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  • 27.02.2015

    27.02.2015

    Rapport – Malgré son équilibre et sa stabilité financière, la Roumanie n’est pas
    arrivée à enregistrer une évolution satisfaisante en 2014, à même de lui
    assurer un progrès durable, opine la Commission européenne. Celle-ci a avancé
    jeudi les rapports dans lesquels elle a identifié des déséquilibres
    macroéconomiques dans 16 Etats membres. La Roumanie a décroché une mauvaise
    note pour ne pas être parvenue à un accord avec les créanciers internationaux
    au sujet des mesures économiques et fiscales. Le rapport signale aussi les
    progrès insuffisants pour l’amélioration de la collecte budgétaire, la réforme
    du système des retraites, de celui sanitaire ou de l’administration publique.

    Salaires – Au 1er janvier 2015, 22 des 28 États de l’Union européenne (UE)
    appliquaient un salaire minimum national. Le montant varie de 184 euros par
    mois en Bulgarie et 218 euros par mois en Roumanie à 1.923 euros au Luxembourg,
    selon les données fournies par Eurostat. Dix États membres appliquent un
    salaire minimum inférieur à 500 euros par mois. Dans cinq autres États membres,
    le salaire minimum est compris entre 500 et 1.000 euros par mois. Le salaire
    minimum, exprimé en monnaie nationale, a augmenté en 2015 par rapport à 2008
    dans tous les États membres sauf en Grèce, où il a chuté de 14%, et en Irlande,
    où il est resté inchangé. C’est la Roumanie qui a enregistré la hausse la plus
    importante, de 95%, entre 2008 et 2015. La Roumanie et la Bulgarie affichent le
    plus faible SMIC par rapport au pouvoir d’achat.

    Coopération -
    Lors des pourparlers de Bucarest avec son homologue albanais, Edi Rama, le
    premier ministre roumain, Victor Ponta, a déclaré envisager la possibilité que
    l’Albanie bénéficie du surplus d’énergie produite par la Roumanie. Et Ponta
    d’ajouter que les ministres roumain et albanais de l’Education et de la culture
    présenteront à leurs gouvernements des propositions censées améliorer les
    rapports bilatéraux dans ces domaines. Tout comme l’intégration de l’Albanie à
    l’OTAN a été un soutien important pour toute la région, l’adhésion de tous les
    pays des Balkans de l’Ouest à l’UE sera un appui et un avantage pour la
    Roumanie, a lancé le chef du cabinet de Bucarest. Ce vendredi encore, Victor Ponta recevra le premier ministre
    géorgien, Irakli Garibashvili. La Géorgie est le premier partenaire commercial
    de la Roumanie dans la région du Caucase Sud. Durant sa visite à Tbilissi en
    2014, le premier ministre roumain a transmis un message clair de soutien de
    Bucarest aux aspirations d’intégration euro-atlantique de la Géorgie.

    Visite – Le nouveau premier ministre moldave, Chiril
    Gaburici, poursuit vendredi, à Bruxelles, sa première visite officielle à
    l’étranger, depuis son installation à la tête du gouvernement moldave. Jeudi,
    il a rencontré le président du Conseil européen, Donald Tusk, avec lequel il a
    examiné le parcours européen de la République de Moldova qui espère intégrer
    l’espace communautaire d’ici 2020. Tusk a réitéré le soutien de Bruxelles à
    l’intégrité territoriale de Chisinau et s’est dit en faveur d’un règlement
    pacifique de la situation en Transnistrie. Formée par une coalition minoritaire
    entre le Parti libéral démocrate et celui démocrate pro-européen, le
    gouvernement Gaburici a obtenu la semaine dernière le vote d’investiture grâce
    au soutien des communistes pro-russes.

    Tennis – Le double roumano-anglais Florin Mergea/Dominic Inglot s’est qualifié
    dans les demi-finales de l’épreuve de double au tournoi de Dubaï, avec des prix
    de plus de 2 millions de dollars, après une nouvelle victoire contre les frères
    américains Bob et Mike Bryan, principaux favoris. C’est pour la deuxième fois
    depuis le début de l’année que Mergea et Inglot réussissent la performance de
    battre les leaders mondiaux de l’épreuve de double. Dans les demi-finales, la
    paire roumano-anglaise affrontera celle serbo-pakistanaise, Nenad
    Zimonjic/Aïssam-Ul-Haq Qureshi. Par ailleurs, le couple roumano- néerlandais
    Horia Tecau/Jean Julien Roger, tête de série numéro 2, sera également présent
    dans les demi-finales de Dubaï où il rencontera le double suédo-polonais Robert
    Lindstedt/Marcin Matkowski.

    Rugby – La sélection roumaine de
    rugby s’est déplacée aujourd’hui en Russie pour rencontrer samedi l’équipe
    nationale russe pour le troisième match dans le cadre de la Coupe d’Europe des
    nations. Les sportifs roumains ont
    déjà vaincu le Portugal et l’Espagne et ils sont leaders de la compétition.
    Deuxième compétition européenne comme importance après le Tournoi des six
    nations, la Coupe intègre cette année en première les sélections allemande et
    géorgienne que l’équipe roumaine rencontrera en mars.

  • Le rapport du mécanisme de coopération et de vérification pour la Roumanie

    Le rapport du mécanisme de coopération et de vérification pour la Roumanie

    Il est surtout positif, mais….il y a toujours de la place pour des progrès. Le rapport de la Commission européenne relatif à la lutte contre la corruption et à la réforme de la Justice note les efforts et les bons résultats des autorités de Bucarest qui avaient été critiquées dans le passé récent pour leur « inertie ».



    D’ailleurs le ministre roumain de la justice Robert Cazanciuc affirme que ce huitième rapport réalisé par la Commission européenne dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification, est le meilleur. La Direction nationale anti-corruption, l’Agence nationale d’Intégrité, la Haute Cour de Cassation et de Justice et le Conseil Supérieur de la Magistrature sont les institutions dont l’activité en 2014 a été remarquée par la Commission.



    Elle a pris en compte non seulement les grands dossiers de corruption instruits, soldés par des arrestations retentissantes dans l’administration et la politique, mais aussi la manière dont ces institutions ont résisté aux pressions politiques. Ecoutons le ministre Cazanciuc : « Les résultats impressionnants des institutions du système judiciaire dans la lutte contre la corruption, telles la Haute cour de Cassation et de Justice, l’Agence nationale d’intégrité, la Direction nationale anti-corruption, soit le ministère public, dans son ensemble ont été notés. A remarquer aussi l’activité du Conseil supérieur de la magistrature, qui a défendu l’indépendance du système judiciaire, par des réactions à toutes les attaques exercées contre les magistrats et les institutions en général. » a explique le ministre roumain de la Justice.



    Le Parlement fait toujours l’objet de critiques de la part de la Commission Européenne qui l’accuse d’avoir bloqué certaines enquêtes pénales contre des élus nationaux, d’avoir promu des lois qui portent atteinte à la lutte contre la corruption et d’avoir tergiversé l’adoption de lois censées aider la justice. Le président de la Chambre des députés, Valeriu Zgonea a immédiatement réagi et déclaré être d’accord avec une simplification des procédures de levée de l’immunité parlementaire. Il pose quand même une condition : « Nous devons éliminer le nécessité de débattre au Parlement de Roumanie la levée de l’immunité d’un élu national. Personnellement je suis d’accord avec cette initiative, mais nous ne pouvons pas l’introduire sans réviser la Constitution. » a observé Valeriu Zgonea.



    Par conséquent, il y a toujours beaucoup de choses à faire pour assure une évolution irréversible des réformes de la justice et de la lutte contre la corruption, d’abord au bénéfice de la société roumaine et de ses citoyens, affirmait aussi le chef de l’Etat Klaus Iohannis. D’ailleurs, mercredi, le jour même de la publication du rapport, le président roumain a appelé à des consultations les représentants des partis parlementaires.



    Ils ont tous exprimé leur disponibilité à soutenir la simplification des procédures de placement en détention provisoire et d’arrestation des élus nationaux et perquisition de leurs résidences et bureaux. Rappelons-le dans le cas de toutes ces procédures, les procureurs doivent demander l’aval du Législatif. Le prochain rapport réalisé dans le cadre du Mécanisme de Coopération et vérification sera présenté dans un an. La Roumanie dispose donc du délai nécessaire pour mettre en œuvre les recommandations de la Commission européenne. (Alex Diaconescu)



  • 28.01.2015

    28.01.2015

    Justice — La Commission européenne doit publier aujourd’hui ses traditionnels rapports sur la Justice réalisés dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification par lequel l’exécutif communautaire suit l’évolution dans le domaine en Roumanie et Bulgarie. Selon l’agence de presse Mediafax, qui cite des passages du rapport consacré à la Roumanie, la Commission loue la Direction nationale anti-corruption pour son rôle essentiel dans la multiplication des enquêtes et des condamnations, notamment dans les cas de grande corruption. D’ailleurs, le documents note aussi que les systèmes judiciaire, éducationnel et de santé sont toujours touchés par la corruption. La Cour constitutionnelle, l’Agence nationale d’intégrité, la Haute cour de cassation et de justice et le Conseil supérieur de la magistrature sont d’autres institutions judiciaires dont l’activité a été remarquée par la Commission. Les menaces à l’adresse de l’indépendance de la justice et les attaques provenant aussi de la part des hommes politiques à l’adresse des juges et procureurs demeurent un problème, même si leur nombre a diminué. Le rapport rappelle aussi le refus du Parlement de lever l’immunité de certains élus confrontés à des problèmes avec la Justice. Les progrès remarqués dans le précédent rapport en janvier 2014 ont continué, alors que l’activité des institutions judiciaires a renforcé la confiance de la population en la Justice, conclut la Commission européenne dans son rapport.



    Consultations — Le président roumain Klaus Iohannis et les partis et formations politiques parlementaires doivent se pencher sur les priorités du législatif de Bucarest. Selon l’Administration présidentielle, les pourparlers porteront entre autres sur une meilleure organisation des élections à l’étranger, sur le financement des campagnes électorales et des partis politiques ainsi que sur les manières d’accélérer les procédures de levée de l’immunité parlementaire. Le Parti social démocrate, propose, entre autres, que l’Autorité électorale permanente soit chargée de l’organisation de tous les types de scrutin, y compris à l’étranger. Le Parti national libéral, de l’opposition de centre-droit, souhaite introduire le vote par correspondance et soutient l’idée d’un retour à l’élection des maires et des présidents de conseils départementaux en deux tours de scrutin. C’est la 2e session de consultations de Klaus Iohannis avec les partis et les formations parlementaires depuis le début de son mandat en décembre dernier. Les premières discussions, du 12 janvier, ont mené à la conclusion d’un accord sur le financement de la Défense.



    FMI — Les représentants du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne, qui se trouvent à partir d’hier en Roumanie pour la troisième évaluation de l’accord stand-by en vigueur, poursuivent les consultations avec les autorités de Bucarest. Deux semaines durant, les pourparlers viseront l’évolution de l’économie, l’état des privatisations et le code fiscal. La loi de la faillite personnelle occupera une place à part dans ces réunions, sur la toile de fond de l’envolée du taux de change du franc suisse par rapport au leu, ce qui a semé la panique parmi les Roumains avec des crédits en monnaie helvétique. Leur situation sera également analysée par la Chambre des députés de Bucarest. Hier, la délégation des bailleurs de fonds a discuté de la loi de la faillite personnelle et d’une éventuelle conversion des crédits avec le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu.



    Ukraine — Le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel se sont déclarés inquiets de l’intensification rapide des violences dans l’est de l’Ukraine, fait savoir un communiqué émis par la Maison Blanche. Les deux leaders s’étaient entretenus pas téléphone mercredi, à la veille de la réunion de demain du Conseil de l’UE pour les Affaires Etrangères, durant laquelle l’application de nouvelles sanctions à l’adresse de la Russie sera discutée. Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a déclaré que la Roumanie soutiendrait un renforcement des sanctions, vu la détérioration de la situation sécuritaire dans l’est ukrainien. A Kiev, le Parlement ukrainien a adopté mardi une résolution qualifiant la Russie d”Etat agresseur” et d”organisations terroristes” les républiques séparatistes pro-russes de lest du pays. Kiev et lOccident accusent la Russie daider militairement les séparatistes et davoir déployé ses troupes régulières dans lEst de lUkraine. Moscou nie toute implication directe dans ce conflit, qui a fait plus de 5.000 morts en neuf mois.



    Melbourne — Le double roumano – néerlandais Horia Tecau / Jean-Julien Rojer s’est qualifié aujourd’hui en demi-finale de l’Open d’Australie, après une victoire contre le double roumano — britannique Florin Mergea / Dominic Inglot. Tecau et Rojer devront affronter ensuite les Italiens Simone Bolelli et Fabio Fognini.

  • 17.01.2015

    17.01.2015

    Attaques informatiques — La fréquence des attaques cybernétiques en Roumanie s’est accrue depuis la mi-décembre, comme dans le reste du monde dernièrement, a annoncé le Service roumain des renseignements. En général, le but a été de promouvoir des messages de propagande islamiste ou anti-israélienne. En Roumanie, des attaques informatiques ont concerné les sites de certaines universités, institutions d’administration publique, mais aussi de différentes sociétés. Les pirates informatiques ont attaqué le site du Patriarcat roumain et ont remplacé le contenu par des messages pro-musulmans et contre l’Etat français. Selon le Service roumain des renseignements, les attaques reflètent bien des fois, dans l’espace virtuel, les conflits et événements du monde, et le début de cette année a été marqué par une recrudescence du terrorisme en Europe, motivée par l’idéologie islamiste.



    Franc suisse — Le ministre roumain des Finances, Darius Vâlcov, et le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu, sont à la recherche de solutions pour la crise du franc suisse, après qu’il eut atteint, de nouveau, un maximum historique de 4,42 lei. Une de ces solutions pourrait être de ré échelonner les crédits pour les personnes aux revenus modestes, de manière à ce qu’elles paient une mensualité moindre pendant deux ans, et qu’après, quand la mensualité augmente, que l’Etat supporte une partie des coûts par des exemptions d’impôt sur le revenu. Une autre serait que les banques réduisent les taux d’intérêt pour les crédits en Francs suisses. 75.000 Roumains ont des crédits en Francs suisses et six banques de Roumanie détiennent 90% de ce type de crédit. La récente décision de la Banque nationale suisse de renoncer au seuil minimum de 1,20 Francs pour un euro provoque des pertes aux banques du monde entier.



    Justice — La Roumanie aura, pour la deuxième année de suite, un rapport de suivi positif de la part de la Commission européenne dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification (MCV). Ce rapport sera bientôt rendu public, a déclaré le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc. Selon lui, l’évaluation indique que la Roumanie dispose d’un système judiciaire indépendant et d’institutions efficientes d’application de la loi. La Roumanie est aujourd’hui un exemple de bonnes pratiques dans le domaine de la justice, a précisé Robert Cazanciuc. Et d’ajouter qu’il discuterait, lundi et mardi, à Bruxelles, avec des officiels de la Commission européenne du prochain rapport de suivi. Les efforts de lutte contre la corruption et de réforme de la justice de Roumanie sont suivis par l’intermédiaire du MCV depuis 2006.



  • 16.01.2015 (mise à jour)

    16.01.2015 (mise à jour)

    Réunion — Le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a salué ce vendredi la contribution des militaires roumains aux missions de l’Alliance atlantique en Afghanistan et au Kosovo. Après la réunion de Bruxelles avec le président Klaus Iohannis, le responsable de l’OTAN a qualifié la Roumanie d’allié fort et salué la décision des autorités de Bucarest d’allouer 2% du PIB à la défense. A son tour, le président Iohannis a estimé que sur la toile de fond de la crise ukrainienne, l’OTAN devrait confirmer sa solidarité par des actions fermes. Le président roumain a plaidé pour ce qu’il a appelé le soutien continu de l’OTAN à ses voisins de l’est : les ex-républiques soviétiques Ukraine, République de Moldova et Géorgie. Jeudi, M Iohannis s’est entretenu avec les présidents du Conseil européen, Donald Tusk, et de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, affirmant que la Roumanie pouvait et devrait devenir membre de l’espace Schengen. Le président roumain fait sa première visite aux institutions européennes et euro-atlantiques après son investiture le mois dernier.



    Condoléances — Le président roumain Klaus Iohannis a signé, vendredi, dans le livre de condoléances ouvert à l’ambassade d’Ukraine de Bucarest à la mémoire des victimes des attentats perpétrés par les séparatistes de ce pays contre la population civile dans l’est de ce pays. La Roumanie condamne fermement les attaques sur les civils, victimes innocentes d’un conflit sanglant, et renouvelle l’appel au dialogue en Ukraine et à trouver une solution politique censée éviter les pertes de vies humaines, a écrit le chef de l’Etat. Selon lui, Bucarest soutiendra toujours l’Ukraine, voisine et amie, indépendante et souveraine, ses aspirations européennes et euro-atlantiques. Jeudi a été décrété journée de deuil national en Ukraine, à la mémoire des personnes tuées à Donbas (est) — théâtre d’un conflit armé entre les forces gouvernementales et les insurgés pro-russes — notamment des 12 civils tués, mardi, dans une attaque des séparatistes à proximité de la localité de Volnovaha (région de Donetsk).



    Justice — Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc a déclaré ce vendredi pour la Radio publique roumaine que le rapport de la Commission européenne sur la justice roumaine réalisé dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification, sera positif pour la deuxième année de suite. Aux dires du ministre roumain, l’évaluation affirme que la Roumanie dispose d’un système judiciaire indépendant et d’institutions efficaces d’application de la loi. La Roumanie est aujourd’hui un exemple de bonnes pratiques dans le domaine de la Justice — a également déclaré le ministre Cazanciuc. Celui-ci devrait parler lundi et mardi à Bruxelles avec des responsables de la Commission européenne sur le prochain rapport de l’exécutif européen sur la Roumanie. Les efforts de lutte contre la corruption et de réforme de la justice roumaine sont suivis par le biais du Mécanisme de coopération et de vérification depuis 2006.



    Bourses — Les bourses asiatiques ont terminé leurs séances de vendredi à la baisse après que la Banque nationale de Suisse a renoncé, jeudi, au seuil minimum de 1,20 francs pour un euro. La décision a provoqué une appréciation de 30% de la monnaie suisse. Bien qu’en légère baisse par rapport à la journée précédente, vendredi, sur les marchés asiatiques, le rapport entre la monnaie suisse et l’euro était de presque 1 à 1. Aux bourses d’Europe Centrale et de l’Est, les monnaies et les actions des banques ont connu une forte baisse. Le leu roumain et le forint hongrois ont atteint des minima historiques par rapport au franc suisse, note aussi Bloomberg. Plus de 150.000 Roumains ont souscrit des crédits en francs suisses et ils sont affectés par l’appréciation importante de la monnaie suisse.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, numéro trois mondial, rencontrera l’Italienne Karin Knapp dans le round inaugural de l’Open d’Australie, le premier Grand Chelem de l’année qui doit commencer ce lundi. L’année dernière, Halep a avancé jusqu’aux quarts de finale de la compétition. Par ailleurs, le double formé par le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer s’est qualifié dans la finale du tournoi de Sydney, après avoir remporté vendredi la demi-finale contre les Polonais Robert Lindstedt et Marcin Matkowski. Un autre joueur roumain, Florin Mergea et le Britannique Dominic Inglot se sont également qualifiés vendredi dans la finale de double du tournoi d’Auckland, en Nouvelle Zélande, après la victoire contre Marcelo Melo du Brésil et Maxi Mirnyi du Belarus.



  • La population de la Roumanie en voie de vieillissement

    La population de la Roumanie en voie de vieillissement

    Le vieillissement de la population est un phénomène qui va en s’accentuant, révèlent les études de spécialité. Elles mettent en garde contre le fait que le nombre croissant des personnes âgées pose des défis significatifs pour les systèmes de sécurité sociale, de pensions de retraite et de santé, aussi bien dans les pays en voie de développement que dans les pays industrialisés. Les jeunes, toujours moins nombreux, auront à soutenir financièrement de plus en plus de seniors. Selon Eurostat, dans les décennies à venir, plus d’un tiers de la population de l’Europe aura dépassé la soixantaine.



    En Roumanie aussi, le rythme du vieillissement des habitants s’accentuera, sous l’effet de la baisse de la natalité et de la hausse de l’espérance de vie, apprend-on dans le rapport « La Roumanie vieillit — Défis et solutions », récemment lancé par la Fondation Friedrich Ebert România. Selon des données qui remontent à 2011, date du dernier recensement, les plus de 65 ans représentent 16,1% de la population roumaine et on estime que leur nombre s’accroîtra à l’horizon 2050. Par le biais du projet « La Roumanie vieillit » (réalisé par les journalistes Laurenţiu Diaconu Colintineanu et Ioana Moldovan), la Fondation Friedrich Ebert a tenté d’apprendre la réalité cachée derrière les chiffres et les données statistiques ou encore quelles sont les histoires de vie des seniors.



    Ioana Păunescu, 101 ans, a été la première femme ingénieur électromécanique de Roumanie. Elle a survécu aux deux guerres mondiales et à 73 ans s’est mariée pour la deuxième fois pour chasser la solitude: « Comme nous étions veufs tous les deux, nous avons décidé de nous marier pour ne plus être seuls. Nous avons déjà 28 ans de mariage et le même âge: 101 ans. Jusqu’il y a peu, nous avons mené une existence normale. Ce n’est plus le cas depuis que je dois prendre soin de mon mari, atteint de la maladie d’Alzheimer. Puisqu’il ne parle plus, on a du mal à communiquer. C’est très dur. C’est vrai que j’ai aussi des aides, car je ne peux plus cuisiner. Mes mains et mes jambes sont devenues très faibles. J’ai du mal à garder mon équilibre; je n’arrive pas à marcher toute seule, sans appui ».



    Une autre catégorie est celle des personnes âgées prises en charge par leurs proches. Laura Tudor a 52 ans. Sa vie a complètement changé depuis que sa mère, 89 ans, est grabataire. Celle – ci s’est cassé le col du fémur, après une chute. N’ayant pas les moyens d’embaucher une aide-soignante, Laura est obligée de concilier vie familiale et devoir filial: « Ce n’est pas facile du tout de gérer mon temps, m’occuper de ma mère, de mon travail et de ma famille en même temps. Heureusement que ma mère et moi nous habitons des appartements situés au même étage du même immeuble. J’ai pensé recourir à un service d’aide et de soins à domicile, mais, après un calcul rapide, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas me le permettre. Je me débrouille comme je peux. J’aide ma mère d’un point de vue physique, mais je sais qu’elle aurait besoin de quelqu’un qui lui fasse la conversation plus longtemps, parce que je n’ai ni la patience ni le temps de le faire. Cette situation me touche surtout sur le plan psychique, parce que je suis contrainte d’assister à une dégradation progressive, lente et irrémédiable… »



    La Roumanie dénombre seulement 131 centres d’accueil pour personnes âgées. Petru Rotarciuc, 63 ans, est un des 7.152 pensionnaires de ces établissements. Situé à Leorda, commune du comté de Botoşani, dans le nord-ouest de la Roumanie, cet établissement abrite 70 personnes. Le personnel de spécialité est formé d’une infirmière et de deux aides-soignantes. Petru Rotarciuc est content de sa vie au centre: « Je suis resté sans emploi. Partout où j’allais chercher du travail, on me refusait tout poste en raison de mon âge. Complètement fauché et dans l’impossibilité de payer les charges communes, je me suis retrouvé dans la rue… J’ai vécu plus d’une année comme SDF, avant qu’un employé du Conseil local ne m’emmène au centre d’accueil. Je m’y sens bien. Ce n’est pas comme dans la rue. Ici on est à l’abri du mauvais temps. Quand j’aurai ma retraite, j’habiterai toujours au foyer et ce jusqu’à la fin de mes jours. Ma femme est morte. Mes trois enfants sont partis je ne sais où. J’ai essayé de les trouver, mais sans succès. Ils me manquent. Je n’ai pas besoin qu’ils m’aident. Je veux seulement les voir et leur parler… »



    Le Rapport « La Roumanie vieillit » présente aussi des données optimistes : le taux de pauvreté affectant les personnes âgées (soit les plus de 65 ans) a baissé en Roumanie, de 65% en 2007 à 35% en 2013. Néanmoins, il continue d’être presque double par rapport à la moyenne de l’UE qui est de 18%. Autre élément positif : l’introduction, en 2009, de la retraite minimale garantie qui est de 356 lei, soit environ 80 euros. Le pays compte presqu’un demi-million de bénéficiaires, dont 123.000 sont des retraités de l’agriculture, qui étaient à la limite de la subsistance.



    Malgré cela, nous avons encore des raisons de préoccupation, considère Victoria Stoiciu, coordinatrice de programmes à la Fondation Friedrich Ebert: « Le pays continue d’avoir une des retraites d’Etat les plus basses de l’Union européenne et un des taux de remplacement le plus faible (soit le rapport entre la retraite moyenne et le salaire moyen). Une autre raison d’inquiétude, c’est une polarisation très importante à l’intérieur des catégories de retraités. 81% de l’ensemble des retraités touchaient en 2009 des pensions inférieures à 1.000 lei par mois (227 euros). Un quart des retraités se sont vu attribuer des pensions inférieures au panier de consommation mensuel qui est de 444 lei (100 euros). 40% des retraités, donc deux millions de personnes, ont des retraites en dessous du seuil minimum de subsistance, calculé par l’INS en 2014 à 587 lei (133 euros). Une autre catégorie particulièrement vulnérable, ce sont les retraités agriculteurs : 98% d’entre eux ont des retraites en dessous du niveau minimum de subsistance. »



    Le problème de l’absence des soins à domicile, le manque de places dans les centres de placement pour les personnes âgées, mais aussi celui du personnel spécialisé dans les centres d’Etat, les tarifs élevés pour les retraités malades qui souhaiteraient résider dans un tel centre, mais un centre privé, ne sont que quelques aspects qui caractérisent le niveau de vie des personnes âgées de Roumanie. (trad.: Ligia Mihaiescu, Mariana Tudose)

  • 01.08.2014 (mise à jour)

    01.08.2014 (mise à jour)

    Gouvernement – Le président roumain Traian Bàsescu a qualifié vendredi d”inadéquates” les nominations que le premier ministre Victor Ponta a faites pour les fonctions de ministres de la Culture et respectivement du Budget. Le chef de l’Etat a précisé qu’il ne rejetait pas ces propositions – Rozalia Biro de l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie pour le fauteuil de la portefeuille de la Culture et, respectivement, Claudiu Manta, représentant du Parti Social Démocrate, pour le Budget – mais que jusqu’au début de la semaine prochaine il laissait le temps au premier ministre Ponta pour réfléchir à dautres nominations. A son tour, le premier ministre a déclaré qu’il n’avancera pas de nouvelles propositions au cas où le président Bàsescu ne rejette pas les propositions déjà avancées.



    Nomination — Le premier ministre roumain, Victor Ponta a proposé Dacian Ciolos pour un nouveau mandat de commissaire européen à l’agriculture. Le chef du cabinet de Bucarest a envoyé une lettre en ce sens à Jean-Claude Juncker, le président de la prochaine Commission européenne. La proposition de l’exécutif de Bucarest bénéficie également de l’appui du président roumain Traian Basescu. A 45 ans, Dacian Ciolos est depuis février 2010 le commissaire européen à l’agriculture et au développement rural. En Roumanie il a été ministre de l’agriculture entre 2007 et 2008. Dacian Ciolos est l’initiateur de la réforme de la Politique Agricole Commune. Le budget de l’agriculture comte pour 40% de tout le budget européen, à savoir 363 milliards d’euros. Pour le prochain exercice budgétaire pluriannuel 2014 — 2020, la Roumanie recevra quelque 19 milliards d’euros.



    Religion — L’ambassade des Etats-Unis à Bucarest a rendu public son rapport sur la liberté religieuse en Roumanie en 2013. Le document note que même si la Constitution et d’autres loi protégent la liberté religieuse et que le gouvernement la respecte généralement, les autorités locales ne réussissent toujours pas à répondre aux plaintes de discrimination des groupes religieuses minoritaires. Le rapport souligne aussi le manque de progrès enregistré dans la restitution des églises de rite grec-catholique transférées par le régime communiste à l’Eglise Orthodoxe Roumaine en 1948. Le rapport mentionne aussi le fait que le financement public des cultes religieux est déterminé d’un côté par le nombre d’adeptes de chaque culte religieux rapporté au recensement et de l’autre par « les besoins réels du culte en question ». En effet, l’Eglise Orthodoxe Roumaine est le principal bénéficiaire de ces fonds, lit-on dans le rapport sur la liberté religieuse en Roumanie en 2013, réalisé par l’Ambassade américaine à Bucarest.



    Intempéries — 14 départements du sud et du sud-ouest de la Roumanie ont été placés jusqu’à ce soir sous des alertes orange et jaune aux inondations. Ces régions feront ensuite l’objet une alerte rouge, valable jusqu’à demain. Plus de 120 localités de cette région ont été gravement touchées par les intempéries des derniers jours. Trois personnes ont perdu la vie, une a été portée disparue et plus d’un millier ont été évacuées. Plus de 17 mille hectares de terrain agricole ont été submergés par les eaux.



    Ebola – Un sommet régional consacré à l’épidémie d’Ebola qui a fait plus de 700 morts en Afrique de l’Ouest se tient ce vendredi à Conakry en présence des chefs d’Etat de Guinée, Liberia, Sierra Leone et Côte d’Ivoire. Un plan de 100 millions de dollars a été lancé aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé et les pays d’Afrique de l’Ouest touchés par le virus afin de lutter contre cette épidémie. Ce plan vise notamment à déployer plusieurs centaines de travailleurs humanitaires supplémentaires pour renforcer les quelques centaines déjà sur le terrain, dont 120 employés de l’OMS. Devant l’aggravation de la situation, des mesures de précautions se multiplient en Afrique et ailleurs dans le monde. Le Ministère des Affaires étrangères de Bucarest recommande aux citoyens roumains d’éviter de voyager autant que possible dans les Etats d’Afrique de l’Ouest. Les experts roumains estiment que le virus ne représente pas un danger pour la Roumanie mais que toute épidémie dans le monde doit mettre les autorités en alerte.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis, Simona Halep occupera la deuxième position du classement mondial WTA. En effet, la chinoise Na Li, actuellement 2e au classement WTA, a annoncé qu’elle ne participerait pas aux prochaines tournées déroulées sur le continent nord-américain en raison d’une blessure. Na Li ne défendra plus ses points accumulés en 2013 et sera dépassée dans la hiérarchie mondiale par Simona Halep, 3e WTA à présent. La première joueuse de tennis au monde est l’américaine Serena Williams. L’ascension de Simona Halep, 22 ans, a commencé en mai dernier, lorsqu’elle occupait la 64e position mondiale et n’avait remporté aucun titre WTA. Entre temps, Simona Halep a remporté sept compétitions WTA et disputé cette année les finales des tournois de Madrid et de Roland Garros, face à la Russe Maria Sharapova.



    Foot — Dans les préliminaires de la Ligue Europe, le club roumain de foot qui a remporté la Coupe de Roumanie Astra Giurgiu, a battu ce jeudi à domicile les Tchéques de Slovan Liberec sur le score de 3 buts à 0. Pour sa part Petrolul Ploiesti a fait match nul (0 partout) contre Viktoria Plezen, également de la République Tchèque. La troisième équipe roumaine présente dans la Ligue Europa, le CFR Cluj a perdu en Biélorussie le match contre le Dinamo Minsk (1 but à 0). Les matchs retour décisifs pour la qualification dans la phase des groupes sont prévus pour la semaine prochaine.

  • 29.07.2014 (mise à jour)

    29.07.2014 (mise à jour)

    Ukraine — Les ethniques roumains de l’ouest de l’Ukraine ont averti qu’ils bloqueraient de nouveau les routes autour de la ville de Cernăuţi et qu’ils demeureraient dans la rue jusqu’à ce qu’ils reçoivent des garanties écrites qu’ils ne seront pas envoyés lutter contre les séparatistes pro-russes de l’est du pays. Les ethniques roumains d’Ukraine protestent depuis la semaine dernière lorsque des centaines de jeunes roumains de la région ont reçu des ordres d’incorporation. Ceux-ci visent non seulement les hommes, mais aussi les femmes qui ont fait des études médicales. A Bucarest, le ministère des Affaires étrangères a annoncé qu’il suivait de près cette situation qui provoque l’inquiétude de l’opinion publique roumaine. Selon un communiqué de presse, le ministère roumain des Affaires étrangères maintient un contact permanent tant avec les représentants de la minorité roumaine d’Ukraine qu’avec les autorités ukrainiennes civiles et militaires. Bucarest s’attend à ce que les procédures d’incorporation n’aient pas un caractère sélectif, discriminatoire envers les ethniques roumains.


    Dans la Chambre des députés de Bucarest, le vice-président de la Commission chargée des questions des communautés roumaines du monde, Bogdan Diaconu, a déploré le fait que les autorités ukrainiennes recrutaient surtout des Roumains au lieu d’Ukrainiens pour les envoyer sur le front. Selon le député roumain, il s’agirait d’une solution employée par Kiev afin d’exterminer la population roumaine de la région. Forte d’un demi-million de personnes, la communauté roumaine de l’Etat voisin est concentrée dans la partie ouest du pays, dans les territoires roumains annexés en 1940 par l’ancienne Union soviétique et qui sont revenus en 1991 à l’Ukraine, en tant qu’Etat successeur.




    Rapport — La Roumanie a amélioré le cadre législatif et sa capacité de geler et de confisquer les fortunes illicites — selon un rapport du Conseil de l’Europe publié ce mardi à Strasbourg. Le nombre d’enquêtes, de mises en examen et de condamnations associées au blanchiment d’argent a augmenté en Roumanie ces dernières années.


    Les autorités habilitées doivent pourtant se montrer plus efficaces dans les enquêtes financières dont s’accompagne l’investigation des délits pénaux ayant généré les avoirs illicites — indique lé document. Celui-ci souligne que l’économie souterraine est évaluée chaque année à près de 30% du PIB, ce qui correspond à une perte d’environ 40 milliards d’euros.


    Selon les experts, le danger est d’autant plus grand que la Roumanie se trouve à la frontière est de l’UE, avoisinant 3 pays non-communautaires — la République de Moldova, l’Ukraine et la Serbie et que le port de Constanta, sur la mer Noire, est un des plus grands d’Europe.




    Facilités – La Commission européenne propose de doubler les quotas des exportations exonérées des droits de douane sur le marché communautaire pour les pommes, les prunes et les raisins de table provenant de République de Moldova. L’annonce a été faite par le commissaire européen à l’agriculture et au développement rural, le Roumain Dacian Cioloş. Selon lui, cette proposition témoigne de la solidarité de l’UE avec les producteurs moldaves, qui ont demandé une aide d’urgence pour compenser les pertes causées par le refus de la Russie d’importer leurs fruits et légumes. La Commission européenne a également annoncé l’octroi d’un soutien financier annuel à la République de Moldova d’un montant de 101 millions d’euros. Ce premier paquet d’assistance financière s’inscrit dans le programme de coopération UE – République de Moldova pour la période 2014-2017.




    Hymne — La Roumanie a marqué mardi la Journée de l’Hymne national par une série de cérémonies et parades militaires organisées dans plusieurs grandes villes du pays. Considéré comme un véritable symbole national, l’actuel hymne roumain Réveille-toi, Roumain” a été décrété comme tel après la révolution de 1989. Ce chant patriotique dont les vers appartiennent au poète Andrei Muresanu date depuis le milieu du XIXème siècle. Dès lors, cet hymne a été chanté durant chaque conflit majeur en Roumanie, étant donné le message de patriotisme et de liberté quil véhicule.




    Ebola — Le ministère romain des affaires étrangères met en garde ses ressortissants se trouvant ou souhaitant se rendre en Afrique de l’Ouest contre le risque de contamination par le virus responsable de la fièvre virale hémorragique Ebola. La plupart des cas confirmés par les analyses de laboratoire sont enregistrés en Guinée – Conakry, au Libéria et au Sierra Leone. A noter qu’il n’existe ni vaccin, ni traitement efficace contre ce virus.




    Grève — Le Ministère des Affaires étrangères de Bucarest informe les citoyens roumains souhaitant se rendre au Portugal que les pilotes de la compagnie aérienne portugaise TAP ont annoncé sur leur site qu’une grève serait déclenchée le 9 août prochain. Le ministère de Bucarest recommande aux citoyens roumains qui ont réservé des vols pour cette date de contacter les représentants des compagnies de tourisme ou aériennes afin de reprogrammer le voyage ou de trouver d’autres solutions de déplacement.

  • 29.07.2014

    29.07.2014

    Ukraine — Les ethniques roumains de l’ouest de l’Ukraine ont averti qu’ils bloqueraient de nouveau les routes autour de la ville de Cernăuţi et qu’ils demeureraient dans la rue jusqu’à ce qu’ils reçoivent des garanties écrites qu’ils ne seront pas envoyés lutter contre les séparatistes pro-russes de l’est du pays. Les ethniques roumains d’Ukraine protestent depuis la semaine dernière lorsque des centaines de jeunes roumains de la région ont reçu des ordres d’incorporation. Ceux-ci visent non seulement les hommes, mais aussi les femmes qui ont fait des études médicales. A Bucarest, le ministère des Affaires étrangères a annoncé qu’il suivait de près cette situation qui provoque l’inquiétude de l’opinion publique roumaine. Selon un communiqué de presse, le ministère roumain des Affaires étrangères maintient un contact permanent tant avec les représentants de la minorité roumaine d’Ukraine qu’avec les autorités ukrainiennes civiles et militaires. Bucarest s’attend à ce que les procédures d’incorporation n’aient pas un caractère sélectif, discriminatoire envers les ethniques roumains.


    Dans la Chambre des députés de Bucarest, le vice-président de la Commission chargée des questions des communautés roumaines du monde, Bogdan Diaconu, a déploré le fait que les autorités ukrainiennes recrutaient surtout des Roumains au lieu d’Ukrainiens pour les envoyer sur le front. Selon le député roumain, il s’agirait d’une solution employée par Kiev afin d’exterminer la population roumaine de la région. Forte d’un demi-million de personnes, la communauté roumaine de l’Etat voisin est concentrée dans la partie ouest du pays, dans les territoires roumains annexés en 1940 par l’ancienne Union soviétique et qui sont revenus en 1991 à l’Ukraine, en tant qu’Etat successeur.



    Rapport — La Roumanie a amélioré le cadre législatif et sa capacité de geler et de confisquer les fortunes illicites — selon un rapport du Conseil de l’Europe publié ce mardi à Strasbourg. Le nombre d’enquêtes, de mises en examen et de condamnations associées au blanchiment d’argent a augmenté en Roumanie ces dernières années.


    Les autorités habilitées doivent pourtant se montrer plus efficaces dans les enquêtes financières dont s’accompagne l’investigation des délits pénaux ayant généré les avoirs illicites — indique lé document. Celui-ci souligne que l’économie souterraine est évaluée chaque année à près de 30% du PIB, ce qui correspond à une perte d’environ 40 milliards d’euros.


    Selon les experts, le danger est d’autant plus grand que la Roumanie se trouve à la frontière est de l’UE, avoisinant 3 pays non-communautaires — la République de Moldova, l’Ukraine et la Serbie et que le port de Constanta, sur la mer Noire, est un des plus grands d’Europe.



    Facilités — La Commission européenne propose de doubler les contingents destinés à l’exportation sur le marché européen et dispensés de frais de douane pour les pommes, prunes et raisins originaires de République de Moldova. L’annonce a été faite par le commissaire européen à l’Agriculture, le Roumain Dacian Ciolos. C’est un geste par lequel Bruxelles prouve sa solidarité avec les producteurs moldaves qui ont demandé l’aide d’urgence de l’UE afin de compenser les pertes dues au refus de Moscou d’importer leurs fruits et légumes. La décision de Moscou survient après la signature par Chisinau de l’accord d’association et de libre échange avec l’UE.



    Candidature — Le premier ministre roumain, le social-démocrate Victor Ponta, annonce ce mardi officiellement sa candidature au scrutin présidentiel de novembre. Réuni à Craiova, dans le sud du pays, le Conseil national du Psocial-démocrate s’apprête à valider la candidature de son leader soutenu déjà par les deux autres formations membres de la coalition au pouvoir, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti Conservateur. Les sondages d’opinion donnent Ponta pour favori aux élections de novembre. Le plus probablement, au second tour, il aura pour adversaire le maire de la ville de Sibiu, Klaus Iohannis, le candidat le plus présidentiable de la toute récente alliance Parti national libéral – Parti démocrate-libéral, d’opposition. La liste des candidats au Palais de Cotroceni est complétée par le leader de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, Kelemen Hunor, et l’ancien ministre des Affaires étrangères et de la Justice, Cristian Diaconescu, de la part du Parti du Mouvement populaire.



    Hymne — La Roumanie marque la Journée de l’Hymne national par une série de cérémonies et parades militaires organisées dans plusieurs grandes villes du pays. Considéré comme un véritable symbole national, l’actuel hymne roumain Réveille-toi, Roumain” a été décrété comme tel après la révolution de 1989. Ce chant patriotique dont les vers appartiennent au poète Andrei Muresanu date depuis la moitié du XIXème siècle. Dès lors, cet hymne a été chanté durant chaque conflit majeur en Roumanie, étant donné le message de patriotisme et de liberté quil véhicule.



    Intempéries — Une nouvelle alerte code jaune aux pluies torrentielles et aux orages valable jusqu’à ce soir a été émise en Roumanie. L’alerte vise 8 départements du sud et du centre du pays, où les quantités d’eau peuvent atteindre 30 à 40 litres par mètre carré. Sur les autres régions le ciel est partiellement couvert et le temps moins instable. Les maximales vont jusqu’à 33 degrés. Suite aux pluies abondantes tombées ces derniers jours dans le sud et le sud-est du pays, des centaines de maisons et de fermes ainsi que des centaines d’hectares de terrain ont été inondés.

  • Economie et énergie

    Economie et énergie

    La Banque Mondiale a révisé à la baisse les estimations concernant le rythme de croissance qui va être enregistré cette année par l’économie mondiale. Quant à la Roumanie, elle a amélioré sa prédiction de croissance des 2,5% estimés en janvier aux 2,8%, la progression économique devrant être plus grande l’année prochaine : de 3,2%. Les chiffres sont similaires, aussi, dans le cas de l’Europe Centrale et Orientale. Selon un rapport de l’institution financière internationale, la demande externe plus forte est celle qui va apporter l’amélioration de la situation du marché de l’emploi en Roumanie et la reprise de la consommation. L’inflation réduite, à son tour, va permettre à la Banque Centrale d’avoir une politique monétaire d’appui de la reprise économique.



    Le gouvernement de Bucarest et le FMI dont les représentants se trouvent ces jours-ci en Roumanie pour une nouvelle évaluation de l’accord de précaution conclu l’automne dernier, tablent sur une croissance du PIB en 2014 de 2,2% à 2,5% et de 2,5% en 2015. Les autorités roumaines ont essayé principalement de démontrer aux bailleurs de fonds internationaux l’existence de ressources aptes à mener à la mesure de diminution des contributions aux assurances sociales (CAS) de 5% à la moitié de l’année courante. Le gouvernement a, par ailleurs, l’intention d’obtenir au moins 435 millions d’euros contre 51% des actions de ELECTRICA qui seront listées en bourse. Aux termes du programme convenu, il faudrait, jusqu’au 26 juin, conclure les préparatifs pour lister en bourse, le 3 juillet étant la date du début des transactions des actions ELECTRICA.



    Le premier ministre Victor Ponta est confiant à l’égard du succès de cette opération et dit que les montants ainsi obtenus seront dirigés vers les investissements : « Je suis persuadé, ce sera un listing de succès, comme ce fut le cas de ROMGAZ, de TRANSELECTRICA et de TRANSGAZ. Tout le capital privé ainsi attiré sera conservé pour des investissements dans l’infrastructure d’énergie. »



    Le ministre délégué à l’énergie, Ràzvan Nicolescu, a annoncé qu’il s’agit du plus ample processus de listing du marché de capital en Roumanie et que le prix d’une action sera compris entre 11 et 13,5 lei, 85% des actions pouvant être achetées par les grands investisseurs et 15% par les petits investisseurs. Au cas où un intérêt accru est manifesté par ces derniers, l’allocation augmentera de 15% à 22% et certains rabais seront généralement disponibles. Ràzvan Nicolescu souligne, par ailleurs, qu’à partir du 1-er juillet prochain, les producteurs de gaz naturel se verront obligés de vendre à travers la bourse une partie de leur propre production et qu’à partir de 2015 cette mesure est aussi applicable aux fournisseurs de gaz naturels. (Trad. Costin Grigore)

  • La Roumanie et l’euro

    La Roumanie et l’euro


    En dépit du fait qu’elle veut adhérer à la zone euro, la Roumanie ne remplit pas intégralement les critères pour ce processus. Selon le Traité de l’UE toutes les deux années ou à la demande d’un Etat membre qui veut y adhérer, la Commission Européenne analyse l’accomplissement des conditions nécessaires pour adopter la monnaie unique. Le dernier en date des rapports de convergence de l’Exécutif européen constate que les progrès enregistrés par la Bulgarie, la République Tchèque, la Croatie, la Lituanie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Suède, Etats qui désirent adopter la monnaie euro le 1-er janvier 2015, sont hétérogènes.



    Au cas de la Roumanie, les officiels de Bruxelles disent que notre pays ne remplit deux des cinq critères de convergence nominale pour adopter l’euro, respectivement le taux d’inflation et le cours de change mais remplit les points concernent le déficit budgétaire, la dette publique et les taux d’intérêt à long terme.



    Selon ce rapport, l’inflation moyenne des 12 derniers mois jusqu’en avril 2014 a été de 2,1%, au delà de la valeur de référence de 1,7%. Cet indicateur est calculé comme une moyenne des 12 derniers mois des taux d’inflation de Lituanie, du Portugal et d’Irlande — les plus performants de l’UE à ce chapitre — plus de 1,5%. Les estimations de la CE indiquent le fait que l’inflation va augmenter et va parvenir à 3,3% en 2015. En matière de cours de change, il résulte que la Roumanie pratique un régime de flottaison contrôlée qui permet des interventions de la banque centrale au niveau du marché des devises.



    Après la crise financière internationale de 2009, le leu roumain s’est stabilisé ces deux dernières années se dépréciant vis-à-vis de l’euro de 1,9% – montre-t-on dans le rapport. En échange, la Roumanie ne se situe pas en procédure de déficit excessif.



    En 2013, le déficit budgétaire a été de 2,3% du PIB et selon les prédictions de la CE il va se réduire à 2,2% du PIB cette année et à 1,9% en 2015 tandis que la dette publique va augmenter des 38% du PIB en 2013 à 40% en 2015. Les taux des intérêts à long terme, eux, ont baissé au mois d’avril à 5,3%, en dessous de la valeur de référence de 6,2%.



    Le milieu d’affaires n’a pas été tout aussi performant que dans d’autres Etats de la zone euro et la législation bancaire n’est pas intégralement compatible à l’adoption de la monnaie unique. Le seul pays ayant rempli tous les critères de convergence est la Lituanie de sorte que, à partir du 1-er janvier 2015, la zone euro comptera 19 membres, Lituanie comprise , le cinquième pays ex-communiste de la zone euro après la Slovaquie, la Slovénie, l’Estonie et la Lettonie. La Roumanie, la Bulgarie, la République Tchèque, la Croatie, la Hongrie, la Pologne et la Suède ne replissent pas actuellement toutes les conditions pour adopter l’euro et bénéficient d’une dérogation, leur situation devant être re-évaluée au cours des deux années à venir. (Trad. Costin Grigore)

  • Evolutions économiques positives

    Evolutions économiques positives

    Avec une croissance économique de 3,5% en 2013, la Roumanie a démarré en force l’année en cours, et l’évolution positive de ces premiers mois prouve que l’économie commence à se consolider et entre dans un cycle de développement durable. C’est ce qu’a mis en évidence le gouverneur de la Banque Centrale de Roumanie, Mugur Isarescu, dans son rapport sur l’inflation. Selon le document, pour la fin de cette année, la Banque Centrale table sur une l’inflation de 3,3% au lieu de 3,5%, en raison des évolutions favorables constatées pour tous les facteurs qui influencent la dynamique des prix à la consommation.



    Mugur Isarescu : « Tous les fronts de l’inflation sont en train de se calmer en Roumanie, c’est la tendance générale. Au premier trimestre de cette année, les prix à la consommation ont augmenté de 1%. Les prix des légumes et des fruits ont continué à baisser. Nous n’avons pas de problèmes pour ce qui est du marché du travail, autrement dit, les salaires sont à la hausse, mais ils sont étroitement liés à la productivité. Bien sûr, il faut prendre en compte aussi l’année agricole: l’agriculture se porte pas mal à l’heure actuelle. Mais pour être sûrs, il faut attendre l’automne ».



    Il a également expliqué que ce niveau de 1% du taux d’inflation enregistré les trois premiers mois de l’année est dû notamment à la récolte très riche de 2013, rapportée à une année agricole très faible en 2012, ainsi qu’à la TVA diminuée pour le pain et les produits de boulangerie. S’y ajoute le fait que la cotation du brut au niveau international est de nouveau à la baisse.



    Restant prudent, Mugur Isarescu a toutefois rappelé qu’il y avait aussi des éléments qui pourraient engendrer une inflation plus élevée que prévu. Parmi eux: la dynamique des prix des matières premières sur les marchés internationaux et ceux des aliments sur le marché intérieur, les incertitudes visant la mise en oeuvre ferme des réformes structurelles dans le contexte de l’année électorale, mais aussi et surtout le contexte international, marqué plus que jamais par l’incertitude.



    Le gouverneur de la Banque Centrale de Roumanie, Mugur Isarescu, a également fait référence à l’appréciation de la monnaie nationale par rapport à l’euro et au dollar américain. A son avis, c’est une question de conjoncture, déterminée notamment par la situation régionale, plutôt que par les performances de l’économie roumaine. Enfin, Mugur Isarescu a annoncé que la Roumanie avait remboursé la plupart de son prêt de 12 milliards d’euros, reçu en 2009 de la part du FMI. Avant la fin de l’année, Bucarest doit encore rembourser moins de 10% du total de cette dette dont l’extinction est prévue pour 2015. (trad. Valentina Beleavski)

  • Rapport sur la liberté de la presse roumaine

    Rapport sur la liberté de la presse roumaine

    Le journaliste roumain est coincé dans un étau politique et économique, qui l’oblige à censurer ses opinions. C’est ce que constate le plus récent rapport FreeEx sur la liberté de la presse roumaine en 2013, réalisé par l’agence Active Watch. Les problèmes du secteur ne se limitent pas aux pressions politiques et économiques qu’il subit. Le rapport constate également que le langage utilisé par les journalistes roumains s’est détérioré en 2013, étant dominé par les agressions et les offenses verbales.



    En même temps, le discours des médias est de plus en plus politisé ; en témoigne le fait que de nombreux journalistes décident de migrer vers la sphère politique. Selon le même document, nombre d’institutions médias de Roumanie abusent de la liberté d’expression pour intimider différentes personnes, groupes sociaux, groupes politiques ou représentants de la justice.



    Par ailleurs, l’agence Active Watch constate qu’en Roumanie, les médias abandonnent souvent leur mission initiale d’informer la population, afin de promouvoir des messages favorables aux intérêts de différentes entités privées. Dans ce contexte, institutions médias et journalistes exhortent leurs confrères à arrêter les critiques qui leur sont adressées et menacent des les attaquer en justice, alors que de plus en plus d’hommes politiques demandent la fermeture de différents médias. Il y a même un groupe de presse important dont la direction fait l’objet d’une enquête de chantage.



    Bien que le Conseil National de l’Audiovisuel ait sanctionné toutes ses transgressions, les amendes sont trop faibles et ne découragent point les pratiques abusives. Le CNA est même soupçonné d’être la cible de pressions faites par la classe politique et par les radiodiffuseurs.



    Malheureusement, à tous ces dérapages d’ordre professionnel, s’ajoute la crise économique qui rend encore plus difficile l’existence de la presse roumaine. Un grand nombre de médias ont cessé leur activité, bien des journaux n’existent plus que sur Internet.



    Le rapport de l’organisation Active Watch dénonce également la détérioration des relations entre les journalistes et leurs patrons, qui se traduit par des licenciements abusifs, des retards du paiement des salaires et une Convention collective expirée en février 2014.



    Selon Razvan Martin, coordinateur du projet FreeEx qui a rendu possible cette enquête, tous ces éléments fragilisent la presse roumaine. A son avis, à l’heure actuelle la presse roumaine est : « Extrêmement divisée, incapable d’assumer des valeurs et des normes professionnelles, incapable de lutter pour ses propres droits. Elle perd donc beaucoup de crédibilité. Les journalistes sont très vulnérables dans leurs rapports avec le patronat, ce qui fait que leurs droits professionnels, notamment le droit à la liberté d’expression, soient vulnérables, affectés par les influences et les intérêts des patrons».



    Notons pour terminer qu’en 2013 la Roumanie s’est retrouvée sur la 45e place du classement de la liberté de la presse réalisé par Reporters sans frontières. Selon un autre classement de l’organisation Freedom House, la Roumanie est considérée comme un pays avec une presse partiellement libre. (trad. Valentina Beleavski)

  • 08.04.2014 (mise à jour)

    08.04.2014 (mise à jour)

    Roms — Les Roms sont de plus en plus souvent les victimes des violences en Europe et les pays de l’UE ne connaissent pas l’ampleur du problème, avertit Amnesty International dans un rapport rendu public aujourd’hui à l’occasion de la Journée internationale des Roms. Amnesty encourage les gouvernements à s’assurer que les policiers n’utilisent pas une force disproportionnée au cours de leurs interventions dans les camps de roms et à réaliser des statistiques au sujet des violences contre cette ethnie. Selon un rapport de la Banque Mondiale, les Roms constituent la minorité ethnique la plus nombreuse d’Europe, avec une population totale estimée entre 10 et 12 millions de personnes, dont six millions habitent à l’intérieur de l’UE. La Roumanie, où habitent 620 mille roms, a adopté des programmes d’inclusion des roms, mais les résultats n’ont pas été suffisamment évalués, constate aussi la Banque mondiale. L’étude recommande la création de capacités au niveau local afin de mieux utiliser les fonds structurels pour le développement, réalisant des estimations du budget plus réalistes et consolidant la législation anti-discrimination.



    Exercice — Les forces aériennes américaines et roumaines participent du 10 au 17 avril à un exercice aérien dans le centre de la Roumanie, fait savoir l’ambassade des Etats-Unis à Bucarest. Conformément à la source citée, cet exercice impliquera six avions F 16 de la base aérienne d’Aviano en Italie. L’exercice avait été planifié avant les événements en cours en Ukraine, précise l’ambassade américaine. Selon un communiqué du ministère roumain de la défense, plus de 200 soldats roumains, pilotes et techniciens et environ 250 soldats des forces aériennes américaines participent à cet exercice. Celui-ci vise à augmenter le niveau de préparation, le développement de la coopération et l’amélioration de l’interopérabilité des armées de pays membres de l’OTAN, ainsi que l’utilisation conjointe des techniques, des tactiques et des procédures militaires.



    Estimation — Le FMI estime que cette année la Roumanie enregistrera une croissance économique de 2,2%, suivie par une avancée de 2,5% en 2015, selon un rapport rendu public aujourd’hui par l’institution financière internationale. En 2013, la Roumanie a enregistré une des plus importantes croissances économique d’Europe, d’environ 3,5%. En ce qui concerne la région de l’Europe émergeante, qui inclut aussi la Roumanie, le FMI a amélioré ses estimations de croissance faites l’automne dernier. La croissance économique sera de 2,4% en 2014 et de 2,9% en 2015. Le FMI a également révisé à la hausse les estimations sur l’économie globale, qui devrait augmenter de 3,6% cette année et de 3,9% en 2015.



    Prix – Andreea Florina Săndiţă (17 ans), élève d’un lycée de Slatina, ville du sud de la Roumanie, a été primée ce mardi, lors d’une cérémonie à Bruxelles, par la commissaire européenne à l’éducation, à la culture, au multilinguisme et à la jeunesse, Androulla Vassiliou. La Roumaine compte parmi les 28 gagnants du concours annuel consacré aux lycéens et intitulé Juvenes Translatores, « Jeunes traducteurs », organisé par la Commission européenne. L’édition 2014 a réuni plus de 3 mille jeunes de 750 lycées des pays membres de l’UE. Ce concours, qui vise à promouvoir l’étude des langues étrangères dans les écoles, offre également aux élèves la possibilité d’apprendre ce que suppose la profession de traducteur.



    Amendes — En 2013, le Conseil de la Concurrence de Roumanie a appliqué des amendes d’un montant de 20 millions d’euros, en hausse de 187% par rapport à 2012, a annoncé mardi le président de l’institution, Bogdan Chiritoiu, lors de la présentation du bilan annuel. L’année dernière, le Conseil a déclenché 18 enquêtes, 35 sociétés étant sanctionnées pour des pratiques anticoncurrentielles. Selon le rapport, les marchés pharmaceutique, du bois, des communications électroniques, de l’assistance médicale et les assurances automobiles ont enregistré le nombre le plus élevé de violations de la législation réglementant la concurrence. Bogdan Chiritoiu a affirmé que parmi les priorités de l’année 2014 figurait aussi la finalisation d’un dossier sur les possibles accords en matière de prix entre galeries commerciales, grandes surfaces et fournisseurs de Roumanie.



    Enquête — L’ex-président de la Ligue professionnelle de foot, Dumitru Dragomir sera enquêté en état de liberté, alors que deux hommes d’affaires ont été arrêtés dans un dossier visant la vente des droits de diffusion des matchs de la Ligue 1 roumaine de football. Les trois sont accusés d’évasion fiscale, d’escroquerie, de détournement de fonds et de blanchiment d’argent. Aux dires des procureurs, entre 2011 et 2013, le patrimoine de la Ligue professionnelle de foot a été préjudicié de trois millions d’euros. L’image du football roumain est ternie par de telles situations alors que la Ligue collabore avec les enquêteurs, a précisé le président de la Fédération roumaine de football, Razvan Burleanu.

  • 08.04.2014

    08.04.2014

    Roms — Les Roms sont de plus en plus souvent les victimes des violences en Europe et les pays de l’UE ne connaissent pas l’ampleur du problème, avertit Amnesty International dans un rapport rendu public aujourd’hui à l’occasion de la Journée internationale des Roms. Amnesty encourage les gouvernements à s’assurer que les policiers n’utilisent pas une force disproportionnée au cours de leurs interventions dans les camps de roms et à réaliser des statistiques au sujet des violences contre cette ethnie. Selon un rapport de la Banque Mondiale, les Roms constituent la minorité ethnique la plus nombreuse d’Europe, avec une population totale estimée entre 10 et 12 millions de personnes, dont six millions habitent à l’intérieur de l’UE. La Roumanie, où habitent 620 mille roms, a adopté des programmes d’inclusion des roms, mais les résultats n’ont pas été suffisamment évalués, constate aussi la Banque mondiale. L’étude recommande la création de capacités au niveau local afin de mieux utiliser les fonds structurels pour le développement, réalisant des estimations du budget plus réalistes et consolidant la législation anti-discrimination.



    Exercice — Les forces aériennes américaines et roumaines participent du 10 au 17 avril à un exercice aérien dans le centre de la Roumanie, fait savoir l’ambassade des Etats-Unis à Bucarest. Conformément à la source citée, cet exercice impliquera six avions F 16 de la base aérienne d’Aviano en Italie. L’exercice avait été planifié avant les événements en cours en Ukraine, précise l’ambassade américaine. Selon un communiqué du ministère roumain de la défense, plus de 200 soldats roumains, pilotes et techniciens et environ 250 soldats des forces aériennes américaines participent à cet exercice. Celui-ci vise à augmenter le niveau de préparation, le développement de la coopération et l’amélioration de l’interopérabilité des armées de pays membres de l’OTAN, ainsi que l’utilisation conjointe des techniques, des tactiques et des procédures militaires.



    Estimation — Le FMI estime que cette année la Roumanie enregistrera une croissance économique de 2,2%, suivie par une avancée de 2,5% en 2015, selon un rapport rendu public aujourd’hui par l’institution financière internationale. En 2013, la Roumanie a enregistré une des plus importantes croissances économique d’Europe, d’environ 3,5%. En ce qui concerne la région de l’Europe émergeante, qui inclut aussi la Roumanie, le FMI a amélioré ses estimations de croissance faites l’automne dernier. La croissance économique sera de 2,4% en 2014 et de 2,9% en 2015. Le FMI a également révisé à la hausse les estimations sur l’économie globale, qui devrait augmenter de 3,6% cette année et de 3,9% en 2015.



    Enquête — L’ex-président de la Ligue professionnelle de foot, Dumitru Dragomir sera enquêté en état de liberté, alors que deux hommes d’affaires ont été arrêtés dans un dossier visant la vente des droits de diffusion des matchs de la Ligue 1 roumaine de football. Les trois sont accusés d’évasion fiscale, d’escroquerie, de détournement de fonds et de blanchiment d’argent. Aux dires des procureurs, entre 2011 et 2013, le patrimoine de la Ligue professionnelle de foot a été préjudicié de trois millions d’euros. L’image du football roumain est ternie par de telles situations alors que la Ligue collabore avec les enquêteurs, a précisé le président de la Fédération roumaine de football, Razvan Burleanu.



    Destitution — Le roumain Dan Petrescu a été démis de sa fonction d’entraîneur principal du Dinamo Moscou, suite aux faibles résultats enregistrés par son équipe, a fait savoir mardi la presse sportive citant des sources au sein du club russe. L’ex footballeur roumain, âgé de 46 ans occupait cette fonction depuis août 2012. Après la 24e étape, le Dinamo Moscou occupe la 4e place du championnat russe, huit point derrière le leader Lokomotif Moscou.



    Haltérophilie La sportive roumaine Loredana Toma a remporté ce lundi trois médailles d’argent dans la catégorie des 57 kilogrammes aux Championnats européens d’haltérophilie de Tel Aviv. Les premières médailles ont été remportées samedi par Florin Croitoru à la catégorie 56 kilogrammes.