Tag: rapport

  • 30.09.2020 (mise à jour)

    30.09.2020 (mise à jour)

    Pandémie – Les
    foyers de coronavirus se multiplient dans plusieurs régions de Roumanie,
    notamment dans des centres de soins et des hôpitaux. Le nombre d’établissements
    scolaires, où les cours se déroulent exclusivement en ligne, s’accroît aussi. Le
    dernier rapport en date des autorités faisait état d’un nombre record
    d’infections au nouveau coronavirus dépisté en 24 heures, à savoir 2158
    nouveaux cas. Le bilan des décès s’est aussi alourdi, avec 33 morts enregistrés
    depuis le dernier rapport, le total s’élevant à 4.825 décès. La Roumanie a confirmé plus de 127.500 cas de malades de Covid-19 depuis le début de la pandémie.
    Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré mercredi qu’il avait demandé aux
    comités départementaux pour les situations d’urgence de s’impliquer plus fort
    dans la mise en œuvre des mesures adoptées par les autorités, des actions de
    contrôle et de communication avec la population, pour respecter les mesures
    barrières, dans le contexte de l’épidémie de Covid-19.






















    Justice – Le
    président de la Roumanie, Klaus Iohannis, s’est entretenu, mercredi, avec le
    premier ministre, Ludovic Orban, et avec
    ministre de la justice, Cătălin Predoiu. Selon le chef de l’Etat, l’entretien a
    porté sur des projets de loi visant à corriger les lois de la justice. Le
    président Iohannis a déclaré qu’une justice équitable
    et l’égalité devant la loi étaient les piliers fondamentaux d’une démocratie
    authentique. Il a estimé que ces dernières années l’on avait assisté à
    « une contre-réforme » qui avait « bouleversé » le système
    de justice. Il a aussi énuméré plusieurs valeurs du système judiciaire qui
    devraient être mises en avant : l’indépendance, le professionnalisme,
    l’impartialité et la méritocratie. A son tour, le ministre de la justice,
    Cătălin Prédoiu, a annoncé la mise en débat public, jusqu’au 31 mars 2021, des
    propositions de modification des lois de la justice, à savoir le Statut des
    juges et des procureurs, la loi de l’organisation judiciaire et celle du
    Conseil supérieur de la magistrature. Le ministre a précisé que parmi les
    modifications proposées il y avait la suppression de la Section d’investigation
    des infractions de justice, un processus professionnel de sélection des
    magistrats, l’élimination des embauches sans concours, le renforcement du
    principe d’indépendance des procureurs et l’élimination des restrictions en
    matière de liberté d’expression des magistrats. En août dernier, le chef de
    l’Etat avait demandé au ministre de corriger des lois de la justice, qui, selon
    lui, avaient été « estropiées » par le PSD, ex parti au
    pouvoir.








    Rapport – Le gouvernement roumain a continué en 2020 à affirmer son
    engagement de rétablir le rythme des réformes de la justice, après les reculs
    enregistrés entre 2017 et 2019, cela entraînant une baisse visible des tensions
    dans le système judiciaire, indique le premier rapport de la Commission
    européenne sur la situation de l’Etat de droit au sein de l’Union européenne,
    qu’elle a présenté mercredi à Bruxelles. Le document rappelle que depuis
    l’adhésion de la Roumanie à l’UE en 2007, la réforme de la justice et la lutte
    contre la corruption ont été suivies par la Commission à travers le Mécanisme
    de coopération et de vérification (MCV). Le rapport retient le fait que la
    Roumanie s’est dotée d’un cadre national stratégique anti-corruption
    compréhensif, reposant sur une large participation des acteurs institutionnels
    locaux et nationaux. Selon le même document, les amendements proposés aux Codes
    pénal et de procédure pénale augmentent l’incertitude concernant l’efficacité
    du cadre juridique anti-corruption, d’où l’importance de trouver des solutions
    politiques et juridiques capables de répondre aux décisions de la Cour
    constitutionnelle.
















    Elections -
    Les policiers et les procureurs bucarestois poursuivent l’enquête contre X ouverte dans un dossier pénal visant le processus électoral dans le premier arrondissement
    de la capitale roumaine. Dimanche, lorsque le dépouillement des bulletins de vote était en déroulement, un candidat social-démocrate à un
    mandat de conseiller local a été observé par des représentants du PNL et de
    l’USR-PLUS lorsqu’il sortait du siège du Bureau électoral de l’arrondissement avec
    dans ses bras quelque 500 procès-verbaux provenant des bureaux de vote. La
    candidate de l’alliance PNL – USR PLUS, la députée européenne Clotilde Armand, a
    annoncé qu’elle demanderait au Parquet général de poursuivre l’enquête pour suspicions de fraude. Le maire sortant du premier arrondissement, le social-démocrate Dan Tudorache, a
    déjà demandé au Bureau électoral central de procéder à un recomptage des voix.
    Selon le décompte officiel, Clotilde Armand a remporté le scrutin avec 40,95%
    des voix alors que le social-démocrate Dan Tudorache a remporté 39,82% des
    suffrages. Pour ce qui est de la Capitale, le candidat indépendant Nicusor Dan
    soutenu par le PNL et par l’alliance USR Plus sera le prochain maire de la Capitale après avoir obtenu environ 43% des voix. Au niveau
    national, les résultats partiels du scrutin local de dimanche
    font état de changements importants à la tête des municipalités des chefs-lieux des départements. Le PNL, au gouvernement, a remporté 15 mairies, le PSD 14, l’USR – PLUS et
    l’Union démocrate magyare de Roumanie 4 chacun. Pour ce qui est des Conseils
    départementaux, le PSD contrôlera 20, le PNL 17 et l’Union démocrate magyare 4.




    Tennis – La joueuse de
    tennis roumaine Simona Halep a eu
    raison en deux sets de sa compatriote Irina Begu, au deuxième tour du tournoi
    de Roland Garros. Au double, la paire roumaine Andreea Mitu – Patricia Tig s’est imposée devant le duoMadison Brengle (Etats-Unis) -Yana Sizikova (Russie).

    Météo – Une vigilance orange aux pluies fortes est en vigueur dans plusieurs départements de l’ouest et du nord-ouest de la Roumanie. Une autre vigilance jaune concerne le nord, le centre et partiellement l’ouest du pays. Jeudi, les températures maximales se situeront entre 13° et 21°.

  • Rapport de l’Avocat du Peuple sur la pandémie

    Rapport de l’Avocat du Peuple sur la pandémie

    « La Roumanie est un des Etats membres de l’UE qui a
    pris les mesures les plus drastiques pendant l’état d’urgence et celui d’alerte,
    en limitant certains droits et libertés » – lit-on dans le « Rapport
    de l’Avocat du peuple sur le respect des droits de l’homme entre le 16 mars et
    le 10 septembre ».






    L’Avocat du peuple, Mme Renate Weber, précise que la
    limitation des droits et libertés ne peut se faire que par la loi et non pas
    par des décrets d’urgence, ni d’autres documents de niveau inférieur, telles
    les décisions gouvernementales ou les ordres ministériels. Selon la
    responsable, la Roumanie traverse sa plus longue période de restrictions, alors
    que la Constitution ne permet un tel état de choses que pour un laps de temps
    limité.






    En ce qui concerne les mesures sanitaires, tant pendant
    l’état d’urgence que pendant celui d’alerte, les personnes infectées au
    coronavirus ont été hospitalisées de manière obligatoire, même si elles ne
    présentaient pas de symptômes – une situation maintenue à ce jour, constate
    également le rapport. De même, le volume de travail dans le secteur sanitaire a
    doublé, sinon triplé, depuis le début de la pandémie en Roumanie. Une partie
    des mesures prises par les autorités à compter du 16 mars dernier ont été
    bénéfiques, empêchant la propagation communautaire du virus, poursuit le rapport.






    Dans l’intervalle de temps analysé, plus de 300.000
    amendes ont été infligées, d’une valeur totale de quelque 120 millions d’euros.
    Ces amendes vont de 500 à 2500 lei dans le
    contexte où le revenu moyen en Roumanie approche les 3200 lei (650 euros).
    Néanmoins, le nombre d’amendes rapporté au total de la population ne représente
    qu’un pourcentage infime, preuve que les gens ont respecté les normes imposées.






    Par ailleurs, Renate Weber affirme avoir envoyé au
    Gouvernement, dès le début de la pandémie, des recommandations portant sur le
    plafonnement des prix de certains aliments de base et de certains médicaments,
    constatant pourtant que leurs prix ont augmenté dernièrement.






    Les interventions de l’Avocat du peuple ont varié selon
    l’évolution de la situation dans le pays, l’institution étant préoccupée entre
    autres par l’urgence d’accorder de l’assistance psychologique aux médecins et
    aux patients malades de Covid-19 et d’assurer les équipements de protection
    nécessaires, mais aussi par la durée de l’hospitalisation des personnes
    asymptomatiques et par le fait que les personnes atteintes d’autres maladies
    n’ont pas eu accès à l’assistance médicale, conclut le rapport de Mme Renate
    Weber.






    Sur toile de fond de la hausse des cas de contamination
    au nouveau coronavirus, voire d’un nombre record de cas rapporté cette semaine
    même, le président Klaus Iohannis a exhorté une nouvelle fois la population à
    respecter les normes de protection, surtout à l’approche de la saison froide et
    de la grippe saisonnière. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Rapport sur la gestion de l’épidémie

    Rapport sur la gestion de l’épidémie

    La présence du premier ministre
    devant les élus a eu lieu dans le contexte d’une importante multiplication,depuis quelques semaines, des
    cas de Covid-19 et des décès provoqués par cette maladie en
    Roumanie, ce qui met une forte pression sur le
    système de santé. Le chef du gouvernement a expliqué que le plus grand nombre d’infections
    avait été enregistré pendant la période de vide législatif concernant la
    quarantaine et l’isolement, suite à une décision de la Cour constitutionnelle,
    simultanément avec l’entrée en vigueur des mesures de relâchement. Ludovic
    Orban a souligné le fait qu’une fois les moyens légaux adoptés par le
    Parlement, le gouvernement avait pris les mesures qui s’imposaient. Le premier
    ministre a également mentionné les dizaines de milliers de personnes qui
    avaient ainsi été mises en isolement dans les hôpitaux, ou bien placées en
    quarantaine ou en isolement et traitées à domicile. Ludovic Orban a demandé aux
    sénateurs et députés de soutenir les efforts de l’équipe gouvernementale de
    convaincre la population que le respect des règles était la seule solution d’arrêter
    la propagation du virus. « Soyez à
    nos côtés dans cet effort de communication publique, pour convaincre les
    obstinés et ceux qui minimisent le risque porté par ce virus. Le coronavirus tue.
    Respecter les règles c’est nous protéger nous-mêmes, mais aussi les autres,
    protéger leur vie et leur état de santé. »
    , a souligné le premier
    ministre.


    Ludovic Orban a aussi précisé que,
    depuis le mois de mars, la capacité de dépistage était passée de 4.500 tests par
    jour à 25.000 par jour, que les contrôles s’étaient multipliés, tout comme les
    amendes appliquées pour le non respect des normes en vigueur. Réaffirmant que
    la nouvelle année scolaire débuterait le 14 septembre, le premier ministre a
    dit que le port du masque de protection serait obligatoire dans tous les
    établissements scolaires où les classes pourraient se dérouler normalement. La
    totalité des établissements de l’éducation nationale sera dotée de produits désinfectants
    et d’écrans de protection transparents, afin de réduire le contact physique. Au
    sujet des élections locales, le premier ministre roumain a affirmé qu’elles
    pourraient être organisées sans augmenter le risque de transmission du
    coronavirus, le déroulement du scrutin allant dépendre de la probité des
    candidats et de leurs électeurs.

    De son côté, Marcel Ciolacu, président par
    intérim du Parti social-démocrate (l’opposition qui domine le parlement de
    Bucarest) et président de la Chambre des députés, a accusé le gouvernement
    libéral d’avoir détruit l’économie nationale et de n’avoir rien entrepris pour
    assurer l’ouverture en toute sécurité des écoles, choisissant de passer cette
    responsabilité aux maires des villes et des communes, ainsi qu’aux chefs d’établissements.
    « Vous avez entièrement perdu le
    contrôle de la situation, vous avez échoué dans la gestion de la pandémie, vous
    avez échoué dans la relance de l’économie. Tout ce qui vous a intéressé c’étaient
    les élections et le plus grand nombre de fonctions pour vos familles et pour
    votre clientèle politique, rien pour les Roumains. »
    , a-t-il affirmé.


    Marcel Ciolacu a annoncé la décision
    de son parti de déposer, lundi prochain, une motion de censure contre le
    Cabinet Ludovic Orban, une démarche qui sera soutenue par Victor Ponta, le
    leader du parti PRO România (centre-gauche, dans l’opposition). Le député de l’Union
    Sauvez la Roumanie (centre-droit), Cătălin Drulă, a affirmé que les gens avaient
    raison d’avoir peur, vu le chaos et l’incertitude actuels, les autorités s’étant
    montrées incapables de proposer un programme cohérent pour surmonter la crise. Le
    Parti du Mouvement populaire (centre-droit) a qualifié de déficitaire la gestion
    de la pandémie de coronavirus, tandis que pour l’Union démocrate magyare de
    Roumanie, le gouvernement Ludovic Orban a été et continue d’aller à contre-courant
    de la réalité. (Trad : Ileana Ţăroi)

  • 12.08.2020 (mise à jour)

    12.08.2020 (mise à jour)

    Collectif budgétaire – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, le
    premier ministre Ludovic Orban et le ministre des Finances, Florin Cîţu, se
    sont réunis, mercredi, pour examiner le prochain collectif budgétaire, informe
    l’Administration présidentielle. Auparavant, Ludovic Orban avait fait savoir
    que le collectif budgétaire serait adopté au courant de cette semaine. Les
    contraintes budgétaires sont très grandes en ce moment et toute demande
    d’augmentation du budget sera attentivement examinée, avait précisé le chef du
    gouvernement de Bucarest.


















    Inflation – La Roumanie enregistrait en juillet dernier un taux d’inflation
    annuel de 2,8%, en progression de 0, 2% par rapport au mois précédent, conséquence de la hausse
    des prix des produits alimentaires et des services. C’est ce que révèlent les
    données rendues publiques ce mercredi par l’Institut national de la statistique.
    La Banque centrale de Roumanie table sur un taux d’inflation annuel de 2,7% en
    2020 et de 2,5% en 2021.






    Parlement – Le président roumain Klaus Iohannis a lancé, ce
    mercredi, un appel à ses concitoyens à porter le masque et à respecter la
    distanciation physique, dans le contexte de l’augmentation du nombre
    d’infections au nouveau coronavirus. A l’heure qu’il est, l’Union européenne ne
    dispose d’aucun vaccin accepté, mais plusieurs projets de recherche sont en
    cours. La Roumanie, qui est impliquée dans cet effort, a déjà demandé 10 millions
    de doses de vaccin anti-Covid 19 à l’UE, a ajouté le président Iohannis. Mercredi également, le premier ministre roumain, Ludovic Orban, a présenté au
    Parlement le rapport de son cabinet sur la gestion de l’épidémie de coronavirus
    et les mesures en vue de la nouvelle rentrée scolaire et de la tenue des
    élections locales. Ultérieurement, le président de la
    Chambre des députés et président par intérim du Parti social-démocrate, Marcel
    Ciolacu, a annoncé la décision de son parti, principale composante de
    l’opposition parlementaire, de déposer, le 17 août prochain, une motion de
    censure contre le gouvernement minoritaire de Bucarest. Selon les
    sociaux-démocrates, l’Exécutif libéral se serait principalement préoccupé de
    frauder l’argent public, la Roumanie risquant de s’effondrer à cause de
    l’incompétence de l’équipe gouvernementale. Un rapport de la Cour des comptes sur les marchés publics conclus par
    l’Exécutif durant la crise sanitaire a constaté
    l’existence de recettes supplémentaires par rapport à celles déclarées, des
    manquements aux règles financières et comptables, ainsi que des préjudices. Par ailleurs, conformément
    aux autorités roumaines, l’état
    d’alerte serait, le plus probablement prolongé, précisant que la décision en ce
    sens dépendrait de l’évolution de l’épidémie.


    Le dernier bilan officiel indique
    1.415 nouveaux cas de contamination par le Sars-Cov 2, enregistrés en 24 heures.
    Depuis le début de la crise sanitaire en Roumanie, les statistiques font état
    de 65.177 malades de Covid-19, dont 31.048 ont été déclarés guéris et 2.807
    sont décédés des suites de la maladie.








    Forces navales -
    L’Etat-major des Forces navales roumaines continuent la tradition de célébrer,
    le 15 août, la Journée de la Marine roumaine. Les manifestations ont été
    adaptées aux contraintes imposées par la pandémie de Covid-19. Ainsi, l’édition
    de cette année de la Journée de la Marine, dédiée au 160-e anniversaire des
    Forces navales roumaines, se déroulera principalement en ligne. Des concours
    thématiques et des projets virtuels ont déjà été lancés sur la page Facebook
    des Forces navales, pour donner au grand public la possibilité de mieux
    connaître les marins militaires. A cela se sont ajoutés des récitals de la
    Musique militaire des Forces navales ainsi que des tours guidés virtuels des
    ports roumains, à l’occasion d’une Journée portes ouvertes. Samedi, le 15 août,
    des défilés de navires auront lieu en mer Noire et sur le Danube, pour marquer
    la Journée de la Marine roumaine.



    Météo – Dans les prochaines 24 heures, il continuera à faire chaud en Roumanie, sous un ciel variable. Des pluies fortes et phénomènes orageux pourraient apparaître dans les régions de montagne, ainsi que dans les régions du sud et du centre du pays. Jeudi, les températures maximales se situeront entre 24° et 34°.

  • 12.08.2020

    12.08.2020

    Parlement — Le premier ministre roumain, Ludovic Orban, présente ce mercredi, au Parlement, le rapport de son cabinet sur la gestion de lépidémie de coronavirus et les mesures en vue de la nouvelle rentrée scolaire et de la tenue des élections locales. Les sénateurs et les députés doivent également débattre du rapport de la Cour des comptes sur les marchés publics conclus par l’Exécutif durant la crise sanitaire. La Cour des comptes a constaté l’existence de recettes supplémentaires par rapport à celles déclarées, des manquements aux règles financières et comptables, ainsi que des préjudices. Le premier ministre Ludovic Orban a affirmé que l’état d’alerte serait, le plus probablement prolongé, précisant que la décision en ce sens dépendrait de l’évolution de l’épidémie.


    Le Groupe de communication stratégique a annoncé 1.415 nouveaux cas de contamination par le Sars-Cov 2. Depuis le début de crise sanitaire en Roumanie, 65.177 personnes ont été testées positives au nouveau coronavirus. Sur ce total, 31.048 ont été déclarées guéries et 2.807 sont décédées des suites de la Covid-19.



    Collectif budgétaire — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, le premier ministre Ludovic Orban et le ministre des Finances, Florin Cîţu, se réunissent aujourd’hui pour discuter du collectif budgétaire, informe l’Administration présidentielle. Auparavant, Ludovic Orban avait fait savoir que le collectif budgétaire serait adopté au courant de cette semaine. Les contraintes budgétaires sont très grandes en ce moment et toute demande d’augmentation du budget sera attentivement examinée, a-t-il précisé.



    Inflation — La Roumanie enregistrait en juillet dernier un taux d’inflation annuel de 2,8%, en progression de 0, 2% par rapport au mois précédent, conséquence de la hausse des prix des produits alimentaires et des services. C’est ce que révèlent les données rendues pudiques ce mercredi par l’Institut national de la statistique. La Banque centrale de Roumanie table sur un taux d’inflation annuel de 2,7% en 2020 et de 2,5% en 2021.



    Film — Coup d’envoi, ce soir, du Festival international du film indépendant « Anonimul »/ « L’Anonyme ». L’événement est accueilli par la localité de Sfântu Gheorghe, dans le delta du Danube ( sud-est de la Roumanie). La cérémonie d’ouverture du festival sera suivie par la projection du film « The Father »/ « Le Père », avec Anthony Hopkins et Olivia Colman. Il s’agit du premier long métrage de fiction du réalisateur Florian Zeller, inspiré de la vie de sa grand-mère, atteinte de la démence sénile quand il avait 15 ans. La 17e édition du Festival international du film indépendant « Anonimul », prévue jusqu’au 16 août, se déroulera exclusivement en plein air, avec 400 spectateurs tout au plus pour chaque projection, par mesure de protection sanitaire.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Ana Bogdan s’est qualifiée mardi pour les huitièmes de finale du tournoi WTA de Prague, après avoir vaincu l’Australienne Storm Sanders. Bogdan doit affronter aujourd’hui Lesia Tsurenko d’Ukraine. Deux autres Roumaines, Simona Halep, favorite du tournoi et n° 2 mondiale et Irina Begu, se sont elles aussi qualifiées pour les huitièmes de finale de cette compétition. Halep a triomphé de la Slovène Polona Hercog, tandis que Begu a disposé, en deux sets, de la Lettone Anastasija Sevastova.



    Météo — Il fait chaud dans l’ouest, le sud et le centre du pays. Les températures maximales de la journée seront comprises entre 25° et 34°. Il faisait 31° à midi, dans la capitale, Bucarest. Les météorologues ont émis une alerte jaune aux orages, qui concerne la moitié du territoire. Dans les régions de montagne, ainsi que dans le sud et le centre, on attend des pluies torrentielles accompagnées de phénomènes électriques, des orages et même des chutes de grêle. La quantité d’eau tombée pourra dépasser les 20 à 25 l/m2, voire 40 à 50 l/m2, localement.




  • 10.08.2029 (mise à jour)

    10.08.2029 (mise à jour)

    Coronavirus – 779 nouveau cas de contamination au Sars-Cov-2 en Roumanie dans les dernières 24 heures, portant le nombre total de cas à quelque 62.500, dont plus de 30.300 personnes ont guéri. On compte 2.729 personnes décédées des suites de l’infection et 476 patients en soins intensifs. Le nombre le plus important de cas est recensé actuellement à Bucarest, dans le département de Suceava, dans le nord-est du pays, et dans le département d’Argeş, dans le sud. Les spécialistes de santé publique font à nouveau appel à la population pour respecter des règles sanitaires. Selon eux, aller à des fêtes privées ou à des barbecues, même s’ils se déroulent à l’extérieur, ne réduit pas le risque de contamination. Aujourd’hui, l’Institut national de santé publique a décidé d’inclure l’Espagne sur la liste des pays à risque accru de contamination au nouveau coronavirus. La mesure s’appliquera à partir du mardi 11 août minuit, heure locale, obligeant toutes les personnes arrivant en Roumanie en provenance d’Espagne à une période d’isolement de 14 jours. De même, les vols reliant la Roumanie et l’Espagne seront annulés. Par ailleurs, l’Italie a prolongé jusqu’au 7 septembre l’obligation d’isolement à domicile pour les personnes arrivant sur son sol depuis la Roumanie et la Bulgarie.



    Justice – La Cour dappel de Bucarest a décidé, lundi, quelle navait pas la compétence matérielle pour juger la demande de la Direction dinvestigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT) concernant la réouverture de lenquête visant les anciens chefs de la gendarmerie dans le dossier des répressions violentes de la manifestation du 10 août 2018 de la diaspora contre le gouvernement social-démocrate de lépoque. Le procès a été transféré au Tribunal de Bucarest, suite à la demande des anciens chefs de la gendarmerie concernés par cette affaire judiciaire. La semaine passée, la Cour dappel de Bucarest avait ajourné les discussions en marge de la réouverture de lenquête mentionnée. Mardi dernier, la procureure en chef de la DIICOT, Giorgiana Hosu, infirmait partiellement la clôture du dossier et disposait la réouverture de la poursuite pénale des anciens responsables de la Gendarmerie roumaine. Le dossier avait été classé à la fin juin, après que le procureur en charge de laffaire eut décidé quil ny avait pas de preuves à lappui du scénario dun coup dEtat, comme soutenait la Gendarmerie, ni de preuves que la répression des manifestations avait été préparée davance. La réouverture de lenquête doit être approuvée par un juge, pour quensuite le dossier soit repris par le Parquet militaire. Les anciens chefs de la Gendarmerie feront lobjet dune enquête, entre autres pour des infractions telles que abus de pouvoir, participation impropre à un comportement abusif, participation impropre au faux intellectuel, participation impropre à l’usage de faux.



    Parlement – Le direction du Parlement de Bucarest a décidé, lundi, que le premier ministre, Ludovic Orban, présente mercredi, devant le Législatif, le rapport sur la gestion de lépidémie de Covid-19. Ludovic Orban devrait également présenter les mesures que son cabinet envisage de prendre en vue de la rentrée scolaire et de la tenue des élections locales. Le 27 juillet dernier, le président par intérim du Sénat, Robert Cazanciuc, et le président de la Chambre des députés, Marcel Ciolacu, ont envoyé au premierpar ministre,, Ludovic Orban, une lettre dans laquelle ils lui demandaient de présenter un rapport sur ces thèmes, au plénum du Parlement.



    Economie – Le déficit commercial de la Roumanie a atteint, pour la première moitié de l’année, les 8,665 milliards d’euros, en hausse de 935,7 millions d’euros par rapport à la période 1er janvier – 30 juin 2019, selon les données de l’Institut national de la statistique. Depuis le début de l’année et jusqu’au 30 juin dernier, rapporté à la même période de l’année précédente, les exportations ont baissé de 18,1% pour arriver à 28,590 milliards d’euros, et les importations, de 37,255 milliards d’euros au total, ont baissé de 12,6%.



    Football – Le CFR Cluj, champion de Roumanie de football, affrontera le Dinamo Zagreb de Croatie, au deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions, en cas de victoire, au premier tour, contre les Maltais du FC Floriana, selon le tirage au sort effectué lundi à Nyon, en Suisse. Le match contre le champion croate devrait avoir lieu le 25 ou le 26 août, à Cluj-Napoca, nord-ouest de la Roumanie. Le CFR jouera contre le FC Floriana de Malte le 18 ou le 19 août, en déplacement. Les matches des trois premiers tours préliminaires se disputeront en une seule manche, à cause de la prolongation de la saison 2019-2020 des coupes européennes, après la pause causée par la pandémie de coronavirus.



    Météo – Dans le prochain intervalle de 24 heures, le temps sera chaud, voire caniculaire dans le sud du pays. Sur le relief on attend des averses orageuses et des intensifications du vent. Les maximales iront de 25° à 35°.



  • 09.08.2020

    09.08.2020

    Coronavirus – 1.145 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été recensés les 24 dernières heures, selon le rapport rendu public ce dimanche à 13 heures, heure de Bucarest, portant le bilan de la pandémie à 61.768 personnes infectées. 30.119 malades ont guéri. Selon le Groupe de Communication stratégique, 458 malades sont actuellement en soins intensifs. 41 personnes sont décédées de samedi à dimanche portant le bilan mortel de la pandémie à 2.700 décès. Le premier cas de coronavirus confirmé en Roumanie a été dépisté le 26 février. Les autorités appellent la population à s’informer uniquement par des sources officielles. La Roumanie a demandé à la Commission européenne, 10 millions de doses de vaccin contre le coronavirus, lorsque celui-ci sera disponible, a annoncé le ministre de la Santé, Nelu Tataru. Il a précisé que les doses seront utilisées surtout pour le personnel médical, pour les malades âgées ou pour ceux qui présentent des comorbidités. Selon le ministre Tataru, nombre de cas d’infection apparaissent lorsque les gens rentrent de leurs vacances. Le nombre de malades de Covid 19 dépend beaucoup de la manière dont ils comprennent le port du masque de protection et la distanciation physique, a rappelé le responsable roumain. Il a dit que, hormis le tourisme national, d’autres risques d’infection se sont intensifiés : les activités économiques et le transport, soit la navette à l’intérieur des départements ainsi qu’entre différents départements. Le ministre de la Santé s’attend à une stagnation du nombre de nouveaux cas d’infection et il a averti que l’évolution de la situation dépendait de la manière dont la population respectait les gestes barrière.

    TIFF – Les dernières projections au Festival International du Film Transilvania sont prévues aujourd’hui à Cluj dans le centre-ouest de la Roumanie. Les gagnants de l’édition de cette année ont été annoncés samedi soir. L’évènement a été organisé avec le respect de toutes les mesures sanitaires. Par contre, le cinéaste Cristi Puiu, a exhorté le public qui assistait à la projection de son film le plus récent, « Malmkrog » de renoncer au masque de protection. A son avis, il est « inhumain » pour les spectateurs de regarder un film pendant 200 minutes en portant un masque sur le visage. Le grand prix du TIFF, le trophée Transilvania a été remporté par la production « Babyteeth: Premier amour », le film de début de la cinéaste australienne Shannon Murphy. Cette production raconte l’histoire d’une adolescente qui a de graves problèmes de santé. Le prix a été accordé dans le cadre du gala de clôture du festival, tenu pour la première fois dans le cinéma en plein air organisé sur la place Unirii de Cluj. L’édition de cette année du festival a été organisée exclusivement en plein air et près de 140 films ont été projetés.

    Liban – Des Etats-Unis a la France en passant par la Chine, la Russie et l’Egypte, les donateurs internationaux se réunissent dimanche pour une visioconférence de soutien au Liban, meurtri par une gigantesque explosion et la crise économique. La conférence en ligne est organisée a l’initiative de la France et de l’ONU. Le président américain Donald Trump a déclaré qu’il rejoindrait cet effort international. Plusieurs pays ont promis des aides financières estimées à plusieurs millions de dollars et envoyé des navires, du personnel médical et des matériaux pour aider la capitale libanaise. La Roumanie a rejoint l’effort international d’appui du Liban, après l’explosion dévastatrice de mardi dans un entrepôt remplis de nitrate d’ammonium à Beyrouth. Huit tonnes environ de matériaux médicaux et de médicaments ont été transportées samedi de Roumanie au Liban à bord de deux avions des Forces aériennes roumaines. Selon les autorités libanaises, l’explosion de 2000 tonnes de nitrate d’ammonium a provoqué des dégâts estimés à 15 milliards de dollars. Au moins 158 personnes sont décédées et plus de 5000 ont été blessées dans l’explosion de mardi. 300 mille habitants de Beyrouth sont désormais sans-abri. . La tragédie a fait descendre les libanais dans la rue. Samedi, les forces de l’ordre libanaises ont utilisé le gaz lacrymogène contre les manifestants rassemblés devant le Parlement pour protester contre la classe politique, qu’ils tiennent de coupable pour l’explosion de mardi. Le premier ministre libanais Hassan Diab a déclaré qu’il demanderait l’organisation d’élections anticipées. Le Liban était déjà secoué par une crise économique profonde et s’efforçait à combattre l’épidémie de coronavirus. Un mouvement de protestation antigouvernemental a commencé en 2019, nourri par la situation financière et par la chute de la monnaie locale.

    Economie – La Roumanie évitera la récession technique et connaitra une contraction de l’économie inférieure à celle estimée par les agences de notation, par la Commission européenne, par le FMI et par les institutions bancaires, grâce à la réponse rapide et efficace des politiques économiques, affirme le ministre roumain des Finances Florin Cîtu dans un message sur Facebook. Il écrit que la Roumanie enregistrera une relance économique à partir du troisième trimestre et cette reprise se transformera en croissance économique en 2021. Malgré un déficit budgétaire de 3,7% avant la crise, lors du premier collectif budgétaire, le gouvernement a augmenté le déficit de 3% et continuera à mettre des liquidités dans l’économie roumaine dans le deuxième collectif de cette année.

    Météo
    Il y a une légère baisse des températures ce dimanche en Roumanie, mais la chaleur et la canicule
    sera toujours présente sur la plupart du pays. Les températures ne devraient
    pas dépasser les 35 degrés à l’ombre. Dimanche dans l’après-midi des pluies
    torrentielles et des orages sont possibles notamment sur le relief et sur le
    sud-ouest. 30 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.

  • 28.07.2020 (mise à jour)

    28.07.2020 (mise à jour)

    Hymne national — En Roumanie, la Journée de l’hymne national sera célébrée mercredi, par des événements organisés dans les grandes villes et dans toutes les garnisons du pays. La cérémonie publique aura lieu Place du tricolore à Bucarest, en respectent strictement les mesures de prévention de la propagation du virus SARS-CoV-2. Le ministère de la Défense organisera une cérémonie militaire et religieuse. Célébrée le 29 juillet, la Journée de l’hymne national a été proclamée en 1998. L’hymne actuel, considéré un symbole national, c’est Réveille-toi, Roumain, adopté après la chute du régime communiste, en 1989. Un poème patriotique d’Andrei Mureşanu, publié en 1848, est à l’origine de l’hymne, alors que la musique appartient à Anton Pann.



    Politique — Les présidents du Sénat et de la Chambre des Députés de Bucarest, Robert Cazanciuc et Marcel Ciolacu, demandent dans une lettre au premier ministre Ludovic Orban de présenter au Parlement un rapport sur les mesures que le gouvernement envisage de prendre pour limiter la propagation du coronavirus avant les élections locales prévues le 27 septembre et pour réaliser dans de bonnes conditions la rentrée scolaire le 14 septembre. Les représentants de l’exécutif ont déclaré qu’il était prématuré d’évoquer un éventuel ajournement des élections locales. Pour ce qui est de la rentrée, les autorités ont passé en revue plusieurs scénarios, dont celui qui limite le nombre d’élèves dans une salle de classe à 15. Les autres devraient participer aux cours en ligne.



    Coronavirus en Roumanie — Depuis une semaine, la Roumanie recense chaque jour 1000 nouveaux cas de Covid-19. Les dernières 24 heures, les autorités ont rapporté 1.151 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2, selon le communiqué du Groupe de communication stratégique. Le bilan de la pandémie dépasse les 47 mille cas d’infection, dont 26 mille personnes ont guéri. 2239 personnes sont décédées en Roumanie à cause de complications associées au nouveau coronavirus. Dans la diaspora, sur les 5479 Roumains dépistés positifs, 123 sont décédés. Dans le contexte de la flambée du nombre de cas de Covid-19, plusieurs localités ont été placées en quarantaine, alors que les autorités envisagent d’appliquer des mesures supplémentaires contre la propagation du nouveau coronavirus. Entre temps, de plus en plus d’Etats limitent l’accès des ressortissants roumains sur leur territoire ou introduisent des conditions supplémentaires pour leur permettre l’accès. Par exemple, la République de Moldova, Chypre, la Finlande et la Lituanie interdisent l’accès des Roumains à des fins touristiques, alors que les Roumains qui voyagent par avion en Grèce doivent présenter eux aussi un test négatif de dépistage du coronavirus effectué 72 heures avant leur arrivée dans ce pays. Cette mesure est valable jusqu’au 4 août. En Autriche, le test négatif exigé par les autorités autrichiennes doit être effectué dans les 72 heures avant larrivée dans le pays et la période d’isolement a été réduite de 14 à 10 jours. D’autres Etats, dont l’Italie, le Royaume Uni, l’Irlande, la Norvège, l’Estonie et la Lettonie placent en quatorzaine tous les touristes roumains qui arrivent sur leur territoire, alors que les Pays-Bas recommandent l’auto-isolement. Enfin, la Hongrie, la Belgique et la France recommandent aux Roumains de se faire tester avant leur voyage.



    Fédérations syndicales — Le premier ministre roumain, Ludovic Orban, et le ministre de la Santé, Nelu Tataru, ont rencontré ce mardi les représentants des fédérations Sanitas et Solidaritatea Sanitară, pour parler des problèmes auxquels se confrontent les médecins notamment durant la pandémie de Covid-19. Les syndicats réclament de meilleures conditions de travail, notamment dans les services de soins intensifs. Les syndicalistes ont signalé au chef du cabinet de Bucarest le manque de personnel dans ces services et lui ont demandé d’accroître le nombre de médecins, de réduire leurs horaires de travail et d’accorder des jours supplémentaires de congés payés aux médecins parce qu’ils ont besoin de plus de temps pour se reposer. Pour ce qui est de la pénurie de personnel médical à laquelle se confrontent certains hôpitaux de Roumanie, le premier ministre a expliqué qu’elle pourrait être solutionnée par le détachement de médecins d’autres hôpitaux. Il a aussi déclaré que le sujet des bonus accordés à certaines catégories de personnel médical, tels les médecins anesthésistes qui travaillent dans des services de soins intensifs, avait également figuré parmi les sujets des discussions avec les syndicalistes de la Santé.



    Finances — En Roumanie, le ministre des Finances, Florin Cîtu, a annoncé la majoration des allocations familiales de quelque 15% et une majoration supplémentaire le 1er janvier prochain. Florin Cîtu a souligné que ces augmentations se faisaient sans l’aide financière d’institutions telles le Fonds monétaire international. Les allocations pour les enfants devraient passer de 150 à 300 lei, soit l’équivalent de 60 euros, puisque la loi qui rejette l’initiative du gouvernement d’ajourner la majoration de 100% des allocations a été déclarée conforme à la Loi fondamentale. Voici un mois, le ministre des Finances déclarait que la Roumanie allait enregistrer cette année un déficit budgétaire de 6,7% du PIB et une contraction économique en fin d’année de 2,2% du PIB.



    Déficit — Selon les données publiées ce mardi par le ministère des Finances, le déficit budgétaire de la Roumanie a atteint les 4,17% du PIB au premier semestre de l’année en cours. Plus de la moitié du déficit est généré par les montants laissés au milieu économique par les facilités fiscales et les dépenses exceptionnelles faitespour lutter contre les effets de l’épidémie de Covid-19. Les cinq premiers mois de l’année, le déficit budgétaire s’est chiffré à 3,59% du PIB, alors qu’au premier semestre de 2019, il a été de 1,94% du PIB.



    Diplomatie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, qui a reçu mardi le nouvel ambassadeur de Pologne à Bucarest, Maciej Lang, a souligné la nécessité d’impulser les échanges économiques et les investissements mutuels entre les deux pays. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, les deux responsables ont discuté de la problématique de sécurité et de la coopération régionale, eu égard aux intérêts communs et aux approches similaires des deux Etats. L’accent a été mis sur l’appui aux relations transatlantiques et sur le renforcement du flanc est de l’OTAN, qui bénéficie aussi d’une présence militaire réciproque sur les territoires des deux Etats. L’ambassadeur Maciej Lang a exprimé, à son tour, sa satisfaction pour les très bons rapports de partenariat stratégique entre les deux pays. Il a indiqué que l’objectif de son mandat était de conférer un plus de substance à la coopération roumano-polonaise, tant dans les domaines de la sécurité et de la défense que dans d’autres secteurs d’intérêt conjoint, comme l’énergie.



    Sondage — Les Roumains demeurent préoccupés par la situation générée par la pandémie de Covid-19 et par ses conséquences tant au niveau national général qu’au niveau personnel. Ce sont les conclusions d’un sondage de l’Institut roumain pour l’évaluation et la stratégie (IRES), rendu public mardi. Trois quarts des Roumains affirment qu’ils sont très inquiets, voire inquiets, alors que sept Roumains sur dix ont peur de s’infecter au coronavirus. Selon l’analyse, seuls 16% connaissent personnellement quelqu’un qui ait été atteint par le Covid-19. D’autre part, un Roumain sur 20 déclare avoir eu l’initiative de se soumettre à un test de dépistage, alors que 6% se sont fait tester à la demande des autorités, et 7% à la demande de l’employeur. Près d’un quart des participants au sondage affirment avoir annulé leurs vacances cet été en raison de la pandémie ou les avoir remises à une date ultérieure, quand la situation épidémiologique sera meilleure. Les données de l’enquête indiquent aussi que 48% des Roumains sont satisfaits des mesures prises par le gouvernement pour protéger la population, alors qu’une personne sur cinq est très mécontente. Le cabinet de Bucarest est apprécié par 28% des sondés pour ses actions en matière d’économie, alors que six sujets questionnés sur dix affirment être mécontents. Le sondage IRES a été réalisé les 24-25 juillet, sur un échantillon représentatif au niveau national, et a une marge d’erreur de +/- 3,3%.



  • 10.05.2020 (mise à jour)

    10.05.2020 (mise à jour)

    COVID- 19 en Roumanie — En Roumanie, les 9 nouveaux décès liés au Covid-19 — deux femmes et six hommes, dont l’âge était compris entre 52 et 80 ans, portent leur nombre total à 961, a informé dimanche le Groupe de communication stratégique. Le nombre de personnes infectées dépasse les 15.300, dont près de 7.000 ont guéri. Quant aux Roumains de la diaspora, plus de 2.750 ont été testés positifs au Sars-Cov-2, la plupart d’entre eux se trouvant en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni. Depuis le début de la pandémie, 100 ressortissants roumains vivant à l’étranger ont perdu la vie.


    Par ailleurs, les mesures de déconfinement proposées par les autorités de Bucarest et qui devraient être mises en œuvre à partir du 15 mai, après la cessation de l’état d’urgence, prévoient entre autres le port obligatoire et correct du masque de protection dans les espaces publics clos, dans les magasins, les transports en commun et sur le lieu de travail.De même, les entreprises et les institutions devront décaler les horaires de travail de leurs salariés de manière à réduire la pression sur les transports en commun ou privilégier le travail à distance, lorsque cela est possible. Les événements et les rassemblements en plein air seront toujours suspendus temporairement, tout comme les activités culturelles, artistiques, sportives et religieuses qui se déroulent dans des espaces clos.



    Covid-19 dans le monde – Plus de quatre millions de cas de COVID-19 recensés officiellement dans le monde et plus de 277.000 décès, indiquent les données collectées par l’université américaine John Hopkins. Les Etats-Unis continuent d’être le pays le plus touché, avec plus d’un quart des cas confirmés et un tiers des décès enregistrés à l’échelle mondiale. De l’avis des experts, le nombre réel des cas d‘infection est probablement plus élevé, vu le nombre réduit de tests de dépistage menés dans bien des pays. Le bilan quotidien des décès poursuit une trajectoire descendante dans certains pays, mais on craint que l‘allègement des restrictions n’entraîne une deuxième vague de contaminations. Par ailleurs, plusieurs gouvernements s’attendent à un déclin de leurs économies, en raison de l’impact de la pandémie sur les marchés mondiaux et sur les chaînes d’approvisionnement.



    Rapport – Les ministres roumains de la Santé, du Travail et des Affaires étrangères, respectivement Nelu Tătaru, Violeta Alexandru et Bogdan Aurescu, doivent présenter lundi devant le Parlement le rapport sur la gestion des problèmes pendant l’état d’urgence. Parmi eux, la situation des saisonniers partis travailler à l’étranger en pleine pandémie. Ce sera au ministre des Affaires étrangères de fournir des explications sur ces départs et sur les mauvaises conditions de travail des saisonniers roumains. Les parlementaires attendent aussi les réponses de la ministre du Travail, Violeta Alexandru, à leurs questions relatives au chômage partiel ou bien à la hausse des pensions de retraite. Enfin, c’est l’intervention du ministre de la Santé, Nelu Tătaru, qui suscite le plus grand intérêt, car on veut savoir entre autres combien de tests ont jusqu’ici été faits pour le Covid-19, ce qui se passera après le 15 mai et comment on va s’y prendre pour tester massivement les personnes à risque.



    Aides — La Roumanie a envoyé dimanche 20.000 masques de protection au Monténégro et en Macédoine du Nord. Ils font partie du stock de contremesures médicales face à l’épidémie de Covid – 19 constitué par la Romanie et ont été achetés grâce à un programme de subvention de 10 millions d’euros signé avec la Commission européenne. Par ailleurs, un convoi de 20 camions chargés d’équipements sanitaires offerts par la Roumanie à la République de Moldova voisine pour l’aider à combattre l’épidémie de Covid-19, est arrivé jeudi à destination. Le gouvernement de Bucarest a décidé de fournir à l’Etat voisin une aide humanitaire de plus de 3 millions d’euros, sous forme d’équipements et dispositifs médicaux et de médicaments. La Roumanie a également envoyé une équipe de 52 médecins et infirmiers, qui travaillent dans les hôpitaux de la République de Moldova accueillant des malades de Covid-19. Enfin, une équipe de 11 médecins et 6 infirmiers a participé du 7 au 24 avril à des missions dappui du personnel médical italien.



    10 Mai — Plusieurs universitaires de Cluj (nord-ouest de la Roumanie) demandent que le 10 Mai, Journée du Roi, soit déclarée Fête nationale, tout comme le 1er Décembre. Ils proposent de prendre exemple sur la Pologne et la Hongrie, qui marquent respectivement deux et trois fois la fête nationale. Cette date a une triple signification dans l’histoire de la Roumanie. Le 10 mai 1866, le prince Carol, issu de la famille allemande de Hohenzollern-Sigmaringen, prêtait serment en tant que voïvode roumain. Le 10 mai 1877, le même Carol Ier proclamait l’indépendance de la Roumanie par rapport à l’Empire ottoman, tandis que le 10 mai 1881 il était couronné roi.


    Au temps de la monarchie, le 10 Mai était le jour de la fête nationale. Jusqu’en 1947, lorsque le roi Michel 1er , dernier souverain roumain, a été contraint par les communistes d’abdiquer et de s’exiler. Ces dernières années, le 10 Mai a été marqué par maints événements organisés à Bucarest et dans d’autres grandes villes de Roumanie et de République de Moldova voisine, à population majoritairement roumanophone. La princesse Margareta de Roumanie, gardienne de la couronne, a transmis un message à tous ceux qui célèbrent, le 10 Mai, le Jour de la Royauté, soulignant les aspirations de la Maison royale à la liberté, au progrès et à la démocratie.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, on attend des températures supérieures à la normale saisonnière et des averses dans les régions de montagne. Les maxima de l’air iront de 18° à 31°.




  • 10.05.2020

    10.05.2020

    Mesures de déconfinement — En Roumanie, les mesures de déconfinement proposées et qui devraient être mises en œuvre à partir du 15 mai, après la cessation de l’état d’urgence, prévoient entre autres le port obligatoire et correct du masque de protection dans les espaces publics clos, dans les magasins, les transports en commun et sur le lieu de travail.De même, les compagnies et les institutions devront décaler les horaires de travail de leurs salariés de manière à réduire la pression sur les transports en commun ou privilégier le travail à distance, lorsque cela est possible. La rouverture des cabinets dentaires, des salons de beauté et des parcs est également prévue. Pourtant, les événements et les rassemblements en plein air seront toujours suspendus temporairement, tout comme les activités culturelles, artistiques, sportives et religieuses qui se déroulent dans des espaces clos. Ces mesures sont en débat public. On peut les trouver sur les sites Internet du ministère de l’Intérieur et de l’Institut national de santé publique. Le Groupe de communication stratégique a annoncé qu’en Roumanie le nombre total des décès est de 952. Le nombre de personnes infectées dépasse les 15.300, dont près de 7.000 ont guéri. Quant aux Roumains de la diaspora, plus de 2.750 ont été testés positifs au Sars-Cov-2, la plupart d’entre eux se trouvant en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni. Depuis le début de la pandémie, 100 ressortissants roumains vivant à l’étranger ont perdu la vie.



    Rapport – Les ministres roumains de la Santé, du Travail et des Affaires étrangères, respectivement Nelu Tătaru, Violeta Alexandru et Bogdan Aurescu, doivent présenter lundi devant le Parlement le rapport sur la gestion des problèmes pendant l’état d’urgence. Parmi eux, la situation des saisonniers partis travailler à l’étranger en pleine pandémie. Ce sera au ministre des Affaires étrangères de fournir des explications sur ces départs et sur les mauvaises conditions de travail des saisonniers roumains. Les parlementaires attendent aussi les réponses de la ministre du Travail, Violeta Alexandru, à leurs questions relatives au chômage partiel ou bien à la hausse des pensions de retraite. Enfin, c’est l’intervention du ministre de la Santé, Nelu Tătaru, qui suscite le plus grand intérêt, car on veut savoir entre autres combien de tests ont jusqu’ici été faits pour le Covid-19, ce qui se passera après le 15 mai et comment on va s’y prendre pour tester massivement les personnes à risque.



    10 Mai – Les événements traditionnels organisés par la Maison royale de Roumanie à l’occasion du 10 mai, n’auront plus lieu cette année. Dépôts de gerbes, cérémonie militaire à la statue du roi Carol Ier, réception en plein air au Palais Elisabeth, tout a été annulé. Le 10 mai 1866, le prince Carol, issu de la famille allemande de Hohenzollern-Sigmaringen, prêtait serment en tant que voïvode roumain. Le 10 mai 1877, le même Carol Ier proclamait l’indépendance de la Roumanie par rapport à l’Empire ottoman, tandis que le 10 mai 1881 il se faisait couronner en tant que roi du pays. Le long règne de Carol Ier a duré jusqu’en 1914. C’est Ferdinand, son neveu, qui lui a succédé au trône. Pendant son règne, la Romanie allait atteindre son étendue territoriale maximale. La dynastie de Hohenzollern-Sigmaringen a dirigé la Roumanie jusqu’en 1947, lorsque le roi Michel 1er , dernier souverain roumain, a été contraint par les communistes d’abdiquer et de s’exiler.



    Statistiques Le nombre de visiteurs étrangers enregistrés aux postes-frontières de Roumanie sur le premier trimestre de l’année de cours a été de 1,9 millions, un chiffre de 11, 3% inférieur à celui de la période similaire de 2019. C’est ce que relèvent les données fournies par l’Institut national de la statistique. Les touristes proviennent surtout des pays d’Europe (94,5%) : République de Moldova (20,6%), Bulgarie (18,7%), Ukraine et Hongrie 11,8%), Turquie (5%), Serbie (4,9%) et Italie (3,4%). Pour les déplacements à l’intérieur du pays, les visiteurs ont utilisé surtout le transport routier. Par comparaison avec la même période de l’année dernière, on a enregistré une augmentation de 0,4% des arrivées par voie maritime, alors que les arrivées par voie aérienne des touristes étrangers ont baissé de 21, 7%.



    Météo — Il fait chaud sur la plupart du territoire, voire très chaud dans l’ouest et localement dans le sud. Le ciel est variable et l’on attend des pluies orageuses dans les régions de montagne. Les températures maximales de la journée iront de 16° à 28°. 23°à midi dans la capitale, Bucarest.


  • Prévisions sombres du FMI

    Prévisions sombres du FMI

    Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse, et avec une baisse importante, ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine cette année, dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Ces données figurent dans le dernier rapport en date rendu public mardi par l’organisme financier international. Si en octobre dernier, le FMI estimait que la Roumanie connaîtrait, cette année, une avancée de 3,5%, selon ses nouvelles prévisions, il s’attend à une contraction de 5% de l’économie roumaine. Cette dernière enregistrera une reprise l’année prochaine, avec une croissance de près de 4%. Les estimations du Fonds sont beaucoup plus pessimistes que celles de la Banque Mondiale, qui prévoyait la semaine dernière une progression de 0,3% pour la Roumanie cette année. En revanche, la Banque Mondiale mise elle aussi sur un rebond de l’économie roumaine, chiffré à 4,4%, en 2021.



    A Bucarest, le ministre des Finances, Florin Cîţu, déclare que l’économie de la Roumanie connaîtra une reprise en forme de V, la baisse de cette année devant être compensée par une relance en 2021. Les nouvelles prévisions du FMI indiquent aussi une hausse explosive du taux de chômage en Roumanie, de près de 4% l’année dernière à plus de 10% cette année, avec une réduction jusqu’à 6% l’année prochaine. D’autre part, au niveau mondial, le FMI estime qu’en raison de la pandémie de coronavirus, l’économie mondiale devrait enregistrer un recul de 3% cette année. C’est une révision de plus de 6 points de pourcentage par comparaison avec son rapport antérieur, et une situation beaucoup plus grave que la récession engendrée par la crise financière globale d’il y a une décennie. « Selon le scénario de base, qui part de l’hypothèse que l’ampleur de la pandémie baissera dans la seconde moitié de l’année en cours, et que les mesures de confinement seront graduellement éliminées, l’économie mondiale devrait connaître un rebond de 5,8% en 2021, à mesure que l’activité économique se normalise », ajoute le FMI. Le Fonds reconnaît toutefois que les perspectives de renouer avec la croissance sont incertaines et met en garde que les risques à l’adresse de ces prévisions sont orientés vers le bas.



    Reuters annonce que plus de la moitié des près de 200 Etats membres de l’organisation ont contacté le créancier mondial pour des financements d’urgence afin de limiter la propagation du coronavirus et d’atténuer son impact économique. Le FMI affirme que sa capacité de prêt, d’un trillion de dollars, est « relativement substantielle » pour aider les pays à lutter contre la pandémie, mais des ressources supplémentaires pourraient être nécessaires, à mesure que toute la force de la crise frappera les Etats en développement. Sous le titre « L’Economie globale connaîtra le coup le plus grave après les années 1930, met en garde le FMI », le Financial Times relève que « la plupart des économies nationales connaîtront un recul d’au moins 5%, même après le redressement ». La Banque Mondiale et le Fonds monétaire international exhortent les leaders du monde à mieux coordonner leurs actions afin de mettre sur pied un plan unitaire face à la crise engendrée par le coronavirus, note aussi le Wall Street Journal.


    (Trad. : Ligia)

  • 14.04.2020 (mise à jour)

    14.04.2020 (mise à jour)

    Etat d’urgence — Le président Klaus Iohannis a prolongé ce mardi l’état d’urgence de 30 jours en raison de l’épidémie de coronavirus. Selon le chef de l’Etat, il n’y a pas de signe de ralentissement de la pandémie et « le danger n’est pas derrière nous ». Les écoles restent fermées et les prix des médicaments, des aliments, de l’eau, du gaz et de l’électricité peuvent être plafonnés. Dans le même temps, le gouvernement prendra toutes les mesures pour assurer la sécurité alimentaire des citoyens. Par ailleurs, le décret stipule de manière claire la possibilité de nommer du personnel des institutions de défense et de sécurité nationale pour assurer la gestion des établissements publics de santé. Selon la Constitution roumaine, l’état d’urgence peut être prolongé autant de fois que cela s’avère nécessaire, mais uniquement avec l’accord du Parlement, qui doit donner son vote positif dans les cinq jours suivant la publication du texte au Journal officiel. L’opposition a déjà annoncé que son vote serait conditionné par la présentation par l’exécutif de mesures claires de stimulation de l’économie et de soutien de la population affectée par la pandémie. Le Parti social-démocrate estime qu’un plan économique consenti par toutes les forces politiques est nécessaire en ce moment et accuse le gouvernement de ne pas communiquer. L’Alliance des libéraux et des démocrates a déjà annoncé qu’elle ne voterait pas en faveur de la prolongation, parce qu’« il n’existe aucun plan de remise en marche de l’économie ». Le parti ProRomânia n’approuvera pas le décret non plus. En revanche, l’Union Sauvez la Roumanie, l’Union démocrate magyare de Roumanie et le parti du mouvement populaire soutiennent la démarche du président. Si le parlement rejette la prolongation de l’état d’urgence, le président devra révoquer le document immédiatement et les mesures ordonnées ne seront pas mises en œuvre.



    Coronavirus en Roumanie — 6.879 personnes, c’est le bilan le plus récent des infections au nouveau coronavirus en Roumanie. Parmi les personnes infectées, 1.051 ont guéri, 351 personnes sont décédées et plus de 220 malades sont actuellement en soins intensifs. Suceava (nord-est) continue d’être le département avec le plus de cas d’infections, suivi par la capitale, Bucarest, et les départements de Hunedoara (centre-ouest) et de Timiş (ouest). Nouvelle mesure pour endiguer la propagation du virus en Roumanie : près de 500 salariés des maisons de retraite, des établissements pour les personnes handicapées et des centres pour les enfants institutionnalisés sont, à compter de ce mardi, en confinement préventif sur leur lieu de travail ou à leur domicile. Par ailleurs, de nouveaux transports militaires avec des équipements de protection pour le personnel médical sont attendus en Roumanie chaque jour de la semaine en cours. Le ministre de l’Intérieur a annoncé mardi qu’un accord avait été conclu avec l’Eglise orthodoxe roumaine, par lequel les forces de l’ordre soutiennent et aident les fidèles et les prêtres en cette période pascale. Des dérogations ont été approuvées pour que les rituels ecclésiastiques puissent avoir lieu, en respectant les règles de distanciation sociale.



    FMI — L’économie de la Roumanie enregistrera une contraction de 5% en 2020, estime le Fonds monétaire international dans un rapport publié ce mardi. C’est une baisse importante, sur la toile de fond de l’épidémie de coronavirus, vu que la prévision précédente faisait état d’une avancée de 3,5%. Il est dit dans le rapport que l’économie roumaine connaîtra une reprise l’année prochaine, lorsqu’elle enregistrera une progression de 3,9%. Les nouvelles estimations du FMI sont beaucoup plus pessimistes que celles de la Banque Mondiale, qui préconisait la semaine dernière une croissance économique de 0,3% pour la Roumanie en 2020. A Bucarest, le ministre des Finances pense qu’un revirement de l’économie aura lieu à compter de la seconde moitié de l’année en cours. D’autre part, les nouvelles prévisions du FMI indiquent aussi une hausse explosive du taux de chômage en Roumanie, de 3,9% en 2019 à 10,1% en 2020, pour baisser à 6% en 2021. Au niveau global, le FMI estime qu’en raison de la pandémie, l’économie connaitra un recul de 3% en 2020, soit un déclin plus grave que celui de la période de crise de 2008-2009.



    Etude — Plus de trois quarts des Roumains pensent que la crise actuelle du COVID-19 sera longue et difficile, et plus de 50% d’entre eux ont peur d’être infectés avec le virus Sars-Cov-2. C’est l’Institut roumain pour les sondages d’opinion (IRSOP) qui le relate dans sa dernière étude, rendue publique cette semaine. Selon la plupart des personnes qui ont participé à l’enquête, le nombre de faillites dentreprises augmentera, ce qui engendrera des pertes d’emplois. 52% des habitants de la Roumanie s’attendent à une récession, ce qui ajoute des craintes économiques à celles liées directement au coronavirus. La perception générale est que les finances du pays sont pour le moins fragiles. Plus de 60% des personnes s’attendent à une augmentation du taux de l’inflation et du cours leu-euro. Malgré tout, l’étude en question signale également des tendances plus optimistes. Les Roumains espèrent que l’épreuve que le système de santé traverse et les mesures des autorités auront des effets positifs à long terme. La moitié de la population apprécie la gestion de la crise par le gouvernement, sans toutefois oublier de critiquer les autorités pour leurs défaillances. Dans le même temps, les Roumains continuent à voir l’Union européenne comme une source de sécurité. L’enquête a été réalisée par téléphone entre le 6 et le 11 avril, sur un échantillon représentatif de 768 personnes. La marge d’erreur est d’environ 3,6%.

  • La semaine du 24 au  29 février 2020

    La semaine du 24 au 29 février 2020

    Coronavirus en Roumanie

    Deux mois après son apparition en Chine, le nouveau coronavirus est arrivé cette semaine en Roumanie. Le patient zéro n’est pourtant pas un Roumain, chose inhabituelle à première vue, étant donné que l’Italie – pays qui accueille une importante communauté roumaine – est aussi l’Etat européen le plus touché par le coronavirus. Il s’agit d’un ressortissant italien qui a visité pendant quelques jours la Roumanie, et testé positif au coronavirus après sa rentrée en Italie. Le premier Roumain infecté est âgé de 25 ans, il est entré en contact avec le ressortissant italien et à présent il est en isolement à l’Hôpital des maladies infectieuses « Matei Bals » de Bucarest. Actuellement, il est seulement un porteur sain du virus. Dès l’apparition du Covid-19, les autorités roumaines se sont préparées à tout scénario possible, et suite à sa propagation en Europe, les mesures de protection ont été renforcées. Il s’agit de vérifications supplémentaires aux points d’entrée dans le pays et du placement en quarantaine de tous les voyageurs en provenance des régions à risque, mesures qui vont jusqu’à l’institution d’un numéro vert et la mise en place d’une campagne d’information des citoyens, fruit de la collaboration entre le gouvernement et la Croix Rouge. Afin d’assurer une communication correcte et transparente pour la population et les médias, un groupe de communication intégrée a été mis en place au sein du Département des situations d’urgences. Toutes les communications publiques à ce sujet se réaliseront par le biais de cette structure. Mercredi, le président Klaus Iohannis a convoqué le Conseil suprême de défense de la Roumanie afin de mettre au point une stratégie de lutte contre une épidémie potentielle de coronavirus au niveau national.

    Evolutions sur la scène politique roumaine

    La Roumanie a un nouveau premier ministre désigné, en la personne du ministre des Finances par intérim, Florin Cîţu. C’est ce que le chef de l’Etat a annoncé mercredi en soirée ; il a également passé en revue les événements qui ont eu lieu sur la scène politique roumaine depuis l’installation du gouvernement libéral. Klaus Iohannis a loué le Parti national libéral pour son agenda réformateur et a reproché au PSD d’avoir constamment tenté de bloquer l’activité de l’exécutif. Le président a rappelé que le premier cabinet libéral du premier ministre Ludovic Orban a été destitué par motion de censure par une majorité constituée autour du PSD contre le projet de loi qui prévoyait le retour à l’élection des maires par un scrutin à deux tours. Une nouvelle désignation de M Orban a été contestée à la Cour constitutionnelle par les adversaires politiques sociaux-démocrates. Etat donné les déclarations faites par les leaders du PNL et le chef de l’Etat visant l’organisation d’élections anticipées et de ne pas constituer une majorité parlementaire censée accorder le vote d’investiture au gouvernement, la Cour a déclarée inconstitutionnelle la nomination de Ludovic Orban qui a dû par la suite rendre son mandat. Le président Iohannis a affirmé que par la désignation de Florin Cîtu, il a cherché à dépasser le blocage politique et à résoudre les problèmes du pays. Florin Cîţu, qui a annoncé vendredi avoir élaboré une liste de ministres et un programme de gouvernance, tentera de rassembler une majorité nécessaire à une investiture. L’unique modification dans la composition du Cabinet a été la nomination de Lucian Heius au ministère des Finances, portefeuille assuré jusqu’ici par Florin Cîtu. Le principal parti d’opposition, le PSD, a annoncé qu’il ne voterait pas un gouvernement dirigé par Florin Cîtu.

    Le rapport de la Commission européenne sur la Roumanie

    La Roumanie risque de ne pas maintenir le même déficit budgétaire si elle augmente les retraites et les salaires. C’est une des conclusions de la Commission européenne qui a rendu publics les 27 rapports qui analysent les principaux défis sociaux-économiques auxquels se confronte chaque Etat membre de l’Union. Les experts de l’UE ont pris en compte la progression de la productivité, l’équité et la stabilité macro-économique. Selon ce document, le marché de l’emploi est de plus en plus restreint en Roumanie, avec un taux très bas de participation de la main d’œuvre et un déclin de la population active, à causse aussi de l’émigration. Ce qui plus est, les politiques visant l’enseignement et le développement de nouvelles aptitudes se sont avérées inefficaces et n’ont pas répondu aux besoins du marché de l’emploi. Selon les auteurs de ce rapport, une importante source de déséquilibres réside dans le fait que les salaires ont augmenté beaucoup plus vite que la productivité du travail. Le document note aussi que malgré une croissance économique moyenne de 5% ces trois dernières années, l’inégalité sociale et la pauvreté demeurent importantes en Roumanie, alors que les différences entre le niveau de développement de chaque région ne font que se creuser. Et pourtant, depuis 2013 déjà, la Roumanie fait des progrès notables notamment pour ce qui est de la mise en œuvre des recommandations spécifiques. Malgré des efforts consentis dans plusieurs domaines, les actions sont toujours assez lentes et le pays peine à obtenir des résultats notables dans la mise en œuvre des réformes, affirme l’exécutif communautaire.

  • Inégalités de développement au sein de l’UE

    Inégalités de développement au sein de l’UE

    Les Etats membres de l’UE sont confrontés à des niveaux dinégalités plus élevés quil y a 30, ce qui constitue une menace pour la mise en œuvre du programme 2030, est-il dit dans un récent rapport du Conseil de l’UE. L’agenda 2030, adopté en 2015, comporte des objectif ambitieux relatifs à l’égalité de genre et de race, à l’éradication de la pauvreté, à l’abolition de la violence et de la haine. Il y a quatre ans, les leaders mondiaux adoptaient un plan de développement durable, dont les coûts annuels sont estimés à plusieurs milliards de dollars. 193 pays membres de l’ONU ont été d’accord avec un nouvel agenda global ambitieux, qui vise à mettre fin à la pauvreté à l’horizon 2030 et à bâtir un avenir durable. Parmi les 17 objectifs de développement durable, mentionnons l’éradication de l’extrême pauvreté, l’accès universel à l’éducation et à la santé, la promotion de la femme, la diminution des inégalités, la lutte contre le réchauffement climatique.


    Quatre ans après l’adoption de ces objectifs, le Conseil de l’UE constate que bien des pays partenaires restent confrontés à des niveaux d’inégalités élevés. Les officiels européens soulignent que « linégalité est un frein majeur à lélimination de la pauvreté et à la croissance économique durable ; elle peut menacer la démocratie, la cohésion sociale et linclusion, la résilience et la stabilité, ainsi que renforcer la dégradation de lenvironnement et le changement climatique ». Tout cela risque de miner la capacité des pays à parvenir à un développement durable, à gérer de manière appropriée les ressources naturelles et à éradiquer les inégalités sous toutes leurs formes.


    Le Conseil de l’UE précise également que les droits de lhomme, la bonne gouvernance et lEtat de droit sont des éléments essentiels à lautonomisation et au soutien des personnes en situation vulnérable. Il recommande d’« investir davantage dans le développement humain, en particulier dans les domaines de la santé et de léducation inclusive et de qualité accessible pour tous, ainsi que dans lenseignement supérieur ».


    La création demplois décents, notamment pour les jeunes et les personnes vivant dans la pauvreté et le plein emploi des femmes, voilà dautres mesures censées contribuer à réduire les inégalités entre les pays membres de l’Europe communautaire.


    Les conclusions du document mentionné reconnaissent « le caractère multidimensionnel des inégalités, qui recouvre des aspects économiques, sociaux, politiques et environnementaux et exige quune attention y soit portée dans les plus brefs délais ».


    De grandes disparités existent entre les revenus aussi. Selon Eurostat, la Roumanie comptait en 2017 parmi les Etats membres au niveau d’inégalité des revenus le plus élevé. Trois pays seulement la devançaient à ce chapitre: la Bulgarie, la Lituanie et l’Espagne. Au pôle opposé on retrouvaient la République tchèque et la Slovénie. La distribution des revenus et de la richesse dans une société détermine dans quelle mesure les citoyens ont un accès égal aux biens et aux services produits par l’économie nationale.


    De l’avis des leaders européens, l’égalité et la solidarité comptent parmi les valeurs et principes qui guident l’UE et son action extérieure.



  • Rapport de l’OSCE sur la migration

    Rapport de l’OSCE sur la migration

    Un rapport rendu public mercredi, à Paris, par lOrganisation de coopération et de développement économiques, indique quen 2018, le nombre des migrants a grimpé au niveau mondial de 2 points de pourcentage par rapport à lannée précédente. Les raisons de la migration diffèrent, mais la visée est la même – les pays industrialisés du monde, où les 5,3 millions de personnes qui ont quitté leurs pays dorigine ont choisi de sinstaller. Les Etats Unis ont été, lannée dernière aussi, la première destination pour les migrants, suivis par lAllemagne. Le plus grand nombre de personnes ont quitté à jamais la Chine, la Roumanie, lInde, la Pologne, le Vietnam, le Mexique et la Syrie. La plupart des migrants ont choisi de sinstaller dans un autre pays pour des raisons liées au travail ou pour rejoindre leur famille qui était déjà à létranger.



    La migration à des fins humanitaires et politiques a connu une chute importante, de 35%, par rapport à 2017. Ainsi, seulement un million de demandes dasile ont été déposées dans les pays de lOCDE, notamment par des Afghans, des Syriens, des Irakiens et des Vénézuéliens. Une autre catégorie, cest celle des migrants temporaires, qui partent pour quelques semaines ou quelques années, pour des raisons professionnelles, les « travailleurs détachés », comme on les appelle. Ils étaient cinq millions en 2017, lors de la dernière mise à jour des données. Les travailleurs circulent le plus entre les Etats européens, et la Pologne est la première destination des personnes qui migrent temporairement pour travailler. Ce pays attire surtout les Ukrainiens, pour lesquels lEtat polonais a modifié sa législation, et les Biélorusses.



    Les étudiants étrangers dans les pays développés du monde constituent une autre catégorie de migrants temporaires. Leur nombre est monté de 7% lannée dernière, jusquà 3,5 millions, et les Etats Unis constituent leur destination de prédilection. Les données centralisées indiquent quen 2018, près de 500.000 Roumains ont émigré. La plupart – en Allemagne – 54%, au Royaume Uni, 12% et en Italie, 10%. Pour ce qui est de la migration vers la Roumanie, la plupart sont venus de République de Moldova, de Chine et de France.



    Le jour où lOCDE rendait public ce rapport, le thème de la migration était également abordé à Rome, après une année de froideur qui a culminé par le rappel, en février dernier, de lambassadeur de France en Italie. Le président Macron et le premier ministre italien Giuseppe Conte se sont rencontrés et ont convenu que tous les Etats de lUE doivent prendre des migrants qui arrivent en Italie. A cet effet, dit le leader français, un mécanisme européen automatique daccueil est nécessaire, censé soccuper des migrants avant leur arrivée à Malte et en Italie.