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  • 160 ans depuis l’union des Principautés roumaines

    160 ans depuis l’union des Principautés roumaines

    Ces jours-ci, de nombreux événements célèbrent en Roumanie, en République de Moldova et dans les communautés roumaines de l’étranger, les 160 ans écoulés depuis l’union des Principautés roumaines. Des cérémonies religieuses et militaires, des couronnes de fleurs et des spectacles en plein air marquent, comme chaque année, ce moment qui a anticipé la création de l’Etat national unitaire il y a un siècle.

    Le 24 janvier 1859, Alexandru Ioan Cuza – désigné prince régnant de Moldavie moins de trois semaines auparavant – a été élu, à l’unanimité, prince régnant de la Valachie par l’Assemblée élective de Bucarest. Alexandru Ioan Cuza devenait ainsi le dirigeant des deux principautés. Cet acte a signé, de facto, l’union des deux régions habitées par des Roumains. Trois ans plus tard, le 24 janvier 1862, grâce au soutien précieux de l’empereur français Napoléon III, l’Union des principautés a été reconnue au niveau international et l’Etat nouvellement formé a reçu le nom de Roumanie. Alexandru Ioan Cuza est resté sept ans au pouvoir et son règne a posé, à travers les réformes radicales entreprises, les bases institutionnelles de la Roumanie moderne.

    C’est à ce moment-là qu’ont été adoptés le Code civil et le Code pénal, les deux calqués sur les textes français correspondants, qu’une armée nationale a été créée et que l’enseignement primaire est devenu obligatoire. Les premières universités sont fondées à la même époque, en 1860 celle de Iaşi, qui porte aujourd’hui le nom du prince Cuza, et, quatre ans plus tard, celle de Bucarest. En plus, une réforme agricole a accordé des terres à près d’un demi-million de familles paysannes suite à la sécularisation des avoirs des monastères.

    Charismatique, aimé par les paysans et par les pauvres des villes, mais détesté par les partis politiques à cause de ses tendances autoritaires, Alexandru Ioan Cuza a été obligé, en 1866, à abdiquer et à s’exiler. Le roi Carol Ier, de la famille Hohenzollern-Sigmaringen, lui a succédé au trône. Son long règne allait apporter à la Roumanie l’indépendance de l’Empire turc et l’intégration au royaume de la Dobroudja (la région du sud-est du pays) en 1877, après la guerre russo-turque.

    En 1918, sous le roi Ferdinand, surnommé l’Unificateur, le processus de constitution de l’Etat national roumain a été finalisé. Toutes les provinces historiques à population majoritaire roumaine, qui faisaient partie jusqu’alors des empires voisins, se sont unies avec la Roumanie : la Transylvanie (dans le centre), le Banat, la Crişana et le Maramureş (allant de l’ouest au nord), la Bucovine (dans le nord-est) et la Bessarabie (dans l’est).

    Pourtant, les historiens roumains et étrangers s’accordent à dire que l’acte fondateur de la future « Grande Roumanie » a été l’union de 1859 des principautés de Moldavie et de Valachie et la création d’un noyau étatique fonctionnel. « L’union est accomplie. La nationalité roumaine est fondée. Votre élu vous offre aujourd’hui une seule Roumanie » ; c’est par ces mots qu’Alexandru Ioan Cuza s’adressait, à l’époque, au peuple roumain.(Trad. Elena Diaconu)

  • 12.06.2018

    12.06.2018

    Singapour – Le président américain Donald Trump s’est déclaré très fier de ce qu’a été réalisé durant sa rencontre historique d’aujourd’hui au Singapour avec le leader communiste nord-coréen, Kim Jong Un. Pour sa part, le leader de Pyongyang a promis au Monde un changement majeur. Les leaders de Washington et de Pyongyang ont signé un document visant la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne. Donald Trump a assuré que le processus pourrait démarrer rapidement et que la relation avec la Corée du Nord sera très différente. Selon l’agence Reuters, même si le sommet de Singapour marque seulement le début d’un processus diplomatique, il pourrait engendrer des changements durables dans le paysage sécuritaire de l’Asie du nord-est, tout comme la visite à Pékin du président américain Richard Nixon en 1972 a transformé la Chine. Une rencontre entre Donald Trump et Kim Jong Un était inimaginable il y a quelques mois, lorsque les deux étaient engagés dans un échange de répliques qui nourrissaient des angoisses au niveau mondial.

    Commission Venise – Le président roumain Klaus Iohannis reçoit aujourd’hui une délégation de la Commission de Venise, qui fait actuellement une visite en Roumanie pour des rencontres au sujet de la modification des lois de Justice. Aujourd’hui également, la délégation rencontrera les membres de la Commission parlementaire spéciale en charge des actes normatifs en question, après des rencontres avec le ministre de tutelle Tudorel Toader et avec le procureur général Augustin Lazar. Rappelons-le, le président Iohannis et le Comité de monitoring de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ont demandé l’avis de la Commission de Venise au sujet de la modification des lois de la Justice. Ces demandes sont survenues dans un contexte où l’opposition de droite, la presse et des organisations civiques accusent la coalition gouvernementale PSD – ALDE, de vouloir arrêter la lutte contre la corruption et subordonner les magistrats. Par ailleurs, la Commission de Venise a été saisie aussi par la Cour Constitutionnelle de Roumanie au sujet de ce que les magistrats de la Cour affirment être des attaques déclenchée à l’encontre de l’institution qui avait constaté qu’un conflit de nature constitutionnelle existait entre le ministre de la Justice et le président du pays. Ce dernier avait rejeté la demande du ministre de révoquer de ses fonctions la cheffe de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kovesi.

    Inflation – En Roumanie, le taux annuel d’inflation a augmenté à 5,4% au mois de mai, soit le niveau le plus élevé des cinq dernières années. Cette progression se déroule sur la toile de fond de la majoration du prix des aliments d’environ 4%, des marchandises non-alimentaires d’environ 8% et des services de près de 3%. La Banque centrale vient de réviser à la hausse à 3,6% ses prévisions sur l’inflation en fin d’année, alors que pour la fin de l’année prochaine elle prévoit un taux d’inflation de 3%.

    Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest pourrait se prononcer aujourd’hui dans le dossier visant l’ancienne cheffe de la Direction d’investigation des infractions de crime organisée et terrorisme, soit le parquet anti-mafia, Alina Bica, l’homme d’affaires Dorin Coicos, et son fils. Mme Bica est accusée d’abus de fonction avec des conséquences particulièrement graves, soit des faits perpétrés lorsqu’elle était secrétaire d’Etat et représentante du ministère de la Justice au sein de la Commission en charge de calculer la valeur des dédommagements de l’Autorité nationale pour la restitution des propriétés. L’ex cheffe du parquet antimafia est actuellement au Costa Rica, tout comme l’ancienne épouse de M Cocos, l’ex ministre Elena Udrea, elle aussi déférée à la Justice dans des procès de corruption. Mme Udrea était la numéro 1 du cercle de proches de l’ex-président Traian Basescu. Les deux femmes ont demandé l’asile politique aux autorités costaricaines.

    Handball – La sélection nationale de handball de Roumanie rencontrera la Norvège, l’Allemagne et la République Tchèque dans le groupe D du championnat d’Europe de cette année en France. La Roumanie a été incluse dans le deuxième échelon de valeur après sa qualification en première position de son groupe préliminaire, avant la Russie, l’Autriche et le Portugal. Le tournoi final aura lieu du 29 novembre au 1- décembre. Lors de la précédente édition de l’euro de handball, les Roumaines ont terminé en cinquième position. La sélection masculine de handball de Roumanie reçoit mercredi à Cluj la visite de la Macédoine, dans un match décisif du barrage en vue de la qualification au Mondial de 2019, qui sera accueilli par le Danemark et par l’Allemagne. Les Roumains ont perdu le match aller à Skopje 24 à 32.

    Théâtre – Poursuite à Sibiu de la 25e édition du Festival International de Théâtre, un des plus importants du domaine. Une soixantaine d’événements sont prévus aujourd’hui, dont 14 spectacles de rue et de cirque contemporain, cinq productions de danse et huit spectacles de théâtre. Concerts dans les églises de la ville, conférences, lectures publiques, projections de films, exposition et ateliers vont compléter le programme de ce mardi. Des milliers d’artistes de plus de 70 pays participent au festival de Sibiu.

    Film – Le Festival international du film de Bucarest (BIFF) se poursuit aujourd’hui par la projection de deux productions figurant dans la compétition officielle. Il s’agit de Killing Jesus, de Colombie et de Grass, une production sud-coréenne réalisée par Sang-Soo hong. Aujourd’hui également, dans le cadre de la nouvelle section Focus sur Israël, le film Death of a Poetess/ La mort d’une poetesse par Dana Goldberg et Efrat Mishori sera également projeté. Le film roumain Marita de Cristi Iftimie sera projeté hors-concours. 20 titres sont inscrits dans la compétition officielle et les spectateurs ont l’occasion de découvrir une section nouvelle – Focus sur Israël – avec six films présentés en première en Roumanie, une section spéciale courts-métrages et une autre dédiée au Centenaire de la Roumanie.

  • UE – Balcani, consolidarea relaţiilor, dar nu o aderare rapidă​

    UE – Balcani, consolidarea relaţiilor, dar nu o aderare rapidă​

    Uniunea Europeană promite o consolidare a relaţiilor cu ţările din Balcani, dar nu o aderare rapidă. La summitul de săptămâna trecută de la Sofia au fost stabilite mai multe acțiuni concrete menite să consolideze cooperarea în domeniile conectivității, securității și statului de drept.

    Liderii europeni au confirmat, săptămâna trecută, la Sofia ‘perspectiva europeană’ de multe ori promisă ţărilor din Balcani. Şefi de stat şi de guvern ai blocului comunitar s-au reunit cu omologii lor din Albania, Bosnia Herţegovina, Serbia, Muntenegru, Macedonia şi Kosovo în cadrul unui prim summit în acest format din ultimii 15 ani.

    Declarația de la Sofia adoptată la acest summit subliniază importanța angajamentului continuu al Balcanilor de Vest privind statul de drept, lupta împotriva corupției și a criminalității organizate, buna guvernanță, precum și respectarea drepturilor omului și a drepturilor persoanelor care aparțin minorităților. Realizarea de reforme reale în aceste domenii este esențială pentru viitoarele progrese ale regiunii pe calea integrării europene. Liderii Uniunii și ai Balcanilor de Vest au convenit să ia o serie de măsuri menite să îmbunătățească infrastructura energetică și cea de transport, precum și conectivitatea digitală în regiune. Au fost puse, de asemenea, bazele unei cooperări tot mai strânse în domeniile securități și migrației și în ceea ce privește abordarea provocărilor geopolitice.

    Preşedintele Consiliului European, Donald Tusk, a subliniat că perspectiva europeană rămâne alegerea geostrategică a Balcanilor de Vest: Integrarea Balcanilor de Vest este una dintre principalele priorităţi ale Uniunii. Uniunea Europeană este şi va rămâne partenerul cel mai fiabil pentru întreaga regiune a Balcanilor de Vest.

    Am discutat despre cum să îmbunătăţim legătură cu şi în nteriorul regiunii. Am convenit să dublăm programul Erasmus Plus pentru a permite mai multor tineri să studieze în Uniunea Europeană.

    Iar pentru a evita orice confuzie, permiteţi-mi să fiu foarte clar: agenda privind conectivitatea nu este nici o alternativă nici un substitut pentru extindere. Este un mod de a folosi timpul dintre astăzi şi mâine mai eficient decât înainte, astfel încât cetăţenii şi firmele să nu aştepte pentru a avea toate beneficiile integrării în Uniune. Pentru că nu văd nici un alt viitor pentru Balcanii de Vest decât în Uniunea Europeană. Nu există vreo altă alternativă, nu există nici un plan B. Balcanii de Vest sunt parte integrantă a Europei şi aparţin comunităţii noastre.


    Uniunea Europeană și partenerii din Balcanii de Vest au convenit să intensifice activitatea strategică și operațională în domeniul cooperării polițienești și judiciare, ca şi cooperarea în ceea ce privește răspunsul la criza refugiaților.

    Următorul summit Uniunea Europeană-Balcanii de Vest va avea loc în timpul președinției croate a Consiliului, în anul 2020.


  • 24.02.2018

    24.02.2018

    Justice – Une centaine de personnes ont protesté vendredi devant le siège du gouvernement de Bucarest contre le PSD, principal parti de la coalition gouvernementale et contre le ministre de la Justice Tudorel Toader. Ce fut la deuxième soirée consécutive de protestations après le déclenchement par le ministre Toader des procédures de révocation de ses fonctions de la cheffe du Parquet anticorruption Laura Codruta Kovesi. Dans un rapport, le ministre a reproché à Mme Kövesi d’avoir fait preuve d’excès d’autorité dans ses relations avec les procureurs de la DNA, de s’être impliquée dans des dossiers instruits par l’institution et de ne pas avoir procédé à des vérifications dans le cas de certains procureurs soupçonnés d’abus. Tudorel Toader a ajouté que la cheffe de la DNA avait défié l’autorité du parlement, parce qu’elle a refusé d’être auditionnée par une commission spéciale, d’avoir contesté des décisions de la Cour constitutionnelle et d’avoir porté atteinte à l’image de la Roumanie à l’étranger. La demande de révocation est actuellement sur la table du Conseil Supérieur de la Magistrature qui est obligé d’élaborer un avis consultatif. En effet c’est au président Klaus Iohannis de décider d’une éventuelle destitution de Laura Codruta Kovesi. Le chef de l’Etat a rappelé qu’il soutient l’activité de Laura Codruta Kovesi. Appuyé par la majorité parlementaire PSD – ALDE, le rapport de M Toader a été contesté par l’opposition de Droite.

    GRECO – Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader a rencontré cette semaine à Bucarest une délégation du Groupe d’Etats contre la corruption du Conseil de l’Europe (GRECO), venue en Roumanie pour réaliser une évaluation urgente de la législation dans le domaine judiciaire de la perspective de la lutte contre la corruption. Les pourparlers ont visé les amendements aux lois gérant la Justice et les conséquences pratiques qu’ils puissent avoir sur l’ensemble du système judiciaire de Roumanie. L’équipe du GRECO a rencontré aussi d’autres responsables du milieu gouvernemental, législatif, judiciaire et d’ONGs. Les membres de la délégation du GRECO ont précisé à l’issue des réunions de Bucarest que les responsables de l’investigation, de la poursuite pénale et du jugement des faits de corruption devraient bénéficier de l’indépendance et de l’autonomie relatives à leurs fonctions, y compris dans le cas des mécanismes disciplinaires. La délégation a recommandé aux autorités de Bucarest à demander l’avis de la Commission de Venise au sujet de la législation relative à la réforme de la Justice.

    Bruxelles – Les fonds européens, notamment de cohésion et pour l’agriculture pourraient diminuer de 15% dans le prochain budget pluriannuel de l’UE après 2020, soit après le Brexit. C’est ce qu’a annoncé le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, vendredi à la fin d’une réunion informelle du Conseil européen. Il a précisé que 15 Etats sur les 27 étaient prêts à accroitre le niveau de leur contribution nationale au prochain budget commun de l’Union. Le président roumain Klaus Iohannis a déclaré que Bucarest était ouvert à l’idée d’allouer au budget européen plus de 1,1% de son PIB, par rapport 1% actuellement afin d’éviter que des coupes soient opérées dans le cas des fonds de cohésion et de la politique agricole commune. Ces fonds sont essentiels pour des pays tels la Roumanie qui essayent de réduire les écarts en termes de développement économique et social par rapport aux pays de l’Europe occidentale. Les leaders européens se sont mis d’accord que l’Union devrait allouer davantage de fonds à la défense te à la sécurité, au programme d’éducation Erasmus et pour arrêter la migration illégale. Le président du Conseil européen, Donald Tusk a annoncé que les chefs d’Etat et de gouvernement souhaitaient négocier au plus vite le budget post 2020, mais qu’un accord était difficile à conclure cette année.

    Afghanistan – La base militaire de Kandahar dans le sud de l’Afghanistan a accueilli aujourd’hui une cérémonie de transfert de l’autorité entre le 280e bataillon d’infanterie et le 30e bataillon de chasseurs alpins de Roumanie. Un mois durant, les militaires des deux unités ont effectué des missions en commun pour que chasseurs alpins prennent le contrôle de chaque segment du théâtre d’opérations de l’armée roumaine. Les soldats roumains remplissent entre autres, des missions de patrouille terrestre sur une superficie de 1200 mètres carrés, appuyés par des drones américaines et en coopération avec des forces de sécurité afghanes. Kandhahar, deuxième ville afghane après la capitale Kaboul, et ses environs sont gérées par des militaires roumains, affirme l’envoyé spécial de la radio publique roumaine, selon lequel dans cette région la densité de la population est élevée, tout comme les menaces. De l’avis des analystes, les élections parlementaires prévues pour cet été ne feront qu’intensifier la présence des talibans dans la région. Aujourd’hui un kamikaze du groupe terroriste Etat Islamique s’est fait explosé à Kaboul faisant trois morts et cinq blessés.

    Education – Plus de 70 institutions d’enseignement étrangères participent en cette fin de semaine à la 28e édition de la Foire éducationnelle World Education Fair de Bucarest. L’année dernière plus de 6 mille jeunes Roumains ont choisi de faire des études à l’étranger. La plupart d’entre eux ont choisi des universités du Royaume-Uni, mais aussi des Pays-Bas, du Danemark, d’Allemagne et d’Espagne.

    Météo – Une vague de froid s’empare de la Roumanie ce samedi. Les minima iront jusqu’à – 20 degrés. D’ailleurs les températures seront de 10 à 15 degrés inférieures à la moyenne pluriannuelle. Le vent fort amplifiera la sensation de froid. Jusqu’à dimanche dans la soirée, les précipitations seront plutôt faibles et tomberont notamment sur le nord et le nord-est. Pourtant à partir de la nuit de dimanche à lundi, des chutes de neige sont attendues sur le sud, le centre et le sud-ouest. Le grand froid sera présent jusqu’au 1er mars. Aujourd’hui le ciel est couvert sur l’ouest et le nord-ouest, alors que des précipitations sont signalées sur le reste du territoire. Il s’agit de pluies verglaçantes mais aussi de chutes de neige, qui sont plus importantes sur le relief. Les maximas de la journée vont actuellement en fonction des régions de – 6 à 7 degrés.

  • 16.02.2018 (mise à jour)

    16.02.2018 (mise à jour)

    Grippe — En Roumanie, le bilan des décès provoqués par la grippe s’est alourdi à 32, a annoncé le Centre de surveillance et de contrôle des maladies contagieuses. A l’heure actuelle, plus de 500 Roumains ont contracté cette maladie. La plupart d’entre eux habitent Bucarest et les départements de Constanta, dans le sud-est, d’Olt, dans le sud, de Brasov, dans le centre, et de Iasi, dans le nord-est du pays. Les pouvoirs publics conseillent à la population de se faire vacciner, surtout que 80 milles doses de vaccin sont toujours disponibles, selon le ministère roumain de la Santé publique. Plus de 920.000 Roumains se sont fait vacciner contre la grippe jusqu’à présent. La ministre de la Santé, Mme Sorina Pintea, a affirmé qu’il n’y a pas d’épidémie de grippe en Roumanie en ce moment. Elle a ajouté que les mesures de prévention étaient les plus importantes et que les Directions de santé publique devaient mettre en place les mesures qui s’imposent.



    Police — La prévention et la lutte contre la corruption, ainsi que la réforme de la Police roumaine sont autant de priorités de la direction de cette institution en 2018. A cela s’ajoutent la diminution du taux de criminalité, l’agrandissement du parc automobile et la réduction du déficit de personnel. Lors de la réunion de présentation du rapport d’activité de la Police roumaine, la première – ministre Viorica Dancila a souligné la nécessité d’élaborer un projet de réforme de cette institution. Et ce d’autant plus qu’en 2017 certaines situations ont miné la confiance des citoyens en la police. A son tour, la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, a déclaré qu’un changement réel de la Police était nécessaire et obligatoire.



    Réunion — Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Meleşcanu, a participé, jeudi et vendredi, à Sofia, à la réunion informelle “Gymnich” des ministres des Affaires étrangères de l’UE. L’occasion pour le ministre roumain de saluer l’initiative d’organiser à Bruxelles une nouvelle conférence sur la Syrie et de réaffirmer que l’Europe communautaire doit jouer un rôle pro-actif dans le processus politique sous la houlette de l’ONU et puis dans le processus de reconstruction post-conflit. Teodor Meleşcanu a par ailleurs souligné que Bucarest portait un grand intérêt à la poursuite de la politique d’élargissement de l’UE, d’autant que c’est là une des priorités du futur mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’UE, au premier semestre 2019. A l’agenda de la réunion informelle de Sofia ont également figuré le dossier nord-coréen et les Balkans occidentaux.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 2 mondiale, a vaincu ce vendredi l’Américaine Catherine Bellis, 48e mondiale, dans les quarts de finale du tournoi de Doha, au Qatar, sur le score de 6-0, 6-4. Halep, la seule Roumaine restée en compétition, doit rencontrer samedi l’Espagnole Garbine Muguruza, n° mondiale. Jeudi, trois autres sportives roumaines, à savoir Sorana Cîrstea, Mihaela Buzarnescu et Monica Niculescu, ont été éliminées dans les huitièmes e finale du tournoi de Doha.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures seront légèrement plus élevées que la moyenne saisonnière, notamment dan le sud-ouest et le sud. Le mercure ne dépassera pas les 11°.


  • Măsuri pentru sprijinirea inovației în domeniul agricol

    Măsuri pentru sprijinirea inovației în domeniul agricol

    Politica agricolă a
    Uniunii Europene a evoluat în mod considerabil în ultimele decenii, pentru a-i
    ajuta pe agricultori să facă față unor noi provocări și pentru a ține cont de
    schimbările intervenite la nivel de atitudine publică. Datorită reformelor
    succesive, agricultorii pot acum să își organizeze producția în funcție de
    cererea de pe piață. Cele mai recente reforme, întreprinse în 2013, pun accent
    pe practici agricole mai ecologice, cercetare și difuzarea cunoștințelor,
    un sistem mai echitabil de sprijinire a agricultorilor, un rol mai important
    acordat agricultorilor în cadrul lanțului alimentar. De asemenea, reformele își
    propun să promoveze inovarea în agricultură și în prelucrarea alimentelor,
    pentru a crește productivitatea și pentru a reduce efectele asupra mediului.

    Agenţia pentru Finanţarea
    Investiţiilor Rurale din România primește până pe 30 aprilie solicitări pentru
    finanțarea proiectelor de înființare și funcționare a grupurilor operaționale
    care dezvoltă proiecte pilot și noi produse în sectorul agricol și în cel
    pomicol prin sub măsurile din
    cadrul Programului
    Național de Dezvoltare Rurală 2014 – 2020.




    Călin Nuțu, Directorul
    Departamentului Relații Publice din cadrul AFIR a explicat că cele două
    submăsuri stimulează inovația și tehnologiile noi din domeniul agricol: Cei care doresc finanțare trebuie să se constituie ca un grup operațional,
    fără statut juridic, care este constituit în funcție de tema proiectului, iar
    grupul operațional trebuie să aibă minim un partener din domeniul cercetării
    sau sectorul agroalimentar și cel puțin un fermier, un grup de producători, o
    cooperativă sau o altă formă de asociere în agricultură. De asemenea, în
    funcție de tema proiectului la acest grup operațional se pot alătura și alți
    parteneri relevanți, cum ar fi un consilier, ONG-uri sau consultanți. Sunt
    foarte multe astfel de proiecte, proiecte pilot și proiecte de noi produse,
    practice noi procese și tehnologii, care pot primi până la 500 de mii de euro
    pentru implementarea acestor tehnologii.


  • 01.02.2018

    01.02.2018

    Parlement – Coup d’envoi aujourd’hui d’une nouvelle session du Parlement roumain. Le PSD, principal parti de la coalition gouvernementale, se propose d’adopter la loi du Fonds souverain de développement et d’investissements, le Code administratif et la loi des retraites, alors que son allié politique, l’Alliance des libéraux et des démocrates, se penche notamment sur le développement économique du pays. L’opposition de droite a annoncé que durant la session parlementaire actuelle, elle se proposait de bloquer toutes les initiatives du Pouvoir de modifier la législation dans le domaine de la Justice.

    Affaires étrangères – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu, rencontre aujourd’hui à Bucarest son homologue polonais Jacek Czaputowicz, pour évoquer le Partenariat stratégique entre les deux pays, les objectifs de la Trilatérale Roumanie – Pologne – Turquie ainsi que des sujets relatifs aux évolutions dans l’Union européenne. La Roumanie et la Pologne sont des partenaires stratégiques suite à la signature d’une déclaration commune le 7 octobre 2009. A présent, ce partenariat est appliqué par le biais d’un plan d’actions pour la période 2016 – 2020. Quant aux sujets européens, les deux pays souhaitent préserver un niveau élevé d’allocations à la Politique agricole commune. Au chapitre échanges commerciaux roumano-polonais, la Pologne est 9e parmi les destinations des exportations roumaines en 2017. Un millier d’entreprises à capital polonais sont enregistrées en Roumanie.

    Protestations – Les greffiers des juridictions et des parquets de Roumanie ont protesté aujourd’hui contre la baisse des salaires des personnels dont l’ancienneté dépasse les 15 ans. Selon le président de l’Association des greffiers de Roumanie, Denisa Dindareanu, il s’agit d’une grève à la japonaise qui n’implique pas d’arrêt de travail et par conséquent, ni de l’activité des cours de justice, ni des parquets. Elle a affirmé qu’à l’avenir, des protestations spontanées avec arrêt de travail pourraient avoir lieu. Denisa Dindareanu a aussi précisé que la décision de protester intervient suite à l’élaboration d’une « mauvaise » grille des salaires et du transfert des contributions de l’employeur à l’employé. Cette grève est organisée à travers le pays et elle implique aussi les greffiers qui ne sont pas concernés par les mesures fiscales mentionnées.

    Marine – Deux groupements navals de l’OTAN font aujourd’hui et demain des escales dans le port de Constanta, dans le sud-est de la Roumanie, pour mettre au point les détails des exercices communs prévus en mer Noire. Les deux groupements navals de l’Alliance comprennent des bâtiments de guerre britanniques et turcs ainsi que la frégate roumaine Regele Ferdinand et le dragueur maritime Locotenent Lupu Dinescu.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina Begu rencontre aujourd’hui Petra Kvitova de République tchèque dans le deuxième tour du tournoi de Saint-Pétersbourg. Aujourd’hui également, dans le cadre du tournoi de Taipei à Taiwan, la Roumaine Ana Bogdan affrontera dans les huitièmes de finale Eugénie Bouchard du Canada. Monica Niculescu est déjà qualifiée dans les quarts de finale à Taipei, où elle rencontrera l’Allemande Sabine Lisicki.

  • 25.01.2018

    25.01.2018

    Gouvernement – Les représentants de la coalition gouvernementale Parti Social Démocrate (PSD) – Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE) devraient achever aujourd’hui les négociations en vue de la formation d’un nouveau gouvernement dont la composition sera annoncée ce vendredi. La structure de l’Exécutif demeurera inchangée, avec 28 membres, dont trois vice-premiers ministres et un ministre sans portefeuille. Certains ministres sociaux-démocrates continueront leur mandat dans le prochain gouvernement aussi. Parmi eux, Mihai Fifor – ministre de la défense, Carmen Dan – ministre de l’Intérieur, Olguta Vasilescu, ministre du travail et Petre Daea, ministre de l’agriculture. Les ministres de l’Alliance des démocrates et des libéraux continueront leur activité aussi dans le prochain cabinet : Gratiela Gavrilescu, vice-première ministre et ministre de l’environnement, Teodor Melescanu, ministre des Affaires Etrangères, Toma Petcu, ministre de l’Energie et Viorel Ilie, ministre en charge de la relation avec le Parlement. Lundi, les sénateurs et députés de Bucarest donneront leur vote de confiance au cabinet de Viorica Dancila et à son programme de gouvernance. L’opposition libérale doit se consulter avec les autres partis politiques afin de bloquer l’investiture du nouveau cabinet PSD-ALDE, le troisième en une année.

    Justice – Les président de la Chambre des députés et du Sénat de Roumanie, Liviu Dragnea et respectivement Calin Popescu Tariceanu affirment dans une lettre envoyée à la Commission européenne que l’élaboration et l’analyse des lois de la Justice se sont réalisées en respectant les exigences constitutionnelles et les normes de la Commission de Venise. Les leaders des deux Chambres du Législatif de Bucarest se sont également déclarés inquiets de la manière incorrecte dont la Commission a été informée au sujet de la transparence des débats au sujet de la Justice roumaine. Mercredi, la Commission européenne a fait part de ses inquiétudes quant aux récentes évolutions de Roumanie et elle a demandé au Parlement de Bucarest de réviser les modifications envisagées dans le système judiciaire. Les responsables de Bruxelles analyseront en détail toutes les modifications apportées aux lois de la Justice de Roumanie pour évaluer leur impact sur les efforts de garantir l’indépendance du système judiciaire et de la lutte contre la corruption.

    Dette – La dette gouvernementale de Roumanie se situait à la fin du troisième trimestre de l’année dernière à 35,7 % du PIB en baisse par rapport au niveau de 36,3% du PIB enregistré durant la même période de l’année précédente, selon les chiffres rendues publiques par l’office européen des statistiques (Eurostat). Durant la période analysée, trois Etats membres de l’UE ont enregistré une majoration de la dette gouvernementale rapportée au PIB. En Lettonie elle demeure stable, alors que dans le reste des Etats membres l’indicateur a baissé. Le niveau le plus bas de la dette gouvernementale a été enregistré en Estonie, Luxembourg, Bulgarie, République Tchèque et Roumanie alors que le plus élevé a été enregistré en Grèce, Italie et au Portugal.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep no 1 mondiale s’est qualifiée aujourd’hui pour la première fois en finale de l’Open d’Australie, premier tournoi du grand chelem de l’année. Elle a battu en demi-finale l’Allemande, Angélique Kerber (16e WTA et ex leader du classement du tennis professionnel féminin) sur le score 6-3, 4-6, 9-7. Selon les commentateurs, ce fut un des meilleurs matchs de la carrière de Simona Halep, qui s’est imposée après une partie dramatique, avec plusieurs renversements de situation qui a duré deux heures et demie. Principale favorite à Melbourne, la Roumaine doit affronter en finale la Danoise, Caroline Wozniacki, numéro deux mondiale. C’est la troisième finale d’un tournoi du Grand Chelem que Simona Halep joue après celles perdues à Roland Garros en 2014 et 2017. Même cas de figure pour Wozniacki qui n’a gagné aucune des deux finales d’un tournoi d’une telle envergure qu’elle a disputées.

    Bulgarie – Une réunion informelle du Conseil Justice et Affaires intérieures se déroule jeudi et vendredi à Sofia, alors que la Bulgarie détient la présidence tournante de l’UE. Les ministres de la Justice et de l’Intérieur de l’Union se pencheront sur les sujets liés à la Justice, à la migration, à l’asile et au management des frontières. La Roumanie y est représentée par le ministre de la Justice Tudorel Toader. Y participent aussi le commissaire à la migration, aux Affaires intérieures et à la citoyenneté Dimitris Avrampoulos et le commissaire en charge de l’Union de la sécurité, Julian King, le coordinateur européen de la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove ainsi que des représentants du Parlement européen de Strasbourg, du secrétariat général du Conseil de l’UE et des agences Eurojust, Europol, Frontex.

  • Réactions à la déclaration de la Commission européenne sur les lois de la justice

    Réactions à la déclaration de la Commission européenne sur les lois de la justice

    Munies de drapeaux, de sifflets et de tambours et portant des pancartes avec les inscriptions : « Tous pour la Justice ! » ou « Nous ne voulons pas être une nation de voleurs ! », plusieurs centaines de personnes ont protesté mercredi soir à Bucarest devant le siège du gouvernement. Leur but : plaider, une fois de plus, pour une justice indépendante, non asservie au pouvoir politique et contribuer à écarter, au moins temporairement, du gouvernement de hauts responsables se trouvant dans le collimateur de la justice.

    La protestation coïncidait avec l’arrivé de Bruxelles, le même jour, d’une déclaration commune signée par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker et par le premier-vice-président Frans Timmermans. Les deux responsables européens y demandent au Parlement roumain se réexaminer les changements dans le domaine de la Justice souhaités par la coalition au pouvoir à Bucarest, formée par le Parti Social Démocrate (PSD) et l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). « L’indépendance du système judiciaire et sa capacité à combattre la corruption de manière efficace constituent des pierres angulaires d’une Roumanie puissante au sein de l’UE. » – affirment les deux responsables dans leur déclaration commune. Jean-Claude Juncker et Frans Timmermans avertissent que, pour éliminer le Mécanisme de coopération et de vérification appliqué à la Roumanie dès son adhésion à l’UE, en 2007, les progrès réalisés jusqu’ici dans le domaine de la Justice doivent être irréversibles.

    Par conséquent, la Commission européenne examinera en détail les changements apportés aux lois de la Justice, au Code pénal et aux lois visant les conflits d’intérêts, pour déterminer leur impact sur les efforts visant à garantir l’indépendance du système judiciaire et à combattre la corruption. La réaction de Bucarest n’a pas tardé. Les présidents des deux Chambres du Parlement ont rejeté les critiques formulées par la Commission européenne.

    Dans une lettre de réponse, le président de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea (PSD) et du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu (ALDE), affirment que les responsables européens n’ont pas été correctement informés sur la modification des lois de la Justice en Roumanie: l’élaboration et l’examen des textes de loi ont respecté les exigences constitutionnelles et les normes de la Commission de Venise. Si l’on procède à une réforme du système judiciaire roumain c’est, au contraire, précisément pour que celui-ci puisse fonctionner conformément aux recommandations de Bruxelles – affirment les présidents des deux Chambres du Parlement de Bucarest.

    Pas du tout du même avis, l’opposition parlementaire de droite estime que la Roumanie doit tenir compte de l’avertissement de la Commission européenne. Le Parti National Libéral (PNL) avertit que Bucarest risque des sanctions économiques de la part de l’Union. La Parti Mouvement Populaire (PMP) remarque, de son côté, que l’avertissement de Bruxelles arrivé à un moment très important pour la Roumanie, celui de l’investiture du nouveau gouvernement. L’Union Sauvez la Roumanie (USR) estime, elle, que le message adressé par l’UE ne fait que confirmer ce qu’une partie de la société roumaine essaie de transmettre à la coalition au pouvoir à Bucarest depuis plus d’un an.

  • La semaine du 18 au 23 décembre 2017

    La semaine du 18 au 23 décembre 2017

    La révolution
    anticommuniste de Roumanie, 28 ans après





    La Roumanie rend hommage
    aux martyrs de la révolution anticommuniste par toute une série de
    manifestations commémoratives, symposiums, expositions tables rondes et
    concerts. Des offices religieux ont été célébrés dans les cimetières, ainsi que
    devant les monuments et les croix votives dressés à la mémoire des héros de
    décembre 1989.




    Timişoara, première ville roumaine affranchie
    du communisme, commémore elle aussi ses martyrs. Il y a 28 ans, les habitants
    de cette ville de l’Ouest du pays allumaient l’étincelle de la révolution qui
    s’était vite répandue dans le pays tout entier et avait mené au renversement du
    régime du dictateur Nicolae Ceauşescu. D’anciens témoins de ces moments et de
    simples citoyens sont allés en pèlerinage dans des lieux importants de la
    révolution et les sirènes ont retenti au centre-ville pour marquer la journée
    de la victoire. A Bucarest, le Sénat et la Chambre des députés ont tenu
    jeudi une réunion solennelle consacrée aux 28 ans écoulés depuis les événements
    de décembre 1989. Le président du pays, Klaus Iohannis, a souligné dans son
    message, la nécessité de finaliser les investigations dans le dossier de la
    Révolution et de punir les abus pour que justice soit faite aux victimes. Le
    chef de l’Etat a également déclaré que défendre les idéaux de la révolution
    roumaine c’est défendre les institutions de l’Etat de droit, les valeurs de la
    liberté et de la démocratie et respecter les citoyens.




    Après quatre journées de protestations,
    entamées à Timişoara (ouest de la Roumanie), le 16 décembre 1989, et qui se
    sont soldées par des dizaines de morts et de blessés, l’armée s’est jointe à la
    population et les révolutionnaires ont jeté les fondements de la première
    plate-forme politique démocratique. Déclenchée par l’opposition des habitants
    de la ville à une décision abusive du pouvoir local, la révolution s’est
    rapidement répandue dans toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre 1989, par
    la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Un millier de personnes ont perdu la
    vie et quelque 3.400 ont été blessées, entre le 16 et le 25 décembre 1989. La
    Roumanie est le seul pays de l’ancien Bloc de l’Est où le changement du régime
    s’est fait par la violence et où les dirigeants communistes ont été
    exécutés.




    Modifications des lois de la Justice




    Vivement décriées par l’opposition de droite
    et par une partie de l’opinion publique, les modifications controversées que la
    coalition au pouvoir en Roumanie a voulu apporter aux lois de la Justice sont
    entrées dans la dernière ligne droite, étant adoptées par le Sénat, qui est
    l’assemblée décisionnelle sur cette question. Plusieurs centaines de magistrats
    se sont rassemblées devant les tribunaux de Bucarest et de nombreuses autres
    grandes villes du pays, pour protester ainsi contre ce processus, qu’ils considèrent
    comme dépourvu de transparence. Une opinion partagée par les Roumains qui
    depuis près d’une année manifestent devant le siège du gouvernement. Ce qui les
    mécontente c’est le paquet législatif portant sur le statut des magistrats,
    l’organisation judiciaire et le fonctionnement du Conseil supérieur de la
    magistrature.




    Selon les partis de la coalition
    gouvernementale, il y aurait plusieurs raisons pour lesquelles les débats au
    Parlement et l’adoption des trois projets législatifs se font à un rythme accéléré :
    les lois en question n’ont plus été révisées depuis 13 ans, elles ont engendré
    des anomalies liées au parcours professionnel des magistrats ou bien ont permis
    à certains juges et procureurs de commettre des abus à l’abri de l’impunité. La
    Cour européenne des droits de l’homme a ultérieurement infirmé des sentences
    prononcées par des cours de justice de Roumanie, obligeant l’Etat roumain à
    verser d’énormes dédommagements. Ce que les opposants à ces modifications
    législatives pointent du doigt c’est surtout la hâte avec laquelle on a voulu
    les adopter, le manque de transparence du processus d’élaboration de ces actes
    réglementaires et l’absence du débat, vu l’importance de ces lois. Le président
    Klaus Iohannis a d’ailleurs mis en garde contre les conséquences de ces
    modifications sur les relations avec l’UE.




    Dans un communiqué commun, les ambassades à
    Bucarest de 7 Etats membres de l’Union européenne (Allemagne, Belgique,
    Danemark, Finlande, France, Pays-Bas et Suède) affirment que, cette
    dernière décennie, la Roumanie a enregistré des progrès importants dans la
    construction d’un parcours et la mise en place de réformes crédibles dans le
    domaine de la justice. « Toutefois, nous avons la conviction que la forme
    actuelle des lois récemment adoptées en matière de réforme de la justice ainsi
    que les récents amendements, proposés aux Codes pénal et de procédure pénale,
    risquent de mettre en danger ces progrès », est-il dit dans le document.




    Le budget d’Etat 2018




    Après avoir été adopté jeudi, par articles,
    les Projets des budgets de l’Etat et de la sécurité sociale 2018 ont été soumis
    vendredi au plénum du Parlement, qui leur a donné son vote final. Le futur
    budget de l’Etat repose sur une croissance économique de 5,5%, sur un taux de
    change moyen de 4,55 lei pour un euro, un salaire mensuel moyen de 2.614 lei
    (565 euros) et sur un déficit du budget estimé à 2,97% du PIB. Les enveloppes
    de certaines institutions des plus importantes sont passées presque sans
    modifications par rapport à la variante proposée par le gouvernement, alors que
    les amendements déposés pabudgetr l’opposition n’ont pas obtenu l’accord de la
    majorité.




    Plus de 4000 amendements déposés par
    l’opposition, la plupart visant le développement de l’infrastructure routière
    et ferroviaire, la construction de crèches, maternelles et hôpitaux ou encore
    des initiatives pour soutenir l’éducation, n’ont pas été acceptés par le
    pouvoir. En fait, très peu de modifications de fonds ont été approuvées. Les
    ministères de la Culture, des Transports, de l’Agriculture et de l’Energie
    recevront plus d’argent l’année prochaine. Le gouvernement affirme qu’il s’agit
    du budget le plus généreux des 28 dernières année, ciblé sur la santé,
    l’éducation et l’infrastructure. Pour sa part, l’opposition le décrit comme un
    budget d’austérité.



  • A la Une de la presse roumaine – 27.11.2017

    A la Une de la presse roumaine – 27.11.2017

    Soirée de grandes protestations dimanche soir, à Bucarest et dans les grandes villes du pays, mais aussi à l’étranger, à Paris, Milan, Zurich et Birmingham. Entre temps, les débats en marge des lois de la Justice ont repris ce lundi dans la commission parlementaire de ressort.



  • A la Une de la presse roumaine – 24.11.2017

    A la Une de la presse roumaine – 24.11.2017

    La presse nationale consacre d’amples articles à la Justice roumaine et notamment à la réforme de celle-ci. Les quotidiens la mettent en rapport aussi avec les mesures visant les institutions judiciaires en Pologne, qui ont provoqué de vives critiques de la part des leaders européens.

  • 15.11.2017

    15.11.2017

    Justice – La Commission européenne a rendu public ce mercredi son rapport sur les étapes parcourues par la Roumanie afin d’accomplir ses engagements en matière de lutte contre la corruption, dans le contexte du Mécanisme de coopération et de vérification mis en place en 2007, date de l’adhésion du pays à l’UE. Le document constate des progrès liés par exemple à la vérification des conflits d’intérêt dans le marché public, tout en précisant que la réforme de la justice a stagné cette année, ce qui a entraîné le ralentissement de la mise en oeuvre des 12 recommandations qui restaient à observer. Les défis qui se posent devant l’indépendance du système judiciaire en Roumanie représentent une source d’inquiétude, est-il dit dans le rapport. Le gouvernement roumain se doit de poursuivre les réformes nécessaires, de sorte à atteindre son objectif qui vise à clôturer le Mécanisme de coopération et de vérification durant l’actuel mandat de la Commission européenne, a déclaré le premier vice-président de celle-ci, Frans Timmermans. Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, estime que le rapport met en évidence bien des progrès et que la Roumanie peut remplir son objectif, à savoir la levée, en 2018, du Mécanisme de coopération et de vérification. Une nouvelle évaluation de la Commission européenne est prévue pour la fin de l’année prochaine.

    Commémoration – La ville de Brasov, au centre de la Roumanie, marque aujourd’hui les 3 décennies écoulées depuis la révolte des ouvriers contre le régime communiste. Les salariés d’une usine de la ville avaient alors protesté contre la direction et scandé des slogans contre le dictateur Nicolae Ceauşescu. Le soulèvement a été violemment réprimé. Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées et certaines d’entre elles n’ont plus jamais regagné leurs foyers. Le Parquet près la Haute Cour de cassation et de justice de Roumanie a annoncé qu’il allait enquêter sur la répression qui avait suivi à la révolte ouvrière de Brasov. Incluses dans le dossier appelé Crimes du communisme, les investigations des procureurs visent les crimes contre l’humanité commis par ceux qui ont agi de manière répressive et systématique contre les manifestants.

    Consultations – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a eu mardi des consultations bilatérales avec Monseigneur Paul Richard Gallagher, secrétaire du Saint – Siège pour les relations avec les Etats. Cette année on célèbre les 90 ans écoulés depuis la signature du Concordat Roumanie-Vatican et les 80 ans d’existence du Collège pontifical roumain. Les deux dignitaires ont examiné les modalités censées diversifier la relation bilatérale et approfondir le dialogue de haut niveau. Les deux chefs de la diplomatie ont discuté de la perspective d’organiser la visite du pape François en Roumanie. Teodor Melescanu a affirmé que la Roumanie était profondément reconnaissante à l’Eglise catholique pour l’accueil de plusieurs communautés orthodoxes ou catholiques d’Europe occidentale et a exprimé la gratitude pour l’appui que le Saint-Siège a accordé cette année au lectorat de langue, littérature, culture et civilisation roumaines, au sein de l’Institut pontifical oriental. Rappelons que le pape Jean Paul II a effectué en 1999 une visite historique en Roumanie, la première d’un souverain pontife dans un pays majoritairement orthodoxe.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie s’est inclinée mardi, score 0 à 3, devant les Pays-Bas dans le cadre d’un match amical. La semaine dernière, également dans un match amical, la Roumanie a battu à domicile, à Cluj, dans le centre-ouest de la Roumanie, la Turquie sur le score de 2 buts à 0. Le match contre les Pays-Bas était le deuxième du nouveau coach de la Roumanie, l’ex footballeur Cosmin Contra, qui a remplacé en septembre l’Allemand Christoph Daum. Avec le premier sélectionneur étranger de son histoire, la Roumanie a raté l’accès à la Coupe du Monde de l’année prochaine en Russie. Egalement mardi, la sélection nationale des moins de 21 ans de Roumanie a fait match nul, 0 partout, contre le Pays des Galles dans le cadre du 8e groupe préliminaire du Championnat Européen des moins de 21 ans de 2019. Avec trois victoires et deux égalités, la Roumanie occupe la première place dans son groupe, suivie par la Bosnie – Herzégovine, la Suisse, le Pays des Galles, le Portugal et le Lichtenstein.

    Budget – A Bucarest, le gouvernement poursuit ses discussions en marge du collectif budgétaire 2017. Celui-ci sera positif et reposera sur une croissance économique plus grande que prévue, a fait savoir . le ministère des Finances. Des fonds supplémentaires seront alloués aux salaires des enseignants et à la protection de l’enfance. Le ministère de l’Emploi se verra lui aussi octroyer plus d’argent pour les indemnités parentales et celles destinées aux personnes handicapées. D’autres fonds supplémentaires iront aux ministères de l’Intérieur et de la Santé. Par contre, les ministères de la Culture, de l’Environnement, du Développement régional, des Fonds européens et des Finances devraient recevoir moins d’argent. Par ailleurs, le premier ministre Mihai Tudose participe à une réunion avec la direction de la confédération syndicale CNSLR Frăţia, qui a menacé qu’elle déclencherait la grève générale si les salaires nets baissaient suite à la réforme fiscale. Le chef du cabinet a maintes fois déclaré que le transfert des contributions sociales de l’employeur vers l’employé, prévu par la réforme fiscale récemment adoptée par décret d’urgence, n’amènerait pas la diminution des revenus salariaux.

    Météo – Le ciel est plutôt couvert sur la plupart des régions, excepté l’extrême nord. Il pleut localement dans le sud-ouest. Les températures maximales de la journée, proches de la normale de saison, iront de 5 à 12 degrés.

  • 26.10.2017

    26.10.2017

    Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a demandé au Parlement de Bucarest de renvoyer le projet portant modification aux lois de la justice au ministère en charge. La présidente de la Haute Cour de Cassation et de Justice, Cristina Tarcea, a souligné que le projet n’avait pas bénéficié de transparence, de coopération ni de dialogue interinstitutionnel. De plus les dispositions légales qui régissent le mécanisme d’élaboration et d’adoption des actes normatifs n’avaient pas été respectées. Mme Tarcea a encore précisé que c’était la seule solution qui assurerait une règlementation réaliste, car le statut du magistrat, l’organisation et le fonctionnement des tribunaux et du Conseil Supérieur de la Magistrature impliquaient des analyses approfondies et des études d’impact qui n’avaient pas été réalisées et qui, aux termes de la loi, ne pouvaient être effectuées que par le ministère du domaine.

    Commissaire – Günther Oettinger, le commissaire européen responsable du Budget et des ressources humaines, fait aujourd’hui une visite officielle à Bucarest où il doit rencontrer le président roumain Klaus Iohannis et le premier ministre Mihai Tudose. Günther Oettinger tiendra également un discours dans le cadre de la conférence intitulée « 10 ans depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE : de la cohésion à la convergence », organisée par la Représentation de la Commission Européenne en Roumanie avec le soutien de la Banque National de Roumanie. Le principal objectif de la visite du commissaire européen est de débattre avec les autorités locales de l’avenir des Finances de l’UE dans le contexte du nouveau cadre financier multi-annuel, qui sera présenté en mai 2018.

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest doit approuver aujourd’hui un projet de décret d’urgence portant sur la création du Centre Nationale pour les Informations Financières. L’Exécutif doit également adopter un projet de loi concernant plusieurs mesures de protection des victimes des infractions. Et c’est toujours aujourd’hui que le gouvernement doit approuver un Mémorandum visant la nomination du ministre chargé du Milieu des Affaires, du Commerce et de Entrepreneuriat, Harry Ilan Laufer, en tant que président de la partie roumaine de la Commission mixte de coopération économique roumano-géorgienne. Enfin, à l’agenda de l’Exécutif roumain figure ce jeudi un Mémorandum portant sur l’identification de solutions afin d’accélérer l’absorption des fonds européens dans le cadre du Programme national de développement rural 2014 – 2020.

    Moldova – L’expérience positive de la Roumanie dans la lutte contre la corruption est importante pour la République de Moldva, qui examine et met en place partiellement le modèle roumain de la lutte anticorruption. C’est ce qu’a déclaré mercredi, à Strasbourg, l’ancien premier ministre moldave Iurie Leanca, actuellement co-président de la Commission parlementaire d’association UE-Molodva. Il s’exprimait à la fin de la première journée de travail de la 5e réunion de cette structure de coopération parlementaire. Ce jeudi, les débats viseront des sujets tels le changement du système électoral en République de Moldova ou l’octroi d’assistance macro-financière à Chisinau. Début octobre, les responsables moldaves ont fait l’objet de critiques dures de la part du Parlement Européen, dont plusieurs eurodéputés ont demandé que l’assistance macro-financière de 100 millions d’euros, approuvée en juillet, soit suspendue en raison de la stagnation des réformes, de la persistance de la corruption et des dérapages démocratiques auxquels est confrontée la République de Moldova.

    Tennis – A Singapour, dans le cadre du Tournoi des Championnes, les derniers matchs du Groupe Blanc sont prévus aujourd’hui. La Tchèque Karolina Pliskova (nr 3 WTA) affronte la Lettone Jelena Ostapenko (nr 7 WTA), alors que l’Espagnole Garbine Muguruza (nr 2 mondiale) joue contre l’Américaine Venus Williams (nr 5 mondiale). Dans le Groupe Rouge, la roumaine, Simona Halep, numéro 1 mondiale, a été battue mercredi, 6-0, 6-2 par la joueuse danoise Caroline Wozniacki, 6e WTA, qui s’est qualifiée en demi-finale. Pour s’adjuger une place en demi-finale, Simona Halep doit absolument gagner, vendredi, le match contre Elina Svitolina d’Ukraine (4e WTA). Pour sa part Caroline Wozniacki affrontera Caroline Garcia (9 WTA) de France.

    Prix Goncourt 2017 – Le Prix Gongourt – le choix de la Roumanie vient d’être attribué au roman « Un certain M. Piekielny » de l’écrivain français François-Henry Désérable. Réuni à Bucarest sous la présidence d’honneur de l’auteure Leila Slimani, prix Goncourt 2016 pour son roman « Chanson douce » et de Magdalena Marculescu, directrice éditoriale des éditions Pandora M – Trei, le jury étudiant représentant 7 grandes université (publiques) de Roumanie – Bucarest, Cluj, Iasi, Timisoara, Craiova, Brasov et Sibiu – a justifié son choix par, entre autres « la qualité littéraire exceptionnelle » du roman de François-Henry Désérable, distingué parmi les 15 œuvres de la liste Goncourt de cette année

    Météo – Les températures sont à la hausse sur la plupart du territoire. Toutefois, le ciel est variable dans le sud et plutôt couvert sur le nord, alors que le vent est plus fort en montagne. Les températures maximales de ce jeudi iront de 10 à 20 degrés. 9 degrés seulement, du vent, et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • 25.10.2017 (mise à jour)

    25.10.2017 (mise à jour)

    Défense – Il est essentiel d’assurer la dotation technique de l’armée et les fonds destinés à ce domaine devraient être utilisés d’une manière efficace, a déclaré mercredi le président Klaus Iohannis à l’occasion de la fête de l’armée roumaine. Il a déclaré qu’à présent la Roumanie regarde avec confiance vers l’avenir suite à son statut de membre de l’OTAN et de l’UE et à la solidité du Partenariat stratégique avec les Etats-Unis que le chef de l’Etat a jugé de valeureux, d’efficace et de pragmatique. A l’occasion de la fête de l’armée roumaine, le drapeau national a été arboré aux sièges des institutions militaires, le Grand pavois a été hissé sur les navires maritimes et fluviaux et des cérémonies et autres activités commémoratives se sont tenues dans toutes les garnisons du pays, sur les théâtres d’opérations étrangers et dans les pays où la Roumanie dispose d’attachés de Défense. Des cérémonies spéciales ont eu lieu également à Carei, dans le nord-ouest du pays, avec la participation des vétérans de guerre et du premier ministre Mihai Tudose, du ministre de la Défense, Mihai Fifor, et du président de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea. Il y a 73 ans, pendant la Seconde Guerre mondiale, Carei était la dernière ville roumaine libérée de l’occupation des troupes hongroises alliées de l’Allemagne nazie. Selon les historiens, les militaires roumains avaient délibérément attendu le 25 octobre 1944 pour lancer l’attaque finale, afin de pouvoir consacrer la victoire au roi Michel, à l’occasion de son anniversaire.

    Justice – Ce mercredi, le Ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader a présenté à la commission spéciale du Parlement le projet de modification des lois gérant la Justice. Il a souligné qu’au sujet de la nomination des procureurs de haut rang, il attendait un avis de la part de la Commission de Venis, afin de réglementer cet aspect. Le ministre Toader a également annoncé son intention de faire de l’Inspection Judiciaire une institution autonome qui ne soit subordonné ni au Conseil supérieur de la magistrature, ni au ministère de la Justice. Une loi spéciale gérant cette institution devrait être adoptée dans un délai de six mois tout au plus, a précisé Tudorel Toader. Pour ce qui est de la responsabilité des magistrats, le ministre de la Justice a précisé que les juges allaient subir des sanctions patrimoniales en cas d’erreurs commises avec mauvaise foi. La coalition gouvernementale a décidé la semaine dernière de promouvoir le projet de modification des lois de la Justice en tant qu’initiative parlementaire et non pas comme projet gouvernemental. Il fera l’objet d’un débat au sein d’une Commission parlementaire spéciale avant d’être renvoyé à la Chambre des Députés. Dans ce dossier, le Sénat et la chambre décisionnelle.

    Mathématiques – La ville de Cluj, dans le centre-ouest de la Roumanie accueillera l’année prochaine du 3 au 14 juillet, le concours olympique international de mathématiques, fait savoir le ministère roumain de l’Education nationale. Cette prestigieuse compétition, qui se tient pour la 4e fois en Roumanie réunit quelque 600 élèves d’une centaine de pays. Le concours olympique de mathématiques a été lancé en Roumanie en 1959. Les premières éditions ont réuni uniquement des pays de l’ex-bloc communiste. Ce n’est qu’à partir de 1969 que les pays occidentaux ont commencé à y participer. La Roumanie et la Bulgarie sont les seules pays ayant participé à toutes les éditions de ce concours. Dans le classement non-officiel des médailles, la Roumanie occupe la 3e place.

    Singapour – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 1 mondiale, a été battue ce mercredi, 6-0, 6-2 par la joueuse danoise Caroline Wozniacki, 6e WTA dans son deuxième match du groupe rouge du Tournoi des Championnes de Singapour. Wozniacki s’est qualifiée dans les demi-finales de la compétition alors que Halep doit absolument gagner le dernier match du groupe ce vendredi contre Elina Svitolina d’Ukraine (4e WTA). Lundi, la Roumanie a vaincu Caroline Garcia de France (9e WTA). Dans le groupe blanc, la joueuse tchèque Karolina Pliskova s’est déjà qualifiée dans les demi-finales de la compétition.

    Roi – L’ex roi Michel Ier de Roumanie a fêté aujourd’hui son 96e anniversaire à sa résidence de Suisse, informe le site romaniaregala.ro. Au nom de l’ancien souverain – le dernier de la Roumanie – la princesse Margarita, dépositaire de la Couronne de Roumanie a décoré des personnalités et des collaborateurs de la Maison royale de Roumanie et de l’étranger. L’Athénée roumain a accueilli la 10e édition du concert caritatif, organisé chaque année par la Fondation Princesse Margarita de Roumanie. Rappelons que le roi Michel Ier souffre de deux formes graves de cancer et qu’il s’est retiré de la vie publique au printemps 2016. Monté sur le trône en 1940, sept années plus tard, il était obligé d’abdiquer et de s’exiler en Occident par les communistes installés au pouvoir. Le roi n’a pu regagner le pays qu’après la chute du communisme. Il a recouvré la nationalité roumaine et récupéré une partie de ses propriétés. En tant qu’ambassadeur spécial, l’ex-souverain a soutenu, auprès des grandes chancelleries occidentales, l’admission de la Roumanie à l’OTAN et à l’UE.

    Météo – Températures à la hausse dans les prochains 24 heures en Roumanie. Le mercure des thermomètres devrait varier de 10 à 20 degrés durant la journée. Le ciel sera variable sur la moitié sud du pays, alors que des pluies à verse sont possibles sur le nord. Le vent violent et les pluies torrentielles des dernières 24 h ont affecté Bucarest et la plupart des régions du pays. Dans la capitale roumaine, deux personnes ont été blessées, et les équipes de l’Inspection pour les situations d’urgence sont intervenues pour dégager la centaine d’arbres abattus par l’orage.