Tag: reforme

  • Quelles chances pour l’Education ?

    Quelles chances pour l’Education ?

    Dans la Roumanie post-communiste, le système de santé mis à part, l’Education est le domaine soumis au plus grand nombre de réformes échouées. Quasiment tous les ministres — indépendants ou membres de partis politiques, de droite ou de gauche, issus de l’intérieur ou de l’extérieur du système — ont essayé de changer les règles. Et après toutes ces transformations qui n’ont produit, au fil des ans, que de la confusion parmi les élèves et les enseignants, même un des anciens titulaires du portefeuille, le sénateur Liviu Pop, définissait récemment le bac comme « un éternel échec ».



    Mardi, ce fut le tour d’un autre ministre, le président du Conseil national des présidents d’universités de Roumanie, Sorin Cîmpeanu, d’anticiper une première non désirée pour 2016 : le nombre des bacheliers sera inférieur à 100.000. Participant au Forum des organisations estudiantines de Roumanie, à Galaţi (sud-est), l’universitaire a déclaré que la chute du nombre des diplômés du bac se reflète dans des difficultés pour les universités de voir occuper les places proposées à l’examen d’admission. Sur le long terme, ce phénomène pourrait faire que les pourcentages assumés par la Roumanie concernant le nombre de diplômés de l’enseignement supérieur ne soit pas atteint. Et ce chiffre est de toute façon inférieur à celui fixé par l’Union européenne.



    Le président Klaus Iohannis, lui-même professeur, a pris part à l’ouverture du Forum de Galaţi, où il a affirmé que l’enseignement supérieur doit être au-dessus de tout soupçon en matière de qualité et d’intégrité. Les mémoires de maîtrise et les thèses de mastère « doivent respecter une série de normes claires, appliquées avec esprit de suite dans la pratique du milieu universitaire » – a averti le président. « Nous pourrions ainsi prévenir la culture du plagiat dès les premières années » — a estimé M Iohannis, après que dernièrement, les verdicts de plagiat dans des thèses de doctorat ont tenu les unes des journaux. Ce n’est que la partie visible de l’iceberg, estime le président. Et les noms des personnes concernées, qui font partie des pseudo-élites politiques et académiques de Bucarest, font le délice des journaux et des chaînes d’infos.



    La longue télénovela du doctorat en Droit de l’ancien premier ministre Victor Ponta a récemment pris fin par le retrait du titre académique, après le verdict implacable de plagiat. Maintenant, Ponta risque aussi l’exclusion du Barreau, où il avait été admis en raison justement de la thèse de doctorat obtenue par contrefaçon. L’ancien vice premier ministre et leader de l’UNPR, Gabriel Oprea, a été lui aussi coordinateur de doctorats, même si sa propre thèse a été considérée par les experts comme plagiée. Dans le sillage des deux, des politiciens de moindre envergure figurent sur la liste des faux docteurs. Plagieurs avérés, certains ont eux-mêmes demandé que le titre leur soit retiré. Avec des normes de bas niveau non seulement académiques, mais aussi morales, la plupart d’entre eux ne prennent toutefois pas en compte le retrait de la vie publique, constatent les analystes. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • Bac 2016

    Bac 2016

    Qualifiée par les spécialistes de signe révélateur de l’état général de santé de l’enseignement roumain, la session d’été de l’examen de baccalauréat a enregistré un taux de réussite de 66,7%, selon les données préliminaires rendues publiques par le ministère de l‘Education. Les résultats finaux, qui seront annoncés samedi, après la finalisation des contestations, ne seraient pas de nature à modifier sensiblement le bilan général.



    Loin d’être uniforme, la carte des résultats par départements révèle de fortes disparités. C’est le comté de Cluj (nord-ouest), qui tient la tête du classement, avec un taux de réussite de 83,32%. Au pôle opposé on retrouve les départements de Giurgiu, Teleorman et Ilfov, dans le sud du pays. Cette année encore, plusieurs établissements scolaires ont marqué le triste record de taux de réussite nul. Pari eux, le Lycée technologique Halânga, du comté de Mehedinţi (sud-ouest). A Bucarest, la capitale, 68,5% des candidats ont passé l’examen du baccalauréat, tandis qu’à l’échelle nationale le taux de réussite n’a dépassé que de 0,3% celui enregistré en juin 2015.



    Toutefois, Mircea Dumitru, le nouveau ministre de l’Education, récemment investi dans ses fonctions, trouve que ce bilan n’est nullement satisfaisant. Voilà pourquoi il envisage de lancer cet automne un débat sur la réorganisation du système éducatif, notamment au niveau des lycées. Dans une interview à Radio Roumanie, le ministre a précisé que les changements ne seraient pas opérés avant que les tous les acteurs concernés, à savoir enseignants, parents et élèves, ne se soient mis d’accord à ce sujet. Mircea Dumitru : « On ne peut pas obtenir de très bonnes notes à un examen aussi difficile que le baccalauréat en l’absence d’une préparation systématique, qui s’étende dans la durée. L’enseignement secondaire surtout doit reconsidérer sa manière d’enseigner, d’éduquer les jeunes. Il faudrait peut-être avoir une meilleure vision d’ensemble, organiser un débat national réel, avec la participation de tous les facteurs impliqués dans le processus éducatif: écoles, professeurs, élèves, inspections scolaires, représentants des syndicats. Puisqu’il s’agit de l’éducation des jeunes de cette nation, le débat doit donc tenir compte des opinions de tous ceux directement intéressés ou impliqués. »



    Les premières réactions des analystes s’avèrent être plutôt sceptiques, car, la santé mise à part, l’Education est le domaine d’activité à avoir subi le plus grand nombre de réformes échouées à l’époque du post-communisme. Affiliés politiquement ou indépendants, de droite ou de gauche, issus ou non du système éducatif, presque tous les ministres de l’Education ont essayé de changer les règles. Malheureusement, au bout de toutes ces transformations qui n’ont eu d’autre effet que de semer la confusion parmi les enseignants et leurs élèves, le sénateur Liviu Pop, lui-même ancien titulaire du portefeuille de l’Education nationale, parle du baccalauréat comme d’un « éternel échec ». (trad. : Mariana Tudose)

  • Europa pentru Republica Moldova

    Europa pentru Republica Moldova

    Lipsa de predictibilitate a politicii de la
    Chişinău face din Republica Moldova un cartof fierbinte pentru Uniunea
    Europeană. În 2014, aceasta era unanim cotată drept premianta Parteneriatului
    Estic, pachetul de programe prin care Bruxellesul încearcă să apropie de
    standardele occidentale de democraţie, legalitate şi prosperitate fostele state
    sovietice.

    Reformele convingător promovate de Guvernul de coaliţie de la
    Chişinău, condus de Iurie Leancă, au fost, atunci, validate prin încheierea
    Acordurilor de asociere şi liber schimb cu Uniunea Europeană. La sfârşitul
    aceluiaşi an, partidele din arcul guvernamental – Liberal-Democrat, Democrat şi
    Liberal – îşi adjudecau alegerile legislative cu un avans sensibil asupra
    socialiştilor şi comuniştilor filoruşi. Dar învingătorii au fost incapabili să-şi gestioneze
    succesul.

    Într-un an şi jumătate, nu mai puţin de şapte personaje politice au
    fost fie nevoite să demisioneze din funcţia de premier, fie n-au obţinut votul de
    învestitură, fie au renunţat să se mai prezinte în faţa deputaţilor cu
    virtualele lor echipe executive. Între timp, opoziţia
    nu obosea să acuze corupţia unei administraţii în mandatul căreia din sistemul
    bancar a dispărut un miliard de dolari, adică în jur de 15 procente din
    produsul intern brut. Acestei lungi agonii i-a pus capăt învestirea, abia pe 20 ianuarie anul acesta, a Guvernului,
    declarat pro-european, condus de Pavel Filip, cu voturile unei majorităţi
    eterogene, care merge de la liberali la ex-comunişti.

    Franţa şi România
    coprezidează Grupul de Acţiune Europeană pentru Republica Moldova, şi
    prefaţându-şi vizita de joi şi vineri la Chişinău alături secretarul de stat în
    ministerul francez de Externe, Harlem Désir, şeful diplomaţieide la Bucureşti, Lazăr Comănescu: Vizita noastră acolo este, pe de o parte,
    un mesaj foarte clar de atenţie deosebită şi voinţă de consolidare a relaţiilor
    dintre Uniunea Europeană şi Republica Moldova şi, în acelaşi timp, de a
    transmite că, pentru a se consolida această apropiere de Uniunea Europeană,
    este absolută nevoie ca Republica Moldova să continue procesele de reformă.

    Asanarea justiţiei, lupta anticorupţie, îmbunătăţirea mediului de afaceri sunt,
    toate, a spus şi diplomatul francez, reforme indispensabile pentru ca Republica
    Moldova să beneficieze la maximum de sprijinul Uniunii şi al comunităţii
    internaţionale.

    Reformele nu sunt despre aşteptările Bruxellesului, ci ale
    cetăţenilor Republicii Moldova – declara, recent, în exclusivitate pentru Radio
    România Internaţional, şi co-preşedintele Comitetului Parlamentar de Asociere
    Uniunea Europeană – Republica Moldova, eurodeputatul român Andi Cristea. El
    sublinia că, prin consolidarea democraţiei şi crearea de noi locuri de muncă,
    se creează şi condiţii de viaţă mai bune pentru cetăţeni.

  • La politique roumaine après les élections locales

    La politique roumaine après les élections locales

    Vue exclusivement par le biais des résultats nationaux, les élections municipales déroulées dimanche en Roumanie ont été un succès pour le PNL, principal parti politique de la Droite. Avec 32 – 33% des suffrages, les libéraux arrivent juste derrière les sociaux-démocrates qui ont décroché environ 37% des voix exprimés. Cette position permettrait aux libéraux d’attaquer les législatives de cet automne avec une bonne dose de confiance. Et pourtant, la perspective change radicalement quand on analyse le score obtenu à Bucarest.

    Dans la capitale, qui était jusqu’ici un fief traditionnel de la droite, le PSD a raflé tout – la marie générale, les six mairies d’arrondissements, les conseils d’arrondissements et le Conseil municipal. Les sociaux-démocrates pourraient faire passer toutes les décisions qu’ils souhaitent, sans aucune opposition de la droite, grâce notamment à l’alliance conclue avec les dissidents libéraux de l’ALDE (Alliance des libéraux et des démocrates).

    En plus du résultat, que les commentateurs politiques appellent un désastre, les libéraux s’inquiètent aussi de la possibilité de ne plus constituer une alternative au PSD. A Bucarest, ce statut est revendiqué, après les municipales, par une ex-ONG transformée en parti politique, l’Union Sauvez Bucarest, représentée par son tenace leader Nicusor Dan et par une série de professionnels du secteur non-gouvernemental. Ces gens se sont déclarés capables de répondre aux exigences d’intégrité d’une partie de l’électorat, décidée de ne pas tolérer la politique politicienne, la corruption et l’incompétence des partis traditionnels.

    Le message que cet électorat a transmis aux libéraux est clair : soit ils opèrent un changement profond de mentalité et d’approche, soit ils risquent la dérive, le morcellement et finalement l’extinction selon le modèle de l’autre parti historique roumain, le Parti national paysan chrétien démocrate. Après avoir donné des premiers ministres dans les années ’90, les chrétiens-démocrates se sont vus carrément exclus de la vie politique roumaine suite à plusieurs scrutins des années 2000.

    Dans le cas des libéraux, les chefs des différentes filiales libérales de Bucarest ont assumé l’échec aux municipales et présenté leurs démissions. Plusieurs voix ont également demandé le départ du secrétaire général Ilie Bolojan, jugé responsable de cet échec par sa fonction de chef de la campagne électorale. Pourtant, celui-ci a été confirmé dans ses fonctions au sein du PNL afin de signaler que toute révolte interne contre les poids-lourds du parti, dont les co-présidents Alina Gorghiu et Vasile Blaga, serait étouffée. Du côté de la gauche, qui exulte après sa victoire aux urnes, la priorité c’est de constituer une alliance au niveau local et départemental avec ses partenaires de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et avec l’Alliance des libéraux et des démocrates.

    Toute semble être réglé pour le PSD à l’exception du remplacement du président de la Chambre des Députés, Valeriu Zgonea. Ce dernier a été débarqué du PSD pour avoir eu le courage de demander au président du parti, Liviu Dragnea, de faire un pas en arrière après sa condamnation avec sursis dans l’affaire du référendum de 2012 sur la destitution du chef de l’Etat de l’époque, Traian Basescu. Les élus sociaux-démocrates ont modifié le règlement de façon à ce qu’il permette le remplacement de Valeriu Zgonea, des modifications que celui-ci conteste, affirmant que les procédures parlementaires n’avaient pas été respectées. (trad. Alex Diaconescu)

  • Mesures complexes pour le système médical

    Mesures complexes pour le système médical

    Depuis la semaine dernière, le système roumain de la Santé a un nouveau ministre. Il s’agit de Vlad Voiculescu, un économiste spécialisé en management dans le secteur financier – bancaire, ancien directeur de cabinet au ministère des Finances. C’est lui qui a initié en 2008 ce que l’on a appelé « le réseau des cytostatiques », réunissant plus de 400 bénévoles européens qui faisaient venir en Roumanie les cytostatiques dont les malades de cancer avaient besoin.


    « Il est très important de rétablir la confiance des gens dans le système médical », a affirmé le nouveau ministre de la Santé lors de sa première conférence de presse. Surtout dans le contexte où le système vient d’être secoué par le scandale des désinfectants dilués découverts dans la plupart des hôpitaux roumains.

    Relancer les investissements pour construire de nouveaux hôpitaux et gérer le problème des infections nosocomiales – ce sont d’autres priorités du mandat de Vlad Voiculescu. S’y ajoute la crise des médicaments essentiels, soit des médicaments pas chers qui existent sur le marché depuis 10, 20, 30, voire 40 ans. Vlad Voiculescu : «Certainement, je ne suis pas le premier ministre confronté à l’absence de certains médicaments bon marché dans les hôpitaux. Mais c’est sûr que je veux être le dernier et je veux aussi que la solution ne vienne pas d’une personne, mais que ce soit une solution au sein du système sanitaire, fondée sur des règles et des procédures claires. Il faut aussi qu’elle soit transparente. »

    L’infrastructure vieillie est un autre problème du système sanitaire roumain. Selon Vlad Voiculescu, les hôpitaux construits dans les années ’70, ou avant, mettent en danger la vie des patients, mais aussi du personnel médical. C’est pourquoi, 150 millions d’euros sont destinés à la construction de nouveaux hôpitaux: «Il s’agit du Programme Opérationnel Régional qui met à notre disposition 150 millions d’euros pour 3 hôpitaux régionaux à Cluj (centre), à Iasi (nord-est) et à Craiova (sud). Nous sommes en train de travailler sur les projets de construction et nous espérons avoir des progrès significatifs dans les mois à venir. »

    Par ailleurs, un programme conclu avec la Banque Mondiale en 2014 sera bientôt accessible et mettra à la disposition de Bucarest 180 millions d’euros pour faire des investissements. De même, le ministre Vlad Voiculescu a fait savoir que l’Inspection Sanitaire d’Etat préparait une action de contrôles croisés au niveau national, pour tester toutes les substances biocides utilisées dans les hôpitaux.

    Les résultats seront publiés tout de suite après leur centralisation. Et pour cause. Le système médical roumain est confronté à une des crises les plus graves de son histoire, après la découverte de désinfectants dilués dans la plupart des hôpitaux. Ils étaient produits et fournis par la société Hexi Pharma, qui fait actuellement l’objet d’une enquête pénale.

  • Susţinerea UE pentru Republica Moldova

    Susţinerea UE pentru Republica Moldova

    În 2014,
    Republica Moldova era unanim cotata drept premianta Parteneriatului Estic,
    pachetul de programe prin care Bruxellesul încearcă să apropie de standardele
    occidentale de democraţie, legalitate şi prosperitate fostele state sovietice.
    Reformele convingător promovate de Guvernul de coaliţie de la Chişinău, condus
    de Iurie Leancă, au fost, atunci, validate prin încheierea Acordurilor de
    asociere şi liber schimb cu Uniunea Europeană. La sfârşitul aceluiaşi an,
    partidele din arcul guvernamental – Liberal-Democrat, Democrat şi Liberal – îşi
    adjudecau alegerile legislative cu un avans sensibil asupra socialiştilor şi
    comuniştilor filoruşi. Dar învingătorii au fost
    incapabili să-şi gestioneze succesul.

    Într-un an şi jumătate, nu mai puţin de
    şapte personaje politice au fost fie nevoite să demisioneze din funcţia de
    premier, fie n-au obţinut votul de învestitură, fie au renunţat să se mai
    prezinte în faţa deputaţilor cu virtualele lor echipe executive.

    Între timp, opoziţia nu obosea să acuze corupţia unei administraţii în
    mandatul căreia din sistemul bancar a dispărut un miliard de dolari, adică în
    jur de 15 procente din produsul intern brut. Acestei lungi agonii i-a
    pus capăt învestirea, abia pe 20 ianuarie anul
    acesta, a Guvernului, declarat pro-european, condus de Pavel Filip, cu voturile
    unei majorităţi eterogene, care merge de la liberali, promotori ai reunificării
    cu România, la foşti comunişti convertiţi peste noapte la social-democraţie.

    Joi, Bruxellesul s-a declarat, din nou,
    decis să sprijine Republica Moldova, cu condiţia ca aceasta să continue
    reformele. Europa aşteaptă fapte, şi nu vorbe – au avertizat membrii
    Comitetului Parlamentar de Asociere UE – Republica Moldova, la întrevederea de
    la Chişinău avute cu premierul Filip.

    Potrivit corespondeţilor Radio România,
    ei au insistat pentru realizarea, până pe 31 iulie, a foii de parcurs convenite
    la Consiliul de Asociere din luna martie şi au pus accent pe calitatea
    reformelor. Copreşedintele Comitetului, europarlamentarul român Andi Cristea,
    apreciază că: Guvernul Republicii Moldova este într-un
    proces de recâştigare a încrederii. Cred că Republica Moldova are în sfârşit un
    guvern stabil, şi Uniunea Europeană aştepta acest lucru. Noi ne dorim aici să
    avem un interlocutor serios, un interlocutor cu multă voinţă politică, şi cred
    că la acest moment toate aceste lucruri sunt reale.

    La rându-i,
    premierul Filip afirmă că: O parte dintre rezultatele acestei voinţe
    deja se văd. În timpul apropiat se vor vedea şi celelalte. Ministerele sunt
    turate puternic pentru a îndeplini reformele propuse, la fel şi majoritatea
    parlamentară.

    Altminteri, însă, potrivit sintezei realizate de un grup
    de ONG-uri de la Chişinău, deşi au fost lichidate restanţe rămase din 2015,
    rata generală de realizare a planului de reformă este de sub 50%. Astfel că
    multe din angajamentele asumate de autorităţi riscă să nu fie realizate
    integral nici anul acesta – avertizează organizaţiile semnatare.

  • La santé, priorité pour le gouvernement Cioloş

    La santé, priorité pour le gouvernement Cioloş

    Le premier ministre Dacian Cioloş estime qu’il s’impose de modifier la législation dans le domaine de la Santé, parce que les lois en vigueur « ne nous permettent pas de mener, bien des fois, les choses à bonne fin », disait-il. Le gouvernement a l’intention d’utiliser les six prochains mois pour prendre des mesures structurelles qui feront de la lumière sur ce qui se passe.

    Antérieurement, le porte-parole du gouvernement, Dan Suciu, annonçait que la santé deviendrait la priorité numéro un du gouvernement Cioloş. Sur le court terme, le chef du cabinet de Bucarest a décidé d’envoyer son Corps de contrôle à la Commission de biocides auprès du ministère de la Santé, commission qui établit les cahiers des charges et les critères d’utilisation des désinfectants. Si des irrégularités se font jour, les résultats seront transmis au Parquet, qui s’est déjà saisi d’office au sujet de toute une série de problèmes du système, a ajouté Dan Suciu.

    Il a annoncé que le gouvernement préparait une décision par laquelle des fonds soient alloués pour accréditer d’urgence un laboratoire de l’Institut de chimie ICECHIM. Dan Suciu: « Nous souhaitons savoir si les critères ont été respectés et si toutes les normes pour les procédures accréditées de désinfection ont été observées. Le gouvernement élabore une décision par laquelle des fonds seront alloués pour faire accréditer le laboratoire de l’ICECHIM en procédure d’urgence. Il est inacceptable de ne pas avoir une rigueur certifiée en matière d’analyses en milieu hospitalier. »

    Dan Suciu a encore ajouté que le premier ministre avait demandé au ministre de la Santé, Patriciu Achimaş-Cadariu, la mise en œuvre « accélérée » du programme de mesures contre les infections nosocomiales, annoncé la semaine dernière. Selon le porte-parole, la Roumanie, qui dispose d’une infrastructure médicale obsolète, doit recommencer à construire de nouveaux établissements de santé. Le gouvernement envisage de réhabiliter cette infrastructure en profondeur et les études de faisabilité sont finalisées pour la construction de deux nouveaux hôpitaux – l’un de pédiatrie et l’autre spécialisé dans les maladies cardio-vasculaires.

    Le cabinet va accélérer aussi les projets de trois centres hospitaliers régionaux financés par des fonds européens, à Craiova, dans le sud, à Iasi, dans le nord-est et à Cluj dans le nord-ouest. Il faut repenser la manière dont sont respectés les contrats de management dans les hôpitaux publics ainsi que la coordination entre les hôpitaux et les pouvoirs locaux et le pouvoir central, a ajouté Dan Suciu, selon lequel toutes les mesures annoncées par le gouvernement peuvent contribuer à un regain de confiance du public en ce secteur. De l’avis du premier ministre, la réforme du système est lente aussi à cause du fait que les 6-7 dernières années, la Roumanie a eu dix ministres de tutelle

  • 11.04.2016 (mise à jour)

    11.04.2016 (mise à jour)

    Consultations — Le président roumain, Klaus Iohannis, aura, mardi et mercredi, des consultations avec les leaders des partis parlementaires au sujet de la législation sur la sécurité nationale. Le chef de l’Etat a récemment déclaré qu’il fallait améliorer cette législation et même remplacer certaines de ses dispositions qui ne correspondent plus au contexte sécuritaire actuel, au niveau national et global. Klaus Iohannis a également souligné que l’élaboration de cette loi devait tenir compte des droits et libertés des citoyens. A son tour, la ministre roumaine de la Justice, Raluca Prună, a fait savoir que le gouvernement allait entamer mardi les débats sur les lois de sécurité nationale.



    Discours — Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, a déclaré lundi, devant la Chambre de députés, que la modernisation du pays et la lutte efficace contre la corruption ne pourraient pas être réalisées sans une réforme de l’administration publique centrale et locale. La Roumanie a besoin d’une administration efficiente et qui fonctionne de manière transparente, a-t-il souligné. Le chef du cabinet de Bucarest a tenu ces propos lors du débat « L’heure du premier-ministre ». Auparavant, Dacian Cioloş avait annoncé qu’après les élections municipales de juin l’Exécutif proposerait plusieurs modifications à la législation actuelle, concernant entre autres le statut des fonctionnaires des administrations locales et centrales et les critères de recrutement. Le vice-premier ministre et ministre du Développement régional, Vasile Dîncu, avait indiqué la possibilité que les maires issus des prochaines municipales suivent des stages de formation censés les aider à mieux remplir leur mission.



    Elections – En Roumanie, les partis politiques, les alliances électorales, les organisations des minorités nationales et les candidats indépendants peuvent déposer leur candidature pour les élections municipales du 5 juin, à partir du lundi 11 avril et jusquau 26 avril. 126 partis, alliances et unions ont fait enregistrer leurs noms et leurs logos de campagne au Bureau électoral central. La campagne électorale débutera le 6 mai et clôturera le 4 juin.



    Protestations – Les gueules noires et les travailleurs du Complexe énergétique Oltenia (sud-ouest), ont commencé une marche de 300 km vers Bucarest pour protester contre le licenciement de plusieurs centaines de salariés de la compagnie. Une fois arrivés dans la capitale roumaine, les protestataires ont lintention de remettre aux autorités une liste de revendications, dont la mise au point urgente dun calendrier pour augmenter lefficacité des capacités de production et des salaires qui reposent sur des critères de performance individuelle. La direction du Complexe énergétique Oltenia avait décidé, à la mi-mars, de diminuer ou darrêter lactivité de ses succursales des secteurs de lénergie et minier, ce qui aura pour résultat des licenciements massifs. Lannée dernière, la compagnie a enregistré des pertes de 895 millions de lei (plus de 200 millions deuros), supérieures de 30% à celles enregistrées en 2014.



    Inflation – Le taux dinflation annuel est resté négatif en mars, en Roumanie, descendant à moins 3%, alors quil était de 2,7% en février, a indiqué lInstitut national de la statistique. La Banque nationale a ramené, en février, à 1,4% son estimation dinflation pour la fin de cette année, 0,3% de plus par rapport à lestimation précédente. La Commission nationale de la prospective a maintenu ses chiffres concernant linflation – 1,8% pour cette année et 2,5% pour lannée prochaine.



    Brancusi – Le ministre roumain de la Culture, Vlad Alexandrescu, a annoncé lundi louverture officielle de la souscription nationale pour lachat de lœuvre « La sagesse de la terre » du célèbre sculpteur Constantin Brâncuşi. Le ministre a mentionné avoir été le premier à y avoir fait un don. Les propriétaires actuels ont récemment accepté loffre de 11 millions deuros proposée par la commission de négociation représentant le gouvernement de Bucarest, qui en payera 5 millions, le reste de la somme faisant lobjet dune souscription publique. La démarche gouvernementale a soulevé des opinions divergentes, car la souscription nationale nest pas une pratique courante en Roumanie. Créée en 1907, « La sagesse de la terre », aux côtés dautres œuvres telles que « Le baiser » ou « La prière », marque la période de création de Constantin Brâncuşi la plus appréciée.

  • 11.04.2016

    11.04.2016

    Discours – Le premier ministre roumain Dacian Cioloş expliquera aujourd’hui au Parlement de Bucarest la réforme de l’administration publique envisagée par son gouvernement. Après les élections municipales de juin, l’Exécutif proposera plusieurs modifications à la législation actuelle, concernant entre autres le statut des fonctionnaires des administrations locales et centrales et les critères de recrutement. L’objectif en est, affirme le premier ministre, de produire un regain de confiance envers ces fonctionnaires, en mettant en avant le fait qu’ils travaillent dans l’intérêt du citoyen. Le vice-premier ministre et ministre du Développement régional, Vasile Dîncu, avait indiqué la possibilité que les maires issus des prochaines municipales suivent des stages de formation censés les aider à mieux remplir leur mission.

    Elections – En Roumanie, les partis politiques, les alliances électorales, les organisations des minorités nationales et les candidats indépendants peuvent déposer leur candidature pour les élections municipales du 5 juin, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 26 avril. 126 partis, alliances et unions ont fait enregistrer leurs noms et leurs logos de campagne au Bureau électoral central. La campagne électorale débutera le 6 mai et clôturera le 4 juin.

    Protestations – Les gueules noires et les travailleurs du Complexe énergétique Oltenia (sud-ouest), ont commencé une marche de 300 km vers Bucarest pour protester contre le licenciement de plusieurs centaines de salariés de la compagnie. Une fois arrivés dans la capitale roumaine, les protestataires ont l’intention de remettre aux autorités une liste de revendications, dont la mise au point urgente d’un calendrier pour augmenter l’efficacité des capacités de production et des salaires qui reposent sur des critères de performance individuelle. La direction du Complexe énergétique Oltenia avait décidé, à la mi-mars, de diminuer ou d’arrêter l’activité de ses succursales des secteurs de l’énergie et minier, ce qui aura pour résultat des licenciements massifs. L’année dernière, la compagnie a enregistré des pertes de 895 millions de lei (plus de 200 millions d’euros), supérieures de 30% à celles enregistrées en 2014.

    Inflation – Le taux d’inflation annuel est resté négatif en mars, en Roumanie, descendant à moins 3%, alors qu’il était de 2,7% en février, a indiqué aujourd’hui l’Institut national de la statistique. La Banque nationale a ramené, en février, à 1,4% son estimation d’inflation pour la fin de cette année, 0,3% de plus par rapport à l’estimation précédente. La Commission nationale de la prospective a maintenu ses chiffres concernant l’inflation – 1,8% pour cette année et 2,5% pour l’année prochaine.

    Brancusi – Le ministre roumain de la Culture, Vlad Alexandrescu, a annoncé aujourd’hui l’ouverture officielle de la souscription nationale pour l’achat de l’œuvre « La sagesse de la terre » du célèbre sculpteur Constantin Brâncuşi. Le ministre a mentionné avoir été le premier à y avoir fait un don. Les propriétaires actuels ont récemment accepté l’offre de 11 millions d’euros proposée par la commission de négociation représentant le gouvernement de Bucarest, qui en payera 5 millions, le reste de la somme faisant l’objet d’une souscription publique. La démarche gouvernementale a soulevé des opinions divergentes, car la souscription nationale n’est pas une pratique courante en Roumanie. Créée en 1907, « La sagesse de la terre », aux côtés d’autres œuvres telles que « Le baiser » ou « La prière », marque la période de création de Constantin Brâncuşi la plus appréciée.

    Handball – L’équipe de handball féminin HCM Baia Mare, vice-championne de Roumanie, a perdu, sur le score final de 32 à 25, le match-retour contre l’équipe Buducnost Podgorica, du Monténégro, dans les quarts de finale de la Ligue des champions. Les Monténégrines, détentrices du trophée continental, s’étaient adjugé la victoire aussi dans le match-aller et se sont qualifiées dans le tournoi Final Four de la Ligue des champions. Ce dernier acte de la compétition, accueilli par la capitale de la Hongrie Budapest, les 7 et 8 mai, bénéficiera de la participation de la championne de Roumanie, CSM Bucarest, qui a réussi la qualification devant les Russes de Rostov Don.

  • Raport de ţară, între creştere economică şi sărăcie

    Raport de ţară, între creştere economică şi sărăcie

    Câştigul salarial mediu
    net al românilor a scăzut, în ianuarie anul acesta, cu peste 8% faţă de luna anterioară,
    fiind de 1.943 de lei, echivalentul a doar aproximativ 430 de euro. Nu mai este un
    secret pentru nimeni că salariile mici reprezintă unul din cele mai importante
    motive pentru care investitorii sunt atraşi de mediul românesc de afaceri.

    În
    egală măsură, România ocupă în Europa primul loc în topul disproporţiei
    dintre veniturile bogaţilor şi cele ale săracilor : raportul este de 7,2 la 1,
    faţă de 5 la 1 la nivel european. Toate aceste câteva date nu lasă loc
    la drept de replică. De ani buni, România se află în topul creşterii economice
    la nivelul Uniunii Europene, pe care, însă, majoritatea cetăţenilor nu o resimt
    în viaţa de zi cu zi.

    Prezenţa ţării
    şi într-un top al sărăciei demonstrează că modelul de creştere nu este în
    beneficiul oamenilor. Acest paradox – afirmă
    şefa Reprezentanţei Comisiei Europene la Bucureşti, Angela Filote, nu are la
    bază calitatea, ci salariile şi costurile mici. « Asta
    mie îmi spune că modelul de creştere economică actual din România nu lucrează în
    interesul cetăţeanului, pentru că, deşi ţara creşte, cetăţeanul rămâne la fel
    de sărac. Or, ăsta nu este un model de creştere pe care noi să-l încurajăm
    ca un model sustenabil, durabil şi care duce la acea aspiraţie pe care o au toţi
    cetăţenii de a trăi mai bine.»

    De aceea, în raportul de ţară
    pentru România, Comisia Europeană recomandă autorităţilor să se concentreze pe
    trei domenii prioritare : relansarea investiţiilor, continuarea reformelor
    structurale şi adoptarea de politici bugetare responsabile.

    De partea cealaltă,
    ministrul finanţelor, Anca Dragu, spune că investiţiile s-au
    redresat după scăderea din 2013, însă în zona privată, recunoscând, în acelaşi
    timp, că cele publice sunt în continuare insuficiente şi ineficiente. Anca Dragu: « În România, creşterea
    economică este sustenabilă. Avem un ritm de creştere în zona investiţiilor de
    7,5% în 2015 şi o majorare a consumului final de 5,3%, deci, investiţiile rămân
    motorul în creştere. »

    Creşterea economică a României trebuie
    stimulată prin măsuri structurale, legate de capital, forţă de muncă şi
    productivitate – dă replica şi economistul-şef al Băncii Naţionale a României,
    Valentin Lazea.

    O listă scurtă cuprinde, printre altele, o mai bună absorbţie a
    fondurilor europene, stimularea atragerii de investiţii străine directe,
    promovarea Bursei de Valori Bucureşti de la o piaţă de frontieră la una
    emergentă, stimularea sănătăţii şi natalităţii, a educaţiei şi a cercetării-dezvoltării,
    a construcţiei de şosele care să traverseze Carpaţii, dar şi a exploatării
    agricole.

    Toate sunt grele, nu aduc voturi – spune Valentin Lazea, dar aşa cum
    atrage atenţia Comisia Europeană voalat şi diplomatic, nu mai este loc de măsuri
    de relaxare fiscală şi monetară, care au fost epuizate.

  • Retrospectiva săptămânii 28.02 –  5.03.2016

    Retrospectiva săptămânii 28.02 – 5.03.2016

    Fostul suveran al României, Mihai I, s-a
    retras din viaţa publică



    Fostul suveran al României, Mihai I, s-a retras din viaţa
    publică din motive de sănătate şi va fi reprezentat de Principesa Margareta -
    custodele Coroanei, care îi va duce la îndeplinire toate acţiunile publice.
    Regele Mihai a fost operat recent şi urmează un tratament complex şi
    solicitant, fiind diagnosticat cu două forme de cancer – se precizează într-un
    comunicat al Biroului de presă al Majestăţii Sale. Vestea despre starea de
    sănătate a Regelui Mihai a fost primită cu îngrijorare, atât de preşedintele
    Klaus Iohannis, cât şi de premierul Dacian Cioloş. În mesajele postate pe
    reţeaua de socializare Facebook, şeful statului afirmă că îşi doreşte ca
    Familia Regală să rămână acelaşi reper deosebit de speranţă şi solidaritate, în
    timp ce premierul apreciază că Majestatea Sa a dăruit poporului, de-a lungul
    deceniilor, iubire, speranţă şi sprijin.



    Bilanţul MapN



    Ministerul Apărării Naţionale şi-a prezentat bilanţul de
    activitate pe anul 2015 – un an în care a continuat schimbarea mediului de
    securitate în regiunea Mării Negre şi a crescut instabilitatea în vecinătatea
    sudică a NATO. Între direcţiile principale ale Ministerului Apărării Naţionale
    s-au numărat restabilirea capacităţii operaţionale a armatei şi angajarea
    activă în structurile euroatlantice. Armata română a participat la peste patru
    sute de exerciţii, din care mai bine de o sută au avut caracter multinational.
    Pentru 2016, principala miză este legată de extinderea Strategiei Naţionale de
    Apărare, a parteneriatelor strategice ale României şi a angajamentelor în
    cadrul NATO şi a altor organisme. Pentru 2016, Armata a primit un buget cu
    peste 50% mai mare decât în 2015.



    Comisarul european pentru justiţie laudă reformele României
    în domeniul Justiţiei





    Comisarul european pentru justiţie, Vera Jourova, a făcut,
    în această săptămână, o vizită la Bucureşti, unde a declarat că România şi
    românii au făcut eforturi susţinute în lupta împotriva corupţiei şi pentru a
    proteja independenţa justiţiei, iar progresele înregistrate sunt încurajatoare.
    Temele europene şi proiectele pe care Bucureştiul le susţine s-au aflat, de
    asemenea, pe agenda discuţiilor pe care comisarul european le-a avut cu
    premierul Dacian Cioloş şi cu ministrul justiţiei, Raluca Prună. Vera Jourova a
    precizat că în 2017 se va decide dacă va fi continuată monitorizarea reformelor
    din România şi va fi păstrat Mecanismul de Cooperare şi Verificare ori va fi
    instituit un alt instrument.



    Vizita la Bucureşti a comisarului european pentru
    Politici Regionale, Corina Creţu



    Tot în această săptămână, un alt comisar european, cel
    pentru Politici Regionale, Corina Creţu, a lansat, în premieră, la Bucureşti,
    proiectul pilot Regiuni mai puţin dezvoltate. Acesta se va derula,
    timp de doi ani, în zonele de nord-vest şi nord-est ale ţării şi va viza mai
    buna utilizare a fondurilor europene. Corina Creţu a declarat că Bruxellesul va
    încerca să colaboreze cu autorităţile naţionale dar şi direct cu autorităţile
    locale pentru a identifica problemele de ordin structural care împiedică sau
    încetinesc absorţia fondurilor europene. Pe de altă parte, comisarul european a
    atras atenţia guvernului de la Bucureşti că nu a trimis încă la Bruxelles
    documentaţia necesară pentru finanţarea construirii a trei mari spitale
    regionale la Cluj-Napoca, Iaşi şi Craiova, deşi a trecut aproape un an de la
    lansarea proiectelor.


    Delegaţie FMI în România



    O delegaţie a Fondului Monetar Internaţional se află la
    Bucureşti pentru evaluarea anuală a economiei
    româneşti. Misiunea are prevăzute întâlniri cu reprezentanţi ai autorităţilor
    centrale, ai partidelor politice, cu sindicate, asociaţii de business, cu
    reprezentanţi ai mediului academic şi ai sistemului bancar. Ca ţară
    membră a Fondului Monetar Internaţional, România este obligată să deruleze
    periodic astfel de analize ale economiei.După examinarea situaţiei
    naţionale, sunt formulate recomandări generale referitoare la politicile
    monetare, financiare şi economice de urmat pentru asigurarea stabilităţii şi a
    unei evoluţii pozitive a economiei. În
    prezent, România nu are în derulare un acord cu Fondul Monetar Internaţional.



    Primii refugiaţi au sosit în România



    15 refugiaţi au sosit, joi, în România, din Grecia.
    Aceştia vor fi cazaţi în Galati, la Centrul pentru Solicitanţii de Azil. În
    perioada următoare, aceştia vor urma procedurile de azil şi vor primi, în
    cadrul Centrului, asistenţă medicală, materială şi psihologică. Aceasta este
    prima operaţiune de relocare a refugiaţilor în România, potrivit cotelor
    stabilite la nivelul Uniunii Europene. România ar urma să primească în total peste
    6 mii de refugiaţi.



    Şeful diplomaţiei de la Bucureşti a făcut o vizită în
    Iran



    Securitatea
    la frontierele Uniunii Europene depinde de soluţii negociate şi conforme cu
    dreptul internaţional – a declarat ministrul de externe, Lazăr Comănescu. Aflat
    la începutul acestei săptămâni în vizită la Teheran, şeful diplomaţiei române a
    convenit cu oficialităţile iraniene să caute soluţii pentru crizele din Siria, Yemen
    şi Libia prin consultări la nivelul celor două ministere de externe.
    Bucureştiul şi Teheranul au convenit, pe de altă parte, formarea unor grupuri
    de lucru sectoriale pentru pregătirea Comisiei mixte economice, programată să
    aibă loc la Bucureşti în cursul acestui an. Domeniile de colaborare stabilite
    sunt transporturile, energia, petrochimia, petrolul şi gazele.

  • La justice roumaine fait des “progrès encourageants”

    La justice roumaine fait des “progrès encourageants”

    Bucarest continue ses mesures en matière de réforme de la justice et s’est fixé pour priorité de respecter les recommandations contenues dans le dernier rapport de la Commission européenne dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification. C’est la déclaration de la ministre de la Justice, Raluca Prună, à l’issue d’une rencontre, à Bucarest, avec Věra Jourová, la commissaire européenne à la Justice, aux consommateurs et à l’égalité des genres.



    Les deux officiels ont également indiqué que la réforme devait se poursuivre. La commissaire européenne Věra Jourová : « La Roumanie et les Roumains ont fait des efforts soutenus dans la lutte contre la corruption et pour protéger l’indépendance de la justice, et les progrès enregistrés sont encourageants. A cet effet, nous avons discuté de la manière dont le système judiciaire de Roumanie peut être consolidé. Nous avons aussi parlé des modalités permettant à la justice de contribuer à la lutte contre le terrorisme et au renforcement de la sécurité. Nous avons également eu un échange sur la lutte contre la fraude aux fonds européens — les institutions nationales habilitées aideront à dépister ceux qui volent de l’argent du budget de l’Union européenne. Je me félicite de ce que le gouvernement de la Roumanie nous soutienne et travaille avec nous ».



    Au sujet de la récupération des préjudices créés par les infractions, la commissaire a fait référence à la promotion du Parquet européen : « Il ne s’agit pas seulement d’argent, mais aussi de la confiance des gens. J’ai vu les statistiques ; des millions d’euros ont été volés ou ont disparu par la corruption, et les gens attendent que l’argent soit récupéré parce que c’est l’argent du contribuable ».



    L’agenda européen et les projets que la Roumanie soutient ont également été discutés. La ministre Raluca Prună : « La Roumanie est un supporter traditionnel des instruments de promotion d’un espace consolidé de justice, de liberté et de sécurité. Nous avons discuté notamment des projets concernant le procureur européen, la Roumanie étant favorable à une institution et à une approche très ambitieuse en ce sens, mais aussi d’autres projets à l’agenda. Ces derniers relèvent d’une sécurité aussi grande que possible des citoyens européens, tels que les projets de lutte contre le terrorisme ou le blanchiment d’argent ».



    La commissaire européenne a précisé que la décision d’assurer un suivi des réformes de Roumanie et de conservation – ou non – du Mécanisme de Coopération et de vérification ou celle de son remplacement serait prise en 2017. (trad.: Ligia Mihăiescu)

  • Raport privind inflaţia

    Raport privind inflaţia

    Raportul periodic
    asupra inflaţiei, prezentat de guvernatorul BNR Mugur Isărescu reconfirmă
    perspectiva adâncirii inflaţiei în teritoriul negativ în primele cinci luni ale
    acestui an, ca efect al scăderii cotei-standard a TVA şi a unor impozite
    indirecte. Ulterior, spune Isărescu, inflaţia va reintra în teritoriu pozitiv,
    odată ce efectele reducerii TVA la produsele şi serviciile alimentare se vor
    disipa, dar şi pe fondul relaxării conduitei politicii fiscale şi al creşterii
    costurilor unitare cu salariile.

    Guvernatorul atrage atenţia asupra faptului că
    variaţiile de la lună la lună ale preţurilor de consum au redevenit pozitive şi
    că există multe preţuri care cresc. Mugur Isărescu: Cu excepţia
    lunii iunie, când s-au redus preţurile la alimente datorită TVA, în toată
    perioada precedentă, dar şi în perioada până în decembrie şi probabil şi în
    viitor, în România încă avem mai multe preţuri care cresc decât preţuri care
    scad. De aici şi percepţia, pe care nu trebuie să o blamăm a populaţiei, că
    preţurile încă cresc.

    Această tendinţă de
    creştere a fost determinată de factori precum reducerea mai puţin amplă decât
    se anticipa a preţurilor combustibililor, scumpirea unor materii prime agricole
    din cauza recoltei deficitare la nivelul UE, deprecierea din ultimele luni a
    monedei naţionale, dar şi creşterea atipică a preţurilor produselor din tutun.
    Potrivit BNR, incertitudinile din plan intern par să acţioneze mai ales în
    direcţia creşterii inflaţiei, ele fiind legate în special de faptul că s-a
    aprobat un buget pentru acest an cu un deficit spre limita de 3%, că se
    manifestă în continuare presiuni pentru majorarea cheltuielilor bugetare şi că
    politica veniturilor s-a înscris pe o curbă puternic ascendentă. În plus, în
    opinia guvernatorului Isărescu, creşterile salariale aprobate în ultima
    perioadă nu sunt corelate cu îmbunătăţirea productivităţii.

    Mugur
    Isărescu: În prezent, productivitatea muncii în industrie nu
    sprijină această dinamică a salariilor, care este necesară, ori reforme
    structurale care să ducă la o creştere mai accentuată a productivităţii, ori o
    temperare a creşterilor salariale pentru ca această corelaţie să nu se rupă la
    un moment dat.

    Guvernatorul mai spune că ultima perioadă a fost
    caracterizată şi de o creştere semnificativă a consumului, în special în zona
    produselor alimentare, dar şi de o expansiune a creditării, pe seama dobânzilor
    reduse şi a reorientării românilor către creditele în lei. Influenţele din plan
    extern par să indice o balanţă echilibrată a riscurilor, aceasta neînsemnând,
    însă, că Banca Centrală nu ţine cont de incertitudinile majore care grevează
    evoluţiile economice internaţionale şi care conturează un 2016 foarte dificil.

  • Relaţiile Bucureşti-Chişinău

    Relaţiile Bucureşti-Chişinău

    La Chişinău, clasa politică şi strada par să rămână pe poziţii ireconciliabile. Mai amestecate decât oricând, ambele tabere includ, deopotrivă, vectori geopolitici filoruşi şi pro-occidentali. Învestirea, pe 20 ianuarie, a Guvernului, declarat pro-european, condus de Pavel Filip, s-a făcut cu voturile unei majorităţi eterogene, care merge de la liberali, promotori ai reunificării cu România, la foşti comunişti, tradiţional pro-moscoviţi, convertiţi peste noapte la social-democraţie.



    În stradă, manifestanţii mobilizaţi de socialişti şi populişti, despre care mulţi afirmă că-s teleghidaţi de la Moscova, au fuzionat cu adepţii platformei Demnitate şi Adevăr, un cartel de organizaţii non-guvernamentale ce se revendică de la valorile occidentale. Ruptura a intervenit pe alte coordonate. Puterea afirmă că de stabilitatea ei depinde nu doar menţinerea traseului european, ci însăşi statalitatea Republicii Moldova. Opoziţia acuză corupţia unei administraţii în mandatul căreia din sistemul bancar a dispărut un miliard de dolari, adică în jur de 15 procente din produsul intern brut.



    Într-una din primele şedinţe ale sesiunii parlamentare de primăvară ar urma să fie votată organizarea unui referendum privind alegerea preşedintelui ţării direct de cetăţeni şi nu, ca până acum, de deputaţi. Măsura e calificată de analişti drept o concesie făcută protestatarilor, care o consideră, însă, insuficientă şi continuă să ceară demisia în bloc a exponenţilor puterii şi organizarea de alegeri legislative anticipate.



    Pe acest fundal tensionat, premierul român, Dacian Cioloş, i-a trimis, sâmbătă, omologului său din statul vecin, Pavel Filip, o scrisoare in care detaliază reformele pe care Chişinăul trebuie să le adopte în cel mai scurt timp pentru deblocarea primei tranşe, de 60 de milioane de euro, din creditul rambursabil de 150 de milioane oferit de Bucureşti. Printre acestea figurează implementarea cu prioritate a agendei de asociere cu Uniunea Europeană, iniţierea unui pachet legislativ pentru îmbunătăţirea mediului de afaceri, stabilirea unei foi de parcurs pentru obtinerea cât mai rapidă a unui acord cu FMI şi numirea, printr-un proces transparent şi credibil, unui guvernator al Băncii Naţionale. Cioloş îi mai cere lui Filip să identifice şi să repare vulnerabilităţile sistemului bancar, reformarea justiţiei, combaterea corupţiei şi consultarea societăţii civile. Cei doi premieri par să aibă, deja, o relaţie funcţională.



    La nici o săptămână de la învestire, Filip a făcut la Bucureşti prima sa vizită peste hotare. “România este şi va rămâne alături de Republica Moldova” — mai afirmă şeful Guvernului tehnocrat de la Bucureşti, neuitând să avertizeze că sprijinul va veni gradual, în funcţie de eforturile întreprinse de Chişinău pentru ceea ce scrisoarea numeşte “asumarea şi aplicarea reformelor democratice, economice şi instituţionale”. Tocmai fiindcă Bucureştiul e direct afectat de corupţia, incompetenţa şi inconsecvenţa dovedite până acum de un partener căruia i-a susţinut decis şi energic aspiraţiile europene.

  • Hauts et bas de la justice roumaine dans le dernier rapport du MCV

    Hauts et bas de la justice roumaine dans le dernier rapport du MCV

    Au moment de l’adhésion de la Roumanie à l’UE, le 1er janvier 2007, les Occidentaux n’étaient pas convaincus que le pays allait pouvoir respecter les normes européennes en matière de Justice. C’est pourquoi, un Mécanisme de coopération et de vérification a été institué dans le cas de la Roumanie et de la Bulgarie voisine. Il s’agit d’un processus de suivi continu des progrès que les deux pays du sud-est de l’Europe enregistrent dans la réforme du système judiciaire et dans la lutte contre la corruption et la criminalité organisée.



    Dans le cas de la Roumanie, le rapport 2015 est positif pour la troisième année de suite et, selon le cabinet de Bucarest, il prouve le caractère durable et soutenable de la réforme de la justice et de la lutte contre la corruption. La Direction nationale anti-corruption a constaté un nombre croissant de saisines déposées par la population, ce qui semble refléter la confiance du public dans cette institution, une confiance soulignée aussi par les sondages d’opinion. L’appui public aux actions menées contre la corruption a été d’ailleurs visible durant les protestations ayant conduit à la émission du premier ministre social-démocrate Victor Ponta en novembre 2015. L’année dernière, le parquet anti-corruption a traduit en justice plus de 1.250 personnes, ex-ministres, membres du parlement, maires, présidents de conseils départementaux, juges, procureurs ainsi que toute une série de hauts fonctionnaires, lit-on dans le rapport élaboré par l’exécutif communautaire.



    La Commission critique pourtant le parlement de Bucarest, parce qu’il rejette sans motivation, les demandes des magistrats de lever l’immunité des élus confrontés à des démêlées avec la Justice. Bruxelles s’attend à ce qu’en 2016, les efforts des autorités soient ciblés notamment sur la prévention des faits de corruption. Assurer aux juges les conditions nécessaires pour qu’ils puissent remplir leurs attributions devrait être une priorité également pour les autorités de Bucarest. Qui plus est, l’UE exige à la Roumanie de vérifier rigoureusement l’intégrité des candidats aux scrutins municipal et législatif de cette année.



    La Roumanie suit une évolution ascendante pour ce qui est de la réalisation des objectifs prévus par le Mécanisme de coopération et de vérification, affirme le président roumain Klaus Iohannis, qui souligne aussi que l’engagement en vue de la consolidation de l’Etat de droit et de l’indépendance de la Justice est irréversible. La ministre roumaine de la Justice, Raluca Pruna estime pour sa part que l’évaluation permet aux autorités de Bucarest de s’attendre à ce que le Mécanisme de coopération et de vérification soit levé dans un proche avenir.



    Au nom du législatif incriminé par le rapport, le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu juge d’incorrecte la façon dont la Commission européenne évalue la justice roumaine. Son homologue de la Chambre des députés, Valeriu Zgonea affirme en échange que le rapport devrait constituer une douche froide pour la façon dont les élus nationaux ont abordé des sujets sérieux relatifs au bon fonctionnement de la Justice. Il avoue toutefois qu’il faut beaucoup de volonté politique pour répondre à la demande légitime des citoyens de voir dans le Parlement une institution qui représente vraiment leurs intérêts. (trad.: Alex Diaconescu)