Tag: salaire

  • 13.03.2019

    13.03.2019

    Budget – Le Parlement de Bucarest réexaminera aujourd’hui, sur
    demande du président Klaus Iohannis, la Loi du budget d’Etat pour 2019. Klaus
    Iohannis avait renvoyé le document au Législatif après le rejet par la Cour
    Constitutionnelle de sa saisine concernant la construction budgétaire. La
    majorité gouvernementale constituée du Parti social démocrate et de l’Alliance
    des libéraux et des démocrates a déjà annoncé qu’elle n’apporterait aucune
    modification à la Loi du budget, car, selon sa déclaration, la composition
    actuelle du budget assure les ressources nécessaires à tous les domaines
    importants de l’économie. Le chef de l’Etat estime quant à lui que les ressources
    budgétaires sont au contraire « basées sur une estimation irréaliste » et que
    le budget dans sa forme présente affecte le fonctionnement des institutions
    publiques de première importance, mais aussi le développement des communautés
    locales et la mise en œuvre de plusieurs investissements stratégiques. Entre
    temps, Klaus Iohannis a promulgué lundi le budget de la Sécurité sociale 2019,
    pour que les retraités, a-t-il précisé, n’aient pas à pâtir de l’incompétence
    du PSD.






    Holocauste – « La Roumanie accorde une attention spéciale à
    la lutte contre l’antisémitisme, le racisme, la xénophobie et le discours de
    haine », a déclaré aujourd’hui la première ministre roumaine, Viorica
    Dăncilă, lors de la conférence intitulée «L’avenir de la mémoire : le
    Musée national de l’histoire des Juifs et de l’Holocauste en Roumanie». Ce
    musée contribuera à éduquer la société et à assumer des moments difficiles de
    l’histoire, a-t-elle encore déclaré. Elle estime aussi qu’il est nécessaire de
    prendre des mesures efficaces pour lutter contre l’antisémitisme, qui
    garantissent aux Juifs qu’ils peuvent vivre en toute sécurité en Europe. Cette
    conférence a été organisée par la présidence roumaine du Conseil de l’UE, en
    partenariat avec le Ministère des affaires étrangères, l’Institut national pour
    l’étude de l’Holocauste « Elie Wiesel » et la Fédération des communautés
    juives de Roumanie.






    Niveau de vie – En Roumanie, le salaire moyen net a baissé à 2.936 lei
    (environ 625 euros) au mois de janvier de cette année, un déclin de 0,7% par
    rapport au mois de décembre dernier. Ce sont les chiffres de l’Institut
    national de la statistique publiés ce mercredi. Les gains salariaux moyens les
    plus importants ont été engagés pour les services dans le domaine de la
    technologie de l’information, et les moins élevés pour l’industrie textile. L’évolution
    du salaire moyen net en janvier 2019 par rapport au mois de janvier 2018 est de
    18,2%, dans le contexte où le salaire minimum a augmenté à plusieurs reprises
    au cours des 12 derniers mois.




    Brexit – Le Parlement britannique doit se prononcer aujourd’hui au
    sujet d’une sortie sans accord du Royaume Uni de l’UE, après que la Chambre des
    communes, a rejeté, pour la 2e fois mardi, l’accord sur le Brexit.
    Si les parlementaires de Londres sont défavorables à un Brexit sans accord, un
    report de la sortie du Royaume Uni est envisageable, alors que la date en était
    le 29 mars. Pour sa part, la première ministre Theresa May a exprimé son
    profond regret pour le vote de mardi sur ce qu’elle a appelé « le meilleur
    et le seul accord disponible ». « Le Royaume-Uni devra se positionner
    clairement sur le type de relation post-Brexit qu’il choisit de bâtir avec
    l’UE, pour que celle-ci puisse se prononcer sur un éventuel report de la date
    du Brexit », a souligné mercredi le négociateur en chef de l’UE,
    Michel Barnier. A Bucarest, le ministre délégué aux Affaires Européennes,
    George Ciamba, a affirmé que les autorités roumaines poursuivraient les efforts
    pour protéger les droits des ressortissants roumains vivant en Grande Bretagne
    et les droits des ressortissants britanniques résidant en Roumanie.




    Politique étrangère – Le ministre roumain des affaires étrangères, Teodor Meleşcanu,
    a rencontré le président du Parlement de la République de Macédoine du Nord, Talat
    Xhaferi, en visite à Bucarest. Teodor Meleşcanu a réitéré le soutient de la
    Roumanie au parcours européen de la Macédoine du Nord. La visite de Talat
    Xhaferi a lieu dans le contexte de la ratification, par le parlement roumain,
    du Protocole d’adhésion de la Macédoine du Nord à l’OTAN.




    Technologie – Le
    Centre Extreme Light Infrastructure-Nuclear Physics (ELI-NP) de Măgurele, près
    de Bucarest, accueille aujourd’hui un événement qui marque une réussite
    importante : lors des tests effectués ces jours-ci, le laser le plus
    puissant au monde a atteint et dépassé, en première mondiale, la puissance de 10 pétawatts. Selon les spécialistes, ce projet débouche sur d’innombrables
    possibilités pour la recherche scientifique. Les responsables de Bucarest ont
    félicité l’équipe de chercheurs roumains et étrangers pour leur réussite,
    précisant que le gouvernement roumain avait soutenu ce projet si complexe dans
    une des unités de recherche européennes les plus importantes, construite à
    l’aide de fonds communautaires et nationaux.




    Grippe – L’épidémie de grippe, déclarée fin janvier en Roumanie,
    continue. Le nombre des victimes est arrivé à 172, selon les chiffres du Centre
    national de surveillance et de contrôle des maladies transmissibles de
    l’Institut national de Santé publique. Plus de 1,3 millions de personnes ont
    déjà été vaccinées contre la grippe jusqu’à présent.




    Tennis – La joueuse de tennis Simona Halep, numéro 2 au classement
    mondial, a été vaincue mardi, à la surprise générale, par la jeune joueuse
    tchèque Marketa Vondrousova dans les huitièmes de finale du tournoi WTA de
    Indian Wells, aux Etats-Unis. Le score final a été de 6-2, 3-6, 6-2 en faveur de la jeune Tchèque,
    alors que Halep avait gagné le tournoi en 2015 et elle est arrivée en
    demi-finale l’année dernière. Au tableau de double masculin, la paire composée
    du joueur roumain Horia Tecău et de le Néerlandais Jean-Julien Rojer a
    également quitté le tournoi californien après la défaite devant le double Novak
    Djokovic de Serbie et Fabio Fognini d’Italie.

    Météo – Le temps est généralement beau en Roumanie. Le ciel, plutôt
    dégagé en début de journée, se chargera peu à peu dans l’ouest, le nord et le
    centre du territoire. A la montagne, surtout en altitude, l’on signale des
    précipitations faibles sous forme de neige et des intensifications du vent sur
    les crêtes. Les températures maximales vont de 5 à 13°. De belles éclaircies et
    7° à midi à Bucarest.

  • 05.03.2018

    05.03.2018

    Corruption – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest pourrait donner ce lundi son verdict définitif dans le dossier où le président du Parti National Libéral (d’opposition), Ludovic Orban, est accusé d’avoir usé de son influence pour obtention illégale de biens. Le mois dernier, Orban a été acquitté en première instance, après que la Direction nationale anticorruption l’ait accusé d’avoir contacté en 2016 un homme d’affaires pour lui demander son soutien financier dans la campagne électorale pour les élections locales. A ce moment-là, Ludovic Orban était le candidat libéral à la mairie générale de Bucarest. Ce lundi encore, la Haute Cour de Cassation et de Justice pourrait prononcer sa sentence définitive dans le dossier de l’ancien président du Conseil départemental de Prahova (sud), Mircea Cosma, et de son fils, Vlad Cosma, condamnés en première instance à 8 ans et respectivement à 5 ans de prison ferme. Les deux sociaux-démocrates ont été renvoyés devant la justice par les procureurs anticorruption sous accusation d’acceptation de pots-de-vin, abus de fonctions et trafic d’influence. Par ailleurs, Vlad Cosma a accusé les investigateurs de la Direction nationale anticorruption (DNA) de s’être servis de lui pour fabriquer des preuves contre différents leaders du Parti Social Démocrate (PSD, au pouvoir), causant un énorme scandale politique et médiatique à Bucarest.

    Protestations – Les syndicalistes de l’enseignement roumain ont appelé les professeurs à boycotter le test de la Langue et littérature roumaine, le premier examen de la simulation de l’Evaluation nationale des élèves en dernière année de collège. Par conséquent, le test a été bloqué dans plusieurs écoles. Les protestataires dénoncent entre autre les effets de l’entrée en vigueur de la loi des salaires dans le système public, la méthode de calcul de leurs bonus et leurs indemnités, la grille unique des salaires et les fonds insuffisants alloués aux dépenses matérielles. Pour sa part, le Ministère rappelle aux représentants syndicaux le fait que les employés de l’Education ont déjà reçu une croissance salariale de 20% au 1er mars et qu’à l’heure actuelle on est en train de renégocier la convention collective, alors que les syndicats avaient promis de ne pas déclencher des conflits de travail.

    Motion – Entre temps, la Chambre des Députés de Bucarest débat aujourd’hui d’une nouvelle motion simple déposée par l’opposition, contre le ministre de l’Education, Valentin Popa. Les libéraux l’accusent de manque de professionnalisme dans la solution des problèmes du système de l’enseignement, attirant l’attention notamment sur les retards dans le paiement des salaires et sur l’absence des fonds destinés aux investissements, ce qui pourrait entraîner la fermeture de certains établissements scolaires. Le vote de la motion est prévu vendredi. Défense – Le secrétaire roumain d’Etat pour la Politique de défense, la planification et les relations internationales, Mircea Dusa, participe ces lundi et mardi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères des ministres communautaires de la Défense. Selon un communiqué du ministère roumain de la Défense, le principal sujet à l’agenda de la réunion porte sur la coopération structurelle permanente. S’y ajoutent des débats sur la mobilité militaire et sur le Fonds européen de Défense. La session finale, ciblée sur l’analyse de l’état de la coopération UE-OTAN, se tiendra en présence du secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg.

    Militaire – Plus de 1700 militaires roumains et étrangers participeront du 5 au 15 mars à un des exercices militaires les plus importants jamais organisés par les Forces navales roumaines. L’exercice Spring Storm 2018 aura lieu dans la province de Dobroudja (sud-est) et dans les eaux internationales de la mer Noire ; il repose sur un concept unique d’entraînement en commun des forces navales, aériennes et terrestres, notamment dans des opérations contre les mines maritimes dans un secteur de débarquement. Cet exercice s’inscrit dans le plan de mesures de sécurité immédiate de l’OTAN, adopté au Sommet de l’Alliance de Varsovie en 2016. Les militaires roumains s’entraîneront aux côtés de militaires de pays alliés : Etats-Unis, France et Bulgarie, et partenaires : Géorgie et Ukraine. Tennis – La Roumaine Simona Halep, 26 ans, reste sur la première place du classement mondial du tennis féminin, position qu’elle occupe déjà pour la 18e semaine. Elle devance de 440 points la n°2 mondiale, Caroline Wozniaki ; celle – ci est suivie par l’Espagnole Garbine Muguruza. 6 autres Roumaines figurent au classement mondial : Sorana Cîrstea est 35e, Irina-Camelia Begu reste n° 36, Mihaela Buzărnescu – 38, Monica Niculescu est 71e, alors qu’Ana Bogdan a remonté d’une place pour arriver en 85e position, soit la meilleure de sa carrière jusqu’ici. Deux Roumaines figurent aussi parmi les 10 joueuses du classement WTA Race, comptant pour le Tournoi des Championnes : Simona Halep, n° 2, et Mihaela Buzărnescu – n° 10.

    Météo – Les températures sont à la hausse en ce lundi sur la plupart du territoire de la Roumanie. Le ciel est plutôt couvert sur le sud et le sud-ouest, où des précipitations mixtes sont signalées par endroits. Les températures maximales de la journée iront de -1 à 11 degrés. Degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • Solutions à la situation des salariés des prisons

    Solutions à la situation des salariés des prisons

    Dans les prisons roumaines, les problèmes sont complexes et en suspens depuis des années. Le mécontentement est profond et durable aussi bien du côté des détenus que dans les rangs des personnels de gardiennage et administratif. Les salariés du système pénitentiaire roumain protestent depuis le 1er août, refusant d’effectuer des heures supplémentaires. Les gardiens exigent de meilleures conditions de travail, la hausse de leurs effectifs, la réorganisation des prisons existantes et la création de nouveaux établissements.



    Lors d’une rencontre avec les représentants des syndicats, le premier ministre Mihai Tudose s’est voulu rassurant, mettant sur la table une liste de promesses. Le gouvernement envisage, par conséquent, d’opérer une hausse des salaires des personnels des maisons d’arrêts, une évaluation de la situation des personnels, ainsi que de nouvelles embauches en accord avec les normes et les nécessités sur le terrain.



    Le premier ministre a aussi accepté les propositions de modification du statut des salariés des prisons roumaines, a expliqué le leader du syndicat de ce secteur, Stefan Teoroc : « Concernant le statut, le premier ministre s’est déclaré fermement favorable au changement de nom en Police pénitentiaire ; quant aux postes, nous considérons que les 15.000 prévus actuellement doivent passer à 20.000, à travers un décret gouvernemental. Avec le ministère de la justice, nous procéderons à une analyse et la modification du nombre de postes, même graduelle, débutera cette année, en ajoutant certains postes à pourvoir et en organisant un concours pour les occuper. »



    Le responsable syndical Ştefan Teoroc a encore précisé qu’il avait sollicité au premier ministre d’allouer les 57 millions de lei (12.500.000 d’euros), coupés dans l’enveloppe des établissements pénitentiaires par la rectification budgétaire, au système de salaires et de catégories professionnelles et à l’amélioration des conditions de travail. Il a aussi sait savoir que les syndicats ne renonceraient pas à leurs actions avant mise en œuvre des promesses exprimées lors de la rencontre avec le premier ministre.



    Par ailleurs, l’amélioration des conditions de détention a été demandée à la Roumanie par la Cour européenne des droits de l’homme. La surpopulation carcérale, les installations sanitaires insuffisantes, le manque d’hygiène, la mauvaise qualité de la nourriture sont autant de preuves du mauvais fonctionnement du système carcéral de Roumanie. En février dernier, le directeur général de l’Administration nationale des établissements pénitentiaires, Marius Vulpe, annonçait que la CEDH avait obligé en 2016 l’Etat roumain à payer 1,6 millions d’euros d’amende pour les mauvaises conditions de détention dans les prisons. (trad. : Ileana Taroi, Andrei Popov)

  • Controverses sur la majoration des prix des carburants

    Controverses sur la majoration des prix des carburants

    Les députés et les sénateurs roumains ne se sont pas empressés d’être présents à la session parlementaire extraordinaire convoquée pour examiner et approuver les décrets d’urgence adoptés, la semaine dernière, par le gouvernement du social-démocrate Mihai Tudose. Parmi ces actes réglementaires, il y a notamment ceux qui visent le plafonnement à 8.500 lei (près de 1.900 euros) des indemnités parentales, qui lient l’évolution des retraites spéciales à celle de l’inflation, mais aussi une hausse de 10% des salaires des policiers et de 15% des salaires du personnel civil du ministère de la Défense.



    Le gouvernement envisage aussi d’opérer des modifications au Code fiscal, en proposant, entre autres, la majoration des taxes sur les carburants. Un projet de décret gouvernemental propose une hausse de presque 25% (24,9%) de la taxe sur le diesel et de près de 23% (22,8%) de celle sur le sans plomb, au 1er septembre. L’Exécutif justifie cette mesure par la baisse des recettes budgétaires et par le fait que les prix des carburants pratiqués en Roumanie sont parmi les plus bas de l’Union européenne.



    Le président du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, dont le parti — l’Alliance des libéraux et des démocrates — est le partenaire du Parti social-démocrate, dans la coalition au pouvoir à Bucarest, considère que la majoration de l’accise n’aura qu’une très faible influence sur le prix à la pompe : « A présent, les taxes sur les carburants ne sont pas payées par les compagnies, qui ne font que facturer le consommateur final et verser les sommes à l’Etat. C’est ainsi que ça se passe partout, aussi bien en Roumanie, que dans d’autres pays. Cette majoration de l’eurotaxe n’aura qu’un effet très faible, négligeable, sur le prix à la pompe ».



    Pourtant, l’opposition parlementaire ne voit pas d’un bon œil cette majoration du prix des carburants. Pour les libéraux, elle va entraîner la hausse les prix et des tarifs de tous les biens et services. Ludovic Orban, président du Parti national libéral explique cette position : « Pour faire face à des majorations salariales et des retraites sans base économique réelle, le gouvernement Tudose prend uniquement des mesures qui aboutissent à la liquidation de l’économie roumaine. L’intention du gouvernement de majorer les taxes sur les carburants mènera à une majoration des prix et des tarifs de tous les biens et services, à cause des coûts plus élevés payés pour le combustible. »



    A son tour, le gouverneur de la Banque nationale, Mugur Isărescu, a averti qu’une éventuelle augmentation des taxes sur les carburants entraînerait une hausse de l’inflation. L’Union nationale des transporteurs routiers de Roumanie critique elle aussi l’intention du gouvernement et attire l’attention sur un autre effet : les transporteurs internationaux pourraient préférer faire le plein dans les pays voisins de la Roumanie, ce qui aurait un impact désastreux sur le budget de l’Etat. L’Union propose à l’Etat de restituer la TVA sans difficulté et de manière prédictible, aux Roumains et aux étrangers, pour faire augmenter la consommation de carburants et, par voie de conséquence, mieux collecter la taxe actuelle. (trad. : Ileana Taroi)

  • A la Une de la presse roumaine 09.08.2017

    A la Une de la presse roumaine 09.08.2017

    « Un séisme », « une bombe » – les deux fiscaux et très roumains – balayent de la Une des principaux journaux bucarestois les menaces de la Corée du Nord de bombarder les bases américaines de Guam, aussi inquiétantes fussent-elles. Les journaux passent en revue les conséquences de la hausse de 10% des taxes sur les carburants, à compter du 1er septembre prochain, alors que les caisses de l’Etat se vident suite aux récentes majorations salariales.




  • 07.08.2017

    07.08.2017

    Naufrage – Un Roumain est décédé et deux autres sont portés disparus suite au naufrage dune embarcation dans les eaux de la Manche, dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Leur barque aurait percuté une autre embarcation. Le consul de Roumanie à Londres s’est déplacé en urgence à l’établissement médical où un Roumain blessé a été admis, pour se tenir informé de son état de santé. Selon le ministère des Affaires étrangères, lambassade de Roumanie et le consulat suivent de près ce cas, maintiennent le contact avec les autorités locales, étant prêts à accorder de l’assistance consulaire. Les autorités britanniques ont annoncé dimanche après-midi la suspension des recherches pour trouver les deux Roumains portés disparus.



    Intempéries — En Roumanie, linstabilité se propage sur le nord, le centre, le nord-est et louest de la Roumanie ainsi que sur le relief, où les températures connaissent une baisse importante par rapport aux journées précédentes. Des pluies à verse et des orages sont signalés sur des vastes régions du pays où le ciel est temporairement nuageux, avec même des pluies torrentielles et des chutes de grêle par endroits. Les quantités deau dépasseront les 20 litres/mètre carré pour se chiffrer à 40, voire 50 litres/mètre carré. La vague de chaleur persistera les jours à venir sur le reste du pays ; l’inconfort thermique est particulièrement important et lindice humidex dépassera le seuil critique des 80 unités. Ce lundi, une alerte orange est maintenue dans plusieurs départements du sud de la Roumanie, y compris à Bucarest, alors quune vigilance jaune à l’instabilité atmosphérique est en vigueur sur le reste du territoire jusquà mardi. En raison des températures extrêmement élevées des derniers jours, sept personnes sont décédées et des centaines de personnes ont eu besoin de soins médicaux. Les maximales vont de 24 à 39 degrés, avec 32° à Bucarest.



    Salaires — Le salaire moyen brut s’est accru de 0,8% en juin par rapport au mois antérieur, jusqu’à 3.313 lei (près de 730 euros), alors que sa valeur nette a augmenté de 0,7%, jusqu’à 2.380 lei (plus de 520 euros), selon les données de l’Institut national de la statistique, publiées lundi. Les salaires les plus conséquents — dans les TIC – (5.853 lei, soit 1.300 euros), respectivement les plus bas — dans l’hôtellerie restauration (1.400 lei — environ 300 euros) n’ont pas bougé. Les données comparatives entre juin et mai 2017 indiquent que dans la plupart des activités économiques, le salaire moyen net a été majoré suite à l’octroi de primes, de droits en nature et d’aides financières, de sommes afférentes au profit net et provenant d’autres catégories de fonds, y compris des tickets resto et des tickets cadeau.



    Untold — Ce lundi à Cluj (centre-ouest), point final de la troisième édition du Festival de musique électro Untold. L’événement a réuni des DJs en vogue du monde entier, et les organisateurs estiment que ce fut l’édition avec le public le plus nombreux. Près de 200 artistes roumains et étrangers ont évolué sur les 10 scènes du festival. La scène principale, également connue sous le nom de « nid du dragon », a été la plus grande jamais aménagée pour une production en Roumanie. Ses dimensions sont impressionnantes : 100 mètres de large et plus de 35 de haut. Durant sa courte histoire, Untold est devenu un véritable phénomène international. Sa première édition, celle de 2015, a été désignée Meilleur festival majeur aux Prix européens du festival. Une année plus tard, en 2016, Untold a été un réel succès, attirant plus de 300 mille spectateurs de Roumanie et du monde.



    Anonimul — La 14e édition du Festival international du film indépendant Anonimul commence aujourd’hui à Sfântu Gheorghe, dans le delta du Danube. Au Gala d’inauguration, le cinéaste mexicain Michel Franco — l’invité spécial du festival — se verra décerner le trophée Anonimul, pour sa contribution au cinéma mondial. Le Gala sera suivi par la projection en première en Roumanie du film « April’s Daughter »/« Les Filles d’Avril », qui a obtenu le prix du jury dans la section Un Certain regard, au Festival de Cannes en 2017. Une semaine durant, les organisateurs proposent au public un programme avec des projections spéciales et des concerts de qualité. A la fin du Festival, le trophée du meilleur long métrage, mais aussi des prix du meilleur court métrage de fiction roumain et international seront décernés par vote du public.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° deux mondiale, a été désignée deuxième favorite du tournoi WTA de Toronto, qui débute ce lundi. Halep participera directement au deuxième tour de la compétition et rencontrera la gagnante du match entre l’Américaine Madison Keys (21e WTA) et la Croate Mirjana Lucic-Baroni (30e WTA). Simona arrive après le tournoi de Washington, où elle a abandonné dans les quarts de finale. Cinq autres roumaines sont arrivées au dernier tour des qualifications du tableau principal du tournoi : Irina Begu, Sorana Cîrstea, Monica Niculescu, Ana Bogdan et Patricia Ţig.

  • La semaine du 26 juin au 1er juillet 2017

    La semaine du 26 juin au 1er juillet 2017

    Nouvel Exécutif à Bucarest

    Le nouveau gouvernement dirigé par Mihai Tudose et appuyé par la coalition formée par le PSD et par l’ALDE a reçu jeudi le vote du Parlement de Bucarest avant de prêter serment d’investiture devant le président du pays, Klaus Iohannis. La Roumanie a besoin d’un gouvernement en état d’alerte, préoccupé par la performance et la nouvelle équipe gouvernementale devrait récupérer les retards du précédent gouvernement, afin de respecter les objectifs assumés dans le cadre du programme de gouvernance, a déclaré Mihai Tudose : « La Roumanie connait une période faste du point de vue économique. Nous avons une croissance économique et un essor industriel, une évolution à la hausse des revenus et de la consommation. Ce qui nous manque, c’est une croissance vigoureuse des investissements et une progression des recettes budgétaires. »

    Le président Klaus Iohannis n’a pas hésité à critiquer la coalition gouvernementale qui, exprimant son mécontentement au sujet de l’ancien gouvernement, a décidé de le renverser par motion de censure moins de six mois après son investiture, lui reprochant le manque des résultats dans l’application du programme de gouvernance grâce auquel les sociaux-démocrates avaient remporté le scrutin législatif en décembre 2016. Le chef de l’Etat a remarqué que suite à la nomination d’un nouveau gouvernement, le PSD et l’ALDE, soutenus par l’Union démocrate magyare de Roumanie par un protocole de collaboration parlementaire, ont modifié leur programme économique.

    Klaus Iohannis : « En six mois, nous passons de la réduction des taxes à leur réintroduction, nous remplaçons les majorations salariales par des taxes de solidarité. Un tel comportement ne n’est pas compatible avec ce que l’on appelle la prédictibilité fiscale et budgétaire. Honorables membres du PSD, de l’ALDE de l’Union démocrate magyare de Roumanie, au nom des Roumains, je vous prie d’en finir avec ce sautillage fiscal et budgétaire ».

    Le président Iohannis a demandé au nouveau gouvernement dirigé par Mihai Tudose d’être solidaire avec les Roumains et de gouverner d’une manière responsable, afin de ne pas dépasser le seuil du déficit budgétaire de 3% du PIB, de défendre et de promouvoir l’Etat de droit et de respecter son engagement envers l’OTAN d’allouer 2% du PIB à la défense.

    La loi de la grille unique des salaires a été promulguée.

    En raison de la récente crise politique de Bucarest, les commentateurs politiques craignent que la loi de la grille unique des salaires dans le système public ne soit placée sous un cône d’ombre et son application remise à plus tard. Ce qui plus est, le départ du précédent cabinet social-démocrate dirigé par Sorin Grindeanu, artisan de cet acte normatif, et la perspective d’un possible remplacement par un gouvernement d’une autre couleur politique a déterminé les commentateurs les plus pessimistes à évoquer la possibilité de renoncer à cette loi qui propose des bénéfices majeurs pour nombre de Roumains. Ces craintes ont été éliminées après la promulgation par le président Klaus Iohannis. Dans un communiqué de l’Administration présidentielle, celui-ci souligne que le chef de l’Etat appuyait le besoin d’accroître les revenus du personnel payé par des fonds publics d’une manière soutenable afin d’améliorer son niveau de vie. Il souligne aussi que le PSD et l’ALDE ont la responsabilité d’assurer un développement équilibré et de concilier l’objectif de majoration des revenus avec le maintien de la stabilité macroéconomique et budgétaire de la Roumanie. La loi des salaires dans le secteur public prévoit la majoration des revenus mensuels de plus de 50% les cinq années à venir. Ce document est pourtant critiqué tant par le patronat du secteur privé que par les syndicats.

    Le dossier de la présidentielle de 2009

    Le Parquet général a classé sans suite le dossier de l’élection présidentielle de décembre 2009, lorsque le sénateur populaire d’aujourd’hui Traian Băsescu s’est adjugé le second mandat de président de la Roumanie, après avoir vaincu le leader du PSD de l’époque, Mircea Geoană. Les procureurs ont précisé qu’ils n’avaient pas identifié de faits présumés illégaux tels que l’abus de fonctions ou la falsification des documents et des statistiques électorales. Le dossier avait été ouvert après que le journaliste controversé Dan Andronic a affirmé qu’au soir du second tour de la présidentielle d’il y a 8 ans, il avait rencontré, dans un cadre informel, la procureure générale Laura Codruţa Kövesi, à présent cheffe du Parquet national anticorruption, l’ancien directeur du SRI, George Maior, maintenant ambassadeur à Washington, et son premier adjoint, Florian Coldea. Il lui avait semblé assister à la réunion d’une cellule de crise, surtout que tous ces officiels auraient été destitués en cas de victoire de Geoană. Plusieurs hommes politiques, qui détenaient en 2009 des fonctions publiques, ont été auditionnés par les procureurs du Parquet général. Ceux-ci ont également examiné toute une série de documents produits par l’Autorité électorale permanente et par le Service de télécommunications spéciales. Le scrutin présidentiel de 2009 fait pourtant l’objet d’une enquête parlementaire.

    La Roumanie, assiégée par la canicule.

    Cela fait déjà une semaine que la canicule sévit en Europe et la Roumanie n’en fait pas exception. Une vague de chaleur traverse le pays, à compter de mercredi. 12 départements de l’ouest, du sud et du centre du pays ont été placés dès mercredi en alerte jaune en raison des températures élevées allant de 33 à 36 degrés. A compter de jeudi, nombre de départements font l’objet d’une alerte orange, puisque le mercure des thermomètres a frôlé les 40 degrés. Pour samedi, les météorologues ont émis même une vigilance rouge, car les températures devraient s’élever à 44 degrés à l’ombre. Plus d’un millier d’ambulances sont prêtes à intervenir à travers le pays si besoin est. Bucarest souffre lui aussi sous le grand soleil. Selon le modèle de l’année dernière, la mairie a installé une vingtaine de tentes anti-canicule prévues de clim, où le personnel médical peut soigner les éventuels coups de chaleur des Bucarestois. (Trad. Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine 08.06.2017

    A la Une de la presse roumaine 08.06.2017

    Par son retour inespéré, notre joueuse de tennis Simona Halep s’attire tous les regards de la presse du jour. Par ailleurs, après moult discussions, il semble qu’il y aura tout de même un seuil à partir duquel l’abus de fonctions sera considéré comme tel. La loi de la grille unitaire des salaires nest pas oubliée, aujourdhui non plus, par les journaux roumains, et elle semble avoir un parcours lisse devant elle vers lentrée en vigueur.




  • La majoration salariale attendra…

    La majoration salariale attendra…

    Suite à de vifs débats, le projet de loi controversé de la grille unitaire des salaires, assumé par le gouvernement de gauche de Bucarest, a fini par avoir le feu vert. Des doutes avaient commencé à planer sur le projet après l’annonce faite par la ministre du Travail, Lia Olguţa Vasilescu, que les majorations salariales ne seraient plus accordées à partir du 1er juillet, comme prévu, mais à peine à partir de janvier 2018, pour tous les personnels publics.



    Elle a expliqué que le Parlement avait accepté une multitude d’amendements, qui auraient mené au dépassement de l’enveloppe de 32 milliards de lei (soit 7 milliards d’euros) prévue à cet effet pour la période 2017-2022. Par rapport à la variante initiale du projet, la majoration des salaires dans les domaines de la Santé et de l’Education se voit ajourner.



    Ainsi, les médecins, les infirmières et les enseignants toucheront l’intégralité des majorations promises à partir de mars 2018 et non à compter du 1er janvier. Ce n’est qu’ainsi que la loi de la grille unitaire des salaires pourra être assurée du point de vue financier — a expliqué le ministre des Finances, Viorel Ştefan.



    Le projet de loi portant grille unitaire des salaires a connu d’autres modifications aussi. Parmi ces dernières — l’octroi d’un bonus de 10% pour les enseignants, pour surcharge neuro-psychiatrique, et d’un bonus de 55% pour les fonctionnaires qui gèrent les fonds européens. En revanche, le bonus de 40% pour les miliaires, les policiers, les fonctionnaires publics à statut spécial, qui doivent assurer des interventions après les heures de travail a été supprimé.



    Même si les dignitaires et les élus sont considérés comme des fonctionnaires publics, ils seront les seuls à toucher des salaires accrus à partir du 1er juillet. La ministre du Travail explique : « Il s’agit des 15% de majoration salariale que toucheront l’Education nationale et la Santé publique, des 20% qui iront à l’administration locale, qui s’ajoutent aux 20% accordés le mois dernier aux agences pour l’environnement, à la Réserve de la biosphère le Delta du Danube, à la Protection des consommateurs, aux PMEs. A compter du 1er juillet on aura une grille de salaires qui ne concerne pas seulement les dignitaires, mais aussi l’administration locale ; on ne pouvait pas mettre l’administration locale sur une grille séparée, parce qu’elle figure dans le même document. »



    Surpris et mécontents de l’annonce relative aux ajournements, les syndicalistes de la Confédération Cartel Alfa demandent que cela s’applique pour toute la fonction publique. A son tour, le principal parti d’opposition, le Parti national libéral, a critiqué le projet de loi sur la grille unitaire des salaires, accusant le gouvernement et la majorité PSD-ALDE (Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates) d’incohérence. L’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition aussi, estime que ce projet mécontente toutes les catégories de personnels publics et a demandé la démission de la ministre du Travail, Lia Olguţa Vasilescu. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • A la Une de la presse roumaine 07.06.2017

    A la Une de la presse roumaine 07.06.2017

    L’examen le plus redouté en Roumanie, le baccalauréat, a commencé mardi. Il y aura pourtant beaucoup d’appelés et peu d’élus, alors que le nombre de jeunes qui se présentent à cet examen de maturité décroît d’année en année, constate la presse écrite roumaine. Même tendance du côté des effectifs de fonctionnaires des petites mairies qui choisissent les congés sans soldes et les travaux agricoles dans d’autres Etats membres de l’UE plutôt que de toucher juste 5% de l’argent qu’ils pourraient gagner dans une société privée. Et les choses ne vont pas s’arranger à court terme, car le 1er juillet 2017 devient le 1er juillet 2018, après le changement, par la coalition gouvernementale, de la date de mise en œuvre de la loi de la grille unique des salaires dans le secteur public.




  • A la Une de la presse roumaine 29.05.2017

    A la Une de la presse roumaine 29.05.2017

    Des aides sociales, d’accord, mais sous certaines conditions. Un député libéral de Bucarest souhaite limiter les aides sociales pour les Roumains en état de travailler qui refusent les offres d’emploi, explique la presse roumaine. L’argent, sous forme de salaires et notamment pour les fonctionnaires, est également une des pommes de discorde au sein du principal parti au pouvoir, le PSD et les journalistes bucarestois analysent les ressorts de ce qui pourrait être le prochain remaniement gouvernemental. Un geste qui pourrait porter au gouvernement le parti de la minorité hongroise, mais ce dernier entend négocier durement son aide…






  • Salaires publics dernière ligne droite

    Salaires publics dernière ligne droite

    Adopté mardi par les Sénateurs roumains, le projet de la loi de la grille unique des salaires dans le secteur public prévoit des majorations salariales par étapes à l’horizon 2022. Le document a reçu le vote favorable des représentants de l’alliance au pouvoir — formée du Parti social-démocrate et de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates – et de l’Union démocrate magyare de Roumanie, mais il a été sévèrement critiqué par l’opposition formée du Parti national libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du Mouvement populaire. Ces derniers dénoncent le fait que l’impact budgétaire des mesures prévues n’est pas clairement exprimé dans le texte de l’acte normatif, ni la source de financement pour les majorations envisagées.



    La ministre du Travail, Lia Olguţa Vasilescu, a déclaré au plénum du Sénat que cette loi était mise en corrélation avec le nouveau Code Fiscal et prévoyait une augmentation moyenne de 56% des salaires dans le secteur public. Cette croissance est nécessaire pour remédier aux carences du système, affirme Lia Olguţa Vasilescu : «On a opéré presque toutes les modifications proposées par le Sénat. Certes, nous sommes toujours ouverts au débat ».



    En réplique, le leader du PNL, Raluca Turca, attire l’attention sur le fait que : « La loi de la grille unique des salaires imaginée par le PSD est actuellement soutenue par deux personnes : la ministre du Travail et le leader social–démocrate Liviu Dragnea. D’autres gouvernants plus responsables ont du mal à assumer publiquement des dépenses que la Roumanie ne peut pas couvrir à l’heure actuelle ».



    300 amendements ont été apportés au projet initial, dont plus de la moitié ont été adoptés. Certains ont été avancés par l’opposition. Par conséquent, à compter du 1er janvier 2018, les employés des institutions subordonnées aux ministères du Travail et de l’Environnement et ceux de l’Agence nationale d’intégrité qui ont accès aux documents et informations classées se verront augmenter de 15% les revenus mensuels.



    Suite à la proposition des libéraux et des représentants de la minorité magyare, les indemnités de tous les maires et vice maires des villes roumaines seront majorées de 1450 lei (l’équivalent de 300 euros). Toutefois, le maire général et le vice-maire de de la capitale, de même que les présidents et les vice-présidents des conseils départementaux n’en sont pas concernés.



    Parmi les autres amendements acceptés, mentionnons la hausse de 25% des revenus des élus locaux qui mettent en œuvre des projets financés de fonds européens, une grille de salaires améliorée pour les employés du Fisc et un bonus de 15% pour les personnes ayant un handicap grave ou accentué. Avant de terminer précisons aussi que, mardi encore, le président Klaus Iohannis a promulgué la loi qui vise à augmenter les salaires des militaires et dont bénéficieront plus de 46.000 personnes. (trad. : Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine 19.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 19.04.2017

    La rémunération des fonctionnaires publics est le sujet fédérateur des quotidiens roumains. Conformément à la nouvelle grille unique des salaires ils seront non seulement mieux payés que leurs homologues dautres pays de la région mais, ils toucheront plus que les salariés du secteur privé. Pour couvrir ces dépenses, l’Etat s’empare de presque tout le profit des compagnies énergétiques, mettant en question des investissements stratégiques. Un nouveau système d’impôt sur les foyers au lieu du prélèvement à la source devrait faire augmenter les recettes de l’Etat. Du moins en théorie.





  • La semaine du 10 au 15 avril 2017

    La semaine du 10 au 15 avril 2017

    Le scandale des pensions de retraites privées — décisions et sanctions



    L’Autorité de suivi financier de Roumanie a sanctionné le plus grand fonds de pensions de retraites privé du pays, NN, pour avoir transmis des informations de nature à déstabiliser le système de pensions de retraites. Cette décision survient après que NN a transmis un mail à ses clients les mettant en garde contre une supposée nationalisation des retraites privées. Le Parlement de Bucarest doit bientôt démarrer les procédures de destitution de toute la direction de l’Autorité de Suivi Financier, a annoncé Liviu Dragnea, leader du Parti Social-Démocrate, au pouvoir et président de la Chambre des députés. Le ministère des Finances a catégoriquement démenti l’existence du scénario relatif à la nationalisation des retraites privées.




    Arrestation à Belgrade de l’ex-député roumain Sebastian Ghiţă



    L’ex député roumain Sebastian Ghita, une des personnes les plus recherchées par Europol et Interpol, a été interpellé par la police serbe, dans la nuit de jeudi à vendredi, à Belgrade, au bout de près de quatre mois de traque. Les autorités roumaines vont démarrer les démarches nécessaires en vue de son extradition. Au moment de son interpellation, Sebastian Ghita a présenté de faux papiers d’identité, portant les symboles d’un autre pays membre de l’UE. Après sa disparition, le 21 décembre dernier, un mandat d’arrêt national a été émis à son encontre, pour enfreinte aux conditions du contrôle judiciaire. Le 10 janvier, la Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest, avait décidé d’émettre un mandat d’arrêt européen et international aussi. Jugé pour deux affaires de corruption, Sebastian Ghita est poursuivi dans deux autres dossiers.




    Report du dépôt au Parlement du projet de loi sur la grille unique des salaires



    Le projet de loi de la grille unique des salaires dans le secteur public n’a plus été envoyé au Parlement de Bucarest. Liviu Dragnea, leader du Parti social–démocrate et président de la Chambre des députés, a précisé que le débat public sur ce texte législatif se poursuivait cette semaine aussi. Le document prévoit une majoration de plus de 50 % des salaires dans les 5 ans à venir, ce qui se traduirait par un effort budgétaire de 32 milliards de lei, soit plus de 7 milliards d’euros.


    Le premier ministre Sorin Grindeanu a annoncé que les discussions avec les syndicats et les institutions concernées se poursuivraient, mais qu’elles auraient lieu au Parlement, afin de raccourcir le temps d’adoption de la loi.


    Le document, qui devrait entrer en vigueur le 1er juillet, concerne toutes les institutions publiques, sauf la Banque centrale et l’Autorité de suivi financier. Les premiers à voir augmenter leurs revenus salariaux seraient les militaires et les policiers. Les autres catégories de salariés du secteur public bénéficieront d’augmentations salariales à partir du 1er janvier 2018. Aux termes de ce projet législatif, c’est le président de la Roumanie qui touchera le plus, soit l’équivalent de 12 salaires minimaux. Les salaires des plus hauts dignitaires seront diminués, alors que ceux des élus, des juges et des procureurs devraient augmenter.




    Publication du projet de la loi de la vaccination



    Le ministère de la Santé de Bucarest a rendu public, mardi, le projet de la loi de la vaccination. L’acte réglementaire prévoit la création de commissions départementales de vaccination qui devraient d’intervenir si les parents refusent de faire immuniser leurs enfants conformément au schéma de vaccination obligatoire. Ceux-ci risqueront de se voir infliger des amendes conformément au projet de loi issu d’un débat public et parlementaire, a précisé le ministre de la Santé, Florian Bodog. Et lui de préciser que le ministère assumera le coût du traitement en cas de réaction adverses aux vaccins. En Roumanie, 21 personnes ont perdu la vie à cause de la rougeole. Selon les données fournies par le Centre national de suivi et de contrôle des maladies transmissibles, environ quatre mille nouveaux cas ont été enregistrés, depuis septembre dernier. Afin de limiter la propagation de la rougeole, les autorités sanitaires poursuivent la campagne de vaccination des enfants âgés de 9 mois à 9 ans.




    Le gouvernement de Bucarest adopte la stratégie de décentralisation



    Le gouvernement de Bucarest a adopté, mercredi, la stratégie de décentralisation de l’administration publique, dans le but de rapprocher les services publics des citoyens. Le vice – premier ministre, Sevil Shhaideh, a fait savoir que, pendant les trois mois à venir, les ministères en question allaient analyser l’impact de cette initiative et adopter, avant novembre prochain, les lois nécessaires pour chaque domaine visé par la décentralisation. Ces domaines sont l’Agriculture, la Culture, le Tourisme, l’Environnement, la Santé, l’Education et les activités extrascolaires, la Jeunesse et les Sports. L’objectif général assumé par cette stratégie consiste à transférer de novelles compétences, excepté l’inspection et le contrôle, vers les autorités locales — mairies, conseils locaux et départementaux. Une grande partie de ces compétences sont actuellement assumées par les directions décentralisées des ministères.





    Trafic intense aux postes-frontières roumains



    Le trafic est extrêmement chargé, après l’entrée en vigueur, le 7 avril, d’une nouvelle réglementation européenne qui durcit les contrôles aux frontières extérieures européennes, mais aussi dans le contexte des fêtes pascales. Le temps d’attente va de 60 minutes à 10 heures, les postes frontières les plus encombrés étant ceux du nord-ouest du pays. Les autorités affirment faire de leur mieux afin d’assurer un équilibre entre la sécurité des citoyens et la fluidité du trafic. Les Roumains qui se rendent à l’étranger à l’occasion des fêtes pascales peuvent consulter le guide de voyage mis à leur disposition par le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Il contient des recommandations utiles et des informations concernant les destinations touristiques les plus recherchées en cette période de l’année. Le guide comporte aussi des conseils censés aider les touristes roumains à éviter d’éventuelles situations désagréables. (trad. : Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 13.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 13.04.2017

    Salaires et argent, voici les maîtres mots, alors que les préoccupations liées à la grande fête qui approche arrivent à peine ensuite. La presse roumaine fait le point sur les disparités des revenus entre les différentes catégories demployés.