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  • 22.02.2017 (mise à jour)

    22.02.2017 (mise à jour)

    Ministres – A Bucarest, le Comité exécutif national du Parti Social – Démocrate (PSD) a approuvé mercredi la nomination de 4 nouveaux ministres. Ainsi, Mihai Tudose reprend-il le portefeuille de l’Economie dont il a été en charge en 2014 et 2015. L’actuel ministre de l’Economie, Alexandru Petrescu, sera désormais en charge du ministère des PME, alros que Mme Rovana Plumb, ancienne ministre du Travail dirigera le ministère des Fonds Européens. Enfin, Tudorel Toader, ancien juge à la Cour Constitutionnelle de Roumanie, devient ministre de la Justice. Ce remaniement a lieu sur la toile de fond de la crise politique engendrée par le gouvernement de Bucarest par sa tentative d’assouplir la législation pénale par décret d’urgence, ainsi que d’opérer une grâce collective, un mois seulement après son investiture. Une initiative qui a causé les manifestations de rue les plus amples de la Roumanie post-communiste, suite aux quelles le ministre de la Justice, Florin Iordache, auteur des décrets controversés, aprésenté sa démission.

    Corruption – Le décret d’urgence nr 13 (censé modifier à la va-vite la législation pénale roumaine) a mis en danger la lutte anticorruption en Roumanie, lit-on dans le rapport semestriel de la Commission européenne. « De telles initiatives sont une menace à l’adresse des progrès enregistrés ces 10 dernières années. La corruption persiste à tous les niveaux, étant un obstacle pour les affaires » précise le même document. Par ailleurs, la Roumanie doit rester sous surveillance pour ce qui est de la lutte contre la corruption et de l’indépendance de son système juridique, parce que, depuis le moment de son adhésion à l’UE, les autorités roumaines ont fait preuve de générosité uniquement côté promesses, mais non pas pour ce qui est de la mise en œuvre des mesures tellement nécessaires pour les Roumains. C’est ce qu’a affirmé l’europarlementaire allemand Markus Ferber, membre du groupe du Parti populaire européen, dans une interview pour l’agence de presse roumaine Agerpres. En visite à Bucarest, le député européen, connu pour ses prises de position sévères à l’adresse de la Roumanie, a aussi déclaré que, par rapport de sa précédente visite d’il y a 12 ans, rien n’avait changé. Il a exhorté les politiciens roumains à comprendre que la lutte contre la corruption était le fondement d’un secteur public fonctionnel dont les citoyens pourront bénéficier.

    Pour sa part, le premier ministre roumain Sorin Grindeanu a fait savoir qu’il allait répondre aux problèmes signalés par Bruxelles et clarifier toutes les craintes formulées par les responsables européens, suite au rapport semestriel de la Commission européenne sur la Roumanie, qui dénonce l’affaiblissement des efforts de lutter contre la corruption dans notre pays. D’ici la fin de semaine, le premier ministre enverra à la Commission les questions concernant le Rapport du Mécanisme de Coopération et de Vérification en Justice, pour que le cabinet de Bucarest puisse «choisir la voie et la vitesse correctes» en vue de la levée du MCV.

    Police – La Police roumaine a atteint les objectifs fixés pour 2016, fait confirmé par l’augmentation du niveau de sécurité, a déclaré mercredi la ministre roumaine de l’Intérieur, Carmen Dan. Participant à la présentation du bilan de l’Inspection Générale de la Police Roumaine, la ministre a précisé les priorités pour 2017 : renforcer l’autorité des policiers et appliquer la loi d’une manière plus ferme. L’année dernière, les effectifs de l’Inspection Générale de la Police Roumaine sont intervenus pour solutionner plus de 730.000 cas annoncés via le numéro d’appel d’urgence 112. Toujours en 2016, le taux de criminalité était le plus bas des 9 dernières années, alors que la délinquance de rue était à son plus bas niveau des 11 dernières années, lit-on dans le bilan de la police roumaine.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures il fera très chaud en Roumanie pour cette période de l’année avec des températures maximales qui iront jusqu’à 18 degrés. Le ciel sera plutôt couvert sur le nord-ouest, le nord et le centre. Dans les Carpates Méridionales, le vent pourrait atteindre les 90 km/h. En même tempos une alerte jaune aux précipitations abondantes et au vent fort est en vigueur jsqu’à jeudi soir dans 4 départements du nord du pays.

  • 25.01.2017 (mise à jour)

    25.01.2017 (mise à jour)

    Diplomatie – « Nous avons besoin de sociétés démocratiques où les majorités n’abusent pas de leurs droits, de sociétés au sein desquelles le principe de la coopération loyale et constructive entre les institutions démocratiques fonctionne de manière irréprochable ». C’est ce qu’a déclaré mercredi le président roumain Klaus Iohannis au plénum de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Il a encore affirmé que la Roumanie était devenue un modèle en ce qui concerne la protection et la promotion des droits des minorités nationales, un modèle reconnu au niveau européen. Par ailleurs, le président roumain a annoncé l’inauguration le 6 avril à Bucarest d’une conférence internationale organisée en coopération avec la Commission de Venise sur le rôle de la majorité et de l’opposition dans une société démocratique. Mardi, au cours du premier jour de sa visite à Strasbourg, le président Iohannis a également rencontré des représentants de la communauté roumaine de la région d’Alsace et participé à une cérémonie de commémoration de la mémoire des victimes de l’Holocauste.

    Justice – Le Conseil supérieur de la magistrature a donné son avis négatif aux projets de décret d’urgence portant grâce collective et modification du Code Pénal. Cet avis, formulé à la demande du Ministère de la Justice, a un caractère consultatif. Ces documents prévoient entre autres de gracier les peines de prison de moins de 5 ans, ainsi que les peines d’amende infligées par les cours de Justice. Les récidivistes, ainsi que les auteurs d’une série d’infractions prévues par le Code Pénal et par des lois spéciales ne bénéficieraient pas de la grâce. Quant au projet de modification du Code pénal, celui-ci prévoit que l’abus de pouvoir est une infraction, uniquement si le préjudice dépasse les 44 mille euros. Dans ce cas, la peine maximale serait de 3 ans au lieu de 7. Les deux projets de décret gouvernemental ont été contestés par l’opposition parlementaire, ainsi que par des dizaines de milliers de personnes descendues dans les rues des principales villes roumaines à la fin de la semaine dernière, qui ont été rejointes aussi par le président roumain Klaus Iohannis. Le ministre de la Justice, Florin Iordache, affirme que les modifications étaient nécessaires aussi pour résoudre le problème de la surpopulation carcérale et pour mettre en accord la législation roumaine avec des décisions de la Cour Constitutionnelle.

    MCV – La Roumanie continue de faire des progrès dans la réforme du système judiciaire et dans la lutte contre la corruption, mais les critiques lancées par les hommes politiques et par la presse à l’adresse des institutions judiciaires, notamment à l’adresse de la Direction nationale anticorruption (DNA), risquent de miner la confiance en la justice, lit-on dans un rapport de la Commission européenne rédigé dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification. Selon le document, l’inculpation et la condamnation de nombreux politiciens connus de Roumanie témoignent d’une tendance générale positive vers une justice indépendante. Dans ses 10 années d’appartenance à l’UE, la Roumanie a mis en œuvre les réformes dans le cadre du MCV, faisant des progrès majeurs, affirme encore la Commission Européenne. Le bilan positif des trois dernières années se reflète aussi dans son plus récent rapport de 2017. Le président roumain Klaus Iohannis estime que le rapport de la Commission est positif, un avis partagé par le gouvernement de gauche de Bucarest et par les principales institutions judiciaires du pays. Le prochain rapport effectué dans le cadre du MCV sera présenté vers la fin l’année. Rappelons aussi que la Roumanie fait l’objet d’un suivi dans le domaine de la Justice et des Affaires intérieures depuis son adhésion à l’UE, en 2007.

    Budget – Le projet du budget 2017 de la Roumanie, dans sa nouvelle forme, sera débattu vendredi dans le cadre de la séance du gouvernement de Bucarest et remis le même jour au Parlement, a fait savoir le premier ministre roumain Sorin Grindeanu. Il a déclaré que la plupart de l’argent était destinée aux ministères des Transports, de l’Agriculture, de la Santé et à celui chargé des PME. Parmi les institutions qui se verront diminuer les budgets comptent l’Administration présidentielle et le Service roumain de renseignements intérieurs, a encore précisé le premier ministre Grindeanu.

    Météo – Le températures sont à la baisse en Roumanie, notamment dans le nord et le centre du pays. Dans les 24 prochaines heures les maximales ne dépasseront pas les 2 degrés.

  • Le Rapport Planète vivante 2016

    Le Rapport Planète vivante 2016

    Le Rapport Planète vivante du Fonds mondial pour la nature tire la sonnette d’alarme : la biodiversité est en danger. L’effectif des populations de mammifères, de poissons, d’oiseaux, de reptiles et d’amphibiens a chuté de 58 % au cours des 40 dernières années. Les animaux vivant dans les forêts, les lacs, les rivières et les zones humides sont les plus touchés. L’homme en est responsable : par la destruction des zones sauvages au profit de l’agriculture, par le braconnage et les défrichages, il a décimé des populations entières de tigres asiatiques, de rhinocéros, d’éléphants africains, de vautours et même de poissons. La pollution mène, elle aussi, à la disparition de certaines espèces.

    Selon le rapport « Planète vivante 2016 », la perte de biodiversité et le déclin des espèces seraient principalement dus à la pression agricole internationale. Surexploitation des espèces et des terres, appauvrissement des sols, pollution (intrants chimiques, transports…), provoquent la dégradation quasi généralisée des habitats, et pèsent lourd dans la balance. Les polluants industriels affectent les baleines tueuses et les dauphins des mers de l’Europe. La pêche excessive met en danger un tiers des espèces de requins et de raie pastenague.

    Magor Csibi, directeur du Fonds mondial pour la nature Roumanie nous fournit des détails sur ce rapport : « Le rapport dit en fait que si nous continuons à vivre de la même façon et d’avoir le même impact sur la nature, la sixième disparition massive des espèces sera déclenchée sur la planète. Deuxième conclusion du rapport Planète vivante 2016 : nous sommes entrés dans une nouvelle ère géologique, appelée Anthropocène – ou âge de l’homme. Cela veut dire que si des restes des météorites et des volcans d’il y a 100 mille ans se retrouvent dans les couches rocheuses, de la même façon, des restes de ce que l’homme produit à présent – à commencer par les matières plastiques et la pollution – se retrouveront dans les couches rocheuses dans quelques millions d’années. L’homme a donc commencé à avoir un impact non seulement sur son environnement immédiat, il affecte, du point de vue géologique et morphologique, l’avenir de la planète. »

    Selon le rapport précédent, celui de 2014, la Terre a perdu la moitié de ses populations d’espèces sauvages en 40 ans. Cette tendance se maintient – indique le nouveau rapport.

    Magor Csibi: « Depuis 1970 jusqu’à présent, en 46 ans, nous avons perdu 58% de la biodiversité totale de la planète. Si cette tendance s’accélère, la situation va s’aggraver et dans les 4 prochaines années, deux tiers des espèces de la planète vont disparaître. Ces pertes ne sont pas comparables, car dans certaines zones elles sont plus importantes. Par exemple, au cours des 46 dernières années, la biodiversité des eaux douces a régressé de 80% et la biodiversité terrestre d’environ 53%. Cela veut dire que le problème est grave et que nous sommes en train de perdre même des espèces très connues et très proches de nous. Le plus souvent, quand on parle d’extinction, nous pensons aux espèces dont nous savons qu’elles sont en danger, on pense par exemple aux tigres, à l’éléphant africain, au rhinocéros noir et ainsi de suite. Pourtant, cette fois-ci, il pourra s’agir d’espèces beaucoup plus proches de nous. Par exemple, dans 10 ans, la population de ton, un aliment accessible sur toute la planète, pourrait baisser sévèrement, pour disparaître complètement par la suite. En Roumanie, une telle espèce menacée est le perce-neige, qui risque de disparaître, parce qu’il est cueilli massivement au printemps. Nous avons également un problème global avec la population d’abeilles, qui a diminué sévèrement et si des mesures ne sont pas appliquées très vite, ce qui arrivera ne sera pas du tout agréable. »

    Les chercheurs avertissent que l’homme doit changer de comportement et trouver des solutions pour restaurer les écosystèmes dont il dépend. Diminuer la quantité de déchets alimentaires et remplacer les combustibles fossiles par des sources d’énergie renouvelable, sont les premières mesures qui s’imposent pour sauver la biodiversité.

    Magor Csibi : « Nous autres, consommateurs, nous devons changer de comportement, réduire le gaspillage. On constate que dans l’agriculture les problèmes sont extrêmement graves. En ce moment, nous nous nourrissons de 12 espèces végétales et de 5 espèces animales ; nous avons donc remplacé la grande biodiversité de la planète par 17 espèces, ce qui se répercutera sur l’avenir de la Terre. L’agriculture est la plus grande menace pour les forêts. C’est elle la première responsable des déboisements. 70% des ressources d’eau sont utilisés pour l’agriculture. Cela engendre la surconsommation, dans les conditions où l’on jette une partie des aliments produits. Plus d’un tiers des aliments produits au niveau mondial se retrouve chaque année à la poubelle. Nous avons également beaucoup de choses à changer dans le domaine de l’énergie aussi. On est dépendant des combustibles fossiles et si l’on n’entreprend rien de ce côté là, les changements climatiques progresseront. Et il y a des indices que nous sommes sur le point d’atteindre un seuil. »

    Le rapport « Planète vivante », cette analyse scientifique sur la santé de notre planète, présente également quelques exemples d’espèces qui, grâce aux efforts de conservation, ont pu être sauvées. Le lynx est de retour en France, le panda géant et le castor ne sont plus menacés et des efforts sont faits en Roumanie pour réintroduire le bison dans son milieu naturel. (Trad. : Dominique)

  • Le milleu d’affaires roumain – progrès et défis…

    Le milleu d’affaires roumain – progrès et défis…

    Sur les 190 économies passées au crible par les équipes de la Banque Mondiale dans son rapport Doing Business 2017, la Roumanie s’en tire plutôt bien. Elle se classe 36e avec un total de 74,26 points, devançant des pays comme la Bulgarie – 39e, la Hongrie – 41e, la Belgique – 42e, l’Italie – 50e ou encore la Turquie – 69e. Pourtant, dans l’édition 2017 du rapport de la Banque Mondiale qui évalue chaque année la facilité à faire des affaires d’un pays à un autre, la Roumanie est devancée par des pays tels la Pologne – 24e, la Tchéquie – 27e, la Slovénie – 30e, la Slovaquie – 33e ou encore le Kazakhstan – 35e. Bien qu’avec un score pour 2017 de 0,14 points de moins par rapport à l’année dernière, la Roumanie n’a perdu qu’une seule position parmi les pays pris en compte par la Banque Mondiale.

    Selon les experts de cette dernière, la Roumanie a enregistré des progrès dans le domaine des taxes, ce qui l’a propulsée de 4 positions par rapport à l’année dernière, tandis que les problèmes visant les facilités pour lancer une entreprise lui ont fait perdre 11 positions. Dans ce cas, la procédure s’est alourdie notamment après une majoration du temps nécessaire à faire enregistrer la TVA», peut-on lire dans le rapport de la Banque Mondiale. Par ailleurs, selon le rapport Global Entrepreneurship Monitor qui a décortiqué l’activité entrepreneuriale dans 60 pays, en Roumanie, «un entrepreneur a besoin de presque 12500 dollars en moyenne pour démarrer une affaire, une somme supérieure à celle requise en Pologne, Suède, Bulgarie, Croatie ou Hongrie, mais inférieure à celle investie en Allemagne, Italie ou Norvège ». Or, ce niveau élevé des coûts explique souvent le nombre limité des PMEs qui représentent partout le souffle d’une économie. La Roumanie compte seulement 30 PMEs par millier d’habitants, ce qui la place en avant-dernière position parmi les autres pays communautaires où la moyenne est de 54 entreprises par millier d’habitants, peut-on lire dans un rapport de Ziarul financiar.

    Le premier ministre Dacian Ciolos précise: « Nous avons mis en place des schémas d’aides d’État visant la création d’emplois dans les petites entreprises. On pense notamment aux sociétés roumaines qui encouragent la création d’emplois ou aux sociétés nationales travaillant avec des partenaires étrangers. On prépare aussi un schéma d’aide d’État à mettre en place d’ici l’année prochaine, que l’on financera jusqu’en 2020 à hauteur de 200 millions d’euros environ du budget public. C’est un schéma qui visera surtout les investissements moyens d’un montant d’un à cinq millions d’euros et qui, espérons-le, attirera de plus en plus de sociétés roumaines à même de se développer.»

    Par ailleurs, pour la première fois depuis 2009, l’assureur crédit COFACE a réévalué positivement la Roumanie de B à A4 dans le domaine du risque du milieu des affaires. Pourtant, l’amélioration découle d’un excès de consommation, ce qui risque de provoquer de grands déséquilibres. Le qualificatif A4 indique de possibles fragilités économiques et financières dans un contexte politique tendu et dans un milieu des affaires en proie à des lacunes législatives. N’empêche, la probabilité de défaut de paiement dans le cas des entreprises atteint un niveau raisonnable. Dans la catégorie recommandée aux investisseurs, A4 représente l’indicateur le plus bas.

    Malgré cette réévaluation positive, le représentant de Coface Roumanie, Eugen Anicescu, tire la sonnette d’alarme quant aux risques associés à une croissance fondée sur la consommation : « La relance aussi bien du milieu économique que de celui des affaires et des liquidités découle principalement d’une évolution positive du PIB fondée sur la consommation. Les dernières hausses du salaire moyen, l’allègement fiscal, tout cela a alimenté la consommation, en injectant de l’argent sur le marché. Les compagnies en tirent profit, cela est sûr, le milieu se revitalise, mais le danger est là parce qu’il n’existe aucune évolution des investissements. La consommation s’associe surtout aux importations. Or, puisque la baisse de la TVA a déjà eu lieu et les majorations salariales se sont déjà produites, en l’absence d’un élément supplémentaire à même de booster la croissance, on risque une sorte de stagnation économique ».

    Selon COFACE, les points forts de la Roumanie renvoient aux dimensions de son marché intérieur, à la main d’œuvre bon marché et qualifiée, aux réserves en devises – significatives -, à la monnaie nationale relativement stable, au taux d’endettement public en dessous de la moyenne européenne et à un taux de dépendance énergétique assez faible sur le plan extérieur. En revanche, la Roumanie affiche une population en baisse, des recettes gouvernementales en chute libre, une infrastructure plutôt faible, un taux de corruption inquiétant et un esprit d’entreprise assez vague. (Trad. Ioana Stancescu)

  • 30.09.2016 (mise à jour)

    30.09.2016 (mise à jour)

    Funérailles — Le président roumain, Klaus Iohannis a participé ce vendredi aux funérailles de Shimon Peres, où il a évoqué la personnalité remarquable et la contribution importante à l’histoire récente de l’ancien président de l’Etat d’Israël. M. Iohannis a affirmé que, pour les Roumains et le monde entier, Shimon Peres restera une des plus puissantes voix qui militent pour la paix, la tolérance et la dignité de l’être humain. Le président du Sénat de Bucarest, Calin Popescu Tariceanu et le président de la Fédération des communautés juives de Roumanie, Aurel Vainer ont fait eux aussi partie de la délégation roumaine. De nombreux leaders politiques et des personnalités internationales, parmi lesquelles les présidents des Etats-Unis, de la France et de l’Allemagne, le président du Conseil européen et le secrétaire général de l’ONU, ont également été présents aux cérémonies funéraires. Ex-président de l’Etat d’Israël et prix Nobel de la paix, Shimon Peres est décédé ce mercredi à Tel Aviv à l’âge de 93 ans.



    Rapport — La Roumanie doit redoubler d’efforts pour combattre le trafic d’enfants, notamment au sein de la communauté rom, où le nombre des victimes a considérablement augmenté ces dernières années ; elle doit aussi améliorer l’assistance accordée aux victimes, est-il dit dans un rapport du Conseil de l’Europe, rendu public ce vendredi. Le document évoque aussi les progrès enregistrés par Bucarest au cours des quatre dernières années, le nombre d’enfants arrachés des mains des trafiquants ayant augmenté de manière significative. Entre 2011 et 2015, plus de 4.600 victimes de la traite des personnes, dont 1595 enfants, ont été identifiées en Roumanie, indiquent les statistiques officielles. La plupart étaient exploitées sexuellement ou forcées à travailler ou à mendier. 252 trafiquants ont été condamnés par la justice l’année dernière. Les experts du Conseil de l’Europe recommandent aux autorités roumaines d’accorder une attention accrue à la communauté rom et aux enfants des migrants et soulignent le besoin de superviser le recrutement de travailleurs saisonniers pour l’étranger.



    Brancusi — Le gouvernement roumain envisage de prolonger la période de souscription publique pour l’achat, par l’Etat roumain, de l’œuvre « La sagesse de la terre » de Constantin Brancusi, période qui s’achève le 30 septembre. La sculpture, qui fait partie d’une collection privée, coûte 11 millions d’euros dont l’Etat roumain fournit 5, le reste de 6 millions devant être collecté grâce à des dons. Pour l’instant, la somme collectée ainsi est d’un peu plus d’un million d’euros. Réalisée en 1907, « La sagesse de la terre », aux côtés d’autres œuvres telles « Le baiser » et « La prière », marquent la période de création la plus appréciée de l’artiste.



    Tennis — La joueuse roumaine Simona Halep, n° 5 mondial, a échoué aux portes de la finale du tournoi de tennis de Wuhan, en Chine. Elle s’est inclinée, en demi-finale, devant la Tchèque Petra Kvitova, qui a gagné la rencontre au bout de sets. Petra Kvitova affrontera en finale la joueuse slovaque Dominika Cibulkova.



    Météo – Pour ce qui est de la météo en Roumanie, samedi, il fera plus chaud que d’habitude pour un début du mois d’octobre. Le ciel sera variable et les températures se situeront entre 20 et 27°.

  • Rapport gouvernemental sur la situation économique du pays.

    Rapport gouvernemental sur la situation économique du pays.

    La croissance économique de la Roumanie est estimée cette année à 4,8%, contre 4,2% prévus initialement. Cette annonce était faite par le premier ministre Dacian Cioloş, qui a présenté lundi, en séance plénière du Parlement, la situation économique du pays. Selon le premier ministre, pendant la courte période de temps écoulée depuis le début de son mandat, le gouvernement de technocrates en place à Bucarest a tenté d’assurer un milieu économique plus prévisible, favorable aux investissements, ainsi qu’une gestion plus efficace et plus transparente de l’argent public. La croissance économique de 5,2% du PIB enregistrée pendant le premier semestre de cette année se traduit par le nombre accru d’emplois, par une baisse du chômage et par une augmentation des salaires – a affirmé Dacian Cioloş et il a ajouté :

    Dacian Cioloş : «Nous n’avons l’intention d’augmenter aucune taxe jusqu’à la fin de ce mandat. Nous n’avons l’intention d’augmenter aucun impôt. Nous n’avons l’intention de modifier aucune indemnité, comme certains l’ont affirmé. Au contraire, cette année nous avons diminué à 9% la TVA appliquée travaux agricoles et aux produits à usage agricole. Et c’est toujours pour soutenir le secteur agricole, notamment les petits producteurs, que nous envisageons d’amender le Code Fiscal, surtout pour le simplifier et proposer un régime spécial de la TVA pour les petites exploitations agricoles. »

    Dacian Cioloş a annoncé qu’un système d’aide accordée par l’Etat aux PMEs serait appliqué avant la fin de l’année. Le gouvernement prépare également une réforme du système de protection sociale et des facilités fiscales pour ceux qui investissent dans la formation professionnelle.

    Le discours prononcé au Parlement par le chef du cabinet à la demande expresse du président des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, n’a pas contenté le Parti Social-Démocrate (PSD), qui a quitté le pouvoir suite à la démission de l’ancien premier ministre Victor Ponta. Liviu Dragnea a critiqué l’activité de l’actuel exécutif, accusant le premier ministre Dacian Cioloş d’avoir parlé non pas le roumain, mais « la langue des technocrates », un idiome étranger et éloigné de la réalité.

    Liviu Dragnea : « Vous avez employé le mot « croissance » à la place du mot « échec ». Or, les Roumains commencent à sentir de plus en plus d’échec de ce gouvernement. »

    La réponse ne s’est pas fait attendre : « Je ne parle pas et ne veux pas apprendre le roumain de la démagogie et du populisme ! » – a rétorqué Dacian Cioloş: «Vous venez d’affirmer que cette croissance économique ne se retrouve pas dans les poches des gens. Peut-être qu’elle ne s’y retrouve pas encore. Le problème c’est que cette année, cette croissance ne s’est pas retrouvée non plus dans les poches de la clientèle politique, ce qui est plus déplaisant pour elle. »

    Le premier ministre Dacian Cioloş a également précisé que le but de sa présence au Parlement n’était pas de gagner des suffrages. C’est qu’à l’approche des législatives de décembre prochain, la lutte politique devient plus acerbe, les formations politiques ne ratant aucune occasion de gagner du capital électoral. Or, pour les partis représentés aux Parlement, le discours du premier ministre semble en avoir été une. (Trad. Dominique)

  • 02.09.2016 (mise à jour)

    02.09.2016 (mise à jour)

    Visite — Le premier ministre roumain Dacian Ciolos s’est entretenu vendredi, à Bucarest, avec le vice – président de la Commission européenne, Jyrki Katainen, les principaux sujets de discussion étant l’avenir de l’UE après le Brexit et l’utilisation des fonds structurels. M. Ciolos a réitéré à cette occasion l’attachement profond de la Roumanie au projet européen ; il a aussi souligné le besoin d’augmenter les investissements dans le secteur de la santé et de créer de nouveaux emplois dans notre pays. Les deux hommes ont participé jeudi à un dialogue avec les citoyens roumains, ciblé sur des thèmes d’actualité figurant à l’agenda de l’UE et de la Roumanie, un accent particulier étant mis sur le Plan d’investissements pour l’Europe. Mieux connu sous le nom de ‘‘plan Juncker’’, le document en question vise à mobiliser au moins 315 milliards deuros supplémentaires dinvestissements publics et privés dans léconomie réelle au cours des trois prochaines années.



    Rapport — L’Agence nationale d’administration fiscale (ANAF) de Roumanie gaspille ses ressources pour effectuer des contrôles improductifs, ce qui explique les très faibles résultats de son activité, est-il dit dans un rapport d’assistance technique rédigé par le Fonds monétaire international. La Direction « Grands contribuables» de l’Agence n’arrive pas à diminuer l’écart entre les taxes dues et celles collectées, près de la moitié des ressources, au lieu de seulement 5%, étant utilisée à rembourser la TVA, explique les auteurs du rapport. Le FMI recommande à l’ANAF de procéder à un tri des contribuables en fonction du chiffre d’affaires, de mieux former son personnel et doffrir des salaires compétitifs aux fonctionnaires, mais aussi de négocier avec les contribuables, afin d’éviter le recours à la justice.



    Météo — Il fera beau et chaud, samedi, en Roumanie, avec justes quelques nuages et des pluies éparses en montagne et dans le sud du pays. Le thermomètre grimpera jusqu’à 31° samedi après-midi.

  • La semaine du 8 au 13 août 2016

    La semaine du 8 au 13 août 2016

    Funérailles de la reine Anne de Roumanie



    Un ultime hommage a été présenté à la reine Anne de Roumanie, cette semaine, avant les obsèques de samedi, à la nécropole royale de Curtea de Argeş (sud), première capitale de la principauté médiévale de Valachie. Lépouse du dernier souverain de Roumanie, Michel Ier, est décédée en début du mois, en Suisse, à 92 ans. Le cercueil renfermant la dépouille de la reine est arrivé mardi au pays et déposé au Château de Peleş, à Sinaia. Puis, il a été apporté à Bucarest, dans la Salle du trône du Palais royal.



    Laccès du public a été permis pendant deux jours. Les médecins ont interdit au roi Michel, gravement malade, de participer aux funérailles de son épouse, quil avait visitée chaque jour dans la clinique suisse où elle sest éteinte le 1er août, des suites dun cancer. Née à Paris en 1923, la princesse Anne de Bourbon-Parme a rencontré le roi Michel à Londres, en 1947. La même année, à un moment où le pays se trouvait pratiquement sous occupation militaire soviétique et était dirigé par un gouvernement communiste marionnette, le roi Michel a été contraint dabdiquer et de sexiler.



    Des Etats Unis, du Royaume Uni ou de Suisse, il a géré les activités du Comité national roumain, présenté comme un gouvernement en exil, bien que les démocraties occidentales neussent jamais reconnu ce statut. Le souverain a pu revenir au pays uniquement après la chute du communisme, en 1989, et a recouvré la nationalité roumaine – qui lui avait été retirée par les communistes – ainsi quune partie de ses propriétés. En 2004 et en 2007, le roi Michel a promu, en tant quambassadeur spécial, ladmission de la Roumanie à lOTAN et respectivement à lUE auprès des grandes chancelleries occidentales.



    Collectif budgétaire à Bucarest


    Lexécutif roumain a approuvé mercredi le projet de décret concernant le collectif budgétaire pour lannée en cours et celui portant sur le budget rectificatif de la sécurité sociale pour 2016. Le premier ministre Dacian Cioloş a précisé que le rectificatif visait principalement à financer les politiques publiques, même si 2016 est une année électorale. Les principaux secteurs bénéficiaires du collectif budgétaire sont la Santé, lEducation, lEmploi et les Affaires Intérieures.



    Le secteur sanitaire sest vu octroyer une enveloppe supplémentaire de près de 570 millions de lei (soit plus de 125 millions deuros), destinés à couvrir la majoration de la rémunération des personnels médicaux, à financer les différents programmes de santé ou à assurer les médicaments remboursés et gratuits. La lutte contre les infections nosocomiales des hôpitaux constitue une priorité. En ce qui la concerne, lEducation devrait utiliser les plus de 220 millions deuros supplémentaires qui lui sont impartis pour payer le corps enseignant et le personnel auxiliaire, dont les salaires ont été majorés ou corrigés, à compter du 1er août.



    Des programmes destinés aux élèves sont également prévus. Le ministère du Travail reçoit plus de 2,8 milliards de lei (léquivalent de près de 620 millions deuros) qui serviront à payer les prestations sociales.3.Accord dans le domaine de la Santé A Bucarest, les représentants des médecins, le ministre de la Santé, Vlad Voiculescu, et celui de lEmploi, Dragoş Pâslaru, ont signé une déclaration commune précisant que linitiative daugmentation des salaires et de paiement des gardes supplémentaires, à partir du 1er octobre, en se rapportant au salaire majoré, est un pas important vers la normalisation des rémunérations dans le secteur de la Santé. Le ministre de tutelle fait valoir quil sagit de réparer la manière de payer, de flexibiliser le temps de travail et de rendre le système sanitaire plus efficace.



    Limpact sur le budget est de 100 millions de lei (léquivalent de près de 22 millions deuros) pour une rémunération correcte des gardes. Les coûts seront supportés par le budget de la Santé et saccompagneront dune série de mesures pour éliminer le gaspillage à lintérieur du système, y compris en matière dattribution des marchés publics. Les nouvelles décisions sont prises quelques jours après la majoration, le 1er août dernier, des traitements pour les salariés du système sanitaire. Les augmentations vont de 300 à 900 lei, soit de 70 à 200 euros, et 163.000 personnes en profiteront.




    Lancien vice-gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Bogdan Olteanu, placé en détention provisoire



    Lancien vice-gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Bogdan Olteanu, a été arrêté pour 16 jours, selon une décision de la Haute Cour de Cassation et de Justice. Auparavant, le responsable de la Banque centrale avait été assigné à résidence dans un dossier où il est accusé de trafic dinfluence. Selon les procureurs de la DNA, entre juillet et novembre 2008, M Olteanu avait demandé et reçu un million deuros et de lappui électoral de la part dun homme daffaires, en échange de la nomination dun journaliste proche de ce dernier aux fonctions de gouverneur du delta du Danube. Bogdan Olteanu est le premier responsable de la Banque centrale à être arrêté par les procureurs. Linstitution a précisé que lenquête visait lactivité de Bogdan Olteanu avant de devenir vice-gouverneur en 2009. 5.Rapport sur linflation



    La Banque nationale de Roumanie a présenté, cette semaine, son rapport trimestriel sur linflation.



    Celle-ci se chiffrera à moins 0,4% à la fin de cette année, en dessous de lestimation de moins 0,6% faite au mois de mai. Pour la fin de lannée prochaine, linstitution table sur une inflation de 2%, également en baisse par rapport au chiffre de 2,7%, estimé en mai dernier. Pour 2018, le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isarescu, affirme que linflation sera supérieure à la cible de 2,5%.

  • France-Roumanie, une histoire d’amitié ou d’intérêt ?

    France-Roumanie, une histoire d’amitié ou d’intérêt ?

    Frères, cousins, amis, connaissances? A travers le temps, presque tout larsenal linguistique familial a été utilisé pour parler de la relation entre les deux pays qui sont la France et la Roumanie. Des termes qui ont refait surface dans les médias, surtout roumains, à loccasion de la récente visite à Paris du chef du gouvernement de Bucarest, Dacian Cioloş, et dune partie de son équipe. Une visite ayant apporté des briques supplémentaires, selon les dires de Dacian Cioloş lui-même, à cet édifice qui est le partenariat stratégique entre la Roumanie et France. Pour pousser plus loin ce type de raisonnement, on peut se demander quelles sont les briques qui manquent et quelles parties de cette relation restent toujours inachevées ou déficitaires? En définitive, que représentent encore la France et la Roumanie lune pour lautre, au-delà de tout discours politique et bien-pensant? Alors que le sujet sest éclipsé des médias assez vite après cette visite, cest dans un contexte quotidien que la question de la réalité du rapport franco-roumain de lannée 2016 simpose.



    Nous allons tenter douvrir quelques pistes de réflexion dans ce RRI Spécial avec Adriana Record, directrice exécutive de la Chambre de commerce et dindustrie française en Roumanie – CCIFER, Sergiu Mişcoiu, maître de conférences à la Faculté détudes européennes de lUniversité Babes-Bolyai de Cluj, et Pascal Le Hen, président de lAssociation România Franta Amicale France Roumanie.



    Une émission réalisée avec le soutien de la Mairie de Pessac.



  • Hauts et bas de la justice roumaine dans le dernier rapport du MCV

    Hauts et bas de la justice roumaine dans le dernier rapport du MCV

    Au moment de l’adhésion de la Roumanie à l’UE, le 1er janvier 2007, les Occidentaux n’étaient pas convaincus que le pays allait pouvoir respecter les normes européennes en matière de Justice. C’est pourquoi, un Mécanisme de coopération et de vérification a été institué dans le cas de la Roumanie et de la Bulgarie voisine. Il s’agit d’un processus de suivi continu des progrès que les deux pays du sud-est de l’Europe enregistrent dans la réforme du système judiciaire et dans la lutte contre la corruption et la criminalité organisée.



    Dans le cas de la Roumanie, le rapport 2015 est positif pour la troisième année de suite et, selon le cabinet de Bucarest, il prouve le caractère durable et soutenable de la réforme de la justice et de la lutte contre la corruption. La Direction nationale anti-corruption a constaté un nombre croissant de saisines déposées par la population, ce qui semble refléter la confiance du public dans cette institution, une confiance soulignée aussi par les sondages d’opinion. L’appui public aux actions menées contre la corruption a été d’ailleurs visible durant les protestations ayant conduit à la émission du premier ministre social-démocrate Victor Ponta en novembre 2015. L’année dernière, le parquet anti-corruption a traduit en justice plus de 1.250 personnes, ex-ministres, membres du parlement, maires, présidents de conseils départementaux, juges, procureurs ainsi que toute une série de hauts fonctionnaires, lit-on dans le rapport élaboré par l’exécutif communautaire.



    La Commission critique pourtant le parlement de Bucarest, parce qu’il rejette sans motivation, les demandes des magistrats de lever l’immunité des élus confrontés à des démêlées avec la Justice. Bruxelles s’attend à ce qu’en 2016, les efforts des autorités soient ciblés notamment sur la prévention des faits de corruption. Assurer aux juges les conditions nécessaires pour qu’ils puissent remplir leurs attributions devrait être une priorité également pour les autorités de Bucarest. Qui plus est, l’UE exige à la Roumanie de vérifier rigoureusement l’intégrité des candidats aux scrutins municipal et législatif de cette année.



    La Roumanie suit une évolution ascendante pour ce qui est de la réalisation des objectifs prévus par le Mécanisme de coopération et de vérification, affirme le président roumain Klaus Iohannis, qui souligne aussi que l’engagement en vue de la consolidation de l’Etat de droit et de l’indépendance de la Justice est irréversible. La ministre roumaine de la Justice, Raluca Pruna estime pour sa part que l’évaluation permet aux autorités de Bucarest de s’attendre à ce que le Mécanisme de coopération et de vérification soit levé dans un proche avenir.



    Au nom du législatif incriminé par le rapport, le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu juge d’incorrecte la façon dont la Commission européenne évalue la justice roumaine. Son homologue de la Chambre des députés, Valeriu Zgonea affirme en échange que le rapport devrait constituer une douche froide pour la façon dont les élus nationaux ont abordé des sujets sérieux relatifs au bon fonctionnement de la Justice. Il avoue toutefois qu’il faut beaucoup de volonté politique pour répondre à la demande légitime des citoyens de voir dans le Parlement une institution qui représente vraiment leurs intérêts. (trad.: Alex Diaconescu)

  • 27.01.2016 (mise à jour)

    27.01.2016 (mise à jour)

    Rapport — Le rapport d’évaluation rendu public ce mercredi par la Commission européenne confirme une fois de plus les progrès constants enregistrés par la Roumanie dans les domaines visés — indique le gouvernement de Bucarest. Ce troisième rapport positif consécutif prouve le caractère durable et soutenable de la réforme de la Justice et de la lutte contre la corruption. Dans le même temps, le gouvernement roumain considère que ces progrès auraient été davantage mis en exergue si la Commission avait indiqué un délai de levée du Mécanisme de Coopération et de Vérification. Le président Klaus Iohannis affirme, à son tour, que l’engagement de la Roumanie pour la consolidation de l’Etat de droit et l’indépendance de la justice est irréversible. Dans son rapport annuel, la Commission européenne constate les progrès enregistrés par la Roumanie dans la réforme du système judiciaire et dans la lutte contre la corruption ; elle félicite des institutions telles la Direction nationale anti-corruption, mais critique le Parlement qui freine cette lutte, en donnant des avis négatifs sans motivation aux sollicitations des magistrats. Pour 2016, la Commission européenne attend des efforts renforcés de la part des autorités roumaines, pour prévenir la corruption et assurer les conditions nécessaires pour que les juges remplissent pleinement leurs attributions.



    Corruption — Le Bureau permanent du Sénat de la Roumanie a envoyé à la Commission juridique de la Chambre haute du Parlement la demande de la Direction nationale anti-corruption de lancer des poursuites pénales contre l’ex-vice-premier ministre et ministre de l’intérieur Gabriel Oprea. Il est accusé d’abus de fonctions dont une prise illégale d’intérêts et un autre fait remontant à la période lorsqu’il était ministre. Il est soupçonné d’avoir utilisé illégalement des ressources humaines et matérielles du ministère, et notamment abusé de son droit de recourir à des convois officiels. M. Oprea a demandé à ses collègues sénateurs de voter en faveur de la demande des procureurs anti-corruption, précisant qu’il ne souhaitait pas profiter de l’immunité parlementaire et qu’il était innocent de toutes les accusations.



    Elections — Le premier ministre roumain Dacian Ciolos aura prochainement des discussions avec les leaders des partis politiques représentés au parlement sur la réintroduction, dans la loi électorale, d’un scrutin municipal à deux tours, a informé ce mercredi le porte-parole du gouvernement de Bucarest. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a récemment qualifié de bonne l’initiative des libéraux de proposer le retour à une élection des maires en deux tours de scrutin ; le président a toutefois précisé que c’était aux partis politiques et au gouvernement de trancher. Le PSD n’y est pas d’accord et a fait savoir qu’il envisageait même de boycotter les élections municipales de cette année si le gouvernement modifiait la procédure d’élire les édiles en chef. L’UDMR est, elle aussi, contre l’initiative des libéraux. Le parlement de Bucarest a adopté, l’année dernière, un paquet de lois portant sur les élections dans lequel il a maintenu la procédure actuellement en vigueur, celle d’un tour de scrutin unique pour élire les maires des villes et communes, procédure agréée à l’époque aussi bien par le PSD que par le PNL.



    Holocauste — La Roumanie souhaite contribuer à la consolidation de l’éducation au sujet de l’Holocauste pour que les leçons du passé soient des pierres fondamentales pour la paix et la stabilité, a déclaré ce mercredi le ministre roumain des affaires étrangères, Lazar Comanescu, à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’Holocauste. Il a aussi fait savoir que la Roumanie assumera, au mois de mars, la présidence de l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoa. Rappelons que la Roumanie a officellement reconnu l’Holocauste en 2004, un mémorial des victimes de l’Holocauste ayant été inauguré dans la capitale roumaine en 2009.



    Météo — Les températures continuent de monter dans les prochaines 24h en Roumanie ; elles seront même au-dessus des normales de saison dans les régions collinaires et en montagne. Jeudi, le thermomètre affichera entre moins 3 et 4° au lever du jour et entre 2 et 17° en milieu de journée.

  • 22.01.2016 (mise à jour)

    22.01.2016 (mise à jour)

    Gaz — Actuellement, Bucarest n’a pas de problèmes d’alimentation en gaz — a réaffirmé, vendredi, Transgaz — la Société nationale de transport du gaz. Selon un communiqué de presse, le système national de transport gazier est en position d’équilibre et il fonctionne normalement, en dépit des températures basses enregistrées ces jours-ci. La situation est sous suivi continuel et on ne peut pas parler d’état d’urgence dans le système, souligne Transgaz. 1,3 milliards de m cubes de gaz sont stockés dans les six entrepôts souterrains de Roumanie, et le nécessaire quotidien est de 50 millions environ. Les précisions surviennent après que le grand froid des derniers jours eut fait croître le niveau de consommation de gaz et d’électricité à des niveaux record.



    Politique — Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, s’est entretenu jeudi soir, au téléphone, avec le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, au sujet de la situation sociale et politique de Chisinau et des relations bilatérales — informe la présidence moldave dans un communiqué. Le chef de l’Etat roumain a souligné le fait que l’investiture d’un nouveau gouvernement à Chisinau était un pas important vers une solution de la crise politique et l’application de l’Accord d’association de la République de Moldova avec l’UE. Et c’est également jeudi que le Parlement européen a adopté une résolution où il salue l’investiture du Cabinet Pavel Filip, au bout d’un long blocage politique à Chisinau.




    Fonds — Le ministre roumain de l’Economie devrait s’investir dans l’utilisation efficace des fonds structurels et d’investissements, surtout pour soutenir les PMEs, a affirmé la commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Creţu. Elle a rencontré, vendredi, à Bruxelles, le vice premier ministre et ministre de l’Economie au gouvernement technocrate de Bucarest, Costin Borc. Selon la correspondante de Radio Roumanie, pour la période 2014-2020, la Roumanie bénéficiera, par les fonds structurels et d’investissements, le Fonds européen agricole pour le développement rural et le Fonds européen pour la pêche et les affaires maritimes, de plus de 30 milliards d’euros, et Mme Creţu a demandé au vice premier ministre son soutien pour promouvoir et utiliser ces instruments financiers.


    Familles — Une délégation du Parlement de la Roumanie se trouve en Norvège, dans une démarche censée mener à la réintégration des familles de Roumains dont les enfants ont été pris en charge par les services sociaux norvégiens. L’évêque orthodoxe Macarie Drăgoi de l’Europe du Nord est également en Norvège, dans une visite à caractère pastoral dans les communautés roumaines ; il a affirmé que le milieu familial était le cadre le plus adéquat pour éduquer les enfants. Les visites ont lieu sur la toile de fond d’une grande émotion collective qui s’est produite en Roumanie suite à la décision des autorités norvégiennes de prendre en charge les cinq enfants — de quatre mois à 10 ans — d’une famille mixte, roumano-norvégienne, au motif que des corrections physiques leur auraient été appliquées. Des milliers de Roumains ont participé, ce mois-ci, tant au pays que dans la diaspora, à des manifestations de solidarité avec la famille Ruth et Marius Bodnariu.



    Corruption — Les responsables roumains craignent de se voir accuser de corruption, c’est pourquoi ils hésitent à valider des prêts de plusieurs milliards d’euros de la part de l’UE, ainsi que d’autres investissements, affirme Bloomberg Businessweek. Le magazine rappelle que la Direction nationale anticorruption de Roumanie enquête sur plus de 10 mille affaires, des centaines de fonctionnaires publics étant accusés de corruption, suite à une campagne soutenue par Laura Codruta Kövesi, nommée à la tête de la DNA en 2013. Plusieurs ténors politiques, tels l’ancien premier ministre social-démocrate Victor Ponta, l’ancien maire général de Bucarest, Sorin Oprescu ou encore l’ancien ministre social-démocrate des Finances, Darius Vâlcov, ont été mis en examen. Le représentant en Roumanie de la Banque européenne d’investissements, Dietmar Dumlich, cité par Bloomberg Businessweek, affirme que son institution financière a approuvé 1,7 milliards d’euros de crédits pour des projets d’infrastructure, mais qu’il ne trouve personne pour signer ces documents.



    GRECO — Le Groupe des Etats contre la corruption du Conseil de l’Europe (GRECO) a publié de vendredi son rapport de la quatrième étape d’évaluation de la transparence du processus législatif en Roumanie. Parmi les recommandations, mentionnons la mise au point d’un code de conduite pour les parlementaires et la mise à jour du Code de déontologie des magistrats, notamment au sujet du conflit d’intérêt. Le GRECO recommande aussi que le système judiciaire de Roumanie réponde mieux aux risques d’intégrité des juges et des procureurs.



    Visite — Dan Stoenescu, le ministre délégué pour les relations avec les Roumains du monde au gouvernement de Bucarest, fait, à partir de vendredi, une visite de trois jours en Ukraine voisine. Dans les discussions avec les officiels de Kiev, Stoenescu a réaffirmé le soutien de la Roumanie pour le parcours européen de l’Ukraine, ainsi que la disponibilité d’offrir de l’expertise dans le processus d’élargissement des réformes intérieures concernant les droits des personnes appartenant aux minorités nationales. L’agenda comporte aussi des rencontres avec les membres de la communauté roumaine de l’Etat voisin. Elle compte près d’un demi-million de personnes, concentrées notamment le long de la frontière commune, sur les territoires roumains de l’Est annexés par l’URSS en 1940, suite à un ultimatum, et repris en 1991 par l’Ukraine, devenue Etat indépendant.



    Corruption — Le maire de la ville de Hârlău (est), le social-démocrate Constantin Cernescu, et l’adjoint au maire, Florin Ţăpuşă, ont été retenus par les procureurs anticorruption, sous des accusations de pots-de-vin, abus de fonctions, faux intellectuel et instigation à faux intellectuel. Dans la même affaire de transactions illégales de bois, commises ces deux dernières années, ont été retenus le chef du circonscription forestière de la ville et son chauffeur.



    Tennis — Le double masculin Florin Mergea (Roumanie) — Rohan Bopanna (Inde) s’est qualifié ce vendredi dans les huitièmes de finale de l’Open d’Australie, grâce à la victoire sur le double tchèque Lukas Dlouhy — Jiri Vesely. Les principaux favoris du tournoi au double, le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer, joueront samedi pour une place dans les huitièmes de finale contre la paire Benjamin Becker (Allemagne) — Dominic Thiem (Autriche). Au simple féminin, toutes les cinq joueuses roumaines, Simona Halep — numéro 2 mondiale en tête, ont été éliminées



    Météo — En Roumanie, le temps se maintient particulièrement froid; le froid sera intense notamment la nuit et le matin. La plus grande partie du territoire, à l’exception de cinq départemental de l’ouest et du nord-ouest se trouvent, jusqu’à lundi, en vigilance jaune au grand froid. Les minimales iront de –19 à –9°, tandis que les maximales, de –10 à 0°.



  • La liberté de la presse en Roumanie…

    La liberté de la presse en Roumanie…

    La liberté de la presse est un droit que la société roumaine a gagné suite à la révolution de 1989. Plus de 25 ans après lévénement qui a mis fin au régime communiste, les principaux problèmes liés à la liberté de la presse en Roumanie sont sa politisation excessive, des mécanismes de financement corrompus, lasservissement de lagenda éditorial aux intérêts du patronat, linfiltration des rédactions par des agents des services de renseignements.



    LONG ActiveWatch a récemment lancé son dernier rapport sur la liberté de la presse en Roumanie pour 2014-2015. La transformation de la presse en un instrument de propagande politique a été plus visible que jamais, notamment dans les années électorales.



    Răzvan Martin, un des auteurs du rapport, fait état de la situation enregistrée lannée dernière, selon lanalyse dActiveWatch : « En 2014, comme cétait une année électorale, les esprits étaient en grande ébullition. Cela a fait ressortir beaucoup de pus médiatique. La bataille politique a été menée, comme à chaque fois, aussi dans lespace des médias. De nouveau, les politiciens ont investi des sommes conséquentes dans la presse, espérant que la propagande médiatique favorable et les attaques à ladresse des adversaires politiques leur garantiraient le succès électoral, comme cela était déjà arrivé en 2004 et 2009. Ceux qui ont investi le plus dans la presse ont de nouveau perdu. Le candidat « outsider » a réussi à gagner en dépit dune presse généralement hostile. Cela fait des années que lon parle, à voix basse, de la corruption dans la presse. Il est très rare davoir, dans lespace public, des preuves sur les mécanismes de corruption. Ces derniers mois, les affaires examinées par le Parquet national anticorruption ont révélé les mécanismes par lesquels tant la presse locale quune partie de la presse nationale sont financées par les « barons locaux », par les politiciens ou les hommes daffaires, à travers des mécanismes illicites, et bien des fois avec de largent public. »



    Les pressions sur les journalistes, les institutions de presse ou les citoyens qui exercent leur droit à la libre expression, pressions venant de la part de certaines institutions étatiques, constituent aussi un problème important qui ressort des conclusions du rapport sur la liberté de la presse. De nombreuses attaques personnelles parues dans les médias roumains, surtout dans le monde de la télévision, se produisent même entre les journalistes des différents groupes de presse, suivant les visions politiques ou les intérêts économiques des chaînes respectives.



    Răzvan Martin explique : « Jai dit que lagenda public, dans le contexte de cette année électorale, mais aussi ces dernières années, est dominé par des voix partisanes qui se font la guerre dans une confrontation bruyante. Beaucoup dattaques à la personne se sont transformées de critiques de certains journalistes à ladresse de dignitaires ou politiciens en attaques à ladresse dautres journalistes. Nous avons donc affaire à une bataille politique transformée ici en bataille médiatique. Ce sont des offenses et des insultes sans précédent entre personnes travaillant dans la presse. Je préfère utiliser ce syntagme car je ne sais même pas si on peut les appeler journalistes. Même la justice se confronte à une avalanche de cas de journalistes qui traduisent en justice des confrères sous laccusation dattaques personnelles, insultes et calomnies. On fait souvent recours à la justice tout simplement pour intimider dautres journalistes. Ce sont notamment les grands groupes de presse qui, en profitant de leur force financière, se permettent souvent de menacer dun procès des journalistes indépendants pour la simple raison de sêtre vu critiquer par ceux-ci. Nous avons aussi des cas où la presse est utilisée pour mettre de la pression sur la justice. »



    Linfiltration dagents secrets sous couverture dans les rédactions de presse est une pratique reconfirmée en 2014, après des cas similaires découverts en 2012. Une coutume qui figure aussi à lagenda public 2015. En juin et juillet derniers, malgré les protestations de la société civile, le gouvernement et le Parlement roumain ont eu une première tentative de limiter le droit à lanonymat dans les communications électroniques des usagers de téléphonie mobile et dInternet.



    Une situation très grave, selon Razvan Martin: « Sur lensemble des pressions exercées par lEtat sur la presse, la plus grave serait, selon nous, la réitération de lexistence dagents secrets sous couverture dans les rédactions de presse. Nous avons eu en 2012 un cas confirmé et assumé par le Service roumain de Renseignements. Il sagit dun homme de presse, un ancien journaliste, si vous préférez, qui a avoué avoir été agent sous couverture. Il a suffit de cette déclaration pour que dautres journalistes parlent des tentatives des Services secrets roumains de les racoler. Cette situation est extrêmement grave, car elle porte sérieusement atteinte à la liberté de la presse. Pensez un peu à tous ces agents qui mettent en danger les rapports entre le journaliste et ses sources. En plus, une fois infiltrés dans les rédactions, les agents écoutent toutes les discussions qui sy portent, sont au courant des sujets débattus qui ne sont plus secrets, mais deviennent la propriété des structures de renseignements. Tout aussi grave savère linfluence exercée par ces agents sur lagenda public afin de privilégier certains sujets. La Roumanie a eu en 2014 deux initiatives législatives de type “Big brother” qui portaient sévèrement atteinte aux droits et aux libertés fondamentales et qui ont bénéficié dun fort soutien médiatique de la part de la soi-disant presse traditionnelle. Les principales critiques à ladresse de ce paquet de loi ont porté la signature des ONG de défense des droits de lhomme. »



    La Roumanie sest située en 2014 sur la 52ème position dans le classement international annuel sur la liberté de la presse réalisé par lorganisation Reporters sans Frontières. Elle a donc perdu 7 places en douze mois seulement. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • 26.06.2015

    26.06.2015

    Fiscalité – La Commission européenne et les autorités de Bucarest ne se sont pas entendues au sujet du Code fiscal, mais une décision sut létat de laccord avec la Roumanie sera adoptée lors de la réunion des ministres des Finances (Ecofin) du 14 juillet. Le FMI neffectuera plus sa visite dévaluation le mois prochain parce que linstitution utilisera les conclusions de la mission de la Commission européenne, a précisé le ministre des Finances, Eugen Teodorovici. Les créanciers internationaux de la Roumanie craignent que lallégement fiscal prévu par le nouveau Code et notamment la baisse de la TVA de 24 à 19% ne produise une majoration du déficit budgétaire. Celui-ci risquerait de dépasser le seuil de 2,9% établi pour 2016.



    Exercice – Un millier de militaires des Etats membres de lOTAN ont réalisé le transfert de la commande et du contrôle de la Force de réaction de lOTAN vers une position temporaire, dans le cadre de lexercice Trident Joust 15, déroulé dans le polygone de Cincu, au comté de Brasov. Cest pour la première fois que des structures du Commandement allié ont été temporairement déployées en Roumanie. Présent à Cincu, le chef du Commandement allié interarmées de Naples, lamiral américain Mark Ferguson, a expliqué que ces exercices militaires sont censés démontrer la capacité des forces de lOTAN de sadapter aux demandes actuelles de sécurité, soulignant également le côté défensif de lexercice. Trident Joust 15 se déroule depuis 17 juin et devrait sachever dimanche dans le centre de la Roumanie.



    Sommet – Le sommet dété des 28 chefs dEtats et de gouvernements se poursuit à Bruxelles. La Roumanie est représentée par le président Klaus Iohannis. A lagenda de la réunion daujourdhui : le terrorisme et les problèmes économiques, notamment la crise grecque. Hier, lors de la première journée du sommet, la Grèce a figuré parmi les principaux sujets après léchec de lEurogroupe de sceller un accord avec Athènes. Au cas où un tel accord nest pas conclu avant le 30 juin, la Grèce risque le défaut de paiement et la sortie de la zone euro. Pour ce qui est de la crise des migrants, les 28 ont décidé de transférer 40 mille personnes arrivées en Grèce et en Italie après avoir traversé la Méditerranée vers dautres pays durant les deux années à venir et 20 mille autres vers des pays extra-communautaires. Les démarches du Royaume-Uni pour un référendum sur le maintien du pays à lintérieur de lespace communautaire ont également figuré à lagenda de la réunion.



    Corruption – La corruption institutionnelle demeure un problème majeur en Roumanie, lit-on dans un rapport du Département américain dEtat, qui constate que lannée dernière les politiciens ont tenté à plusieurs reprises de compromettre la justice et dintimider les journalistes. Plusieurs actes de discrimination ont également été recensés. Des problèmes majeurs relatifs aux droits de lHomme incluent les mauvais traitements appliqués par la police et la gendarmerie ainsi que le harcèlement des détenus et des Roms. Le rapport constate entre autres que le Gouvernement et le Parlement avaient élaboré et adopté des lois dune manière non-transparente. Le législatif a souvent voté contre la levée de limmunité de ses membres qui faisaient lobjet daffaires de corruption. Même si la législation roumaine garantit la liberté de la presse, il existe aussi des médias que les politiciens contrôlent, expliquent les auteurs du rapport, selon lesquels les pots-de-vin demeurent courants, notamment dans le secteur de la santé. En 2014, la Direction nationale anti-corruption a continué à investiguer les cas de corruption de haut et moyen niveau, gardant un rythme constant tout au long de lannée. 710 personnes accusées de corruption ont été traduites en justice en 2014, selon ladministration américaine.


    Bakou – La Roumanie occupe toujours la 19e place au classement par médailles des Jeux Européens de Bakou en Azerbaïdjan, après 14 jours de compétition. Les sportifs roumains ont décroché deux médailles dor, quatre dargent et quatre de bronze. Ce bilan a été complété jeudi par la médaille dor de la judoka Andreea Chitu, dans la catégorie des 52 kilos. Lautre médaille dor, au concours dépée, appartient à Ana-Maria Brânza. Les équipes dépée messieurs et dames sont également en lice pour lor à Bakou. Dans la classement général par médailles cest la Russie qui est en tête du classement.



    Scrutin – Aujourdhui – dernier jour de campagne électorale pour le second tour des élections municipales en République de Moldova, qui se tiendra dimanche. Tous les regards sont ciblés sur la lutte pour le fauteuil de maire de la capitale, Chisinau, qui oppose lactuel maire pro-occidental, le libéral Dorin Chirtoaca, à lex première ministre pro-russe Zinaida Greceanâi.



    Meteo – Plusieurs comtés du sud et du centre du pays ont été placés en alerte jaune et orange dinondations, valables jusquà demain matin. Un code jaune de pluies est valable jusquà ce soir sur le centre et le nord du pays. Dans ces régions, les quantités deau pourraient dépasser les 50 à 70 litres par mètre carré. Ciel couvert sur lest du territoire. Dans lextrême est et sud-est, les pluies sont plutôt isolées. Les températures vont de 16 à 25 degrés. 17 degrés en ce moment à Bucarest.

  • 03.02.2015

    03.02.2015

    Liberté de la presse — Les médias jouent un rôle essentiel dans la défense de l’intérêt public, a affirmé le président roumain Klaus Iohannis, s’exprimant sur un réseau de socialisation à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, marquée chaque année le 3 mai. Dans son message, le chef de l’Etat roumain souligne le fait qu’une presse libre aide à renforcer la démocratie et à développer une société prospère. Pour sa part, Dean Thompson, responsable américain chargé des affaires à Bucarest, affirme dans un message que le métier de journaliste peut être «dangeureux» et que la liberté de la presse était «assiégée». Selon le responsable américain, en 2014, au moins 60 journalistes ont été tués, alors que de nombreux autres ont été blessés, harcelés, arrêtés ou menacés. En même temps, dans son récent rapport sur la liberté de la presse dans le monde en 2014, l’organisation pour la défense des droits de l’homme, Freedom House mentionnait que la Roumanie restait parmi les pays ayant une presse partiellement libre, occupant la 89e place parmi les 199 Etats examinés. Sur le plan mondial, la liberté de la presse a atteint en 2014 son plus bas niveau des 10 dernières années, mettent en garde les auteurs du rapport.



    Visite — Le premier ministre roumain Victor Ponta s’est entretenu dimanche à Doha, avec de hauts responsables du Qatar sur un possible partenariat visant la restructuration de la compagnie aérienne roumaine Tarom et le développement de l’aéroport Otopeni de Bucarest. Toujours dimanche, le chef du gouvernement roumain a nommé un attaché commercial roumain à Doha et un autre chargé des Roumains qui vivent ou qui ont de contrats de travail au Qatar. C’est la deuxième étape de la tournée que le premier ministre roumain entreprend dans la région du Golfe, après l’Arabie saoudite. Et c’est la première visite d’un chef de gouvernement roumain au Qatar depuis l’établissement des relations économiques bilatérales il y a 25 ans. Victor Ponta doit se rendre encore au Koweït et aux Emirats Arabes Unis. Cette tournée, qui prendra fin le 5 mai, vise à relancer le dialogue politique et les relations économiques de la Roumanie avec les pays de la région.



    Canoë-kayak — La Roumanie a remporté aujourd’hui une nouvelle médaille d’argent aux Championnats européens de canoë-kayak de République tchèque, à l’épreuve de kayak double 500 m. La médaille d’argent a été adjugée par Petronela Borha et Elena Meroniac, classées premières, samedi, à l’épreuve de kayak double 1000 m de la même compétition. Toujours Samedi, la Roumanie a été récompensée de deux médailles d’argent grâce à Florentina Caminescu à l’épreuve de kayak simple 1000 m et à l’équipage masculin formé de Leonid Carp, Petre Condrat, Iosif Chirila et Stefan Strat, à l’épreuve de canoë 4 sur 1000 m.



    Tennis — La joueuse de tennis française Alizé Cornet (numéro 28 WTA) au eu raison dimanche de la Roumaine Simona Halep, numéro 2 mondiale doit rencontrer au tour inaugural du tournois de tennis de Madrid, doté de prix de 4,2 millions d’euros. Samedi, la joueuse roumaine Iriga Begu (numéro 33 WTA) s’est qualifiée dans le second tour du tournoi après avoir vaincu en deux sets la Japonaise Kurumi Nara. Le tournoi de Madrid est un des plus importants avant Roland Garros, deuxième Grand Chelem de l’année.



    Météo — Le temps s’améliore en Roumanie, les pluies s’arrêtent et les températures augmentent. Le ciel est toujours couvert sur le centre et le sud du pays où il pleut par endroits. Les températures maximales de ce dimanche iront de 16 à 26 degrés. 20 degrés et du soleil à midi à Bucarest.