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  • 03.10.2018

    03.10.2018

    Parlement Européen – La Commission Européenne suit avec inquiétude les dernières évolutions de Roumanie, a déclaré le premier vice-président de la Commission, Frans Timmermans en lançant le débat au Parlement Européen sur la situation de l’Etat de droit en Roumanie. Evoquant les modifications controversées opérées par le pouvoir de Bucarest dans les lois régissant le fonctionnement de la justice ou encore la destitution de Laura Codruta Kovesi de son poste de cheffe du parquet roumain anticorruption, institution qui a eu une évaluation positive dans le dernier rapport MCV, le responsable européen a affirmé que la Roumanie a fait des pas en arrière en ce qui concerne la réforme du système judiciaire et la lutte contre la corruption. Frans Timmermans a aussi demandé aux responsables roumains d’investiguer les protocoles conclus dans le passé entre les services secrets et les parquets. La Commission titrera les conclusions adéquates si les amendements aux Codes pénaux, aux lois de la justice et à la Loi portant sur les conflits d’intérêts sont promulgués sans tenir compte des préoccupations de la Commission, a souligné M Timmermans, appelant Bucarest à remettre sur la bonne voie le processus des réformes.

    Invitée aux débats, la première ministre roumaine Viorica Dancila a dénoncé les protocoles entre les renseignements et les parquets, en raison desquels de nombreux Roumains ont été suivis. Elle a aussi plaidé pour une justice correcte pour les citoyens et a défendu les modifications des lois de la justice. Mme Dancila a également critiqué le Mécanisme de Coopération et de Vérification (MCV), qui, à son avis, a raté son objectif car il n’a pas tenu compte des abus et des violations des droits de l’homme dont certains les Roumains sont tombés victimes pendant les enquêtes pénales. Par ailleurs, dans son allocution devant le PE de Strasbourg, Mme Dancila a défendu la Gendarmerie roumaine, accusée d’avoir agi de manière disproportionnée lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier de Bucarest. Selon la cheffe du gouvernement roumain, les forces d’ordre sont intervenues de la même manière dont ont agi les structures similaires d’autres Etats membres de l’Union. Enfin, Mme Dancila a demandé aux responsables européens que la Roumanie soit traitée comme un partenaire égal au sein de l’UE, assurant que personne ne pouvait arrêter le pays de son parcours européen.

    OTAN – Bruxelles accueille deux jours durant la réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN, la première depuis le sommet de l’Alliance en juillet dernier. Cette réunion marque de début de la mise en œuvre de la Déclaration adoptée cet été. La Roumanie y est représentée par son ministre Mihai Fifor. A l’agenda des débats figurent entre autres les évolutions sur la flanc est de l’OTAN et la réforme de la structure de commande de l’Alliance, sans oublier la lutte contre les menaces hybrides et cybernétiques.

    Agriculture – Et c’est toujours à Bruxelles que le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, discute aujourd’hui de l’allocation de fonds supplémentaires pour dédommager les fermiers qui ont connu des manques à gagner à cause de la peste porcine africaine. 6000 dossiers de dédommagements d’une valeur totale de 11 millions et demi d’euros ont été déposés jusqu’ici. 5000 en ont déjà été traités. Rappelons-le 950 foyers de peste porcine africaine ont été confirmés en Roumanie depuis le début de la maladie, des centaines de milliers de cochons ayant été abattus.

    Transporteurs – Les représentants du ministère des Transport et ceux des transporteurs ont eu des négociations ce mercredi au siège du ministère de Bucarest. Les transporteurs dénoncent les modifications proposées en ce qui concerne l’attribution des licences pour les courses entre les départements. Ils demandent le retrait de l’ordre ministériel qui propose la libéralisation du marché du domaine afin de permettre l’existence d’une concurrence réelle entre les sociétés qui ont déjà des itinéraires attribués et celles qui souhaitent entrer sur le marché. Le Conseil de la Concurrence estime à son tour que le critère de l’ancienneté est non concurrentiel, le ministère des Transports décidant d’introduire de nouveaux critères dans l’octroi des itinéraires prioritaires, dont l’existence de cars nouveaux qui renforce le confort des voyageurs. C’est la deuxième journée de protestations devant le ministère des Transports de Bucarest, les représentants de la Confédération des Opérateurs et Transporteurs autorisés de Roumanie ayant occupé avec des microbus et autocars les rues avoisinant le ministère.

    Pénitenciers – Des centaines de syndicalistes des pénitenciers de Roumanie protestent ce mercredi devant le ministère de la Justice, demandant de meilleures conditions de travail et le paiement des heures supplémentaires. Ils affirment protester également contre « l’indolence et l’incompétence » du ministre de la Justice, Tudorel Toader, et demandent sa démission. Les syndicalistes menacent de bloquer l’activité des pénitenciers, si leurs revendications ne reçoivent pas de réponse affirmative.

    Territoire – La Cour Constitutionnelle de la Roumanie a rejeté aujourd’hui la saisine formulée par le président roumain Klaus Iohannis au sujet des modifications opérées dans la Loi sur l’organisation administrative du territoire de la Roumanie. Le chef de l’Etat y dénonçait l’existence de différences majeures de contenu juridiques entres les variantes adoptées par les deux Chambres du Parlement. Il affirmait encore que les exigences constitutionnelles en matière d’organisation du territoire, de souveraineté et d’autonomie locale ne permettaient pas d’interdire aux citoyens d’une unité administrative et territoriale d’exprimer leur volonté sur la modification des limites territoriales de celle-ci.

    Motion – La Chambre de Député de Roumanie doit débattre aujourd’hui d’une motion simple déposée par le Parti National Libéral (PNL), d’opposition, contre le ministre des finances, Eugen Teodorovici. De l’avis des Libéraux le ministre est coupable pour l’échec de la stratégie fiscale et budgétaire ; ils demandent donc que l’accise supplémentaire sur les carburants soit supprimée, que des projets majeurs d’investissements soient démarrer et que la totalité des impôts sur les revenus soit versée à l’administration locale à compter de l’année prochaine. Rappelons aussi que mardi, le Sénat de Bucarest a rejeté la motion simple contre le ministre des Transports, Lucian Sova, déposée par le PNL et par l’Union Sauvez la Roumanie (USR), qui lui reprochaient la manière dont il avait géré le secteur routier et ferroviaire de Roumanie.

    Météo – Nous avons du beau temps aujourd’hui dans le sud et le sud-est de la Roumanie avec des températures approchant la normale saisonnière. Sur le reste du territoire il fait plus frais, alors que le ciel est couvert, notamment sur le nord et le nord-ouest. Les températures maximales iront jusqu’à 22 degrés.17 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Quelles perspectives pour l’infrastructure ferroviaire en Roumanie?

    Quelles perspectives pour l’infrastructure ferroviaire en Roumanie?

    Le transport ferroviaire a une histoire de 150 ans en Roumanie. La première ligne ferroviaire a été inaugurée le 20 août 1854, dans la région du Banat, à l’époque partie de l’Empire d’Autriche-Hongrie. Elle reliait la ville d’Oravita à celle de Bazias, port danubien. D’une longueur de 62,5 km, elle a servi tout d’abord exclusivement au transport du charbon. Ce n’est que deux années plus tard, plus précisément le 1er novembre 1856, que cette première ligne de chemin de fer a été ouverte au trafic des passagers, selon le site cfr.ro.

    Selon la même source, entre 1864 et 1880, la construction du chemin de fer prend son essor également sur le territoire de ce qu’était alors le Royaume de Roumanie, celui que formaient à l’époque la Valachie et la Moldavie. Aussi, la première ligne de chemin de fer du Royaume de Roumanie relie toujours un port danubien, Giurgiu cette fois, à la capitale du royaume, Bucarest. Elle est inaugurée en grande pompe le 26 août 1869. Il s’ensuit un développement rapide des voies ferrées en Roumanie, à l’instar de ce qui se faisait à l’époque dans les autres pays européens.

    A la suite de la Grande Union de 1918, entre le Royaume de Roumanie et les anciennes provinces d’Autriche-Hongrie ou de Russie habitées majoritairement par des Roumains, telles la Transylvanie, le Banat, la Bessarabie et la Bucovine, le réseau ferroviaire de ces provinces rejoint le réseau du Royaume de Roumanie. Avec l’avènement du communisme après la Deuxième Guerre mondiale, le réseau s’étoffe, élément indispensable à l’industrialisation effrénée du pays, souhaitée et mise en œuvre par le régime communiste. La hausse du trafic ferroviaire, la construction de nouvelles lignes, y compris dans les régions rurales, l’électrification des voies existantes occupent une place importante dans les plans économiques quinquennaux du parti.

    Lors du changement de régime fin 1989, la Roumanie pouvait s’enorgueillir de disposer d’un des réseaux de chemin de fer les plus denses d’Europe. Bientôt pourtant, dans le contexte de la transition à l’économie de marché, la compagnie nationale des chemins de fer, CFR, éclate en plusieurs entités : CFR S.A., surnommée « CFR Infrastructure », car administrant le chemin de fer, puis CFR Voyageurs et CFR Fret. Une longue et éprouvante période de déliquescence s’en est suivie. De nombreuses liaisons ferroviaires sont passées à la trappe. Sur de milliers de kilomètres, il n’y a que des restrictions de vitesse pour éviter le pire. Lucian Bode, député du principal parti d’opposition, le PNL, et président de la Commission Transports de la Chambre des députés, fait un état des lieux du transport ferroviaire de nos jours en Roumanie: « Le secteur du transport ferroviaire est aux abois. La situation est très compliquée, alors que nous enregistrons une vitesse moyenne de seulement 18 km/heure pour le fret et de 45 km/heure pour le transport de passagers. Et l’on enregistre, selon les données disponibles sur les 9 premiers mois de l’année 2017, des retards quotidiens de plus de 12.500 minutes, sur l’ensemble du réseau. Lorsque, pour traverser le pays, de la ville côtière de Constanta et jusqu’à la frontière hongroise, le fret prend 7 jours, alors que dans les années 30 du siècle précédent il parcourait la même distance en seulement 4 jours, qu’est-ce que cela donne? Nous enregistrons des pertes économiques énormes. Les utilisateurs du rail souffrent, qu’ils soient opérateurs publics ou privés. Et puis, aussi, on enregistre des pertes de vies humaines, notamment aux passages à niveau. 71 passages à niveau ont été modernisés, sur les 5080 que compte le réseau dans son ensemble. Faites le calcul ».

    Les problèmes que rencontre l’infrastructure ferroviaire ont également été au centre des récentes protestations syndicales. Radmilo Felix, le secrétaire général de la Fédération des mécaniciens de locomotive, aborde cet aspect: « Cela fait des années que nous tirons la sonnette d’alarme. La législation est obsolète et doit être révisée. Par ailleurs, des investissements massifs dans l’infrastructure sont indispensables. On doit moderniser l’infrastructure, accroître la vitesse des trains. Il y a cinq ans, pas un sou n’était investi pour le maintien de l’infrastructure aux paramètres techniques nécessaires. Pendant les cinq dernières années, le gouvernement a commencé à comprendre que cela devenait intenable et a alloué une partie des fonds nécessaires pour l’entretien et les réparations. Actuellement l’enveloppe budgétaire s’élève à près d’un milliard de lei, soit environ 215 millions d’euros. On a réussi à moderniser la ligne vers le littoral, Bucarest – Constanta, et là on peut rouler à 120 à l’heure, mais cela a pris dix ans. »

    Marius Sorin Bota, vice président de la Commission Transports de la Chambre des députés et membre du PSD, parti au pouvoir, avance une explication: « En Roumanie, tout le monde se plaint de la lenteur des travaux, parfois aussi de leur qualité. Dans le domaine ferroviaire, nous ne pouvons pas avancer à ce rythme. Il n’est pas concevable que pendant dix ans rien ne bouge ou presque, et même ce qui a été fait n’a pas été finalisé. Au mois de mai, le gouvernement viendra avec une nouvelle loi d’attribution des marchés publics pour simplifier les procédures. J’espère que cela puisse nous aider à accélérer les choses. »

    Il existe pourtant des solutions pour revitaliser et moderniser l’infrastructure ferroviaire roumaine. Lucian Bode, député du principal parti d’opposition, le PNL, et président de la Commission Transports de la Chambre des députés, suggère quelques pistes de réflexion: « Nous avons cet accès aux fonds européens. Nous avons donc des ressources à disposition ! CFR S.A., la société en charge de l’infrastructure, dispose d’un budget de 1,1 milliards d’euros pour 2018. Lors du collectif budgétaire de l’année dernière, le budget de la société à été diminué de 305 millions de lei, soit de 70 de millions d’euros. Mais nous avons l’argent de l’Europe. Plus de 6 milliards de fonds européens sont destinés à l’ensemble des travaux d’infrastructure. Nous comptons 1,2 milliards d’euros du mécanisme Connect Europe Facility… Et, en réalité, nous sommes parvenus à moderniser seulement 400 kilomètres de chemin de fer en 12 ans… Vous savez, au Kenya, en trois ans, ils avaient réussi en faire autant : 400 Km… Aussi longtemps que lors des appels d’offres, le seul critère pris en compte est le prix le plus bas, la procédure est d’emblée en situation d’échec et la qualité des travaux s’en ressent. Il faut arrêter cela : le prix ne peut plus être le seul et unique critère. Si on arrivait à moderniser les 3.600 Km que compte le réseau ferroviaire principal, les trains pourront se déplacer à 160 à l’heure. Certes, on sera encore toujours loin des vitesses de 540 km/h du TGV français, mais ce sera déjà un acquis ». (trad. Ionut Jugureanu)

  • 24.07.2018

    24.07.2018

    Athènes – L’ambassade de Roumanie à Athènes suit de près les incendies de forêt qui ravagent actuellement la Grèce pour apprendre s’il y a des Roumains parmi les personnes touchées. Même si la Grèce est une des principales destinations de vacances des citoyens roumains, aucune demande d’assistance consulaire n’a été enregistrée jusqu’ici, précise le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. Le bilan des violents incendies qui ravagent les alentours d’Athènes est subitement monté mardi a plus de 60 morts après la découverte des corps de 26 personnes dans la cour d’une villa a Mati, dans l’est de l’Attique. Selon un bilan encore provisoire, au moins 172 autres personnes ont été blessées, dont 11 grièvement. Des pécheurs, des secouristes et des gardes côtés, ainsi que des touristes ont sauvé plus de 700 personnes bloquées par les incendies sur plusieurs plages, selon l’agence ERT. Dimitris Tzanakopulos a annoncé que la majorité des victimes avaient été prises au piège près à Mati, à une quarantaine de km nord-est d’Athènes. Elles se trouvaient soit dans leurs maisons soit dans leurs voitures. Au vu de la situation, qu’il a qualifiée de très difficile, le Premier ministre Alexis Tsipras a écourté un déplacement a Mostar, en Bosnie, pour revenir coordonner les opérations. Athènes a également activé le mécanisme européen de protection civile pour demander des renforts à ses partenaires. Hormis l’Espagne et Chypre, Israël a offert des renforts. Les incendies ont pris alors qu’une vague de chaleur s’abattait sur le pays, avec des températures grimpant jusqu’a 40 degrés Celsius. Selon les services météo, les conditions doivent rester difficiles mardi, quoique les températures en Attique soient prévues en baisse, avec des averses.

    Irlande – Le président roumain, Klaus Iohannis reçoit aujourd’hui à Bucarest le premier ministre irlandais, Leo Varadkar. Selon l’administration présidentielle, les deux responsables se pencheront sur les relations bilatérales et sur les thèmes figurant à l’agenda européen, dont l’avenir du bloc communautaire, la présidence roumaine du Conseil de l’UE durant le premier semestre de l’année 2019, le nouvel exercice budgétaire de l’Union, le Brexit et la gestion de la migration. A cette occasion, le président Iohannis plaidera pour le renforcement et la diversification de la coopération bilatérale, précise le communiqué. Le premier ministre irlandais doit également rencontrer son homologue Viorica Dancila et le président de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea.

    DNA – Les quatre candidats aux fonctions de procureur en chef de la Direction nationale anticorruption remplissent les conditions légales pour participer au concours à précisé aujourd’hui le Ministère de la Justice. Vendredi une décision sera rendue publique quand à une éventuelle nomination ou une relance des procédures, a annoncé aujourd’hui le ministre roumain de la Justice Tudorel Toader. Les quatre magistrats qui briguent un mandat à la tête du parquet anticorruption sont Florentina Mirică – procureure en chef de la section lutte contre la corruption de la DNA, Cristian Lazar, adjoint au procureur en chef de la section poursuite pénale du Parquet général, Marius Iacob, adjoint au procureur en chef du parquet anticorruption et Elena Grecu, procureur en chef dans la structure centrale de la Direction nationale anticorruption. Rappelons-le, l’ancienne cheffe de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kovesi a été révoquée ce 9 juillet par le chef de l’Etat, conformément à une décision en ce sens de la Cour constitutionnelle.

    Syndicat – Le syndicat national du sport et de la jeunesse a annoncé ce mardi le déclenchement de plusieurs actions de protestation qui devraient culminer par une grève générale des salariés du Ministère de la jeunesse et des sports le 8 août. Les protestations sont organisées au nom de plus de 3500 salariés, qui malgré l’application d’une nouvelle loi des salaires touchent toujours moins de 300 euros par mois. Les syndicalistes déplorent les inégalités de salaires et demandent le paiement des heures supplémentaires et du travail effectué durant les week-ends et pendant les jours fériés, un bonus de 25% pour les coachs qui entrainent des sportifs membres des sélections nationales et des tickets de vacances pour les salariés des fédérations sportives nationales. La majoration du nombre d’employés du ministère de la Jeunesse et des sports, et le prolongement des conventions collectives figurent aussi parmi les revendications des syndicalistes.

    Water – polo – La sélection masculine de water-polo de Roumanie affronte aujourd’hui les Pays-bas pour une des positions 9-12 au classement final des Championnats d’Europe de water-polo, accueillis par la ville de Barcelone, en Espagne. La Roumanie ne s’est pas qualifiée dans les quarts de finale des, suite à sa défaite 15 à 5, dans le match de barrage disputé contre l’équipe du Monténégro. Les 16 meilleures sélections nationales du continent participent au championnat.

    Foot – Le club de foot champion de Roumanie CFR 1907 Cluj reçoit aujourd’hui les suédois de Malmo FF dans le deuxième tour de qualification de la Ligue des Champions. Egalement dans des matchs aller du deuxième tour préliminaire de la Ligue Europa, le vice-champion FCS Bucarest affrontera à domicile, jeudi, les Slovènes NK Rudar Velenje, tandis que Viitorul Constanta recevra les Néerlandais de Vitesse Arnhem. Le CSU Craiova, détenteur de la Coupe de Roumanie est qualifié au troisième tour de la Ligue Europa.

    Météo – La majorité des régions du pays font l’objet d’une alerte météorologique code jaune aux pluies et phénomènes orageux jusqu’à ce mercredi dans la soirée. Le temps sera instable notamment sur le sud, l’est et le centre mais aussi sur le relief. Des orages avec des chutes de grêle sont également attendues alors que les quantités d’eau préconisées tournent autour des 30 litres par mètre carré pour arriver jusqu’à 60 litres par mètre carré. Plusieurs alertes code jaune aux inondations sont valables jusqu’à mercredi et concernent les bassins hydrographiques du centre, dus et ouest. Les pompiers et secouristes sont intervenus dans 12 départements du centre, ouest et sud-est afin de limiter les effets des intempéries. Ce mardi les températures iront de 22 à 29 degrés avec 25 degrés et du soleil du moins pour l’instant à Bucarest.

  • 09.05.2018

    09.05.2018

    Syndicats – Les
    syndicats roumains du secteur de la santé ont renoncé au mouvement de grève
    annoncé pour vendredi, après avoir réussi à conclure un accord sur les
    suppléments salariaux avec le gouvernement de Bucarest. Le leader de la
    Fédération syndicale Sanitas, Leonard Bărăscu, a précisé que c’était un accord
    en sept points, dont toutes les dispositions concernant les droits salariaux
    entreraient en vigueur en ce mois de mai. Il a également annoncé la reprise des
    négociations sur la convention collective du secteur. La ministre de la santé,
    Sorina Pintea, a fait savoir que le gouvernement modifierait la loi de la
    grille unique des salaires dans l’ensemble du secteur public.

    Economie – Le
    gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu, a présenté
    aujourd’hui le rapport trimestriel sur l’évolution de l’inflation. Il a déclaré
    à cette occasion que le taux avait été de 4,95% en mars, le plus élevé depuis 5
    ans. Par ailleurs, à la Conférence de risque de pays qui se tient aujourd’hui à
    Bucarest, le principal conseiller de politique monétaire du gouverneur de la
    Banque centrale, Lucian Croitoru, a souligné que l’attitude vis-à-vis de
    l’inflation et de la compétitivité était l’élément le plus important dont la
    Roumanie devait tenir compte dans le processus d’intégration de la zone euro.
    Et lui d’ajouter que cette intégration devait se faire avec beaucoup de
    précautions, puisque c’est une des démarches les plus importantes et les plus
    délicates de la Roumanie. Selon les données rendues publiques par Eurostat en
    avril, la Roumanie a enregistré en mars l’inflation la plus élevée de l’Union
    européenne, avec un indice harmonisé des prix à la consommation de 4%.

    Justice – Le ministre roumain de la Justice Tudorel
    Toader a répondu ce mercredi aux questions des sénateurs, dans le cadre de
    « l’Heure du Gouvernement », sur demande du Parti National Libéral,
    d’opposition, au sujet du rapport réalisé par les experts du GRECO (le Groupe
    d’Etats Contre la Corruption). Un document qui critique la situation de la
    justice en Roumanie. Pour sa part, le ministre Toader a affirmé qu’il
    s’agissait d’un rapport facultatif et qu’il était tenu de respecter la décision
    du Parlement de Bucarest. Rappelons-le, en avril dernier, le GRECO a rendu
    public un Rapport dans lequel il exprimait son inquiétude profonde quant à
    plusieurs aspects des lois adoptées par le Parlement roumain, portant sur le
    statut des juges et des procureurs, sur l’organisation judiciaire et sur le
    Conseil Supérieur de la Magistrature. S’y ajoutaient des amendements proposés
    pour la législation pénale. Pour sa part, le président roumain Klaus Iohannis a
    décidé de renvoyer à la Cour Constitutionnelle les lois de la justice récemment
    adoptées et il a également saisi la Commission de Venise à ce sujet.

    Cérémonies – En ce
    mercredi 9 mai, le ministère roumain de la défense organise aujourd’hui des
    cérémonies militaires à Bucarest et en province, pour marquer cette date, trois
    fois symbolique pour les Roumains. C’est d’abord la date de l’indépendance
    d’Etat de la Roumanie vis-à-vis de l’Empire ottoman, indépendance proclamée en
    1877 et scellée par les exploits d’armes des militaires roumains dans la guerre
    russo-turque de 1877-1878. Il y a ensuite la date de la victoire de la
    coalition des Nations unies sur l’Allemagne nazie et de la fin de la deuxième
    guerre mondiale. Enfin, le 9 mai c’est aussi la Journée de l’Europe, qui marque
    la déclaration historique du ministre français des affaires étrangères, Robert
    Schumann, qui, en 1950, proposait un plan de coopération économique entre la
    France et l’Allemagne, afin d’éliminer les rivalités ayant opposé les deux
    Etats à travers l’histoire.

    Musique – Dix
    pays se sont qualifiés pour la finale de l’Eurovision de la chanson 2018. Hier
    soir, à Lisbonne, à la fin de la première demi-finale, l’Autriche, l’Albanie,
    la Bulgarie, Chypre, l’Estonie, la Finlande, l’Irlande, Israël, la Lituanie et
    la République tchèque ont réussi à convaincre le jury. Le groupe « The
    Humans », représentant la Roumanie, présentera sa chanson
    « Goodbye » dans la seconde demi-finale, demain soir. Les 5 pays
    fondateurs du Concours – l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie et le
    Royaume Uni – ainsi que le Portugal en tant que pays hôte, après avoir gagné le
    trophée l’année dernière, sont qualifiés directement dans la finale qui aura
    lieu samedi soir.

    Tennis – La
    joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro 1 mondial, rencontre
    aujourd’hui la Tchèque Kristyna Plyskova (94e WTA), dans les
    huitièmes de finale du tournoi de Madrid. La Roumaine a eu raison hier, en deux
    sets, de la joueuse belge Elise Mertens.

    Météo – Il pleut sur la moitié
    est de la Roumanie et sur les montagnes. Les maximales du jour vont de 18 à 28°.
    20° sous un ciel gris, à midi, à Bucarest.

  • Accord entre le gouvernement et les syndicats du secteur sanitaire

    Accord entre le gouvernement et les syndicats du secteur sanitaire

    Après les négociations entre le gouvernement et les syndicats, l’unique certitude c’est que la grève générale dans le système sanitaire, prévue pour vendredi, n’aura plus lieu. Les protestations spontanées des personnels hospitaliers, au mois d’avril et puis la grève d’avertissement de deux heures observée lundi dernier en étaient les signes avant-coureurs. Ce sont là les conséquences, pour le moins paradoxales, des réformes du système sanitaire, promues par la coalition gouvernementale Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates. Cette même coalition gouvernementale avait promis des salaires tellement alléchants qu’ils détermineraient les quelque 15.700 médecins roumains qui travaillent actuellement dans des cliniques à l’étranger à rentrer dans le pays. C’est vrai qu’en début d’année les rémunérations des médecins ont augmenté de manière spectaculaire, passant de l’équivalent de quelques centaines d’euros à celui de plusieurs milliers d’euros et que les salaires des infirmiers ont connu des majorations généreuses. Pourtant, la décision du ministère de la Santé de limiter les suppléments salariaux à 30 % du montant des salaires de base au niveau des ordonnateurs principaux des crédits a engendré des baisses significatives des revenus de certaines catégories de personnel, tels les brancardiers, les aides-soignants, les biologistes ou les pharmaciens.

    La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a fait savoir que le gouvernement allait procéder à une nouvelle modification de la loi des salaires dans le secteur public. Ces modifications ne concerneront que la manière d’octroyer les compléments de rémunération, a déclaré la ministre de l’Emploi, Lia Olguţa Vasilescu. Elle a également précisé que le service de garde hospitalier effectué par les médecins et les infirmiers ne sera plus concerné par le plafonnement à 30% des suppléments de salaire. En plus, les postes de sage-femme et d’aide – soignant seront assimilés à celui d’infirmier. Les hôpitaux à spécialisation unique et certains services ambulanciers pourront majorer ces bonus, à condition d’y apporter des justifications solides. L’accord auquel ont abouti le gouvernement et les syndicats prévoit également que tous les employés ayant subi des coupes salariales à cause de cette loi seront dédommagés. Par ailleurs, les pourparlers sur la convention collective de travail devraient reprendre.

    Leonard Bărăscu, leader du syndicat SANITAS, le plus influent du domaine, a affirmé que si cet accord était conclu, le conflit de travail serait éteint. Toutefois, de l’avis des analystes, cet accord n’est pas à même de guérir les maladies chroniques dont souffre le système sanitaire roumain: établissements hospitaliers vieux, équipements vétustes, pénurie de médicaments parfois vitaux pour le traitement des patients, personnel médical insuffisant ou manquant d’intérêt et des fois même hostile à l’égard des patients. La perception de ces derniers est d’ailleurs révélatrice.

    Selon un rapport de la Commission européenne, près de 60% des Roumains qui se disent touchés par le phénomène de la corruption affirment que celle-ci se manifeste surtout dans le secteur de la santé publique. A son tour, Laura Codruţa Kovesi, cheffe de la Direction nationale anti-corruption, précise que les services médicaux, le budget des établissements hospitaliers et le recrutement du personnel comptent parmi les domaines de prédilection de la corruption. Laura Codruţa Kovesi a même dévoilé, à titre d’exemple, les pots-de-vin versés pour obtenir tel ou tel poste dans le système: 1.500 euros pour les aides-soignants, 2.500 euros pour les infirmiers, 1.000 euros pour les ambulanciers. Autant d’arguments servant à ceux qui soutiennent que le problème ne réside pas dans le sous – financement, mais dans la corruption qui mine ce secteur. (Trad. Mariana Tudose)

  • 07.05.2018 (mise à jour)

    07.05.2018 (mise à jour)

    Budget — Le président roumain Klaus Iohannis a demandé à nouveau, lundi, la démission de la première ministre sociale-démocrate, Viorica Dancila, après que l’exercice budgétaire sur le premier trimestre 2018 eut été rendu public. Le chef de l’Etat a affirmé que l’évolution des finances publiques étaient « tout à fait insatisfaisantes » et que le Parti social-démocrate, principale formation de la coalition au pouvoir, s’avérait incapable de mettre de l’ordre dans ce secteur. Selon lui, la gouvernance des sociaux-démocrates n’a pas réussi à traduire la croissance économique du pays, qui s’est élevée à 7% en 2017, en une hausse des revenus. Le budget national est soumis à une énorme pression, qui aurait dû être atténuée par la majoration des recettes fiscales; or, l’exécution budgétaire montre que le niveau de ces dernières est inférieur à celui enregistré au premier trimestre 2017, a précisé le chef de l’Etat. Par contre, les dépenses budgétaires ont augmenté, a-t-il affirmé, en ajoutant que, en ce qui concerne les majorations salariales, le Parti social-démocrate avait réussi la contre-performance rare de mécontenter même ceux qui ont vu leurs salaires augmenter.



    Santé – Les employés des hôpitaux publics roumains, notamment les infirmiers, le personnel administratif et celui travaillant dans les laboratoires, ont observé lundi une grève davertissement de deux heures. Seules les urgences ont été traitées pendant ce temps. Les protestataires sont surtout mécontents du plafonnement à 30% des suppléments salariaux, suite auquel certains revenus ont diminué de plus de 1000 lei (soit environ 215 euros). Ils dénoncent également les discriminations salariales du système de santé, affirmant que les revenus des médecins et des infirmiers ont augmenté, alors que ceux des aides-soignants, des brancardiers, des pharmaciens, des radiologues et des sages-femmes nont pas changé. La fédération syndicale SANITAS du secteur sanitaire affirme, quant à elle, avoir réuni plus de 50.000 signatures qui lui permettent de déclencher la grève générale le 11 mai. Les représentants des syndicats ont eu lundi des négociations avec la ministre de la Santé, au sujet des conventions collectives de travail, autre revendication des protestataires. Un nouveau round de négociations est prévu mardi entre, dune part, la première – ministre Viorica Dancila et les ministres de la Santé, de lEmploi et des Finances, de lautre les syndicalistes. Notons que les pourparlers de ces derniers jours nont pas abouti. Par ailleurs, la situation du système sanitaire roumain a fait lobjet dune motion simple débattue lundi à la Chambre des Députés de Bucarest, motion déposée par le Parti National Libéral (dopposition) contre la ministre sociale-démocrate de la Santé, Sorina Pintea. Le vote est prévu mercredi.




    Finances – La Banque nationale de Roumanie a augmenté son taux directeur de 2,25% à 2,50%, en vigueur à partir de ce mardi. La dernière augmentation en date a eu lieu en février dernier. Parallèlement, la BNR a annoncé la hausse du taux de la facilité de dépôt, qui passe de 1,25% à 1,5% par an, alors que le taux de refinancement devrait paser de 3,25 % à 3, 50 %, à partir du 8 mai. Cest la troisième majoration consécutive des principaux taux directeurs que la Banque centrale pratique cette année, dans sa tentative de tenir sous contrôle le taux dinflation qui a atteint son maximum historique en mars. La BNR a, en revanche maintenu inchangé, à 8%, le taux pratiqué aux dépôts constituant les réserves minima obligatoires en monanie nationale ou en devises étrangères des institutions de crédit.



    UE – Le mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de lUE ne sera pas facile, car marqué par deux moments-clé : lofficialisation du Brexit et le calcul du budget de lUE pour lexercice financier 2020-2024. Cette déclaration a été faite lundi à Bucarest par le président de lAssociation roumaine des Banques, Sergiu Oprescu, à la 2e édition du Forum du marché financier. M Oprescu estime également que la présidence tournante de lUE est avant tout un exercice de responsabilité, un défi et en même temps une opportunité pour Bucarest de prouver léquilibre de son discours et la clarté de sa vision. Précisons que la Roumanie assumera la présidence tournante de lUE au premier semestre de 2019. Rappelons aussi que le chef de lEtat roumain, Klaus Iohannis, sest entretenu la semaine dernière, à Ruse, en Bulgarie, avec ses homologues bulgare et autrichien sur les manières à assurer la continuité des mandats de leurs pays respectifs à la tête du Conseil de lUE et sur les opportunités de coopération régionale.



    Militaires – Les 8 militaires roumains blessés en Afghanistan le mois dernier, par lexplosion dune voiture piégée, sont en bonne santé, a fait savoir le ministre de la Défense, Mihai Fifor. Ils se trouvent sur une base de Kandahar et reprendront leur activité au plus vite, a-t-il encore précisé. Rappelons-le, les 8 soldats roumains ont été blessés au cours dune mission dans leur zone de responsabilité. En 2018, lArmée Roumaine contribue à la mission de lOTAN en Afghanistan, Resolute Support, avec 625 militaires. 300 autres Roumains sont déployés dans des opérations sous commandement ou sous mandat de lOTAN, de lUE, de lONU et de lOSCE. Notons aussi que jusquici 29 soldats roumains ont perdu la vie et 185 autres ont été blessés lors de missions à létranger.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n.1 mondiale, rencontrera mardi la Belge Elise Mertens, au deuxième tour du tournoi WTA de Madrid. Toujours mardi, une autre Roumaine, Sorana Cîrstea, disputera le match contre la Russe Daria Kasatkina. Sorana Cîrstea évoluera également au double, aux côtés de l’Espagnole Sara Sorribes-Tormo, contre le duo formé par Julia Gorges (Allemagne) et par Karolina Pliskova (République tchèque). Lundi, Irina Begu a été éliminée de la compétition de simple par la Russe Maria Sharapova. A l’épreuve de double du premier tour du tournoi de Madrid, la paire Simona Halep – Irina Begu a été vaincue par le couple Nicole Melichar (Etats –Unis)/ Kveta Peschke (République tchèque). Au simple messieurs, le Roumain Marius Copil affrontera mardi l’Allemand Jan-Lennard Struff , tandis qu’en double messieurs Florin Mergea ( Roumanie ) et Daniel Nestor (Canada) vont jouer contre la paire Fabio Fognini/Diego Schwartzman (Italie/Argentine).


    Météo – Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera chaud, mais le temps sera instable. Le ciel sera couvert dans les régions de montagne, ainsi que sur lest et le sud-est du territoire, où lon attend des pluies à verse, accompagnées de phénomènes orageux. Des chutes de grêle sont également possibles par endroits. Les températures maximales sétaleront entre 18 et 28 degrés.






  • 07.05.2018

    07.05.2018

    Santé – Les employés des hôpitaux publics roumains, notamment les infirmiers, le personnel administratif et celui travaillant dans les laboratoires, ont observé ce lundi matin une grève d’avertissement de deux heures. Seules les urgences ont été traitées pendant ce temps. Les protestataires sont surtout mécontents du plafonnement à 30% des suppléments salariaux suite auquel leurs revenus ont diminué de 1000 lei (soit 215 euros environ). Ils dénoncent également les discriminations salariales du système de santé, affirmant que les revenus des médecins et des infirmiers ont augmenté, alors que ceux des aides-soignantes, brancardiers, pharmaciens, radiologues et des sages-femmes n’ont pas changé. La fédération syndicale SANITAS du secteur sanitaire affirme quant à elle avoir réuni plus de 50.000 signatures qui lui permettent de déclencher la grève générale le 11 mai. Ces derniers jours, les syndicats ont eu des négociations avec les ministres du Travail, de la Santé et des Finances, sans pour autant trouver un accord. Par ailleurs, la situation du système sanitaire roumain fait l’objet d’une motion simple qui sera débattue aujourd’hui à la Chambre des Députés de Bucarest, motion déposée par le Parti National Libéral (d’opposition) contre la ministre sociale-démocrate de la Santé, Sorina Pintea. Le vote est prévu mercredi.

    UE – Le mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’UE ne sera pas facile, car marqué par deux moments-clé : l’officialisation du Brexit et le calcul du budget de l’UE pour l’exercice financier 2020-2024. Cette déclaration a été faite lundi à Bucarest par le président de l’Association roumaine des Banques, Sergiu Oprescu, à la 2e édition du Forum du marché financier. M Oprescu estime également que la présidence tournante de l’UE est avant tout un exercice de responsabilité, un défi et en même temps une opportunité pour Bucarest de prouver l’équilibre de son discours et la clarté de sa vision. Précisons que la Roumanie assumera la présidence tournante de l’UE au premier semestre de 2019. Rappelons aussi que le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, s’est entretenu la semaine dernière, à Ruse, en Bulgarie, avec ses homologues bulgare et autrichien sur les manières à assurer la continuité des mandats de leurs pays respectifs à la tête du Conseil de l’UE et sur les opportunités de coopération régionale.

    Militaires – Les 8 militaires roumains blessés en Afghanistan le mois dernier, par l’explosion d’une voiture piégée, sont en bonne santé, a fait savoir le ministre de la Défense, Mihai Fifor. Ils se trouvent sur une base de Kandahar et reprendront leur activité au plus vite, a-t-il encore précisé. Rappelons-le, les 8 soldats roumains ont été blessés au cours d’une mission dans leur zone de responsabilité. En 2018, l’Armée Roumaine contribue à la mission de l’OTAN en Afghanistan, Resolute Support, avec 625 militaires. 300 autres Roumains sont déployés dans des opérations sous commandement ou sous mandat de l’OTAN, de l’UE, de l’ONU et de l’OSCE. Notons aussi que jusqu’ici 29 soldats roumains ont perdu la vie et 185 autres ont été blessés lors de missions à l’étranger.

    Délit – Un Serbe internationalement recherché pour génocide a été capturé par la police roumaine à au point de passage frontalier de Galati – Port (dans le sud-est de la Roumanie). Il a été dépisté après s’être présenté à un contrôle de routine pour rejoindre l’équipage d’un navire serbe. La police a pu ainsi constater que l’homme en question faisait l’objet d’une alerte de l’Interpol, étant recherché pour l’infraction de génocide commise entre septembre et décembre 1991.

    Film – Le Festival du film européen se déroule du 7 mai au 3 juin à Bucarest et dans 7 autres villes roumaines. Aux dires de la présidente de l’Institut Culturel Roumain, Liliana Ţuroiu, par sa dimension francophone, cette 22e édition du festival, déroulée sous l’égide de l’Année Européenne du Patrimoine Culturel, annonce la saison croisée France – Roumanie. En même temps, par son caractère itinérant, le Festival du Film Européen est une bonne occasion de rappeler aux spectateurs, que, grâce aux succès internationaux des cinéastes roumains, le film reste le domaine phare de la culture roumaine actuelle, a encore précisé Liliana Ţuroiu .

    Théâtre – La forteresse d’Alba Carolina de la ville d’Alba Iulia, cité construite au début du 18e siècle dans le sud – ouest de la Transylvanie, accueille lundi la principale fête du théâtre roumain : le Gala des Prix de l’Union Théâtrale de Romanie (UNITER), une manifestation qui en est à sa 26e édition et qui se déroule cette année sous le slogan « Le Gala de l’UNITER unit le théâtre !» Quelque 300 artistes et personnalités culturelles y sont attendus. L’UNITER accordera 11 prix aux meilleurs spectacles et aux meilleurs professionnels du théâtre roumain de l’année dernière.

    Volley-ball – L’équipe roumaine CSM Volley-ball Alba Blaj a été vaincue, dimanche, à Bucarest, par l’équipe turque VakifBank Istanbul, sur le score de 3-0, en finale de la Ligue des champions de volley-ball féminin. Malgré sa défaite, CSM Volley-ball Alba Blaj s’enorgueillit d’être la première équipe roumaine à s’être qualifiée dans la finale de cette compétition.

    Tennis – A l’épreuve de double du tournoi de Madrid, le duo Simona Halep – Irina Begu doit rencontrer Nicole Melichar des Etats Unis et Kveta Peschke de République tchèque. En même temps, la Roumaine Mihaela Buzărnescu jouera aux côtés de la Française Alizé Cornet contre le duo formé d’Andreja Klepac (Slovénie) et María Jose Martinez Sanchez (Espagne). Enfin, Sorana Cîrstea aura pour la première fois pour partenaire l’Espagnole Sara Sorribes Tormo. Leurs adversaires seront Julia Goerges (Allemagne) et Karolina Pliskova (République tchèque). Dans la compétition de simple dames, Simona Halep, Sorana Cîrstea et Irina Begu se sont qualifiées ce week-end au 2e tour du tournoi espagnol.

    Météo – Il fait chaud en ce lundi en Roumanie, mais le temps et plutôt instable dans la plupart des régions et l’on signale des phénomènes orageux notamment sur l’ouest, le nord et en montagne. Les températures maximales iront de 20 à 28 degrés. 23 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 28.04.2018

    28.04.2018

    Politique – Dans une
    interview diffusée hier soir par une chaîne de télévision de Bucarest, la
    première ministre social-démocrate roumaine Viorica Dăncilă a déclaré qu’elle n’allait
    pas démissionner et que la décision du président de droite de la république, Klaus Iohannis, de
    lui retirer le soutien politique ne l’affectait pas, tant qu’elle bénéficiait
    de la confiance de la coalition au pouvoir. Le chef de l’Etat avait demandé
    publiquement la démission de Mme Dăncilă, trois mois seulement après son
    installation à la tête du gouvernement, considérant qu’elle n’était pas « à
    la hauteur de son rôle ». La première ministre avait décliné l’invitation du
    président de la république à participer à des consultations concernant l’inflation.
    M. Iohannis s’était aussi déclaré mécontent de n’avoir pas été consulté au
    sujet du transfert à Jérusalem de l’ambassade de Roumanie en Israël. Dans son
    opinion, une discussion exploratoire sur ce thème ne serait pas déraisonnable,
    mais elle devrait prendre en compte la législation internationale. La décision
    du président Iohannis relative à la première ministre Viorica Dăncilă a divisé
    la classe politique roumaine. Les deux composantes de la coalition
    gouvernementale, le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des
    démocrates considèrent que la chef du gouvernement n’a aucune raison de
    démissionner, puisque le président de la république n’a pas de compétence en
    matière de retrait de la confiance au premier ministre ou à l’Exécutif. De son
    côté, l’opposition parlementaire de droite a annoncé vouloir introduire une
    motion de censure.

    Communiqué – En Israël,
    un communiqué issu par le cabinet du premier ministre fait savoir que Benjamin
    Netanyahu exprime son espoir que Bucarest suive l’exemple de Washington et
    déménage son ambassade de Tel Aviv à Jérusalem le plus rapidement possible. Le
    document rappelle aussi les entretiens de cette semaine du premier ministre Netanyahu
    avec son homologue roumaine Viorica Dăncilă et avec le président de la Chambre
    des députés de la Roumanie Liviu Dragnea. Ces rencontres ont reflété la
    relation spéciale qui existe depuis des années entre Israël et la Roumanie, les
    discussions bilatérales ayant porté sur les modalités de la faire évoluer, est-il encore dit dans le communiqué du cabinet du premier ministre israélien.

    Syndicats – La ministre
    roumaine de la santé, Sorina Pintea, rencontrera, la semaine prochaine, les
    représentants des syndicats du secteur. La ministre a dit être « l’adepte »
    du dialogue, rappelant les 28 rencontres qu’elle a déjà eues avec les syndicats
    pour trouver des solutions à leurs revendications. Plusieurs personnels du
    système de santé accusent la baisse de leurs revenus après l’application de
    nouvelles réglementations au chapitre salarial. Les syndicats menacent de faire
    une grève d’avertissement, le 7 mai, et de déclencher la grève générale le 11
    mai prochain.

    Défense – Le ministre
    roumain de la défense, Mihai Fifor, fait une visite en Jordanie du 28 avril au
    2 mai, pour participer à la réunion du Processus Aqaba. A cette occasion, le ministre
    roumain sera reçu par le roi Abdallah II et aura un entretien avec le général
    Mahmoud Freihat, président du Comité réuni des chefs d’Etats-Majors des Forces
    armées jordaniennes. Le Processus Aqaba est une plate-forme de dialogue
    stratégique lancée en 2015, en vue de la coordination des actions de la
    communauté internationale contre le terrorisme et l’extrémisme. Quatre réunions
    ont déjà eu lieu, les pays participants étant intéressés par la consolidation
    de la stabilité et de la sécurité, quel que soit le contexte géopolitique ou
    géostratégique de la région du monde où ils se trouvent.

    Weekend – Les
    vacances occasionnées par le pont du 1er Mai ont commencé. Des
    milliers de Roumains ont déjà pris d’assaut les stations de montagne ou celles de
    la côte de la mer Noire. Des rames de trains supplémentaires ont été
    introduites vers les stations les plus recherchées, tandis que sur les routes,
    300 radars sont en fonctions.

    Météo – Il fait beau et chaud aujourd’hui, en
    Roumanie. Les températures maximales se situent entre 21° et 29°. A Bucarest,
    il y avait 22° et du soleil à midi.

  • 23.04.2018 (mise à jour)

    23.04.2018 (mise à jour)

    Justice — Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a fait savoir que la première – ministre Viorica Dăncilă avait signé lundi la saisine de la Cour constitutionnelle ayant pour objet le conflit juridique avec le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, dans la question de la demande de révocation de ses fonctions de la cheffe de la Direction nationale anti-corruption, Laura Codruţa Kövesi. Auparavant, le ministre avait exprimé son intention d’intégrer aussi dans le document les arguments dont le président Klaus Iohannis s’était servi pour rejeter la sollicitation respective. Le président estime que les arguments invoqués par le ministre de la Justice, qui a accusé Mme Kövesi d’avoir excédé ses pouvoirs, n’étaient pas convaincants et ne correspondaient pas à la législation en vigueur. Pour sa part, le ministre, qui bénéfcie du soutien de la coalition au pouvoir, formée par le Parti social-démocrate et par l’Alliance des démocrates et des libéraux, affirme que le refus du président créerait un conflit entre les institutions de l’Etat. Notons que la demande du ministre Toader a reçu l’avis négatif unanime de la section des procureurs du Conseil supérieur de la magistrature.



    Entretien — Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, s’est entretenu luni, à Bucarest, avec son homologue croate, Drazen Bosnjakovic. Au menu des discussions ont notamment figuré la procédure de nomination des juges et des procureurs, leur formation professionnelle, les solutions infomatiques modernes utilisées dans le système judiciaire, ainsi que les préparatifs en vue de la présidence roumaine du Conseil de l’Europe, au premier semestre 2019.



    Cheminots — Nouvelle manifestation des syndicats de cheminots roumains ce lundi à Bucarest. La liste des revendications contient l’adoption du statut des cheminots, avec à la clé des droits salariaux supplémentaires, le redressement de la compagnie de Fret et des investissements dans l’entretien et le développement du réseau ferré. Le leader de la confédération « Blocul national sindical », Dumitru Costin, a affirmé que la grève générale était l’unique moyen de voir satisfaire ces revendications. Le ministre des transports, Lucian Şova, a précisé pour sa part qu’il appuyait l’adoption du statut du personnel ferroviaire et la majoration des investissements dans le secteur. Le réseau ferré de Roumanie est le septième plus long d’Europe.



    Santé — Le premier ministre roumain, Mme Viorica Dăncilă, a déclaré, lundi, que le gouvernement allait offrir des solutions concrètes aux problèmes liés à la rémunération du personnel médical. Les ministres de la Santé, de l’Emploi et des Finances ont discuté avec les managers des hôpitaux au sujet de la grille salariale et des suppléments de salaire. Le secteur de la santé a été confronté dernièrement à de nombreux mouvements de protestation spontanés engendrés par la diminution de certains revenus salariaux suite à la mise en place du nouveau système d’octroi des bonus. Toujours lundi, le Parti national libéral, principale formation politique d’opposition, a déposé une motion simple à l’encontre de la ministre de tutelle, Sorina Pintea, lui reprochant la manière dont elle a géré certains aspects du domaine de la Santé.



    Réunion — Une réunion quadrilatérale au niveau des premiers ministres Roumanie – Bulgarie — Grèce — Serbie, aura lieu mardi à Bucarest. Les débats porteront sur les projets d’interconnexion régionale, le stade de l’adhésion de la Serbie à l’UE et la perspective européenne de la région tout entière, précise le cabinet de Bucarest dans un communiqué de presse. La réunion quadripartite de Bucarest est la troisième dans ce format, après celles organisées en 2017 à Varna, en Bulgarie et en 2016, à Belgrade, en Serbie.



    Statistiques — La Roumanie a enregistré en 2017 un déficit budgétaire équivalant à 2,9% de son PIB, révèle une estimation préliminaire rendue publique par lOffice européen pour les Statistiques (Eurostat). Les déficits les plus bas ont été rapportés par l’Irlande et l’Estonie (- 0,3%), Lettonie (- 0,5%) et la Finlande (-0,6%). Selon la même source, fin 2017, la Roumanie comptait parmi les Etats membres de l’UE à avoir connu le niveau le plus bas de déficit budgétaire rapporté au PIB, soit 35%.



    Tallin — Le président du Sénat roumain, Călin Popescu-Tăriceanu, et celui de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea, participent ces lundi et mardi, à la Conférence des présidents des parlements des États membres de lUnion européenne, accueillie par la capitale estonienne. Selon le communiqué du Sénat de Bucarest, plus de 40 représentants des parlements nationaux, ainsi que le représentant du Parlement européen, Antonio Tajani, sont présents à Tallin pour l’occasion. Les principaux sujets présents à l’agenda de la réunion sont l’avenir de l’Union, ainsi que le volet défense et sécurité de l’UE. Par ailleurs, les Commissions sécurité et défense du Parlement de la République de Moldova et de la Chambre des Députés de Roumanie ont signé, lundi dernier, à Chişinău, un accord de collaboration, lançant par la même occasion l’idée de mettre en place une collaboration trilatérale, avec le Parlement ukrainien.



    Météo — Dans le prochaine intervalle de 24 heures, il fera très chaud pour cette période de l’année, mais le temps demeurera instable dans la majorité des régions. Le ciel sera couvert sur la moitié nord du pays, où seront signalées des pluies à verse, accompagnées de phénomènes électriques. Les températures maximales approcheront les 30°. Au cours des deux semaines à venir, les prévisionnistes s’attendent à des maximales en – dessus de la moyenne de saison.

  • 23.04.2018

    23.04.2018

    Santé – La première ministre de la Roumanie Viorica Dăncilă, reçoit aujourd’hui les managers d’hôpitaux pour aborder avec eux le sujet des salaires dans le système de santé public. La ministre de tutelle, ainsi que ses collègues titulaires des portefeuilles du travail et des finances doivent en identifier, jusqu’à la fin de cette semaine, les problèmes afin d’y trouver des solutions viables. De nombreux mouvements de protestation spontanés se sont déclenchés dernièrement, à cause de la baisse des revenus de certains personnels du système sanitaire suite à l’entrée en vigueur de nouvelles réglementations en matière de suppléments salariaux.

    Cheminots – Nouvelle manifestation des syndicats de cheminots roumains aujourd’hui à Bucarest. La liste des revendications contient l’adoption du statut des cheminots, avec à la clé des droits salariaux supplémentaires, le redressement de la compagnie de Fret et des investissements dans l’entretien et le développement du réseau ferré. Le leader de la confédération « Blocul national sindical », Dumitru Costin, a affirmé que la grève générale était l’unique moyen de voir satisfaire ces revendications. Le ministre des transports, Lucian Şova, a précisé pour sa part qu’il appuyait l’adoption du statut du personnel ferroviaire et la majoration des investissements dans le secteur. Plus de 700 limitations de vitesse sont en vigueur sur le réseau ferré de Roumanie, le septième plus long d’Europe, tandis que la compagnie ferroviaire de passagers CFR-Călători compose ses 1200 rames avec seulement 300 voitures.

    Conférence – Les présidents des deux chambres du parlement roumain, Călin Popescu-Tăriceanu pour le Sénat et Liviu Dragnea pour la Chambre des députés, participent ces lundi et mardi à la Conférence des présidents des parlements de l’Union européenne, qui se tient à Tallinn, en Estonie. La réunion, qui rassemble plus de 40 présidents de parlements nationaux et le chef du législatif de l’UE, Antonio Tajani, est principalement consacrée à l’avenir de l’Union et à la dimension sécuritaire et de défense.

    Constitutionnalité – Le ministre roumain de la justice, Tudorel Toader, a aujourd’hui un nouvel entretien avec la chef du gouvernement Viorica Dăncilă, afin de donner la forme finale au projet de saisine de la Cour constitutionnelle sur la révocation de la procureure en chef de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kövesi, pour manquements graves aux attributions de sa fonction. Le ministre de la justice souhaite introduire aussi dans le document les arguments mis en avant par le président de la Roumanie Klaus Iohannis, lorsqu’il a rejeté la révocation de Mme Kövesi. Le chef de l’Etat considère que les motifs invoqués ne sont pas convaincants et ne correspondent pas aux dispositions de la loi. Selon le ministre Tudorel Toader, le refus du président Iohannis créerait un conflit entre les institutions de l’Etat. La sollicitation du ministre avait reçu l’avis négatif unanime de la section des procureurs du Conseil supérieur de la magistrature.

    Saint Georges – Les chrétiens orthodoxes et catholiques célèbrent aujourd’hui Saint Georges, dont près d’un million de Roumains porte le nom. Saint Georges est également le patron spirituel de l’Armée de terre, qui compte pour 73% des effectifs des Forces armées de la Roumanie. L’occasion pour le président roumain Klaus Iohannis de déclarer que « La Roumanie est aujourd’hui un pays démocratique et moderne, qui a besoin d’une armée forte, pour renforcer sa position au sein de l’OTAN et de l’UE, dans le contexte où la coopération euro-atlantique doit se trouver à la base de la sécurité et de la stabilité européennes. » Plusieurs événements militaires marqueront la journée de l’Armée de terre à travers le pays, dont une exposition de technique de combat, d’armements et d’équipements à Bucarest.

    Météo – Il fait très chaud en ce début de semaine en Roumanie. Le ciel est plutôt couvert sur le relief, où l’on attend des orages. Les températures maximales de ce lundi iront de 20 à 30 degrés. 24 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 20.04.2018

    20.04.2018

    Ambassade – Le ministère
    roumain des affaires étrangères a issu aujourd’hui un communiqué où il est
    précisé qu’un processus d’analyse et d’évaluation vient d’être lancé au sujet
    du transfert de Tel Avis à Jérusalem de l’ambassade de Roumanie en Israël. Le MAE
    fait savoir que l’objectif en est d’identifier le meilleur positionnement de la
    Roumanie, compte tenu des plus récentes évolutions dans ce dossier, ainsi que
    d’un processus de consultations et de coordination, substantiel et appliqué,
    avec les partenaires et les alliés stratégiques du pays. Antérieurement, le président roumain Klaus Iohannis avait
    affirmé que le transfert de l’ambassade de Roumanie en Israël à Jérusalem serait,
    en ce moment, une violation du droit international et qu’il n’en avait été ni
    informé ni consulté. Un communiqué de la présidence de la République, rendu
    public ce matin, souligne qu’une telle décision doit reposer sur des
    consultations et sur les avis de toutes les institutions nationales compétentes
    en matière de politique étrangère et de sécurité nationale, la décision finale incombant
    au président de la Roumanie, conformément à la Constitution. Le chef de l’Etat
    a réagi ainsi aux propos du président de la Chambre des députés de Bucarest,
    Liviu Dragnea, qui annonçait hier l’adoption par le gouvernement d’un
    mémorandum sur l’ouverture des procédures du transfert de l’ambassade de
    Roumanie de Tel Aviv à Jérusalem.

    Visite – Le
    gouvernement de la Roumanie continuera à soutenir le partenariat stratégique
    avec la République de Moldova voisine, a déclaré la ministre chargée de la
    relation avec les Roumains du monde, Natalia Intotero, à l’occasion de sa
    première visite de travail à Chişinău. La ministre s’y est entretenue avec des
    représentants de l’administration centrale, des cultes et des autorités
    locales. Les pourparlers avec la ministre moldave de l’éducation, de la culture
    et de la recherche, Monica Babuc, ont abordé les projets communs pour la
    diaspora. La langue roumaine est un patrimoine commun de la Roumanie et de la
    République de Moldova, a affirmé Mme Intotero ; et elle d’ajouter que
    Bucarest comptait sur le soutien de Chişinău pour promouvoir l’étude du roumain
    dans toutes les régions de la République de Moldova. La ministre roumaine a
    participé à la troisième édition de la Conférence « Le patrimoine culturel
    roumain – Centenaire 2018 », organisée dans la capitale moldave par
    l’Institut « Eudoxiu
    Hurmuzachi » pour les Roumains du monde.

    Syndicats – La Fédération Sanitas des
    syndicats du secteur de la santé de Roumanie a mis en page le calendrier des
    actions de protestation contre le plafonnement des suppléments de salaire dans
    le secteur. Un grand rassemblement est prévu à Bucarest le 26 avril, une grève
    d’avertissement est annoncée pour le 7 mai et la grève générale le 11 mai
    prochain, a indiqué le vice-président de la fédération syndicale, Iulian Pope.
    Le principal mécontentement provient du plafonnement à 30% des suppléments de
    salaires dans les systèmes de santé et d’assistance sociale. D’ailleurs, les
    personnels du système sanitaire ont protesté toute cette semaine contre la
    nouvelle loi des salaires unitaires. Par ailleurs, la fédération syndicale
    Sanitas soutient les revendications des spécialistes en biologie, biochimie et
    chimie du secteur médical qui ont protesté aujourd’hui devant le ministère de
    la santé de Bucarest.

    Cheminots – Plus
    de 2.000 syndicalistes du transport ferroviaire de Roumanie ont manifesté
    aujourd’hui à Bucarest pour demander des solutions à la faillite annoncée de la
    compagnie de Fret, l’adoption du projet de loi du statut des cheminots et des
    investissements pluriannuels dans le secteur ferroviaire. Une délégation des
    syndicats a déposé au siège du gouvernement un document où ils expliquent les
    motifs de leur action. Selon la Fédération syndicale des mécaniciens de
    locomotive, la Roumanie détient le septième plus long réseau ferroviaire
    d’Europe, mais le manque d’argent a produit des centaines de restrictions de
    déplacement des rames et des retards de trains. Le ministre des transports,
    Lucian Şova, qui a déjà rencontré les représentants des syndicats la semaine
    dernière, affirme pour sa part, que des solutions sont cherchées pour que la
    compagnie de Fret rembourse les plus de cent millions d’euros de dette à
    l’administrateur du réseau ferré, l’argent pouvant être utilisé pour des
    travaux de réparation.

    Energie – L’Estonie,
    le Danemark et la Roumanie ont été les Etats membres de l’Union européenne les
    moins dépendants des importations d’énergie en 2016, quand l’UE a importé 53,6%
    de la quantité d’énergie consommée. Depuis 2004, la dépendance des importations
    a dépassé les 50% sur l’ensemble de l’Union, avec un pic de 54,5% en 2008.

    Météo – Le ciel est variable
    aujourd’hui au-dessus de l’est, du sud et du centre de la Roumanie, ainsi qu’en
    montagne. Les températures de la mi-journée vont de 14 à 24°, avec 19° à midi à
    Bucarest.

  • 13.04.2018

    13.04.2018

    Justice – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a envoyé, aujourd’hui au ministre de la justice, la requête d’une poursuite pénale contre l’ancien chef de l’Etat roumain Ion Iliescu, contre l’ancien premier ministre Petre Roman et contre l’ancien vice-premier ministre Gelu Voican Voiculescu, tous les trois accusés de crimes contre l’humanité. Le Parquet près la Haute Cour de Cassation et de Justice en a également été informé. La procédure judiciaire est lancée dans le cadre du dossier de la Révolution, concernant les événements de décembre 1989 qui ont mené à la chute du régime communiste en Roumanie. Les procureurs considèrent que les incidents armés surgis dans de nombreuses localités du pays après le 22 décembre 1989 indiquaient l’existence d’un plan préétabli dont l’objectif était la prise du pouvoir par les nouveaux leaders, qui acquéraient ainsi leur légitimité. Les trois anciens hauts responsables mentionnés se déclarent innocents de ces accusations. Rappelons-le, les retards enregistrés par les procédures judiciaires dans le dossier de la Révolution ont valu à l’Etat roumain une condamnation à la Cour européenne des Droits de l’Homme, qui a considéré que l’importance de ce cas pour la société roumaine aurait dû pousser les autorités à le traiter avec célérité. Les chiffres officiels font état de plus de 1100 morts et quelque 3000 blessés en décembre ’89, la plupart ayant été enregistrés après l’arrestation du couple Ceauşescu.

    Visite – La ministre chargée de la relation avec les Roumains du monde, Natalia Intotero, commence aujourd’hui une visite de trois jours en Espagne, au cours de laquelle elle aura des entretiens avec des représentants des autorités centrales et locales, du milieu associatif et des cultes. L’Observatoire permanent de l’immigration de Madrid indiquait, à la fin de l’année dernière, que le nombre des résidents roumains dans le royaume avait dépassé un million de personnes, en hausse de 2,4% par rapport à 2016.

    Militaire – Le ministre roumain de la défense Mihai Fifor et le chef de l’Etat-Major, le général Nicolae Ciucă, qui ont effectué une visite de travail en Afghanistan du 10 au 12 avril, se sont entretenus, au QG de l’OTAN à Kabul, avec le commandant de la Mission Resolute Support, le général John W. Nicholson. A cette occasion, le ministre roumain de la défense a déclaré que la Roumanie appuyait les efforts de stabiliser la région, la participation à la mission Resolute Support étant une priorité pour Bucarest. Le ministre Mihai Fifor a rappelé que la Roumanie avait assumé le rôle de coordinateur académique dans le cadre du Programme de développement de l’enseignement de défense, dont le but est la consolidation des activités menées par les institutions d’enseignement afghanes présentes dans les domaines de la sécurité et de la défense.

    Syndicats – De nouvelles négociations ont eu lieu aujourd’hui au ministère de la santé de Bucarest, entre les représentants des syndicats et la ministre Sorina Pintea, à un moment marqué par plusieurs mouvements de protestations dans les établissements hospitaliers. A l’issue des discussions, qui ont notamment porté sur le calcul des suppléments salariaux dans les hôpitaux, les responsables syndicaux se sont déclarés optimistes quant à l’évolution de la situation. La ministre a affirmé que les négociations allaient continuer jusqu’au dégagement d’une solution, pour que les salariés ne perdent pas de l’argent. Elle a ajouté que des baisses de revenus pourraient survenir pour des membres du personnel auxiliaire. Les syndicats demandent les mêmes suppléments salariaux dans tous les établissements du secteur de la santé, car, expliquent-ils, le plafonnement à 30% de ces suppléments a entraîné des baisses de revenus. En mars, la Fédération syndicale Sanitas annonçait son intention de déclencher un mouvement de protestation et une grève générale dans le système médical roumain.

    Coopération – Le directeur du Service roumain de renseignement intérieur, Eduard Hellvig, a eu plusieurs entretiens officiels aux sièges d’institutions du domaine du renseignement des Etats-Unis, informe le SRI dans un communiqué posté sur site. A l’Agence centrale d’informations (CIA), le directeur du SRI a discuté de la coopération entre les deux institutions partenaires en matière de prévention et de lutte contre les risques et les menaces de sécurité. Au siège du Bureau fédéral d’investigations FBI, les représentants du Bureau ont réitéré l’importance du partenariat stratégique avec le SRI. Eduard Hellvig a eu aussi de rencontres bilatérales avec les représentants de la direction de Homeland Security (DHS), l’institution de sécurité américaine avec la gamme de responsabilités la plus large sur le territoire des Etats Unis. La tournée américaine du directeur du SRI a également inclus une visite au Département d’Etat, où les échanges ont abordé le contexte mondial actuel, le partenariat stratégique entre Bucarest et Washington, les risques et les menaces de sécurité globale.

    Handball – L’équipe de handball féminin SCM Craiova affrontera samedi à domicile l’équipe turque Kastamonu, en match retour comptant pour les demi-finales de la Coupe EHF. Victorieuses à l’issue du match aller, les Roumaines partent favorites. Dimanche, l’équipe championne de Roumanie, CSM Bucaresti, se rendra à Metz, en France, pour disputer le match retour des quarts de finale de la Ligue des champions. Les Bucarestoises avait remporté le match aller.

    Météo – Météo estivale partout en Roumanie, aujourd’hui, avec des températures cet après-midi jusqu’à 27°. 23° à Bucarest, à midi

  • 29.03.2018 (mise à jour)

    29.03.2018 (mise à jour)

    BNR – La Banque centrale de Roumanie s’est vu obliger de majorer deux fois le taux d’intérêt de sa politique monétaire en raison de la croissance accélérée de l’inflation. Une mesure qui impactera certainement sur le milieu économique, a affirmé jeudi, le gouverneur de la BNR, Mugur Isarescu, lors d’une séance de la Commission de l’économie et de l’Industrie du Sénat. A ses dires, le déficit de compte courant et le déficit budgétaire ont connu une croissance supérieure à celle enregistrée par les pays de la région et la pression mise sur la dévaluation de la monnaie nationale a été significative. Selon les données de l’INS, le taux annuel de l’inflation a grimpé en février jusqu’au seuil de 4,72%, soit le plus important des 5 dernières années. En plus, la BNR a décidé, pour la première fois depuis le début de l’année, d’accroître le taux d’intérêt de sa politique monétaire de 2 à 2,25% par an.

    Code fiscal – Le gouvernement de Bucarest a approuvé jeudi plusieurs modifications du Code Fiscal dont notamment une réduction de 20% de l’impôt sur le revenu dans le cas des micro- entreprises qui financent des projets sociaux. Une autre modification vise la majoration de 2% à 3,5% du taux d’impôt sur les revenus que les personnes physiques peuvent allouer aux ONGs. On a également donné la possibilité aux micro-entreprises avec au moins deux salariés et un capital social de 10.000 euros tout au moins de choisir entre l’impôt sur le profit et celui sur le chiffre d’affaires.

    Justice – Le PNL et l’USR de l’opposition parlementaire roumaine ont saisi de nouveau la Cour Constitutionnelle pour s’attaquer aux toutes récentes modifications apportées aux Lois de la Justice. Dans les documents avancés, les signataires invoquent 37 raisons de non constitutionnalité dans le cas de ces lois portant sur l’organisation judiciaire, le statut des magistrats et le fonctionnement et l’organisation du Conseil supérieur de la Magistrature. Rappelons que le Parlement a dû revoir les trois lois, adoptées initialement à la fin de cette année, après que la Court constitutionnelle a décidé qu’il y avait quelques dispositions inconstitutionnelles. Tandis que le PSD, au pouvoir, affirme que les modifications ont été adoptées par voie démocratique, l’opposition, elle, soutient qu’elles mèneront au contrôle politique du système judiciaire.

    Syndicats – A Bucarest, les syndicalistes du système public de Santé ont protesté jeudi devant le ministère du Travail. Ils ont demandé, entre autres, des majorations salariales à partir du 1er mars pour l’ensemble du personnel des systèmes médical et de l’assistance sociale, l’élimination du plafonnement des bonus à 30% et la récupération de la baisse des revenus après le transfert des contributions de l’employeur à l’employé à compter du 1er janvier. Lors de sa réunion de jeudi, le gouvernement a adopté un acte réglementaire prévoyant différents bonus pour différentes catégories de personnel, en fonction de la spécialisation. Pendant de nombreuses années, sur toile de fond d’un sous financement chronique de la Santé, la Roumanie s’est confrontée à un exode massif des médecins et des infirmiers, qui ont quitté la Roumanie à la recherche d’emplois similaires mieux payés.

    Météo – En Roumanie, il fait de plus en plus chaud, notamment dans le sud-ouest du territoire où les températures dépasseront les normales saisonnières. On s’attend à des maxima de 20 degrés, avec un ciel variable et des petites pluies éparses sur le nord et le centre du pays. Quelques chutes de neige sont possibles en haute montagne, alors que le brouillard pourra se former dans les plaines. Les hydrologues ont émis des alertes code jaune et orange aux inondations, valables jusqu’à vendredi dans l’après-midi, dans 12 bassins hydrographiques dans le sud, le sud-ouest, le centre et le nord-est. Suite aux précipitations abondantes des derniers jours et à la fonte des neiges, plusieurs secteurs du Danube font l’objet d’alertes code jaune et orange aux inondations jusqu’à début avril.

  • 29.03.2018

    29.03.2018

    Code fiscal – Le gouvernement de Bucarest doit débattre aujourd’hui d’un décret d’urgence qui modifie le Code Fiscal et qui donne entre autres la possibilité aux entreprises de choisir entre l’impôt sur le profit et celui sur le chiffre d’affaires, si celui-ci est inférieur à un million d’euros. Selon le ministre des finances Eugen Teodorovici, une autre proposition vise le remboursement de la taxe d’environnement payée lors de l’immatriculation d’un véhicule en Roumanie uniquement sur la base d’une demande contenant le code numérique personnel. Une autre modification vise la majoration de 2% à 3,5% du taux d’impôt sur les revenus que les personnes physiques peuvent allouer aux ONGs.

    Syndicats – A Bucarest, les syndicalistes du système public de Santé ont protesté ce jeudi devant le ministère du Travail. Mardi des protestations similaires avaient eu lieu devant le ministère de la Santé. Ils demandent, entre autres des majorations salariales à partir du 1er mars pour l’ensemble du personnel des systèmes médical et de l’assistance sociale, l’élimination du plafonnement des bonus à 30% et la récupération de la baisse des revenus après le transfert des contributions de l’employeur à l’employé à compter du 1er janvier. Selon la ministre Sorina Pintea, un nouveau règlement visant les bonus dans le système médical sera proposé dans la cadre de la réunion du gouvernement de ce jeudi. L’acte réglementaire prévoit différents bonus pour différentes catégories de personnel, en fonction de la spécialisation, a déclaré la ministre. Pendant de nombreuses années, sur toile de fond d’un sous financement chronique de la Santé, la Roumanie s’est confrontée à un exode massif des médecins et des infirmiers, qui ont quitté la Roumanie à la recherche d’emplois similaires mieux payés.

    Cadre financer – La Roumanie souhaite que le prochain cadre financier pluriannuel de l’UE soit centré sur les intérêts des citoyens et qu’il possède une approche responsable de la manière dont les ressources provenant des taxes et impôts sont utilisées, a déclaré mercredi le ministre en charge des affaires européennes, Victor Negrescu. Présent à une conférence sur le prochain budget de l’UE, organisé par la représentation de la Commission européenne en Roumanie, il a affirmé que l’allocation financière devrait conférer de la prédictibilité pour que les objectifs politiques à long terme de l’UE soient réalisés. M Negrescu a rappelé que conformément aux études effectuées dans plusieurs Etats de l’UE, les citoyens européens étaient intéressés notamment par des actions dans des secteurs tels la sécurité, la santé et l’éducation et voulaient des emplois de qualité.

    Chisinau – La compagnie Eurotransgaz, qui appartient à Transgaz, l’opérateur de transport des gaz naturels de Roumanie a racheté la compagnie Vestmoltransgaz de République de Moldova. Le contrat de privatisation de la société moldave a été signé mercredi à Chisinau par les ministres de l’économie de Republique de Moldova voisine et de Roumanie, Chiril Gaburici et respectivement Danut Andrusca. La compagnie issue de cette privatisation devrait construire à l’avenir le gazoduc Ungheni – Chisinau, un prolongement du pipeline Iasi – Ungheni. Selon les autorités, le gazoduc vise à assurer la sécurité énergétique de la République de Moldova qui dépend actuellement des livraisons de gaz en provenance de la Russie. Les autorités de Chisinau viennent d’annoncer la date butoir du projet, soit l’année 2019. La construction du gazoduc est estimée à 130 millions d’euros.

    Météo – Légère hausse des températures en Roumanie où le beau temps semble être de retour. Seule exception le nord-ouest et l’extrémité ouest, là où le ciel est toujours couvert et il pleut, avec des températures inférieures à la moyenne de la saison. Quelques chutes de neige sont possibles en haute montagne, alors que le brouillard pourra se former dans les plaines. Les maximas de la journée vont de 9 à 17 degrés. Les hydrologues ont émis des alertes code jaune et orange aux inondations, valables jusqu’à vendredi dans l’après-midi, dans 12 bassins hydrographiques dans le sud, le sud-ouest, le centre et le nord-est. Suite aux précipitations abondantes des derniers jours et à la fonte des neiges, plusieurs secteurs du Danube font l’objet d’alertes code jaune et orange aux inondations jusqu’à début avril.

  • Mécontentements dans le système médical

    Mécontentements dans le système médical

    Presque 30 ans après la chute du communisme en Roumanie, la santé est toujours une sorte de Cendrillon dont le Prince Charmant se laisse toujours attendre. Les différents ministres en charge de ce secteur ont du mal à mettre au point un paquet de réformes à même de garantir une valeur ajoutée de l’acte médical et de motiver les employés du système à rester au pays. Victime d’un sous financement chronique des soins de santé, la Roumanie est confrontée à un exode massif des médecins et des infirmiers, qui cherchent à l’étranger un emploi mieux payé. Les majorations salariales opérées jusqu’ici ont été trop insignifiantes pour les faire changer d’avis. Peu à peu, à compter de l’année dernière, la situation semble s’améliorer d’un mois à l’autre. Les revenus nets des salariés de la Santé ont considérablement augmenté, devançant ceux d’autres secteurs d’activité.

    Néanmoins, les syndicalistes sont toujours mécontents des revenus et des bonus qu’ils touchent. Lundi, ils ont menacé de déclencher de nouvelles protestations qui pourraient culminer par une grève générale. L’actuelle ministre de la Santé, Sorina Pintea, affirme pour sa part que ces mécontentements sont infondés, vu que le salaire d’un médecin traitant a récemment augmenté de l’équivalent de 1700 euros à plus de 2700 euros, soit un revenu comparable à un celui d’un médecin de n’importe quel pays occidental.

    Sorina Pintea: « Un docteur d’une clinique de médecine interne, qui, en décembre 2017, bénéficiait d’un bonus de 15%, touchait 7.650 lei soit 1700 euros, touchera en mars 2018 quelque 12.481 lei, soit près de 2800 euros. Si aucune baisse des revenus n’est enregistrée, à mon sens il n’y a pas de raisons de grève générale. Déclencher la grève serait une hypocrisie. Nous pouvons parler et trouver des solutions à tous les problèmes, mais n’oublions pas que des bonus peuvent être accordés par les centres hospitaliers sur la base de leurs propres revenus, pour des services médicaux effectués à la demande du patient, par exemple. »

    Certes, les bonus constituent une des sources de mécontentement parce qu’ils ont été plafonnés à un taux maximum de 30% du salaire, seuil que les syndicats jugent désastreux. Le président de la Fédération syndicale Sanitas,

    Leonard Barascu, passe en revue les revendications des syndicats : « La majoration des salaires devrait s’appliquer à tous les collègues du système de santé et d’assistance sociale ; nous demandons l’élimination de ce seuil de 30 % qui pose le plus des problèmes. Nous voulons également compléter les salaires de nos collègues qui ont toutefois eu à perdre suite au transfert des contributions sociales à la charge de l’employé. Ce processus n’a produit que des pertes pour certains d’entre eux. »

    Hormis ces débats, la réforme dans le secteur se poursuit, la Roumanie recevra d’ailleurs des financements européens s’élevant à 650 mille euros pour modifier sa loi de la Santé, démarche soutenue aussi par l’OMS. (Trad. Valentina Beleavski ; Alex Diaconescu)