Visite — Le président roumain, Klaus Iohannis, rencontrera, lundi, à Rome, son homologue italien, Sergio Mattarella. Le président Iohannis, qui fait à compter de ce dimanche une visite d’Etat en Italie, la première d’un chef de l’Etat roumain ces 45 dernières années, a rencontré, dimanche, des représentants des cultes religieux orthodoxe, catholique et uniate, au siège de l’Evêché orthodoxe roumain d’Italie. Son agenda a également comporté sa participation à un moment symbolique : l’illumination de la Colonne trajane aux couleurs du drapeau roumain. Trajan a été l’empereur romain qui a conquis la Dacie, soit le territoire actuel de la Roumanie, en l’an 106. L’agenda de la visite comporte aussi des rencontres avec des représentants de la communauté roumaine d’Italie, forte de 1,5 millions de personnes, soit la plus nombreuse à l’étranger. Il prendra part aussi à un forum d’affaires Roumanie — Italie. La visite s’inscrit dans le contexte du Centenaire de la Grande Union en Roumanie et du dixième anniversaire du Partenariat stratégique roumano-italien.
Exercice – En Roumanie, poursuite du plus ample exercice de ces 20 dernières années de simulation d’intervention en cas d’un séisme majeur dans l’UE. Conformément au scénario, les pouvoirs publics ont mis en place en cette deuxième journée de l’exercice SEISM 2018 deux camps pour les sinistrés sur les stades d’Afumaţi et de Voluntari, à proximité de Bucarest. Le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, a mentionné que selon le scénario, plus de 24 h après le tremblement de terre de magnitude 7,5 sur l’échelle ouverte de Richter, il y aurait plus de 2.000 morts, près de 4000 blessés et 30.000 sinistrés. Il a ajouté que l’exercice aurait une dimension internationale parce que plus de 150 médecins et infirmiers sont arrivés d’Israël avec un hôpital mobile, et des ambulances d’Autriche, d’Italie et de Hongrie. Samedi soir, dans le cadre de la simulation, le président de la Roumanie a décrété l’état d’urgence. L’exercice dure jusqu’au 18 octobre. Cinq jours durant, différentes simulations d’actions ont lieu aussi bien dans la journée que pendant la nuit, avec la participation d’organismes internationaux. Des blessés sont retirés des décombres, les véhicules d’intervention circulent avec tous les feux allumés ou des aéronefs militaires étrangers viendront aider au transport des blessés. L’exercice « Séisme 2018 » a lieu en présence d’observateurs de la Commission européenne, de structures spécialisées américaines, de représentants de l’OMS et de l’OTAN et de nombreux journalistes étrangers. Selon l’Institut national de la Physique de la Terre, la Roumanie a 6 régions sismiques importantes dont la plus active reste celle de Vrancea. Ces 200 dernières années, le pays a été secoué par 7 tremblements de terre avec une magnitude supérieure à 7 sur l’échelle ouverte de Richter, dont le dernier en date remonte à 1986. Les séismes les plus dévastateurs ont eu lieu en 1940 et 1977 et se sont soldés par plus de 2500 morts et plus de 15300 blessés. Le tremblement de terre de 1977 a également endommagé 35000 bâtiments. Actuellement, Bucarest recense quelque 4000 édifices qui pourraient s’effondrer en cas de séisme majeur.
Peste porcine — Le ministre de l’Agriculture de Bucarest, Petre Daea, enverra lundi, à Bruxelles, la documentation nécessaire pour que la Roumanie reçoive une aide financière de la part de la Commission européenne afin de lutter contre les effets de la peste porcine africaine. Il s’agit de plus de 40 millions d’euros, qui devraient être investis dans des laboratoires sanitaires vétérinaires et dans d’autres équipements pour détecter cette maladie, dans des incinérateurs et aussi pour la réfection du cheptel. Petre Daea a rappelé que jusqu’à maintenant, sur les 8.096 ménages qui ont été touchés par la peste porcine, plus de 6200 ont déjà reçu des dédommagements financiers pour les animaux sacrifiés.
Pèlerinage — Plus de 100.000 fidèles de toutes les régions de Roumanie ont pris part, ces derniers jours, à Iasi (est), au pèlerinage aux reliques de Ste Parascève, fêtée le 14 octobre. Née au XIe siècle à proximité de Constantinople, Sainte parascève est considérée la protectrice de la principauté médiévale roumaine de Moldavie depuis 1641, lorsque ses reliques ont été apportées à Iaşi par le prince prégnant Vasile Lupu.
Motion — La motion simple intitulée « le PSD enterre la Culture en l’année même de célébration du Centenaire », à l’initiative du PNL, d’opposition, sera débattue lundi à la Chambre des députés de Bucarest et sera votée mercredi. Les libéraux dénoncent dans la motion la situation « grave » du système culturel roumain, soulignant la nécessité de solutionner d’urgence les problèmes du secteur. Selon les libéraux, le ministre de la Culture, George Ivaşcu, « n’a réussi à prendre aucune mesure » pour protéger le patrimoine national, vu que, selon les statistiques, la Roumanie a « le taux le plus grand de destruction et de négligence du patrimoine de toute l’Europe ». Selon les parlementaires libéraux, il est « inacceptable » qu’il existe, à la fin 2018, des dizaines de maisons-musée laissées pour compte, que les monuments aux héros continuent de ne pas être restaurés, qu’il n’y ait pas de Musée du Centenaire ou de Musée de la résistance anticommuniste. « Par cette motion simple, nous demandons un vote de défiance par rapport à l’incapacité du gouvernement en place de mise en œuvre des politiques dans la mise en œuvre des politiques dans le domaine culturel en cette année du Centenaire, et aussi pour le recul enregistré au niveau de l’ensemble du système depuis l’installation du pouvoir PSD-ALDE », affirment les signataires de la motion.
Migrants — 15 citoyens irakiens, demandeurs d’asile en Roumanie, ont été dépistés par les policiers aux frontières d’Arad (ouest) au poste-frontière de Nădlac II dans une fourgonnette, au moment où ils tentaient de sortir illégalement du pays. Les migrants, dont cinq mineurs, se cachaient parmi des boîtes de pièces métalliques transportées par le véhicule. Ils sont maintenant sous enquête pour tentative de passage frauduleux de la frontière. Leurs guides sont un Roumain et un Bulgare, sous enquête pour trafic de migrants.
Importations — La Roumanie a importé des fruits et légumes pour 783,1 millions d’euros au premier semestre de l’année en cours, alors que la valeur des exportations a été presque dix fois moindre — selon les données centralisées par l’Institut national de la statistique. La valeur des exportations de fruits et légumes s’est montée à peuine à 78,6 millions d’euros au premier semestre de 2018, soit un déficit de la Roumanie dans le commerce international en la matière de 704,5 millions d’euros. La statistique indique que les importations de légumes et de fruits ont connu une hausse de 4,8% du 1er janvier au 30 juin 2018, par rapport à la période similaire de l’année dernière, alors que les exportations ont enregistré une percée de 9,6% par rapport aux six premiers mois de 2017.
Marathon — L’athlète kényan Hosea Kipkemboi et la coureuse éthiopienne Almaz Gelana Erba ont gagné, dimanche, le Marathon international de Bucarest. Cet événement, arrivé à sa 11e édition, a rassemblé environ 19.000 participants de 70 pays. La course classique de 42 km a eu lieu après celles pour les enfants et adolescents, organisées samedi.
Foot — La sélection nationale roumaine de foot a fait match nul ce dimanche, à Bucarest, avec l’équipe de la Serbie voisine dans un match du 4e Groupe de la Série C de la Ligue des nations, une compétition de football nouvellement créée. Les Roumains ont joué plus d’une reprise en nombre inférieur. Au classement, c’est la Serbie qui arrive en tête du groupe avec 8 points, suivie par la Roumanie – 6 points. Les matchs du groupe se terminent en novembre, quand la Roumanie rencontre la Lituanie à domicile et le Monténégro en déplacement. Mardi prochain, à Ploiesti (sud), les Roumains joueront leur dernier match des qualifications contre le Liechtenstein. La Roumanie est leader du groupe et elle a besoin d’un match à égalité pour se qualifier de nouveau, après 20 ans, à un tournoi final des Moins de 21 ans.
