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  • La Justice roumaine en débat au PE

    La Justice roumaine en débat au PE

    L’âpre différend national suscité par la modification des lois régissant le fonctionnement du système judiciaire de Roumanie a franchi cette semaine les frontières du pays pour se déplacer au plénum du Parlement Européen. Persuadé du fait que l’UE en avait été mal informée, le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, s’est rendu à Strasbourg avant le débat pour présenter la situation au vice-premier ministre de la Commission Européenne, Frans Timmermans.

    Tudorel Toader: « J’ai parlé environ 70 minutes avec M Timmermans. Ce fut une discussion ciblée sur les lois de la Justice. Je l’ai dit à maintes reprises et je le répète : que chacun se manifeste dans les limites de ses compétences. »

    A l’issue du débat, qui s’est tenu en présence de la commissaire européenne à la Justice, Vera Jurova, le ministre Tudorel Toader a qualifié de « politisées» les discussions et promis de dresser une liste des non-vérités mentionnées.

    Dans le camp des opposants du Parti Social Démocrate (PSD) (au pouvoir), Traian Ungureanu, député européen au sein du Parti Populaire Européen (PPE), a lancé : « Le PSD a remporté les élections après avoir promis de l’argent, de la prospérité ; il a promis la lune… Première décision du gouvernement : modifier les lois visant des infractions qui figurent dans les enquêtes concernant ses leaders. L’abus de fonction a été supprimé et on a relevé le seuil au delà duquel un délit est considéré comme dilapidation. Suite aux modifications opérées par le PSD sur les lois de la Justice, les procureurs deviennent de simples investigateurs à la merci de leurs supérieurs, alors que les enquêtes sont soumises à un nouvel organisme de contrôle ».

    A son tour, Cristian Preda, un autre membre du PPE a précisé: « Au moment où MM Jean-Claude Junker et Frans Timmermans ont demandé au gouvernement roumain de consulter la Commission de Venise, qui a été le premier à dire « Ce n’est pas nécessaire ! » ? M Tudorel Toader lui – même, alors qu’il est membre de cette Commission (et ministre de la Justice) ».

    Parmi les voix favorables à la modification des lois de la Justice, la députée européenne roumaine Norica Nicolai, membre du groupe des Libéraux et des Démocrates Européens a accusé : « La présomption d’innocence, les droits et les libertés pendant la procédure pénale ne sont – elles pas des garanties protégées par l’UE ? Qu’avez-vous fait, Mme la commissaire, lorsque des centaines de personnes ont été envoyées en prison, puis acquittées ? Ou encore, lorsque de nombreux citoyens ont été placés sur écoute téléphonique, au mépris de la loi? Qu’avez-vous fait, Mme la commissaire, quand les services de renseignement, qui n’ont pas d’attributions dans les procédures pénales, y sont intervenus ? »

    Un autre membre du groupe des Libéraux et des Démocrates Européens, Mircea Diaconu, a exprimé lui aussi son inquiétude à l’égard de l’Etat de droit en Roumanie : « Conformément à notre Constitution, le Parlement est celui qui peut trouver une solution à ces problèmes. Il ne doit demander l’avis de personne et ne peut être censuré que par la Cour Constitutionnelle, qui fonctionne bien. A mon avis, il n’y a plus rien à discuter. Je voudrais juste ajouter que je suis pour l’indépendance de la justice, mais aussi et surtout pour l’indépendance de la Roumanie».

    A la fin du débat de Strasbourg, la commissaire à la Justice, Vera Jurova, a réitéré l’appel de la Commission Européenne au Parlement de Bucarest à rouvrir le débat sur les modifications des lois de la justice, à les aligner sur les recommandations de l’UE et à obtenir un consensus. (Trad. Valentina Beleavski)

  • February 7, 2018 UPDATE

    February 7, 2018 UPDATE

    Strasbourg — The European Commissioner for Justice, Věra Jourová, on Wednesday reiterated, in the plenum of the European Parliament meeting in Strasbourg, the European Commission’s appeal on Romania’s Parliament to start debates on the modifications of the justice laws in line with Brussels’ recommendations and to obtain a consensus. The European official said that the European Commission was ready to continue dialogue with the Romanian authorities and offer its support. She added that after 10 years of constant effort, Romania has one of the best judicial systems. The European Commissioner for Justice also recalled that in December 2017, in the latest Mechanism for Cooperation and Verification report, the EC expressed concern with the modifications to the justice laws and debates have extended ever since. The debate in Strasbourg regarding the rule of law and the reform of the judiciary in Romania was decided on January 18 by the EP following the modifications brought to the justice laws late last year by the governing coalition in Romania. The modifications were harshly criticized by the associations of magistrates, the opposition and the EU.



    CCR — The Constitutional Court of Romania on Wednesday postponed for March 6th making a decision related to the notification made by President Klaus Iohannis, which refers to the modifications brought to a law under which MPs, ministers, councilors/local officials, prefects and the county council presidents can also hold the position of individual trader. President Iohannis says that in this case the procedure for adopting the law was violated and that the Senate was supposed to be the decision-making body. He also added that by eliminating these incompatibility criteria, the integrity standards will be diminished and the rule of law will be weakened. According to the President, the respective law runs counter to the international integrity standards which Romania assumed, thus infringing Constitutional provisions.



    Brussels — The European Commission estimates that Romania’s economic growth will slow down, the growth rate dropping from 4.5% in 2018 to 4% in 2019, shows the 2018 Winter Economic Forecast published Wednesday by the community body. Estimates show that the rise in private consumption will not be very high this year because inflation impacts more the real available revenues and the salary increase will slow down. Nevertheless, private consumption will continue to be the main engine behind economic growth in 2018 and 2019. Investments are estimated to grow if supported by the implementation of projects funded from European money, say the European body representatives. The EC also estimates that inflation will increase following the higher pressure caused by demand, and the effects of tax cuts will not be seen. The inflation rate is estimated to reach 4.1% in 2018 and 3% in 2019. In another development, also on Wednesday, the Board of the National Bank of Romania decided to increase the monetary policy interest rate at 2.25% per year from 2%.



    German coalition deal — The Conservatives and Social-Democrats in Germany on Wednesday reached an agreement to form a coalition Government, four months after legislative elections were held in this country. The Christian-Democratic Union, its ally from Bavaria the Christian-Social Union and the Social-Democratic Party managed to agree on the distribution of ministries in the new cabinet. The parties also overcame divergences linked to the healthcare reform and tightening rules for short-term employment contracts. After a 20-hour round of talks, the German Social-Democrats, who ruled over 2013-2017 alongside the Conservatives, will keep the Labor, Social-Affairs, Justice, Finance and Foreign Affairs ministries. The Finance Ministry was previously held by Chancellor Angela Merkel’s Christian-Democratic Union. (news translated and updated by Lacramioara Simion)

  • 07.02.2018 (mise à jour)

    07.02.2018 (mise à jour)

    Débat — La commissaire européenne à la justice, Věra Jourová, a réitéré mercredi, devant le plénum du Parlement Européen, l’appel de la Commission européenne adressé au Législatif de Bucarest à lancer le débat sur les modifications aux lois de la justice, en conformité avec les recommandations de Bruxelles et à obtenir le consensus là dessus. Věra Jourová a affirmé que l’Exécutif communautaire était prêt à poursuivre le dialogue avec les autorités de Bucarest et à leur offrir son soutien. Au bout de 10 ans d’efforts continus, la Roumanie possède un des meilleurs systèmes judiciaires, a déclaré la commissaire européenne. Elle a également rappelé qu’en décembre dernier, la Commission européenne avait fait part, dans le rapport sur le Mécanisme de coopération et de vérification, de son inquiétude à l’égard des modifications apportées aux lois de la Justice, précisant que le débat avait évolué depuis lors. Le débat qui a eu lieu à Strasbourg sur la situation de l’Etat de droit et de la réforme du système judiciaire en Roumanie avait été programmé depuis le 18 janvier, suite aux modifications apportées aux lois de la Justice en fin d’année par la coalition Parti Social-Démocrate (PSD) — Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE). Ces modifications ont été vivement critiquées par les associations des magistrats, par l’opposition politique et par l’UE elle-même.



    Loi — La Cour constitutionnelle de Roumanie a reporté au 6 mars la décision sur la saisine formulée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, au sujet des modifications apportées à la loi permettant aux parlementaires, aux ministres, aux maires, aux préfets et aux chefs de Conseils départementaux d’être des auto-entrepreneurs aussi. De l’avis du président, la procédure d’adoption de cet acte normatif n’avait pas été respectée, vu que le Sénat devait être la chambre décisionnelle dans ce cas. Klaus Iohannis estime que l’élimination de cette incompatibilité diminue les normes d’intégrité et porte atteinte à l’Etat de droit. Cette loi contrevient aux obligations internationales en matière d’intégrité assumées par la Roumanie et elle est non conforme à certaines dispositions constitutionnelles, explique encore la présidence de Bucarest.



    Prévisions — La croissance économique de la Roumanie va ralentir, devant se situer à 4,5% en 2018 et à 4% l’année prochaine, estime la Commission européenne dans ses Prévisions économiques intermédiaires, rendues publiques ce mercredi. Aux termes de ce document, la consommation privée devrait enregistrer une croissance modérée en 2018, vu que l’inflation touche davantage les revenus réels disponibles et que la hausse des salaires ralentit. Malgré cela, la consommation privée continuerait à agir comme principal moteur de croissance en 2018 et 2019. Les investissements devraient se consolider, grâce à la mise en place des projets financés par les fonds européens, précise encore la Commission européenne. Enfin, selon ses prévisions économiques intermédiaires, l’inflation devrait se situer à 4,1% en 2018 et à 3% en 2019. Autant dire que l’on s’attend à l’augmentation de l’inflation sous la pression accrue de la demande et à l’atténuation des effets de la réduction des taxes. Toujours mercredi, le Conseil d’administration de la Banque centrale de Roumanie annoncé le relèvement de 0,25 points de son principal taux directeur, à 2,25%.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le ciel sera couvert dans l’ouest, le centre, le nord et le nord-est du pays où l’on attend de faibles pluies. Des chutes de neiges sont possibles dans les régions de montagne. Les températures maximales iront de 1 à 12 degrés.

  • 07.02.2018

    07.02.2018

    Justice – A Strasbourg, le plénum du Parlement Européen débat ce mercredi de la situation de l’Etat de droit et de la réforme du système judiciaire en Roumanie. Ce débat, programmé depuis le 18 janvier, fait suite aux modifications apportées aux lois de la Justice en fin d’année par la coalition Parti Social-Démocrate (PSD) – Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE) ; ces modifications ont été vivement critiquées par les associations des magistrats, par l’opposition politique et par l’UE elle-même. Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, qui se trouve depuis lundi à Strasbourg, a déjà discuté à ce sujet avec le premier vice-président de la Commission Européenne, Frans Timmermans, et avec des membres du Groupe des socialistes européens. Après ces débats, le ministre roumain a conclu que l’UE n’avait pas été correctement informée au sujet des lois de la Justice.

    Corruption – « Le problème de la corruption en Roumanie ne pourra pas être résolu uniquement en arrêtant des gens, en envoyant des fonctionnaires publics devant la justice et en obtenant des condamnations », a déclaré, ce mercredi à Bucarest, la procureure en chef de la Direction nationale anticorruption (DNA), Laura Codruta Kovesi. Elle a souligné que l’effort des procureurs d’instruire les affaires, devait être soutenu par des mesures de prévention et par une éducation anticorruption consistante. A son tour, le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar, a affirmé que maintenir la confiance dans la justice roumaine devait constituer une priorité pour ceux qui travaillaient dans le système. A son avis, toute initiative de modifier la législation pénale devrait se fonder sur des études d’impact.

    Loi – La Cour Constitutionnelle de Roumanie se penche aujourd’hui sur la saisine formulée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, au sujet de la modification d’une loi dans le sens de permettre aux parlementaires, ministres, maires, préfets et chefs de Conseils départementaux de pouvoir être aussi des auto-entrepreneurs. De l’avis du président, la procédure d’adoption de l’acte normatif n’avait pas été respectée, vu que le Sénat devait être la chambre décisionnelle dans ce cas. Klaus Iohannis estime que l’élimination de cette incompatibilité diminue les normes d’intégrité et porte atteinte à l’Etat de droit. Cette loi contrevient aux obligations internationales en matière d’intégrité assumées par la Roumanie, car elle contrevient à certaines dispositions constitutionnelles, explique encore la présidence de Bucarest.

    Environnement – Réuni en session plénière, à Strasbourg, le Parlement européen a adopté mardi une loi portant réduction des émissions de dioxyde de carbone dans l’industrie de l’UE, afin de démarrer la mise en œuvre des engagements de l’Accord de Paris sur les changements climatiques. La Roumanie et la Bulgarie bénéficient d’une dérogation à l’interdiction d’utiliser un fonds récemment créé dans le schéma communautaire de commercialisation des émissions, pour pouvoir moderniser leurs systèmes de chauffage centralisé aux combustibles fossiles. La nouvelle loi, déjà agréée de manière informelle par les ministres des Etats membres, est censée accélérer le retrait des certificats d’émission existant sur le soi-disant «marché du carbone », comptant pour environ 40% des émissions de gaz à effet de serre de l’UE. En même temps, deux nouveaux fonds seront créés dans le but d’accroître l’innovation dans le domaine et d’encourager la transition vers une économie où l’utilisation du carbone soit aussi réduite que possible. Par ailleurs, un fonds de modernisation aidera à mettre à jour les systèmes énergétiques des Etats membres aux faibles revenus, dont la Roumanie et la Bulgarie.

    Météo – Les températures sont à la hausse en Roumanie, sur la plupart du territoire. Le ciel est couvert et il pleut par endroits sur l’ouest. Des précipitations mixtes sont signalées en montagne à plus de 1500 m d’altitude, alors que le vent pourrait atteindre les 90, 100 km/h sur les crêtes des Carpates Méridionales. Les températures maximales de ce mercredi se situent entre 4 et 12 degrés. 5 degrés et un ciel plutôt couvert à midi à Bucarest.

  • 06.02.2018 (mise à jour)

    06.02.2018 (mise à jour)

    Moldova — L’objectif stratégique de la Roumanie dans les rapports avec la République de Moldova reste l’intégration européenne de l’Etat voisin, a déclaré, mardi, à Bucarest, le ministre des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, à l’issue de ses discussions avec son homologue moldave, Tudor Ulianovschi. Les deux officiels ont discuté du renforcement de la présence de la Roumanie par des investissements en République de Moldova et des perspectives de l’interconnexion énergétique. Le chef de la diplomatie roumaine a également fait état de l’initiative des pouvoirs publics de quelques localités moldaves de collecter des signatures pour l’union avec la Roumanie, geste à propos duquel le président moldave Igor Dodon a dit qu’il serait de nature à déclencher une « guerre civile ». Les déclarations au niveau local relatives à l’union avec la Roumanie représentent, du point de vue de Bucarest, uniquement l’expression d’un désir de rapprochement des citoyens moldaves de ceux de Roumanie, sans implication juridique. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration européenne, Tudor Ulianovschi, a donné une haute appréciation aux efforts de la Roumanie dans « la mission de renforcement de la souveraineté de la République de Moldova ». Il a souligné que la Roumanie était le principal partenaire commercial de son pays. M Ulianovschi a affirmé que « l’orientation européenne de la République de Moldova reste un objectif prioritaire fondamental à ne pas changer » de la politique interne et extérieure.



    Débat — Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a rencontré, mardi, au siège du Parlement européen de Strasbourg, le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans. Parmi les thèmes discutés — le parcours et l’état actuel des lois de la justice ainsi que la modification du Code pénal et du Code de procédure pénale. Un autre thème abordé dans le courant de l’entretien a porté sur la dernière décision de la Cour constitutionnelle, relative à l’intégrité dans l’exercice des fonctions et des dignités publiques. Un débat est prévu mercredi au Parlement européen de Strasbourg sur l’Etat de droit et la réforme du système judiciaire en Roumanie. Le 24 janvier, la Commission européenne avait exprimé son inquiétude à l’égard des récents développements en Roumanie et demandé au Parlement de Bucarest de reconsidérer la question des modifications législatives dans le domaine de la justice. « L’indépendance du système judiciaire roumain et sa capacité à lutter efficacement contre la corruption sont les pierres angulaires d’une Roumanie forte au sein de l’Union européenne », a affirmé le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, dans un communiqué conjoint avec son vice-président Frans Timmermans. Bruxelles « examinera attentivement les amendements finaux à la loi sur la justice, afin d’établir leur impact sur les efforts visant à garantir l’indépendance du système judiciaire et à combattre la corruption » précise encore le communiqué. Fin 2017, la majorité parlementaire de Bucarest, formée du Parti social-démocrate et de l’Alliance des libéraux et des démocrates, a adopté des modifications aux lois de la Justice, vivement critiquées par les associations de magistrats et par l’opposition, qui y voient une tentative de subordination du système judiciaire au pouvoir politique.



    Salaires — Le but de la Loi des salaires, adoptée l’année dernière, c’était d’équilibrer le système public des salaires, parce qu’il existait des dysfonctionnements majeurs. Pour les mêmes fonctions et les mêmes tâches, les fonctionnaires des institutions publiques touchaient des traitements différents, a déclaré mardi la ministre roumaine du Travail, Lia Olguţa Vasilescu. Elle a précisé que cette loi respectait un principe fondamental observé au niveau européen : à travail égal, salaire égal. Les bonus ont été plafonnés parce dans beaucoup de cas de figure, ils dépassaient le traitement de base. Lia Olguţa Vasilescu a ajouté qu’au sujet des travailleurs à temps partiel, on essaiera de les embaucher à temps plein. Le gouvernement doit adopter une ordonnance d’urgence à cet effet, vu que les personnels travaillant à temps partiel paient les contributions sociales calculées au niveau du SMIC, donc plus que les revenus qu’ils gagnent effectivement. Les déclarations de la ministre du Travail interviennent après que les syndicats eurent accusé des baisses importantes de traitements dans plusieurs domaines.



    Rapport – A Bucarest, la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme révèle dans son rapport d’activité 2017 que la radicalisation islamiste en Roumanie compte parmi les risques majeurs. Ce phénomène a pris de l’ampleur ces dernières années, précisent les procureurs du Parquet national antiterroriste. Ils soulignent la nécessité d’une mise à jour de la législation dans les domaines de la prévention et de la lutte contre le terrorisme. Ils précisent cependant que la Roumanie n’a pas été confrontée en 2017 à une menace terroriste concrète et importante. Par ailleurs, les procureurs antimafia ont annoncé la saisie de plus de 2.000 kilos de drogues en 2017, le stupéfiant le plus trafiqué ayant été le cannabis, provenant d’Espagne et des Pays Bas et introduit dans le pays par voie routière. Pour ce qui est du trafic transfrontalier de stupéfiants, la Roumanie continue d’être plutôt un pays de transit, situé sur « la route des Balkans », notamment pour le transport de drogues telles l’héroïne, la cocaïne et l’ecstasy.



    Partenariat — La Société roumaine de radiodiffusion et la Société roumaine de télévision ont signé, ce mardi, un accord de partenariat, qui constituera la base pour des activités de communication et d’information des citoyens roumains en coopération, au niveau culturel, éducationnel et social. L’objet de l’accord, c’est de promouvoir mutuellement et en égale mesure les deux sociétés et certaines campagnes non commerciales, humanitaires, la réalisation en commun de projets culturels et artistiques et la coopération dans d’autres projets. Par cet accord, les deux parties reconnaissent de manière bilatérale et non équivoque leur rôle important dans la société, par la promotion des valeurs nationales, par la diffusion de programmes originaux du point de vue culturel et accessibles du point de vue communicationnel.

  • 06.02.2018

    06.02.2018

    Débat – Un débat est prévu mercredi au Parlement européen de Strasbourg sur lEtat de droit et la réforme du système judiciaire en Roumanie. Le 24 janvier, la Commission européenne avait exprimé son inquiétude à légard des récents développements en Roumanie et demandé au Parlement de Bucarest de reconsidérer la question des modifications législatives dans le domaine de la justice. « Lindépendance du système judiciaire roumain et sa capacité à lutter efficacement contre la corruption sont les pierres angulaires dune Roumanie forte au sein de lUnion européenne », a affirmé le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, dans un communiqué conjoint avec son vice-président Frans Timmermans. Bruxelles « examinera attentivement les amendements finaux à la loi sur la justice, afin détablir leur impact sur les efforts visant à garantir lindépendance du système judiciaire et à combattre la corruption » précise encore le communiqué. Fin 2017, la majorité parlementaire de Bucarest, formée du Parti social-démocrate et de lAlliance des libéraux et des démocrates, a adopté des modifications aux lois de la Justice, vivement critiquées par les associations de magistrats et par lopposition, qui y voient une tentative de subordination du système judiciaire au pouvoir politique.



    Rencontre – Le chef de la diplomatie hongroise, Péter Szijártó, sest entretenu lundi à Bucarest avec les présidents des deux Chambres du Parlement, Calin Popescu Tariceanu et Liviu Dragnea, ainsi quavec son homologue roumain, Teodor Meleşcanu. Les discussions ont été ciblées sur la coopération bilatérale, notamment dans les domaines de lénergie et de linfrastructure. Péter Szijjártó a déclaré que la Roumanie était un partenaire stratégique important pour la Hongrie, évoquant en ce sens le niveau significatif des échanges économiques. Par ailleurs, les deux parties ont souligné le fait que les Roumains qui vivent en Hongrie et la communauté magyare de Roumanie ont une contribution importante dans la poursuite du dialogue bilatéral. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Budapest, Péter Szijjártó a fait savoir que la Roumanie mettrait au point, dici 2020, les conditions techniques pour lexportation de gaz vers la Hongrie. Les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont également discuté de la loi de léducation en Ukraine, qui prévoit que lenseignement dans la langue des minorités ethniques soit dispensé seulement dans les maternelles et à lécole primaire. Ils ont convenu de maintenir leur opposition à cette loi, afin déviter la violation par les autorités de Kiev des droits acquis par les minorités ethniques qui vivent dans ce pays.



    Rapport – A Bucarest, la Direction dinvestigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme révèle dans son rapport dactivité 2017 que la radicalisation islamiste en Roumanie compte parmi les risques majeurs. Ce phénomène a pris de lampleur ces dernières années, précisent les procureurs du Parquet national antiterroriste, qui soulignent la nécessité dune mise à jour de la législation dans les domaines de la prévention et de la lutte contre le terrorisme. Ils précisent cependant que la Roumanie na pas été confrontée en 2017 à une menace terroriste concrète et importante. Par ailleurs, les procureurs antimafia ont annoncé la saisie de plus de 2.000 kilos de drogues en 2017, le stupéfiant le plus trafiqué ayant été le cannabis, provenant dEspagne et des Pays Bas et introduit dans le pays par voie routière. Pour ce qui est du trafic transfrontalier de stupéfiants, la Roumanie continue dêtre plutôt un pays de transit, situé sur « la route des Balkans », notamment pour le transport de drogues telles lhéroïne, la cocaïne et lecstasy.




    Météo – Les températures restent plus élevées que les normales de saison dans le sud et le sud-ouest du pays. Le ciel est variable et le vent souffle modérément. Le mercure grimpera jusquà 10°. 5° et du soleil à midi dans la capitale, Bucarest.


  • October 11, 2017 UPDATE

    October 11, 2017 UPDATE

    Anti-corruption — The Romanian deputy prime minister Sevil Shhaideh, minister of Regional Development, was again heard by the anti-corruption prosecutors on Wednesday, in a corruption file in which she is prosecuted alongside the minister delegate for European Funds, Rovana Plumb. The names of the two ministers are among those most frequently mentioned by the media, relative to a prospective government reshuffle, announced on Tuesday by PM Mihai Tudose. The Premier held talks on this issue with both President Klaus Iohannis and the Social-Democrat leader, Liviu Dragnea. The leadership of the Social Democratic Party will gather on Thursday to decide on what ministers will be replaced.



    Motion — The Chamber of Deputies in the Romanian Parliament on Wednesday rejected a simple motion on the situation of the Romanian healthcare system, filed by MPs in the right-wing Opposition made up of the National Liberal Party, the Save Romania Union and the People’s Movement Party. The document was debated on Tuesday in a plenary session of Parliament, with the signatories calling for the resignation of the line minister, Florian Bodog, and for finding solutions to the problems in the healthcare system. Liviu Dragnea. The leadership of the Social Democratic Party will gather on Thursday to decide on what ministers will be replaced.



    Protests – Trade unionists with the “Ambulance” National Trade Union Federation on Wednesday picketed the headquarters of the Labor, Health and Finance Ministries in Bucharest. They are calling, among other things, for ending the drop in monthly incomes of healthcare personnel, namely of the ambulance service employees, starting on January 1, 2018 following the application of new regulations regarding benefits. They also ask for the authorities to give up transferring the payment of social security contributions from employers to employees, a controversial measure pushed by the government, and for the allocation of funds for speeding up the purchase, next year, of new ambulances. In another development, also on Wednesday, transporters threatened with protests as they are discontented with the supplementary excise duties for fuels. Moreover, Romanian carriers claim that, unless they receive support from the government, they will be unable to keep up the pace with competing companies in Western Europe.



    Budapest — The Romanian foreign minister Teodor Melescanu on Wednesday participated in Budapest alongside his counterparts from Bulgaria, Slovenia and Estonia, as guests, in the meeting of the foreign ministers of the Vishegrad Group and the Western Balkans states. In his speech, minister Melescanu underlined the strategic importance of the Western Balkans and reiterated Romania’s support for the continuation of the EU enlargement process. He also gave assurances that Romania would give priority to the region when it is scheduled to hold the presidency of the Council of the European Union in the first half of 2019.



    Strasbourg — The Ukrainian President Petro Porosenko on Wednesday said in Strasbourg before the plenum of the Parliamentary Assembly of the Council of Europe that the authorities in Kiev would introduce all the conclusions of the Venice Commission into the controversial Ukrainian education law. Poroshenko also promised that Ukraine would respect the European Charter for Regional or Minority Languages. Romania’s delegation, alongside 5 other national delegations have managed to obtain the emergency inclusion on the meeting’s agenda of the situation created by the new Ukrainian education law. At the end of September President Poroshenko promulgated the education law, which strengthens the status of the Ukrainian language in schools and high schools to the detriment of national minorities’ languages. will be unable to keep up the pace with competing companies in Western Europe.



    Vaccination law — The legal committee of the Romanian Senate on Wednesday approved the draft Vaccination Law. The committee also passed an amendment according to which the people who can prove that they are immune to a certain type of virus shall not be vaccinated. According to the government’s timetable the draft law will come into force on January 1, 2018. The draft vaccination law was proposed against the backdrop of the measles epidemics that Romania has been faced with. According to the National Center for Monitoring and Control of Communicable Diseases, the number of confirmed measles cases exceeded 9,400. 34 people have so far died of measles.



    PwC — In Romania, salaries in the private sector have increased this year by an average of 5.1%, shows a study made by the PricewaterhouseCoopers company. According to categories of employees, the smallest growth was reported at the level of top management, while the biggest increase was reported in the unqualified personnel category. For 2017, companies had planned an average salary growth of 4.8%, the growth being slightly higher than initially estimated. The PricewaterhouseCoopers survey was made on a number of almost 100 companies operating in such sectors as finances, banking, pharmaceutical industry, industry and hospitality.



  • Ukraine’s education law, on the Council of Europe’s agenda

    Ukraine’s education law, on the Council of Europe’s agenda

    The new education law passed by Ukraine this fall and seen by most experts as at least uninspired has also become a topic for debate in Strasbourg. The Council of Europe’s Parliamentary Assembly will hold a debate on this controversial law on Thursday, during its autumn session. The debate, initiated by the Romanian delegation, has been prompted by concerns raised by the drastic restriction of the national minorities’ right to tuition in their mother tongue. Under this piece of legislation, ethnic minority children can only study in their mother tongue in nursery and primary school, after which tuition exclusively in the Ukrainian language becomes compulsory.



    Senator Titus Corlatean, who heads the Romanian delegation and is also Vice-President of the Council of Europe’s Parliamentary Assembly, has told Radio Romania’s correspondent in Strasbourg what he expects from Thursday’s debate: “I am hoping for a fair debate that would persuade the Ukrainian authorities to revise this law, accept the Venice Commission’s expertise and change this law that drastically restricts the rights and protection of national minorities in Ukraine, including the Romanian one.”



    Almost half a million ethnic Romanians live in the neighbouring Ukraine, mostly in the eastern Romanian territories annexed by the former Soviet Union in 1940 through an ultimatum and inherited by Ukraine in 1991 as a successor state.



    Analysts say that in the context of an open conflict with Russia, this act of intolerance of the Ukrainian authorities would in fact target only the millions of ethnic Russians in the east and south of the country, with the communities of Romanians, Hungarians, Bulgarians, Greeks and Poles being only collateral victims. Last month, the Romanian Foreign Minister Teodor Melescanu and his counterparts in Budapest, Sofia and Athens signed a joint letter in which they voiced their concern regarding this new education law.



    Also in September, in Bucharest, Romania’s Parliament called on Ukraine to revise the law. Romanian deputies and senators announced they were closely monitoring, not without concern, the evolutions triggered by this new law and called for a quick solution to the situation, by actions done in good faith, in the spirit of cooperation, and by strictly observing the EU norms in the field of national minority protection. In his turn, President Klaus Iohannis postponed for an indefinite period his visit to Kiev, that was supposed to take place this month.

  • L’état de l’UE, vu par Jean-Claude Junker

    L’état de l’UE, vu par Jean-Claude Junker

    Les autorités de Bucarest ont salué le discours du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, devant le Parlement européen L’état de l’UE, vu par Jean-Claude Juncker A la mi-mai, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a effectué une visite à Bucarest. Il exprimait, à cette occasion, son amitié et son appui à la Roumanie et affirmait que, 10 ans après l’adhésion à l’UE, les Roumains continuaient d’être des défenseurs ardents des valeurs communautaires.

    Nous avons besoin de cette énergie jeune de la Roumanie, qui peut jouer un rôle important quand il s’agit de façonner l’avenir de l’Europe, déclarait le chef de l’Exécutif de Bruxelles. Dans son discours sur l’état de l’Union, prononcé mercredi devant le Parlement européen, à Strasbourg, Jean-Claude Juncker a proposé que Sibiu, la ville natale du président roumain Klaus Iohannis et celle dont il a été le maire, accueille un sommet spécial au lendemain du 29 mars 2019, date à laquelle le Royaume-Uni doit sortir de l’UE.

    Jean-Claude Juncker a également proposé la création d’un instrument de la Commission européenne pour offrir de l’assistance technique aux Etats membres qui veulent intégrer la zone euro, dont la Roumanie. Afin de renforcer son unité, l’Union se doit d’être plus inclusive, a-t-il déclaré, précisant qu’il était grand temps que la Roumanie et la Bulgarie fassent leur entrée dans l’espace Schengen. Par ailleurs, le président de la Commission européenne a affirmé qu’il accorderait personnellement une attention particulière à la Roumanie et aux pays baltes en 2018, date à laquelle les quatre pays, sans lesquels l’Europe ne serait pas complète, célébreront leur 100ème anniversaire.

    Jean Claude Juncker a également dit qu’il était inacceptable qu’en 2017 des enfants meurent encore de maladies qui auraient dû être éradiquées depuis longtemps en Europe. Les enfants de Roumanie ou d’Italie doivent avoir le même accès aux vaccins contre la rougeole que les autres enfants d’Europe, a-t-il martelé.A Bucarest, la présidence et le gouvernement ont salué le discours du responsable européen.

    Le président Klaus Iohannis a apprécié l’appui qu’accorde la Commission à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation et à la zone euro .Pour sa part, le premier ministre Mihai Tudose a remarqué que c’était pour la première fois que l’Exécutif européen n’ait pas critiqué les autorités de Bucarest. C’est un message extraordinaire, qui souligne les efforts que tous les Roumains ont faits jusqu’ici, a affirmé le chef du cabinet.

    Pourtant, Stefan Popescu, professeur des universités et analyste de politique étrangère fait un appel à la modération : « Grosso modo, le mandat de M. Juncker et celui de l’actuelle Commission européenne s’achèveront au printemps 2019. Hormis les bonnes intentions, c’est-à-dire entre ces bonnes intentions et les négociations effectives qui s’ensuivront, il y a une différence qui devrait amener les Roumains à tempérer leur optimisme.

    Tout le monde est parfaitement conscient qu’après la sortie du Royaume-Uni du bloc communautaire, il faudra construire une Europe plus unie, plus forte et plus démocratique. Le Brexit entrera en vigueur le 29 mars 2019, en plein mandat roumain de présidence tournante du Conseil de l’UE.

  • President Juncker’s State of the Union address

    President Juncker’s State of the Union address

    In mid-May this year the European Commission President Jean-Claude Juncker paid a visit to Romania, occasion on which he said he was a friend and fervent supporter of this country. The European official saw Romania, ten years on from its EU accession, as a strong supporter of the European values. “We need this young energy of Romania, that can play a major role in shaping up Europe’s future, the head of the Executive in Brussels said in May.



    In his state-of-the-union address before the European Parliament in Strasbourg on Wednesday, Jean-Claude Juncker proposed that Sibiu, the native city of Romania’s president Klaus Iohannis, where he also served as mayor, should host on March 30th 2019 a special EU summit where country leaders will get together to publicly express their unity shortly after Britain’s leaving the bloc. Juncker has also announced the launch of a European Commission instrument aimed at technically assisting the countries that are not yet in the Euro-zone, which is also the case of Romania. And there is more good news. In order to consolidate its unity, the European Union has to become more inclusive, Juncker also said, adding that the Schengen zone must immediately open to both Romania and its neighbour, Bulgaria.



    The president of the European Commission has also mentioned that next year he will pay personal attention to Romania and the Baltic countries, which are to celebrate a century of existence and without which Europe could not be complete. Last but not least the EU official has described as unacceptable the fact that there are still children in Europe dying of diseases that have long been eradicated. Children in Romania or Italy must have access to measles vaccine just like other children in the member countries.



    The presidency and government in Bucharest have hailed president Juncker’s address. President Klaus Iohannis has appreciated the Commission’s support for Romania’s joining Schengen and the Eurozone, while Prime Minister Mihai Tudose mentioned that it was for the first time when the European Commission did not criticize Bucharest. This is an extraordinary message, which appreciates the efforts made by all Romanians — the Prime Minister went on to say. In an interview to Radio Romania, foreign policy analyst, professor Stefan Popescu, made an appeal to moderation though: “The mandates of Mr. Juncker and of the European Commission are due to end in the spring of 2019. Between these good intentions and the talks that are to follow, there is a difference that must prompt us, Romanians, be moderately optimistic.”



    The world is fully aware that after Britain’s leaving the bloc there is the need for the construction of a more united, stronger and more democratic Europe. Brexit is to come into effect on March 29th 2019, when Romania will be holding the EU’s rotating presidency.



  • A la Une de la presse roumaine – 14.09.2017

    A la Une de la presse roumaine – 14.09.2017

    Les quotidiens roumains décortiquent le discours que Jean Claude Juncker a prononcé devant le parlement européen à Strasbourg. Un discours dans le cadre duquel la Roumanie a été mentionnée à 5 reprises. Côté actualité automobile, Dacia lance la Duster 2 au salon de Francfort, et confirme qu’aucun modèle électrique n’est à prévoir à l’avenir, car la technologie des accumulateurs est pour l’instant trop couteuse.


  • MAE continuă demersurile de reformă consulară în beneficiul cetățenilor români

    MAE continuă demersurile de reformă consulară în beneficiul cetățenilor români

    Noul sediu
    al Consulatului General al României la Strasbourg a fost inaugurat vineri, 30
    iunie 2017.


    Demersul
    corespunde priorităților din programul de guvernare și face parte din strategia
    de reformă consulară a Ministerului Afacerilor Externe. Aceasta include
    extinderea rețelei consulare, precum și reamenajarea și modernizarea sediilor
    oficiilor și secțiilor consulare existente, în beneficiul cetățenilor români
    din străinătate.


    La
    eveniment au participat secretarul general al MAE, Cosmin Dinescu, și Bogdan
    Stănescu, director general al Departamentului Consular.


    Operaționalizarea
    noului spațiu de lucru destinat Consulatului General al României la Strasbourg
    reprezintă o soluție adecvată din perspectiva eforturilor MAE de a continua
    procesul de îmbunătăţire a calităţii serviciilor consulare și de a spori
    capacitatea de procesare a acestora.


    Acest
    demers are loc în condițiile în care rețeaua consulară a României traversează
    un amplu proces de reformă, menit să asigure cetățenilor români servicii
    consulare în condiții optime de calitate și operativitate.


    O etapă
    importantă în acest sens a constituit-o informatizarea tuturor procedurilor
    consulare, prin lansarea și implementarea Sistemului Informatic pentru
    Managementul Integrat al Serviciilor pentru Cetățeni (SIMISC, accesibil la
    adresa www.econsulat.ro), precum
    și implementarea Centrului de Contact și Suport pentru Cetățenii Români din
    Străinătate (CCSCRS), care răspunde solicitărilor de informații consulare la
    nivel global în sistem de Call-Center, Mail-Center și prin portalul www.informatiiconsulare.ro.

  • La semaine du 23 au 28 janvier 2017

    La semaine du 23 au 28 janvier 2017

    Un nouveau rapport de la Commission européenne sur la Justice roumaine

    La Roumanie n’échappe pas au Mécanisme de coopération et de vérification. Le dernier rapport de la Commission européenne concernant la réforme du système judiciaire et la lutte contre la corruption en Roumanie, rapport faisant partie du Mécanisme de coopération et de vérification (MCV), confirme les progrès enregistrés ces dernières années et souligne le caractère irréversible des mesures mises en œuvre. Selon ce document, pendant les dix années depuis son adhésion à l’Union européenne, la Roumanie a enregistré des progrès majeurs dans le domaine de la justice. Il existe, toutefois, depuis 2007, plusieurs recommandations de la Commission, que Bucarest devrait appliquer, s’il souhaite l’élimination du MCV. Il faut d’abord se doter d’un système solide et indépendant de désignation des titulaires des hautes fonctions du Parquet, de dispositions claires dans le code de conduite des parlementaires (en train d’être élaboré), de dispositions également claires en matière de respect que doivent se vouer les différentes institutions et de la mention explicite du respect dû par les parlementaires à l’indépendance du système judiciaire. Une autre recommandation porte sur la continuation de la mise en œuvre de la stratégie anticorruption, à l’intérieur du calendrier établi par le gouvernement à l’été 2016. Le président Klaus Iohannis a salué le fait que le rapport de la Commission européenne reconnaissait les progrès de la Roumanie dans le renforcement du système judiciaire et la lutte contre la corruption. Il a aussi attiré l’attention sur les inquiétudes formulées au sujet des deux projets de décrets d’urgence concernant la grâce collective et la modification des Codes pénal et de procédure pénale, envisagés par le gouvernement actuel Parti Social Démocrate (PSD) – Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) et qui pourraient avoir des effets négatifs sur la législation anticorruption.

    Grâce et référendum

    L’intention du Gouvernement roumain d’adopter deux décrets d’urgence visant à gracier certaines catégories de détenus et à modifier le Code pénal a déterminé le président Klaus Iohannis à déclencher les procédures pour appeler les Roumains à se prononcer par référendum sur la poursuite de la lutte contre la corruption. Le PSD, principal parti de la coalition gouvernementale, accuse le chef de l’Etat de démarche électorale, qui viserait à ranimer son électorat de 2014. Par ailleurs, l’opposition, représentée par le Parti national libéral (PNL) et l’Union Sauvez la Roumanie (USR), applaudissent la démarche présidentielle. Dimanche, Klaus Iohannis avait participé à une protestation massive organisée à Bucarest contre les changements que l’exécutif souhaiterait opérer. Des manifs similaires avaient eu lieu dans d’autres villes du pays. L’Exécutif est soupçonné de s’apprêter à « blanchir ainsi les dossiers » de personnes corrompues et de procéder à une dépénalisation partielle de l’abus de fonctions. Le ministère de la Justice a pour sa part affirmé que le surpeuplement des prisons et son obligation de mettre en accord la loi pénale avec certaines décisions de la Cour constitutionnelle le forçaient à adopter des mesures d’urgence. Vu que la grâce collective ne peut pas faire l’objet d’une initiative législative citoyenne, reste à voir quelle sera la question à laquelle les Roumains seront probablement appelés à répondre.

    Le président roumain à Strasbourg

    En visite officielle à Strasbourg, le président roumain Klaus Iohannis a rencontré, entre autres, le président de la Cour européenne des droits de l’homme, Guido Raimondi, au sujet des projets du gouvernement de Bucarest visant la grâce collective et l’amnistie. A l’issue de cet entretien, le chef de l’Etat a assuré que la Roumanie ne se confrontait à aucune pression, ni à une quelconque amende de 80 millions d’euros que la Cour pourrait appliquer en raison de la situation des prisons de Roumanie. Une décision-pilote de la Cour sera rendue publique durant la première moitié de cette année. Elle illustrera ce qui ne fonctionne pas, quels sont les aspects qui posent problème et un délai sera fixé pour la Roumanie puisse trouver une solution. La grâce collective est selon Klaus Iohannis une petite partie de la solution possible. Par ailleurs, selon un rapport de la Cour européenne des droits de l’Homme, rendu public cette semaine, la Roumanie est en 3e position, après la Russie et la Turquie, dans le classement des condamnations reçues de la Cour européenne des droits de l’homme. La plupart des dossiers visent précisément les mauvaises conditions carcérales. Le président de la Cour, Guido Raimondi, a précisé que ces problèmes s’étaient répétés et exigeaient des mesures complexes de la part de la Roumanie.

    Le service roumain de renseignement et le contrôle parlementaire

    Le Service roumain de renseignement intérieur (SRI) mettra au point un code d’éthique professionnelle qui définira les limites des relations que ses agents peuvent entretenir avec des parlementaires, les fonctionnaires publics et les entrepreneurs – c’est ce qu’a déclaré le directeur du Service, Eduard Hellvig, à la fin d’une audition-marathon de 7 heures devant la Commission parlementaire de contrôle du Service de renseignement. Il a précisé que son institution n’avait été aucunement impliquée dans l’organisation, à la fin de la semaine dernière, des manifestations contre les décrets gouvernementaux portant grâce collective et modification des Codes pénal et de procédure pénale, ni dans un quelconque jeu de pouvoir. « On assiste, ces jours-ci, à l’apparition d’une division au sein de la société roumaine, et des attaques sans précédent sont lancées contre le SRI », a également déclaré Eduard Hellvig. Ces décisions et propos interviennent sur la toile de fond d’un scandale retentissant impliquant le général Florian Coldea, récemment passé en réserve. Cet ancien premier adjoint au directeur du SRI a en effet passé des vacances à l’étranger en compagnie de l’ancien député social-démocrate Sebastian Ghita, comme ce dernier l’avait affirmé. Rappelons-le, M Ghita, en cavale depuis plusieurs semaines, est poursuivi dans un dossier de corruption. L’officier a néanmoins présenté des documents justificatifs démontrant qu’il avait payé lui-même les frais de séjour, a fait savoir le président de la Commission parlementaire de contrôle de l’activité du SRI, Adrian Tutuianu. Même si une commission d’enquête interne a décidé que le général était innocent, celui-ci a renoncé à ses fonctions et le directeur Eduard Hellvig a demandé au président roumain qu’il passe à la réserve.

    Une productrice Roumaine aux Oscars

    Ada Solomon est le premier producteur roumain de film en lice pour le titre du meilleur film étranger aux Oscars de cette année, avec le film allemand « Toni Erdmann », réalisé par Maren Ade, a fait savoir la compagnie Hi Film Productions dans un communiqué remis à l’agence Agerpres. Le long-métrage, filmé dans sa quasi-totalité en Roumanie, est la seule pellicule lancée en 2016 figurant au classement des 100 meilleurs films du 21e siècle, réalisé par la BBC Culture. « Toni Erdmann » a été visionné en première mondiale au festival de Cannes, où il a été récompensé du Prix FIPRESCI du meilleur film de la compétition officielle.

  • 25.01.2017 (mise à jour)

    25.01.2017 (mise à jour)

    Diplomatie – « Nous avons besoin de sociétés démocratiques où les majorités n’abusent pas de leurs droits, de sociétés au sein desquelles le principe de la coopération loyale et constructive entre les institutions démocratiques fonctionne de manière irréprochable ». C’est ce qu’a déclaré mercredi le président roumain Klaus Iohannis au plénum de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Il a encore affirmé que la Roumanie était devenue un modèle en ce qui concerne la protection et la promotion des droits des minorités nationales, un modèle reconnu au niveau européen. Par ailleurs, le président roumain a annoncé l’inauguration le 6 avril à Bucarest d’une conférence internationale organisée en coopération avec la Commission de Venise sur le rôle de la majorité et de l’opposition dans une société démocratique. Mardi, au cours du premier jour de sa visite à Strasbourg, le président Iohannis a également rencontré des représentants de la communauté roumaine de la région d’Alsace et participé à une cérémonie de commémoration de la mémoire des victimes de l’Holocauste.

    Justice – Le Conseil supérieur de la magistrature a donné son avis négatif aux projets de décret d’urgence portant grâce collective et modification du Code Pénal. Cet avis, formulé à la demande du Ministère de la Justice, a un caractère consultatif. Ces documents prévoient entre autres de gracier les peines de prison de moins de 5 ans, ainsi que les peines d’amende infligées par les cours de Justice. Les récidivistes, ainsi que les auteurs d’une série d’infractions prévues par le Code Pénal et par des lois spéciales ne bénéficieraient pas de la grâce. Quant au projet de modification du Code pénal, celui-ci prévoit que l’abus de pouvoir est une infraction, uniquement si le préjudice dépasse les 44 mille euros. Dans ce cas, la peine maximale serait de 3 ans au lieu de 7. Les deux projets de décret gouvernemental ont été contestés par l’opposition parlementaire, ainsi que par des dizaines de milliers de personnes descendues dans les rues des principales villes roumaines à la fin de la semaine dernière, qui ont été rejointes aussi par le président roumain Klaus Iohannis. Le ministre de la Justice, Florin Iordache, affirme que les modifications étaient nécessaires aussi pour résoudre le problème de la surpopulation carcérale et pour mettre en accord la législation roumaine avec des décisions de la Cour Constitutionnelle.

    MCV – La Roumanie continue de faire des progrès dans la réforme du système judiciaire et dans la lutte contre la corruption, mais les critiques lancées par les hommes politiques et par la presse à l’adresse des institutions judiciaires, notamment à l’adresse de la Direction nationale anticorruption (DNA), risquent de miner la confiance en la justice, lit-on dans un rapport de la Commission européenne rédigé dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification. Selon le document, l’inculpation et la condamnation de nombreux politiciens connus de Roumanie témoignent d’une tendance générale positive vers une justice indépendante. Dans ses 10 années d’appartenance à l’UE, la Roumanie a mis en œuvre les réformes dans le cadre du MCV, faisant des progrès majeurs, affirme encore la Commission Européenne. Le bilan positif des trois dernières années se reflète aussi dans son plus récent rapport de 2017. Le président roumain Klaus Iohannis estime que le rapport de la Commission est positif, un avis partagé par le gouvernement de gauche de Bucarest et par les principales institutions judiciaires du pays. Le prochain rapport effectué dans le cadre du MCV sera présenté vers la fin l’année. Rappelons aussi que la Roumanie fait l’objet d’un suivi dans le domaine de la Justice et des Affaires intérieures depuis son adhésion à l’UE, en 2007.

    Budget – Le projet du budget 2017 de la Roumanie, dans sa nouvelle forme, sera débattu vendredi dans le cadre de la séance du gouvernement de Bucarest et remis le même jour au Parlement, a fait savoir le premier ministre roumain Sorin Grindeanu. Il a déclaré que la plupart de l’argent était destinée aux ministères des Transports, de l’Agriculture, de la Santé et à celui chargé des PME. Parmi les institutions qui se verront diminuer les budgets comptent l’Administration présidentielle et le Service roumain de renseignements intérieurs, a encore précisé le premier ministre Grindeanu.

    Météo – Le températures sont à la baisse en Roumanie, notamment dans le nord et le centre du pays. Dans les 24 prochaines heures les maximales ne dépasseront pas les 2 degrés.

  • Starea Uniunii 2016

    Starea Uniunii 2016

    Uniunea Europeană va supravieţui deciziei Marii Britanii de a părăsi
    clubul comunitar, dar trebuie să surmonteze urgent diviziunile care o minează – a pledat, miercuri, la
    Strasbourg, preşedintele Comisiei Europene, Jean-Claude Juncker, considerând că
    următoarele 12 luni sunt decisive pentru bătrânul continent.

    În discursul său
    anual despre starea Uniunii în faţa Parlamentului European reunit în sesiune
    plenară, luxemburghezul a enumerat o serie de soluţii concrete destinate
    unităţii Est-Vest.
    Printre ele, dezvoltarea unor resurse militare comune care ar putea începe prin
    crearea unui cartier general unic al Uniunii Europene.

    Europarlamentarul român,
    Norica Nicolai, spune că industria românească din domeniu ar putea beneficia de
    pe urma acestei propuneri: Noi, în Comisia de Securitate şi Apărare,
    vorbim de foarte multă vreme de nevoia de a pune capabilităţile împreună,
    pentru că nu avem capacitatea să construim toate armele. Costurile sunt foarte
    mari, iar industria europeană este destul de puţin semnificativă în comparaţie
    cu ce vine din Statele Unite. Acel fond care vizează cercetarea şi inovarea
    este adresat industriei de apărare şi România ar avea o mare oportunitate, în
    momentul de faţă, de a accesa acel fond şi de a utiliza ceea ce mai are încă din
    puţina sa industrie de apărare.

    Uniunea Europeană – a spus Jean-Claude Juncker – trebuie să
    îşi întărească coeziunea, protejându-şi frontierele externe în faţa fluxurilor migratoare. În
    paralel, pentru a contracara, la rădăcină, fenomenul migraţiei, preşedintele
    Comisiei a dezvăluit un plan de investiţii destinat Africii de Nord şi
    Orientului Mijlociu.


    În plan economic european, preşedintele Juncker a propus
    întărirea planului de investiţii care îi poartă numele pentru a stimula
    creşterea. Economia europeană este una socială, de piaţă – a punctat oficialul comunitar, în
    opinia căruia, aceasta trebuie să devină mai protectoare şi să evite dumpingul
    social. Jean-Claude Juncker s-a referit, în mod deosebit, la tinerii afectaţi
    de şomaj. În lipsa unui sprijin susţinut acordat acestora, ei ar putea fi prima generaţie, în ultimii 70 de ani, mai săracă decât generaţia parinţilor lor. Preşedintele
    Comisiei Europene a mai solicitat comisarilor europeni ca, în următoarele
    săptămâni, să viziteze parlamentele naţionale pentru a discuta cu deputaţii şi
    senatorii despre starea Uniunii.

    Europarlamentarul român, Viorica Dăncilă,
    consideră că, la Bucureşti, este binevenită o discuţie despre proiectele
    europene: Eu cred că fiecare comisar trebuie să meargă
    acasă şi să vorbească despre proiectele pe care le are, de domeniul în care
    este comisar, pentru că nu putem lăsa timpul să treacă.

    Nu în ultimul
    rând, Comisia Europeană propune şi o reformă a pieţelor telecomunicaţiilor,
    astfel încât să existe o reţea 5G pe întreg teritoriul Uniunii Europene până în
    2025.