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  • A la Une de la presse roumaine 03.03.2015

    A la Une de la presse roumaine 03.03.2015

    La quasi-totalité des principaux journaux roumains sintéressent aujourdhui, en priorité, aux enjeux de linstallation dEduard Hellvig à la tête du Service roumain de renseignements. Néanmoins, ils se penchent également sur les conséquences pour la Roumanie dun éventuel manque de financement pour les banques grecques ainsi que sur les villages “fantôme” de Transylvanie.


  • 02.03.2015 (mise à jour)

    02.03.2015 (mise à jour)

    Renseignements — Le Parlement de Bucarest a avalisé lundi, à une large majorité, la candidature de l’eurodéputé Eduard Hellvig à la tête du Service roumain de renseignements (SRI). Cette proposition du président roumain Klaus Iohannis, a été soutenue par les anciens collègues libéraux dEduard Hellvig et par lUnion démocratique des Magyars de Roumanie, les deux principales formations dopposition, mais aussi par les députés et les sénateurs de la majorité gouvernementale, formée par le Parti social-démocrate, lUnion nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti conservateur. Tout de suite après le vote, le nouveau directeur des renseignements généraux a prêté serment et il sest installé dans ses nouvelles fonctions.


    Membre du Parti conservateur depuis 2003 et du Parti national libéral depuis 2008, Eduard Hellvig, 40 ans, a été en 2012 ministre du Développement régional et du Tourisme au sein du gouvernement conjoint social-démocrate et libéral, dirigé par Victor Ponta. A lautomne dernier, il avait fait partie de l’équipe de campagne électorale de Klaus Iohannis. Le fauteuil de directeur du SRI est vacant depuis le 27 janvier, quand George Cristian Maior a démissionné au bout de huit ans de mandat. Auparavant, George Maior avait critiqué la décision de la Cour constitutionnelle de déclarer contraire à la loi fondamentale du pays une loi de la cyber-sécurité, composante dun paquet législatif visant la sûreté nationale.



    Sécurité – Le Conseil suprême de défense de la Roumanie se réunit mardi pour la première fois sous la présidence du nouveau chef de lEtat, Klaus Iohannis. Cest la situation sécuritaire de lUkraine voisine et ses retombées pour la Roumanie qui devraient dominer cette rencontre. Les participants devraient se pencher en ce sens sur les objectifs du programme pluriannuel de rétablissement de la capacité combative de larmée roumaine ainsi que sur les défis de la migration des réfugiés des zones de conflit à potentiel terroriste. A lagenda également devraient figurer lanalyse des processus dassociation politique et économique à lUE, lintégration euro-atlantique des pays des Balkans occidentaux ou encore les développements intervenus durant 2014 dans le cyberespace.



    Corruption – La Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest a condamné lundi le médecin Serban Bradisteanu, ancien sénateur social-démocrate, à un an de prison avec sursis pour délit de favoritisme, dans laffaire de corruption ayant comme protagoniste lex-premier ministre social-démocrate Adrian Nastase. Chef de la Clinique de chirurgie cardiovasculaire dun grand hôpital bucarestois, Serban Bradisteanu a été mis en examen en décembre 2012 pour avoir tergiversé larrestation dAdrian Nastase, condamné définitivement pour corruption, en prétextant de faux problèmes de santé de lancien responsable.


    Toujours lundi, les procureurs anticorruption ont démarré les poursuites pénales contre lancien chef de la Chambre roumaine de commerce et dindustrie, le député libéral Mihail Vlasov, accusé de corruption. Lhomme aurait versé des pots-de-vin à un élu parlementaire, aujourdhui décédé, pour laider à promouvoir un projet de loi. Mihail Vlasov a déjà été condamné à quatre ans de prison ferme pour trafic dinfluence, dans une autre affaire.



    Diaspora — Lexercice du droit de vote des Roumains de la diaspora et lorganisation en fin dannée du Congrès des Roumains du monde ont dominé les entretiens du ministre roumain chargé des relations avec la diaspora, Angel Tîlvăr, avec les représentants des communautés roumaines de Sicile. Une quarantaine de milliers de Roumains vivent actuellement sur cette île et le responsable bucarestois les a appelés à garder leur identité et à perpétuer leur culture, traditions et coutumes. Par ailleurs, avec les autorités des provinces italiennes de Catane et de Ragusa, Angel Tîlvăr a évoqué les difficultés des Roumains sur le marché de lemploi, notamment l’exploitation et le travail au noir. Notons qu’environ un million de Roumains vivent actuellement en Italie, soit la communauté la plus importante de la diaspora roumaine.



    Appui – Les Etats-Unis continueront à fournir de lassistance sécuritaire et économique à la République de Moldova, a annoncé lambassadeur de Washington à Chişinău, James D. Pettit, lors dune entrevue avec le premier ministre moldave Chiril Gaburici. Ce dernier à pour sa part assuré son interlocuteur de la poursuite du parcours européen de son pays, du renforcement de la réforme de la justice et des efforts de son gouvernement visant à assurer une croissance économique stable à la Moldavie ex-soviétique. Notons que ladjoint au secrétaire américain dEtat, Anthony Blinken, est attendu mardi dans la capitale moldave.

  • 02.03.2015

    02.03.2015

    Renseignements — Le Parlement de Bucarest doit voter aujourd’hui, en séance commune de ses deux Chambres, la nomination de l’eurodéputé Eduard Hellvig à la tête du Service roumain de renseignements. La semaine dernière, la commission spécialisée du Parlement avait avalisé cette nomination avancée par le président roumain Klaus Iohannis. Membre du Parti conservateur depuis 2003 et du Parti national libéral depuis 2008, Eduard Hellvig, 40 ans, a été en 2012 ministre du Développement régional et du Tourisme au sein du gouvernement conjoint social-démocrate et libéral, dirigé par Victor Ponta. A lautomne dernier, il avait fait partie de l’équipe de campagne électorale de Klaus Iohannis. Le fauteuil de directeur du SRI est vacant depuis le 27 janvier, quand George Cristian Maior a démissionné au bout de huit ans de mandat. Auparavant, George Maior avait critiqué la décision de la Cour constitutionnelle de déclarer contraire à la loi fondamentale du pays une loi de la cyber-sécurité, composante dun paquet législatif visant la sûreté nationale.



    Visite — Le ministre roumain chargé des relations avec la diaspora, Angel Tâlvàr, doit s’entretenir aujourd’hui avec les autorités de la province italienne de Catane dans le sud de l’Italie. C’est la dernière des 3 journées de sa visite pour s’informer de la situation des Roumains de la région. Samedi et dimanche, le ministre et la délégation gouvernementale qui l’accompagne ont discuté avec les autorités siciliennes ainsi qu’avec les représentants de la communauté roumaine de cette région. Une quarantaine de milliers de Roumains vivent sur cette île et se voient confronter à de nombreux problèmes liés à l’emploi, dont la recrudescence des conflits de travail, l’exploitation et le travail au noir, selon Angel Tâlvàr. Notons qu’environ un million de Roumains vivent actuellement en Italie, soit la communauté la plus importante de la diaspora roumaine.



    Chômage — En Roumanie le taux de chômage s’est situé en janvier à 6,5%, en baisse de 0,1% par rapport au mois précédent et de 0,5% par rapport au niveau enregistré en janvier 2014, selon les chiffres rendus publics aujourd’hui par l’Institut national des statistiques. Le nombre des chômeurs estimé au mois de janvier est de 607 mille personnes, fait savoir l’Institut qui précise que le taux de chômage des hommes dépasse de 0,7% celui des femmes.



    Incident — En Italie, cinq voitures à plaques d’immatriculation roumaines ont été incendiées ce dimanche dans un quartier à la périphérie de Rome, où habite une importante communauté roumaine. Les autorités ne peuvent pas confirmer s’il s’agit d’un acte de discrimination. L’ambassade de Roumanie a entrepris en urgence les démarches légales après des pompiers et des carabiniers pour obtenir des informations officielles relatives aux circonstances de l’incident et à l’identité des propriétaires de véhicules. Le Ministère roumain des AE affirme que cet incident qui n’a pas fait de victimes n’est pas le premier de ce genre à Rome et c’est pourquoi il existe le soupçon que de tels actes pourraient avoir aussi des motivations de nature xénophobe.



    Handball — Le club champion de Roumanie au handball féminin HCM Baia Mare a vaincu dimanche à domicile l’équipe suédoise IK Savehof (34 — 24), dans le deuxième groupe principal de la Ligue des Champions. Grâce à cette victoire, HCM Baia Mare a grimpé en troisième position du classement général après Larvik de Norvège et Györi ETO de Hongrie.

  • 25.02.2015

    25.02.2015

    Moldova — Deuxième jour de la visite officielle du président roumain, Klaus Iohannis, en République de Moldova voisine. Avec les leaders des formations politiques pro-européennes, les partis Démocrate, Libéral-démocrate (au pouvoir) et Libéral (dopposition), le chef de lEtat roumain a évoqué leurs stratégies visant lintégration européenne de leurs pays ainsi que lappui que Bucarest peut apporter à ces démarches. Pour Vlad Filat, chef du Parti libéral-démocrate, la Roumanie est un exemple en matière de lutte anticorruption, tandis que le leader du Parti démocrate, Marian Lupu, a plaidé en faveur dun approfondissement encore plus poussé des relations bilatérales entre Bucarest et Chisinau. Lentretien avec le président roumain, Klaus Iohannis, a été, en effet, constructif, sest à son tour félicité Mihai Ghimpu, le chef de la formation libérale dopposition. Et toujours ce mercredi, Klaus Iohannis a rencontré les étudiants et les professeurs de lUniversité de Chisinau, en marge dune conférence quil y a tenue. Mardi, lors des pourparlers avec son homologue, Nicolae Timofti, le président roumain avait réaffirmé le plein soutien de Bucarest au parcours européen et démocratique de la République de Moldova. Davantage sur ce sujet juste après les infos.



    Vote — Cest le deux mars que la Chambre des Députés et le Sénat se réunissent en séance plénière pour avaliser la candidature de l’eurodéputé Eduard Hellvig à la tête du Service roumain de Renseignements, ont décidé les directions des deux chambres du Parlement de Bucarest. Auparavant, la commission spécialisée du législatif avait donné son feu vert à cette proposition du président roumain Klaus Iohannis. Membre du Parti conservateur depuis 2003 et du Parti national libéral depuis 2008, Eduard Hellvig, 40 ans, a été en 2012 ministre du Développement régional et du Tourisme au sein du gouvernement conjoint social-démocrate et libéral, dirigé par Victor Ponta. A lautomne dernier, il avait fait partie de l’équipe de campagne électorale de Klaus Iohannis. Le fauteuil de directeur du SRI est vacant depuis le 27 janvier, quand George Cristian Maior a démissionné au bout de huit ans de mandat. Auparavant, George Maior avait critiqué la décision de la Cour constitutionnelle de déclarer contraire à la loi fondamentale du pays une loi de la cyber-sécurité, composante dun paquet législatif visant la sûreté nationale.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Alexandra Dulgheru (94 WTA), affronte la Danoise Caroline Wozniacki (5 WTA) au deuxième tour du tournoi de Doha, après avoir eu raison de la Française Alizé Cornet (24 WTA).


    Par ailleurs, le double formé par le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean Julien Roger s’est lui aussi qualifié mardi au second tour du tournoi de tennis de Dubaï, après avoir vaincu le duo suisse Roger Federer / Michael Lammer, bénéficiaires d’une wild card. Horia Tecau et Jean Julien Roger doivent maintenant se confronter au double suédo-polonais Robert Lindstedt/Marcin Matkowski. Dans la même compétition, le double formé du Roumain Florin Mergea et de Britannique Dominic Inglot s’est lui aussi qualifié au second tour, après s’être imposé devant les Espagnols Feliciano Lopez et Fernando Verdasco.

  • A la une de la presse roumaine – 25.02.2015

    A la une de la presse roumaine – 25.02.2015

    Plusieurs sujets font débat ce mercredi dans la presse roumaine : pourquoi la Roumanie ne peut pas passer à l’euro en 2019 et la procureure en chef de la Roumanie, Laura Codruta Kovesi, lance un appel à la confiscation des fortunes des grands corrompus. Finalement deux baromètres tentent de savoir qui est le plus mauvais voisin de la Roumanie et si nos concitoyens préfèrent plutôt la liberté ou la sécurité.


  • 24.02.2015

    24.02.2015

    Parquet – Le Parquet national anticorruption a connu lannée dernière plusieurs premières et ce depuis sa création, a affirmé la procureure en chef, Laura Codruta Kövesi, lors de la présentation à la presse du bilan de cette institution pour 2014. Elle a cité en ce sens les records battus en matière de nombre de dossiers enregistrés et solutionnés, de réquisitoires, de condamnations et denquêtes de hauts responsables. La confiance accordée par les Roumains au Parquet anticorruption a également atteint le plus haut niveau, sest encore félicitée la procureure en chef.


    Elle a parlé notamment daffaires largement médiatisées en Roumanie, tel Microsoft, concernant loctroi de licences informatiques pour lEducation nationale et où neuf anciens ministres sont impliqués, larrestation dAlina Bica, ancienne procureure en chef de la Direction dinvestigation des infractions liées au terrorisme et au crime organisé, larrestation de lhomme daffaires Mircea Basescu, frère de lex-président de la République, ainsi que les enquêtes ayant visé une vingtaine de chefs de Conseils départementaux. En 2014, les 86 procureurs du Parquet anticorruption ont traité et solutionné 9000 dossiers, quelque 1100 personnes inculpées étant définitivement condamnées. Le pourcentage dacquittements sest chiffré à 9%, en dessous de la moyenne européenne.



    Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, fait ce mardi sa première visite en cette qualité dans la République de Moldova voisine. Il doit s’entretenir avec son homologue moldave, Nicolae Timofti, avec le nouveau chef du cabinet de Chisinau, Chiril Gaburici, ainsi qu’avec les leaders des formations politiques représentées au Parlement. Klaus Iohannis est également attendu à une Université de la capitale moldave, où il tiendra une conférence. Cette visite officielle à l’étranger, prévue être la première du président roumain après la prise de ses fonctions, avait dû être ajournée dans l’attente de la constitution et l’installation du nouvel Exécutif de Chişinău, issu de l’alliance minoritaire entre libéraux-démocrates et démocrates et soutenu par les communistes pro-russes.


    Toujours cette semaine, Klaus Iohannis est attendu à Berlin. Cette visite officielle, qu’il aurait dû effectuer le 11 février, a été reportée en signe de respect pour les obsèques de l’ancien président fédéral allemand, Richard von Weizsacker, prévues le même jour. A l’agenda de cette visite, figurent des entretiens avec son homologue allemand, Joachim Gauck et la chancelière Angela Merkel. Pour le président Klaus Iohannis, Roumain d’origine ethnique allemande, ce sera la première visite en Allemagne, depuis son élection à la tête de la Roumanie en novembre 2014.



    Renseignements — Nommé par le chef de l’Etat à la tête du Service roumain de Renseignement, l’eurodéputé Eduard Hellvig, a été auditionné ce mardi par la Commission spécialisée du Parlement de Bucarest. Sa candidature sera soumise mercredi au vote des deux Chambres du législatif où, pour obtenir l’investiture, lhomme devrait obtenir la majorité des voix des sénateurs et députés.


    Membre du Parti conservateur depuis 2003 et du Parti national libéral depuis 2008, Eduard Hellvig, 40 ans, a été en 2012 ministre du Développement régional et du Tourisme au sein du gouvernement conjoint social-démocrate et libéral, dirigé par Victor Ponta. A lautomne dernier, il avait fait partie de l’équipe de campagne électorale de Klaus Iohannis. Le fauteuil de directeur du SRI est vacant depuis le 27 janvier, quand George Cristian Maior a démissionné au bout de huit ans de mandat. Auparavant, George Maior avait critiqué la décision de la Cour constitutionnelle de déclarer contraire à la loi fondamentale du pays une loi de la cyber-sécurité, composante dun paquet législatif visant la sûreté nationale.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Alexandra Dulgheru rencontre ce mardi la Française Alizé Cornet, au premier tour du tournoi de Doha. La Roumaine part bien placée dans cette compétition après quelle eut vaincu, dans les qualifications, la Chinoise Saisai Zheng, 2 à 0. Et toujours ce mardi, le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer affronte le duo suisse Roger Federer/Michael Lammer, à lépreuve double Messieurs du tournoi de Dubaï. Et cest toujours là que le duo roumano-britannique Florin Mergea/Dominic Inglot sest qualifié au deuxième tour après avoir eu raison des Espagnols Feliciano Lopez et Fernando Verdasco, 2 à 0. Rappelons-le, la joueuse roumaine de tennis, Simona Halep a progressé d’une place au classement WTA après avoir remporté, ce week-end, le tournoi de Dubaï. Simona Halep aurait dû être aussi la deuxième favorite à Doha, un tournoi qu’elle avait remporté l’année dernière, mais dont elle s’est retirée suite à un accident.

  • 20.02.2015 (mise à jour)

    20.02.2015 (mise à jour)

    Coopération – En visite à Bucarest, le président bulgare Rosen Plevneliev a souhaité que les deux pays voisins renforcent leur coopération à tous les niveaux, de sorte quils deviennent un moteur de lintégration européenne. Le chef dEtat bulgare sexprimait à lissue dune réunion avec son homologue roumain, Klaus Iohannis, qui a, lui aussi, appelé à une meilleure collaboration politique, économique et géostratégique qui améliorerait aussi les performances économiques des deux pays voisins. Tandis que la région se voit confronter à des défis sécuritaires majeurs, Klaus Iohannis a estimé que la Roumanie et la Bulgarie avaient encore un objectif commun – le renforcement de la défense collective au sein de lOTAN. Dans le même temps, les deux leaders ont convenu de dynamiser le dialogue avec les partenaires communautaires au sujet de lentrée de leurs pays dans lespace de libre circulation Shengen, qui traîne depuis des années. La Roumanie est le 3e partenaire commercial de la Bulgarie parmi les Etats membres de lUE et son 4e partenaire commercial mondial. Notons que Rosen Plevneliev est le premier chef dEtat à visiter la Roumanie après linvestiture du nouveau président roumain.



    Renseignements – Les partis de la coalition au pouvoir en Roumanie ont discuté vendredi la proposition du chef de lEtat, Klaus Iohannis, qui à désigné Eduard Hellvig aux fonctions de chef du Service Roumain dInformations (les renseignements généraux). Eduard Hellvig est vice-président du Parti national libéral, dopposition, et sa nomination sera examinée par les groupes parlementaires du Parti social-démocrate, principal pilier de la coalition gouvernementale, à fait savoir le leader social-démocrate, le Premier ministre, Victor Ponta. Lune des deux autres formations politiques au pouvoir – le Parti conservateur – na pas encore communiqué sa décision, tandis que lautre, lUnion nationale pour le progrès de la Roumanie, a annoncé quelle allait appuyer cette candidature, de même que le PNL. Même position du côté de lUnion démocratique des Magyars de Roumanie, le président de cette formation, Kelemen Hunor, affirmant quil ny avait aucun obstacle au soutien de la nomination dEduard Hellvig. Le vote du Parlement de Bucarest est prévu pour la semaine prochaine.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro quatre mondial, a dépassé vendredi la Danoise Carolina Wozniacki, dans les demi-finales du tournoi de Dubaï (2-6, 6-1. 6-1). En finale, Simona Halep devra affronter la joueuse tchèque Karolina Pliskova.La Roumaine Irina Begu sest qualifiée sans problèmes dans les demi-finales du tournoi de tennis de Rio de Janeiro, après avoir eu raison de lIsraélienne Julia Glushko (149e WTA). Dans la compétition de double dames, Irina Begu et lArgentine Maria Irigoyen, détentrices du titre et principales favorites du concours brésilien, se sont qualifiées dans les demi-finales où elles doivent rencontrer le duo Chieh-Yu Hsu (Taiwan)/Elitsa Kostova (Bulgarie). Par ailleurs, Principale favorite de cette compétition, Simona Halep a déjà rencontré à deux reprises Carolina Wozniacki, numéro 5 WTA, chacune gagnant un match.

  • 20.02.2015

    20.02.2015

    Diplomatie – Le président roumain, Klaus Iohannis, reçoit aujourdhui à Bucarest son homologue bulgare, Rosen Pleniev, premier chef dEtat à visiter la Roumanie après linvestiture du nouveau président roumain. Les deux hommes doivent notamment évoquer la situation en Ukraine, mais aussi la diversification des sources dalimentation en énergie de leurs pays, le développement des voies de communication entre les deux pays par la construction de nouveaux ponts sur le Danube, la coopération militaire et au sein de lUE et, pas en dernier lieu, la coordination des efforts conjoints en vue dintégrer les la Roumanie et la Bulgarie à lespace de libre circulation Schengen. Le président bulgare, Rosen Pleniev, doit rencontrer par la suite le premier ministre roumain, Victor Ponta.



    Energie – La Roumanie est troisième en Europe pour ce qui est de lindépendance énergétique, mais en queue de peloton en ce qui concerne lefficacité du système dalimentation en énergie. La situation du pays est également déficitaire en matière de rendement des systèmes de chauffage centralisé, qui nont pas été modernisés dans de nombreuses villes, ont affirmé les participants à un forum spécialisé, tenu à Bucarest. Les représentants de lAutorité nationale de réglementation dans le secteur énergétique affirment que le gouvernement de Bucarest doit consulter toutes les municipalités concernées afin de ne pas prendre des décisions erronées et inappropriées pour les besoins de chaque région dans lélaboration de la stratégie énergétique nationale.



    Renseignements – Les partis de la coalition au pouvoir en Roumanie discutent aujourdhui la proposition du chef de lEtat, Klaus Iohannis, qui à désigné Eduard Hellvig aux fonctions de chef du Service Roumain dInformations (les renseignements généraux). Eduard Hellvig est vice-président du Parti national libéral, dopposition, et sa nomination sera examinée par les groupes parlementaires du Parti social-démocrate, principal pilier de la coalition gouvernementale, à fait savoir le leader social-démocrate, le Premier ministre, Victor Ponta. Les deux autres formations politiques au pouvoir – le Parti conservateur et lUnion nationale pour le progrès de la Roumanie – doivent également rendre publique leur décision, dans les plus brefs délais, tandis que le vote du Parlement de Bucarest est prévu pour la semaine prochaine.



    Grève – Les syndicalistes de ladministration publique roumaine ont participé vendredi à une grève davertissement dune demi-heure pour protester contre le niveau très bas des salaires dans ce secteur dactivité. Ils ont réclamé la hausse de leurs revenus ainsi que loctroi de tickets restaurant, supprimés après le début de la crise économique. Les employés de ladministration publique ont les salaires les plus bas de lensemble du secteur public, ont affirmé les leaders syndicaux. Ils menacent de déclencher une grève générale si leurs revendications ne sont pas satisfaites.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro quatre mondial, joue aujourd’hui contre la Danoise Carolina Wozniacki, dans les demi-finales du tournoi de Dubaï. Principale favorite de cette compétition, Simona Halep a déjà rencontré à deux reprises Carolina Wozniacki, numéro 5 WTA, chacune gagnant un match. Et toujours aujourdhui, une autre Roumaine, Irina Begu (34e au classement WTA) affronte lIsraélienne Julia Glushko (149e WTA) dans les quarts de finale du tournoi de tennis de Rio de Janeiro. Dans la compétition de double dames, Irina Begu et lArgentine Maria Irigoyen, détentrices du titre et principales favorites du concours brésilien, se sont qualifiées dans les demi-finales où elles doivent rencontrer le duo Chieh-Yu Hsu (Taiwan)/Elitsa Kostova (Bulgarie).

  • Un nouveau directeur pour le Service roumain de renseignements.

    Un nouveau directeur pour le Service roumain de renseignements.

    Malgré un contexte régional sous le signe de l’incertitude, les deux principaux services de renseignements roumains, intérieur et extérieur, se sont retrouvés sans directeurs permanents. Le premier semble avoir trouvé son prochain chef en la personne d’Eduard Hellvig désigné pour cette fonction par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. L’eurodéputé dont le parcours politique n’est pas terni par aucune controverse majeure fait figure de proue au sein de la nouvelle vague de jeunes politiciens ayant réussi à surmonter l’anonymat. M Hellvig semble donc la bonne solution pour le Service roumain de renseignements.



    Quelles sont les raisons pour lesquelles Eduard Hellvig a été nominé pour cette fonction ? Le président roumain Klaus Iohannis répond :« Lorsque j’ai du penser à désigner un chef à la tête du Service roumain de renseignements, j’ai cherché quelquun compétent, qui connaisse les acteurs politiques, tout en détenant suffisamment d’informations sur les activités dans ce domaine» a affirmé le président roumain Klaus Iohannis.



    Cette nomination intrigue les commentateurs politiques puisque M Hellvig, vice président du Parti national libéral, compte parmi les proches de Klaus Iohannis, celui qui en tant que leader libéral avait remporté le scrutin présidentiel de novembre 2014. C’est pourquoi, de l’avis de certains analystes, la relation personnelle a pesé pour beaucoup dans le choix présidentiel. Par ailleurs, Klaus Iohannis s’inspire du modèle de son prédécesseur, Traian Basescu, qui avait toujours désigné à la tête des services de renseignements des personnes issues de l’Opposition parlementaire.



    Hormis le débat autour des critères d’éligibilité de M Hellvig, une chose est certaine : au cas où le Parlement lui donne son feu vert, sa mission sera assez difficile. Il deviendrait chef du Service roumain de renseignements à un moment où le directeur par intérim Florian Coldea, vient d’être dénoncé par l’ancienne ministre du Développement régional et du Tourisme, Elena Udrea, accusée à son tour dans deux dossiers de corruption. Elena Udrea a accusé entre autre Florian Coldea d’avoir abusé de son pouvoir pour vouloir détruire sa carrière politique.



    Une enquête en ce sens n’a pas été encore démarrée, le Parquet national anti-corruption estimant que les preuves et les faits manquent de consistance juridique. Une conclusion soutenue aussi par la Commission parlementaire chargée du contrôle du Service roumain de renseignements.



    Bien que doté d’une bonne image dans l’espace public roumain et que son activité soit appréciée par les partenaires occidentaux de la Roumanie, le Service de renseignements intérieurs déroule son activité dans une pénombre au moins suspecte. Le faible contrôle exercé par le Parlement, le seul à même de vérifier le SRI laisse planer le doute sur les activités qu’il déroule. S’y ajoute l’impression que le service n’a pas jamais abandonné les bonnes pratiques de jadis ou les anciens agents de la Securitate, la police politique communiste.



    Or, de l’avis des observateurs, la réforme totale et sans compromis du Service roumain de renseignements, sera le plus grand défi qu’Eduard Hellvig devra relever s’il s’installe à la tête de cette institution.





  • 09.02.2015 (mise à jour)

    09.02.2015 (mise à jour)

    Politique – Le président roumain, Klaus Iohannis, a prononcé lundi son premier discours de politique générale devant les sénateurs et les députés roumains, réunis en séance plénière. Le chef de lEtat a affirmé, à cette occasion, quil souhaitait travailler avec un parlement puissant, responsable et actif, soulignant que “le progrès dune nation ne saurait découler du conflit permanent entre ceux qui la représentent” au sommet de lEtat, faisant allusion ainsi aux nombreuses disputes ayant opposé la présidence, le gouvernement et le législatif, durant les mandats de son prédécesseur, Traian Basescu. Le président a également appelé à la réforme des institutions politiques, qui doivent aussi renoncer, selon lui, aux approches populistes et à létat permanent de campagne électorale.


    Dans le même temps, Klaus Iohannis a annoncé quil souhaitait que le paquet de lois dit “Big Brother” visant un renforcement sécuritaire par laccès direct des services de renseignement et des autorités aux données de trafic informatique fassent lobjet dune médiation et dun débat approfondi, après que ce paquet de lois a été rejeté par la Cour constitutionnelle.


    Le discours du président devant les élus intervient après une série de consultations avec les représentants des principales formations politiques, ayant notamment abouti sur un accord politique visant la hausse du budget de larmée, la modification de la législation électorale et le fonctionnement des partis.



    FMI – La Roumanie na pas signé la nouvelle lettre dintention dans la relation avec le FMI, mais laccord avec cette institution financière reste en vigueur, a déclaré le premier ministre roumain, Victor Ponta, à la suite des pourparlers avec les représentants des bailleurs de fonds internationaux. Bien que nombre dobjectifs importants pour la Roumanie stipulés par le document ont déjà été atteints, deux points restent en désaccord, a expliqué le chef du gouvernement roumain. Il sagit de la restructuration, éventuellement par privatisation, des compagnies du secteur de l’énergie à base de charbon, ainsi que du gel du calendrier de la libéralisation des tarifs du gaz destiné à la population, deux mesures rejetées par les experts du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne. Ces deux problématiques doivent à nouveau être abordées en avril prochain, à loccasion dune nouvelle mission conjointe des trois institutions.


    L’accord préventif actuellement en vigueur, le troisième conclu avec le FMI depuis le début de la crise économique en 2009, s’achèvera cet automne et se chiffre à près de 2 milliards d’euros ; son but est de protéger l’économie roumaine des éventuels chocs se manifestant sur les marchés financiers.



    Renseignements – Devant une commission parlementaire spécialisée, Florian Coldea, directeur par intérim du Service roumain dinformations (SRI), à savoir les renseignements généraux, a rejeté les accusations formulées à son encontre par la députée Elena Udrea. Celle-ci avait mis en cause le général pour abus de fonction et pour avoir, selon elle, demandé à un homme daffaires un demi-million deuros pour financer la création dune chaîne de télévision par un ex-membre du Parti social-démocrate. Ces accusations sont calomnieuses, a affirmé Florian Coldea qui a précisé que, durant lannée 2014, année électorale, le service quil dirige avait travaillé observant dûment sa neutralité et son équidistance politique. La direction du SRI a effectué une enquête interne dans ce cas, les conclusions étant présentées à la Commission parlementaire de contrôle du service de renseignement.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe, lundi, à Bruxelles, à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE. Ils ont notamment abordé la lutte contre le terrorisme, le diplomate roumain proposant à ses homologues de réfléchir à lutilité de la création dune cour internationale spécialisée qui juge et punisse le délit de terrorisme international. Les ministres ont en ce sens évoqué la situation en Irak et en Syrie, dans le contexte des actions du groupement Etat islamique. Pour ce qui est du dossier ukrainien, les ministres ont également décidé de rallonger la liste noire des personnes visées par un gel de leurs avoirs et une interdiction de voyager dans lUnion européenne, de 19 personnes, des Russes et des séparatistes, ainsi que de neuf entités.

  • A la une de la presse roumaine – 28.01.2015

    A la une de la presse roumaine – 28.01.2015

    La démission du chef du Service roumain de renseignements fait couler l’encre à flots dans la presse roumaine en ligne.






  • Légalité et sécurité

    Légalité et sécurité

    Vivement critiquée par la société civile et adoptée par le Parlement il y a un mois, la loi de la sécurité informatique de la Roumanie a été jugée non constitutionnelle. Les juges de la Cour constitutionnelle ont admis la saisine déposée par un groupe d’élus libéraux, d’opposition, dans le sens d’une violation du droit à la vie privée dans l’espace virtuel, représentée par cet acte normatif.



    Les juges constitutionnels ont constaté l’absence d’un avis du Conseil suprême de défense de la Roumanie, ainsi que le mépris de plusieurs dispositions de la Constitution, dont le libre accès à la justice et à un procès équitable, le droit à l’intimité et à la vie privée et le secret de la correspondance.



    C’est la troisième composante du paquet législatif « Big Brother » frappée d’inconstitutionnalité ; l’année dernière, la Cour constitutionnelle en avait rejeté deux autres: la loi obligeant les fournisseurs de téléphonie et d’Internet à stocker les données des utilisateurs pendant 6 mois, et la loi concernant les données personnelles des utilisateurs de cartes de téléphones pré-payées et de réseaux wi-fi.



    De l’avis de ses critiques, les services de renseignements et les procureurs n’auraient plus besoin, conformément à ce texte législatif, d’une autorisation émise par un juge pour avoir accès aux données de tout système informatique soupçonné d’implication dans une activité illégale, une simple sollicitation motivée leur suffirait. Les partisans de la loi insistent, quant à eux, sur le fait que les dispositions ne s’appliqueraient pas aux particuliers et que la loi est nécessaire dans le contexte actuel, de risques et de menaces informatiques sans précédent.



    Pour le Service roumain de renseignements intérieurs, le plus grand partisan de cette loi, elle est indispensable parce que renforçant la protection et le respect des droits et libertés fondamentales des citoyens. Les craintes, les spéculations et les accusations à ce sujet n’ont aucun fondement, car la loi ne donne pas, aux institutions de l’Etat, l’accès à des données de la vie privée des gens, en l’absence de l’autorisation préalable d’un juge, souligne le SRI.



    Seuls les propriétaires d’infrastructures informatiques doivent mettre à la disposition des autorités compétentes exclusivement des données techniques liées à la menace indiquée dans la sollicitation, expliquent les représentant des Renseignements intérieurs. Une évaluation ultérieure indiquera la nécessité, ou non, d’élargir l’enquête à des personnes bien précises, et dans un tel cas, l’accès à l’ordinateur, à la tablette ou au smartphone se fera uniquement sur la base de l’autorisation d’un juge.



    Le SRI a expliqué l’absence, néanmoins, de ces précisions du texte législatif par le fait que la procédure de l’autorisation de l’accès aux données à caractère personnel est déjà réglementée par le Code de procédure pénale et par la Loi de la sécurité nationale. L’introduction de cette procédure aussi dans la loi de la sécurité informatique aurait créé une redondance législative, ce qui serait contraire aux bonnes pratiques de technique législative.

  • Sécurité et anti-terrorisme

    Sécurité et anti-terrorisme

    Les récents attentats de Paris ont relancé le débat entre les adeptes de l’idée selon laquelle la Roumanie aurait absolument besoin d’une loi de la sécurité informatique, et les détracteurs, également nombreux, qui l’appellent « la loi Big Brother ». Déjà rejeté, l’été dernier, par la Cour constitutionnelle, ce texte retrouvera une place à l’agenda du gouvernement et du Parlement de Bucarest, et fait l’objet d’un débat de la société civile, qui le conteste fortement.



    Nombreux sont ceux, y compris des politiciens, qui pensent qu’aucune institution ou personne ne peut toucher à la vie d’autrui, vérifier ses fichiers sur son ordinateur, écouter ses conversations, portant ainsi atteinte à l’intimité de sa vie privée. Puisque la Cour constitutionnelle a rejeté la Loi Big Brother en juillet 2014, « l’urgence » invoquée par les autorités n’est qu’une utilisation de la tragédie survenue en France comme prétexte pour mettre en avant des agendas législatifs de sécurité qui ignorent les droits fondamentaux — affirment plusieurs organisations non gouvernementales.



    En quoi une surveillance généralisée aiderait-elle davantage que des surveillances individuelles, ponctuelles? — s’interrogent ces ONGs. Dans une démarche censée chasser les craintes, les spéculations mais aussi les accusations contre la Loi de la sécurité informatique, le Service roumain de renseignements intérieurs a fait plusieurs précisions: il a souligné son action constante axée justement sur la protection et le respect des droits et des libertés fondamentales des citoyens ; il a aussi insisté sur le fait que l’accès des autorités compétentes à un certain équipement IT ainsi qu’aux données à caractère privé stockées dessus se fera uniquement avec l’autorisation d’un juge.



    Seuls les propriétaires d’infrastructures informatiques, et non les particuliers, devraient mettre à la disposition des autorités compétentes exclusivement des données techniques concernant la menace qui fait l’objet de la demande. Si ces premières vérifications indiquaient un besoin d’élargir l’enquête à des individus bien précis, le juge se verrait solliciter l’autorisation d’accès à l’ordinateur, la tablette ou le smartphone du sujet en question.



    Le SRI ajoute que des dispositions supplémentaires sur le respect des droits de l’être humain ne sont pas nécessaires, puisque la procédure concernant l’accès aux données à caractère personnel est déjà réglementée par la Code de procédure pénale et par la Loi de la sécurité nationale.



    Si la Loi Big Brother est très controversée, celle des cartes de téléphone pré-payées ne l’est pas. Une éventuelle décision dans le sens de l’achat de ses cartes sur la base d’une pièce d’identité, comme dans le cas des abonnements, ne pose pas beaucoup de problèmes. En fin de compte, il s’agirait d’une communication assumée et non secrète.



  • La Roumanie sur l’échiquier sécuritaire

    La Roumanie sur l’échiquier sécuritaire

    Il y aura d’autres attentats terroristes en Europe. Des attentats ont été déjoués aussi en Roumanie. Les services secrets européens sont prêts pour le nouveau niveau de terrorisme, mais il n’y a pas de sécurité absolue. Parfois, prévenir s’avère impossible. Ce sont les propos du directeur du Service roumain des renseignements (SRI), George Maior, au cours d’un entretien au portail roumain ziare.com.



    Il affirme qu’il n’existe pas, en Roumanie, de danger majeur d’attentat terroriste en ce moment, c’est pourquoi le Service roumain des renseignements n’a pas considéré nécessaire d’élever le niveau d’alerte ; en revanche, il a pris toute une série de mesures supplémentaires, y compris pour défendre certaines cibles potentielles, pour un meilleur contrôle de la traite de personnes aux frontières et pour avoir un bon état des lieux de ce qui se passe sur l’ensemble du territoire national. Selon George Maior, « la population doit comprendre que nous mettons tout en œuvre pour préserver le niveau d’alerte actuel et maintenir le territoire national à l’écart de tels événements. C’est pourquoi notre action est stratégique ».



    Dans cet entretien, George Maior fait aussi valoir que les attentats de Paris auront des effets au niveau européen, y compris sous l’aspect des éléments opérationnels tels que le renforcement de la coopération des services européens ou la création d’un nouveau plan européen pour accroître l’efficience de la capacité de réponse des Etats européens et de l’Union européenne face à de tels événements. « Même la création de structures de renseignements plus fortes au niveau de l’Union européenne est envisagée et je pense qu’il y aura aussi des changements d’ordre législatif », ajoutait le directeur du Service roumain de renseignements. Il n’exclut pas non plus que les événements de Paris de la semaine dernière aient des effets y compris sur l’admission de la Roumanie dans l’espace Schengen.



    D’autre part, George Maior pense que, dans ce contexte géopolitique, la Roumanie est clairement confrontée à deux grandes menaces. La première est liée à la crise de Crimée, à la politique néo-impériale de la Russie, à l’instabilité en Ukraine. La deuxième vient du Moyen Orient, plus précisément de l’Etat islamique, à cause des problèmes de Syrie et de l’importation de terrorisme qui peut avoir lieu sur le territoire européen. Selon le chef du SRI, ces deux grandes menaces doivent être traitées de manière différente, mais avec la même intensité du point de vue des priorités, même si, après un événement tel celui de France, l’attention de l’opinion publique se cible sur l’élément terroriste et moins sur les problèmes géopolitiques structurels de l’Est. (trad.: Ligia Mihaiescu)

  • A la Une de la presse roumaine 22.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 22.09.2014

    Le premier ministre Victor Ponta a lancé sa candidature aux élections présidenteilles sur l’Arène nationale devant 70 mille membres du Parti social-démocrate. Le très connu journaliste roumain Robert Turcescu a avoué être ex-officier de renseignements sous couvert. Davantage sur ces deux sujet et d’autres dans la revue de presse de RRI…