Tag: temps

  • Leçon 237 – Intervalles temporels (1ère partie)

    Leçon 237 – Intervalles temporels (1ère partie)

    Lecţia două sute treizeci şi şapte



    Dominique: Bună ziua!


    Alexandru: Bună seara!


    Valentina: Bună!



    Bun venit, dragi prieteni ! LA MULTI ANI ! Heureuse et lumineuse nouvelle année ! Maîtriser le temps n’est pas facile. Nous tentons de le faire aujourd’hui par le biais du roumain.


    Et nous commençons par nous rappeler les unités temporelles, que nous connaissons déjà et avec lesquelles nous allons jouer:



    secundă – seconde


    minut – minute


    oră – heure


    zi – jour, journée


    săptămână – semaine


    lună – mois


    an – an, année


    deceniu – décennie


    secol – siècle


    mileniu – millénaire



    A ces unités précises, scientifiques, s’ajoutent quelques divisions imprécises, subjectives, en quelque sorte :


    clipă – instant


    Valentina: Vin într-o clipă. J’arrive dans un instant.



    moment – moment


    Alexandru: Aşteptaţi un moment, vă rog! Attendrez un moment, s’il vous plaît.



    veşnicie – éternité


    Valentina: Nu ne-am văzut de o veşnicie! Ça fait une éternité que nous ne nous sommes pas vus.



    Pourtant, nous utilisons aussi le mot eternitate – emprunté probablement au français



    Nous nous attaquons aujourd’hui aux intervalles temporels et puisqu’ils sont nombreux, nous nous limitons pour l’instant aux intervalles réguliers.



    Ils peuvent être construits de plusieurs manières. Tout d’abord, à l’aide de la préposition de (de).



    Zi de zi – chaque jour, tous les jours


    Valentina: Copiii merg la şcoală zi de zi. Les enfants vont à l’école tous les jours.



    – Lună de lună – chaque mois, d’un mois à l’autre


    Alexandru: Numărul de clienţi creşte lună de lună. Le nombre de clients augmente d’un mois à l’autre.



    An de an – chaque année, d’une année à l’autre


    Valentina: Voi faceţi progrese an de an. Vous faites des progrès d’une année à l’autre.



    Lorsqu’une action se répète à des intervalles réguliers, on peut également utiliser le mot


    fiecare – chaque



    Pourtant, à la différence du français, il est précédé par la préposition în – en, dans.



    – în fiecare zi – chaque jour, tous les jours


    Alexandru: Eu iau metroul în fiecare zi. Je prends le métro tous les jours.



    – în fiecare duminică – chaque dimanche, tous les dimanches


    Valentina: Noi mergem la spectacol în fiecare duminică. Nous allons au spectacle tous les dimanches.



    – în fiecare an – chaque année


    Alexandru: El face o călătorie în fiecare an. Il fait un voyage chaque année.



    D’autres récurrences exigent la structure: din… în... -tous les/toutes les



    – din cinci în cinci minute – toutes les 5 minutes


    Valentina: El se uită la ceas din cinci în cinci minute. Il consulte sa montre toutes les 5 minutes.



    – din doi în doi ani – tous les deux ans


    Alexandru: Festivalul este organizat din doi în doi ani. Le festival est organisé tous les deux ans.



    Enfin, l’action peut se répéter une ou plusieurs fois dans un certain laps de temps.


    Si l’action a lieu une seule fois, on utilise le mot dată – date, fois



    o dată – une fois


    – o dată pe săptămână


    Valentina: Menajera vine o dată pe săptămână. La femme de ménage vient une fois par semaine.



    – o dată pe an – une fois par an


    Alexandru: Această plantă înfloreşte o dată pe an. Cette plante fleurit une fois par an.



    Si l’action se répète à plusieurs reprises dans le laps de temps respectif, on utilise le pluriel


    ori – fois



    – de două ori pe zi – deux fois par jour


    Valentina: Căţelul mănâncă de două ori pe zi. Le chien mange deux fois par jour.



    – de trei ori pe săptămână – trois fois par semaine


    Alexandru: El merge la sală de trei ori pe săptămână. Il va à la gym trois fois par semaine.



    de două ori pe an – deux fois par an


    Valentina: Orchestra pleacă în turneu de două ori pe an. L’orchestre part en tournée deux fois par an.



    Parfois, les repères de l’intervalle régulier ne sont pas très précis. On dit souvent:


    din când în când – de temps en temps



    Valentina: El vine aici din când în când. Il vient ici de temps en temps.


    Alexandru: Din când în când, noi ascultăm acest cântec. De temps en temps, nous écoutons cette chanson.


    Valentina: Să te gândeşti din când în când la mine. Pense à moi, de temps en temps.


    Nous pensons à Angela Similea et nous pensons à vous.


    LA REVEDERE!













    Să te gândeşti din când în când la mine



    Te pregăteşti să pleci, te du cu bine.


    Am să te-aştept, am să te-aştept oricând


    Ia însă şi iubirea mea cu tine


    Ca până vii să-ţi ţină de urât.



    Refren:


    Să te gândeşti din când în când la mine


    Şi-al stelelor strălucitor şirag


    Să se aprindă noaptea pentru tine


    Ca nişte ochi ce te aşteaptă-n prag.




    Să te gândeşti la bolta cristalină,


    La florile din curtea casei tale,


    La ochii mei de rouă şi lumină


    Rămaşi acum ca două cuiburi goale.



    Refren



    Eu îţi doresc să te întorci cu bine


    În casa-n care am stat numai noi doi,


    Nu vreau alt dar, te vreau numai pe tine


    Ca să-mi aduci iubirea înapoi.



    Refren





  • Orage violent à Bucarest

    Orage violent à Bucarest

    Mardi, pendant près de deux heures, la capitale roumaine a fait lobjet de plusieurs alertes rouges et orange au mauvais temps. Des pluies torrentielles, avec 40 à 50 litres deau / m², ont sévi à Bucarest. De fréquents phénomènes électriques se sont produits, le vent a soufflé fort et, dans plusieurs zones, des chutes de grêle de taille moyenne et petite ont été enregistrées. Leau a inondé des rues, des maisons, des stations de métro et des passages routiers. Le fournisseur de services deau et dassainissement de Bucarest est intervenu avec près de 50 machines et plus de 100 employés là où de grandes quantités deau sétaient accumulées. Dans le même temps, le vent a abattu plusieurs dizaines darbres, qui sont tombés sur la voirie et les véhicules.



    Les phénomènes météorologiques extrêmes ont également entraîné le blocage du trafic ferroviaire. La circulation des trains a été arrêtée à proximité de Bucarest, en raison de chutes darbres sur la ligne de contact, alors que plusieurs trains attendaient dentrer dans la Gare du Nord.



    Le trafic aérien a également été perturbé. Trois vols qui devaient atterrir mardi après-midi sur laéroport dOtopeni ont été redirigés vers les aéroports de Craiova, Timişoara et même vers Belgrade, en raison de la tempête. Pendant ce temps, un vol Tarom en provenance de Bergame qui devait atterrir à 17h00 a été contraint de survoler la ville, en attendant lamélioration des conditions météorologiques. Des phénomènes météorologiques similaires ont été enregistrés dans plusieurs localités des départements dIlfov et de Giurgiu (les deux dans le sud).



    Dernièrement, les météorologues ont lancé des alertes locales aux pluies torrentielles, aux bourrasques et aux chutes de grêle dans plusieurs régions du pays. De nombreuses localités ont été touchées. Les fils électriques déchirés par le vent ont créé le danger dincendies aux poteaux électriques, les arbres abattus par lorage ont bloqué la circulation routière, tandis que des ménages et des cours ont été inondés par les pluies torrentielles. Dans toutes ces situations, lintervention des pompiers militaires, des agents dentretien de la voirie et des volontaires a été nécessaire.



    Les représentants de lInspection pour les situations durgence rappellent à la population que, si elle reçoit des messages de type RO-ALERT au mauvais temps, elle doit sabriter dans un espace sûr et fermer les portes et les fenêtres de lhabitation. Si elle se trouve dans des espaces ouverts, il faut séloigner des éléments qui peuvent blesser, tels que des piliers, des arbres, des panneaux daffichage ou des éléments ornementaux des bâtiments. Depuis le début du mois de juin, les météorologues ont également émis de nombreuses alertes de prévision immédiate. Ils affirment que les mois de juin et de mai ont apporté un nombre important de vigilances de ce genre. Les spécialistes expliquent que plus de chaleur dans le système climatique associée à une plus grande quantité dhumidité génère des phénomènes météorologiques sévères, spécifiques à ces conditions.


    (Trad. : Ligia)

  • Le temps et les temps modernes dans l’espace roumain.

    Le temps et les temps modernes dans l’espace roumain.

    Depuis toujours, l’Humanité a imaginé le temps comme une série de répétitions, à commencer par la succession des jours et des nuits, des saisons jusqu’à celle des idées et des modes. La conviction que le temps ne fait que revenir est tellement forte que certains ont même imaginé l’histoire comme un immense cycle qui ne fait que se répéter. Mais à force de le mesurer, l’Homme s’est rendu compte que le temps était, certes, cyclique mais qu’il ne se répétait pas. Même cas de figure pour l’histoire. Une période peut ressembler à une autre, mais en fait elle est unique. Au cours de périodes historiques différentes, les vies des humains, même similaires, sont différentes, modelées par les idées de chaque époque.

    Cette quête, de mesurer le temps avec de plus en plus de rigueur, n’a jamais cessé et se poursuit de nos jours encore. Les archéologues ont montré que, bien avant l’apparition de l’horloge, les hommes mesuraient le temps en se guidant d’après les positions du soleil et de la lune. Les cadrans solaires de l’Âge de la pierre aidaient les hommes à suivre un programme quotidien. Les obélisques solaires, les clepsydres et les sabliers jouèrent le même rôle durant l’Antiquité. L’horloge mécanique a été l’objet qui a révolutionné la mesure et la perception du temps, qui l’a rationnalisé et segmenté en division et subdivisions. Enfin, les horloges électroniques et même atomiques d’aujourd’hui continuent cette tradition millénaire de mesurer le temps.

    Au Moyen Âge, les églises étaient au centre de toute communauté occidentale et leurs hautes tours abritaient des mécanismes d’horlogerie compliqués pour mesurer le temps. Il y avait un temps du service divin, un temps du travail, un temps du sommeil et un temps des loisirs et de la socialisation. Les maîtres horlogers du Moyen Âge avaient transformé les mécanismes installés dans les clochers des églises en véritables œuvres d’art. Les mécanismes qui annonçaient l’heure produisaient de vrais spectacles destinés aux membres de la communauté. Dans l’espace byzantin orthodoxe et ensuite ottoman musulman, les lieux de culte ne disposaient pas d’horloges, l’heure étant annoncée soit par le son des cloches, soit par le chant du muézin.

    Mesurer le temps avec précision a été une des modes occidentales que la société roumaine avait intégrées au début du 19e siècle. A l’instar de tout ce qui allait modeler la société roumaine à commencer par l’année 1800, la mesure du temps provenait elle-aussi de l’Occident. L’heure à la turque, comme elle était nommée à l’époque, a été remplacée par l’heure à l’européenne. L’adoption du système européen de mesure du temps était un signe d’émancipation individuelle et d’abandon de tout élément oriental et phanariote, donc rétrograde. L’historien Dorin Stanescu a étudié l’adoption de l’heure occidentale par l’espace roumain du 19e siècle. Elle a signifié aussi l’apparition du concept d’horloge publique, l’objet qui donnait à tout un chacun la possibilité d’organiser sa propre vie. Ecoutons Dorin Stanescu : « Dans l’espace roumain, les horloges publiques arrivent tard. Ce n’est qu’au 18e siècle que les boyards locaux arrivent à se procurer leurs propres horloges, suivis de près par les commerçants les plus aisés. L’horloge privée, l’horloge publique, l’atelier d’horlogerie deviennent des éléments du paysage urbain et de la vie de tous les jours. Dans les Principautés roumaines, le siècle phanariote a signifié aussi l’utilisation de l’heure à la turque, heure empruntée par les grecs à l’Empire ottoman. Le temps était calculé en fonction des cinq prières quotidiennes, du coucher et du lever du soleil. Ce système a été utilisé durant une période de temps assez longue. C’est sur l’heure à la turque que s’est superposée l’heure à l’européenne, ou plutôt à l’allemande. »

    Mais l’adoption de cette nouvelle mode de mesurer le temps devrait être vue comme un passage graduel, durant lequel les deux approches ont coexisté. Les Roumains commencent à se rapporter de plus en plus fréquemment à l’heure à l’européenne et le changement devient inévitable, vu que les générations se succèdent. Comme toujours, la nouveauté est introduite et se répand plus rapidement parmi les jeunes générations qui l’assument comme une marque identitaire, censée faire la différence par rapport à leurs parents et grands-parents. Dorin Stanescu explique comment les Roumains utilisateurs de la nouvelle heure ont gardé aussi l’ancien reflexe de l’heure à la turque lorsqu’ils voulaient raconter un événement particulier, tel le tremblement de terre de 1802. Dorin Stanescu : « Les récits des gens qui ont vécu au début du 19e siècle sont particulièrement intéressants puisqu’ils montrent que ceux-ci étaient connectés tant à l’heure à la turque, qu’à l’heure européenne. Dans son livre « Notes d’antan », l’historien Ilie Corfus reproduit une série de notes, retrouvées dans des livres religieux, qui illustrent ce que pensaient les lecteurs d’antan. Je cite l’exemple d’un chroniqueur d’occasion de 1802, qui écrit les mots suivants : « 1802, Octobre 14, à 7 heures turques et 12 heures allemandes, la terre a tremblé très fort, le jour où j’étais au marché de Targu Jiu. » C’est fascinant d’observer tant le besoin de précision de ce chroniqueur, que son rapport à toutes les heures de l’époque. Il faut dire, qu’après 1848, lorsque l’esprit et les mentalités du siècle phanariote sont abandonnés, le temps à la turque cesse d’être utilisé. »

    La nouvelle mode européenne de se rapporter au temps continue d’évoluer. Les gens se donnent rendez-vous à des heures de plus en plus exactes, planifient mieux leur travail et l’Occident introduit le concept de temps de travail de huit heures, revendiqué par les syndicats. L’apparition des chemins de fer et de l’horaire des trains contribue d’une manière essentielle à la précision avec laquelle le temps est mesuré. Et puis, la montre personnelle entre en scène pour donner naissance à un monde fabuleux.

  • Le rail et l’heure exacte

    Le rail et l’heure exacte

    Les gens d’aujourd’hui prennent le concept d’heure exacte comme allant de soi. Notre temps est régi par des rendez-vous pris et par des tâches qui doivent être exécutées à des heures précises. Entourés de tant de montres et d’horloges, numériques ou mécaniques, nous savons à tout moment l’heure qu’il fait. Pourtant, ce savoir, cette maîtrise de l’heure n’est pas moins une donne de date récente, intimement liée à l’apparition et au développement du rail. Mesurer le temps avec précision, connaître l’heure à tout moment, respecter l’horaire établi, tout cela n’est pas sans lien avec le développement du chemin de fer, peut-être le premier et le plus important résultat de la révolution industrielle.

    L’historien Dorin Stănescu nous aidera à détailler les aléas de cette relation construite entre le concept d’heure précise et la grande invention du 19e siècle. Car le rail, apparu en Angleterre en 1830, fera dire aux Britanniques : « Ce fut le cadeau que les Anglais ont fait à l’humanité ». Dorin Stănescu : « Dès le départ, les Anglais ont été confrontés à la question du timing, de la synchronisation de l’heure. Vous savez, au début, le trafic était modeste. Le déplacement se faisait sur une seule voie. Mais l’engouement rapide pour ce nouveau moyen de locomotion avait très vite soulevé le problème de la synchronisation horaire. Parce que les montres mal synchronisées des conducteurs de train ont provoqué des accidents terribles, avec des victimes et des dégâts conséquents, enfin, vous imaginez ce que cela pouvait être. »

    Qui plus est, chaque ville vivait alors à son temps solaire. Qu’à cela ne tienne ! Les Anglais ont vite fait de trouver la parade. Dorin Stănescu : « Dès 1840, le capitaine Basil Hall avait proposé à ce que tous les offices de poste du royaume adoptent l’heure de Londres. La Poste a pourtant opposé une fin de non-recevoir à la proposition, osée en effet pour l’époque. Mais l’administration des chemins de fer avait tout de suite compris la part qu’elle pouvait en tirer de la proposition du capitaine Hall. Et très vite, une première compagnie, la Great Western Railway, introduit la même heure le long de ses rails. Ce fut l’heure de Londres, fournie par l’Observatoire astronomique de Greenwich. Ce sera dorénavant l’heure du chemin de fer britannique. »

    Pour ce qui est de l’espace roumain, à la fin du 19e siècle, il se trouvait dans une course effrénée à la modernité, pour rattraper son retard technologique par rapport à l’Occident européen. La Roumanie ne tardera donc pas à embrasser, avec enthousiasme, la trouvaille anglaise. Dorin Stănescu nous le confirme : « Le chemin de fer fait son entrée en 1869. C’est lui qui favorisera, comme partout, l’utilisation du même fuseau horaire. Et l’on adopte rapidement le modèle anglais, où le fuseau qui a cours dans la capitale, à Bucarest, devient l’heure du pays. Certes, avant 1890, il n’y avait qu’un nombre assez modeste de trains, et le risque d’accidents était minime. Puis, en 1893, la France, l’Allemagne et l’empire d’Autriche-Hongrie adoptent le même fuseau. Et l’idée fait doucement son chemin en Roumanie aussi. L’heure de Bucarest sera établie, toujours en relation avec l’heure indiquée par l’Observatoire de Greenwich, grâce à la coopération entre deux institutions relativement nouvelles : les Chemins de fer et l’Institut météorologique roumains. Stefan Hepites, le premier directeur de ce dernier, fut la cheville ouvrière du projet. »

    Standardiser et synchroniser l’heure nous a depuis évité bien de tragédies. Ce n’est que par la suite que l’on avait compris tout l’intérêt que l’on pouvait en tirer, dans le fonctionnement des entreprises et des institutions, ou encore dans notre quotidien. Dorin Stănescu : « Pour mesurer le temps, Stefan Hepites avait fait construire une salle méridienne, comme cela se faisait partout pour mesurer le temps. A la demande du gouvernement, il s’était déplacé en Allemagne, pour étudier le système utilisé là-bas. Une fois rentré à Bucarest, il proposa que l’heure exacte soit marquée tous les midis par des coups de canon. De la sorte, tout le monde pouvait régler sa montre. Cela se passait en 1895. Seulement, l’essai échoua. En effet, les coups de canon tirés depuis l’Observatoire de Bucarest ne pouvaient être entendus dans toute la ville. La solution finalement adoptée fut celle du télégraphe. Une connexion fut établie entre l’Institut météorologique et la gare la plus proche, la gare Filaret. Alors, tous les midis, l’heure exacte était envoyée par télégraphe à toutes les gares du pays. Très vite, la solution fut également embrassée par les PTT et par les autres institutions publiques. Vers l’an 1900, l’heure de Bucarest était adoptée à travers tout le pays. Un proverbe y était né à l’époque, qui voulait dire, en gros : « c’est la gare qui donne l’heure du pays ». Par ce proverbe, les gens reconnaissaient au fond le rôle du rail dans le processus de synchronisation du temps national. »

    Mais ce changement somme toute technique a aussi bouleversé le quotidien des gens. Dorin Stănescu : « Concernant l’impact que cette standardisation horaire a eu dans un premier temps, l’on trouve trace dans la littérature de l’époque. Prenez, par exemple, les premiers romans de Bolintineanu, intitulés « Emanoil » et « Elena ». Prenez « Ciocoii vechi și noi », soit, en français, « Les boyards de l’ancien temps et les nouveaux riches », le roman de Nicolae Filimon, voire les nouvelles de Ion Luca Caragiale, notamment celle parue en 1899 et intitulée, à juste titre, « Le rail », où l’heure exacte devenait une véritable obsession. »

    Dotées d’horloges performantes, les gares et le rail sont devenus le symbole de la rigueur et de la précision. Dès 1950, la radio publique avait repris le flambeau et ravi, du coup, la vedette au rail, et ce sera sur les ondes hertziennes que l’heure exacte sera dorénavant partagée avec tout un chacun. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • Leçon 187 – Repères temporels (troisième partie)

    Leçon 187 – Repères temporels (troisième partie)

    Lecţia o sută optzeci şi şapte


    Dominique : Bună ziua!


    Ioana : Bună dimineaţa!


    Alexandru : Bună seara!


    Valentina : Bună!



    Bun venit, dragi prieteni. Aujourdhui nous grimpons à nouveau «léchelle du temps». Entre niciodată (jamais) et întotdeauna (toujours) – que nous connaissons déjà – nous avons au moins 3 marches à monter.


    rareori


    – uneori


    – deseori



    Ces trois mots temporels ont une composante commune : le vocable


    ori – pluriel de oară – fois.


    prima oară – la première fois


    a doua oară – la deuxième fois


    a mia oară – la millième fois


    de trei ori – trois fois


    de mai multe ori – plusieurs fois


    trei ori trei (3×3) – 3 fois 3



    Maintenant nous pouvons démarrer!



    rar ou rareori – rarement


    Rar peut définir des objets, des qualités, des actions – autrement dit, il peut être utilisé comme adjectif ou comme adverbe.


    Este un document rar. Cest un document rare.


    El vine rar la spectacole. Il vient rarement aux spectacles.


    Rareori sapplique uniquement aux actions.


    El este rareori prezent. Il est rarement présent.



    uneori – parfois, des fois


    Uneori este dificil. Parfois cest difficile.


    Uneori noi luăm autobuzul. Parfois nous prenons le bus.


    Uneori mănânc ciocolată. Parfois je mange du chocolat.


    Uneori a un synonyme :


    câteodată


    Câteodată ei lucrează seara târziu.


    Des fois, ils travaillent tard en soirée.


    Câteodată este prea cald. Parfois il fait trop chaud.


    Câteodată nu fac nimic. Parfois, je ne fais rien.


    Pour exprimer la même notion temporelle, on utilise aussi lexpression :


    din când în când – de temps en temps, de temps à autre


    Ele vorbesc, din când în când, la telefon.


    De temps en temps, elles parlent au téléphone.



    des ou deseori – souvent


    Tu mergi des la patinoar ? Tu vas souvent à la patinoire ? Deseori copilul nu este atent.


    Souvent lenfant nest pas attentif – il ne fait pas attention.


    Pisica doarme deseori pe fotoliu.


    Le chat dort souvent sur le fauteuil.


    Des connaît deux autres variantes :


    ades et adesea


    Mă gândesc adesea la copilăria mea.


    Je pense souvent à mon enfance.



    Nous revenons, pour terminer, sur le mot temporel uneori – parfois, des fois.


    Uneori suntem cu toţi copii – Parfois on est tous des enfants. Corina Chiriac nous le rappelle dans la chanson de notre petite leçon de roumain.


    LA REVEDERE!




  • Leçon 186 – Repères temporels (troisième partie)

    Leçon 186 – Repères temporels (troisième partie)

    Lecţia o sută optzeci şi şase



    Dominique : Bună ziua!


    Ioana : Bună dimineaţa!


    Alexandru : Bună seara!


    Valentina : Bună!


    Bun venit, dragi prieteni. Aujourdhui – nouvelle tentative de maîtriser le temps – par les mots. Ceux-ci vont se déployer en éventail entre le passé et le futur, le continu et le discontinu.



    Notre premier repère sera le présent :


    acum – maintenant


    Valentina: Acum plouă. Maintenant il pleut.


    Alexandru: Acum puteţi pleca. Maintenant vous pouvez partir.


    Ioana: Acum este prea târziu. Maintenant il est trop tard.


    Valentina : Unde eşti acum? Où es-tu maintenant?


    Alexandru: Acum sunt acasă.


    Maintenant je suis chez moi.


    Acum peut exprimer aussi léloignement dans le temps.


    Ioana: acum douăzeci de ani – il y a 20 ans



    atunci – alors, à ce moment-là


    Valentina: Unde erai când am telefonat?


    Où étais-tu quand jai appelé?


    Alexandru: Atunci eram în oraş. A ce moment-là, jétais en ville.


    Ioana: Atunci mergem sau nu la spectacol ?


    Alors, on va au spectacle ou pas ?


    de atunci – depuis


    Valentina: De atunci el este atent. Depuis lors, il est attentif.



    curând – bientôt


    Ioana : Discurile vor veni curând. Les disques arriveront bientôt.


    On peut tout aussi bien utiliser la variante :


    – în curând


    Valentina : Avionul va decola în curând.


    Lavion va bientôt décoller.


    Et vous connaissez déjà lexpression :


    Alexandru : Pe curând ! A bientôt !



    întotdeauna – toujours – avec sa variante totdeauna


    Ioana: Voi sunteţi întotdeauna amabili.


    Vous êtes toujours aimables.


    Valentina: pentru totdeauna – pour toujours


    Întotdeauna a un synonyme :


    mereutoujours, sans cesse, souvent


    Ioana : Ea este mereu prezentă. Elle est toujours présente.


    Alexandru: Ei aduc mereu alte flori.


    Ils apportent toujours dautres fleurs.


    Valentina: Voi mergeţi mereu la munte.


    Vous allez très souvent à la montagne. &


    niciodată – jamais


    Ioana: Noi nu suntem niciodată trişti.


    Nous ne sommes jamais tristes.


    Valentina: Tu nu porţi niciodată cravată?


    Tu ne portes jamais de cravate?


    Alexandru : Ba da, port atunci când este absolut necesar.


    (Si, jen porte quand cest absolument nécessaire.)


    Le mot când (quand) – que vous connaissez – est souvent accompagné et renforcé par atunci (alors). Nous exerçons le syntagme atunci când avec le groupe VH2.


    Alexandru : Atunci când ai plecat – «Quand tu es partie» est la chanson de notre petite leçon de roumain.





    Atunci când ai plecat


     


    Eşti acum departe şi nu ştiu


    Cine va umple locul gol de lângă mine


    Şi nu ştiu înca cine, poate mai târziu


    Cine-mi va umple noaptea care vine ?


    N-ai privit în urma ta,


    N-avea rost, dar nu uita


    Destinul l-ai schimbat


    Atunci când ai plecat…



    Nu ai nici o vină, vina o port eu


    Pentru că n-am ştiut să-ţi spun tot ce mă doare


    Nu privi în urma ta, e prea târziu şi nu uita


    Destinul l-ai schimbat


    Atunci când ai plecat…



    Refren:


    Atunci când ai plecat


    S-a rupt ceva în mine…


    Atunci când ai plecat


    Şi nu am vrut să te opresc…


    Atunci când ai plecat


    Şi timpul pentru mine s-a oprit


    Pentru mine…


    Atunci când ai plecat…



    Grăbită întotdeauna şi pe drum mereu


    Cine va umple locul gol de lângă tine ?


    Şi nu ştiu înca cine, poate tu sau eu


    Va plânge pentru ziua care vine…


    Nu privi în urma ta,


    N-are rost dar nu uita


    Nimeni n-a fost vinovat,


    Atunci când ai plecat…


  • Le bonheur des rêves concrétisés

    Le bonheur des rêves concrétisés


    Le confinement, cest du temps perdu, vous allez dire. Et je ne pourrais pas vous contredire. Pourtant, puisque mon rôle est de vous offrir la petite dose doptimisme quotidien, permettez-vous de vous aider à regarder cette période dun œil différent.



    Et si le confinement nous faisait gagner du temps? Déjà que lon ne perd plus de temps bloqués dans le trafic, mais aussi parce que nous nous voyons offrir des heures de vie libérées, par la force des choses, cest vrai, mais libérées quand même. Cest donc le bon moment pour se lancer dans des projets abandonnés faute de temps. Pourquoi ne pas les mettre à profit? Que ça soit des recettes de cuisine trop laborieuses en période normale, dun cours de portugais ou dun autre de guitare, dun peu de bricolage ou de quelques romans oubliés dans les bibliothèques, nous aurons, enfin, le temps de voir certains de nos rêves se concrétiser. Tout ce qui nous reste à faire, cest den profiter!




  • 17.03.2018 (mise à jour)

    17.03.2018 (mise à jour)

    Météo – Le temps entrera dans un processus de refroidissement sévère en Roumanie, avec des maxima allant de – 8 degrés dans le nord-est à 8 degrés dans le sud-ouest et sud’est. Le ciel sera plutôt couvert et des précipitations sont attendues, d’abord des pluies et par la suite de la giboulée et de la neige qui touchera notamment le nord du pays. Le vent soufflera à 65 km à l’heure sur l’est et le sud-est de la Roumanie et à plus de 70 km à l’heure, à la montagne. Plusieurs rivières du nord, du centre et du sud de la Roumanie, tout comme le Danube aval ont été placés en vigilance jaune aux inondations.

    CSAT – Une réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie présidée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, aura lieu mardi. Selon l’administration présidentielle, les pourparlers porteront sur le bilan d’activité du Conseil et des institutions chargées de la sécurité nationale en 2017 et sur les principaux objectifs de l’année en cours.

  • Leçon 238 – Intervalles temporels (2e partie)

    Leçon 238 – Intervalles temporels (2e partie)

    Lecţia două sute treizeci şi opt



    Dominique: Bună ziua!


    Alexandru: Bună seara!


    Valentina: Bună!


    Bun venit, dragi prieteni ! Aujourd’hui nouvelle incursion dans le temps, car il nous reste des intervalles et des repères temporels à découvrir, ainsi que des mots utilisés pour les exprimer :



    de — depuis


    Valentina: Ninge de trei zile. Il neige depuis trois jours.


    Alexandru: El aşteaptă de două ore.


    Il attend depuis deux heures.


    Valentina: Prietenii voştri sunt în Bucureşti de o săptămână.


    Vos amis sont à Bucarest depuis une semaine.


    Alexandru: Noi ne cunoaştem de mulţi ani.


    Nous nous connaissons depuis beaucoup d’années.


    Valentina: Eu nu am mâncat nimic de ieri.


    Je n’ai rien mangé depuis hier.


    Alexandru: De când lucrezi ?


    Depuis quand travailles-tu ?




    până — jusque


    Valentina: Am aşteptat până la ora cinci.


    J’ai attendu jusqu’à 5 heures.


    Alexandru: Autostrada trebuie terminată până în 2020 (două mii douăzeci). L’autoroute doit être achevée jusqu’en 2020.


    Valentina: Promoţia este valabilă până în ianuarie.


    La promotion est valable jusqu’en janvier.


    Alexandru: Copilul este la şcoală până la prânz.


    L’enfant est à l’école jusqu’à midi.


    Valentina: Pisica poate rămâne la mine până mâine.


    Le chat peut rester chez moi jusqu’à demain.


    Alexandru: Până la ce oră este deschis magazinul?


    Jusqu’à quelle heure le magasin est-il ouvert ?




    acum… — il y a


    Valentina: El a început să studieze pianul acum doi ani.


    Il a commencé l’étude du piano il y a deux ans.


    Alexandru: Noi ne-am cunoscut acum o lună.


    Nous nous sommes connus il y a un mois.


    Valentina: Această specie a dispărut acum un secol.


    Cette espèce a disparu il y a un siècle.


    Alexandru: Ele au telefonat acum câteva minute.


    Elles ont appelé il y a quelques minutes.




    peste… — dans


    Valentina : Peste două săptămâni tu vei fi în vacanţă.


    Dans deux semaines tu seras en vacances.


    Alexandru : Reveniţi peste trei zile.


    Repassez dans trois jours.


    Valentina: Noi plecăm peste 10 (zece) minute.


    Nous partons dans 10 minutes.


    Alexandru: Campionatul începe peste o lună.


    Le championnat commence dans un mois.




    după — après, plus tard


    Valentina: Ea a venit după o săptămână.


    Elle est venue une semaine après.


    Alexandru: Eu am telefonat după un sfert de oră.


    J’ai appelé un quart d’heure plus tard.


    Valentina: După câteva minute, bebeluşul a adromit.


    Quelques minutes après, le bébé s’est endormi.


    Alexandru: Ei s-au căsătorit după doi ani.


    Ils se sont mariés deux années plus tard.





    Pour exprimer les deux instants qui définissent un intervalle temporel, on peut utiliser 3 structures :



    de… până — de… à


    Valentina: Magazinul este deschis de luni până vineri.


    Le magasin est ouvert du lundi au vendredi.


    Alexandru: El lucrează de dimineaţa până seara.


    Il travaille du matin au soir.



    din… până în — de… jusque


    Valentina: Ea a locuit aici din 2010 (două mii zece) până în 2015 (două mii cincisprezece).


    Elle a habité ici depuis 2010 jusqu’en 2015.


    Alexandru: Ziua creşte din decembrie până în iunie.


    La durée du jour augmente depuis décembre jusqu’en juin.


    între… şi — entre… et


    Valentina: Ea a locuit aici între 2010 (două mii zece) şi 2015 (două mii cincisprezece).


    Elle a habité ici entre 2010 et 2015.


    Alexandru: Ziua creşte între decembrie şi iunie.


    La durée du jour augmente entre décembre et juin.


    Valentina: Magazinul este deschis între orele 10 (zece) şi 17 (şaptesprezece).


    Le magasin est ouvert entre 10 h et 17 h.



    Maintenant, que nous avons bien exercé notre capacité d’expression temporelle, nous pouvons tenter le grand exploit. Opriţi timpul! — Arrêtez le temps! Si nous ne réussissons pas, Corina Chiriac le fera à notre place.


    LA REVEDERE!


    Opriţi timpul



    Refren

    Opriţi timpul,


    Clipa asta minunată

    În suflet vreau s-o păstrez

    Să iubesc şi să visez !



    În jurul meu sunt flori,


    Flori născute din dor

    Am vrut de-atâtea ori


    Să le-mpart şi să spun tuturor



    Refren

    Opriţi timpul,


    Clipa asta minunată

    În suflet vreau s-o păstrez

    Să iubesc şi să visez !


    Opriţi timpul !


    Nu se-ntoarce niciodată.

    Momentul primei iubiri

    Te transformă-n amintiri.



    Trec ani grăbiţi în şir

    Nici nu vezi goana lor

    Doar când ai ce-ai dorit

    Fericit ai cântat tuturor :



    Refren


    Refren




  • Là où le temps coûte de l’argent

    Là où le temps coûte de l’argent

    On lui a donné le nom d’un stoïque grec et ce n’est pas vraiment un café : voici en bref les principales caractéristiques du lieu que nous explorons aujourd’hui, situé au coeur de la capitale roumaine, Bucarest. D’ailleurs, les propriétaires ont décidé de définir ce lieu comme un anti-café, puisque c’est un espace de travail et de détente. On peut s’y sentir chez soi, travailler à un projet, étudier pour les examens, bavarder avec les copains, lire, organiser ou participer à un quelconque atelier. La seule chose à payer c’est le temps passé dans cet endroit.






    Victor Alexa, coordonnateur d’événements, raconte la naissance et l’évolution de cette idée: « Seneca Anticafé est notre deuxième projet de ce genre ; le premier a été celui des Editions Seneca, où nous nous sommes proposé de sortir des titres de grands Stoïques, sous une forme plus accessible aux lecteurs du 21e siècle. Le succès rencontré auprès du public nous a convaincus d’élargir le concept et nous avons imaginé le Seneca Anticafe, où nous avons mis ensemble un plus grand nombre de choses de qualité et utiles. Nous nous sommes rencontrés et nous avons réfléchi aux gens qui viendraient dans un tel lieu, aux événements à y organiser, aux livres à lire. Tous les clients ont dit apprécier l’ambiance très agréable, l’environnement très « maison », pas du tout « café-bar ». En ce moment, par exemple, nous avons la plus grande collection de livres d’écologie de Roumanie ; et puis aussi des ouvrages de philosophie et de développement personnel, des outils pour écrire, des équipements pour travailler. Il y a des expositions, c’est un endroit où on peut faire la connaissance de professionnels de différents domaines d’activité. Ici, on peut profiter du temps et bien l’utiliser, ce qui est notre objectif. »







    Tout y est gratuit – sauf le temps. A l’entrée, le personnel note l’heure de votre arrivée. Et pour que le temps passe le plus agréablement possible, un buffet en libre accès y est installé. On peut y boire du thé, de l’eau ou grignoter. Ceux qui le souhaitent peuvent apporter leurs propres boissons (non-alcoolisées !) ou casse-croûte qu’ils peuvent faire chauffer aux micro-ondes. Des personnes de tous les âges y sont les bienvenues – précise Victor Alexa: « Notre Anticafé est destiné à toutes les personnes, pas uniquement à celles qui parlent le roumain, car nous avons aussi des livres en anglais, français, italien, russe, et autres langues. Tout le monde est donc le bienvenu chez nous, des adolescents aux seniors. L’important, c’est que celui qui franchit notre seuil puisse faire quelque chose d’utile pour lui-même. Nous demandons un prix – soit 8 lei pour une heure – nous mettons à la disposition des visiteurs des ressources et ça dépend de chacun d’utiliser ce temps avec un maximum d’efficacité. Nous nous attendons à ce que nos hôtes se rendent compte que leur temps est le plus précieux et que sa valeur ne dépend que d’eux-mêmes. »




    Les clients ont accès aux tables de travail, aux jeux, aux livres et à Internet. A leur départ, ils paient uniquement le temps qu’ils y ont passé. Au-delà de 5 heures, c’est gratuit. Comment cet espace est-il organisé ? Victor Alexa explique: « C’est un grand espace, accueillant et ouvert, avec plusieurs sections qui ne sont pas séparées, physiquement. Chaque section est définie par les ressources qu’elle met à la disposition des visiteurs. Il y a une section destinée plutôt au travail, une autre qui accueille la bibliothèque et la librairie propice à la lecture et un espace qui ressemble beaucoup à un café. C’est un espace plus libre, un espace de rencontres et d’échanges. »





    « Seneca Anticafé» est le cadre parfait pour un travail efficace : un espace plus tranquille, une connexion Internet haut débit, des tables et des chaises, des lampes de table, des prises électriques, une imprimante, un scanner, un projecteur, des livres et des revues spécialisés. Si le projet sur lequel vous travaillez exige d’autres ressources, les organisateurs sont prêts à les mettre à votre disposition suite à une commande en ligne envoyée à l’avance. De nombreux événements y sont organisés: expositions, conférences, ateliers… Des spécialistes de différents domaines y sont invités. Ceux qui souhaitent partager leurs connaissances, organiser leurs propres ateliers ou présenter leur propre projet peuvent le faire dans cet espace privilégié.




    Victor Alexa: «L’année dernière nous avons accueilli des ateliers destinés aux enfants, des ateliers de philosophie, de cinématographie, des projections. En principe, nous voulons garder la même orientation : philosophie, développement personnel, écologie, soirées de film, soirées de débats. »



    « Savoir écouter », « De la compassion », « Emile Cioran et Mircea Eliade. Influences dans la culture mexicaine » voilà quelques-uns des thèmes de débat proposés l’année dernière. « Seneca Anticafé» est l’endroit qui encourage le désir de connaître et où l’alcool, la cigarette, les jeux de hasard et le langage grossier ne trouvent pas leur place. (Trad.: Ileana Taroi, Dominique)

  • La banque de… temps

    La banque de… temps

    Le temps est une des ressources les plus précieuses de la société moderne. Nous vivons à une époque où chaque minute doit être valorisée. La plupart des fois, nous sentons, au bout d’une longue journée, que nous n’avons pas réussi à mener à bonne fin toute la liste d’activités que nous nous étions fixée dès le matin. Dans le meilleur des cas, réaliser toutes les tâches de la journée nous éloigne des êtres chers, cela crée frustrations et mésententes. Comme dans toute société moderne, l’expression « je n’ai pas le temps » est sur toutes les lèvres… Pourtant, des personnes à l’esprit créateur ont trouvé une solution pour le moins intéressante pour le manque de temps.



    Pour la même tâche, deux personnes ont besoin de laps de temps différents, selon l’appétit pour l’activité respective, les aptitudes, leurs connaissances et leur capacité de se concentrer sur la tâche. La « banque de temps », empruntée à l’Occident, apporte en Roumanie un concept nouveau, révolutionnaire, selon lequel le temps peut être fructifié selon l’aisance et le plaisir avec lequel différentes personnes mènent à bonne fin différentes activités. Pour prendre un exemple, disons qu’une personne qui aime beaucoup conduire peut aider une autre personne à arriver à temps à différentes points d’une ville encombrée.



    Diana Hăbuc est une jeune de 28 ans qui a des activités intellectuelles tout au long de la journée. Elle est formatrice en langues étrangères pour différentes grandes compagnies de Bucarest, où elle travaille avec différentes tranches d’âge, à différents niveaux de connaissance du français. Parcourir Bucarest est le plus souvent une nécessité qui lui prend beaucoup de temps: « Cela m’aiderait énormément d’avoir, entre deux cours, lorsque le temps est court — ou la distance est longue – une sorte de chauffeur personnel. Quelqu’un que je puisse appeler, lui dire d’être à l’heure h à tel endroit, pour me chercher et me déposer à l’endroit suivant. C’est la première chose qui me tirerait d’embarras, parce que je ne conduis pas encore. Conduire n’est pas une passion pour moi, à vrai dire, mais je devrai peut-être faire quelque chose à ce propos. »



    Diana pense que la banque de temps est une bonne idée, surtout que beaucoup de personnes sont à la recherche de services de traduction de documents ou même de sites Internet, une activité qu’elle pourrait proposer à quiconque en échange des déplacements à travers Bucarest: « Je pense qu’en échange de ces services de taxi personnalisés, je pourrais offrir mes connaissances en matière de langues étrangères. Je pourrais aider les enfants de ceux qui peuvent me véhiculer çà et là, leur offrir des cours de langues étrangères, français et anglais, des cours de roumain. Je pourrais traduire différents documents ou mémoires de maîtrise. Je pourrais faire des choses que les gens ne savent pas faire ou pour lesquelles ils ne sont pas disposés à payer autant. Je peux aider les gens qui souhaitent ouvrir des sites ou des blogues avec les versions en langues étrangères. »



    Diana Hăbuc est une jeune femme très attentive à son look. Elle parle et sourit beaucoup, elle soigne ses dents, aussi. Elle fait souvent appel à des services de dentisterie de routine, pour s’assurer qu’elle laisse la meilleure impression aux personnes avec lesquelles elle entre en contact. Un autre service qu’elle estime bienvenu, en échange de ses connaissances linguistiques, viendrait donc de la part d’un dentiste: « Si je pouvais faire la connaissance de quelqu’un travaillant dans la branche par l’intermédiaire de cette banque de temps, j’aurais besoin d’un dentiste qui puisse m’offrir de temps en temps, tous les six mois environ, un contrôle en échange des services offerts par moi ; ce seraient des services basiques. »



    Alexandru Dan est un jeune ambitieux de Zalău (ouest) qui étudie l’histoire et la philosophie. C’est lui qui a lancé le concept de banque de temps en Roumanie. L’idée lui est venue en lisant sur la Toile des articles sur le succès de ce service public dans des pays d’Europe, mais aussi aux Etats-Unis. Son projet n’est pas encore esquissé, il est en train de le penser et il croit que la banque de temps aura de l’avenir aussi en Roumanie : « On fait, pratiquement, une banque de temps, avec une base de données, où figure tout le monde qui veut prendre part à ce projet. Chacun peut faire ce qu’il veut, ce qu’il aime. Une famille a par exemple besoin de services de nettoyage, une autre a besoin de soutien scolaire pour l’enfant. Une famille va faire le nettoyage chez une autre, elle reçoit sur son compte un nombre d’heures, qui peuvent être transformées en heures de soutien scolaire pour leur enfant. »



    L’argent n’est donc pas important pour satisfaire certains besoins, mais surtout le temps dont nous disposons pour les activités courantes. La banque de temps pourrait être une solution à succès pour le proche avenir. (trad.: Ligia Mihăiescu)

  • 22.01.2016 (mise à jour)

    22.01.2016 (mise à jour)

    Gaz — Actuellement, Bucarest n’a pas de problèmes d’alimentation en gaz — a réaffirmé, vendredi, Transgaz — la Société nationale de transport du gaz. Selon un communiqué de presse, le système national de transport gazier est en position d’équilibre et il fonctionne normalement, en dépit des températures basses enregistrées ces jours-ci. La situation est sous suivi continuel et on ne peut pas parler d’état d’urgence dans le système, souligne Transgaz. 1,3 milliards de m cubes de gaz sont stockés dans les six entrepôts souterrains de Roumanie, et le nécessaire quotidien est de 50 millions environ. Les précisions surviennent après que le grand froid des derniers jours eut fait croître le niveau de consommation de gaz et d’électricité à des niveaux record.



    Politique — Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, s’est entretenu jeudi soir, au téléphone, avec le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, au sujet de la situation sociale et politique de Chisinau et des relations bilatérales — informe la présidence moldave dans un communiqué. Le chef de l’Etat roumain a souligné le fait que l’investiture d’un nouveau gouvernement à Chisinau était un pas important vers une solution de la crise politique et l’application de l’Accord d’association de la République de Moldova avec l’UE. Et c’est également jeudi que le Parlement européen a adopté une résolution où il salue l’investiture du Cabinet Pavel Filip, au bout d’un long blocage politique à Chisinau.




    Fonds — Le ministre roumain de l’Economie devrait s’investir dans l’utilisation efficace des fonds structurels et d’investissements, surtout pour soutenir les PMEs, a affirmé la commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Creţu. Elle a rencontré, vendredi, à Bruxelles, le vice premier ministre et ministre de l’Economie au gouvernement technocrate de Bucarest, Costin Borc. Selon la correspondante de Radio Roumanie, pour la période 2014-2020, la Roumanie bénéficiera, par les fonds structurels et d’investissements, le Fonds européen agricole pour le développement rural et le Fonds européen pour la pêche et les affaires maritimes, de plus de 30 milliards d’euros, et Mme Creţu a demandé au vice premier ministre son soutien pour promouvoir et utiliser ces instruments financiers.


    Familles — Une délégation du Parlement de la Roumanie se trouve en Norvège, dans une démarche censée mener à la réintégration des familles de Roumains dont les enfants ont été pris en charge par les services sociaux norvégiens. L’évêque orthodoxe Macarie Drăgoi de l’Europe du Nord est également en Norvège, dans une visite à caractère pastoral dans les communautés roumaines ; il a affirmé que le milieu familial était le cadre le plus adéquat pour éduquer les enfants. Les visites ont lieu sur la toile de fond d’une grande émotion collective qui s’est produite en Roumanie suite à la décision des autorités norvégiennes de prendre en charge les cinq enfants — de quatre mois à 10 ans — d’une famille mixte, roumano-norvégienne, au motif que des corrections physiques leur auraient été appliquées. Des milliers de Roumains ont participé, ce mois-ci, tant au pays que dans la diaspora, à des manifestations de solidarité avec la famille Ruth et Marius Bodnariu.



    Corruption — Les responsables roumains craignent de se voir accuser de corruption, c’est pourquoi ils hésitent à valider des prêts de plusieurs milliards d’euros de la part de l’UE, ainsi que d’autres investissements, affirme Bloomberg Businessweek. Le magazine rappelle que la Direction nationale anticorruption de Roumanie enquête sur plus de 10 mille affaires, des centaines de fonctionnaires publics étant accusés de corruption, suite à une campagne soutenue par Laura Codruta Kövesi, nommée à la tête de la DNA en 2013. Plusieurs ténors politiques, tels l’ancien premier ministre social-démocrate Victor Ponta, l’ancien maire général de Bucarest, Sorin Oprescu ou encore l’ancien ministre social-démocrate des Finances, Darius Vâlcov, ont été mis en examen. Le représentant en Roumanie de la Banque européenne d’investissements, Dietmar Dumlich, cité par Bloomberg Businessweek, affirme que son institution financière a approuvé 1,7 milliards d’euros de crédits pour des projets d’infrastructure, mais qu’il ne trouve personne pour signer ces documents.



    GRECO — Le Groupe des Etats contre la corruption du Conseil de l’Europe (GRECO) a publié de vendredi son rapport de la quatrième étape d’évaluation de la transparence du processus législatif en Roumanie. Parmi les recommandations, mentionnons la mise au point d’un code de conduite pour les parlementaires et la mise à jour du Code de déontologie des magistrats, notamment au sujet du conflit d’intérêt. Le GRECO recommande aussi que le système judiciaire de Roumanie réponde mieux aux risques d’intégrité des juges et des procureurs.



    Visite — Dan Stoenescu, le ministre délégué pour les relations avec les Roumains du monde au gouvernement de Bucarest, fait, à partir de vendredi, une visite de trois jours en Ukraine voisine. Dans les discussions avec les officiels de Kiev, Stoenescu a réaffirmé le soutien de la Roumanie pour le parcours européen de l’Ukraine, ainsi que la disponibilité d’offrir de l’expertise dans le processus d’élargissement des réformes intérieures concernant les droits des personnes appartenant aux minorités nationales. L’agenda comporte aussi des rencontres avec les membres de la communauté roumaine de l’Etat voisin. Elle compte près d’un demi-million de personnes, concentrées notamment le long de la frontière commune, sur les territoires roumains de l’Est annexés par l’URSS en 1940, suite à un ultimatum, et repris en 1991 par l’Ukraine, devenue Etat indépendant.



    Corruption — Le maire de la ville de Hârlău (est), le social-démocrate Constantin Cernescu, et l’adjoint au maire, Florin Ţăpuşă, ont été retenus par les procureurs anticorruption, sous des accusations de pots-de-vin, abus de fonctions, faux intellectuel et instigation à faux intellectuel. Dans la même affaire de transactions illégales de bois, commises ces deux dernières années, ont été retenus le chef du circonscription forestière de la ville et son chauffeur.



    Tennis — Le double masculin Florin Mergea (Roumanie) — Rohan Bopanna (Inde) s’est qualifié ce vendredi dans les huitièmes de finale de l’Open d’Australie, grâce à la victoire sur le double tchèque Lukas Dlouhy — Jiri Vesely. Les principaux favoris du tournoi au double, le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer, joueront samedi pour une place dans les huitièmes de finale contre la paire Benjamin Becker (Allemagne) — Dominic Thiem (Autriche). Au simple féminin, toutes les cinq joueuses roumaines, Simona Halep — numéro 2 mondiale en tête, ont été éliminées



    Météo — En Roumanie, le temps se maintient particulièrement froid; le froid sera intense notamment la nuit et le matin. La plus grande partie du territoire, à l’exception de cinq départemental de l’ouest et du nord-ouest se trouvent, jusqu’à lundi, en vigilance jaune au grand froid. Les minimales iront de –19 à –9°, tandis que les maximales, de –10 à 0°.



  • 13.09.2015

    13.09.2015

    Réfugiés — La Roumanie respecte son engagement initial d’accueillir 1.785 immigrants, conformément à sa capacité d’accueil, a déclaré ce dimanche le vice-premier ministre chargé de la sécurité nationale et ministre de l’intérieur, Gabriel Oprea. Lundi, M. Oprea participera, à Bruxelles, à la réunion extraordinaire du Conseil Justice et Affaires intérieures consacrée à la crise des réfugiés, où il votera « en toute modestie mais aussi en toute dignité » contre les quotas obligatoires souhaitées par la Commission européenne et qui impartirait à Bucarest plus de 6.000 personnes. La Roumanie, a ajouté le vice-premier ministre Gabriel Oprea, prouvera une fois de plus sa solidarité au sein de l’UE dans un contexte de sécurité compliqué. Antérieurement, le premier ministre Victor Ponta a déclaré que la position de la Roumanie dans la question des immigrants était le résultat d’une gestion coordonnée, impliquant le président de la République, le chef du gouvernement et les ministres de l’intérieur et des affaires étrangères. Le chef du gouvernement s’exprimait samedi soir, sur une chaîne de télévision roumaine. Le ministère des affaires étrangères de Bucarest a indiqué le fait qu’un Etat membre de l’UE ne pouvait pas faire l’objet de sanctions pour ne pas avoir la capacité de recevoir et d’intégrer un nombre de migrants imposé de l’extérieur. Cette déclaration suit celle du chancelier autrichien, Werner Faymann, qui s’était exprimé samedi en faveur d’un accès limité aux fonds structurels pour les Etats opposés aux quotas d’immigrants. De l’avis du MAE de Bucarest, les fonds structurels ne constituent pas un chapitre des discussions concernant le phénomène de la migration et l’accueil des migrants.


    L’Organisation de la coopération islamique se réunit aujourd’hui d’urgence dans la ville de Jeddah, en Arabie Saoudite, pour discuter de la crise des refugies, informe la BBC. La Turquie, le Liban et la Jordanie abritent déjà 4 millions de personnes qui ont fuient des conflits armes, mais les critiques se multiplient à l’égard de la contribution de l’Arabie Saoudite et des pays du Golfe. A Budapest, le premier ministre hongrois Viktor Orbán a proposé que 3 milliards d’euros soient utilisés pour venir en aide aux pays voisins de la Syrie qui accueillent des refugiés. Selon les autorités hongroises, un tel soutien, auquel s’ajouterait un durcissement du contrôle aux frontières extérieures de l’UE, décourageraient le flux de réfugiés arrivant sur le Vieux continent. Budapest appliquera des réglementations plus strictes à l’égard des immigrants à partir de mardi prochain. Le traitement des demandes d’asile sera accéléré, tandis que les personnes franchissant illégalement la frontière risqueront d’aller en prison.



    Célébration — Ce dimanche, 13 septembre, c’est la Journée des sapeurs-pompiers roumains, célébrée à Bucarest et dans d’autres villes importantes de Roumanie par des défilés, des démonstrations et des présentations d’équipements d’intervention, ainsi que par la désignation du « Sapeur-pompier de l’année » et du « Secouriste de l’année ». Dans un message à l’occasion de la Journée des sapeurs-pompiers, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a souligné que leur esprit de sacrifice était un exemple d’honneur, discipline et dévouement pour les générations actuelles et futures. Le chef de l’Etat a aussi rappelé que les sapeurs-pompiers fournissaient un service public qui leur a attiré la confiance de la population.



    Rentrée — Plus de 3 millions d’élèves roumains entament lundi la nouvelle année scolaire 2015-2016, structurée en deux semestres et 36 semaines, à l’exception de la Terminale dont la structure contient 37 semaines, dont 33 pour les classes et 4 pour l’examen de Baccalauréat.



    Fête — Les Juifs du monde entier, donc y compris de Roumanie, fêtent ce soir Rosh Hashanah, le passage à l’an 5776 depuis la création du monde. A cette occasion, la tradition veut que l’on sonne le shofar, fabriqué uniquement avec une corne de bélier, pour marquer la nécessité de s’éveiller, d’être en alerte, et que l’on mange des tranches de pommes avec du miel pour que avoir une bonne année.



    Météo — Le temps s’améliore un peu partout en Roumanie. Les maximales de la journée vont de 20 à 27°. 22° et du soleil à Bucarest, à midi.


  • 20.08.2015 (mise à jour)

    20.08.2015 (mise à jour)

    Code fiscal – Le président du Sénat de Bucarest, Călin Popescu-Tăriceanu, a annoncé pour lundi prochain une session parlementaire extraordinaire, consacrée au réexamen et au vote du nouveau Code fiscal, renvoyé au Parlement par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Ce jeudi, les représentants des partis parlementaires de Roumanie sont arrivés à un consensus sur les détails techniques les plus importants au sujet du nouveau Code fiscal. Ainsi, à partir du 1er janvier 2016, la TVA sur les aliments baissera de 24 à 20%, pour arriver à 19% en 2017. La taxe sur les constructions spéciales et l’accise supplémentaire sur les carburants restent en vigueur l’année prochaine aussi, et les dispositions sur le maintien ou la suppression de certaines autres taxes seront décidées ultérieurement. Rappelons que le 17 juillet, le président Klaus Iohannis avait renvoyé le texte, voté à l’unanimité, au Parlement pour réexamen, faisant valoir que sa mise en application n’était pas équilibrée. Le premier ministre Victor Ponta a pourtant assuré que le nouveau Code fiscal pouvait être soutenu et que l’impact budgétaire de la réduction de la TVA — estimé à l’équivalent de 1,58 milliards d’euros — pourrait être couvert par un meilleur niveau de collecte, estimé à l’équivalent de 2,2 milliards d’euros.



    Visite — La formation d’un nouveau gouvernement pro-occidental à Chisinau ouvre la perspective d’une accélération des projets bilatéraux — a affirmé ce jeudi le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, lors de son entretien, à Bucarest, avec le ministre de la défense de la République de Moldova voisine, Anatolie Şalaru. Le chef de la diplomatie roumaine a salué le fait que Bucarest soit la destination de la première visite à l’étranger du nouveau ministre moldave, mettant en exergue le soutien constant de la Roumanie au parcours européen de la Moldova ainsi qu’à la modernisation de l’Etat moldave, au renforcement du dialogue et de la coopération avec l’OTAN. Selon un communiqué du ministère roumain des affaires étrangères, le ministre Anatolie Şalaru a présenté les priorités de son mandat et les principales directions d’action pour la réforme du secteur de la défense en République de Moldova ; il a également remercié la Roumanie de son soutien constant et substantiel. M. Şalaru a également rencontré son homologue roumain Mircea Dusa, qui a annoncé, à cette occasion, l’ouverture, cet automne, d’un bureau de liaison de l’Otan à Chisinau, pour soutenir l’intégration euro-atlantique de la République de Moldova et l’interopérabilité de son armée avec les forces alliées. Militant antisoviétique à la fin des années 1980, promoteur de l’identité roumaine et vice-président du parti libéral, M. Salaru a reçu le portefeuille de la défense dans le nouveau gouvernement moldave du premier ministre libéral-démocrate Valeriu Strelet.



    Extradition — La ressortissante roumaine soupçonnée de liens avec le groupement terroriste Etat Islamique et expulsée d’Italie était surveillée par le Renseignement roumain en 2014 — a fait savoir jeudi le porte-parole du Service, Sorin Sava. Il a aussi précisé que la femme était rentrée en Roumanie et quelle ferait l’objet des mesures qui s’imposent. Le ministre italien de l’Intérieur, Angelino Alfano, avait affirmé que la Roumaine était une sympathisante de Daesh, dont elle aidait à la publication en ligne de matériel de propagande islamiste, et qu’elle avait l’intention de rejoindre les combattants djihadistes. La femme s’est convertie à l’islam, devenant aussi une partisane de Daesh, après son mariage avec un citoyen tunisien. Les autorités italiennes ont intensifié leurs efforts de dépister les sympathisants de l’islam radical et ont expulsé 47 suspects, au cours de la dernière année.



    Médailles — L’équipe de Roumanie a remporté une médaille d’or, deux d’argent et une de bronze, occupant la première place du classement général à l’Olympiade internationale de géographie, organisée en Russie et qui a réuni plus de 150 concurrents de 40 pays.



    Météo — Mauvais temps et températures bien fraîches sont annoncés en Roumanie pour les prochaines 24h. La pluie continuera de tomber sur la moitié sud et sur les reliefs. Vendredi, les températures de la mi-journée, entre 15 et 25°, se situeront en dessous des normales de saison.

  • Le “Regard” qui s’entend…

    Le “Regard” qui s’entend…

    Le temps — ami ou ennemi, c’est un repère incontournable de la vie humaine et par extension de la vie sociale, de la vie de notre planète. Les différentes civilisations du monde ont des perceptions différentes du temps, dont les plus intéressantes sont peut-être celles issues aux carrefours des cultures. Pont entre l’Occident et l’Orient, la Roumanie vit le temps à sa façon ; quelle gestion fait-elle du temps ? Comment le temps passe-t-il ici ? Le temps au travail, loisir, traditions — c’est le sujet que décortique le 70e “Regard” francophone. Décryptage avec Laurent Couderc, rédacteur en chef de Regard, le seul magazine de langue française réalisé et publié dans notre région de l’Europe.



    Ecouter lémission –




    Et maintenant, “Regard” est également disponible en roumain, avec une sélection darticles. Pour récupérer votre copie, qui vous est offerte à titre gracieux, voici une liste dendroits qui vous est proposée par nos partenaires du Petit Journal de Bucarest – http://www.lepetitjournal.com/bucarest/accueil/breves/217342-presse-francophone-regard-existe-desormais-aussi-en-roumain