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  • A la Une de la presse roumaine 21.12.2018

    A la Une de la presse roumaine 21.12.2018


    La
    presse électronique de vendredi matin se partage entre la libération inattendue
    de plusieurs anciens dignitaires condamnés pour corruption suite aux arrêts
    rendus par les magistrats de la
    Cour suprême et le choc ressenti par la Bourse de Bucarest et les
    investisseurs étrangers devant l’intention du gouvernement d’imposer une
    nouvelle taxe sur le chiffre d’affaires dans certains secteurs. Enfin,
    l’anniversaire de 29 ans depuis la Révolution de décembre 1989, qui a fait chuter le
    régime communiste, ne passe pas non plus inaperçu.





  • 18.12.2018 (mise à jour)

    18.12.2018 (mise à jour)

    Forum Afrique-Europe — La relation entre l’Afrique et l’Europe prend de l’ampleur et on espère transformer une relation de soutien en une aide réciproque, entre deux partenaires égaux prêts à collaborer, a affirmé ce mardi le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors d’une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement en marge du Forum Afrique- Europe. Et lui d’ajouter que la Roumanie continuera à promouvoir des actions concrètes censées soutenir l’alliance entre les deux continents, tels le programme de bourses universitaires à l’intention des jeunes africains. le forum Afrique- Europe se déroule à Vienne, et vise le renforcement du partenariat à long terme entre l’UE et le continent africain, avec un accent particulier mis sur la stimulation des investissements durables, la création de nouveaux emplois et les progrès dans le domaine du numérique.



    Taxes – Le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, a présenté mardi un projet d’ordonnance d’urgence comprenant une série de mesures budgétaires et fiscales touchant aux investissements publics pour l’année 2019. Il précise que par ce projet d’ordonnance, qu’il voie adoptée avant la fin de l’année, seront créé plusieurs outils, dont le Fonds de développement et d’investissement, doté d’un budget de 10 milliards d’euros. Le Fonds sera censé attirer des investissements dans les domaines de la santé, de l’éducation, des transports, des réseaux énergétiques et du gaz. Par cette même ordonnance d’urgence, le ministre veut lancer un programme de financement des stations balnéaires, dont le budget sera assuré par le Secrétariat général du gouvernement. Les autorités se proposent de remettre à neuf l’infrastructure de transport qui dessert ces stations, l’accroissement de leur capacité de cure et la formation du personnel spécialisé. Eugen Teodorovici a également annoncé l’introduction d’une nouvelle taxe sur les actifs bancaires, située dans une fourchette allant de 0,2% à 0,9% des actifs, en fonction du taux d’escompte. Dès le 1er janvier 2019, les taxes appliquées aux compagnies actives dans les secteurs de l’énergie et des communications par leurs autorités de réglementation seront augmentées à 3%. Le ministre a accusé de comportement immoral les compagnies actives dans le domaine du gaz, les pointant du doigt pour leurs prix à la consommation, jugés excessifs par rapport au coût de production. Il a annoncé l’établissement d’un prix maximum de 68 lei, soit 14,5 €, pour le MWh.



    Révolution — A Timisoara, ville- martyre, les commémorations des 29 années écoulées depuis la révolution roumaine se poursuivent. Le 18 décembre restera dans la mémoire collective comme la journée où l’armée a ouvert le feu sur les jeunes réunis sur les marches de la Cathédrale métropolitaine de la ville pour protester contre le régime de Nicolae Ceausescu. Lundi, la ville a observé une journée de deuil à la mémoire des héros de la Révolution anticommuniste. Rappelons-le, la révolution anticommuniste a éclaté le 16 décembre 1989 à Timisoara et une journée plus tard, le 17 décembre, Ceausescu ordonnait à l’armée d’ouvrir le feu sur les manifestants.



    Réunion — A Bucarest, la séance du Conseil suprême de défense du pays (CSAT), suspendue par le président Klaus Iohannis, le 11 décembre, à la demande des membres du Conseil, reprendra mercredi. A l’agenda figurent le plan d’équipement de l’armée roumaine pour la période 2019 – 2028, le programme d’activité du Conseil suprême de défense pour l’année prochaine, le plan de participation des forces armées de la Roumanie à des missions et opérations à l’extérieur des frontières nationales en 2019, le Plan national de priorités informatives pour l’année prochaine.



    OTAN — Le ministre roumain de la Défense, Gabriel Leş, a rencontré mardi, au siège du Quartier général de l’OTAN à Bruxelles, le Secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg. Les discussions ont porté sur l’évolution de la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire, sur la consolidation du dispositif de défense du flanc est de l’OTAN, mais aussi sur les préparatifs de Bucarest pour endosser la présidence du Conseil de l’Union européenne à partir du 1er janvier prochain et, enfin, sur les priorités de la Roumanie dans l’exercice de son mandat européen. Selon un communiqué du ministère roumain de la Défense, la rencontre a constitué une nouvelle opportunité pour que la Roumanie fasse valoir son ferme engagement dans l’architecture de défense et de sécurité de l’OTAN.



    Prix — L’académicien roumain Eugen Simion, président de la section de littérature et philologie de l’Académie roumaine, a reçu la prestigieuse Médaille d’Or pour la philologie Alfred Nobel, édition 2018, décernée par la Société internationale de philologie. La cérémonie de la remise de la distinction sera accueillie au début de l’année 2019 par le Palais du parlement européen de Strasbourg, étant suivie, comme il est de coutume, par une autre cérémonie organisée dans le pays du lauréat. Depuis près d’un siècle, la Société internationale de philologie décerne tous les cinq ans la Médaille d’Or Alfred Nobel, soit l’équivalent du prix Nobel de littérature, en reconnaissance de l’apport exceptionnel des ouvrages dans le domaine de la grammaire, de la critique et de l’histoire littéraire.



    Pétrochimie — L’administrateur judiciaire de l’usine pétrochimique Oltchim Ramnicu Vâlcea, Gheorghe Piperea, considère que la décision de la Commission européenne, selon laquelle l’Etat roumain doit récupérer les aides d’une valeur de 335 millions d’€ consenties précédemment, est une décision erronée et injuste. Gheorghe Piperea est décidé d’attaquer la décision de la Commission à la Cour de Justice européenne. Lundi, la CE avait demandé à la Roumanie de récupérer les aides d’Etat consenties lors de la tentative de privatisation de 2012 de l’usine pétrochimique Oltchim Ramnicu Vâlcea, tentative soldée par un échec. Au fil des ans, l’usine a bénéficié d’une remise significative de ses dettes publiques. Suite à l’enquête diligentée dans ce cas, les officiels européens ont constaté que ces mesures ont conféré à la société qui gère l’usine un avantage compétitif déloyal, outrepassant les règles européennes en matière d’aides d’Etat. Oltchim Râmnicu Vâlcea a été l’un de plus grands fabricants de produits chimiques de l’Europe de Sud-est. Il y a 10 ans, la compagnie roumaine enregistrait des exportations dans 80 pays à travers le monde.

  • A la Une de la presse roumaine – 04.04.2018

    A la Une de la presse roumaine – 04.04.2018

    Les chefs de la coalition au pouvoir n’ont pas hésité de mentionner que l’inflation et la stabilité des prix était une des responsabilités de la Banque centrale. Pourtant de l’avis des analystes, l’inflation est une conséquence directe des politiques de majoration des salaires, de baisse des taxes et d’encouragement de la consommation menées par le PSD.



  • 29.03.2018

    29.03.2018

    Code fiscal – Le gouvernement de Bucarest doit débattre aujourd’hui d’un décret d’urgence qui modifie le Code Fiscal et qui donne entre autres la possibilité aux entreprises de choisir entre l’impôt sur le profit et celui sur le chiffre d’affaires, si celui-ci est inférieur à un million d’euros. Selon le ministre des finances Eugen Teodorovici, une autre proposition vise le remboursement de la taxe d’environnement payée lors de l’immatriculation d’un véhicule en Roumanie uniquement sur la base d’une demande contenant le code numérique personnel. Une autre modification vise la majoration de 2% à 3,5% du taux d’impôt sur les revenus que les personnes physiques peuvent allouer aux ONGs.

    Syndicats – A Bucarest, les syndicalistes du système public de Santé ont protesté ce jeudi devant le ministère du Travail. Mardi des protestations similaires avaient eu lieu devant le ministère de la Santé. Ils demandent, entre autres des majorations salariales à partir du 1er mars pour l’ensemble du personnel des systèmes médical et de l’assistance sociale, l’élimination du plafonnement des bonus à 30% et la récupération de la baisse des revenus après le transfert des contributions de l’employeur à l’employé à compter du 1er janvier. Selon la ministre Sorina Pintea, un nouveau règlement visant les bonus dans le système médical sera proposé dans la cadre de la réunion du gouvernement de ce jeudi. L’acte réglementaire prévoit différents bonus pour différentes catégories de personnel, en fonction de la spécialisation, a déclaré la ministre. Pendant de nombreuses années, sur toile de fond d’un sous financement chronique de la Santé, la Roumanie s’est confrontée à un exode massif des médecins et des infirmiers, qui ont quitté la Roumanie à la recherche d’emplois similaires mieux payés.

    Cadre financer – La Roumanie souhaite que le prochain cadre financier pluriannuel de l’UE soit centré sur les intérêts des citoyens et qu’il possède une approche responsable de la manière dont les ressources provenant des taxes et impôts sont utilisées, a déclaré mercredi le ministre en charge des affaires européennes, Victor Negrescu. Présent à une conférence sur le prochain budget de l’UE, organisé par la représentation de la Commission européenne en Roumanie, il a affirmé que l’allocation financière devrait conférer de la prédictibilité pour que les objectifs politiques à long terme de l’UE soient réalisés. M Negrescu a rappelé que conformément aux études effectuées dans plusieurs Etats de l’UE, les citoyens européens étaient intéressés notamment par des actions dans des secteurs tels la sécurité, la santé et l’éducation et voulaient des emplois de qualité.

    Chisinau – La compagnie Eurotransgaz, qui appartient à Transgaz, l’opérateur de transport des gaz naturels de Roumanie a racheté la compagnie Vestmoltransgaz de République de Moldova. Le contrat de privatisation de la société moldave a été signé mercredi à Chisinau par les ministres de l’économie de Republique de Moldova voisine et de Roumanie, Chiril Gaburici et respectivement Danut Andrusca. La compagnie issue de cette privatisation devrait construire à l’avenir le gazoduc Ungheni – Chisinau, un prolongement du pipeline Iasi – Ungheni. Selon les autorités, le gazoduc vise à assurer la sécurité énergétique de la République de Moldova qui dépend actuellement des livraisons de gaz en provenance de la Russie. Les autorités de Chisinau viennent d’annoncer la date butoir du projet, soit l’année 2019. La construction du gazoduc est estimée à 130 millions d’euros.

    Météo – Légère hausse des températures en Roumanie où le beau temps semble être de retour. Seule exception le nord-ouest et l’extrémité ouest, là où le ciel est toujours couvert et il pleut, avec des températures inférieures à la moyenne de la saison. Quelques chutes de neige sont possibles en haute montagne, alors que le brouillard pourra se former dans les plaines. Les maximas de la journée vont de 9 à 17 degrés. Les hydrologues ont émis des alertes code jaune et orange aux inondations, valables jusqu’à vendredi dans l’après-midi, dans 12 bassins hydrographiques dans le sud, le sud-ouest, le centre et le nord-est. Suite aux précipitations abondantes des derniers jours et à la fonte des neiges, plusieurs secteurs du Danube font l’objet d’alertes code jaune et orange aux inondations jusqu’à début avril.

  • Du nouveau dans le système fiscal roumain

    Du nouveau dans le système fiscal roumain

    Dans cette émission, nous allons étudier quelques-uns de ces changements ainsi que les réactions du monde des affaires et des syndicats. Nous allons premièrement parler de l’impôt sur le revenu. A compter du 1er janvier, ce dernier a baissé de 16 à 10%. Cette baisse concerne les salaires et les revenus assimilables. Suivront les activités indépendantes, les revenus provenant de la cession des biens, de même que ceux provenant de loyers, d’activités agricoles, de sylviculture et de pisciculture. L’impôt concerne également les retraites, mais de manière limitée. En effet, l’impôt n’est perçu que sur les retraites qui dépassent les 2.000 lei, soit les 425 euros, et cela juste pour le montant dépassant cette somme.

    Les retraites qui se trouvent en deçà ne sont pas soumises à l’impôt. Forcément, ces réductions ont fait la joie des patrons, et même des syndicats. En revanche, les pouvoirs locaux n’ont pas donné la même appréciation à cette nouvelle. Les budgets des mairies se trouvent ainsi diminués, un quota de 20 à 40% de l’impôt sur le revenu étant destiné à financer le budget local et, par conséquent, les investissements au niveau local risquent de se retrouver en berne. Il est évident que cette baisse au niveau des rentrées budgétaires pourrait avoir à terme des conséquences sérieuses au niveau local. Seront ainsi affectés, en premier lieu, les travaux prévus pour moderniser les infrastructures scolaires ainsi que les infrastructures de santé subventionnées par les pouvoirs locaux.

    Pourtant, la plus controversée des mesures reprises dans le nouveau Code fiscal demeure celle qui concerne les contributions à la sécurité sociale. En effet, jusqu’à la fin de l’année passée, ces contributions étaient payées en partie par l’employeur, par ce que l’on appelle les charges patronales, et en partie par le salarié. A compter du 1er janvier, les contributions sociales passent totalement à la charge de l’employé. Pourtant, les montants correspondants et qui s’élèvent jusqu’à 35% du salaire en question sont toujours retenus et virés par les employeurs aux fonds de retraite et aux fonds d’assurances maladie.

    Seule la « contribution assurance travail » de 2,25% reste à la charge exclusive de l’employeur. Elle est censée remplacer les quatre types de contributions anciennement perçues, respectivement les contributions au fonds de chômage, celles censées couvrir le remboursement des arrêts maladie, les risques professionnels et enfin les créances salariales. Le transfert des principales contributions sociales de l’employeur à l’employé a été la cible des critiques, tant de la part des représentants des organisations patronales que des syndicats. En effet, les employeurs affirment ne pas comprendre ce qui a motivé ce bouleversement, et invoquent des conséquences potentiellement imprévisibles et nuisibles de la mesure gouvernementale. Pour leur part, les syndicats considèrent que la mesure ignore superbement les principes de solidarité et de responsabilité sociale sur lesquels ont été fondés tous les systèmes de sécurité sociale, et pour le maintien desquels l’employeur et l’employé contribuent de manière solidaire en Europe.

    Une chose est sûre : pour maintenir inchangé le niveau du salaire net et compenser de la sorte les effets indésirables de la mesure, beaucoup d’employeurs, du privé comme du public, ont accru les salaires bruts. Il est vrai aussi que l’augmentation du salaire minimum à compter du 1er janvier 2018, à 1.900 lei par mois, donc à peu près 400 euros, a contribué à atténuer le choc. Les effets du casse-tête provoqué par ces mesures restent à évaluer. Si les autorités tablent sur des rentrées fiscales supérieures au profit du mécanisme des retraites et de celui de l’assurance santé suite à l’amélioration du système de collecte des contributions, les économistes mettent en garde contre la possibilité d’une augmentation prochaine des taxes en vigueur, voire de l’imposition de nouvelles taxes, dans la mesure où le nouveau système d’imposition trouverait ses limites.

    Le nouveau ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a tenu à répondre aux craintes soulevées par le nouveau système d’imposition, et il l’a fait dans le discours même de début de mandat: « Je m’engage à ne pas promouvoir de nouvelles taxes et de nouveaux impôts ni à accroître ceux déjà en vigueur aussi longtemps que je serais ministre des Finances. Je ne parle pas de réductions des taxes… Nous avons aujourd’hui un certain niveau. On ne peut ignorer que la Roumanie peut s’enorgueillir d’un niveau de fiscalité très raisonnable par rapport aux autres pays de la région. Notre grand problème, c’est principalement la bureaucratie excessive, tout ce qui relève des autorisations, des permis, de la manière dont réagit le fonctionnaire derrière son bureau à l’égard du contribuable et ainsi de suite. Les rapports qu’entretient l’Etat avec les opérateurs économiques privés posent problème en Roumanie.»

  • Motion simple contre la ministre du Travail

    Motion simple contre la ministre du Travail

    Le transfert intégral des contributions sociales à la charge de l’employé à compter du 1er janvier 2018 a provoqué la baisse des revenus d’une bonne partie des Roumains. Conformément à des estimations non officielles, quelque deux millions de personnes seraient concernées, notamment dans le secteur privé, là où l’Etat ne peut pas imposer la majoration des salaires bruts, mais aussi dans le système public, où la nouvelle loi de la grille unique des salaires vient d’entrer en vigueur.

    L’année dernière, la ministre de l’Emploi, la sociale-démocrate Lia Olguta Vasilescu, assurait les Roumains qu’elle allait respecter les promesses faites durant la campagne électorale, qui évoquaient des majorations salariales et qui ont propulsé le PSD en première position au scrutin législatif de 2016. Dans le cas des employés de l’Etat, ceux-ci ont bénéficié d’une majoration de 25%, mais ses effets ont été annulés par le transfert des contributions sociales et par l’élimination de certains bonus dans le cas d’autres fonctionnaires.

    Dans le secteur privé, les choses s’avèrent même plus compliquées, car une partie des patrons ont décidé de ne pas majorer les salaires et de bénéficier ainsi d’un allégement de leurs charges sociales. Sur la toile de fond de ces mécontentements, une soixantaine de députés libéraux ont déposé une motion simple à l’encontre de la ministre du Travail. Ses signataires affirment que par les lois et les décrets gouvernementaux qu’elle a soutenus, Lia Olguta Vasilescu a généré du chaos tant dans le secteur public que dans le secteur privé. De l’avis des libéraux, une démission de la ministre s’impose. Ecoutons le député Dan Vâlceanu : « Votre propre incompétence à fait surface et vous avez continué à défier la population. Expliquez aux plus de deux millions de Roumains ayant touché moins d’argent au mois de janvier pourquoi vos initiatives ont eu des effets positifs sur le papier, mais négatifs dans leurs poches », a martelé l’élu libéral.

    La ministre du Travail a affirmé lundi durant le débat au Parlement de la motion que les estimations des libéraux n’étaient pas correctes. Elle a toutefois concédé que la loi des salaires n’était pas parfaite, mais expliqué que l’acte réglementaire respectait le principe à travail égal, salaire égal. Lia Olguta Vasilescu : « Certes, pour moins de 3% des salariés de la fonction publique, des ajustements ont dû être effectués, en raison notamment de ce principe. Mais n’oublions pas que les autres 97% des salariés de l’Etat gagneront suite à la mise en application de cette loi ».

    Malgré les efforts de l’opposition, les mesures appuyées par la ministre de l’Emploi provoquent de l’instabilité dans le milieu économique est sont perçues avec une bonne dose de méfiance par les patrons. Par ailleurs, les représentants de la coalition gouvernementale formée par le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates ont rappelé que les initiateurs de la motion étaient justement ceux qui en 2009, sur toile de fond de crise économique, avaient rendu possibles des coupes salariales de 25% sur l’ensemble du secteur public. (Corina Cristea)

  • A la Une de la presse roumaine – 15.02.2018

    A la Une de la presse roumaine – 15.02.2018

    Les résultats économiques hors du commun enregistrés par la Roumanie en 2017 se retrouvent dans les pages de tous les quotidiens roumains qui citent toute une série d’experts qui mettent en question la pérennité de cette croissance du PIB. Les journaux décortiquent aussi les mesures visant la fiscalité et notamment la taxation des propriétaires de véhicules.


  • A la Une de la presse roumaine – 03.01.2018

    A la Une de la presse roumaine – 03.01.2018

    Un ancien responsable local et ex-politicien social-démocrate, Radu Mazare, ancien maire de la ville de Constanta, sur la côte, a bien choisi une destination exotique pour ses vacances d’hiver : le Madagascar.

  • 16.11.2017(mise à jour)

    16.11.2017(mise à jour)

    Sommet – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participera, vendredi, au sommet social pour promouvoir les emplois équitables et la croissance économique dans l’UE, accueilli par Göteborg, en Suède. L’événement réunit chefs d’Etat et de gouvernement des Etats de l’UE, partenaires sociaux et d’autres acteurs-clé de haut niveau. Le sommet comporte une session plénière introductive et trois sessions thématiques relatives à l’accès sur le marché de l’emploi, la situation du marché de l’emploi et la transition dans les emplois sur le marché. Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, prononcera un discours à la session centrée sur l’accès au marché de l’emploi.

    Motion – Le Parti national libéral, de droite, principal parti de l’opposition au Parlement de Bucarest déposera ce vendredi une motion de censure contre le cabinet de la coalition PSD-ALDE. Les libéraux déplorent la modification du Code Fiscal opérée par le cabinet du social démocrate Mihai Tudose. Dans la nouvelle version, celui-ci prévoit le transfert de toutes les contributions sociales de l’employeur à l’employé et la réduction de l’impôt sur le revenu de 16 à 10%, à compter du 1er janvier 2018. Durant les deux dernières semaines, sur la toile de fond des plans de la coalition au pouvoir de modifier le Code Fiscal et les Lois de la Justice, des protestations ont eu lieu à Bucarest et dans les principales villes roumaines. La récente réforme fiscale fera augmenter les recettes au budget d’Etat et à la caisse de retraites et les entreprises bénéficieront de procédures bureaucratiques simplifiées, affirme le premier ministre Mihai Tudose.

    Pétition – Plus de 65 mille personnes ont signé une pétition contre le transfert les contributions sociales à la charge des employés. Sous le titre « Non aux expérimentations sur les Roumains » la pétition a été initiée par le Bloc national syndical, une des plus importantes confédérations syndicales du pays. D’ailleurs les syndicats ont saisi mercredi l’institution de l’Avocat du peuple, soit le Défenseur des droits, au sujet de l’ordonnance d’urgence visant la modification du Code fiscal. Pour sa part, l’Exécutif affirme que le transfert des charges sociales n’allait pas réduire les revenus nets des salariés. Le code fiscal promu par l’exécutif a été amplement critiqué par les syndicats par l’opposition de droite et par le milieu des affaires.

    Cour Constitutionnelle – La Cour Constitutionnelle de Roumanie a remis à la semaine prochaine toute prise de décision dans le cas de la saisine déposée par le président du sénat, Calin Popescu-Tariceanu sur un éventuel conflit entre l’exécutif et les magistrats sur le thème des décrets gouvernementaux. La saisine a été déposée sur la toile de fond de l’enquête de la Direction nationale anticorruption qui vise deux ex-membres de l’actuel gouvernement – Sevil Shaideh, ancienne vice première-ministre et ancienne ministre du développement régional et Rovana Plumb, qui avait été ministre des Fonds européens. Elles avaient démissionné il y a un mois, juste après avoir appris qu’elles faisaient l’objet d’un dossier pénal. La Direction nationale anticorruption affirme qu’en 2013 deux propriétés se trouvant dans le lit du Danube ont été transférées d’une manière illégale de l’Etat au Conseil départemental de Teleorman, dans le sud. A l’époque, Mme Shhaideh était secrétaire d’Etat au ministère du développement régional alors que Mme Plumb était ministre de l’environnement.

    Agence – L’évaluation réalisée par l’Agence européenne des médicaments au sujet de son éventuelle relocation de Londres à Bucarest outrepasse ses compétences, affirme le ministère roumain des Affaires étrangères. Selon la diplomatie roumaine, l’évaluation réalisée par l’Agence aurait dû porter uniquement sur certains aspects ponctuels du dossier de candidature, et faciliter l’évaluation finale de la Commission européenne. La partie roumaine a également des mécontentements relatifs au contenu de l’évaluation de l’Agence. L’annonce sur la ville européenne qui accueillera l’Agence européenne des médicaments après le Brexit sera faite le 20 novembre. Sur la quarantaine d’agences spécialisées, cette agence qui siège actuellement à Londres est perçue comme une des plus importantes de l’Union européenne. Elle dispose de 900 salariés et reçoit des visites de 35.000 autorités nationales de régulation et de scientifiques chaque année, grâce à son rôle essentiel dans l’approbation de nouveaux médicaments sur le marché européen. Bucarest a déposé, aux côtés d’autres grandes villes, un dossier de candidature pour accueillir l’Agence européenne des médicaments.

    Météo – Temps morose en Roumanie avec des températures à la baisse. Des pluies sont attendues sur le sud-ouest et le sud du pays. Précipitations isolées sur le reste du territoire. Le mercure des thermomètres baissera jusqu’à 0 degrés alors que durant la journée, les températures frôleront les 12 degrés.

  • 11.11.2017 (mise à jour)

    11.11.2017 (mise à jour)

    Fiscalité – Les modifications fiscales décidées par le Gouvernement de la coalition PSD -ALDE, soit le transfert des contributions sociales à la charge des employés et la réduction de l’impôt sur le revenu de 16 à 10% ont été publiés vendredi dans la soirée dans le Journal Officiel et elles devront entrer en vigueur à partir du 1er janvier. Ni les salariés, ni les patrons n’auront à souffrir suite à cette mesure, a assuré l’Exécutif de Bucarest. La ministre du Travail, Lia Olguta Vasilescu a précisé que ce transfert a été fait parce que pas moins de 30% des entreprises roumaines ne paient pas des contributions à la Caisse d’assurance santé et à la Caisse de retraites. Pour sa part, le ministre des finances, Ionut Misa a confirmé que plus de157 mille sociétés n’ont pas payé cette année les contributions pour environ 2 millions de salariés. Tant l’opposition de droite, que les syndicats et une bonne partie de la société civile ont critiqué les modifications promues par le Gouvernement. Le PNL envisage de déclencher ce lundi les procédures en vue du dépôt d’une motion de censure à l’adresse de l’ensemble du cabinet.

    Finances – Le ministère roumain des finances a annoncé qu’en ce mois e novembre un deuxième collectif budgétaire sera opéré. Celui-ci sera positif et respectera un déficit de 2,96% du PIB. Les ministères de l’Intérieur, des Transports, de la Santé, de la Justice et de l’Education bénéficieront d’enveloppes budgétaires plus généreuses. Par ailleurs, des coupes budgétaires seront opérées aux ministères du Milieu des Affaires, du Développement régional, de la Culture et de l’Environnement. Ces calculs reposent sur une croissance économique de 6,1% par rapport à 5,6%, selon les chiffres du premier collectif et de 5,2% selon les estimations utilisées pour l’élaboration du budget 2017.

    Vétérans – Ce 11 novembre la Roumanie a marqué la Journée des anciens combattants, tout comme d’autres pays d’Europe, des Etats-Unis, du Canada et de l’Australie. A Bucarest et dans d’autres villes roumaines des cérémonies militaires et religieuses ont eu lieu auprès des tombeaux et des monuments à l’honneur du sacrifice et de l’héroïsme des militaires roumains tombés sur les champs d’honneur. La Première Guerre Mondiale s’achevait officiellement le 11 novembre 1918. Pour l’armée Roumaine, ce jour a aussi une autre signification, puisque ce fut le 11 novembre 2003 que le premier militaire roumain est tombé sur le champ d’honneur en Afghanistan. Selon le Ministère de la défense de Bucarest, depuis 1996, la Roumanie a perdu 29 militaires sur les théâtres d’opérations et plus de 180 ont été blessés. Plusieurs dizaines de milliers de militaires roumains ont été déployés ces 20 dernières années en Afghanistan, Irak, dans les Balkans ou dans d’autres missions en Afrique et en Europe.

    Nucléaire – Le léger nuage radioactif qui avait récemment survolé l’Europe n’a jamais constitué un danger, selon les résultats mesurés en Roumanie par les spécialistes de Commission nationale du Contrôle des activités nucléaires. Le directeur de l’institution Rodin Traicu a déclaré pour Radio Roumanie que les valeurs mesurées étaient en dessous du seuil de danger, donc aucune mesure de mise en garde de la population ne s’imposait. Début d’octobre, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) donnait l’alerte, en signalant la détection, par plusieurs réseaux européens de surveillance de la radioactivité dans l’atmosphère, d’un radionucléide artificiel, le ruthénium 106, à de très faibles niveaux. Pourtant la valeur la plus élevée a été enregistrée le 30 septembre en Roumanie. L’origine de ce nuage radioactif serait un accident dans une installation du cycle du combustible nucléaire, telle qu’une usine de retraitement de combustibles usés, ou dans une unité de fabrication de sources radioactives en Russie ou au Kazakhstan produite à la fin septembre. A ce jour, aucun pays n’a pourtant déclaré à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique être à l’origine de ce rejet.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Mihaela Buzarnescu (72 WTA) s’est qualifiée samedi dans la finale du tournoi ITF de Tokyo, après avoir vaincu en demi-finale la Hongroise Dalma Galfi sur le score de 6-7, 6-1, 6-4. La Roumaine rencontrera dimanche la princpale favorite du tournoi, la chinoise Shuai Zhang (36e au classement WTA). Elle s’était imposée dans l’unique match contre Buzarnescu en 2012 dans le deuxième tour préliminaire du Roland Garros. Après avoir remporté la demi-finale de Tokyo, la sportive roumaine occupe désormais la 69e place au classement WTA et en cas de victoire en finale, elle sera numéro 61 mondiale.

    Handball – Le club de handball féminin champion de Roumanie CSM Bucarest a battu samedi sur le score 33 à 30 l’équipe slovène de RK Krim Mercator Ljubljana dans son 5e match du groupe A de la Ligue des Champions. Avec quatre victoires et une défaite, le CSM mène son groupe qui inclut aussi Nykobing Falster Handboldklub (Danemark) et Vistal Gdynia (Pologne). CSM Bucureşti a reporté la Ligue des Champions en 2016, durant sa première participation à cette compétition et compte parmi les favoris de l’actuelle édition, de la plus importante compétition européenne interclubs.

  • La semaine du 6 au 11 novembre 2017

    La semaine du 6 au 11 novembre 2017

    Mesures fiscales et leurs retombées

    Malgré les critiques et les protestations, le gouvernement roumain a adopté cette semaine le décret d’urgence portant sur les nouvelles mesures fiscales, qui devraient entrer en vigueur le 1er janvier 2018. Aux termes de la soi-disant révolution fiscale, toutes les contributions sociales seront à la charge du salarié et l’impôt sur les revenus passera de 16 à 10 %. Dans le même temps, les compagnies seront obligées de verser une contribution de 2,25% du fonds total des salaires. D’autres amendements visent à enrayer l’évasion fiscale de certaines multinationales. Par ailleurs, les cotisations au 2e pilier de retraite, géré par des institutions privées, ont été réduites de 5,1 à 3,75 %. Cette mesure est à relier à la majoration de la pension de retraite minimum, à compter du 1er juillet 2018, de 120 lei (soit environ 26 euros) et à la revalorisation du point de retraite, qui devrait augmenter de 100 lei (soit l’équivalent de 22 euros). Ceux qui s’opposent à ces mesures craignent que leur mise en œuvre n’amène la baisse des droits salariaux des employés, voire même la perte d’emplois.

    La coalition au pouvoir formée du Parti social-démocrate et de l’Alliance des démocrates et des libéraux soutient que les modifications au Code fiscal amèneront des bénéfices pour les citoyens et pour les entreprises activant en Roumanie. En clair, les employés verraient augmenter leurs salaires nets sans que l’employé ait à verser plus d’argent au budget de l’Etat et puis, grâce à la hausse de la cotisation à la retraite, le montant de la pension à percevoir sera lui aussi plus conséquent. Le premier ministre Mihai Tudose considère que certaines de ces mesures vont renflouer les caisses de l’Etat et par conséquent contribuer à un meilleur financement de l’Education, de la Santé et de l’infrastructure. L’opposition libérale a sévèrement critiqué les amendements au Code fiscal et annoncé qu’elle allait lancer les démarches pour déposer une motion de censure contre le cabinet en place. Les effets sont déjà visibles: taux d’intérêt plus grands, monnaie nationale affaiblie depuis 10 mois, inflation à la hausse. Et les signaux reçus de la part de la Banque centrale ne sont point rassurants, précisent encore les représentants de l’opposition. Les syndicats ont fait savoir que les protestations se poursuivraient à l’échelle nationale et qu’ils allaient avoir recours à l’institution de l’Avocat du peuple pour tenter de bloquer le décret en question par des moyens constitutionnels. A Bucarest et dans d’autres grandes villes à travers le pays, les gens sont descendus dans la rue pour exprimer leur mécontentement.

    Données sur l’économie roumaine

    La Commission européenne a révisé à la hausse ses estimations sur la croissance économique et sur le déficit de la Roumanie en 2017 et 2018, et a mis en garde en même temps que les incertitudes concernant les politiques gouvernementales pourraient affecter la croissance économique. Selon les prévisions économiques d’automne rendues publiques jeudi par l’Exécutif communautaire, l’économie roumaine devrait connaître une avancée de 5,7% en 2017, à la hausse par rapport aux estimations du printemps dernier qui indiquaient une progression de 4,3%. Pour ce qui est du déficit public, il devrait se chiffrer à 3% du PIB en 2017, s’aggraver jusqu’à 3,9% en 2018 pour arriver à 4,1% en 2019.

    Toujours jeudi, le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu, a déclaré que la tendance à la dépréciation de la monnaie nationale, le leu, se poursuivait, précisant qu’elle enregistrait le niveau le plus faible des cinq dernières années. Il a également attiré l’attention sur le fait que l’évolution du taux de change était étroitement liée à la détérioration de la balance commerciale : Nous assistons à une tendance à la dépréciation qui s’étend dans la durée, même si les valeurs ne sont pas trop grandes et cette situation est catégoriquement liée à la situation de la balance des paiements de la Roumanie. Là je me réfère à la détérioration de la balance commerciale. Les chiffres rendus publics aujourd’hui même font état d’un déficit commercial de plus de huit milliards de dollars sur les 8 ou 9 mois de l’année en cours. C’est dire qu’un vrai problème se dessine !.

    Le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie a également déclaré que l’inflation augmenterait plus vite que prévu au printemps dernier, après quoi elle reviendrait à des valeurs plus basses. La Banque centrale a révisé à la hausse à 2,7% ses prévisions sur l’inflation pour la fin de l’année en cours, par rapport aux précédentes, qui étaient de 1,9%. Pour la fin 2018, elle table sur un taux d’inflation de 3,2%, similaire à ses estimations antérieures.

    Projet de modification des lois de la Justice

    Le Consei supérieur de la magistrature de Roumanie a donné son avis négatif au projet des lois de la Justice, soumis au Parlement. 11 magistrats se sont prononcés contre cette initiative législative, tandis que 7 autres ont voté favorablement. Antérieurement, la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme, le Parquet national anti-corruption et le Parquet général s’étaient prononcés contre ce projet. Une position partagée par l’Association des procureurs de Roumanie et par le Forum des juges. Le président Klaus Iohannis a lui aussi critiqué ce projet. Certaines dispositions du document « sont bonnes, opportunes et nécessaires », mais tel n’est pas le cas pour celle prévoyant d’introduire un seuil du préjudice pour la sanction pénale du délit d’abus de fonctions, a-t-il affirmé. L’actuelle variante du projet législatif n’exclut plus le chef de l’Etat de la désignation des chefs des Parquets. En échange, le président n’aurait plus son mot à dire quand il s’agit de les révoquer.

    Par ailleurs, le texte stipule la création au sein du Parquet général d’une Direction spécialisée, chargée d’enquêter sur les éventuelles infractions commises par les magistrats, ce qui diminuerait les attributions de la Direction nationale anti-corruption. Quant à l’Inspection judiciaire, elle serait subordonnée au Conseil national pour l’intégrité des juges et des procureurs, une structure qu’il reste à créer. Le projet visant la modification de la législation dans le domaine de la Justice a fait l’objet de maints débats, y compris des discussions menées cette semaine à Bruxelles par le ministre roumain de tutelle, Tudorel Toader, avec le premier vice-président de l’Exécutif communautaire, Frans Timmermans.

  • 11.11.2017

    11.11.2017

    Fiscalité – Les modifications fiscales décidées par le Gouvernement de la coalition PSD -ALDE, soit le transfert des contributions sociales à la charge des employés et la réduction de l’impôt sur le revenu de 16 à 10% ont été publiés vendredi dans la soirée dans le Journal Officiel et elles devront entrer en vigueur à partir du 1er janvier. Ni les salariés, ni les patrons n’auront à souffrir suite à cette mesure, a assuré l’Exécutif de Bucarest. La ministre du Travail, Lia Olguta Vasilescu a précisé que ce transfert a été fait parce que pas moins de 30% des entreprises roumaines ne paient pas des contributions à la Caisse d’assurance santé et à la Caisse de retraites. Pour sa part, le ministre des finances, Ionut Misa a confirmé que plus de157 mille sociétés n’ont pas payé cette année les contributions pour environ 2 millions de salariés. Tant l’opposition de droite, que les syndicats et une bonne partie de la société civile ont critiqué les modifications promues par le Gouvernement. Le PNL envisage de déclencher ce lundi les procédures en vue du dépôt d’une motion de censure à l’adresse de l’ensemble du cabinet.

    Finances – Le ministère roumain des finances a annoncé qu’en ce mois e novembre un deuxième collectif budgétaire sera opéré. Celui-ci sera positif et respectera un déficit de 2,96% du PIB. Les ministères de l’Intérieur, des Transports, de la Santé, de la Justice et de l’Education bénéficieront d’enveloppes budgétaires plus généreuses. Par ailleurs, des coupes budgétaires seront opérées aux ministères du Milieu des Affaires, du Développement régional, de la Culture et de l’Environnement. Ces calculs reposent sur une croissance économique de 6,1% par rapport à 5,6%, selon les chiffres du premier collectif et de 5,2% selon les estimations utilisées pour l’élaboration du budget 2017.

    Nucléaire – Le léger nuage radioactif qui avait récemment survolé l’Europe n’a jamais constitué un danger, selon les résultats mesurés en Roumanie par les spécialistes de Commission nationale du Contrôle des activités nucléaires. Le directeur de l’institution Rodin Traicu a déclaré pour Radio Roumanie que les valeurs mesurées étaient en dessous du seuil de danger, donc aucune mesure de mise en garde de la population ne s’imposait. Début d’octobre, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) donnait l’alerte, en signalant la détection, par plusieurs réseaux européens de surveillance de la radioactivité dans l’atmosphère, d’un radionucléide artificiel, le ruthénium 106, à de très faibles niveaux. Pourtant la valeur la plus élevée a été enregistrée le 30 septembre en Roumanie. L’origine de ce nuage radioactif serait un accident dans une installation du cycle du combustible nucléaire, telle qu’une usine de retraitement de combustibles usés, ou dans une unité de fabrication de sources radioactives en Russie ou au Kazakhstan produite à la fin septembre. A ce jour, aucun pays n’a pourtant déclaré à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique être à l’origine de ce rejet.

    Vétérans – Ce 11 novembre la Roumanie marque la Journée des anciens combattants, tout comme d’autres pays d’Europe, des Etats-Unis, du Canada et de l’Australie. A Bucareste et dans d’autres villes roumaines des cérémonies militaires et religieuses sont prévues auprès des tombeaux et des monuments à l’honneur du sacrifice et de l’héroïsme des militaires roumains tombés sur les champs d’honneur. La Première Guerre Mondiale s’achevait officiellement le 11 novembre 1918. Pour l’armée Roumaine, ce jour a aussi une autre signification, puisque ce fut le 11 novembre 2003 que le premier militaire roumain est tombé sur le champ d’honneur en Afghanistan. Selon le Ministère de la défense de Bucarest, depuis 1996, la Roumanie a perdu 29 militaires sur les théâtres d’opérations et plus de 180 ont été blessés. Plusieurs dizaines de milliers de militaires roumains ont été déployés ces 20 dernières années en Afghanistan, Irak, dans les Balkans ou dans d’autres missions en Afrique et en Europe.

    Foot – La sélection nationale de foot de moins de 21 ans de Roumanie a terminé à égalité 1 partout son match contre le Portugal dans le cadre du group 8 des préliminaires de l’EURO de moins de 21 ans de 2019. La Roumanie qui a remporté trois matchs et termine deux autres à égalité, doit affronter le 14 novembre la sélection du pays des Galles.


    Handball – Enfin le club champion de Ro au handball féminin, CSM Bucarest doit affronter aujourd’hui les slovènes de RK Krim Mecator Ljubljana dans la Ligue des Champions. CSM qui a remporté le trophée de la Ligue des Champions en 2016, mène son groupe qui inclut aussi Nykobing Falster Handboldklub (Danemark) et Vistal Gdynia (Pologné).

  • Réactions à la modification du Code fiscal

    Réactions à la modification du Code fiscal

    Impassible aux manifestations de rue organisées dans la capitale, le gouvernement roumain a adopté mercredi la soi-disant révolution fiscale, qui a suscité le mécontentement des syndicats, d’une bonne partie du milieu des affaires et des édiles des grandes villes à travers le pays. Le président Klaus Iohannis a lui aussi pointé du doigt le décret d’urgence controversé.

    Le document stipule qu’à partir de l’année prochaine toutes les contributions sociales seront à la charge du salarié et que l’impôt sur les revenus passera de 16 à 10 %. Dans le même temps, les compagnies seront obligées de verser une contribution de 2,25% du fonds total des salaires. D’autres amendements visent à enrayer l’évasion fiscale de certaines multinationales.

    Par ailleurs, les cotisations au 2e pilier de retraite, géré par des institutions privées, ont été réduites de 5,1 à 3,75 %. Cette mesure est à relier à la majoration de la pension de retraite minimum, à compter du 1er juillet 2018, de 120 lei (soit environ 26 euros) et à la revalorisation du point de retraite, qui devrait augmenter de 100 lei (soit l’équivalent de 22 euros). Malgré le mécontentement général, le ministre des Fiances, Ionuţ Mişa, soutient que les modifications apportées au Code fiscal amèneront d’importants bénéfices pour les citoyens et pour les entreprises activant en Roumanie : « Notre objectif c’est de réduire l’impôt sur le revenu de 16 à 10%. Les contributions sociales vont elles aussi baisser, de 2 %, grâce à leur transfert de l’employeur vers l’employé. Toutes ces mesures cumulées conduiront à la hausse du salaire net de l’employé. Elles permettront également d’accroître la cotisation à la retraite et donc du montant de la pension à percevoir. »

    A son tour, le premier ministre Mihai Tudose considère que certaines de ces mesures vont renflouer les caisses de l’Etat et par conséquent contribuer à un meilleur financement de l’Education, de la Santé et de l’infrastructure. L’opposition libérale a sévèrement critiqué les amendements au Code fiscal. Voici ce que déclarait le sénateur libéral Florin Câţu : « Nous devons nous y opposer tous, car les effets sont déjà visibles: taux d’intérêt plus grands, monnaie nationale affaiblie depuis 10 mois, inflation à la hausse. Et les signaux que nous recevons de la part de la Banque centrale ne sont point rassurants.»

    L’opposition libérale a fait savoir qu’elle allait lancer les démarches pour déposer une motion de censure contre le cabinet en place. A leur tour, les grandes confédérations syndicales ont réaffirmé qu’en réalité tous ces changements entraîneraient la baisse des revenus salariaux. Les syndicats ont également fait savoir que les protestations se poursuivraient à l’échelle nationale et qu’ils allaient avoir recours à l’institution de l’Avocat du peuple pour tenter de bloquer le décret en question par des moyens constitutionnels.

  • 08.11.2017 (mise à jour)

    08.11.2017 (mise à jour)

    Fiscalité – Le gouvernement roumain de coalition PSD-ALDE a adopté, mercredi, plusieurs modifications au Code fiscal. Selon le ministre des Finances, Ionut Misa, les nouvelles mesures apporteront de bénéfices importants à la population et aux sociétés. Parmi elles : la réduction de l’impôt sur le revenu de 16 à 10% pour les salariés, les retraités, les revenus provenant des loyers et des intérêts, les droits d’auteurs etc. Les contributions sociales diminueront elles aussi de 2%, mais seront désormais à la charge des salariés et non pas des employeurs. Selon le ministre des Finances, toutes ces mesures entraîneront la croissance du revenu net des employés, sans obliger les employeurs à payer davantage d’argent à l’Etat. Pour sa part, l’opposition de droite a critiqué avec véhémence les modifications envisagées par le gouvernement. Le leader du Parti National Libéral, Ludovic Orban, les a qualifiées de « calamité », annonçant son intention d’initier et de déposer une motion de censure contre le gouvernement. Le PNL fera appel « à toutes les formes de protestation légales et constitutionnelles afin d’empêcher l’entrée en vigueur de ces aberrations fiscales, qui risque de mettre l’économie roumaine au bord du gouffre », a encore ajouté Ludovic Orban. A leur tour, les grandes confédérations syndicales insistent sur le fait que les changements votés par le gouvernement diminueront en fait les revenus des employés. Les protestations au niveau national se poursuivront, pouvant culminer avec une grève générale, mettent en garde les syndicats.

    Leu – Sur la toile de fonds des incertitudes créées par l’adoption de nouvelles mesures fiscales controversées par l’Exécutif, la monnaie nationale roumaine, le leu, s’est fortement déprécié mercredi par rapport à l’euro, atteignant son plus bas niveau des 5 dernières années, soit de 4,61 lei pour un euro. Le leu s’est déprécié rapidement sur le marché interbancaire aussi en rapport avec le dollar américain – arrivant à 3, 98 lei pour un dollar – et aussi en rapport avec les autres devises de la région.

    Pape – Le Pape François a accepté de devenir membre d’honneur de l’Académie Roumaine. Cette invitation lui a été lancée par la délégation officielle de l’Académie lors de l’audience privée accordée mercredi au Vatican. Le souverain pontife a accepté ce haut honneur « par amitié pour la Roumanie », les enseignes académiques devant être envoyés au Saint Siège par la Nonciature Apostolique. Le Pape François et le deuxième Souverain Pontife élu membre d’honneur de l’Académie Roumaine, après Jean Paul II, qui a accepté l’invitation en 2001.

    Mer Noire – La sécurité dans la région de la Mer Noire et la coopération militaire roumano-américaine en Afghanistan ont dominé, mercredi, à Bruxelles, les pourparlers entre le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, et son homologue James Mattis. L’occasion pour le ministre roumain de préciser avoir abordé avec le secrétaire américain le sujet du renforcement de la présence de l’OTAN sur le flanc est, avec un accent mis sur la participation des Etats Unis aux initiatives de la région de la Mer Noire. Cette réunion a eu lieu en marge de la réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l’Alliance.

    Energie – La Roumanie a accéléré les négociations avec la partie chinoise pour la construction des réacteurs 3 et 4 de la centrale nucléaire de Cernavoda (sud-est) et d’une nouvelle unité pour le lignite dans le cadre de la centrale de Rovinari (sud) – a fait savoir mercredi le ministre roumain de l’Energie, Toma Petcu, à l’occasion de la visite d’une délégation économique de Chine à Bucarest. Celle-ci participe dans la capitale roumaine à une conférence ministérielle dans le cadre de la coopération entre la Chine et l’Europe Centrale et de l’Est. A son tour, le ministre roumain des AE, Teodor Melescanu, a déclaré que la Roumanie était très intéressée de participer aux projets de l’initiative « Les routes de la soie » promue par la Chine. La Roumanie a plusieurs avantages dans ce sens, dont sa position géographique et les facilités de transport dont elle dispose, à savoir le Port de Constanta, le Danube et le canal reliant le Danube à la Mer Noire.

    Météo – Les météorologues annoncent un temps plutôt morose en Roumanie dans les 24 prochaines heures et de la pluie sur la plupart des régions. A plus de 1700 mètres d’altitude on attend de la neige et de la giboulée. Les températures maximales iront de 7 à 14 degrés.

  • 08.11.2017

    08.11.2017

    Fiscalité – Le gouvernement roumain de coalition PSD-ALDE se propose d’adopter, aujourd’hui, les modifications au Code fiscal qui visent, entre autres, le transfert intégral des contributions sociales à la charge de l’employé, et le passage de l’impôt sur les salaires, les retraites, les revenus issus de l’agriculture, des loyers et des intérêts bancaires de 16 à 10%. Jusqu’ici, la réunion gouvernementale sur la fiscalité a été ajournée à deux reprises. Le pouvoir en place à Bucarest a réitéré que les nouvelles mesures apporteraient des bénéfices, en dépit des craintes du patronat, des syndicats et d’une partie de la société civile. Les grandes confédérations syndicales ont annoncé que les protestations se poursuivraient au niveau national. Après que, dimanche, environ 20.000 Roumains eurent manifesté contre les mesures du cabinet de Bucarest, hier, une ample protestation a été organisée aux Usines Dacia de Mioveni (sud). Les modifications fiscales sont sévèrement critiquées aussi par le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, ainsi que par l’opposition parlementaire de droite.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, participe, à partir d’aujourd’hui, à Bruxelles, à une réunion de deux jours de ses homologues des Etats de l’OTAN. Selon le ministre Fifor, la réunion est une nouvelle occasion de promouvoir les intérêts de la Roumanie liés à la sécurité dans la région de la mer Noire et à la présence alliée dans le contexte des efforts de renforcer la sécurité du flanc oriental de l’Alliance. Les principaux sujets à l’agenda visent la réforme de la structure de commande de l’OTAN, la mobilité de ses troupes en Europe, la situation en Afghanistan ainsi que le programme balistique et nucléaire nord-coréen. Mihai Fifor participera aussi à la réunion de la Coalition globale anti-Daesh, en marge de la réunion ministérielle de l’Alliance. Il aura des rencontres bilatérales avec le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, avec ses homologues français, britannique, portugais, italien et turc ainsi qu’avec le général Curtis M. Scaparrotti, commandant suprême des Forces alliées d’Europe.

    Royauté – L’ancien souverain Michel Ier de Roumanie se trouve « en état de souffrance » à sa résidence de Suisse, c’est pourquoi aucun événement ne sera organisé à l’occasion de la fête de Sts Michel et Gabriel, ce 8 novembre. Hier soir, le roi Michel a reçu l’extrême-onction après que la Maison royale eut annoncé que son état s’était aggravé. Michel Ier , 96 ans, souffre de deux formes de cancer. Rappelons qu’après son avènement au trône en 1940, les communistes arrivés au pouvoir l’ont contraint d’abdiquer en 1947 et de s’exiler en Occident. Il a pu revenir au pays uniquement après la chute du communisme, en 1989, il a recouvré sa nationalité roumaine – retirée par les communistes – ainsi qu’une partie de ses propriétés.


    Croissance – L’économie roumaine devrait enregistrer, cette année, une progression de 5,3%, alors qu’en 2018, l’avancée économique passera à 4,2%, selon les dernières prévisions de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Ses estimations antérieures étaient de 4% pour 2017 et de 3,5% pour l’année prochaine. La semaine dernière, la Commission nationale pour la prospective avait elle aussi révisé ses estimations sur la croissance économique de la Roumanie en 2017, de 5,6% à 6,1%. En octobre dernier, le FMI avait également amélioré sa prévision sur l’évolution de l’économie roumaine cette année, de 4,2% à 5,5%.

    Statistique – Plus d’un tiers (25,8%) de la population de la Roumanie était occupée dans l’agriculture en 2015, ce qui place le pays premier dans l’UE, où la moyenne était de 4,4% – selon les dernières données d’Eurostat. En 2015, près de 10 millions de personnes travaillaient dans ce domaine d’activité dans l’Union, dont près de trois quarts étaient concentrés dans sept pays : Roumanie, Pologne, France, Italie, Espagne, Bulgarie et Allemagne. Toujours selon Eurostat, parmi les personnes travaillant dans l’agriculture, le taux des diplômés d’université varie entre 1,6% en Roumanie et 25,5% au Royaume Uni. Enfin, le nombre des personnes travaillant à temps plein dans l’agriculture est le plus bas en Roumanie (1,5%) par rapport à la moyenne de l’UE qui est de 16,4%.


    Moldova – La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, a déclaré, à Chişinău, que l’Accord de libre échange avec l’UE, qui offre beaucoup d’avantages à la République de Moldova, a un potentiel non utilisé. L’officiel européen, en visite pour marquer les trois années depuis la mise en œuvre de l’Accord, a affirmé que pour approfondir les relations commerciales avec l’Union, les autorités étatiques devaient promouvoir plusieurs réformes. Mme Malmström a ajouté que l’octroi par l’UE de l’assistance financière de 100 millions d’euros pour la République de Moldova dépendait de la mise en œuvre du mémorandum que ce pays a signé avec le FMI. Selon les statistiques, les exportations de la République de Moldova vers l’UE ont dépassé 1 milliard de dollars les neuf premiers mois de l’année en cours, en hausse de 16% par rapport à la même période de l’année dernière.

    Météo – Le temps en Roumanie est généralement instable. Il pleut sur le sud-ouest, tandis que dans le sud et l’est, la bruine est présente par endroits. Le vent est faible à modéré, plus fort en montagne, mais aussi dans le sud-ouest. Les maximales du jour vont de 5 à 16°. 9° et un temps morose à Bucarest.

    Foot – La sélection nationale de football de la Roumanie rencontre, jeudi, la Turquie à Cluj-Napoca (centre), et le 14 novembre les Pays-Bas à Bucarest. Pour ces matchs amicaux, le sélectionneur Cosmin Contra a convoqué 30 footballeurs, dont 17 qui jouent à l’étranger. Avec ces deux matchs, la Roumanie entame sa préparation pour les préliminaires de l’Euro 2020. Rappelons qu’elle a raté sa qualification au Championnat du monde de 2018 de Russie, sous la commande de l’Allemand Christoph Daum, destitué en septembre dernier pour résultats faibles. Rappelons que la sélection nationale de la Turquie a pour entraîneur le Roumain Mircea Lucescu.