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  • 08.08.2018

    08.08.2018

    Rapport — Le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu, présente ce mercredi le rapport trimestriel sur l’inflation. Les dernières données, analysées par les spécialistes de la Banque centrale, reconfirment la perspective de diminution du taux d’inflation annuel au troisième trimestre de l’année en cours. Toutefois, l’inflation se maintiendra en dessus de 3,5%, soit la limite maximale de l’intervalle souhaité. Au dernier trimestre, la baisse de l’inflation devrait s’accentuer, pour atteindre finalement le seuil de 3,5%. Mugur Isărescu a récemment déclaré que la Banque centrale de Roumanie avait réussi à inscrire l’inflation sur une courbe descendante, tout en précisant que l’on ne saurait affirmer que la période de majoration du taux directeur a pris fin.



    Peste — Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, a affirmé que le décret gouvernemental fixant les mesures de lutte contre la peste porcine africaine ne visait pas la destruction des cultures agricoles. Les mesures concernent uniquement les endroits où des foyers de maladie ont été dépistés. Le bilan le plus récent fait état de près de 580 foyers, dans une centaine de localités de huit départements à travers le pays. Plus de 78.000 cochons des exploitations professionnelles et des élevages individuels ont été abattus. Les propriétaires des animaux sacrifiés seront dédommagés et le prochain collectif budgétaire prévoit des fonds supplémentaires destinés au programme d’éradication de cette maladie.



    Douane — L’Autorité douanière de Roumanie et l’Office des douanes de République de Moldova ont signé mardi, à Albita (est de la Roumanie), un plan d’action commun pour la fluidification de la circulation transfrontalière, du 7 au 31 août, selon Radio Chisinau. Dans cet intervalle de temps, le flux de circulation augmente de plus de 20%. Le plan en question prévoit un nombre accru de personnel douanier et d’équipements de contrôle.



    Prix — Le seul astronaute roumain, Dumitru Prunariu sera distingué du Prix pour la science accordé par l’Académie internationale d’astronautique. La cérémonie de remise des prix aura lieu le 30 septembre à Brême, en Allemagne, est-il précisé dans un communiqué du secrétaire général de l’Académie internationale d’astronautique, Jean-Michel Contant. Le 14 mai 1981, Dumitru Prunariu devenait le premier et seul Roumain à avoir jamais volé dans l’espace. Il a participé à la mission Soyouz 40, faisant partie du programme spatial soviétique « Intercosmos . L’Académie internationale d’astronautique est une organisation non-gouvernementale indépendante, basée à Paris. Créée en 1960, elle a été reconnue par l’ONU en 1996. Ses membres, qui proviennent de 85 pays, sont chercheurs, astronautes, personnalités dans les domaines de la politique spatiale et de la diplomatie, chefs d’agences spatiales.



    Station spatiale — La station spatiale internationale passe au dessus de la capitale roumaine, Bucarest, chaque soir jusqu’au 23 août. On peut l’observer à l’œil nu aussi, mais son passage est visible quelques minutes seulement. Selon Adrian Şonca, coordinateur à l’Observatoire astronomique de Bucarest, la station spatiale internationale ressemble à un objet volant scintillant dans le ciel étoilé. Un service spécial de la NASA aide les personnes intéressées à apprendre d’avance quel est l’intervalle de visibilité de la station spatiale internationale.



    Tennis — Plusieurs joueuses de tennis roumaines évolueront, dans la nuit de mercredi à jeudi, au deuxième tour du tournoi WTA de Montréal. Mihaela Buzarnescu jouera contre Elina Svitolina (Ukraine), tandis que Sorana Cirstea affrontera l’Américaine Venus Williams. En double dames, Mihaela Buzărnescu et Monica Niculescu auront pour adversaires la Japonaise Shuko Aoyama et la Biélorusse Lidziya Marozava. Mardi, la Roumaine Ana Bogdan a quitté le tournoi Rogers Cup dès le tour inaugural, étant éliminée par Aryna Sabalenka du Bélarus. Même cas de figure pour sa compatriote Irina-Camelia Begu, qui s’est inclinée devant l’Australienne Ashleigh Barty.



    Météo — Il fait chaud surtout dans l’ouest et le sud du pays. Sur le relief et dans les régions du sud-ouest ont signale localement des pluies à verses. L’indice humidex dépasse légèrement le seuil critique des 80 unités dans l’ouest et le sud-ouest. Les températures maximales de la journée iront de 27 à 35°. Il faisait 29° à midi dans la capitale, Bucarest.

  • 21.07.2018 (mise à jour)

    21.07.2018 (mise à jour)

    Diaspora – La ministre
    chargée de la relation avec les Roumains du monde, Natalia-Elena Intotero, a
    rencontré des représentants du milieu associatif roumain de la région espagnole
    d’Andalousie. L’entretien a abordé des sujets tels les opportunités de financer
    les communautés roumaines du monde par des fonds non remboursables, ou des projets
    pour leur fournir du matériel pédagogique, des livres en roumain et des
    costumes traditionnels roumains, est-il précisé dans un communiqué du Ministère
    pour les Roumains du monde, rendu public ce samedi. Vendredi, lors de
    rencontres avec les pouvoirs locaux des provinces de Séville et de Huelva, la
    ministre Natalia Intotero a demandé de l’appui pour les classes de roumains
    organisés dans les établissements scolaires des régions espagnoles visitées. Elle
    a remercié les responsables ibériques de leur soutien aux Roumains vivant en
    Andalousie, soulignant également la bonne coopération bilatérale en matière d’emploi
    et de sécurité sociale.




















    Analyse – Le Département
    d’Etat américain estime que, depuis 2017, les changements fréquents de
    gouvernement produits en Roumanie ont engendré une modification rapide des
    politiques publiques, ce qui a eu pour résultat un milieu des affaires
    compliqué. Un rapport sur le climat des affaires de Roumanie, issu par le
    Département d’Etat, affirme que la corruption reste un défi en Roumanie, malgré
    les efforts importants faits pour la combattre, et les investisseurs potentiels
    devraient réaliser des vérifications spécifiques avant de prendre la décision d’y
    investir leur argent. Le Département d’Etat américain note également, entre
    autres, que la décision du gouvernement roumain, en janvier dernier, de
    transférer l’intégralité des contributions sociales à la charge des salariés a
    eu un impact négatif sur toutes les compagnies, par les coûts administratifs
    supplémentaires produits par la renégociation et l’enregistrement des nouveaux
    contrats de travail individuels.




    Water-polo -
    La sélection masculine de water-polo de Roumanie affrontera la sélection similaire
    du Monténégro, vice-championne européenne sortante, dans le barrage de
    qualification dans les quarts de finale aux Championnats d’Europe de
    water-polo, accueillis par la ville de Barcelone, en Espagne. La Roumanie s’est
    classée troisième dans le groupe D, après une victoire contre la Slovaquie et
    deux défaites devant la Serbie, détentrice du titre continental, et devant la
    Russie. Le gagnant de la rencontre Roumanie – Monténégro affrontera la Croatie
    en quart de finale.




    Tennis – Les
    Roumaines Irina Begu et Andreea Mitu se sont qualifiées dans la finale de
    double du tournoi de tennis BRD Bucharest
    Open (WTA). Samedi, elles ont vaincu, en trois sets, une autre paire
    roumaine, Jaqueline Cristian / Gabriela Ruse. Au simple, la tête de série n° 2,
    Mihaela Buzărnescu, Roumanie, (numéro 25 mondiale) s’est inclinée en
    demi-finale devant la Croate Petra Martic (numéro 60 au classement WTA), (6-4,
    6-4 pour la Croate).





    Météo – Dans les prochaines 24 heures, la météo reste
    instable en Roumanie, avec des pluies à verse sur le centre, le sud et le
    sud-est du pays, des pluies torrentielles et des épisodes orageux sur l’ouest,
    le nord et localement le centre. Les températures de la mi-journée se situeront
    entre 24 et 34°.

  • 16.07.2018

    16.07.2018

    Justice – Bucarest transmettra un point de vue officiel à la Commission de Venise, avant que celle-ci rende publique la forme finale de son rapport sur la justice en Roumanie. Cette annonce a été faite ce lundi par le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader. Organisme consultatif du Conseil de l’Europe, la Commission de Venise a émis la semaine dernière une opinion préliminaire sur les modifications que le pouvoir de Bucarest a opérées dans les lois de la justice, exprimant son désaccord notamment en ce qui concerne la nomination et la révocation des chefs des principaux parquets – la Direction nationale anticorruption, la Direction d’investigation des infractions liées aux crime organisé et au terrorisme et le Parquet Général.

    CAE – Le ministre roumain des AE, Teodor Melescanu, participe aujourd’hui à Bruxelles, la réunion du Conseil Affaires Extérieures. Ce sera l’occasion pour les ministres européens de se pencher sur des sujets d’actualité, tels le Partenariat Oriental et la situation en Lybie. De même, dans le cadre d’un déjeuner informel ils échangeront sur les évolutions dans la Péninsule de Corée.

    Trump – Poutine – C’est dans un contexte de tensions sans précédent depuis la Guerre froide que Vladimir Poutine et Donald Trump se retrouvent ce lundi à Helsinki pour leur premier sommet bilatéral note l’AFP. Les analystes s’attendent à ce qu’à l’agenda des pourparlers figurent plusieurs dossiers épineux, dont la Syrie, l’Ukraine, le contrôle des armes ou encore la supposée ingérence russe dans les élections présidentielles américaines de 2016. Cette réunion a lieu dans un climat de confusion engendré par le discours conciliant de Donald Trump face à la Russie et par les sanctions que les Etats-Unis imposent toujours à Moscou, notent le commentateurs. Quelques milliers de personnes ont manifesté dimanche à Helsinki pour le respect des droits de l’homme, pour la démocratie et pour l’environnement – des domaines dans lesquels les politiques des deux présidents ont été critiqués. Ce n’est pas pour la première fois que les leaders de ces deux pays se réunissent dans la capitale de la Finlande, Etat qui a gardé sa neutralité au cours de la Guerre Froide. Helsinki avait accueilli des leaders russes et américains en 1975, pour la signature des traités qui ont aidé à mener à fin la Guerre Froide, puis en 1990 – le sommet entre George Bush et Mikhail Gorbatchev et puis encore en 1997 – celui entre Bill Clinton et Boris Eltsine.

    Water – Polo -
    L’équipe roumaine de water-polo affronte ce lundi, la Serbie, championne
    européenne en titre, au premier jour des Championnats européens des séniors
    accueillis par l’Espagne du 16 au 28 juillet. Y participent les 16 meilleures
    équipes européennes. La Roumanie fait partie du même groupe que la Slovaquie et
    la Russie. Lors de l’édition 2016 des Championnats d’Europe, l’équipe roumaine
    de water-polo s’est classée en dixième position. Ses meilleurs résultats
    remontent à 1994 et 2006, avec la 4e place.








    Tennis – Les
    Roumaines Mihaela Buzărnescu et Raluca Olaru sont les principales favorites du
    tournoi de tennis BRD Bucharest Open qui s’ouvre ce lundi dans la capitale
    roumaine. Elles ont conquis ensemble le titre WTA de Strasbourg et joueront
    dans leur premier match de Bucarest contre le duo formé d’Alena Fomina (Russie)
    et Elena Rîbakina (Kazakhstan). Raluca Olaru est la championne en titre du
    tournoi de Bucarest, ayant remporté la finale de double aux côtés de sa
    compatriote Irina Begu. Par ailleurs, 6 joueuses de tennis roumaines se retrouveront
    dans le classement WTA. Simona Halep occupe toujours la première place
    mondiale, Mihaela Buzărnescu remonte sur la 25e, Irina Begu est
    numéro 42, Sorana Cârtestea – numéro 57, Monica Niculescu – n° 59 et enfin Ana
    Bogdan occupe la 66e place du classement mondial.






    Football – La
    France est devenue pour la 2e fois dans l’histoire Championne du
    monde de football, après avoir vaincu la Croatie dans la finale accueillie par
    Moscou, sur le score de 4 à 2. C’était la première finale d’une Coupe du monde
    pour la Croatie. En même temps, le Français Antoine Griezmann a été déclaré le
    meilleur joueur de cette finale, alors que le capitaine des Croates, Luka
    Modric a été déclaré le meilleur joueur de cette édition de la Coupe du monde.
    Pour sa part, Didier Deschamps est devenu le 3e sélectionneur de
    l’histoire à avoir remporté le titre mondial non seulement en tant
    qu’entraîneur, mais aussi en tant que joueur, après Mario Zagallo et Franz
    Beckenbauer.


    Météo – Le
    temps est plutôt instable en ce début de semaine en Roumanie, notamment sur le
    nord, le centre et l’est du pays, mais aussi sur le relief, où l’on signale des
    pluies à verse et des phénomènes orageux. Les températures maximales de la
    journée iront de 21 à 32 degrés. 27 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • A la une de la presse roumaine 16.07.2018

    A la une de la presse roumaine 16.07.2018

    La Roumanie s’apprête à répondre à la Commission de Venise, annonce România liberă en ce lundi. Le rapport de l’organisme européen mécontente le chef du Sénat, Călin Popescu Tăriceanu cité par Gandul. Et puis c’est toujours dans la presse du jour que l’on apprend qu’un ancien vendeur de toilettes se trouve actuellement à la tête d’un aéroport.

  • La semaine du 11 au 16 juin 2018

    La semaine du 11 au 16 juin 2018

    La Roumanie sous l’effet des intempéries

    Une grande partie du territoire de la Roumanie a dernièrement été placé en vigilance jaune à l’instabilité atmosphérique et aux précipitations abondantes. Plusieurs régions ont été balayées par de fortes rafales de vent, accompagnées de pluies à verses qui ont provoqué de graves inondations et de coupures d’électricité. Des arbres déracinés par les orages sont tombés dans plusieurs localités roumaines, en provoquant des dégâts. Les pluies torrentielles et la grêle ont détruit des dizaines d’hectares de cultures agricoles. Les hydrologues ont placé des rivières de l’ouest, du sud et du sud-est du pays en alerte rouge, orange et jaune aux inondations. Plus de 3300 sapeurs- pompiers ont été à pied d’œuvre, dans le courant de la semaine qui vient de s’achever.

    La délégation de la Commission de Venise, en visite à Bucarest pour discuter des modifications des lois de la Justice

    Une délégation de la Commission de Venise- la Commission européenne pour la démocratie par le droit- s’est rendue cette semaine à Bucarest pour des discussions au sujet des changements apportés aux lois de la Justice en Roumanie. L’agenda de la visite a inclus des entretiens avec le président Klaus Iohannis et les représentants de plusieurs institutions centrales, à savoir le ministère de la Justice, la Haute Cour de Cassation et de Justice, la Cour constitutionnelle, le Parquet général, la Direction nationale anticorruption, le Conseil supérieur de la magistrature. Des rencontres ont également été prévues avec les représentants des associations de juges et de procureurs, ainsi que des ONGs. Tant le président Klaus Iohannis que le comité de monitoring de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ont demandé l’opinion de la Commission de Venise, organe consultatif du Conseil de l’Europe composé d’experts indépendants dans le domaine du droit constitutionnel, au sujet des lois de l’organisation judiciaire, du fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature et respectivement du statut des juges et des procureurs de Roumanie. Ces demandes sont intervenues dans un contexte où l’opposition de droite, la presse et des organisations civiques accusent la coalition gouvernementale PSD – ALDE, de vouloir arrêter la lutte contre la corruption et subordonner les magistrats. Suite aux informations recueillies sur place, les experts de la Commission de Venise doivent élaborer d’ici le mois de juillet un rapport préliminaire avant d’en rédiger un autre, définitif, en octobre.

    Le Sénat de Bucarest a adopté les modifications au Code de procédure pénale

    Le Sénat de la Roumanie, en sa qualité de première chambre parlementaire saisie, a adopté mercredi dernier toutes les modifications proposées au Code de procédure pénale. Initié par les élus sociaux-démocrates et ceux de l’Alliance des libéraux et des démocrates, le projet n’a pas été voté par les représentants du Parti national libéral et de l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition. Le projet vise la transposition dans le système juridique roumain de la directive européenne sur la présomption d’innocence. Parmi les modifications votées, il y a celle concernant la destruction des preuves obtenues par le biais d’écoutes illégales. Un des amendements les plus controversés est celui qui permet de rejuger une affaire, si le juge n’a pas encore signé ou rédigé la décision. Après l’adoption par le Sénat des modifications au Code de procédure pénale, le projet de loi sera soumis aux députés, qui trancheront.

    Nouvelle édition du rapport sur la stabilité financière de la BNR

    Le risque de non remboursement des crédits contractés par le secteur non gouvernemental est à la hausse, s’inquiète la Banque centrale de Roumanie dans son rapport sur la stabilité financière présenté jeudi. Parmi les principaux risques énumérés dans le document figurent la détérioration de la confiance des investisseurs dans des pays émergeants tels la Roumanie, les tensions autour des équilibres macroéconomiques et la flambée des prix dans l’immobilier. Le rapport parle aussi d’une augmentation de la dette de la population dans le courant de l’année dernière, à laquelle s’ajoute la majoration du crédit de consommation accordé par les banques et les institutions financières non bancaires.
    La publication du rapport est intervenue à un moment où l’inflation annuelle a dépassé les 5,4% au mois de mai soit le niveau le plus élevé depuis cinq ans. En même temps, le taux de change de la monnaie nationale, le leu, par rapport à la monnaie unique européenne varie autour des 4,66 lei pour un euro, les déficits s’amplifient et la dette publique est à la hausse.

    La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 1 mondiale et grande gagnante de Roland Garros, acclamée à Bucarest

    Plus de 20 milles personnes ont occupé lundi le stade Arena National de Bucarest pour ovationner la joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 1 mondial et grande gagnante du tournoi de Roland Garros après une victoire sur l’Américaine, Sloane Stephens.

    Simona Halep : « Je vous remercie tous de votre présence. J’ai tenu à me rendre à Bucarest pour vous donner l’occasion de nous réjouir ensemble de ce trophée. En ce moment, ma joie est encore plus grande que celle ressentie sur le terrain de Paris. Je vous remercie de tout mon coeur. C’est vraiment un moment spécial. Je suis très fière d’être Roumaine, car mes performances je les dois aussi à la Roumanie. C’est ici que je suis née, que j’ai vécu et que je me suis entraînée. J’ai toujours pensé qu’on peut faire de la grande performance en Roumanie aussi, même si le pays est plutôt petit. »

    Déjà finaliste à Roland Garros en 2014 et 2017 ainsi qu’à Melbourne, en 2018, Simona Halep a enfin remporté son premier tournoi de Grand Chelem. C’est pour la deuxième fois que le tennis féminin roumain s’impose à Paris, après la victoire de Virginia Ruzici, en 1978.

  • 13.06.2018

    13.06.2018

    UE — Le premier ministre roumain, Mme Viorica Dăncilă, a été invitée, le 20 juin, à présenter, devant le plénum du Parlement, le stade des préparatifs en vue de la future présidence tournante du Conseil de l’UE, que la Roumanie assurera au premier semestre 2019. Les débats qui auront lieu à cette occasion sont censés appuyer le processus d’élaboration et d’adoption par le gouvernement de la première version de l’agenda de cette présidence, a précisé Viorica Dăncilă. Et elle d’ajouter que ce sera pour la Roumanie une opportunité de démontrer sa capacité à contribuer de manière significative à la relance du projet européen, au travers d’une vision politique et d’une capacité administrative fortes.



    Education — Plus de 80% des établissements scolaires de Roumanie aux faibles performances se trouvent en milieu rural, tandis que seulement 25,6% des jeunes réusssissent leur parcours universitaire, soit le taux de réussite le plus bas enregistré sur l’ensemble de l’UE. C’est ce que révèle le rapport pour le développement global 2018, élaboré par la Banque mondiale et présenté mercredi lors d’une conférence de spécialité, organisée à Bucarest. La présentation a été faite par Halsey Rogers, economiste principal à la Banque Mondiale et co-signataire du document. Aux termes dudit rapport, il y a de grands écarts entre les milieux rural (26,6%) et urbain (6,2%), pour ce qui est de l’abandon scolaire précoce. Il est impératif pour la Roumanie d’investir davantage et de manière plus intelligente dans l’éducation, peut-on lire dans les conclusions du rapport. La Banque mondiale recommande à la Roumanie de mettre l’accent sur l’évaluation des compétences. De l’avis des employeurs roumains, les jeunes entrant sur le marché de l’émploi manquent de compétences socio-émotionnelles clés, à savoir motivation, travail d’équipe, reponsabilité. Les compétences des jeunes diplômés sont excessivement théoriques, tandis que celles des élèves de l’enseignement professionnel et technique sont désuètes.



    Commémoration – La Roumanie commémore ces jours-ci les 28 ans écoulés depuis la descente des mineurs sur Bucarest, du 13 au 15 juin 1990, qui a mis fin à une ample manifestation contre le pouvoir de gauche installé après la chute de la dictature communiste en décembre 1989. Sur la toile de fond déchauffourées à Bucarest, que les forces de lordre avaient déjà réussi à contrôler, le président de lépoque, Ion Iliescu, avait invoqué une tentative de putsch de lextrême droite et demandé à la population de défendre les institutions démocratiques. La descente des mineurs de la Vallée du Jiu sur Bucarest, où ils ont attaqué lUniversité, les sièges des partis dopposition et les rédactions de certains quotidiens indépendants, sest soldée par quatre décès officiellement enregistrés, des centaines de blessés et un million de personnes arrêtées abusivement. Limage de la Roumanie à l’étranger a été affectée par les violences de juin 90. Lex-président Ion Iliescu, lex-premier ministre Petre Roman et le directeur des renseignements de lépoque, Virgil Magureanu, ainsi que 15 autres responsables, accusés de crimes contre l’humnaité, ont été renvoyés devant la justice dans le dossier de la descente des mineurs, rouvert en 2015 par le Parquet général.



    Minorités — Le ministère roumain des Affaires étrangères informe avoir mené des discussions avec des officiels ukrainiens au sujet des perquisitions effectuées au Centre culturel roumain Eudoxiu Hurmuzachi de Cernăuţi (ouest de l’Ukraine), l’accent ayant été mis sur la nécessité de respecter les droits de la minorité roumaine vivant dans ce pays. Lors d’une entrevue lundi au ministère des Affaires étrangères de Bucarest, il a été sollicité à l’ambassadeur d’Ukraine en Roumanie, Oleksandr Bankov, de fournir des éléments supplémentaires relatifs aux circonstances dans lesquelles ont été effectuées ces perquisitions, précise la diplomatie roumaine. Bucarest demande aux autorités de Kiev d’assurer le respect des droits des membres de la communauté roumaine d’Ukraine et d’éviter toute action susceptible de conduire à la violation de ces droits ou qui puisse être assimilée à de l’intimidation. Ces précisions surviennent après que le Service de sécurité d’Ukraine eut fait savoir que la direction du centre culturel roumain était visée par une enquête, en raison des appels à la violation de l’intégrité territoriale de l’Etat ukrainien”. Près d’un demi-million d’ethniques roumains vivent dans le pays voisin, la plupart dans les territoires roumains annexés en 1940 par l’ex Union Soviétique, suite à un ultimatum et repris en 1991 par l’Ukaine, en tant qu’Etat successeur.



    Météo — Plus de la moitié du pays est concernée jusqu’à vendredi matin par une vigilance orange au mauvais temps. Dans le nord, le centre, l’ouest et le sud-ouest, ainsi que dans les régions de montagne on signale des pluies torrentielles, des phénomènes orageux et des chutes de grêle. Les températures maximales de la journée s’étaleront entre 26 et 35. Il faisait 33° à midi dans la capitale. L’indice humidex devrait dépasser par endroits le seuil critique des 80 unités. Par ailleurs, certaines rivières de 5 départements du sud-ouest ont été placées en vigilance orange aux inondations, valable jusqu’à jeudi soir, tandis que plusieurs cours d’eau des comptés du nord, du centre et du sud sont déjà concernés par une alerte jaune aux crues.


  • La nécessité d’un nouveau modèle de croissance économique

    La nécessité d’un nouveau modèle de croissance économique


    Le dernier rapport en date sur la transition, élaboré par les experts de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), a été présenté mardi, lors dune conférence organisée au siège de la Banque nationale de Roumanie. Matteo Patrone, directeur régional de la BERD, a affirmé que la croissance du PIB, qui dépasse le potentiel, est basée sur la consommation et alimentée par la hausse des salaires, sans aucune corrélation avec lamélioration de la productivité du pays. “Si elle veut poursuivre dans la voie de la convergence et éventuellement accélérer ce processus, la Roumanie, comme beaucoup dautres pays de la région, dailleurs, a besoin dun nouveau modèle de croissance économique, reposant sur linnovation et sur lintégration dans la chaîne des valeurs globales”, a déclaré Matteo Patrone. Il a également exprimé sa conviction que la Roumanie se trouve déjà sur cette voie, grâce aux ressources humaines et à la technologie de pointe dont elle dispose dans des domaines tels linformatique et lindustrie aérospatiale.



    Il existe, toutefois, une série déléments qui manquent ou qui nécessitent dêtre appuyés, tels les réformes structurelles, a précisé le directeur de la BERD. Selon lui, linfrastructure est un élément essentiel, vu son importance pour linclusion sociale et lintégration géographique, sa contribution à la croissance de la productivité et le fait quelle ouvre la voie vers le commerce et les investissements étrangers directs. Matteo Patrone a affirmé que dans les cinq ans à venir, le volume des investissements dans linfrastructure dont la région aurait besoin sélèverait à 40% du montant total des investissements, à savoir 1,9 mille milliards deuros. Se référant au réseau dautoroutes, il a rappelé le fait quavec ses 747 km la Roumanie nest pas très bien placée par rapport aux pays de la région. Il a pourtant souligné que des progrès avaient été enregistrés dans certains secteurs, dont ceux de lénergie et de leau. Dans ce contexte, il a mentionné linterconnexion avec les réseaux gaziers de la Bulgarie et de la Hongrie.



    A son tour, léconomiste en chef de la Banque centrale de Romanie, Valentin Lazea, a affirmé que lon ne saurait sattendre à une croissance économique pour une durée indéfinie en labsence des réformes structurelles qui simposent. Valentin Lazea a mis en garde contre le fait que lun des coûts de la démocratie consiste en une certaine lenteur dans la prise de décisions et dans laccomplissement des choses et en un taux de croissance moins élevé que celui enregistré sous les régimes dictatoriaux. Léconomiste roumain a également précisé quil restait du travail à faire pour éliminer les décalages entre les différentes régions, entre les jeunes et les seniors quand il sagit de laccès au marché de lemploi ou bien les écarts de salaires entre femmes et hommes.




  • 09.05.2018

    09.05.2018

    Syndicats – Les
    syndicats roumains du secteur de la santé ont renoncé au mouvement de grève
    annoncé pour vendredi, après avoir réussi à conclure un accord sur les
    suppléments salariaux avec le gouvernement de Bucarest. Le leader de la
    Fédération syndicale Sanitas, Leonard Bărăscu, a précisé que c’était un accord
    en sept points, dont toutes les dispositions concernant les droits salariaux
    entreraient en vigueur en ce mois de mai. Il a également annoncé la reprise des
    négociations sur la convention collective du secteur. La ministre de la santé,
    Sorina Pintea, a fait savoir que le gouvernement modifierait la loi de la
    grille unique des salaires dans l’ensemble du secteur public.

    Economie – Le
    gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu, a présenté
    aujourd’hui le rapport trimestriel sur l’évolution de l’inflation. Il a déclaré
    à cette occasion que le taux avait été de 4,95% en mars, le plus élevé depuis 5
    ans. Par ailleurs, à la Conférence de risque de pays qui se tient aujourd’hui à
    Bucarest, le principal conseiller de politique monétaire du gouverneur de la
    Banque centrale, Lucian Croitoru, a souligné que l’attitude vis-à-vis de
    l’inflation et de la compétitivité était l’élément le plus important dont la
    Roumanie devait tenir compte dans le processus d’intégration de la zone euro.
    Et lui d’ajouter que cette intégration devait se faire avec beaucoup de
    précautions, puisque c’est une des démarches les plus importantes et les plus
    délicates de la Roumanie. Selon les données rendues publiques par Eurostat en
    avril, la Roumanie a enregistré en mars l’inflation la plus élevée de l’Union
    européenne, avec un indice harmonisé des prix à la consommation de 4%.

    Justice – Le ministre roumain de la Justice Tudorel
    Toader a répondu ce mercredi aux questions des sénateurs, dans le cadre de
    « l’Heure du Gouvernement », sur demande du Parti National Libéral,
    d’opposition, au sujet du rapport réalisé par les experts du GRECO (le Groupe
    d’Etats Contre la Corruption). Un document qui critique la situation de la
    justice en Roumanie. Pour sa part, le ministre Toader a affirmé qu’il
    s’agissait d’un rapport facultatif et qu’il était tenu de respecter la décision
    du Parlement de Bucarest. Rappelons-le, en avril dernier, le GRECO a rendu
    public un Rapport dans lequel il exprimait son inquiétude profonde quant à
    plusieurs aspects des lois adoptées par le Parlement roumain, portant sur le
    statut des juges et des procureurs, sur l’organisation judiciaire et sur le
    Conseil Supérieur de la Magistrature. S’y ajoutaient des amendements proposés
    pour la législation pénale. Pour sa part, le président roumain Klaus Iohannis a
    décidé de renvoyer à la Cour Constitutionnelle les lois de la justice récemment
    adoptées et il a également saisi la Commission de Venise à ce sujet.

    Cérémonies – En ce
    mercredi 9 mai, le ministère roumain de la défense organise aujourd’hui des
    cérémonies militaires à Bucarest et en province, pour marquer cette date, trois
    fois symbolique pour les Roumains. C’est d’abord la date de l’indépendance
    d’Etat de la Roumanie vis-à-vis de l’Empire ottoman, indépendance proclamée en
    1877 et scellée par les exploits d’armes des militaires roumains dans la guerre
    russo-turque de 1877-1878. Il y a ensuite la date de la victoire de la
    coalition des Nations unies sur l’Allemagne nazie et de la fin de la deuxième
    guerre mondiale. Enfin, le 9 mai c’est aussi la Journée de l’Europe, qui marque
    la déclaration historique du ministre français des affaires étrangères, Robert
    Schumann, qui, en 1950, proposait un plan de coopération économique entre la
    France et l’Allemagne, afin d’éliminer les rivalités ayant opposé les deux
    Etats à travers l’histoire.

    Musique – Dix
    pays se sont qualifiés pour la finale de l’Eurovision de la chanson 2018. Hier
    soir, à Lisbonne, à la fin de la première demi-finale, l’Autriche, l’Albanie,
    la Bulgarie, Chypre, l’Estonie, la Finlande, l’Irlande, Israël, la Lituanie et
    la République tchèque ont réussi à convaincre le jury. Le groupe « The
    Humans », représentant la Roumanie, présentera sa chanson
    « Goodbye » dans la seconde demi-finale, demain soir. Les 5 pays
    fondateurs du Concours – l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie et le
    Royaume Uni – ainsi que le Portugal en tant que pays hôte, après avoir gagné le
    trophée l’année dernière, sont qualifiés directement dans la finale qui aura
    lieu samedi soir.

    Tennis – La
    joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro 1 mondial, rencontre
    aujourd’hui la Tchèque Kristyna Plyskova (94e WTA), dans les
    huitièmes de finale du tournoi de Madrid. La Roumaine a eu raison hier, en deux
    sets, de la joueuse belge Elise Mertens.

    Météo – Il pleut sur la moitié
    est de la Roumanie et sur les montagnes. Les maximales du jour vont de 18 à 28°.
    20° sous un ciel gris, à midi, à Bucarest.

  • L’économie roumaine sous la loupe de la Commission européenne

    L’économie roumaine sous la loupe de la Commission européenne

    La Commission européenne vient de publier le Rapport par pays de la Roumanie. Réalisé dans le cadre du système appelé le « Semestre européen », le document évalue principalement les progrès enregistrés par la Roumanie dans l’application des réformes structurelles, ainsi que dans la prévention et la correction des déséquilibres macroéconomiques.

    Le Rapport commence par souligner le fait qu’en l’absence des réformes structurelles et d’une consolidation du budget et des finances, l’économie roumaine risque de se voir confrontée à un « atterrissage forcé ». Car la croissance enregistrée actuellement est notamment basée sur la seule consommation intérieure, alors que « l’investissement public est en baisse pour la deuxième année consécutive », selon la Commission. Si la croissance économique a maintenu un rythme soutenu en 2017, la Commission table sur une décélération en 2018. Ainsi, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel s’est-elle accélérée en 2017, atteignant son pic de la période post crise, sur fond de consommation des ménages effrénée, stimulée par les hausses salariales enregistrées d’abord dans le secteur public et ensuite dans le privé, et par les baisses d’impôts.

    La Commission constate la trajectoire ascendante du déficit public, à cause notamment de la réduction des charges patronales et de l’augmentation des retraites et des salaires. Les taxes indirectes ont baissé en 2017, alors que le taux d’imposition des revenus a diminué au mois de janvier 2018. Les dépenses publiques, la masse salariale et les dépenses pour financer les retraites du régime public ont en revanche augmenté de manière significative en 2017, et l’on estime des tendances similaires en 2018. D’où le constat d’une augmentation conséquente des déficits budgétaires, autant du déficit nominal que du déficit structurel. Lors de la présentation du Rapport, Angela Cristea, la représentante de la Commission européenne à Bucarest, a souligné que « le déficit approche dangereusement le seuil des 3%, alors que le déficit structurel poursuit sa tendance à la hausse, dépassant allègrement son objectif de 1%. Déjà en 2016, on le retrouvait à 2,2%, en 2017 il s’est élevé à 3,3%, alors qu’en 2018 on risque de le voir dépasser la barre des 4%. C’est la raison pour laquelle la Roumanie se voit soumise à la procédure de déviation significative de l’objectif de correction de son déficit structurel. »

    Lors de l’événement organisé par la Commission à Bucarest, à l’occasion du lancement de ce rapport, le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, s’est exprimé sur le risque de voir la Roumanie dépasser le déficit de 3%, en affirmant que « Je suis bien obligé de regarder l’ensemble des chiffres. Déjà notre objectif assumé, celui de 2,97% pour 2018, était trop proche de la barre des 3%. Alors il s’agit d’une question de responsabilité et de bon sens que de faire attention à ce que les choses ne dérapent pas. Mais je suis intimement convaincu que, de ce point de vue, du moins pour ce qui est des objectifs assumés et des bases sur lesquelles le budget a été construit cette année, tout sera conforme aux prévisions. Et alors même si je suis persuadé que nous n’allons pas dépasser les 2,97% prévus de déficit, je prends mes responsabilités, en tant que ministre des Finances, et je ferai de mon mieux pour que les dépenses et le déficit baissent. C’est un souci de tous les jours de tout ministre des Finances et de tout gouvernement. »

    En outre, toujours en 2017, le taux d’occupation de la main d’œuvre a enregistré une hausse de 0,7%. Angela Cristea, la représentante de la Commission européenne en Roumanie, nous offre donc aussi de bonnes nouvelles, en affirmant que « nous avons ces bons chiffres du chômage qui enregistre une baisse record en Roumanie, et qui a atteint son plus bas niveau depuis 20 ans, bien en deçà de la moyenne européenne. Le corollaire de cette situation c’est que l’on voit apparaître un déficit de main d’œuvre, suite au vieillissement de la population et à un mix entre une mobilité interne réduite et une mobilité externe élevée. » Par ailleurs, la Roumanie a réalisé des progrès limités dans la mise en œuvre des recommandations adressées par la Commission, dans le précédent Rapport par pays. Il n’y a pas eu de progrès dans la mise en œuvre du cadre fiscal et budgétaire national, tandis que les progrès dans la consolidation de la conformité fiscale et dans l’amélioration de la collecte des impôts ont été très limités.

    Concernant la réforme du cadre fiscal, le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, précise que « j’avoue que notre politique à l’égard des modifications apportées au code fiscal et au code de procédure fiscale pourrait paraître un peu incohérente. On a, en effet, enregistré un certain nombre de modifications l’année précédente et, dans une moindre mesure, cette année. Il s’agit néanmoins de modifications qui ont pleinement leurs raisons d’être, qui ont été attendues et souhaitées par les acteurs économiques. Pour ma part, j’avais proposé d’attendre jusqu’à la fin du premier semestre, pour lancer une analyse du Code fiscal et de celui de procédure fiscale, d’abord au ministère des Finances et ensuite avec tous les acteurs concernés, pour jauger ensuite les articles un par un, et proposer des modifications ou des simplifications, là où ce serait justifié. L’idée est d’avoir un cadre fiscal aussi efficace que celui des autres Etats européens. Donc, je proposerai de lancer ce débat public à partir du mois de juillet pour que, vers la fin de l’année, l’on puisse mettre la dernière touche et présenter une version finale de ces codes. Je souhaiterais qu’au 1er janvier 2019 l’on puisse disposer d’un cadre fiscal que les gens comprennent, acceptent et savent appliquer, et donc de mettre un terme, disons, à cette incohérence. »

    Le Rapport par pays note encore le niveau élevé de la pauvreté et l’absence d’un dialogue social réel, soulignant les défis qui attendent le système de protection et d’inclusion sociale. L’inégalité des chances demeure un problème sérieux, notamment dans les zones rurales. Les écarts salariaux restent trop élevés et l’effet de redistribution du système fiscal, via les prestations sociales, est inférieur à la moyenne européenne. La Commission enregistre en revanche certains progrès dans le système des acquisitions publiques, dans la lutte contre le travail au noir ainsi que pour combattre le système des pots-de-vin dans le secteur des soins de santé. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Rapport du Département d’Etat américain sur la Roumanie

    Rapport du Département d’Etat américain sur la Roumanie

    A la fin de la semaine dernière, le Département d’Etat américain a rendu public le Rapport sur la situation des droits humains dans le monde. Rédigé annuellement, ce rapport repose sur des informations provenant des ambassades et des consulats des Etats-Unis dans les pays pris en compte, de responsables gouvernementaux ainsi que d’autres sources.

    Quelles sont les conclusions du document en ce qui concerne la Roumanie? Le Rapport note qu’en 2017, les prisons ont été toujours surpeuplées et n’ont pas respecté les normes internationales, malgré les mesures appliquées par les autorités pour remédier à la situation. Des abus ont été commis contre les détenus par les autorités et par d’autres détenus. Selon le Département d’Etat américain, des cas d’abus commis par la police ont été signalés en 2017, contre des personnes handicapées, des minorités sexuelles, des SDFs, des femmes ou des consommateurs de substances interdites. Le plus souvent, les responsables de ces abus n’ont pas été sanctionnées.

    S’y sont ajoutés des cas d’antisémitisme, de négation de l’Holocauste, de discrimination des Roms. D’ailleurs, le racisme n’a fait l’objet d’aucune enquête pénale. Dans certains dossiers, la Cour Européenne des Droits de l’Homme s’est prononcée après l’échec du système judiciaire roumain, qui n’a pas abouti à un résultat juste. Des enfants de Roumanie ont été négligés et ils ont été victimes d’abus, certains d’entre eux ayant été exploités par le travail.

    Dans son rapport sur la situation des droits humains, le Département d’Etat américain estime également que la corruption demeure un phénomène répandu en Roumanie et les pots-de-vin une pratique courante dans le secteur public, notamment dans le système de santé. La législation en vigueur punit les infractions de corruption commises par des autorités, pourtant de nombreux cas de corruption au niveau gouvernemental ont été enregistrés en 2017. Le nombre de procès ouverts à l’encontre de hauts responsables accusés de corruption n’a pas changé. De son côté, la Direction nationale anti-corruption (DNA) a maintenu au même niveau son activité, ses enquêtes et la poursuite pénale de responsables politiques, judiciaires et administratifs. Le document note également qu’en Roumanie, il existe des acteurs politiques qui détiennent ou contrôlent des médias, par le biais de personnages tiers, dont ils influencent le contenu éditorial.

    Des organisations indépendantes, telles l’Agence de monitoring des médias Freedom House et le Centre pour le journalisme indépendant, ont signalé la politisation excessive de la presse, les mécanismes corrompus de financement et les politiques éditoriales subordonnées aux intérêts du patron. (Trad. Dominique)

  • 22.04.2018 (mise à jour)

    22.04.2018 (mise à jour)

    Corruption – La corruption reste un phénomène largement répandu en Roumanie, alors que les pots-de-vin sont une pratique habituelle dans le secteur public. C’est ce qu’affirme un rapport du Département d’Etat américain sur le respect des droits de l’homme en Roumanie en 2017. Les lois n’ont pas toujours été mises en œuvre de manière efficace, et les responsables, y compris les juges, se sont adonnés à des pratiques corrompues en toute impunité. L’immunité face aux poursuites pénales dont bénéficient les actuels et les anciens membres du gouvernement roumain qui ont aussi été des parlementaires, a parfois bloqué les investigations, lit-on dans le même rapport. Le document note également qu’en Roumanie il existe des politiciens qui détiennent ou qui contrôlent des médias, par le biais des tiers, influençant leur politique éditoriale. En ce qui concerne les prisons, le rapport mentionne le fait que celles-ci sont toujours surpeuplées et ne respectent pas les normes internationales, malgré les mesures prises par les pouvoirs locaux afin de remédier à la situation. Enfin, selon le Département d’Etat américain, des cas d’abus commis par la police ont été signalés en 2017, sans pour autant être sanctionnés. S’y ajoutent des cas d’antisémitisme, de négation de l’Holocauste, de discrimination des Roms, des personnes handicapées et des minorités sexuelles. Les enfants ont eux aussi été négligés et ont été victimes d’abus et d’exploitation par le travail, conclut le rapport du Département d’Etat américain sur le respect des droits de l’homme en Roumanie en 2017.

    Finances – La Roumanie respectera les engagements assumés devant les institutions financières internationales de maintenir le déficit en dessous des 3% du PIB ; et les mesures prises en 2018 assureront non seulement pour cette année mais aussi à l’avenir une croissance économique durable. Cette déclaration a été faite par le ministre roumain des Finances Eugen Teodorovici, lors de son entretien avec Poul Thomsen, directeur du département pour l’Europe du FMI. Selon un communiqué du ministère, le ministre Teodorovici a participé les 20 et 21 avril, à Washington, à la réunion de printemps du Groupe de la Banque Centrale et du FMI. Il s’est également entretenu avec Cyrill Muller, le vice-président de la Banque Mondiale pour l’Europe et l’Asie Centrale. L’occasion pour le ministre roumain de proposer à la direction de la Banque Mondiale une nouvelle approche en ce qui concerne l’octroi des crédits, censée rendre plus flexible l’utilisation des sommes allouées en fonction de l’étape du projet financé. Selon le ministère des Finances de Bucarest, à l’agenda de la délégation roumaine ont également figuré des rencontres avec les représentants des banques d’investissements, d’agences de notation et des responsables des institutions financières internationales.


    Conférence – Le président de la Chambre des députés de Bucarest, Liviu Dragnea et le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu, participent lundi et mardi à Tallinn, en Estonie, à la Conférence des Présidents des Parlements des Etats membres de l’UE. Plus de 40 chefs de parlements nationaux y sont invités, ainsi que le président du PE, Antonio Tajani. A l’agenda de la réunion figurent de présentations et des débats sur l’avenir de l’UE, sur la sécurité et la défense européennes, lit-on dans un communiqué de la Chambre des députés.

    DNA – Le gouvernement de Bucarest souhaite saisir la Cour Constitutionnelle au sujet du refus du président Klaus Iohannis de révoquer de son poste Laura Codruta Kovesi, cheffe des procureurs anti-corruption. Lundi, la première ministre Viorica Dancila doit en débattre avec le ministre de la Justice Tudorel Toader, celui qui a proposé que Mme Kovesi soit révoquée. De l’avis de M Toader, le président n’a pas fourni d’arguments juridiques, ni managériaux pour motiver sa décision, il considère donc le refus de la révocation comme un geste purement politique. Pour sa part, le chef de l’Etat a affirmé que la demande de révocation était non fondée, chose confirmée par l’avis négatif donné par le Conseil Supérieur de la Magistrature à la demande du ministre.

    Jour de la Terre – Le Jour de la Terre, la plus importante célébration environnementale par la société civile, a été marqué ce dimanche en Roumanie aussi par des actions écologique, plantations d’arbres et excursions en nature. Ces actions sont organisées par les écoles et les ONG, mais aussi par des formations politiques. Les changements climatiques sont la preuve incontestables du fait que la Terre souffre et chacun d’entre nous pourrait combattre cette souffrance, à condition d’agir ensemble – lit-on dans un message posté à cette occasion sur les réseaux sociaux par le ministère roumain de l’Environnement. En 2018, les événements consacrés au Jour de la Terre ont visé principalement les manières à réduire la pollution par le plastique. Les représentants du réseau le Jour de la Terre, qui compte environ 175 pays affiliés, se sont proposés de mobiliser leurs organisations pour faire connaître aux gens les conséquences négatives du plastique sur la santé, sur les océans et sur la faune sauvage.

    Tennis – L’équipe féminine de la Roumanie a vaincu la Suisse sur le score général de 3 à 1, dans le barrage de promotion/ relégation de Fed Cup, tenu à Cluj, (nord-ouest). Dans le dernier match du barrage, un match qui ne comptait plus pour la qualification, le duo Viktorija Golubic/Jil Teichmann a eu raison en 3 sets de la paire roumaine Sorana Cîrstea / Mihaela Buzărnescu. Dans le premier match de ce dimanche, Simona Halep, n° 1 mondiale, a vaincu en 2 sets la Suisse Patty Schnyder, 39 ans, assurant la qualification de la Roumanie. Samedi, Simona Halep a eu raison de Viktorija Golubic, alors qu’Irina Begu a vaincu Timea Bacsinzky. Au classement Fed Cup par nations, la Roumanie occupe la 10e place, tandis que la Suisse arrive en sixième position. Rétrogradée en 2016 du Groupe Mondial de Fed Cup, la Roumanie revient ainsi dans les rangs de l’élite mondiale pour la campagne de 2019.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures il fera très chaud pour cette période de l’année en Roumanie. Le ciel sera couvert sur le relief, où l’on attend des orages. Les températures maximales iront de 20 à 29 degrés.

  • 22.04.2018

    22.04.2018

    Corruption – La corruption reste un phénomène largement répandu en Roumanie, alors que les pots-de-vin sont une pratique habituelle dans le secteur public. C’est ce qu’affirme un rapport du Département d’Etat américain sur le respect des droits de l’homme en Roumanie en 2017. Les lois n’ont pas toujours été mises en œuvre de manière efficace, et les responsables, y compris les juges, se sont adonnés à des pratiques corrompues en toute impunité. L’immunité face aux poursuites pénales dont bénéficient les actuels et les anciens membres du gouvernement roumain qui ont aussi été des parlementaires, a parfois bloqué les investigations, lit-on dans le même rapport. Le document note également qu’en Roumanie il existe des politiciens qui détiennent ou qui contrôlent des médias, par le biais des tiers, influençant leur politique éditoriale. En ce qui concerne les prisons, le rapport mentionne le fait que celles-ci sont toujours surpeuplées et ne respectent pas les normes internationales, malgré les mesures prises par les pouvoirs locaux afin de remédier à la situation. Enfin, selon le Département d’Etat américain, des cas d’abus commis par la police ont été signalés en 2017, sans pour autant être sanctionnés. S’y ajoutent des cas d’antisémitisme, de négation de l’Holocauste, de discrimination des Roms, des personnes handicapées et des minorités sexuelles. Les enfants ont eux aussi été négligés et ont été victimes d’abus et d’exploitation par le travail, conclut le rapport du Département d’Etat américain sur le respect des droits de l’homme en Roumanie en 2017.

    Cheminots – Un nouveau rassemblement d’ampleur des cheminots roumains est prévu lundi à midi à Bucarest. Rappelons que plus de 2.000 syndicalistes du transport ferroviaire ont manifesté vendredi dans la capitale. Dumitru Costin, leader du Bloc national syndical, estime que la grève générale est l’unique solution. Les syndicalistes demandent des solutions à la faillite annoncée de la compagnie de fret, l’adoption du statut des cheminots et des investissements pluriannuels destinés à l’entretien et au développement de l’infrastructure. En Roumanie, pays qui possède le septième plus long réseau ferroviaire d’Europe, on dénombre plus de 700 restrictions de vitesse et les 1200 trains pour le transport des passagers totalisent seulement 300 wagons. Le ministre des Transports, Lucian Şova, a transmis dans un communiqué qu’il soutenait l’adoption du statut du personnel ferroviaire et que l’accroissement du volume des investissements comptait parmi ses priorités.

    Conférence – Le président de la Chambre des députés de Bucarest, Liviu Dragnea participe lundi et mardi à Tallinn, en Estonie, à la Conférence des chefs des parlements des Etats membres de l’UE. A l’agenda de la réunion figurent de présentations et des débats sur l’avenir de l’UE, sur la sécurité et la défense européennes, lit-on dans un communiqué de la Chambre des députés.

    Jour de la Terre – Le Jour de la Terre, la plus importante célébration environnementale par la société civile, est marqué ce dimanche en Roumanie aussi par des actions écologique, plantations d’arbres et excursions en nature. Ces actions sont organisées par les écoles et les ONG, mais aussi par des formations politiques. Les changements climatiques sont la preuve incontestables du fait que la Terre souffre et chacun d’entre nous pourrait combattre cette souffrance, à condition d’agir ensemble – lit-on dans un message posté à cette occasion sur les réseaux sociaux par le ministère roumain de l’Environnement. En 2018, les événements consacrés au Jour de la Terre visent principalement les manières à réduire la pollution par le plastique. Les représentants du réseau le Jour de la Terre, qui compte environ 175 pays affiliés, se proposent de mobiliser leurs organisations pour faire connaître aux gens les conséquences négatives du plastique sur la santé, sur les océans et sur la faune sauvage.

    Tennis – La Roumanie mène la Suisse, 2-0, dans le barrage de promotion/ relégation de Fed Cup, après la victoire, samedi, lors du premier simple, de Simona Halep et de Irina Begu contre Viktorija Golubic et respectivement Timea Bacsinzky. Ce dimanche, Simona Halep, la meilleure joueuse de tennis roumaine et la n° 1 mondiale du tennis féminin, joue à Cluj, (nord-ouest), contre Patty Schnyder, 39 ans, au 2e jour du barrage de promotion dans le groupe mondial de Fed Cup. Cette dernière remplace Timea Bacsinzky. Un autre match opposera la Roumaine Irina Begu à Viktorija Golubic. A l’épreuve de double, Simona Halep et Irina Begu affronteront le duo Patty Schnyder /Jil Teichman. Samedi, Simona Halep a eu raison de Viktorija Golubic, score 2 sets à 1, alors qu’Irina Begu a vaincu Timea Bacsinzky, sur le score de 2 sets à 0. Au classement Fed Cup par nations, la Roumanie occupe la 10e place, tandis que la Suisse arrive en sixième position.

    Météo – Nous avons une très belle journée ensoleillée en ce dimanche en Roumanie. Il fait très chaud sur la plupart du pays, avec des températures maximales qui iront de 20 à 28 degrés. 23 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La semaine du 09 au 14 avril 2018

    La semaine du 09 au 14 avril 2018

    L’ancien président roumain Ion Iliescu peut faire
    l’objet l’objet de poursuites pénales dans le dossier de la Révolution
    anticommuniste de décembre ’89

    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a envoyé, vendredi, au ministre de la Justice, la requête le lancers des poursuites pénales contre l’ancien chef de l’Etat roumain Ion Iliescu, contre l’ancien premier ministre Petre Roman et contre l’ancien vice-premier ministre Gelu Voican Voiculescu, tous les trois accusés de crimes contre l’humanité. Le Parquet près la Haute Cour de Cassation et de Justice en a également été informé. La procédure judiciaire est lancée dans le cadre du dossier de la Révolution, concernant les événements de décembre 1989 qui ont mené à la chute du régime communiste en Roumanie. Les procureurs considèrent que les incidents armés surgis dans de nombreuses localités du pays après le 22 décembre 1989 indiquaient l’existence d’un plan préétabli dont l’objectif était la prise du pouvoir par les nouveaux leaders, qui acquéraient ainsi leur légitimité. Les trois anciens hauts responsables mentionnés se déclarent innocents de ces accusations. Rappelons-le, les retards enregistrés par les procédures judiciaires dans le dossier de la Révolution ont valu à l’Etat roumain une condamnation à la Cour européenne des Droits de l’Homme, qui a considéré que l’importance de ce cas pour la société roumaine aurait dû pousser les autorités à le traiter avec célérité. Les chiffres officiels font état de plus de 1100 morts et quelque 3000 blessés en décembre ’89, la plupart ayant été enregistrés après l’arrestation du couple Ceauşescu.

    Rapport de la Commission européenne sur la Roumanie

    La Représentation de la Commission européenne en Roumanie a organisé mercredi une conférence intitulée « Le semestre européen : le rapport par pays sur la Roumanie 2018 ». Selon l’Exécutif communautaire, Bucarest a enregistré des progrès limités en ce qui concerne le respect de ses obligations fiscales, la collecte des impôts, l’éducation, la prise en charge ambulatoire, l’administration publique et les investissements publics. Pas d’avancée côté salaire minimum, âge de retraite et cadre fiscal. En revanche, la procédure de passation des marchés publics a progressé, tout comme la lutte contre le travail au noir et les dessous-de-table dans le système sanitaire. Néanmoins, la croissance de l’économie roumaine dépasse la moyenne européenne, avec pour petit bémol – le fait qu’elle est le résultat notamment de la consommation et des crédits.

    Angela Cristea, cheffe de la Représentation de la Commission européenne à Bucarest, explique: «La tendance de croissance économique se maintient, mais aussi le paradoxe des inégalités sociales et de la pauvreté, notamment au sein des groupes défavorisés. Cette croissance est fondée plutôt sur la consommation et moins sur les investissements. Elle repose également sur les prêts, alors que le déficit budgétaire approche dangereusement le seuil critique des 3%. De même, le déficit structurel continue de s’éloigner de la cible moyenne de 1% ».

    Elle a précisé aussi qu’en Romanie, le taux de chômage était au plus bas des 20 dernières années, mais il y avait un déficit de main d’œuvre en raison du vieillissement de la population.

    A son tour, le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, se dit convaincu que la Roumanie ne dépassera pas cette année la limite du déficit budgétaire : « La Roumanie transmettra une réponse à ce rapport avant la fin avril. Le document comportera plusieurs mesures concrètes et des délais très clairs de leur mise en œuvre pour montrer que nous resterons en dessous du déficit de 3% ».

    Enfin, mentionnons que selon l’Institut national de la statistique, l’inflation a atteint son plus haut niveau des 5 dernières années, soit de 5% en mars 2018, sur la toile de fond de la croissance des prix des aliments, des marchandises non alimentaires et des services. Fin février, la Banque nationale de Roumanie a révisé à la hausse ses prévisions sur l’inflation pour la fin de l’année, de 3,2 à 3,5%.

    Le GRECO se dit préoccupé au sujet des lois roumaines de la justice

    Le Groupe d’Etats contre la Corruption, GRECO se déclare profondément préoccupé au sujet de certains aspects des lois sur le statut des magistrats, sur l’organisation du système judiciaire et sur le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, lois récemment adoptées par le législatif roumain. Dans un rapport rendu public mercredi, le GRECO exprime sa préoccupation face aux projets d’amendements déposés à la législation pénale, débattus par le Parlement de Bucarest. Les experts de l’organe du Conseil de l’Europe qui vise à améliorer la capacité des Etats membres à lutter contre la corruption ont élaboré ce rapport suite à une décision adoptée dans le cadre d’une réunion plénière du Conseil de l’Europe en décembre 2017 consacrée à l’évaluation urgente des réformes du système judiciaire roumain. Celles-ci pourraient impliquer de graves transgressions des normes de lutte contre la corruption, s’inquiètent les responsables européens. Perçues comme une tentative de la coalition gouvernementale formée par le Parti Social Démocrate (PSD) et par l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) de subordonner politiquement les magistrats et d’arrêter la lutte contre la corruption, les initiatives de modification de la législation dans le domaine ont été critiquées par l’opposition de droite, par la presse et par la société civile et d’amples protestations ont eu lieu dans les principales villes roumaines. Par contre, la coalition gouvernementale menée par le PSD, affirme que ses initiatives étaient conformes aux décisions de la Cour constitutionnelle de Roumanie et de la Cour européenne des Droits de l’Homme.

    Visite à Bucarest du ministre français des AE

    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a reçu, jeudi, à Bucarest, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. A l’occasion, le chef de l’Etat a déclaré que l’adhésion à l’espace Schengen demeurait une visée importante pour la Roumanie et a exprimé son espoir que la France soutienne une décision en ce sens. L’officiel de Paris a affirmé qu’il n’existe pas de blocage de la part de la France sur la perspective de la Roumanie de devenir membre de l’espace Schengen. Dans la période qui suivra, dans les relations entre Paris et Bucarest, l’accent sera mis sur le dialogue sur des thèmes européens, des sujets liés à la défense et au développement économique, a encore précisé Jean-Yves Le Drian. A son tour, le président roumain a mis en évidence le niveau excellent des relations bilatérales, dans le contexte d’une année aux multiples significations, dont les 10 ans écoulés depuis la signature de la Déclaration de Partenariat Stratégique, l’organisation de la saison croisée France-Roumanie et la célébration de la Grande Union des territoires roumains, union à laquelle la France a eu une contribution importante.

  • 11.04.2018 (mise à jour)

    11.04.2018 (mise à jour)

    GRECO — Le Groupe dEtats contre la Corruption (GRECO, organisme du Conseil de l’Europe) se déclare profondément préoccupé au sujet de certains aspects des lois sur le statut des magistrats, sur l’organisation du système judiciaire et sur le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, lois récemment adoptés par le parlement roumain. Dans un rapport rendu public ce mercredi, le GRECO exprime sa préoccupation face aux projets d’amendements déposés à la législation pénale, débattus par le Parlement de Bucarest. Les experts de l’organe du Conseil de lEurope qui vise à améliorer la capacité des Etats membres à lutter contre la corruption ont élaboré ce rapport suite à une décision adoptée dans le cadre d’une réunion plénière du Conseil de l’Europe en décembre 2017 consacrée à l’évaluation urgente des réformes du système judiciaire roumain. Celles-ci pourraient impliquer de graves transgressions des normes de lutte contre la corruption, s’inquiètent les responsables de Bruxelles. Perçues comme une tentative de la coalition gouvernementale formée par le PSD et par l’ALDE de subordonner politiquement les magistrats et d’arrêter la lutte contre la corruption, les initiatives de modification de la législation dans le domaine ont été critiquées par l’opposition de droite, par la presse et par la société civile. D’amples protestations ont eu lieu dans les principales villes roumaines. Par contre, la coalition gouvernementale menée par le PSD affirme que ses initiatives étaient conformes aux décisions de la Cour constitutionnelle de Roumanie et de la Cour européenne des droits de l’homme.



    Justice — L’Inspection judiciaire a annoncé mercredi avoir lancé l’action disciplinaire à l’encontre de la cheffe du Parquet national anticorruption (la DNA), Laura Codruta Kovesi, après que cette dernière eut désigné un magistrat qui se trouvait dans une situation d’incompatibilité évidente. Selon l’Inspection judiciaire, la procureure en chef aurait en cela porté atteinte aux principes de légalité, d’impartialité, à la loi fondamentale ainsi qu’au prestige et à la crédibilité de l’acte de justice. L’action judiciaire a été avancée à la Chambre des procureurs du Conseil supérieur de la magistrature, habilitée à diligenter une enquête dans ce cas. Pour rappel, le chef de l’Etat, Klaus Johannis, devra encore se prononcer sur la proposition du ministre de la Justice, Tudorel Toader, de révoquer la cheffe de la DNA. Dans son rapport, le ministre reprochait à la cheffe du Parquet anticorruption de s’être impliquée personnellement, entre autres, dans le traitement des dossiers instruits par ses services, d’avoir fait montre d’excès d’autorité dans l’exercice de son mandat et de ne pas avoir vérifié des situations où des représentants de ses services étaient accusés d’abus. Laura Codruta Kovesi avait rejeté ces accusations, alors que le Conseil supérieur de la magistrature, dont l’avis est consultatif, avait rejeté la demande du ministre. La DNA, sous la direction de sa cheffe actuelle, est régulièrement citée dans des termes très positifs dans les rapports réguliers de la Commission européenne sur l’évolution de la justice en Roumanie.



    Rapport — Le paradoxe qui fait que les inégalités sociales et la pauvreté se creusent en Roumanie, en dépit d’une croissance économique soutenue, supérieure à la moyenne européenne, a été mis en évidence ce mercredi lors d’un point de presse par la cheffe de la Représentation de la Commission européenne en Roumanie, Angela Cristea. Elle a observé également la baisse enregistrée du chômage, le taux de chômage touchant son niveau le plus bas des 20 dernières années. Le déficit budgétaire frôle en revanche le seuil de 3%, alors que le déficit structurel poursuit sa tendance à la baisse. Angela Cristea a ajouté que dans deux tiers seulement des recommandations de l’année dernière faites par la Commission avaient connu des progrès dans leur mise en œuvre. Le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, s’est montré confiant que la Roumanie ne dépasserait pas la cible de déficit budgétaire cette année. Il a ajouté que des mesures sont prises afin d’encourager les investissements, aussi en rendant plus simple et plus efficace la procédure de passation des marchés publics. Le ministre a souligné qu’une analyse approfondie des dépenses publiques serait faite aussi, parce que dans certains secteurs, des dépenses injustifiées continuent de se faire jour.



    Israël– La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a reçu ce mercredi Tzipi Hotovely, adjointe au ministre des Affaires étrangères de l’Etat hébreu, en visite officielle en Roumanie. La dynamique spéciale des relations bilatérales, au niveau politique, mais aussi dans le domaine de la coopération sectorielle ont été évoquées à l’occasion. Les deux officiels ont mis en exergue le symbolisme spécial de l’année 2018, car Israël fête les 70 années depuis sa création, il existe entre nos Etats 70 années de relations diplomatiques ininterrompues, et la Roumanie célèbre le Centenaire de la Grande Union. Dans ce contexte, la première ministre Viorica Dăncilă a mis en exergue le fait que l’approfondissement des relations avec l’Etat hébreu constitue une priorité pour son cabinet. Mardi, le chef de la diplomatie de Bucarest, Teodor Melescanu, a rencontré l’officiel israélien. Une attention particulière a été accordée au problème de la lutte contre l’antisémitisme et de la promotion de l’éducation en ce sens.



    Visite — Le ministre français des Affaires Etrangères, Jean-Yves Le Drian fait aujourd’hui et demain une visite en Roumanie, annonce l’ambassade de France à Bucarest. M Le Drian doit rencontrer à Bucarest plusieurs responsables roumains avant de s’exprimer dans le cadre d’une conférence de presse aux côtés de son homologue roumain Teodor Melescanu. La visite à Bucarest du ministre français des Affaires Etrangères s’inscrit dans une tournée dans la région du 11 au 14 avril, tournée qui inclut aussi la Serbie, l’Albanie et la Slovénie.



    Autonomie — Les députés roumains ont rejeté ce mercredi la proposition de l’Union démocratique magyare de Roumanie d’accorder l’autonomie à la Contrée des Sicules, région située au centre de la Roumanie, a population magyare majoritaire. Le document prévoit la création d’une région administrative distincte formée des départements de Covasna, de Harghita et d’une partie du département de Mures, dotée d’autorités publiques et d’institutions propres à tous les niveaux du pouvoir. L’usage du hongrois en tant que langue officielle de la Contrée des Sicules ainsi que l’utilisation des symboles de la nation hongroise y est également proposée. Les députés de l’USR du PMP (les deux d’opposition) et des minorités autres que celle magyare ont voté contre. La proposition sera envoyée au Sénat, assemblée décisionnelle dans ce cas.



    Tourisme — En Roumanie, le tourisme ne fonctionne qu’à 20 — 30% de son potentiel, a déclaré, mercredi, le ministre de tutelle de Bucarest, Bogdan Trif. Il travaille tant sur une loi du tourisme que sur une stratégie intégrée, à laquelle le secteur privé — qui représente plus de 90% de l’ensemble du tourisme roumain – prendra part aussi. Il a ajouté souhaiter une décentralisation dans ce secteur, de manière à ce que la décision de délivrer toutes les autorisations et licences en matière de tourisme appartienne aux conseils départementaux.



    Livre — La Roumanie participe à la 47e édition du Salon international du livre de Londres, avec un programme conçu et réalisé par lInstitut culturel roumain. Le Salon inauguré mardi devrait sachever le 12 avril. Les évènements réunis sous le titre « Ecrire et faire lhistoire : la génération de la Grande Guerre », évoquent notamment la participation des Roumains à la Première Guerre Mondiale et la Grande Union par le biais des échos que ces moments historiques cruciaux ont fait à lépoque. Plus de 600 titres en roumain et en anglais, livres de littérature, sciences et arts publiés par une vingtaine de maisons déditions dont la maison déditions de lInstitut culturel roumain pourront être consultés au pavillon de la Roumanie. Cest la 11e participation consécutive de la Roumanie au Salon du livre de Londres.



    Braconnage — Les gardes-côtes roumains ont poursuivi mercredi un bateau de pêche turc qui braconnait au large des côtes roumaines de la mer Noire. L’incident a eu lieu à 50 milles marins à l’est du port de Constanta. Les gardes-côtes ont poursuivi le navire de pêche jusquà ce que ce dernier quitte l’espace économique exclusif de la Roumanie. Les autorités roumaines ont ensuite informé de l’incident les responsables bulgares et turcs, conformément a ce qui est stipulé dans le Mémorandum du Forum de coopération des pays riverains de la mer Noire.

  • A la Une de la presse roumaine le 29.03.2018

    A la Une de la presse roumaine le 29.03.2018

    Le Groupe dEtats contre la corruption – GRECO, organisme du Conseil de lEurope – a adopté un nouveau rapport dévaluation sur limpact des modifications apportées aux lois de la justice sur les politiques anticorruption de Roumanie et de Pologne ; il exhorte les autorités à autoriser la publication de ce rapport au plus vite, annonce Gândul. Les autorités polonaises ont déjà accepté sa publication dans ce pays. Dans un rapport de décembre 2017, le GRECO avait considéré que les performances de la Roumanie en matière de mise en œuvre de ses recommandations dans le domaine de la prévention de la corruption parmi les parlementaires, les juges et les procureurs étaient « généralement insatisfaisantes », précise encore le journal cité. Le PNL, dopposition, demande au ministre de la Justice de publier durgence le rapport du GRECO relatif aux lois de la Justice, annonce Evenimentul zilei. Le dignitaire répond que cest le gouvernement qui autorise la publication, et quil a signé le mémorandum demandant lautorisation à cet effet ; il concède toutefois que ce rapport est « assez grave à ladresse de la Roumanie et du Parlement». Les libéraux de la Commission juridique de lAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope demanderont par une lettre adressée à lAPCE et au PPE de saisir la Commission de Venise. Adevărul, qui cite un officiel du Conseil de lEurope, en sait davantage : ainsi, le GRECO critique le nettoyage pratiqué dans le système de justice, lintimidation des magistrats et laffaiblissement du Parquet national anticorruption. Les lois induisent un risque darbitraire dans la promotion des juges et des procureurs, mais aussi en matière de réduction du corps des magistrats, qui risque de rétrécir comme une peau de chagrin. Des pas en arrière sont constatés dans lindépendance des procureurs par rapport aux attributions du ministre de la Justice. Le rapport exige que les modifications apportées ne portent pas atteinte à lindépendance des magistrats et quils naffectent pas la lutte contre la corruption. Et non dernièrement, le rapport exige que la Roumanie suive les recommandations du MCV. Le chef de la délégation de la Roumanie est appelé à présenter en juin une information écrite sur la situation des réformes de la justice.



    « La Roumanie a le plus grand déficit budgétaire des dernières années, sinquiète Romania liberă. Comme du temps de la crise ». Désastre dans le budget, en dépit dune croissance économique record. Nous avons exporté du blé et importé du pain, titre le quotidien. En plus, surenchérit Jurnalul naţional, nous avons investi les 47 milliards deuros de fonds européens « en rien ».



    Et si tous les événements négatifs qui affectent ce pays – et dautres – faisaient partie dun scénario prévu davance et mis en application de lextérieur ? Cest lhypothèse avancée par Cristian Unteanu dans Adevărul. « Nous sommes sur la ligne de démarcation entre deux espaces de pouvoir qui reviennent maintenant à la logique de la Guerre froide et souhaitent remettre en question les zones directes dinfluence. Pour ce faire, il faut affaiblir, démoraliser et semer des convictions négatives au niveau des opinions publiques des pays respectifs. Cette partie du monde dans laquelle nous nous trouvons est en guerre, souligne lauteur de larticle « Comment créer un pays-cible ». Une guerre asymétrique, hybride, de type complètement nouveau, dans laquelle des forces et moyens spécifiques aux actions militaires du XXIe siècle sont employés. Et davertir quil est possible que nous assistions à des évolutions spectaculaires dun scénario professionnel entamé depuis un certain temps dans le cadre dune opération de déstabilisation, même ici. Qui vivra verra.