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  • Reactions to the elections in the Republic of Moldova

    Reactions to the elections in the Republic of Moldova

    Romania will continue to invest energy and expertise to support the Republic of Moldova in its effort to fulfil its European destiny, as well as to strengthen its resilience in the face of Russia’s interference, press release of the Romanian Foreign Ministry reads. The Ministry hails the manner in which the presidential election and the constitutional referendum were held in Moldova, with the observance of high democratic standards. The incumbent president, the pro-Western Maia Sandu, and the candidate supported by the pro-Russian Party of Socialists, Alexandr Stoianoglo, have advanced to the second round, while the referendum regarding the country’s EU integration passed, with a narrow majority voting in favor of EU accession, a difference of less than 12,000 votes.

     

    The presidential election and the referendum were well organized, but the election campaign was marked by foreign interference and disinformation, according to a report published by OSCE election observers. Throughout the campaign, Chișinău repeatedly criticized Russia’s interference in the electoral process, an allegation denied by Moscow. After the results were made public, the Kremlin claimed the election was not free. In turn, the observation mission of the International Republican Institute highlighted significant foreign interference in the election process, manifested through vote buying, mass manipulation, propaganda and fraud.

     

    “Moldova has chosen a European future, despite the Russian hybrid tactics”, the president of the European Commission, Ursula von der Leyen, said from Brussels. “The citizens of Moldova have chosen their future, they’ve chosen hope, stability and opportunities and that’s why they’ve chosen the EU. The European Parliament condemns Russia’s interference in the elections and the referendum in the Republic of Moldova”, said the president of the European Parliament, Roberta Metsola. The EU High Representative for Foreign Affairs, Josep Borrell, in turn gave assurances that Brussels remains determined to continue supporting the democratic development, reforms and economic growth of the Republic of Moldova, as well as to strengthen its resilience on its path towards EU accession. The White House expressed its satisfaction that Russia did not succeed in undermining the election in the Republic of Moldova, even if, according to Washington, “it made energetic efforts in this regard”. Moscow denied the accusations and requests evidence regarding the serious allegations of president Maia Sandu, who invoked the interference in the election process by certain criminal groups that acted alongside foreign forces hostile to Moldova’s best interests. (VP)

     

  • Du réchauffement climatique mondial à « l’ébullition » climatique mondiale

    Du réchauffement climatique mondial à « l’ébullition » climatique mondiale

    Le
    Secrétaire général des Nations unies, le Portugais Antonio Guterres, plaide
    pour une action radicale immédiate contre le changement climatique, puisque les
    températures record enregistrées au mois de juillet prouvent bien une
    chose : notre planète est passée de l’ère du réchauffement à « une
    ère de l’ébullition mondiale ». En effet, la vague de chaleur qui a frappé
    l’hémisphère nord de la Terre – l’Europe, l’Asie et l’Amérique en égale mesure
    – a transformé la Méditerranée en un chaudron bouillonnant à cause des
    incendies de végétation.

    C’est « un été cruel », déplore le chef de
    l’ONU, qui affirme : c’est « un désastre pour la planète entière »
    et « à moins d’un mini âge de glace dans les prochains jours, juillet 2023
    va exploser tous les records ». L’impact extrême des changements
    climatiques correspond aux « prévisions et aux avertissements répétés,
    lancés par les scientifiques », ajoute Antonio Guterres, selon lequel
    « la vitesse du changement en est la seule surprise ». Face à ces
    conséquences « tragiques », il a réitéré son appel à des actions
    rapides et de grande ampleur, telles que l’abandon de l’utilisation des
    combustibles fossiles. « Le changement climatique est là. Il est terrifiant.
    Et c’est seulement le début. L’ère du réchauffement mondial est finie, celle de
    l’ébullition mondiale est déjà installée. », a martelé le Secrétaire
    général des Nations unies, Antonio Guterres.

    Conformément aux données
    collectées par le Service Copernicus d’observation de la Terre, financé par
    l’Union européenne, les trois premières semaines de juillet ont été les plus
    chaudes, tandis que le mois dans son ensemble est en train de devenir le mois
    le plus chaud jamais enregistré. La totalité des données concernant juillet
    sera rendue publique le 8 août prochain. Aux Etats-Unis, le président Joe Biden
    a affirmé que la hausse des températures provoquée par le changement climatique
    était « une menace existentielle » dans son pays, où la canicule est
    « le tueur météo numéro un », avec 600 morts par an.

    En Roumanie, les
    températures de plus de 40°C enregistrées cette semaine se sont accompagnées
    d’orages, qui ont fait des victimes. Dans ce contexte, le président Klaus
    Iohannis s’est exprimé publiquement au sujet du besoin de continuer à
    développer des systèmes d’alerte précoce contre les phénomènes météo extrêmes.
    Il est particulièrement important de prendre en compte les alertes météo afin
    d’éviter des tragédies, a-t-il souligné. À Bruxelles, la Commission européenne
    a fait savoir qu’elle allait acheter 12 nouveaux avions munis d’équipements
    anti-incendie, pour créer sa propre flottille et mieux faire face aux incendies
    de végétation. Les appareils seront répartis dans les pays européens du bassin
    méditerranéen les plus touchés par ce fléau. À présent, le Mécanisme civil
    européen dispose d’une flottille de transition, composée d’aéronefs appartenant
    à des États membres de l’UE et de seulement deux appareils appartenant à la
    Commission. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • 06.05.2023 (mise à jour)

    06.05.2023 (mise à jour)

    Couronnement – Le roi Charles III du Royaume-Uni de la Grande Bretagne et de l’Irlande du Nord et son épouse, la reine consort Camilla ont été couronnés à Londres à l’abbaye de Westminster sous les regards de 2 300 invités et des millions de téléspectateurs à travers le monde. Charles III a prêté serment de servir ses sujets et de protéger l’Eglise d’Angleterre dont il est le chef suprême, et avait reçu l’onction, protégé des regards par des paravents. Parmi les nombreux chefs d’Etat et de gouvernement présents et royautés à participer à la cérémonie de couronnement figure le président roumain, Klaus Iohannis, Margarita, la gardienne de la couronne de Roumanie et le prince consort Radu. Le roi Charles III est un ami de la Roumanie et comprend profondément le continent européen, dans son intégralité, affirme Margarita, la gardienne de la Couronne de Roumanie, dans un message à l’occasion du couronnement du souverain britannique. Elle souhaite au souverain britannique et à la reine consort Camilla « un règne béni, pour un avenir meilleur de leur pays et du monde entier ». Des dizaines de milliers de sympathisants de la monarchie britannique sont descendus dans les rues de Londres pour saluer le nouveau souverain et son épouse, qui ont traversé les boulevards dans le cadre d’une procession grandiose. Le roi Charles ex-prince de Galles, âgé de 74 ans devient chef d’Etat du Royaume Uni et de 14 autres Etats, y compris le Canada, l’Australie et Bahamas après la mort de sa mère, la reine Elisabeth 2, le 8 septembre 2022, à l’âge de 96 ans. A noter aussi que le Roi Charles III est considéré par la presse roumaine comme un ami très proche de la Roumanie, étant donné ses visites périodiques ces deux dernières décennies. Fasciné par les traditions de Transylvanie (centre), il a contribué constamment au maintien et à la popularisation de ces coutumes. D’ailleurs, le futur monarque britannique détient plusieurs maisons traditionnelles et terrains en Roumanie, étant ainsi un contribuable au budget local.

    Messages – Le président américain Joe Biden a félicité le roi Charles III et la reine Camilla pour leur couronnement en saluant la longue amitié américano-britannique, sur son compte Twitter, selon l’AFP. La longue amitié entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni est une source de force pour nos deux peuples, a-t-il assuré, se disant fier que son épouse Jill représente les Etats-Unis a la cérémonie a Londres.Selon la BBC, aucun autre président américain n’a jamais participé au couronnement d’un monarque britannique. Pour sa part, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a affirmé, sur son compte Twitter que le couronnement de Charles III « témoignait de la force durable de la monarchie britannique, un symbole de la stabilité et de la continuité. »

    Décret
    Le gouvernement de Bucarest adoptera la semaine prochaine un décret d’urgence
    visant la réduction des dépenses budgétaires, ont fait savoir tant le premier
    ministre libéral Nicolae Ciuca que le leader du PSD, partenaire des libéraux
    dans la coalition gouvernementale, Marcel Ciolacu. Le texte législatif sera
    achevé lundi dans le cadre de la réunion de la coalition gouvernementale pour
    être ensuite soumis au débat public et adopté par le gouvernement. Marcel
    Ciolacu a assuré à nouveau que ce décret ne sera par un décret de l’austérité
    censé réduire les salaires et les pensions de retraite. Pour sa part, Nicolae
    Ciuca a précisé que les grands revenus ne seront non plus soumis à des impôts
    supplémentaires.




















    Echecs
    Le multiple champion mondial d’échecs Garry Kasparov a inauguré à Bucarest la
    tournée Superbet Chess Classic Roumanie 2023, qui se déroule du 6 au 15 mai
    dans le cadre du Grand Chess Tour. La compétition réunit les meilleurs joueurs
    d’échecs au monde en ce moment. Garry Kasparov et Teodora, une gamine de 12 ans
    qui a commencé à jouer aux échecs il y a quelques mois seulement ont donné le
    coup d’envoi symbolique de la tournée. La Roumanie y est représentée par Bogdan
    Deac (21 ans, 39e au monde) et Richard Rapport. Né en Hongrie, le
    numéro 13 mondial, Richard Rapport, âgé de 27 ans, a choisi de se transférer
    l’automne dernier sur les listes de la Fédération roumaine d’échecs pour jouer
    sous le tricolore bleu-jaune-rouge de la
    Roumanie.







    Handball – Le club champion de Roumanie au handball, Rapid Bucuresti, a été éliminé samedi en Norvège dans les quarts de finale de la Ligue des Champions par les Vipers Kristiansand sur le score de de 31à 40. Les norvégiennes ont l’occasion de défendre leur trophée remporté il y a un an. La deuxième représentante de la Roumanie dans la Ligue des Champions, le CSM Bucarest affronte dimanche également dans les quarts de finale les Danois de Team Esbjerg.

    Boxe – Le boxeur roumain Flavius Biea a remporté la ceinture du champion du monde IBA dans la catégorie poids moyens après sa victoire après 12 rounds contre l’argentin Juan Jose Velasco, vendredi soir. Même s’il a été assez clairement dominé par le sud-américain, Biea a été déclaré gagnant par deux des trois arbitres. Flavius Biea est devenu ainsi le 5e champion du monde de boxe professionnel après Mihai Leu, Leonard Doroftei, Lucian Bute et Adrian Diaconu.

    Serbie – Le président serbe, Aleksandar Vucici a promis de désarmer la Serbie, après les deux attaques aux armes qui ont choqué le pays. Mercredi, à Belgrade, un élève de 13 ans a tué par balles huit des ses camarades et un gardien alors que dans la nuit de jeudi, un jeune de 21 ans a tué huit personnes avec un fusil automatique et a blessé 14 autres dans un village à une soixantaine de kilomètres de la capitale serbe. Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, a transmis des condoléances pour la tragédie que subit actuellement la Serbie et a précisé que pour prévenir des violences dans les écoles de Roumanie, des groupes de travail ont été constituées, réunissant des représentants du ministère de l’Education, de l’Intérieur et du développement, qui travaillent pour élaborer des mesures à adopter dans le système de l’Education nationale. La nouvelle loi de l’Education nationale prévoit la possibilité de suspendre de l’école des élèves violents et l’installation de caméras de surveillance dans les salles de classe. Et pas dernièrement, l’installation de scanners à l’entrée dans les écoles est également envisagée.

    Météo
    Ciel couvert durant les prochaines 24 heures sur la moitié nord de la
    Roumanie et sur le relief ou des pluies sont attendus. Quelques nuages
    seulement sur le reste du territoire avec des pluies isolées. A l’intérieur de
    l’Arc des Carpates, des pluies à verse et des orages sont attendues. Des
    précipitations mixtes pluie/neige sont également probables sur les Carpates
    Orientales, à des altitudes de plus de 1 600 mètres. Les maxima iront de 12 à
    24 degrés.

  • Commentaires et réactions au sujet de

    Commentaires et réactions au sujet de

    « Un festival de mensonges et de
    propagande »
    , c’est le titre de l’éditorial signé par Dan
    Tapalaga dans G4media qui affirme que l’Unité de l’UE est, certes, un beau
    slogan, mais certains Etats suivent avec férocité leur propre intérêt. Tout en
    condamnant la décision de l’Autriche et démontant les arguments de celle-ci,
    Dan Tapalaga rappelle que le respect des critères techniques constitue la
    moitié de vérité puisque la corruption, l’incompétence et le chaos ne sont pas
    disparues du jour au lendemain des
    douanes roumaines. Ces phénomènes ont été omis des rapports rédigés par les
    experts Bruxelles suite à des arrangements politiques. L’UE se construit avec
    un peu plus d’honnêteté politique.


    Les
    correspondants du quotidien Libertatea ont refait le film des prises de
    positions qui ont eu lieu jeudi dernier à Bruxelles durant la réunion Justice
    et Affaires Intérieures. L’échec Schengen a commencé dès le matin, lorsque la
    rencontre entre le ministre roumain de l’intérieur, Lucian Bode avec son
    homologue autrichien Gerhard Karner s’est avérée glaciale. Le responsable
    roumain à produit des cartes et des chiffres, mais M Karner ne semblait pas être intéressé par
    des arguments. La réponse a été toujours la même : « désolés mais c’est non » affirment les sources citées
    par Libertatea. Pourtant, selon le même journal les responsables autrichiens
    ont tenté de convaincre la Roumanie de ne pas soumettre au vote l’élargissement
    de l’Espace Schengen à la Roumanie et la Bulgarie. Les participants à une
    réunion en format restreint soit la Commission européenne, la présidence
    tchèque du Conseil de l’UE, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, la Bulgarie
    et la Roumanie ont évoqué plusieurs options dont remettre cette décision à
    l’année prochaine, soumettre la Bulgarie à une procédure de monitoring de la
    Justice ou bien découpler le tandem Roumanie – Bulgarie, autant de scénarios
    rejetés en fin de compte. Dès le retour dans la salle, le représentant de la
    Roumanie, le ministre Lucian Bode a demandé que la décision soit soumise au
    vote. Ce qu’il faut retenir, selon les sources de Libertatea c’est la
    possibilité d’un changement de la stratégie roumaine dans les efforts d’adhérer
    à Schengen et d’un découplage de la Bulgarie.





    Le
    rejet de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen suite
    au véto de l’Autriche et des Pays-Bas a produit de la frustration dans les deux
    Etats du sud-est de l’Europe, commente aussi Ovidiu Nahoi dans un éditorial de
    Newsweek. Mais les dégâts à long terme sont à retrouver
    ailleurs, puisqu’en fin de compte la situation des Roumains et des
    Bulgares ne va pas s’empirer. Mais tel n’est pas le cas pour l’UE et surtout
    pour l’Autriche. Ce vote constitue la rupture la plus grave au sein de l’UE
    depuis le début de la guerre aux côtés de l’opposition de la Hongrie à l’aide
    de 18 milliards d’euros offerte à l’Ukraine.
    Le message issu de ce vote est justement le fait que l’UE est une entité
    faible et que ses institutions ne valent pas grand chose devant la volonté
    souveraine de certains leaders politiques locaux. En fin de compte, le grand
    perdant du 8 décembre est l’Autriche, qui se positionne aux côtés de la Hongrie
    parmi les Etats-problème de l’UE, et un partenaire peu fiable à la table des
    négociations européennes. Et pas dernièrement, « l’Autriche a détruit à
    long terme sa réputation en Roumanie »
    , où ses intérêts d’affaires sont
    très importants, note Ovidiu Nahoi dans Newsweek.




    En
    appels au boycotte des produits et entreprises autrichiennes présentes en
    Roumanie se multiplient sur les réseaux sociaux. Même le ministre roumain du
    tourisme Daniel Cadariu a exhorté les Roumains à ne plus aller faire du ski en
    Autriche, selon Hotnews.ro. « A bas
    l’escalope panée ! »
    c’est le titre du commentaire signé par le
    professeur de sciences politiques Cristian Preda dans la revue 22 qui commente
    justement ce genre de réaction. L’échec de la campagne pour Schengen ne devrait
    pas nous fâcher trop. Il nous a permis d’apprendre de choses nouvelles sur nous
    et sur les autres européens. Selon Cristian Preda, un eurodéputé roumain a
    demandé que les sociétés autrichiennes présentes en Roumanie soient durement
    vérifiées par le fisc suggérant qu’elles seraient toutes impliquées dans des
    magouilles. S’y ajoute un entrepreneur qui produit des charcuteries qui a
    promis de ne plus signer des contrats avec des sociétés à l’actionnariat
    autrichien. Enfin la mobilisation des citoyens sur Facebook a été
    impressionnante : avec des appels aux orchestres roumaines à ne plus jouer
    du Mozart ou aux travailleurs roumains en Autriche de prendre un mois de congé
    afin de provoquer la faillite de l’économie de ce pays. Suite à cet échec
    conclut Cristian Preda, « les Roumains restent avec une haine envers
    d’autres européens, une haine alimentée par le préjugé que nous méritons
    beaucoup sans trop d’efforts de notre part ».

  • Reactions to the massive bombing of Ukraine

    Reactions to the massive bombing of Ukraine

    It seems hard to believe, but Putin’s Russia manages, through its actions, to continue mobilizing the civilized worlds resources of indignation, which seemed to have run dry after the illegal and unjustified invasion of Ukraine and the atrocities and abuses committed by the Russian military in that country. On Monday Moscow launched dozens of missiles and Iranian-made suicide drones on the capital Kyiv and other large cities in Ukraine, killing and injuring many civilians.



    Reuters news agency wrote that attacks on such a scale against the Ukrainian cities were registered only in the first days of the war. The Russians also targeted civilian infrastructure objectives, leaving parts of Ukraine without electricity, water or heating, and disrupting electricity supplies to the European Union. The attacks came three days after a powerful explosion damaged the bridge over the Kerch Strait linking Russia to occupied Crimea, an explosion which Moscow blamed on Kyiv.



    President Vladimir Putin declared that the bombings were a response to what he called the terrorist attack of Ukraine and threatened, at the same time, with further such attacks. ‘I strongly condemn Russia’s horrific missile attacks on Ukrainian cities and civilian infrastructure. The killing of innocent people must stop. We will continue to support Ukraine in its fight against the aggression of the Kremlin’, reacted the President of Romania, Klaus Iohannis. The PM Nicolae Ciucă equally condemned Russia’s massive attacks and underlined that these actions represented ‘war crimes’ that violated the UN Charter.



    The European Union denounced what it called a new war crime committed by Russia, a state which, according to the President of the European Commission, Ursula von der Leyen, represents terror and brutality. The President of the European Council, Charles Michel, wrote on Twitter that the indiscriminate attacks on civilians are war crimes. And the American President Joe Biden denounced the attacks and promised that the United States would deliver high-performance anti-aircraft defense systems to Ukraine.



    Great Britain labeled the attacks as unacceptable, and France spoke of a war crime. Russia has demonstrated, once again, that it is a terrorist state, the Ukrainian ambassador to the UN stated at the UN forum. The UN Secretary-General António Guterres described Monday’s bombings in Ukraine as a new, unacceptable escalation of the war that civilians are paying for. In another development, three of the missiles launched by the Russians also flew over the territory of the Republic of Moldova, located between Romania and Ukraine. Chişinău labelled the violation of its airspace as unacceptable and demanded an immediate end to the bombing of Ukraine. (LS)

  • Réactions à l’attaque de l’Ukraine par la Russie

    Réactions à l’attaque de l’Ukraine par la Russie

    Le président roumain, Klaus Iohannis, condamne avec la plus grande fermeté l’agression armée de la Fédération de Russie contre l’Ukraine. Cette conduite qui fait suite à la reconnaissance illégale par la Fédération de Russie de « l’indépendance » des républiques séparatistes autoproclamées de Donetsk et Lougansk, parties composantes de l’Ukraine, constitue une nouvelle violation flagrante des principes du droit international, notamment de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, de l’inviolabilité des frontières de cet Etat, respectivement du non-recours à l’utilisation de la force dans les relations internationales », précise le chef de l’Etat roumain, selon un communiqué de l’Administration présidentielle. Le chef de l’Etat ajoute que la Roumanie, aux côtés de toute la communauté internationale démocratique, s’oppose fortement à un tel comportement irresponsable, qui mine le fondement des relations internationales et l’ordre juridique international actuel.

    Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, condamne également la décision de la Fédération de Russie d’envahir le territoire de l’Ukraine, qu’il considère « un acte illégal d’agression » et affirme la solidarité de l’exécutif de Bucarest avec le gouvernement ukrainien. Il réitère le fait que la Roumanie bénéficie de toutes les garanties sécuritaires et de solidarité qui découlent de son statut d’Etat membre de l’OTAN et lance un appel au calme à tous les citoyens roumains. Tous les partis parlementaires à Bucarest, tant la coalition gouvernementale PSD – PNL – UDMR que l’opposition constituée par l’USR et l’AUR, ont à leur tour condamné l’agression militaire russe en Ukraine.

    Auparavant, le ministre de la Défense, Vasile Dîncu, a déclaré qu’en cas de conflit armé, la Roumanie était prête à accueillir plus de 500 mille réfugiés d’Ukraine. « Il existe un plan à cet effet, mis en place dans toutes les grandes villes, à proximité des frontières », a expliqué le ministre. La Roumanie et l’Ukraine partagent plus de 600 kilomètres de frontière, et le pays voisin compte une communauté roumaine forte de 400 mille personnes, concentrée pour la plupart dans le nord de la Bucovine, dans le nord et le sud de la Bessarabie et dans la contrée de Herţa, soit des territoires roumains annexés par l’Union soviétique sous Staline en 1940 et parties composantes de l’Ukraine depuis 1991 et le démantèlement de l’URSS.

    Les chancelleries du monde civilisé ont réagi exprimant leur stupéfaction et indignation face à la nouvelle guerre provoquée par ce que les analystes appellent la mégalomanie du presque septuagénaire leader du Kremlin, Vladimir Poutine. Pour le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, c’est une attaque irréfléchie et non provoquée, qui met en danger d’innombrables vies. Les partenaires américains et européens de Kiev ont dénoncé de concert cette nouvelle agression russe et ont réitéré leur appui à l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. (Bogdan Matei)

  • Débats sur le plafonnement des factures d’énergie

    Débats sur le plafonnement des factures d’énergie

    En Roumanie, les montants des factures de gaz et d’électricité ont explosé ces derniers mois et, dans certains cas, ils ont été multipliés par 4 ou même 5. Et ce, bien qu’une loi ait été adoptée en octobre dernier selon laquelle, du 1er novembre 2021 au 1er avril 2022, le prix final facturé de l’électricité est plafonné à un maximum de 1 leu/kWh (soit 0,20 €) et celui du gaz à un maximum de 0,37 lei/kWh (0,074 €). En outre, cette loi prévoit également une compensation des factures d’électricité et de gaz pour les consommateurs domestiques, à condition qu’elles se situent dans certaines limites de consommation.



    La loi sur le plafonnement et la compensation des factures d’énergie sera modifiée par le gouvernement, a déclaré le ministre de l’Énergie, Virgil Popescu, afin que les fournisseurs qui ont mal calculé les factures, ignorant la loi, les refassent sans pénalités. Une augmentation de la compensation de la facture de gaz est envisagée et débrancher les consommateurs sera interdit. En outre, l’exécutif a également l’intention d’agir pour les secteurs de l’industrie alimentaire et de l’agriculture. Virgil Popescu :



    « Nous discuterons à partir du 1er février d’un paquet pour l’industrie alimentaire et l’agriculture. Nous pourrons éventuellement discuter d’une réduction supplémentaire du tarif du gaz : soit accroître la réduction de 33 à 50 %, soit réduire la TVA sur le gaz. Nous trouverons des solutions à partir du 1er février et du 1er avril sur la manière dont ce programme continuera. »



    La crise des factures a suscité des réactions de la part des dirigeants au pouvoir – le Parti social-démocrate (PSD) et le Parti national libéral (PNL). Des accusations mutuelles et des appels à la démission ont été lancés pour la direction du ministère de l’Énergie et de l’Autorité nationale de régulation dans ce domaine ainsi que des propositions visant à tempérer la situation. Les sociaux-démocrates sont mécontents de la loi initiée par le PNL sur la compensation des factures et le plafonnement des prix de l’énergie, et des voix au sein du parti ont même appelé à la destitution de Virgil Popescu. Le leader du PSD, Marcel Ciolacu, a déclaré que des solutions rapides étaient nécessaires, telles que le plafonnement de la TVA sur l’énergie et le gaz, mais aussi la tenue d’une réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie. Marcel Ciolacu :



    « Il est évident que nous sommes en pleine crise. Je pense que les gens attendent des solutions de cette coalition, qui dispose d’une majorité confortable au parlement roumain, pas le 1er avril, mais tout de suite. »



    D’autre part, le président du PNL, Florin Cîţu, affirme que les discussions sur la question doivent être plus pragmatiques, sans messages populistes et sans solutions qui ont un impact important sur le budget. Florin Cîţu :



    « Moi, je prioriserais. Nous ne pouvons pas parler de mesures discriminatoires ou promettre de payer toutes les factures de tous, promettre toute sorte de suppressions d’impôts. Les équilibres que nous avons obtenus ces dernières années dans l’économie, nous allons les perdre très facilement. »



    Les syndicats et les patronats exigent également un plafonnement des factures d’énergie et de gaz, tant pour les consommateurs domestiques que pour les opérateurs économiques. Ils soulignent qu’à défaut de mesures systémiques et unitaires, un grand nombre d’entreprises feront faillite.


    (Trad. : Ligia)


  • L’attaque contre des navires civils – internationalement condamnée

    L’attaque contre des navires civils – internationalement condamnée

    Accusé souvent de
    menacer la liberté de navigation, après plusieurs attaques contre des bateaux
    civils qui lui ont été attribuées, l’Iran se trouve de nouveau au centre d’un
    épisode plein de tension. Cette fois-ci, c’est une attaque contre le pétrolier israélien
    Mercer
    Street, qui naviguait le 29 juillet dernier en mer d’Arabie et dont deux
    membres d’équipage, un Roumain et un Britannique, ont perdu la vie. Le navire sans
    cargaison à bord, qui se trouvait au large
    des côtes du Sultanat d’Oman, a été la cible d’une attaque de drone dans
    le détroit d’Ormuz. Selon les agences de presse, cet incident ouvre de
    nouvelles tensions entre Israël et l’Iran, après d’autres actions contre des
    navires civils. Les Etats-Unis, Israël et le Royaume Uni ont attribué l’attaque
    à l’Iran, qui rejette cependant cette accusation et affirme qu’il existe des
    pays qui souhaitent créer de l’insécurité et du chaos sur la scène
    internationale, en orchestrant de telles mesures. L’Union européenne et l’OTAN
    ont fermement condamné l’attaque de la semaine dernière.

    C’est une action
    contraire à la liberté de navigation, elle est inacceptable et les
    circonstances doivent être tirées au clair, a affirmé Nabila Massrali,
    porte-parole du chef de la diplomatie communautaire, Josep Borrell. L’Alliance
    Nord-Atlantique, par la voix d’un de ses porte-paroles, a rappelé que la
    liberté de navigation était vitale pour tous les alliés et qu’elle devait être
    protégée conformément au droit international. L’OTAN reste préoccupée par les
    actions déstabilisatrices menées par l’Iran dans la région et appelle Téhéran à
    respecter ses obligations internationales. Suite à cet incident, Washington a
    promis une réponse collective, ensemble avec ses alliés, contre l’Iran, tandis
    qu’à Londres, le premier ministre Boris Johnson considère que l’Iran
    doit supporter les conséquences de ses actes.

    Le ministère roumain des
    affaires étrangères est resté en contact avec des responsables, y compris de haut
    rang, israéliens, américains et britanniques, les quatre pays ayant annoncé une
    réponse coordonnée, après la conclusion, dégagée par l’analyse des premières
    preuves, indiquant une origine iranienne de l’attaque. Lors d’une
    conversation téléphonique avec le chef de la diplomatie européenne, le ministre
    roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a réitéré la condamnation
    ferme de l’attaque contre une cible civile, ainsi que l’impact de cet incident
    sur la liberté de navigation dans la région, conformément au droit
    international.

    Mardi, les représentants du Royaume Uni, de la Roumanie et du
    Liberia ont informé le Conseil de sécurité de l’ONU que les forces iraniennes
    avaient très probablement utilisé un ou plusieurs drones pour effecteur l’attaque
    au large d’Oman. « Cette attaque a perturbé et a représenté un risque pour
    la sûreté et la sécurité du transport international, étant une violation claire
    du droit international, que la communauté internationale doit condamner. »,
    est-il dit dans la lettre adressée au Conseil de sécurité. Mardi également, le
    Conseil de coopération du Golfe – organisation régionale dont les membres
    sont tous des alliés des Etats-Unis et entretiennent des relations tendues avec
    Téhéran à cause du programme nucléaire iranien et pour d’autres raisons politiques
    ou religieuses – a condamné, à son tour, l’attaque et a demandé à la communauté
    internationale d’agir pour arrêter « les agressions contre la navigation
    commerciale » dans la région.



  • Réactions à un incident particulièrement grave

    Réactions à un incident particulièrement grave

    « C’est une actions totalement inacceptable »,
    déclarait dimanche le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, en apprenant
    l’information stupéfiante que le Bélarus avait obligé un avion de la compagnie
    aérienne Ryanair à se poser à Minsk. L’avion de ligne, opérant la liaison entre
    Athènes et Vilnius, a été intercepté par un chasseur bélarusse, qui l’a
    détourné vers Minsk, sous le prétexte d’une alerte à la bombe. Aucun dispositif
    explosif n’a été dépisté à bord de l’appareil civil, la véritable raison du
    détournement ayant été l’arrestation d’un opposant au régime politique du
    président Aleksandr Loukachenko. Il s’agit de Roman Protasevici, un jeune homme
    de 26 ans, ancien collaborateur de « Nexta », un média s’étant trouvé
    au premier plan de la vague de contestations soulevée par la réélection, en
    2020, de Loukachenko, au pouvoir depuis 1994. Roman Protasevici, que les
    services de sécurité bélarusses avaient placé, l’année dernière, sur une liste
    de « personnes impliquées dans des activités terroristes », a été
    arrêté dimanche à la sortie de l’avion.

    La commissaire européenne aux transports,
    la Roumaine Adina Vălean, a parlé d’un incident sans précédent, qui ne restera
    pas sans conséquences. Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a
    fermement condamné le détournement du vol de Ryanair et demandé la libération
    immédiate du journaliste. Il a souligné que « l’action choquante du régime
    Loukachenko a mis en danger la vie de plus de 120 passagers, dont des citoyens
    américains ». Antony Blinken a ajouté que Washington soutenait le peuple
    bélarusse « dans son espoir d’un avenir libre, démocratique et prospère, ainsi
    que dans son désir de voir le régime politique de Minsk respecter les droits de
    l’homme et les libertés fondamentales ». A son tour, le Secrétaire général
    de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a dénoncé « un
    incident sérieux et dangereux, qui nécessite une enquête internationale ».

    Le ministère roumain des affaires étrangères s’est dit profondément
    inquiet de la « démarche inadmissible » des autorités bélarusses,
    démarche qu’il a fermement condamnée. Bucarest qualifie l’incident de
    particulièrement grave et annonce qu’il n’y avait pas de ressortissants roumain
    à bord de l’avion de ligne détourné. Plusieurs gouvernements ont condamné le
    Bélarus, dimanche: le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a qualifié l’incident
    d’acte de terrorisme d’Etat et demandé des sanctions immédiates ; le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, a écrit sur les
    réseaux sociaux que « le détournement par les autorités biélorusses d’un
    vol de Ryanair est inacceptable. Une réponse ferme et unie des Européens est
    indispensable. » ; pour le président lituanien
    Gitanas Nauseda, il s’agit d’un « acte répugnant » de Minsk, la
    Lituanie ayant décidé d’accorder le statut de réfugié à Roman Protasevici. Les
    procureurs lituaniens ont ouvert une enquête pour détournement d’avion à des
    fins terroristes et violation des traités internationaux en matière de
    traitement des personnes. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • January 24, 2021, UPDATE

    January 24, 2021, UPDATE

    Coronavirus – A number of restrictions in place in the capital Bucharest, in the context of the coronavirus pandemic, will be lifted Monday, following a decision of the Committee for Emergencies. Thus, theaters and cinemas, restaurants, bars and cafes will be open between 6 am and 9 pm, with an allowed occupancy rate of maximum 30%. At the same time, licensed gambling operators will be allowed to resume their activity, with the observance of the 30% occupancy rate. According to Bucharest’s Prefect Traian Berbeceanu the decision to ease restrictions was taken following a contamination rate below 3 cases per thousand people, in the past few days. He called on Bucharesters to be prudent. In his turn, Romanian Education Minister Sorin Cimpeanu said that the interest in reopening schools on February 8th is still present, but that the epidemiological situation will be analyzed, after the new variant of the Covid-19 was detected at a school in Bucharest. A final decision in this respect will be taken on February 2. We remind you that for almost a year, Romanian schools have been closed with the exception of two months. Since the onset of the pandemic, a total number of 711,000 contaminations has been reported. Over 90% have recovered but 17,800 have died. More than 1,000 patients are in ICUs. Over 433,000 people have been immunized and the sixth batch of the Pfizer/BioNTech vaccine will be delivered to Romania on Monday.



    Union — The heritage passed on by the architects of the Union of 1859, both institutional and symbolic, is the solid ground on which we should further build Romania’s modernization, President Klaus Iohannis said on Sunday in a message occasioned by the anniversary of 162 years since the Union of the Romanian Principalities. One of the main directions of modernization is the consolidation of Romanian education system that should offer accessible and competitive education, Iohannis went on to say. He criticized the politicization of institutions and pleaded for meritocracy. PM Florin Citu and Foreign Minister Bogdan Aurescu as well as other political leaders conveyed messages on this occasion. The anniversary of 162 years since the Union of the Romanian Principalities is marked through small-scale events in the context of the coronavirus pandemic. On January 24, 1859, Alexandru Ioan Cuza was proclaimed ruler of the United Principalities. During his 7-year rule, Cuza promoted several radical reforms, which established the institutional foundation of modern Romania, further consolidated by Kings Carol I and Ferdinand.



    Reactions — The US has condemned the use, by the Russian authorities, of brutal measures against tens of thousands of people who protested in Russia for the release of the Russian opposition leader Aleksei Navalny. In his turn, the head of the European diplomacy, Joseph Borell, denounced the massive arrests and the disproportionate use of force, during Saturday’s protests. We remind you that tens of thousands of people took to the streets on Saturday in Moscow and many other cities across Russia asking for Navalny’s release. Aleksei Navalny had been detained a week before, upon returning to Russia from Berlin, where he had been treated from poisoning with a nerve agent. The most prominent critic of Russian President Vladimir Putin says the Kremlin is behind the poisoning. Amnesty International has accused Russian authorities for the arrest and beatings of the protesters. There are some of the largest protests against President Vladimir Putin in the last years.



    Protests – Trade unionists with various activity sectors, and civil and military pensioners protested on Sunday in front of the Bucharest Government’s headquarters, of embassy offices and central public administration institutions against what they see as the abusive measures taken by the authorities. Protesters ask for the annulment of the government orders in the fiscal and judicial fields, and the immediate enforcement of the laws on salaries, pensions and subsidies. Protestsrs also want a raise in the minimum gross salary to 490 euros per month starting January 2021 and an increase in the pension point by 40%, a genuine reform of the judiciary, the safe reopening of schools as well as investment in the healthcare and transportation systems and in education.



    Foreign policy – Romanian Foreign Minister Bogdan Aurescu will attend on Monday in Brussels the EU foreign ministers’ meeting. The foreign ministers and the EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy, Joseph Borell, will discuss, among other things, the EU strategy on vaccine distribution to third countries, the Navalny case, perspectives for strengthening trans-Atlantic ties and the recent evolutions in the relation with Turkey. Minister Aurescu will brief his colleagues on the evolutions regarding the setting up and hosting by Romania of the Euro-Atlantic Centre for Resilience. The European ministers will also tackle, during an informal working breakfast, the ties between the EU and the UK in terms of foreign policy and security perspectives. (Translated by EE)






  • Réactions après la tragédie de Piatra Neamț

    Réactions après la tragédie de Piatra Neamț

    En pleine
    pandémie, une nouvelle tragédie a endeuillé la Roumanie : samedi dernier,
    plusieurs malades de Covid-19, hospitalisés en soins intensifs à l’Hôpital départemental
    des urgences de Piatra-Neamț (nord-est), ont perdu la vie dans l’incendie qui a
    détruit l’unité de réanimation. Selon les témoins, tout s’est passé extrêmement
    rapidement : un injectomat – qui est un pousse-seringue électrique conçu pour les perfusions de médicament
    par voie intraveineuse, en milieu hospitalier – a pris feu, les flammes ont
    ensuite atteint la combinaison de protection anti-Covid de l’infirmière, en
    train d’administrer le traitement, et, à partir de là, tout s’est embrasé.
    Le médecin de garde, qui a essayé de sauver les patients, a été brûlé sur 40%
    du corps ; il a été opéré à Bucarest et transféré ensuite dans un hôpital
    de Belgique. Peu de temps après la tragédie, des procureurs du Parquet général,
    des policiers et des experts criminalistes ont commencé à enquêter sur place. A
    la tête de l’équipe d’enquête, on retrouve le procureur Marius Iacob, le même
    qui a instruit, il y a cinq ans, l’affaire de l’incendie de la boîte de nuit
    Colectiv, soldé par 65 morts, ainsi que celle de l’incendie de 2010, de la
    Maternité Giuleşti de Bucarest. Ce fut un sinistre déclenché dans l’unité de
    néonatologie, qui a tué 6 nouveau-nés et en a grièvement blessé 5 autres.

    Le
    terrible accident de Piatra Neamţ a montré une fois de plus pourquoi il est
    nécessaire de réformer en profondeur le système de santé publique de Roumanie,
    a déclaré le président Klaus Iohannis, qui a adressé un message de condoléances
    aux familles endeuillées. Malheureusement, la pandémie qui nous a frappés a mis
    à une épreuve exceptionnelle l’intégralité du système, c’est pourquoi les techniciens
    doivent s’assurer que les appareils fonctionnent normalement, a ajouté le chef
    de l’Etat. Et lui de souligner qu’il était très important de trouver très
    rapidement les causes de l’incendie, afin d’éviter que de telles situations se
    reproduisent. Le premier ministre Ludovic Orban a annoncé des contrôles dans
    toutes les unités de réanimation-soins intensifs du pays. « J’ai demandé que des équipes mixtes,
    formées de représentants de la Direction de santé publique, des Inspections des
    situations d’urgence départementales et des pompiers, commencent à partir de
    lundi à évaluer toutes les unités de soins intensifs, pour ce qui est des
    installations de gaz médicaux et de l’application des réglementations relatives
    à la sécurité des malades et du personnel soignant de ces unités. »
    , a
    indiqué le chef du gouvernement.



    Dans le cas de l’incendie qui a ravagé le service de
    réanimation-soins intensifs de l’Hôpital départemental des urgences de Piatra
    Neamţ, les procureurs ont ouvert une enquête pénale contre X pour homicide
    involontaire. Ils ont déjà effectué des perquisitions et ils ont entendu des
    témoins sur place, vérifiant aussi les documents et les avis de fonctionnement,
    dans le contexte où des modifications avaient récemment été opérées dans la
    structure de l’établissement hospitalier, y compris pour augmenter la capacité
    d’accueil en soins intensifs. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • Réactions à l’état d’urgence

    Réactions à l’état d’urgence

    L’Etat
    d’urgence que la Roumanie a décrété pour une période de 30 jours est nécessaire
    afin de mieux gérer les effets de la crise due au COVID- 19, a tenu à préciser
    le porte-parole du gouvernement, Ionel Dancă, tout en affirmant que les citoyens ne
    se verront pas entraver leurs droits et libertés. Et, a-t-il ajouté, l’Exécutif
    adoptera en urgence des mesures censées assurer l’approvisionnement des
    hôpitaux et pharmacies en matériels sanitaires et médicaments. Le décret sera
    soumis au vote du Parlement jeudi.

    En attendant, le président de la Chambre des
    députés et chef par intérim du Parti social-démocrate (PSD), Marcel Ciolacu, a
    sollicité au cabinet monochrome du libéral Ludovic Orban de prendre des mesures
    de soutien financier à l’intention aussi bien des personnes démunies, que de
    toutes les entreprises frappées de plein fouet par l’actuelle pandémie.
    L’occasion pour M. Ciolacu d’invoquer un possible report des paiements des
    mensualités de crédit ou encore le gel des tarifs du gaz, de l’électricité, d’Internet
    ou de téléphonie pour une période allant de trois à six mois. Le PSD privilégie
    l’idée que l’Etat prenne en charge 75% du chômage partiel pour une période déterminée,
    que la TVA soit remboursée et que tous ceux en arrêt maladie se voient verser
    leurs contributions.


    L’ancien
    premier ministre technocrate, Dacian Cioloş, à la tête du parti PLUS, salue la
    décision du chef de l’Etat de décréter l’état d’urgence, mais affirme que des
    éclaircissements devraient être faits au plus vite afin de calmer la
    population. L’occasion pour M. Cioloşde
    rappeler que la Commission européenne a lancé un fonds d’investissements pour
    mieux contrecarrer les effets de l’actuelle crise mondiale. Du coup, l’Union
    européenne a décidé une réallocation des fonds de cohésion non déboursés, ce
    qui permettra éventuellement à la Roumanie de se voir verser plus de trois
    milliards d’euros.


    A en
    croire les analystes, les suggestions et les critiques à l’adresse du cabinet
    de Ludovic Orban, réinstallé samedi dernier à la tête de l’Etat, se
    multiplieront dans la période à venir. Surtout que le Parti national libéral,
    qui occupe seulement 20% des sièges au Parlement, n’aurait pu voir son
    gouvernement investi la semaine dernière sans le soutien des autres partis
    parlementaires. (Trad. Ioana Stăncescu)

  • La semaine du 3 au 9 février 2020

    La semaine du 3 au 9 février 2020

    « Le roi est mort, vive le roi ! »


    Le libéral Ludovic Orban — le premier ministre destitué, mercredi, par motion de censure, par le vote de 261 parlementaires de Bucarest — a été désigné de nouveau, un jour seulement après avoir été débarqué, par le président de droite du pays, Klaus Iohannis, à former un nouveau gouvernement. Au bout des consultations-marathon avec les représentants de tous les partis et formations politiques parlementaires, le chef de l’Etat a fait l’annonce suivante, se prononçant, en même temps, pour l’organisation d’élections législatives anticipées. Klaus Iohannis :



    « Le retour à l’électorat est la bonne solution. En termes simples, le retour à l’électorat veut dire des élections anticipées. Les élections anticipées constituent ma première option. »



    Or, pour convoquer les législatives anticipées, le parlement devrait rejeter deux propositions consécutives de premier ministre désigné. Jusqu’alors, aux termes de la Constitution, le candidat aux fonctions de premier ministre doit demander, dans un délai de 10 jours à compter de sa désignation, le vote de confiance du parlement sur le programme et la liste du gouvernement. Ludovic Orban a déclaré qu’il maintiendrait les ministres du cabinet destitué, parce qu’il est satisfait de leur activité, mais vu que le PNL souhaite des élections anticipées, les libéraux ont décidé de rejeter toute proposition de nouveau gouvernement. Ludovic Orban :



    « Il n’y a aucun parti qui détienne à lui seul la majorité absolue au parlement, donc le président décidera de la personne du candidat pour les fonctions de premier ministre. De mon point de vue, je pense que l’on peut aboutir à des élections anticipées. »



    Jusqu’au vote au parlement pour le gouvernement Orban 2, le leader par intérim du PSD (d’opposition), Marcel Ciolacu, a annoncé qu’il envisageait de saisir la Cour constitutionnelle pour la désignation de Ludovic Orban, à peine destitué, comme premier ministre :



    « Suite au plus grand score au parlement pour une motion de censure après décembre 1989, je ne sais pas combien il est légal de proposer encore une fois M Orban en tant que premier ministre. Je ne suis pas spécialiste en la Constitution, mais nous demanderons à coup sûr des éclaircissements, avant d’arriver à un vote au parlement. »



    Dans la motion de censure qu’ils ont lancée, secondés par l’UDMR, les sociaux-démocrates ont accusé l’exécutif Orban 1 d’avoir enfreint les principes démocratiques, parce qu’ils ont préféré engager leur responsabilité pour la loi relative à l’élection des maires à deux tours de scrutin quelques mois seulement avant les élections municipales. Et ce pour des raisons politiques, pas dans l’intérêt des citoyens. Selon le PSD, l’équipe Orban 1 a ainsi violé des décisions de la Cour constitutionnelle et des recommandations des institutions européennes. Les contre-arguments des libéraux ont été que revenir à l’élection des maires à deux tours conférait à ces derniers un plus de légitimité et de représentativité. Anticipant le scénario d’une défaite au vote de mercredi sur la motion de censure, une nuit avant, le cabinet libéral Orban 1 a adopté un nombre record d’ordonnances d’urgence — 25 — dont quelques-unes vivement contestées par une partie de l’opinion publique de Roumanie.



    Réactions internationales à la chute du gouvernement Orban 1


    La situation de Roumanie n’est pas passée inaperçue par la presse étrangère, bien au contraire : elle a fait le tour du monde. Radio Free Europe note que le gouvernement Orban est tombé 3 mois seulement après son investiture suite à une motion de censure lancée par le PSD et votée par une majorité parlementaire formée du PSD, de l’UDMR et de Pro România. 261 parlementaires au total, plus que le PSD n’en anticipait. Selon Radio Free Europe, la situation est arrivée à ce point à cause de quelques erreurs qui ont provoqué de la fureur au sein du PSD, mais aussi parmi les partis qui ont soutenu le gouvernement Orban à son investiture. A son tour, la Deutsch Welle est d’avis que la crise actuelle, qui perdure en Roumanie, a plutôt l’air d’être une boucle politique sans fin, et pas une chance véritable pour un nouveau commencement. Bloomberg, Euronews, le New York Times, Le Monde, Le Figaro, La Croix, Courrier International, La Libre Belgique, Al Jazeera en anglais ou les sites euractiv.com, euobserver.com et politico.eu ont également commenté les tourmentes de la vie politique roumaine. Ces derniers mentionnent le fait que le PSD ne souhaite pas d’élections législatives anticipées tant qu’à l’heure actuelle, les sondages le placent loin derrière le PNL.



    L’épidémie de grippe en Roumanie


    Pour la deuxième année de suite, l’épidémie de grippe a été officiellement déclarée jeudi en Roumanie, après que le nombre de cas enregistré a été deux fois plus grand que celui auquel on s’attendait. Sur le total des cas rapportés, plus de 60% ont été confirmés. Selon le Centre national de veille et de contrôle des maladies transmissibles, les semaines à venir, le nombre de cas de contamination continuera à monter, surtout que la plupart des Roumains ne se sont pas fait vacciner. Parallèlement, les autorités continuent à rassurer la population sur l’inexistence du nouveau coronavirus en Roumanie.



    L’hiver s’installe en Roumanie


    Après deux mois de temps plutôt printanier, voilà que l’hiver s’est enfin installé en Roumanie. Les tempêtes de neige et le vent très fort ont perturbé le trafic routier, ferroviaire, maritime et fluvial. Plusieurs localités sont restées dépourvues d’électricité, après que les rafales de vent ont arraché les lignes électriques. Le vent très fort a également endommagé des toitures et déraciné des arbres, tandis que la neige abondante a conduit à la fermeture de quelques écoles rurales. Nous allons rester dans l’ambiance hivernale pour vous annoncer, à la fin, que le Roumain Tiberiu Uşeriu, 45 ans, a fini deuxième la course Yukon Arctic Ultra, près du Cercle polaire. Il a parcouru presque 500 kilomètres en 7 jours et 33 minutes, un score qui l’a placé derrière le Suisse Fabian Imfeld. Les deux ont été les seuls à avoir franchi la ligne d’arrivée parmi les 19 sportifs présents à la ligne de départ. Yukon Arctic Ultra est une compétition beaucoup plus dure que l’ultra-marathon 6633 Arctic Ultra que Tibi a déjà gagné trois fois d’affilée.


    (Trad.: Ligia, Ioana Stàncescu)

  • Des réactions suite à l’affaire Caracal

    Des réactions suite à l’affaire Caracal

    Dans la ville de
    Caracal, les procureurs de la Direction d’investigation des infractions de
    crime organisé et de terrorisme (DIICOT) et les policiers continuent à enquêter
    sur les meurtres qui ont bouleversé la petite localité du sud de la Roumanie:
    Gheorghe Dincă, un mécanicien automobile sexagénaire, a avoué avoir tué deux
    adolescentes de 15 et de 18 ans – Alexandra et Luiza – qu’il avait enlevées
    dans la rue à des fins sexuelles, séquestrées dans sa maison et violées.

    Dans
    les conditions d’une communication plutôt
    aléatoire de la part des responsables de l’enquête et des informations bien
    maigres, l’opinion publique semble devenir une sorte d’expert criminologue
    collectif, qui essaie de dénouer cette histoire sinistre. Les réseaux sociaux sont
    inondés de scénarios sombres, vu que les corps des deux jeunes filles n’ont
    toujours pas été retrouvés. Dans le même temps, le mécontentement des gens par
    rapport à l’implication des autorités est très élevé, les preuves du manque de
    professionnalisme desdites autorités ne cessant de s’accumuler. L’oncle d’une
    des victimes, qui est aussi un homme public connu, a posté sur Facebook les
    sténogrammes des appels désespérés de sa nièce au Service d’urgence unique.
    Alexandra, qui a été enlevée mercredi dernier, a réussi à appeler, le lendemain,
    jeudi, le numéro d’appel d’urgence 112, géré par le Service de
    télécommunications spéciales. Pourtant, le STS n’a pas réussi à localiser avec
    précision l’endroit où se trouvait la jeune fille, et en plus l’opérateur à l’autre
    bout du fil et l’agent de police vers lequel a été transféré l’appel n’ont pas
    su gérer la situation. Après s’être rendus à trois adresses erronées indiquées
    par le STS, les policiers ont mis 19 heures pour entrer dans l’immeuble
    appartenant au suspect. La police a mis le retard sur le compte du procureur
    chargé de l’affaire à ce moment-là, qui a invoqué les dispositions de la loi et
    n’a pas permis la perquisition du domicile du suspect avant 6 heures, vendredi matin.

    Cette série de couacs inacceptables a déjà entraîné plusieurs démissions et
    licenciements. Le ministre de l’intérieur, Nicolae Moga, a démissionné afin de « sauver
    partiellement le prestige fortement entamé par l’activité déficitaire de
    certains de ses personnels ». Le directeur du STS, Ionel Vasilcă, a pris la
    même décision, tandis que le chef de la Police roumaine, Ioan Buda, plusieurs
    chefs de la police locale et le préfet du département d’Olt, où se trouve la
    ville de Caracal, ont été limogés. Parallèlement, l’analyse de la situation,
    réalisée, ce mardi, lors de la séance du Conseil suprême de défense du pays, a
    constaté que les institutions responsables dans le domaine de la sécurité des
    citoyens avaient commis une longue série d’erreurs impardonnables et n’avaient
    pas réussi à assurer un droit fondamental inscrit dans la Constitution de la
    Roumanie, le droit à la vie et à l’intégrité physique et psychique. C’est
    pourquoi le président Klaus Iohannis a demandé au gouvernement de proposer, d’ici
    la fin du mois d’août, un paquet de mesures, normes et procédures de réaction
    rapide et de coordination, pour qu’il n’y ait plus de syncopes en cas de
    situations similaires à celle de Caracal. A son tour, la première ministre
    Viorica Dancilă a évoqué des mesures législatives qui éliminent le
    fonctionnement déficitaire des structures en charge de la sécurité des citoyens.
    Nommé par intérim à la tête du ministère de l’intérieur, Mihai Fifor s’est vu
    confier par la première ministre Viorica Dăncilă le mandat de lancer un
    processus radical de lutte contre la criminalité et de réforme du système. (Trad. :
    Ileana Ţăroi)

  • A la Une de la presse roumaine 14.06.2019

    A la Une de la presse roumaine 14.06.2019

    La politique intérieure est
    en position principale sur le portail Gândul.info, présente les réactions autour de l’accord politique national proposé aux partis politiques par le chef de l’Etat roumain. En économie, Jurnalul.ro et Ziarul financiar s’intéressent à l’avenir plutôt proche, tel qu’il est anticipé par les managers des compagnies roumaines et par la Commission européenne. Adevărul.ro écrit sur les trottinettes électriques et sur le nouveau régime des armes et des munitions, voté par les parlementaires de Bucarest.