Tag: terrorisme

  • 17.10.2016 (mise à jour)

    17.10.2016 (mise à jour)

    Conférence – Le chef de l’Etat-major général de l’Armée Roumaine, le général Nicolae Ciuca, participe à Washington à la Conférence sur la lutte contre le terrorisme, à l’invitation du président du Comité Réuni des Chefs d’Etat-major des Forces Armées des Etats Unis, le général Joseph F. Dunford Jr. A l’agenda de la réunion on retrouve des sujets portant sur l’état et les perspectives de la campagne contre les menaces terroristes de DAESH, la participation de l’Armée roumaine à des missions et opérations internationales de lutte contre le terrorisme, ainsi que l’évolution et les perspectives de modernisation des Forces Armées Roumaines.

    Corruption – L’archevêque orthodoxe de Constanta (S-E), a été placé sous contrôle judiciaire pour 60 jours par les procureurs anticorruption, qui l’accusent d’acceptation de pots de vins et d’avoir obtenu des fonds européens sans y avoir droit. L’archevêque fait l’objet d’une autre enquête pénale depuis le mois dernier, aux côtés d’autres prélats orthodoxes occupant des fonctions de direction. Teodosie devient ainsi le premier représentant de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, confession majoritaire en Roumanie, à faire l’objet de deux enquêtes de la Direction Nationale Anticorruption.

    Migrants – Trois Pakistanais âgés de 17 à 27 ans ont été dépistés par les gardes-frontières roumains alors qu’ils tentaient d’entrer illégalement en Roumanie depuis la Serbie. Ils se déplaçaient vers l’Italie où se trouvent les autres membres de leurs familles. Antérieurement, les gardes-frontières roumains avaient interpellés 4 hommes d’Irak qui se dirigeaient de Roumanie en Hongrie en utilisant des papiers d’identité faux. Ces deux derniers mois, de nombreux groupes de migrants ont été dépistés aux frontières roumaines avec la Hongrie et la Serbie, soit plus d’une centaine de personnes provenant de l’espace afro-asiatique et du Kosovo.

    Tennis – La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep garde sa 4e position WTA, selon un nouveau classement rendu public lundi. Simona Halep est déjà qualifiée au Tournoi des Championnes, compétition réservée aux 8 meilleures joueuses de la hiérarchie mondiale, tournoi qui aura lieu du 23 au 30 octobre prochain. En tête du classement mondial on trouve toujours Angelique Kerber d’Allemagne, suivie par l’Américaine Serena Williams et par la Polonaise Agnieskza Radwanska. 3 autres joueuses roumaines de tennis figurent au classement mondial : Irina Begu (nr 28), Monica Niculescu (nr 51) et Sorana Carstea (nr 83).

    Météo – Les temps reste assez morose en Roumanie dans les 24 prochaines heures, notamment dans l’est, le centre et le sud du pays. Les températures maximales ne dépasseront pas les 14 degrés.

  • Quelle radicalisation ?

    Quelle radicalisation ?

    Radicalisation. Voilà un
    mot que l’on entend de plus en plus souvent autour de nous. C’est un des mots
    que nous nous voyons obliger à utiliser pour décrire les nouvelles générations.
    Aujourd’hui nous explorons le phénomène de la radicalisation parmi les jeunes,
    avec des exemples précis de Roumanie, de Bulgarie et de République tchèque.

    Commençons par le phénomène de la radicalisation en Roumanie.



    En
    Roumanie on ne peut donc pas parler d’un phénomène de radicalisation parmi les
    jeunes. Une situation similaire est à retrouver en République tchèque.
    Explication avec Nikola Kasperova.




    Direction la Bulgarie maintenant, où la radicalisation islamique est toujours un phénomène isolé. Alexandra Alexandrova nous fournit plus de détails

    Une chose est sûre. Les autorités – roumaines,
    européennes, américaines ou autres – n’ont pas encore trouvé de solution au
    phénomène de radicalisation individuelle des jeunes. Pour l’instant, elles ne
    font que constater ses effets, sans en comprendre les causes, expliquait dans
    la presse roumaine Dan Antonescu, spécialiste en criminologie. Et lui de
    conclure : « Au moment où nous répondrons à la question
    « pourquoi on est dans cette situation ? », nous serons capables de
    prévenir ces phénomènes. »



  • Le terrorisme, l’Etat et les médias

    Le terrorisme, l’Etat et les médias

    Le café des francophones tente de comprendre les logiques liées au traitement médiatiques et politiques du terrorisme en France. Le problème est complexe. Qu’entend-on par terrorisme ? Est-ce qu’il existe une histoire du terrorisme ? Et dans ce cas peut-on en tirer des enseignements ? Avec Mathias Delori, chercheur au Centre Emile Durkheim.



  • Le terrorisme, l’Etat et les médias.

    Le terrorisme, l’Etat et les médias.

    Selon les gouvernements européens le terrorisme opère selon un scénario répétitif : des individus venant d’un autre pays attaquent les populations civiles des pays d’Europe. En retour, les pays européens bombardent lourdement les agresseurs. Cette version, souvent reprise par les médias, semble masquer des réalités autrement plus complexes. Pour en parler, nous recevons Mathias Delori spécialiste de ces questions.



  • A la Une de la presse roumaine 24.08.2016

    A la Une de la presse roumaine 24.08.2016

    C’est plutôt l’actualité internationale qui occupe la presse roumaine en ligne ce mercredi. Sous la loupe des journalistes roumains aujourd’hui : la cyber–guerre contre les terroristes et « la décision qui peut changer l’Europe telle que nous la connaissons » ou encore « l’effet inattendu du Brexit, qui épouvante l’UE» et le tremblement de terre survenu ce mercredi matin en Italie.



  • 27.07.2016

    27.07.2016

    Attaque — L’attaque terroriste perpétrée à l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, dans le nord-ouest de la France, est « un attentat symbolique contre l’identité chrétienne de l’Europe », affirme l’Eglise orthodoxe roumaine dans un communiqué où elle exprime également sa solidarité avec le peuple français de même que sa compassion pour les victimes et leurs familles. Deux djihadistes, dont un Français connu des services antiterroristes, ont surgi mardi matin dans léglise de Saint-Etienne-de-Rouvray, dans la banlieue de Rouen (nord-ouest), pendant la messe matinale, et pris en otage six personnes, dont le prêtre, trois religieuses et un couple. Le prêtre octogénaire, Jacques Hamel, a été égorgé. Les djihadistes ont été abattus par la police au moment où ils sont sortis sur le parvis de léglise. L’attaque a été revendiquée par l’organisation Etat islamique.



    UE — La Roumanie prendra la présidence tournante de l’UE en janvier 2019, six mois plus tôt que prévu par le calendrier de la communauté à 28 membres. Le Conseil européen a décidé que le programme soit devancé, après que le Royaume-Uni a renoncé à sa présidence qui devait intervenir en juillet 2017, suite au Brexit. C’est l’Estonie qui remplacera ainsi la Grande Bretagne, à ce moment-là, à la tête de l’UE. Londres a motivé ce renoncement par les négociations de sa sortie du bloc communautaire.



    Exercice — A compter d’aujourd’hui et jusqu’au 7 août, plus de 2700 militaires d’une dizaine de pays participent à un grand exercice accueilli par la base de Cincu, au centre de la Roumanie. Sur ces manœuvres, cinq pays membres de l’OTAN — la Roumanie, les Etats-Unis, le Canada, la Pologne et la Bulgarie — collaboreront avec cinq pays du Partenariat pour la paix — l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine. Leurs militaires seront impliqués dans des exercices de commandement, de formation par simulation assistée par l’ordinateur, d’entraînement sur le terrain et de tir de combat avec toutes les catégories d’armement.



    Vote — Un projet de décret d’urgence du gouvernement de Bucarest visant la modification rapide de certaines réglementations du vote par correspondance pour les Roumains de la diaspora sera proposé au débat public avant la mi-août, a annoncé le premier ministre Dacian Ciolos. Des élections législatives doivent se dérouler en décembre 2016 et l’Autorité électorale permanente constate que le nombre de Roumains inscrits au Registre électoral pour exprimer leur choix politique par correspondance ne se chiffre qu’à un peu plus de 3600. Aux termes de la loi électorale, les Roumains de la diaspora qui souhaitent voter par correspondance ou dans un bureau de vote spécialement aménagé dans leur localité de résidence doivent envoyer une requête en ce sens au Registre électoral par courrier postal ou auprès des missions diplomatiques roumaines à l’étranger.


    Le Parti national libéral roumain avait demandé au gouvernement de Bucarest d’instituer par décret d’urgence au moins autant de bureaux de vote pour la diaspora que lors du second tour de l’élection présidentielle de 2014, sinon davantage. Dans le même temps, les libéraux ont exigé que les Roumains résidant à l’étranger puissent s’inscrire au Registre électoral par courrier électronique aussi. Plus de 3 millions de Roumains ayant le droit de vote vivent et travaillent actuellement à l’étranger, la plupart dans les Etats membres de l’UE.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep, numéro 5 mondiale, s’est qualifiée dans les huitièmes de finale du tournoi de tennis de Montréal, au Canada, après avoir dépassé l’Australienne Daria Gavrilova (45e WTA), 6-2, 6-3. Pour arriver dans les quarts de finale, la joueuse roumaine devra avoir raison de la gagnante du match entre la Tchèque Karolina Pliskova et l’Italienne Sarra Errani.


    Par ailleurs, l’autre Roumaine présente dans cette compétition, Monica Niculescu, s’est qualifiée au deuxième tour après avoir disposé en trois manches de la Lettone Jelena Ostapenko. Pour le prochain match, elle rencontrera la Polonaise Agnieszka Radwanska, 4e mondiale. Les deux joueuses roumaines évolueront ensemble à l’épreuve de double, face au duo ukrainien Katerina Bondarenko/Olga Savchuk.



    Foot — Le vice-champion de Roumanie au foot, Steaua Bucarest, a fait match égal, un partout, avec l’équipe tchèque de Sparta Prague, au troisième tour préliminaire de la Ligue des champions. Dans la même phase de la compétition, le champion Astra Giurgiu joue aujourd’hui, à domicile, contre les Danois de FC Copenhague. En outre, jeudi, au troisième tour préliminaire de la Ligue Europa, Viitorul Constanta jouera contre les Belges de Gand, tandis que Pandurii Tg. Jiu rencontreront les Israéliens de Maccabi Tel Aviv. La troisième équipe roumaine de la Ligue Europa, CSMS Iasi, a été éliminée par le club croate de Hajduk Split.

  • 22.07.2016

    22.07.2016

    Terrorisme – Le ministre roumain de la défense, Mihnea Motoc, s’est trouvé à Washington où il a participé à la réunion des pays membres de la coalition internationale de lutte contre Daesh, menée par les Etats Unis. Il a confirmé à nouveau l’appui de Bucarest aux actions de la communauté internationale en faveur du maintien de l’intégrité et de la souveraineté territoriale de l’Irak, dans le cadre de ses frontières internationalement reconnues. Cette année, la Roumanie contribuera aux démarches de la Coalition globale avec une cinquantaine de militaires qui interviendront dans les activités de formation et de conseil des forces de sécurité irakiennes.

    Partenariat – La Roumanie souhaite approfondir le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis, a affirmé le président Klaus Iohannis lors d’une rencontre avec des membres de la Chambre des représentants du Congrès américain, en visite à Bucarest. Ils ont évoqué le Brexit, les derniers développements en Turquie, la situation en Ukraine et la nécessité d’assurer la sécurité énergétique de la région, projet dans lequel la Roumanie peut jouer un rôle de poids. Les élus américains se sont également entretenus avec le premier ministre Dacian Ciolos, qui a mis en exergue l’intérêt de la Roumanie pour la dynamisation de la coopération bilatérale tout en se félicitant des liens militaires et sécuritaires serrés entre les deux pays, notamment après la mise en fonction du bouclier antimissile de la base de Deveselu. Le chef du gouvernement roumain a également appelé à l’inclusion de la Roumanie dans le programme Visa Waiver, d’exemption de visas pour une période de 90 jours, un moyen de renforcer la sécurité et d’encourager la croissance économique, selon Dacian Ciolos.

    Turquie – Le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Cristian Badescu, a reçu l’ambassadeur de Turquie à Bucarest, Osman Koray Ertas, qui a informé, par ce biais, les autorités roumaines des dernières évolutions dans son pays et surtout de l’institution de l’état d’urgence. L’occasion pour le diplomate turc de réaffirmer l’engagement d’Ankara dans la défense des valeurs européennes. A la demande expresse du responsable roumain, Osman Koray Ertas a assuré son interlocuteur que les autorités d’Ankara accordaient une attention particulière aux touristes étrangers se trouvant actuellement en Turquie. Le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Cristian Badescu, a, à son tour, précisé qu’une Turquie stable, membre de l’OTAN et partenaire clé de l’UE, solidement ancrée dans les valeurs européennes, était dans l’intérêt de la Roumanie. Des propos qui interviennent alors que l’exécutif turc a annoncé qu’il suspendait temporairement la Convention européenne des droits de l’homme, après l’entrée en vigueur de l’état d’urgence pour trois mois, à partir de jeudi. Ces derniers jours, des dizaines de milliers de personnes, dont militaires, policiers, magistrats ou fonctionnaires publics ont été arrêtées ou suspendues de leurs fonctions. En plus, plusieurs médias ont été fermés.


    JO – Le président Klaus Iohannis a remis la bannière tricolore à la gymnaste Catalina Ponor, qui a été désignée par le Comité olympique roumain comme porte-drapeau de la délégation roumaine aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro. Dans ce contexte, le chef de l’Etat a parlé du déficit de programmes sportifs dans les écoles du pays, estimant que le développement des ceux-ci était « urgente », si la Roumanie souhaitait être compétitive parmi les autres pays du monde et avoir une population saine. Aux 31e JO qui seront accueillis par la métropole brésilienne du 5 au 21 août, la Roumanie sera représentée dans 16 disciplines par une centaine de sportifs, dont notamment des athlètes et des canoteurs. Davantage sur ce sujet après les infos.

    Foot – Se trouvant à sa première participation aux compétitions européennes, l’équipe roumaine de foot CSM Iasi a raté sa qualification aux troisième tour préliminaire de l’Europa League, après s’être inclinée jeudi devant l’équipe croate Hajduk Split, 2 buts à 1.Par ailleurs, à Bucarest, changement de situation pour le club Rapid. Celui-ci se trouve en procédure de liquidation et ne devait plus jouer dans la première division. L’administrateur judiciaire a changé jeudi soir sa décision et permet à l’équipe d’entrer sur le terrain. La Ligue professionnelle de football doit décider vendredi si Rapid entrera dans la deuxième ou dans la première division, alors que le Championnat de cette dernière a commencé aujourd’hui-même. Le tribunal de Bucarest avait prononcé à la mi-juin la faillite du FC Rapid, englué dans des difficultés financières depuis plusieurs années. Le club a contesté cette décision et la cour d’appel doit se prononcer le 24 août. Le Rapid Bucarest était en redressement judiciaire depuis 2012, avec des dettes évaluées à environ 4 millions d’euros.

    Nice – Le procureur antiterroriste français François Molins a annoncé les éléments d’enquête connus à ce jour sur l’auteur de l’attentat du 14 juillet à Nice, abattu par les forces de l’ordre. Il également précisé que ses cinq complices présumés avaient été inculpés jeudi soir par la justice. Selon le magistrat, le Tunisien Mohamed Lahouaiej Bouhlel semble avoir envisagé et muri son projet criminel plusieurs mois avant son passage à l’acte, dit-il cité par l’AFP. 84 personnes, dont un Roumain, ont été tuées et plus de 200 autres blessées dans l’attaque au poids lourd perpétrée par le Tunisien. Quatre ressortissants roumains sont blessés, dont deux grièvement, à savoir l’épouse et le fils du Roumain décédé. La situation reste tendue en France où l’état d’urgence, entrée en vigueur après les attentats de Paris, novembre dernier, a été prolongée de six mois.

  • 20.07.2016 (mise à jour)

    20.07.2016 (mise à jour)

    Turquie — La Turquie est un partenaire clé de la Roumanie et de l’UE et ce pays a besoin de stabilité, a déclaré le premier ministre roumain Dacian Ciolos. Il a souligné qu’il était important qu’après le choc de la tentative de coup d’Etat, la Turquie réinstaure l’ordre constitutionnel et le respect des principes de l’Etat de droit et des droits de l’Homme. Ce sont des valeurs que nous partageons tous au sein de l’UE et nous espérons qu’elles soient également respectées en Turquie aussi, vu les relations entre ce pays et l’UE, a également affirmé le premier ministre Dacian Ciolos.


    Après le putsch échoué, des dizaines de milliers de personnes, dont des militaires, policiers, magistrats, fonctionnaires publics et enseignants ont été arrêtés ou suspendus de leurs fonctions. Plusieurs compagnies opérant des médias ont été fermées. Tous ces agissements s’inscrivent dans une véritable campagne déclenchée par le président Recep Tayyip Erdogan contre les proches et les fidèles de son pire ennemi, le prédicateur Fethullah Gülen, en exile auto-imposé aux Etats-Unis et accusé par le gouvernement dêtre linstigateur du coup d’Etat. L’homme nie en bloc ces accusations et affirme que Recep Tayyip Erdogan utilise ce prétexte pour accaparer davantage de pouvoir.



    Terrorisme — En 2015, la Roumanie a arrêté 11 personnes suspectées de terrorisme, lit-on dans le rapport d’Europol visant la situation et les tendances du terrorisme au sein de l’UE, publié mercredi. Sur l’ensemble du territoire communautaire, 151 personnes ont perdu la vie et plus de 360 ont été blessées l’année dernière suite à des attaques terroristes. Dans le même temps, un millier de personnes ont été interpellées dans les Etats membres, et notamment en France, pour des délits liés au terrorisme.



    Constitution — La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé mercredi que la loi des retraites spéciales accordées aux élus locaux n’était pas conforme à la loi fondamentale, donnant ainsi gain de cause au gouvernement. C’est en février dernier que l’exécutif de Bucarest avait appelé la Cour à se prononcer sur la pertinence de cette loi. Celle-ci, selon le premier ministre Dacian Ciolos, affectera le budget de l’Etat parce que celui-ci alimente aussi les budgets locaux. L’impact budgétaire est estimé à environ 90 millions d’euros par an, a précisé M Ciolos. L’exécutif contestait également le fait que la loi introduisant des retraites spéciales pour les maires, les maires adjoints, les présidents et vice-présidents de Conseils départementaux devait s’appliquer rétroactivement. La loi qui devait entrer en vigueur en janvier 2017 prévoit, entre autres, que les fonds nécessaires soient accordés à partir des budgets locaux et que les pensions de retraite spéciales ne soient pas accordées aux élus locaux ayant été condamnés pour des faits de corruption commis durant leur mandat.


    Par ailleurs, la Cour constitutionnelle a admis une initiative citoyenne portant sur la modification de la définition de la famille dans la Constitution. Au mois de mai, une ONG a déposé au Sénat une proposition de modification de la Constitution pour que la famille soit définie comme fondée sur le mariage entre un homme et une femme. Cette démarche soutenue par trois millions de signatures est censée empêcher le mariage entre des personnes du même sexe. Une décision « regrettable » selon les associations LGBT MosaiQ et TRANSform qui estiment que ce jugement est « un précédent dangereux pour l’Etat de droit et l’égalité des droits de tous les citoyens roumains », peut-on lire dans un communiqué de ces organisations.



    Décès — Le comédien Radu Beligan, une des figures de proue du théâtre roumain, s’est éteint mercredi à l’âge de 97 ans, dans un hôpital de Bucarest, tandis que ses dernières apparitions sur scène remontent à il y a quelques mois. Avec une riche activité théâtrale, cinématographique, télévisuelle et radiophonique, Radu Beligan figurait depuis le 15 décembre 2013 dans le Livre Guiness des Records comme le comédien avec la longévité la plus importante sur scène. De 1969 à 1990, Radu Beligan a dirigé le Théâtre national de Bucarest, alors qu’en 2002 il s’est vu accorder la Légion d’honneur de la République française, étant le premier acteur roumain auquel cette prestigieuse distinction a été attribuée.

  • A la Une de la presse roumaine – 19.07.2016

    A la Une de la presse roumaine – 19.07.2016

    Le terrorisme a frappé de nouveau. Un fait qui commence à ressembler à ce qui pourrait être notre quotidien désormais. Et si ce n’est pas le terrorisme, c’est un coup d’Etat.


  • 16.07.2016 (mise à jour)

    16.07.2016 (mise à jour)

    Nice — Les trois jours de deuil ont commencé ce samedi en France, après l’attentat de Nice, d’il y a deux jours, et qui a fait 84 morts et une centaine de blessés, dont deux Roumains. Une famille de Roumains –deux adultes — est portée disparue, a annoncé la diplomatie roumaine, après qu’elle a été avertie par les proches. Leur enfant a été retrouvé dans un hôpital de Nice et son état de santé est stable. Dans un communiqué, le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué la tuerie de Nice perpétrée par un homme d’origine tunisienne, qui a soulevé une vague d’indignation dans le monde entier. A Bucarest, dans son message de condoléances et de soutien aux familles des victimes le président roumain, Klaus Iohannis, a exprimé sa conviction que le fléau terroriste, qui a pour but de semer la peur et le désespoir, ne réussira pas à diviser l’Europe « dans son combat pour la démocratie et la liberté et dans sa foi dans ces valeurs » humanistes.



    Coup — La situation en Turquie retourne à la normale après la tentative de coup d’Etat échouée, de la nuit de vendredi à samedi. Les douanes ont repris leur activité et toute restriction de voyage a été levée par les autorités turques. Toutes les institutions du pays fonctionnent normalement, a fait savoir l’ambassade de Turquie à Bucarest. Les affrontements notamment à Ankara et à Istanbul, lors de la rébellion, ont fait au moins 161 morts et 1440 blessés, selon un bilan annoncé par le premier ministre turc Binali Yldirim, chiffres qui ne prennent pas en compte les rebelles tués. Auparavant, le général Ümit Dündar, chef de larmée turque par intérim, avait indiqué que 104 putschistes avaient été abattus. Parmi les victimes civiles des heurts ne figurent pas des Roumains, précisent les autorités de Bucarest. Depuis la Mongolie où il participe au sommet Europe-Asie, le ministre roumain des Affaires étrangères, Lazar Comanescu, a précisé à Radio Roumanie, malgré les troubles, la Turquie restait un partenaire-clé de l’UE et de l’OTAN. Il a assuré que Bucarest est en train d’accorder toute l’assistance nécessaire aux ressortissants roumains se trouvant en Turquie.



    Les deux mégalopoles, Ankara et Istanbul, ont été la scène d’échanges de tirs nourris et d’explosions, avec avions de chasse et chars. Les militaires rebelles, qui accusaient le président Recep Tayyip Erdogan de dérive autoritaire, ont affronté des forces loyalistes et des dizaines de milliers de personnes descendues dans les rues. 2839 militaires ont été arrêtés suite à la tentative de putsch, selon le premier ministre turc. Les Etats-Unis et l’UE ont exprimé leur soutien en faveur du gouvernement turc « démocratiquement élu », appelant à un « retour rapide à lordre constitutionnel ». Moscou a fait savoir qu’il était « très inquiet » et estimé que cette tentative de coup dEtat en Turquie accroît la menace sur la stabilité régionale et internationale.



    Diaspora — La ministre déléguée à la relation avec les Roumains du monde, Maria Ligor, se trouve au Royaume-Uni où elle a rencontré samedi, à Nordwich, au Norfolk, la famille de Roumains dont la boutique de cette ville avait été incendiée le 8 juillet dernier. La ministre leur a témoigné de la solidarité des autorités roumaines et a encouragé tous les ressortissants roumains à rapporter aux autorités londoniennes ainsi qu’à l’ambassade roumaine au Royaume-Uni tous les actes à dimension discriminatoire ou xénophobe dont ils peuvent être la cible. Après l’incendie de la boutique appartenant aux Roumains, la communauté de Norwich s’était mobilisée et elle a collecté une importante somme d’argent qu’elle a donnée aux propriétaires pour les aider à redémarrer leurs affaires. La ministre Maria Ligor a remercié les autorités locales de Norwich pour leur geste solidaire.




    Météo — Instabilité atmosphérique accrue dimanche dans l’ouest, le centre et le nord de la Roumanie, avec un ciel couvert notamment dans l’après-midi et en soirée, des tendances orageuses, des pluies à verse et des phénomènes électriques. Sur le reste du territoire le temps sera plutôt mitigé, tandis que le sud et l’est de la Moldavie se confronteront à la canicule. Les maximales iront de 20 à 36 degrés.

  • 16.07.2016

    16.07.2016

    Coup — Le président turc Recep Tayyip Erdogan semblait maîtriser samedi une tentative de putsch militaire, qui a fait 161 morts et 1440 blessés, dans la nuit de vendredi à samedi, selon un bilan annoncé par le premier ministre turc Binali Yldirim, qui ne prend pas en compte les rebelles tués. « La situation est entièrement sous contrôle », a-t-il encore précisé, cité par l’AFP. Auparavant, le général Ümit Dündar, chef de larmée turque par intérim, avait indiqué que 104 putschistes avaient été abattus et précisé, lui aussi, que la tentative de putsch militaire avait été mise en échec.



    Les deux mégalopoles, Ankara et Istanbul, ont été la scène d’échanges de tirs nourris et d’explosions, avec avions de chasse et chars. Les militaires rebelles ont affronté des forces loyalistes et des dizaines de milliers de personnes descendues dans les rues. Les rebelles, qui accusaient le président Erdogan de dérive autoritaire, ont justifié leur geste par la nécessité d”assurer et restaurer lordre constitutionnel, la démocratie, les droits de lHomme et les libertés et laisser la loi suprême du pays prévaloir”, selon un communiqué lu à la télévision. 2839 militaires ont été arrêtés suite à la tentative de putsch, selon le premier ministre turc.



    Les Etats-Unis et l’UE ont exprimé leur soutien en faveur du gouvernement turc « démocratiquement élu », appelant à un « retour rapide à lordre constitutionnel ». Moscou a fait savoir qu’il était « très inquiet » et estimé que cette tentative de coup dEtat en Turquie accroît la menace sur la stabilité régionale et internationale.



    Turquie — Le président, Klaus Iohannis, et les responsables roumains sont en contact rapproché et suivent attentivement la situation en Turquie, partenaire stratégique de Bucarest et allié au sein de l’OTAN, apprend-on par la Présidence roumaine. La stabilité de ce pays, le respect de la démocratie et des institutions démocratiquement élues par le peuple turc sont essentiels pour la sécurité régionale, européenne et internationale, peut-on lire dans un communiqué de l’Administration présidentielle.



    Une cellule de crise a été créée au sein du ministère roumain des Affaires étrangères afin de fournir l’assistance consulaire « la plus efficiente » aux Roumains se trouvant sur le territoire turc, mais aussi pour déterminer les implications politiques régionales de cette crise. La diplomatie bucarestoise précise qu’il n’y a pas de Roumains parmi les victimes des confrontations à Ankara et à Istanbul. Une équipe du Consulat général de Roumanie à Istanbul se trouve à l’aéroport international Atatürk pour accorder de l’aide aux ressortissants roumains en partance de ou à l’arrivée en Turquie. Dans le même temps, la frontière terrestre à la sortie de la Turquie vers la Bulgarie est actuellement fermée, précise encore le ministère roumain des Affaires étrangères.



    Nice — Les trois jours de deuil ont commencé ce samedi en France, après l’attentat de Nice, d’il y a deux jours, et qui a fait 84 morts et une centaine de blessés, dont deux Roumains. Une minute de silence vient de prendre fin sur l’ensemble du territoire français. Quatre hommes de lentourage de l’auteur d’origine tunisienne de lattentat de Nice, ont été interpellés et placés en garde à vue, annonce l’AFP. Dans un communiqué, le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué la tuerie de Nice, qui a soulevé une vague d’indignation dans le monde entier. A Bucarest, dans son message de condoléances et de soutien aux familles des victimes le président roumain, Klaus Iohannis, a exprimé sa conviction que le fléau terroriste, qui a pour but de semer la peur et le désespoir, ne réussira pas à diviser l’Europe « dans son combat pour la démocratie et la liberté et dans sa foi dans ces valeurs » humanistes.



    Terrorisme — La Roumanie et l’Espagne ont proposé la création d’une Cour internationale anti-terroriste, alors que les attentats se multiplient dernièrement à travers le monde. Ce projet, présenté au sommet Europe-Asie de la capitale mongole, Oulan-Bator, a déjà reçu l’appui de plusieurs autres pays, a annoncé le premier ministre roumain Dacian Ciolos, qui participe à cette réunion. Il a indiqué que cet instrument juridique est censé renforcer et dynamiser l’action internationale dans de genre de situations. Une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement européens et asiatiques sont réunis à Oulan-Bator pour se pencher sur la situation actuelle de l’économie mondiale, les changements climatiques, la lutte contre le terrorisme et la migration.



    Intempéries — Instabilité atmosphérique accentuée dans la moitié occidentale de la Roumanie ainsi que sur le relief. Des tendances orageuses avec des pluies à verse sont signalées dans ces régions. Les quantités d’eau vont de 20-25 litres au mètre carré jusqu’à plus de 40 à 50 litres, dans le centre du pays. Sept départements de l’ouest et du sud-ouest ont été placés jusqu’à dimanche matin en alerte orange contre des pluies diluviennes et des orages. Le reste du territoire, à l’exception du sud et de l’est, est en vigilance jaune aux orages. Dans les régions qui échappent aux pluies, il y a toutefois une alerte à la canicule et à l’inconfort thermique. Les maximales vont de 20 à 37 degrés, avec 28 degrés à midi, à Bucarest.

  • La semaine du 11 au 16 juillet

    La semaine du 11 au 16 juillet

    Attentat terroriste à Nice



    La Roumanie est aux côtés de la France frappée par une nouvelle attaque terroriste, qui a fait 84 morts et une centaine de blessés. Un camion a foncé jeudi soir dans la foule à Nice, pendant le feu dartifice du 14 Juillet. Le président roumain Klaus Iohannis, qui a fermement condamné cette attaque, a souligné la nécessité de combattre ce fléau et de faire cesser ces actes de cruauté totalement injustifiés, ce qui n’est possible qu’en restant unis. Le chef de l’Etat romain a transmis ses condoléances aux familles des victimes et ses vœux de prompt rétablissement à tous les blessés. L’attentat de Nice survenu 8 mois après des attaques djihadistes de novembre dernier à Paris qui avaient fait 130 morts a été condamné par le Conseil de Sécurité et les dirigeants de l’UE, réunis en Mongolie pour le sommet Europe-Asie. Dans un communiqué rendu public aussitôt après la tragédie, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a exprimé sa solidarité avec le peuple français: « La France peut compter sur la Commission européenne pour continuer, aux côtés des autres Etats membres, à lutter contre le terrorisme » .


    Le président américain Barack Obama s’est dit lui aussi solidaire avec la France, l’allié le plus ancien des Etats-Unis. A Paris, une cellule de crise a été mise en place au ministère de lIntérieur. Le président François Hollande a annoncé la prolongation de trois mois de l’état d’urgence, qui devait initialement s’achever le 26 juillet, et a fait appel aux officiers de réserve de l’armée et de la gendarmerie.


    Dans le sillage de lattentat de Nice, la Roumanie et l’Espagne ont proposé la création d’une Cour internationale anti-terroriste, qui a déjà reçu l’appui de plusieurs autres pays, a annoncé le premier ministre roumain Dacian Ciolos.




    Coup dEtat avorté en Turquie



    Une tentative de putsch militaire déjoué a fait 161 morts et 1440 blessés, dans la nuit de vendredi à samedi, en Turquie, selon un bilan annoncé par le premier ministre turc Binali Yldirim, qui ne prend pas en compte les rebelles tués, soit 104 autres personnes. « La situation est entièrement sous contrôle », a-t-il encore précisé, cité par l’AFP. Les deux mégalopoles, Ankara et Istanbul, ont été la scène d’échanges de tirs nourris et d’explosions, avec avions de chasse et chars. Les militaires rebelles ont affronté des forces loyalistes et des dizaines de milliers de personnes descendues dans les rues. Les rebelles, qui accusaient le président Erdogan de dérive autoritaire, ont justifié leur geste par la nécessité d”assurer et restaurer lordre constitutionnel, la démocratie, les droits de lHomme et les libertés et laisser la loi suprême du pays prévaloir”, selon un communiqué lu à la télévision. 2839 militaires ont été arrêtés suite à la tentative de putsch, selon le premier ministre turc.


    Le président, Klaus Iohannis, et les responsables roumains sont en contact rapproché et suivent attentivement la situation en Turquie, partenaire stratégique de Bucarest et allié au sein de l’OTAN, apprend-on par la Présidence roumaine. La stabilité de ce pays, le respect de la démocratie et des institutions démocratiquement élues par le peuple turc sont essentiels pour la sécurité régionale, européenne et internationale, peut-on lire dans un communiqué de l’Administration présidentielle.




    Le premier ministre roumain en visite au Vietnam et en Mongolie



    Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, a effectué cette semaine une visite officielle au Vietnam, censée impulser les relations d’amitié traditionnelles qui lient les deux pays. Un accent particulier a été mis sur la dynamisation de la coopération économique et des échanges commerciaux. Dacian Cioloş a eu des entretiens avec le président, le premier-ministre et d’autres dignitaires vietnamiens et a participé au Forum économique Roumanie – Vietnam de Hanoi, aux côtés d’une délégation de plus de 20 représentants du milieu des affaires roumain. Les discussions ont visé à identifier de nouvelles opportunités d’affaires avec les partenaires vietnamiens et à trouver des solutions en vue de la pleine mise en valeur du futur accord de libre-échange UE-Vietnam. Hormis la dimension économique, les autorités roumaines envisagent aussi de développer les volets éducatif et culturel des relations bilatérales, a précisé le chef du gouvernement de Bucarest. Le nombre des bourses d’études qui seront accordées dans l’année universitaire 2016-2017 aux jeunes Vietnamiens souhaitant étudier en Roumanie va doubler. Après cette visite, le premier ministre roumain s’est rendu en Mongolie, où il participe, les 15 et 16 juillet, au sommet UE-Asie. Il doit y avancer les arguments en faveur de la transformation de la Roumanie en un point nodal pour les projets d’interconnexion entre l’Europe et l’Asie, qu’il s’agisse de l’infrastructure de transport de marchandises, d’énergie ou de communications.




    Négociations en vue de la levée des visas canadiens pour les ressortissants roumains



    Lundi, à Bruxelles, le Canada a confirmé son engagement d’annoncer au début de cet automne sa décision en ce qui concerne la suppression des visas pour les Roumains et les Bulgares qui souhaitent voyager sur son territoire. Le sujet a été débattu par les représentants de la Roumanie et de la Bulgarie aux côtés du ministre canadien de l’Immigration, John McCallum, en présence du commissaire européen à la Migration Dimitris Avramopoulos. En avril dernier, le Canada et les Etats-Unis ont reçu un délai supplémentaire de 3 mois pour se conformer à la politique communautaire visant la réciprocité du régime des visas, selon lequel, les pays dont les ressortissants nont pas besoin de visas pour voyager en UE, doivent permettre à leur tour la libre circulation de tous les ressortissants de lUE sur leur territoire. A présent, les Roumains et les Bulgares sont les seuls membres de lUnion à avoir besoin dun visa pour voyager au Canada. En même temps, les Etats – Unis imposent toujours des visas à 5 Etats – membres de lUnion, dont la Roumanie. La Roumanie et la Bulgarie ont fait savoir leur intention de ne pas ratifier l’accord commercial entre l’UE et le Canada avant la libéralisation du régime de visas imposé par Ottawa aux citoyens des deux pays.




    Nouveaux juges à la Cour constitutionnelle de la Roumanie



    La Cour constitutionnelle de Roumanie a depuis mercredi dernier un nouveau président pour les 3 années à venir, en la personne de Valer Dorneanu. Par ailleurs, elle compte désormais 3 nouveaux juges, dont le mandat s’étendra sur 9 ans. Député social-démocrate entre 2000 et 2008, Valer Dorneanu a été président de la Chambre des députés pendant son premier mandat (de 2000 à 2004). Il a rejoint les juges constitutionnels en 2013. En juin 2016, il a été élu président par intérim de la Cour, à la fin du mandat de son prédécesseur, Augustin Zegrean. Ce dernier a précisé que les 9 ans de son mandat avaient été marqués par une activité très soutenue, avec même 10.000 dossiers à traiter en une année.




    Une nouvelle loi pour les hypermarchés roumains



    Le président roumain Klaus Iohannis a promulgué en début de semaine la loi qui oblige les supermarchés roumains à avoir sur leurs rayons au moins 51% de produits roumains, leur interdisant en même temps de percevoir des taxes de services auprès des fournisseurs. La loi vise plusieurs catégories de marchandises, dont la viande, les œufs, les fruits et légumes, le miel, les produits laitiers et de boulangerie. Pour chacune de ces catégories 51% des produits vendus doivent provenir de source locale ou régionale. Exception font les commerçants dont le chiffre d’affaires net annuel est inférieur à 2 millions d’euros. De l’avis de la grande distribution, la loi ne viendra pas en aide aux producteurs locaux, au contraire, elle engendrera un déséquilibre massif dans le fonctionnement du commerce alimentaire. (Trad. Mariana Tudose)

  • L’Europe dans l’équation du terrorisme

    L’Europe dans l’équation du terrorisme

    Un nouvel attentat terroriste, le sixième depuis le début de l’année, a récemment frappé la Turquie, faisant des dizaines de morts et des centaines de blessés. « Nous ne reculerons pas devant l’horreur et nous continuerons à prospérer en tant que pays fort du point de vue de la démocratie et de l’économie », déclarait, à Bucarest, l’ambassadeur turc en Roumanie, Osman Koray Ertaş. Et lui d’ajouter que le mouvement radical caché derrière l’attaque terroriste contre l’aéroport Atatürk d’Istanbul s’attaquait aux valeurs modernes que son pays partage avec les partenaires européens. Le diplomate a rappelé qu’à travers le temps la Turquie avait été prise pour cible par plusieurs mouvements terroristes : « L’année dernière – a souligné l’ambassadeur d’Ankara à Bucarest – a été particulièrement difficile pour notre nation, attaquée par toute sorte de groupes terroristes aux motivations diverses. Cela inclut le terrorisme PKK, que notre nation combat depuis des décennies, et, plus récemment, le terrorisme Daesh. »

    L’attaque contre l’aéroport d’Istanbul montre que le terrorisme n’a, en fait, pas de religion, ajoute l’ambassadeur turc en Roumanie, Osman Koray Ertaş, qui a rappelé que la majorité de la quarantaine de morts était des musulmans. Une preuve que lier le terrorisme à une quelconque religion est une erreur, des expressions telles « le terrorisme islamiste » contribuant, en réalité, à la propagande des groupements radicaux.

    Ce qui s’est passé à Istanbul sera un tournant dans la lutte contre ces groupements, estimait aussi le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan. Comme à chaque fois après un attentat, les mesures de sécurité ont été renforcées, tandis que, de l’avis des analystes, des solutions politiques négociées pour les zones de conflit (surtout en Syrie et en Irak) auront des effets substantiels sur la lutte contre le terrorisme.

    L’ancien ministre roumain de la Défense, Ioan Mircea Paşcu, expliquait, dans une intervention à Radio Roumanie, pourquoi la Turquie subissait de telles attaques : « La Turquie est beaucoup plus proche, pour ainsi dire, de ce qui se passe en Syrie et des enjeux locaux et ça la transforme en une cible inévitable. Et puis, il ne faut pas oublier qu’il est plus facile pour des gens de la région d’entreprendre des actions de ce genre, car ils n’ont pas à traverser tout un continent pour le faire. N’oublions pas que ce n’est pas le premier attentat, il y en avait eu d’autres, avant, qui avaient été revendiqués pas tellement par les Kurdes que par les extrémistes liés à Daesh. »

    A l’Ouest de l’Europe, la menace terroriste est aussi permanente, l’EURO 2016 de foot ayant été un événement qui a renforcé la crainte d’attentats. Le premier point d’interrogation concernait la capacité de la France à assurer la sécurité de 10 millions de fans venus assister aux matches du tournoi final. Avec les forces de l’ordre placées en alerte rouge depuis plus d’un an, l’Etat français a appliqué plusieurs solutions afin d’avoir une compétition sans événements tragiques, dans les rues et dans les stades. Environ 100.000 policiers, militaires et compagnies privées de gardiennage ont été mobilisés pour protéger les lieux publics, les forces de l’ordre se sont vu confier des pouvoirs accrus pendant l’EURO. « Tolérance zéro » a été le mot d’ordre, ce qui s’est traduit par des contrôles corporels minutieux et l’interdiction de survol, notamment pour les drones, des 10 stades accueillant les matches de la compétition continentale.

    La France doit réorganiser ses services de renseignement, a conclu la commission parlementaire qui a enquêté sur les attentats de l’année dernière, soldés par 147 morts et plus de 500 blessés. La responsabilité de l’échec de la prévention ne revient pas aux agents des services mais à la fragmentation de la communauté de renseignement, qui a bloqué la communication et posé de graves problèmes à la prévention et à la neutralisation des actions terroristes. A présent, le renseignement français est divisé en six entités subordonnées aux ministères de la défense, de l’intérieur et de l’économie, formées de policiers spécialisés, agents des douanes et militaires. La commission parlementaire d’enquête a donc proposé la mise en place d’une Agence nationale de lutte contre le terrorisme, directement subordonnée au premier ministre, selon le modèle du Centre national anti-terrorisme créé aux Etats-Unis, après les attentats du 11 septembre 2001.

    Les Etats européens doivent être mieux connectés les uns aux autres et doivent mieux partager les renseignements collectés par leurs autorités nationales, soulignait le ministre allemand des affaires étrangères, Thomas de Maizière, au lendemain des attentats terroristes de Bruxelles. Ses propos faisaient allusion à la réalité actuelle, où les bureaux d’enregistrement des étrangers, les structures en charge de la délivrance des visas, la police et les services de renseignement ont des bases de données séparées.

    Selon le chef de la diplomatie allemande, « l’Europe, y compris l’Allemagne, constitue une cible pour les terroristes. Il y a des gens qui croient que les menaces diminuent avec les succès militaires en Syrie et en Irak, où le réseau Daesh recule sur le terrain. Moi, je ne partage pas cette opinion. A mon avis, nous avons là un effet d’asymétrie : si l’organisation terroriste Daesh est affaiblie, elle essayera de transférer le conflit à l’étranger », avertit Thomas de Maizière. (Trad. Ileana Taroi)

  • Attentat meurtrier à Istanbul

    Attentat meurtrier à Istanbul

    Considérée jusqu’il y a peu de temps un pays plutôt stable, la Turquie est depuis quelques mois frappée par des violences attribuées soit au PKK soit au Daesh qui contrôle des territoires en Irak et Syrie.Dans la soirée du mardi, 28 juin, la métropole d’Istanbul a été la cible d’une nouvelle attaque terroriste soldée par des dizaines de morts et 150 blessés, des Turcs pour la plupart.

    En pleine saison touristique, l’aéroport international Atatürk d’Istanbul, le troisième d’Europe comme dimensions, a été secoué par un nouvel attentat suicide. Vers 22 heures (21 heures à Paris), trois kamikazes ont ouvert le feu contre des passagers avec des fusils-mitrailleurs avant de se faire exploser dans l’un des terminaux. Si aucune revendication n’a été reçue pour l’heure, les autorités turques penchent déjà vers l’hypothèse d’un attentat perpétré par l’organisation Etat islamique (EI).

    A l’issue d’une réunion de crise, le président turc Recep Tayyip Erdogan a lancé un appel à la communauté internationale :« J’espère vivement que l’attaque visant l’aéroport Atatürk sera un tournant, une charnière, pour la lutte commune à mener, avec en tête les pays occidentaux, sur toute la planète contre les organisations terroristes. »

    A Bucarest, les autorités ont condamné pour leur part l’attentat d’Istanbul, tout en réitérant la nécessité que la communauté internationale fasse front commun contre le terrorisme. Dans un message de condoléances au peuple turc, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis a qualifié les attentats d’Istanbul d’actes atroces dirigés contre des innocents. Et le leader de Bucarest d’affirmer que la Roumanie compte rester parmi les partenaires impliqués dans la lutte contre le terrorisme mondial. Le chef de la diplomatie roumaine a pour sa part fermement condamné les récents événements de l’aéroport Atatürk.

    L’occasion pour le Ministère roumain des Affaires Etrangères de réitérer la nécessité d’un engagement international censé anéantir de tels actes insensés qui mettent en danger la vie des innocents. La Turquie est frappée par des attentats depuis juillet 2015 quand un kamikaze s’est fait exploser au milieu d’un groupe de jeunes kurdes dans une ville à la frontière turco- syrienne, en provoquant la mort de dizaines de personnes.

    Quelques mois plus tard, en automne dernier, plus d’une centaine de personnes allait perdre sa vie à Ankara durant un double attentat suicide perpétré pendant une marche de protestation de l’opposition turque. La vague des attaques a continué en 2016 aussi, en créant un climat d’insécurité dans une région déjà en proie à la violence. (trad. Ioana Stancescu)

  • Grands défis pour l’OTAN

    Grands défis pour l’OTAN

    A l’heure actuelle l’OTAN est confrontée à un paysage géopolitique fondamentalement différent de celui existant lors de sa création, il y a 70 ans. Pour la première fois de son histoire, l’Alliance doit gérer simultanément des menaces majeures venues de deux directions stratégiques différentes, expliquent les experts. D’une part il y a la Russie qui a retrouvé son agressivité et son appétit territorial, notamment suite à l’annexion de la Crimée. En plus elle alimente les rebelles séparatistes de l’est russophone de l’Ukraine. D’autre part, le printemps arabe des années passées a remplacé des régimes corrompus et abusifs, mais laïcs et relativement stables, par une menace djihadiste imprévisible autour de la Méditerranée en train de pénétrer aussi au cœur de l’Europe.

    Ce sont les défis et les risques les plus complexes depuis la fin de la Guerre Froide, affirme l’assistant du secrétaire général de l’OTAN, le Roumain Sorin Ducaru: «La principale menace vient maintenant de la part de la Russie, qui continue de transgresser certaines réglementations de la législation européenne. Elle est accentuée par l’instabilité au Moyen Orient et dans le nord de l’Afrique, des zones situées à proximité des frontières de l’OTAN. Une autre menace est l’organisation Etat Islamique, qui a commencé à faire de plus en plus de recrutements dans la région, à créer des cellules terroristes, à obtenir des armes qu’elle utilise par la suite dans les attentats organisés en Europe. »

    Présent à Bucarest, à une conférence sur des problèmes de sécurité, Sorin Ducaru estime que par l’adhésion début juillet du Monténégro à l’OTAN on peut créer les prémices pour refaire la stabilité dans les Balkans, une région située non loin de l’espace ex-soviétique mais aussi du Moyen Orient. Par ailleurs, toute suite après l’inauguration, en ce mois de mai, des composantes du bouclier antimissile américain de Deveselu, dans le sud de la Roumanie, la Roumanie a été durement critiquée par Moscou, malgré les affirmations de tous les responsables de Bucarest qui n’ont cessé de souligner que le bouclier ne visait pas la Russie.

    Le secrétaire d’Etat au ministère roumain de la Défense, Ştefan Tinca, répète à son tour que le terrorisme et le phénomène de la migration sont deux dangers majeurs: «La menace du sud est tout aussi dangereuses pour nous : c’est le problème de la migration, sans plus parler du terrorisme. Des Roumains sont morts dans les attentats perpétrés en Europe Occidentale. Donc, à mon avis, nous ne pouvons pas dire que le seul risque vient de l’Est, parce que le sud est lui aussi exposé. Il faut voir le voisinage dans son ensemble, du nord au sud-est et puis à l’ouest. »

    Pour sa part, le chef de l’Etat Majeur Général de l’Armée Roumaine, le général Nicolae Ciucă, affirme que les agressions peuvent excéder la confrontation strictement militaire. Il se déclare pourtant persuadé que la Roumanie et l’OTAN dans son ensemble sont capables de relever tous les défis. (Trad. Valentina Beleavski)