoyer et la recherche. Ecoutons-la :



    « Il s’agit d’un pas dans la bonne direction. Nous ne disposions d’aucun centre de ce type jusqu’ici. Or, nous sommes très loin d’être une société qui mette l’accent sur le droit des victimes ou qui leur accorde la protection qui leur est due. L’on ressent un gros besoin en termes de nombre de professionnels, qui sachent travailler avec les pathologies du trauma sexuel. Trop souvent, la victime est culpabilisée, ce qui ne fait que l’enfoncer davantage. Imaginez le nombre de démarches qu’elle doit entreprendre, et le nombre de fois où elle doit raconter et revivre l’abus. Dans les autres Etats européens, l’intervention est centrée sur la protection de la victime, pour minimiser le risque de la faire revivre maintes fois le trauma qu’elle vient de subir. Mais pour cela et en parallèle, nous avons besoin d’éducation, pour apprendre et pour comprendre ce qu’est le consentement. Et puis beaucoup de cas de viol, de violences sexuelles, d’actes sexuels perpétrés à l’encontre d’un mineur ne sont toujours pas rapportés et demeurent de ce fait inconnus », affirmait encore Andreea Bragă, directrice exécutive du Centre Filia.


    (Trad. Ionut Jugureanu)