Tag: Roman

  • La prophétie de Barintown

    La prophétie de Barintown

    Directeur de collection aux Éditions Ex Æquo, Sylvain Audet- Gainar est connu comme auteur et traducteur de romans policiers dont le roman Irréprochables de Petru Berteanu auquel on a consacré une édition de la rubrique Son des mots ou encore, le dernier roman de George Arion, La Prophétie de Barintown dont l’action se passe aux Etats-Unis dans la petite localité inventée par l’auteur, de Barintown. Davantage sur ce livre et sur les défis de la traduction avec Sylvain Audet-Gainar.

  • Poussière dans le vent

    Poussière dans le vent

    Né à La Havane, en 1955 où il continue à vivre,
    Leonardo Padura est romancier, essayiste, journaliste et scénariste pour le
    cinéma, auteur prestigieux, récompensé du prix Raymond Chandler en 2009 ou
    encore du prix Princesse des Asturies en 2015. Traduit dans une quinzaine de
    pays, Leonardo Padura lance en 2020 son roman Como polvo en el viento dans la traduction, en français, par René
    Solis, est parue en 2021 chez les Editions Métailié, sous le titre « Poussière dans
    le vent ». C’est de ce roman que nous allons parler dans les minutes
    suivantes avec Mathieu Fabre, libraire chez Kyralina.

  • La Nuit de la littérature européenne

    La Nuit de la littérature européenne

    Née à Prague, en 2006, la Nuit de la
    Littérature européenne a été progressivement exportée vers d’autres villes du
    vieux continent, telles Brno, Dublin, Lisbonne ou encore Bucarest. Le 11 septembre
    2021, EUNIC Roumanie organise une nouvelle édition de cet événement littéraire.
    Un jour durant, Calea Victoriei, la grande avenue qui traverse la capitale
    roumaine d’un bout à l’autre, attendra lecteurs et écrivains dans quatre
    endroits phare – le Musée de la Littérature roumaine, la librairie Humanitas
    Kretzulescu, le Musée national d’Histoire et la Place Odéon – pour une série
    d’événements littéraires, notamment des lectures de fragments issus de
    plusieurs romans européens. Parmi les partenaires de cette Nuit spéciale – l’Institut
    français de Roumanie dont la représentante Roxanne Verron, chargée de mission
    livres et débats d’idées se trouve en dialogue avec nous, par téléphone.

  • “La fille qu’on appelle” ou l’histoire d’une emprise

    “La fille qu’on appelle” ou l’histoire d’une emprise

    Connu
    notamment pour ses intrigues complexes et pour ses réflexions sur des thèmes
    tels les liens familiaux ou encore les iniquités sociales, Tanguy Viel se
    penche cette fois-ci sur la problématique du harcèlement sexuel et sur celle de
    l’emprise des hommes du pouvoir dans son nouveau roman La fille qu’on appelle. Avec Elena Diaconu, à la tête de la librairie française Kyralina, sur ce nouveau coup de cœur littéraire.

  • LODEWIJK ALLAERT

    LODEWIJK ALLAERT

    Auteur de plusieurs récits de voyage dont Carpates – La Traversée de l’Europe sauvage ou encore La Roumanie au fil de l’eau, Lodewijk Allaert est un voyageur passionné et un écrivain épris par le goût de la liberté aussi bien intérieure, qu’extérieure.

  • România condamnă cu fermitate atacul deliberat asupra vasului “Mercer Street”

    România condamnă cu fermitate atacul deliberat asupra vasului “Mercer Street”

    Luând în considerare elementele transmise de partenerii internaționali strategici ai României, care s-a coordonat cu Statele Unite ale Americii și Regatul Unit al Marii Britanii și Irlandei de Nord, cu privire la atacul împotriva vasului Mercer Street, în urma căruia un cetățean român și un cetățean britanic au fost uciși, MAE subliniază următoarele:

    – România condamnă cu fermitate atacul cu dronă, absolut inacceptabil, comis asupra vasului Mercer Street, care s-a soldat cu pierderea vieții comandantului navei, cetățean român, care a căzut demn la datorie.

    – Având în vedere elementele prezentate de partenerii internaționali ai României cu privire la faptul că atacul a avut caracter deliberat și, respectiv, a fost coordonat de Iran, România solicită prezentarea de explicații de către autoritățile iraniene, fără întârziere, și își rezervă dreptul de a acționa în consecință, alături de partenerii săi internaționali, pentru un răspuns adecvat. Ambasadorul Republicii Islamice Iran la București a fost convocat de urgență la MAE român în acest scop.

    – Atacul împotriva unei ținte civile, care a produs pierderi de vieți omenești și pagube materiale importante, nu are nicio justificare și trebuie condamnat ferm la nivel internațional.

    – MAE continuă coordonarea cu aliații și partenerii României pentru a identifica măsurile de răspuns cele mai potrivite.

    În aceste clipe dificile, MAE este alături de familiile și apropiații victimelor de pe vasul Mercer Street și oferă tot sprijinul în procesul în curs de repatriere a cetățeanului român decedat.

  • Le roman “Cumsecade” de Petru Berteanu

    Le roman “Cumsecade” de Petru Berteanu

    Paru en 2016 aux Editions Tritonic, le roman de Petru Berteanu Cumsecade, lauréat du Festival du premier roman de Chambéry en 2017, a été traduit cette année en français, par Faustine Vega, pour les Editions Ex AEquo. Roman policier, mais pas que, roman sociologique, mais pas que, le livre dont on parle aujourd’hui porte non seulement sur la mort de plusieurs personnages, mais aussi sur celle de tout un quartier.




  • Trupul neînsufleţit al românului ucis într-o parcare în Franţa va fi repatriat săptămâna viitoare

    Trupul neînsufleţit al românului ucis într-o parcare în Franţa va fi repatriat săptămâna viitoare

    Referitor la incidentul în care un român a fost ucis într-o parcare în Franţa, Ministerul român al Afacerirlor Externe (MAE) face următoarele precizări: Încă de la momentul notificării decesului cetăţeanului român pe teritoriul Franței, Ambasada României la Paris a întreprins, în regim de urgenţă, demersuri pe lângă autorităţile locale în vederea obţinerii unor informaţii suplimentare cu privire la circumstanţele producerii acestui incident.

    În egală măsură, Ambasada României la Paris a sesizat acest caz, prin demersuri punctuale la nivelul Ministerului de Interne şi MAE, pentru a exprima îngrijorarea şi preocuparea faţă de deteriorarea situaţiei de securitate din zonele utilizate de transportatorii profesionişti pentru repaos. Context în care a fost avansată inclusiv sugestia de a fi avute în vedere eventuale măsuri de siguranţă publică în astfel de zone, astfel încât, pe viitor, asemenea incidente să fie prevenite.

    Ambasada României la Paris a efectuat demersuri pentru identificarea şi notificarea familiei persoanei decedate şi este în contact cu familia. Urmare a demersurilor Ambasadei, autorităţile judiciare franceze şi-au dat acordul pentru preluarea trupului neînsufleţit în vederea repatrierii în cursul săptămânii viitoare.

    MAE mai precizează că Ambasada României la Paris va menţine dialogul cu familia persoanei decedate şi cu autorităţile franceze, fiind pregătită să acorde asistenţă consulară specifică, inclusiv pentru îndeplinirea formalităţilor legate de repatrierea trupului neînsufleţit al persoanei decedate şi eliberarea certificatului de deces.

    sursa: agerpres

  • Ioana Stăncescu

    Ioana Stăncescu

    Il y a un petit peu plus
    d’un an, notre collègue de rédaction, Ioana Stăncescu, nous annonçait la
    parution de son premier livre – le roman « Tot ce i-am promis tatălui meu »
    (« Toute ce que j’ai promis à mon père ») – au lancement duquel nous
    étions tous invités. Mais la pandémie s’en est mêlée et tout a été reporté,
    avant d’avoir effectivement lieu…en ligne et tout le monde a découvert un livre
    et une auteure d’une qualité évidente. La présence d’Ioana dans « Gens d’aujourd’hui »
    tenait aussi de l’évidence, mais les planètes avaient du mal à s’aligner pour
    que cela arrive. Et puis, ce printemps, son roman est récompensé au Festival du
    premier roman de Chambéry. Les planètes se sont enfin alignées. Voici l’entretien
    avec Ioana Stăncescu.



  • “Vincent qu’on assassine”

    “Vincent qu’on assassine”

    Van Gogh ne s’est pas suicidé mais il a été tué, le plus probablement par accident. Voilà l’hypothèse véhiculée par deux américains récompensés par le prix Pulitzer, Gregory White Smith et Steven Naifeh, qui a inspiré à la française Marianne Jaeglé, son roman « Vincent qu’on assassine ». Paru en 2016 chez Gallimard, le livre a été traduit depuis, en plusieurs langues dont le roumain, une traduction portant la signature de Sinziana Manta et parue en 2019 chez les Maisons d’édition Univers. Dans les minutes suivantes, on se propose justement de refaire ne serait-ce que brièvement l’enquête romancée que Marianne Jaeglé a entreprise pour aboutir à ce roman qui dès le départ a suscité l’enthousiasme des critiques et du public. On a donc le plaisir d’avoir invité Marianne Jaeglé, auteur, et Sinziana Manta, traductrice, pour partir ensemble sur les traces de Vincent assassiné.


  • Le metteur en scène et l’écrivain Alexander Hausvater

    Le metteur en scène et l’écrivain Alexander Hausvater

    En cette période pandémique tellement restrictive avec les manifestations culturelles, un événement littéraire s’est produit sur la scène du Théâtre Stela Popescu de Bucarest. Le metteur en scène d’origine roumaine Alexander Hausvater, figure controversée du théâtre roumain pour ses visions osées et particulières, a lancé trois romans écrits dans le courant de l’année dernière. Il s’agit d’Ici radio Eros, de La Pénombre et du Spleen voyageur, les trois parus chez les Editions Integral.

    Plus de détails sur ces volumes et sur leur auteur, avec l’écrivain Varujan Vosganian :

    « C’est avec grand plaisir que je vous parle de ces trois livres que je viens de lire et qui laissent entrevoir un esprit sans repos, impatient dans son existence quotidienne puisque voilà, il écrit des livres qui emportent le lecteur vers d’autres horizons. Cela m’a fait penser à un film que j’ai vu et dont une bonne partie de l’action avait lieu d’abord dans la 5e dimension, après dans la 6e. Même sentiment avec l’écriture d’Alexander Hausvater, grâce à laquelle le lecteur peut se déplacer de son salon directement dans la rue ou même dans une autre ville ou un autre pays. Les endroits que l’écrivain nous fait découvrir n’ont pas forcément de nom – il s’agit du pays qu’il a quitté ou encore de celui où il est arrivé, les actions se passent dans une temporalité indéfinie. L’auteur est en même temps metteur en scène – et il se permet même de nous donner des indications scéniques, en nous disant, par exemple, d’écouter telle ou telle chanson, jusqu’à une minute précise, en indiquant le nom de l’artiste, les décors qui nous entourent, bref, il est très rigoureux dans la lecture de son texte qui ne peut pas se faire n’importe comment. Il nous prend subtilement et gentiment par la main et nous emmène avec lui, tout en nous permettant notre part de fantaisie. Bien qu’écrit chacun dans un autre registre, les trois romans reposent sur une humanité profonde. »

    Davantage sur cette nouveauté éditoriale avec le directeur de la Maison d’édition Integral, Cornel Postolache :

    « Après plusieurs livres de théâtrologie parus voici une décennie, après la parution en 2017 du roman puzzle « Et alors ? », voilà que la véritable surprise vient de se produire au moment du lancement, d’un coup, de ces trois romans. J’ai eu la chance magique d’être le premier lecteur, et j’en fus complètement ravi. Ce sont des bouquins émouvants, qui touchent énormément, qui produisent toute la gamme de sentiments puisqu’il suffit de lire la première page pour se dire : wow, voilà un écrivain ! »

    L’événement s’est clôturé par un discours de l’auteur, profondément ému par les retours des gens présents sur place. L’occasion pour Alexander Hausvater de s’attarder sur la démarche créatrice qui lui a inspiré ces trois histoires pendant la période de pandémie. Alexander Hausvater :
    « Je voudrais vous parler de ce transfert particulier produit par la pandémie dans la tête d’un artiste qui a passé 30, même 40 ans à travailler dans des théâtres, en cherchant, sans succès, des auteurs qu’il puisse adapter. Et tout d’un coup, cet artiste se retrouve dans une situation invivable, écrasé par les murs de sa propre maison, étouffé par le masque et par l’absence de contacts humains. Et c’est alors qu’il est envahi par des histoires qui naissent dans sa tête. Toute ma vie, je me suis pris pour un conteur, quelqu’un qui invente des histoires dont il finit par être le spectateur aussi. Quand j’ai fini ces trois romans, je me suis rendu compte qu’une histoire similaire à celle racontée dans La Pénombre s’était passé pendant la Seconde Guerre mondiale, dans l’hôtel Europe de Varsovie. Les nazis réunissaient dans cet hôtel les Juifs les plus aisés de la ville qui, en échange de leurs fortunes, se voyaient offrir un visa pour l’Argentine. Le roman « Ici Radio Eros » tire sa source d’une de mes créations pour la télévision canadienne, tandis que l’histoire du « Spleen voyageur » m’a été inspirée par la relation que j’ai eue avec mon père, la relation la plus profonde, la plus antagoniste, la plus difficile et pourtant, la plus précieuse que j’ai eue sur cette terre. »

    A la fin, l’auteur et metteur en scène Alexander Hausvater a avoué :
    « On se demande pourquoi quelqu’un perdrait son temps à écrire ? Eh bien, à la différence du théâtre qui reste un phénomène éphémère, avec la littérature, on ne sait jamais. Peut-être qu’un jour, à la fin de notre siècle, un enfant trouve dans un grenier un coffre, il l’ouvre et tombe sur un livre paru des années auparavant. Et comme il fait trop chaud dehors, il décide de rester au frais, dans le grenier, et il se met à lire. C’est tout ce qu’un auteur espère : qu’il soit lu. Après, la quête de l’amour c’est le fil conducteur de nos vies. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’à la base, l’amour doit être quelque chose d’éternel qui nous accompagne depuis notre naissance jusqu’à la mort. Du coup, je me dis que si en lisant mes romans, un lecteur ressent le besoin de prendre sa femme dans ses bras et de l’embrasser, eh bien, mon pari est gagné. »

    Par le lancement non pas d’un, mais de trois romans de début, Alexander Hausvater n’en finit pas d’étonner. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Tatiana Ţîbuleac – eine kräftige Stimme der rumänischsprachigen Literatur

    Tatiana Ţîbuleac – eine kräftige Stimme der rumänischsprachigen Literatur

    Tatiana Ţîbuleac hat am Tag der Kultur den rumänischen Kultur-Verdienst-Orden erhalten. Die Schriftstellerin und Journalistin wurde vom Staatschef Klaus Iohannis mit der Auszeichnung für ihr literarisches Werk, ihre literarische Begabung und Professionalismus geehrt, die auf europäischer Ebene anerkannt werden. 2019 war die rumänischsprachige Autorin unter den 14 Preisträgern des Europäischen Literaturpreises, die im Oktober vorigen Jahres auf einer Gala im Palast BOZAR in Brüssel ausgezeichnet wurden. Für den Roman Der Glasgarten“ erhielt Tatiana Ţîbuleac den Literaturpreis der Europäischen Union. Für die Literaturkritikerin Simona Sora ist Der Glasgarten“ in mancher Hinsicht der Roman einer ganzen weiblichen Generation und einer gleicherma‎ßen authentischen und überraschenden Erzählerin.




    Wir haben Tatiana Ţîbuleac auf der Tagung The Power of Storytelling“ getroffen und mit ihr über Schreiben, Sprachen, ihre Heimatstadt Chişinău, ihre Wahlheimat Frankreich, über wie die rumänische Sprache ihre Erzählungen gestaltet, über die Kontroversen um ihren Roman Der Glasgarten” sowie über den EU-Literaturpreis gesprochen:



    Sehr beeindruckend war für mich als ich auf der Bozar-Bühne aus dem Roman vorgelesen habe. Im Saal gab es viele Rumänen und es war, als ob auf Rumänisch auf dieser Bühne zu lesen, ein Preis an sich war. Ich dachte, dass all diese Menschen, die preisgekrönten Autoren da waren, um eine Geschichte zu erzählen, und die Stimme Rumäniens war genauso stark wie die anderen. Das hat mich total beeindruckt, es war eine unerwartete Freude. Ich versuche, diese Auszeichnungen zu genie‎ßen, aber ich muss auch zur Arbeit zurückkehren, zum Schreiben.“




    In Chişinău gibt es eine Stra‎ße, den längsten und schwierigsten Weg in der ganzen Welt. Auf jener Stra‎ße sprechen die Gebäude, die Bäume, die Ampeln, sogar die Müllcontainer und Löcher im Asphalt Russisch“, hei‎ßt es an einer Stelle im Roman Der Glasgarten“. Wie bezeichnet die Autorin ihr Verhältnis zu den unterschiedlichen Sprachen, die sie beherrscht? Als angespannt, eng und unvorhersehbar, sagt Tatiana Ţîbuleac:



    Es gibt Menschen, die eine einzige Sprache sprechen, und sie tun es sehr gut, es gibt hingegen andere, die mehrere Sprachen sprechen, und keine davon sprechen sie gut. Ich gehöre der zweiten Kategorie an, ich komme mit vielen Sprachen zurecht, wenn ich aber eine Sprache verwenden soll, wählt sie mich und nicht umgekehrt. Zuhause spreche ich Englisch mit meinem Mann, und das ist die Sprache, in der ich über meinen Alltag am besten erzählen kann. Ich lebe in Paris und meine Kinder sprechen Französisch, dank meinen Kindern liebe ich Französisch, für mich ist Französisch eine Sprache der Kindheit und der Spiele. Ich spreche auch Russisch und durch das Russische komme ich mit einer gro‎ßen Literatur in Verbindung, ich höre zudem sehr gerne russische Musik. Rumänisch ist für mich die Sprache der Freundschaft und die Sprache, die ich immer wieder neu erlerne, indem ich schreibe. Rumänisch liegt mir sogar näher am Herzen, seitdem ich den Roman »Der Glasgarten« geschrieben habe, denn ich habe einen neuen Blick auf die Stadt Chişinău zur Zeit meiner Kindheit geworfen, als ich in diesem Innenhof unseres Quartals meistens Russisch sprach. Durch diese Wiederannäherung ist meine Bindung an die rumänische Sprache stärker geworden.“




    Tatiana Ţîbuleac nähert sich in ihrem Roman dem Thema Mutter-Kind-Beziehung, dem geliebten und nichtgeliebten Kind, den tragischen Folgen der fehlenden Liebe an. Ihr Roman »Der Glasgarten« ist genauso stark und beeindruckend wie ihr preisgekrönter Roman »Der Sommer, als Mutter grüne Augen hatte«. Die Schriftstellerin erzählt die Geschichte eines Waisenmädchens, das ein multikulturelles Chişinău entdeckt, als sie von einer einsamen und ambitionierten Frau adoptiert wird. Will die Frau dem Kind ein neues Leben bieten oder wird das Mädchen, genau wie in den Romanen von Charles Dickens, in einer Fabrik ausgebeutet? Die Fragen bleiben auch nach der Lektüre offen. »Der Glasgarten« ist der Bildungsroman eines Mädchens, das zwischen zwei Kulturen in den Jahren aufwächst, als die Grenzen und politischen Systeme sich verändern“, schreibt die Schriftstellerin Gabriela Adameşteanu über den Roman von Tatiana Ţîbuleac. Wie sieht die Autorin selbst ihren Roman?



    Diese Frage habe ich mir mehrmals gestellt, ob mein Roman verstanden wird. Ob die rumänischen Schriftsteller die Gegebenheiten aus dem Chişinău verstehen, das ich in meinem Roman beschreibe, stand auch für mich am Anfang unter Fragezeichen, ich war aber positiv überrascht. Ich habe mich auch gefragt, warum würde ein Franzose die Geschichte eines Mädchens lesen, das in Chişinău die russische Sprache anstatt des Moldauischen zu lernen versucht, wie damals unsere Sprache bezeichnet wurde, das eigentlich Rumänisch war. Der französische Übersetzer des Romans sagte, dass er etwas völlig anderes in meinem Roman gefunden habe. Dieser Kampf um Identität sei nichts Seltenes, viele fänden sich in diesem Kampf wieder. Meiner Meinung nach gibt es mehr als nur eine Möglichkeit, den Roman »Der Glasgarten« zu lesen und zu verstehen.“

  • MAE: Un român care lucra la un abator din Germania a murit

    MAE: Un român care lucra la un abator din Germania a murit

    Ministerul Afacerilor Externe (MAE) a anunţat, vineri, decesul unui român care lucra la o companie de prelucrare a cărnii din localitatea germană Birkenfeld, unde au fost înregistrate cazuri de infectare cu noul coronavirus.

    Ministerul Afacerilor Externe, prin intermediul Consulatului General al României la Stuttgart, a fost notificat de către reprezentanţii companiei angajatoare cu privire la decesul unui cetăţean român care îşi desfăşura activitatea în cadrul unei companii de prelucrare a cărnii din Birkenfeld, Republica Federală Germania, unde au fost înregistrate cazuri de infectare cu COVID-19, a informat MAE.

    Potrivit informaţiilor comunicate de angajator, persoana în cauză fusese testată negativ la infecţia cu SARS-CoV-2 de două ori, în cadrul verificărilor efectuate întregului personal, ultima dată în cursul săptămânii precedente.

    Familia a fost înştiinţată despre deces, angajatorul se va ocupa de formalităţile de repatriere a trupului neînsufleţit, suportând cheltuielile aferente,.

    MAE a informat că, prin intermediul Consulatului General al României la Stuttgart, este în contact cu reprezentanţii companiei, fiind pregătit să acorde asistenţa consulară necesară, inclusiv cu privire la procedura necesară repatrierii trupului neînsufleţit şi eliberarea certificatului de deces.

    sursa: agerpres

  • Kulturjournalistin Ema Stere erhält Debütpreis des Verlags Polirom

    Kulturjournalistin Ema Stere erhält Debütpreis des Verlags Polirom

    Aus insgesamt 94 Manuskripten hat der Verlag Polirom in Iaşi den Gewinner des 4. Debütwettbewerbs ausgewählt. Der Preis ging an Marcels Kinder“ von Ema Stere. Ich würde mich freuen, wenn dieses Buch, von dem ich keine hohen Erwartungen hatte, mit der gleichen Freude gelesen wird, die ich beim Schreiben empfand“, sagte Ema Stere, Journalistin bei Radio România Cultural, dem Kultursender des öffentlich-rechtlichen Rundfunks.



    Wer ist Ema Stere ist und wie hat dieses literarische Abenteuer begonnen, dem es nicht an Spannung, Rätseln und überraschenden Wendungen mangelt? Ema Stere fasst die Handlung ihres Romans kurz:



    Einige junge Leute fahren aufs Land, irgendwo in ein imaginäres Dorf. Die Entwicklungen, die sie im Beziehungsgeflecht untereinander durchlaufen, sind derart, wie sie in den meisten menschlichen Gemeinschaften vorkommen. Hinzu kommt noch die Tatsache, dass ich auch Spa‎ß haben wollte, weil ich letztendlich das Buch zu meiner persönlichen Unterhaltung geschrieben habe. Es gibt viele Romanfiguren, ich hoffe, sie können voneinander unterschieden werden. Es gibt auch eine Erzählerin, sie kennt aber nicht alle Einzelheiten, sie schöpft ihre Beobachtungen meistens aus dem kollektiven Gedächtnis, sie kennt folglich nur ein Stück Realität, die viel übertrieben ist, genau wie sie diese Realität übermittelt bekommt. Die Erzählerin ist die Art von Mensch, die andere um sich versammelt und sagt, dass sie mehr tut, als sie in Wirklichkeit tut. ‚Ich habe Leben in die Bude gebracht‘, sagt sie… Die Erzählperspektive ist eigentlich ihre eigene Perspektive.“




    Neun Jahre lang mit einigen Unterbrechungen — so lange hat Ema Stere gebraucht, um Marcels Kinder“ gro‎ßzuziehen und den Roman zu Ende zu bringen. Die Autorin hat mit viel Enthusiasmus recherchiert und mit der Hand geschrieben. Ihr Mann entdeckte zuerst einige Seiten und las sie heimlich, Ema fand das heraus und zeigte ihm das ganze Manuskript. Seine Freude beim Lesen der Seiten hat sie überzeugt, das Manuskript auch einigen Freunden zu zeigen, ferner schickte sie es zum Debütwettbewerb des Verlags Polirom. Wie es weiter ging, erzählt Ema Stere:



    Wie auch immer, ich hatte nichts erwartet, höchstens so etwas wie: ‚Es tut uns leid… Wir wünschen Ihnen weiterhin viel Erfolg.‘ Als dann die E-Mail vom Verlag einging, in der mir der Chefredakteur Adrian Botez bekannt gab, dass ich gewonnen hatte, und mich bat, ihm meinen richtigen Namen zu verraten, fing ich an, vor Freude herumzuschreien. Ich war sehr glücklich. Ich hoffe, dass das Buch bald herauskommt. Ich habe keine anderen Erwartungen daran. Ich erwarte nichts, weder vom Weihnachtsmann noch für meinen Geburtstag, aber dieses persönliche Erlebnis hat mir gezeigt, dass schönere Sachen passieren, wenn man sie nicht erwartet.“

  • L’écrivain Mateiu Caragiale

    L’écrivain Mateiu Caragiale

    Parmi les écrivains roumains excentriques comme personnalité et style littéraire, Mateiu Caragiale est peut-être celui qui a suscité le plus d’intérêt, ces dernières décennies. Né le 25 mars 1885 et éteint en janvier 1936, Mateiu Caragiale était le fils illégitime du grand dramaturge Ion Luca Caragiale, dont il a essayé de se démarquer, en tant qu’écrivain, toute sa vie. Si, dans ses pièces de théâtre, le père a décrit, avec réalisme et humour, les mœurs balkaniques de ses compatriotes, le fils, poète et romancier bohème, s’inspirait plutôt d’écrivains comme Barbey d’Aurevilly et Oscar Wilde.

    L’historien littéraire Vasile Spiridon esquisse le portrait de Mateiu Caragiale. « Le père de Mateiu Caragiale, le dramaturge I.L. Caragiale n’a pas assumé officiellement la paternité de son fils, bien qu’il eût vécu, pendant un certain temps, en concubinage avec Maria Constantinescu, la mère de Mateiu. Celui-ci ne pardonnera jamais à son père de ne pas lui avoir donné pour mère au moins une comtesse, car il a toujours eu l’obsession des généalogies célèbres. Toute la vie, il a affiché un comportement aristocratique et il s’est construit un arbre généalogique fantasque, inventant, pour ses ascendants, des titres, des décorations et des emblèmes héraldiques. Pourtant, même s’il ne l’a pas reconnu, son père l’a accueilli dans sa famille et l’a élevé aux côtés de ses autres enfants. En 1904, Ion Luca Caragiale partait pour Berlin, où il allait s’établir définitivement. Il emmena Mateiu, pour que celui-ci puisse y étudier le droit. Pourtant, le fils n’était pas attiré par l’étude, il préférait se balader dans les parcs et les musées. Le fruit de cette période fut le récit « Remember ». Ensuite, son père le renvoya en Roumanie, pour étudier le droit à Bucarest. Pourtant, là non plus, Mateiu ne montra aucun intérêt pour les études. Il commença, en échange, à publier des articles dans différentes revues et des poèmes – dont une partie allaient être réunis plus tard dans le recueil « Pajere ». En 1923, Mateiu Caragiale épousa une riche héritière, Marica Sion, de 25 ans son aînée et propriétaire d’un domaine à Fundulea, à l’est de la capitale. Il allait s’y installer et arborer une prétendue bannière nobiliaire à l’entrée de la maison. Six ans plus tard, en 1929, paraissait enfin son roman «Craii de Curtea-Veche/Les Princes de l’Ancienne Cour », qu’il avait commencé en 1910 et auquel il avait travaillé de manière sporadique, mais intense. Il allait léguer à la littérature roumaine deux autres romans restés inachevés : « Sub pecetea tainei/Sous le sceau du secret » et «Soborul ţaţelor/ Le conseil des commères ».

    Au moment de leur parution, « Les Princes de l’Ancienne Cour » ne jouirent pas d’un accueil très enthousiaste, pourtant, au XXe siècle, ce roman commença, de plus en plus, à séduire les lecteurs. Au début des années 2.000, dans la revue « Observator Cultural », les écrivains et les critiques le classaient parmi les meilleurs romans de la littérature roumaine. Si le livre de Mateiu Caragiale n’a pas été pris au sérieux à sa publication, c’est peut-être aussi à cause de la personnalité de son auteur et de ses manières de dandy désabusé et cynique.

    Outre les écrits de Barbey d’Aurevilly et d’Oscar Wilde, certains personnages énigmatiques d’Edgar Alan Poe ont également influencé Mateiu Caragiale dans la création du héros de son récit « Remember » – Aubrey de Vere – estime Vasile Spiridon. « Il a eu des modèles, mais son inspiration, il la puisait surtout dans un passé énigmatique qu’il s’était créé lui-même. Il a été passionné d’héraldique toute sa vie. A 14 ans, il lisait l’Almanach de Gotha. Il a toujours été obsédé par une possible ascendance aristocratique, alors que son père le ramenait, lui, toujours, les pieds sur terre, en lui disant que tous les membres de la famille avaient le sommet de la tête aplati à cause des plats à tartes que leurs ancêtres avaient portés quand ils étaient des marchands de tartes en Albanie. D’ailleurs, Caragiale sénior a été un contre-modèle pour Mateiu. Les modèles de Caragiale Jr. auraient donc été livresques, mais ils ont également été une réaction au balkanisme de son père, qu’il haïssait avec une sincérité débordante. »

    Pourtant, « Les Princes de l’Ancienne cour » évoquent une atmosphère typiquement bucarestoise et contribuent à la mythologie de cette ville des contrastes, où Mateiu était, en fait, chez lui. Vasile Spiridon.« L’écrivain Mateiu Caragiale a été redécouvert après 1970, bien qu’un club sélect d’admirateurs se fût déjà créé de son vivant, parmi lesquels figurait le poète Ion Barbu, qui le vénérait. Ce club n’était pourtant pas ouvert à tout un chacun. Pourquoi ? Parce que les écrits de Mateiu Caragiale sont très difficiles à lire, car ils abondent en termes archaïques et argotiques, que tout le monde ne peut pas comprendre. » Celui qui veut et peut déchiffrer ce langage, découvrira dans les écrits de Mateiu Caragiale non seulement un Bucarest mythique, mais aussi ce que la ville de jadis a conservé jusqu’à nos jours. (Trad. : Dominique)