Tag: terrorisme

  • 15.04.2016

    15.04.2016

    Forum – Le ministre roumain des affaires étrangères, Lazar Comanescu, est présent aujourd’hui à Bratislava, en Slovaquie, au Forum global de sécurité GLOBSEC, où il parlera des priorités de la Roumanie, dans la perspective du Sommet de l’OTAN, prévue à Varsovie au mois de juillet. Dans son intervention, le chef de la diplomatie roumaine mettra l’accent sur le processus d’adaptation de l’Alliance, afin de donner les meilleures réponses aux défis de l’environnement sécuritaire actuel, précise le MAE de Bucarest. M. Comanescu présentera aussi le point de vue de la Roumanie concernant les évolutions de sécurité dans le voisinage oriental de l’OTAN. Enfin, en marge de la conférence, il aura également plusieurs entretiens bilatéraux. Riche d’une tradition de plus de 10 ans en Europe, GLOBSEC est une importante plate-forme centre-européenne de politique étrangère et de sécurité, qui bénéficie des contributions de hauts responsables politiques et d’experts reconnus d’Europe et d’Amérique du Nord.

    Démission – Le premier ministre roumain Dacian Ciolos a fait savoir que son gouvernement continuerait, la semaine prochaine, les négociations avec les partenaires sociaux au sujet des salaires dans le secteur public, afin d’y trouver une solution faisable du point de vue du budget et de la législation en vigueur. Le chef de l’Exécutif a accepté hier la démission de la ministre du travail, Ana Costea, et désignera bientôt un autre titulaire pour ce portefeuille.

    Automobile – Les ventes de véhicules de la marque Dacia – le plus important constructeur automobile roumain, appartenant au groupe français Renault – ont progressé de 4,9% en Europe le mois dernier, sa part de marché s’est maintenu à 2,3%, indiquent les chiffres rendus publics aujourd’hui par l’Association des constructeurs européens d’automobiles. Les immatriculations de véhicules Dacia neufs était de 41.000 en Europe, en mars, en hausse par rapport à mars 2015.

    Réunion – Bucarest réaffirme son engagement de contribuer activement aux efforts de la communauté internationale de combattre le terrorisme, a déclaré le représentant permanent de la Roumanie à l’ONU, Ion Jinga, lors d’un débat au Conseil de sécurité. L’ambassadeur roumain a affirmé que le terrorisme était une menace constante contre l’humanité et qu’aucun pays n’était épargné par ce fléau. Les Nations Unies occupent une position spéciale dans l’effort de mise en œuvre d’une coalition anti-terroriste universelle, a-t-il ajouté.

    Tennis – L’équipe de Fed Cup de Roumanie affrontera ce week-end l’Allemagne, dans une rencontre accueillie par la ville roumaine de Cluj-Napoca (nord-ouest) et qui compte pour le maintien dans le Groupe mondial de la compétition de tennis féminin par équipes. La sélection roumaine rassemble les joueuses Simona Halep, Monica Niculescu, Irina Begu et Alexandra Dulgheru. Par ailleurs, le double Florin Mergea, Roumanie-Rohan Bhopanna, Inde, affronte aujourd’hui Jamie Murray (UK)/Bruno Soares (Brésil), dans les quarts de finale du tournoi de Monte Carlo. Le double roumano-néerlandais Horia Tecău/Jean-Julien Rojer s’est incliné en 8e de finale devant Henri Kontinen (Finlande)/John Peers (Australie).

  • 01.04.2016 (mise à jour)

    01.04.2016 (mise à jour)

    Conférence – Une Cour internationale contre le terrorisme serait complémentaire aux instances nationales et permettrait de combattre ce fléau, a déclaré vendredi à Bucarest l’ancien ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, lors d’une conférence sur ce sujet organisée par la diplomatie de Bucarest. La Roumanie propose que cette instance intervienne au moment où les Etats soit ne veulent pas soit n’ont pas la capacité de lutter, à l’échelle nationale, contre le terrorisme, a-t-il ajouté. Bogdan Aurescu avait lancé l’idée de créer cette Cour internationale contre le terrorisme lors de son mandat à la tête de la diplomatie roumaine. Présente à la conférence, Kirsten Meersschaert, directeur de programmes au sein de la Coalition pour la Cour pénale internationale, a affirmé que le terrorisme international est un phénomène beaucoup plus ample qu’il est perçu habituellement. Rien qu’en 2016 ont été enregistrés 256 actes terroristes à l’échelle mondiale, a-t-elle précisé.



    Nomination — Le ministre roumain de la justice a nommé vendredi Augustin Lazăr au poste de procureur général du Parquet près la Haute Cour de cassation et de justice, la proposition étant soumise au Conseil Supérieur de la Magistrature. Aux termes de la loi, le procureur général est nommé par le président de la Roumanie, sur proposition du ministre de la justice, avec l’avis du Conseil Supérieur de la Magistrature. Augustin Lazăr est actuellement procureur général du Parquet près la Cour d’Appel d’Alba Iulia (au centre du pays). Le poste était devenu vacant suite à la démission du procureur général de la Roumanie, Tiberiu Niţu, le 2 février dernier, 4 mois avant la fin du mandat, sur la toile de fond d’une enquête liée à l’usage abusif des convois officiels.



    Protestations — Les médecins traitants de Roumanie protestent de nouveau, mécontents que les services médicaux ne peuvent pas être remboursés car le contrat-cadre avec la Caisse d’assurances maladie n’a pas été prolongé. Les médecins ont annoncé qu’ils ne délivreraient pas d’ordonnances remboursées ni de recommandations pour consulter des médecins spécialistes. Ils mettent en cause le sous-financement de ce secteur d’activité et le fait qu’ils soient tenus de payer eux-mêmes les erreurs survenues dans le fonctionnement de la carte de santé, la Vitale roumaine. Les protestataires menacent que si leurs revendications ne sont pas satisfaites, ils déclencheront la grève d’avertissement dans dix jours. La semaine dernière, les médecins ont organisé un piquet de grève au siège du ministère de la Santé.



    Leu — Entre janvier et mars 2016, la monnaie nationale roumaine, le leu, a réussi une appréciation face à 13 devises sur les 16 les plus importantes de la région, mais aussi devant les trois devises principales (l’euro, le dollar et le franc suisse). La monnaie roumaine a marqué ainsi sa meilleure période janvier – mars des dernières années. L’euro a perdu 1,1% face au leu, de 4,52 lei (soit le taux de change de la Banque nationale roumaine fin décembre dernier) à 4,47 de lei jeudi. Le dollar américain a perdu 5% devant le leu au premier trimestre de l’année en cours, après s’être déprécié par rapport à l’euro sur la toile de fond des attentes prudentes à l’égard de la politique monétaire de la Réserve fédérale des Etats Unis, la banque centrale la plus puissante du monde.



    Enquête — Une enquête pénale a été ouverte à Bucarest après que deux jeunes filles portant le voile islamique eurent été agressées, mercredi, dans une avenue du 2e arrondissment de la capitale roumaine. Selon la police de proximité, les adolescentes, âgées de 16 et 18 ans, ont été accostées par cinq inconnus, qui ont arraché leurs voiles et les ont agressées physiquement. Les victimes n’ont pas eu besoin de soins médicaux et n’ont pas déposé plainte, mais les policiers s’en sont saisi d’office. La plupart des 65 mille musulmans qui vivent en Roumanie sont d’origine turque ou tatare.



    Commémoration — A Fântâna Albă, localité de la région de Czernowitz, en Ukraine, ont été commémorées vendredi les victimes du massacre commis par les troupes soviétiques le 1er avril 1941. Plus de 2 mille Roumains avaient été exécutés alors pour avoir tenté de fuir le nord de la Bucovine et se réfugier en Roumanie. Présent à la cérémonie, le ministre délégué à la relation avec les Roumains de partout, Dan Stoenescu, a déclaré que ce moment douloureux demeurerait dans la mémoire collective des Roumains et des Ukrainiens, a-t-on appris dans un communiqué de la diplomatie de Bucarest. L’officiel roumain, qui a également rappelé l’existence d’un nombre important d’ethniques ukrainiens en Roumanie et de Roumains dans l’Ukraine voisine, a souligné la nécessité d’une collaboration bilatérale en vue d’une bonne cohabitation et d’un climat de respect et de confiance, ce qui contribue aussi à une stabilité accrue dans cette partie de l’Europe.



  • Le dilemme des cartes prépayées de téléphonie mobile

    Le dilemme des cartes prépayées de téléphonie mobile

    Le dilemme des cartes prépayées de téléphonie mobileDans la foulée des attaques terroristes qui, à seulement quelques mois d’intervalle, ont ravagé Paris et Bruxelles, deux capitales symboliques de l’Europe, les discussions sur la sécurité, sur la lutte contre le terrorisme et les mesures de prévention revêtent une nouvelle dimension, même en Roumanie.

    Une récente déclaration du chef du cabinet de Bucarest, Dacian Cioloş, peu après les attaques meurtrières de Bruxelles, a ravivé le débat sur l’utilisation des cartes prépayées de téléphonie mobile. Selon le responsable roumain, de telles cartes délivrées par des opérateurs mobiles de Roumanie – un des rares pays communautaires où l’on peut toujours en acheter sans fournir ses données personnelles – auraient été utilisées dans les préparatifs de certains attentats perpétrés dans l’UE.

    Le moment choisi par le premier ministre pour tenir ces propos ainsi que l’absence de tous détails supplémentaires ont laissé entendre que de telles cartes auraient pu servir à préparer les récentes attaques de la capitale belge. Plutôt contrait par la conjoncture, le Service roumain de renseignement, fervent adepte de l’idée que les acquéreurs de ces cartes devraient décliner leur identité au moment de l’achat, a fait savoir qu’il était en passe d’enquêter, aux côtés de ses partenaires occidentaux, sur l’usage dont on fait de ces cartes dans les zones d’implantation d’organisations terroristes.

    Selon les services secrets roumains, des informations récentes indiqueraient le fait que des menaces auraient été lancées depuis des cartes prépayées de téléphonie mobile contre certaines infrastructures de transport d’un pays communautaire. Par ailleurs, l’actuel débat autour de ce sujet représente, pour le Service roumain de renseignement, une bonne occasion de voir satisfaire sa doléance, rejetée par la Cour Constitutionnelle à l’automne 2014.

    La Cour avait décidé alors que le projet législatif mettant fin à tout anonymat pour les cartes prépayées n’offrait pas suffisamment de garanties que les données personnelles de l’acquéreur ne seront pas utilisées ou stockées sans porter atteinte à l’intimité de la vie privée et au secret de la correspondance. La Cour Constitutionnelle arguait en outre d’une conclusion de la Commission européenne, selon laquelle, à cette époque là, la mesure n’avait pas prouvé son efficacité dans les Etats membres qui l’avaient adoptée. Seulement voilà, la donne a changé entre temps.

    Les attentats ont semé la peur et la méfiance dans des endroits d’Europe où, jusqu’il y a peu, la sécurité et le calme avaient des racines profondes. Et puisque les situations exceptionnelles réclament des mesures exceptionnelles, les experts occidentaux s’attendent à ce que le terrorisme soit combattu par des changements majeurs, opérés tant dans la législation européenne que par les différentes législations nationales. Il est donc prévisible qu’une directive communautaire stipule l’obligation de communiquer ses données personnelles lors de l’achat des cartes prépayées de téléphonie mobile. (trad. Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 29.03.2016

    A la Une de la presse roumaine 29.03.2016

    Nous
    vivons à une époque où tout le monde parle de terrorisme et les journaux
    roumains n’y font pas exception. Aujourd’hui la presse attire l’attention sur
    les idées reçues engendrées par l’idée de construire à Bucarest une mosquée
    géante, la plus grande d’Europe. Le rapport annuel de l’ONG américaine Open
    Doors, constate que « 2015 a été une année noire pour les chrétiens du
    monde entier ». A Bucarest, la Française Clotilde Armand, lance ce mardi
    sa candidature à la mairie du 1er arrondissement de Bucarest, alors
    que les étudiants des foyers estudiantins ont prévu des protestations, mardi,
    contre la loi antitabac. Enfin, les Bucarestois sont les Européens les plus
    mécontents de la qualité du transport public, lit-on dans la presse roumaine ce mardi.



  • 28.03.2016 (mise à jour)

    28.03.2016 (mise à jour)

    Message — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a transmis à son homologue pakistanais, Mamnoon Hussain, un message de condoléances, suite à l’attentat terroriste survenu dimanche dans la ville de Lahore (est du pays), qui a fait plus de 70 morts et plusieurs centaines de blessés. Le chef de l’Etat roumain a exprimé la compassion et la solidarité du peuple roumain avec le peuple pakistanais et avec les familles des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Klaus Iohannis, qui a exprimé sa révolte contre cet acte de cruauté, a assuré que la Roumanie condamnait fermement ces attentats et restait engagée dans la lutte internationale contre le terrorisme. La diplomatie de Bucarest a elle aussi condamné avec fermeté l’attaque terroriste de Lahore et réaffirmé la nécessité que la communauté internationale redouble d’efforts pour combattre toutes les formes de terrorisme. L’attentat a eu lieu dans un parc où des chrétiens étaient en pleine célébration des fêtes de Pâques. Une faction du mouvement taliban pakistanais a revendiqué l’attaque et annoncé qu’elle avait ciblé les chrétiens. Le Pakistan, pays à population majoritairement musulmane, compte plus de 2 millions de chrétiens, représentant environ 1% du nombre total de ses habitants.



    Terrorisme — Le Service roumain de renseignement ne peut pas, pour l’instant, fournir d’informations concernant l’utilisation par les terroristes ayant commis des attentats en Europe de cartes prépayées de téléphonie mobile vendues en Roumanie. L’institution avait pourtant affirmé lundi détenir des indices sur l’usage de telles cartes dans des zones de conflit, y compris en Syrie et en Irak. Impossibles à identifier, leurs utilisateurs peuvent être des ressortissants roumains, résidant dans les zones de conflits, mais aussi des personnes ayant des liens avec des entités terroristes, a-t-on souligné. Ces remarques interviennent après que le chef du cabinet de Bucarest, Dacian Cioloş, eut affirmé, dimanche, dans un entretien diffusé par une chaîne de télévision privée, que des cartes téléphoniques prépayées achetées en Roumanie auraient servi dans la préparation d’attentats dans d’autres Etats membres de l’Union européenne. Le premier ministre a également plaidé en faveur dun suivi plus rigoureux de la vente des cartes prépayées de téléphonie mobile, qui peuvent être achetées en Roumanie sans vérification de l’identité de l’acquéreur.



    Justice — Le Conseil supérieur de la magistrature de Roumanie a donné son avis favorable à la nomination de Laura Codruta Kovesi pour un nouveau mandat à la tête de la Direction nationale anti-corruption (DNA). Laura Codruta Kovesi a déclaré que ces trois dernières années, soit durant son mandat, les réquisitoires des procureurs du Parquet anti-corruption avaient progressé de 50%, alors que le nombre des dignitaires inculpés sétait multiplié par six. Elle a également ajouté que l’investigation des cas de corruption de haut niveau et la récupération des préjudices comptaient parmi ses principales priorités.Toujours lundi, la ministre de la Justice, Raluca Pruna, a déclaré que sa proposition de réinvestir Laura Codruta Kovesi était basée sur les résultats remarquables obtenus par l’institution sous sa coordination. Le procureur en chef de la DNA est nommé par le chef de l’Etat sur proposition du ministre de Justice, avec l’avis consultatif du Conseil supérieur de la magistrature, pour un mandat de trois ans. Rappelons-le, la Direction nationale anti-corruption est une institution constamment louée dans les rapports réalisés dans le cadre du mécanisme de Coopération et de vérification par le biais duquel la Commission européenne suit l’évolution de la Justice roumaine.



    Foot — Dimanche dans la soirée, la sélection nationale de foot de Roumanie a fait match nul (zéro partout) à domicile, soit à Cluj, dans le nord-ouest, contre la championne d’Europe, l’Espagne, dans un match de préparation du Championnat continental, qui sera accueilli cet été par la France. Mercredi, la Roumanie avait battu à domicile, à Giurgiu (sud), la Lituanie, sur le score de 1 but à 0. A l’Euro 2016, les footballeurs roumains affronteront, le 10 juin, la France dans le match d’ouverture de la compétition. La Suisse et l’Albanie font partie du même groupe que la Roumanie. La dernière présence de la Roumanie à un tournoi final continental date de 2008, lorsque la sélection nationale a été éliminée de la phase des groupes.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures continueront de s’adoucir. Dans l’ouest et le nord-ouest du pays, le ciel sera plutôt couvert et il pleuvra, la quantité d’eau tombée pouvant dépasser les 10 à 15 l par m2, surtout sur le relief. En haute montagne, on attend des giboulées et de la neige. Les températures maximales iront de 9 à 18 degrés.






  • Une Europe à la carte

    Une Europe à la carte

    Les points rouges, les points chauds, les points que lon tente déviter à tort ou à raison se multiplient sur la carte de lEurope. Au sentiment dinsécurité qui croît au sein de la population, les autorités de lensemble du Vieux Continent tentent dopposer un renforcement des mesures sécuritaires, devant lesquelles tout autre projet communautaire fondamental, comme la libre circulation, pâlit. Limpression de vivre dans une cité assiégée de lintérieur et de lextérieur est de plus en plus présente parmi les Européens. Or que reste-t-il du reste du projet européen, outre lédification dune forteresse? Quels sont encore les moteurs de lEurope de lannée 2016? Que veulent, en définitive, les Européens eux-mêmes – ouverture, repli, confiance, prudence? Avenir proche aujourdhui dans RRI Spécial sur RRI, la voix de la diversité, avec Philippe Gustin, préfet, ancien ambassadeur de France en Roumanie et Sergiu Mişcoiu, maître de conférences à la Faculté dEtudes européennes de lUniversité Babes-Bolyai de Cluj.


  • 27.03.2016 (mise à jour)

    27.03.2016 (mise à jour)

    Terrorisme – Le risque terroriste existe en Roumanie aussi, mais la situation est sous contrôle, assure le premier ministre roumain Dacian Cioloş, lors dun entretien à la chaîne de télévision Pro TV. Les services de renseignements doivent être dotés des moyens qui leur permettent de surveiller ce qui se passe et dagir, mais avec de la transparence et sans porter atteinte aux droits des citoyens. Le chef du gouvernement de Bucarest a également plaidé en faveur dun suivi plus rigoureux de la vente des cartes prépayées de téléphonie mobile, qui peuvent toujours être achetées en Roumanie sans que lidentité de lacquéreur soit vérifiée. Cette situation est en train dêtre examinée par les ministres de la Justice et de lIntérieur, selon Dacian Cioloş, qui a rappelé que ce type de carte a été utilisé dans la préparation des attentats perpétrés dans plusieurs pays européens.



    DNA – La chef de la Direction nationale anti-corruption (DNA), Laura Codruţa Kövesi, pourrait décrocher un nouveau mandat à la tête de ce parquet qui bénéficie dun taux de confiance record parmi les Roumains (plus de 61%). Elle sera entendue lundi par le Département pour les procureurs du Conseil supérieur de la magistrature, organisme qui veille au bon fonctionnement de la justice roumaine, après que le 29 février la ministre de la Justice, Raluca Prună a proposé que Mme Kövesi soit reconduite à ses fonctions. Les enquêtes poussées des cas de corruption au sommet, la récupération des préjudices et la confiscation élargie des avoirs illicites sont les axes principaux du projet de la procureur anti-corruption pour son nouveau mandat, tel quil a été proposé au débat public sur le site du Conseil supérieur de la magistrature. Codruţa Kövesi se propose également de contrecarrer, à lavenir aussi, toutes les actions visant à intimider ou à discréditer les procureurs de cette institution, cible privilégiée dattaques politiciennes. Aux termes de la loi, le procureur en chef de la DNA est nommé à ce poste pour une durée de trois ans par le président de la République, sur la proposition du ministre de la Justice et bénéficiant de lavis consultatif du Conseil supérieur de la magistrature.



    Union – Des milliers de personnes ont participé dimanche, à Chişinău, capitale de la République de Moldova, à une Marche de la Réunification, à loccasion des 98 ans écoulés depuis lunion de la Bessarabie avec le Royaume de Roumanie. La Bessarabie est une région de lest du pays, dont une large partie du territoire constitue lactuelle République de Moldova, tandis que le reste se trouve en Ukraine. Cet anniversaire a été marqué aussi en Roumanie ainsi que dans certaines communautés roumaines de la diaspora. Le 27 mars 1918, alors que lancien empire des tsars est en dissolution, lassemblée législative de cette province impériale à population roumaine majoritaire a choisi de rejoindre la Roumanie. Il sagissait de la première étape de la constitution de lEtat national unitaire roumain, processus qui allait se poursuivre, la même année, avec le rattachement des provinces se trouvant sous la domination de lAutriche-Hongrie – la Bucovine (nord-est), la Transylvanie, le Banat, le Maramureş et la Crişana (toutes dans louest). En 1940, suite à un ultimatum, lURSS a repris la Bessarabie et le nord de la Bucovine, doù est résultée lactuelle répartition de ces territoires.



    Météo – Le températures sont en hausse en Roumanie, approchant les valeurs habituelles pour cette période de lannée. Les maximales de lair iront de 8 à 17 degrés. Le ciel sera néanmoins partiellement couvert sur le nord-ouest, le centre et le sud-est où des pluies faibles sont attendues. La giboulée sera confinée à la montagne.

  • La semaine du 21 au 26 mars 2016

    La semaine du 21 au 26 mars 2016

    La Roumanie solidaire de la Belgique après les attentats terroristes de Bruxelles



    La Roumanie s’est jointe à la communauté internationale et a condamné de manière catégorique les sanglants attentats terroristes perpétrés mardi, à Bruxelles, soldés par des dizaines de morts et des centaines de blessés de 40 nationalités, dont 4 Roumains. A la mémoire des victimes des attaques, revendiquées par le groupement terroriste Daesh, jeudi a été décrété journée de deuil national en Roumanie. En signe de solidarité, le bâtiment du gouvernement de Bucarest a été illuminé aux couleurs du drapeau belge. A l’ambassade de Belgique de la capitale roumaine, un registre de condoléances a été ouvert dans lequel ont signé le président du pays, Klaus Iohannis, le premier ministre Dacian Cioloş, des politiciens, des ambassadeurs accrédités à Bucarest, mais aussi de simples citoyens. Le chef de l’Etat a déclaré que le fléau du terrorisme peut être combattu par la solidarité et l’unité, et le premier ministre a souligné que la solution, dans de telles situations, c’est le renforcement de la coopération entre les Etats de l’UE.





    Visite officielle du président roumain en Turquie



    Dans le courant de la visite officielle qu’il a entreprise mercredi et jeudi à Ankara, le président Klaus Iohannis et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, ont fermement condamné le terrorisme et ont plaidé pour la solidarité internationale. M Iohannis a estimé qu’une réponse commune et claire devait être donnée pour lutter contre les attentats. Il a souligné que la Turquie, en tant que pays qui accueille sur son territoire un très grand nombre de réfugiés, joue un rôle-clé quant à trouver une solution à la crise des migrants, tant du point de vue humanitaire que du contrôle des flux migratoires et de la lutte contre les réseaux de traite de personnes.



    Klaus Iohannis: « Cette visite a lieu dans un contexte géopolitique et régional complexe, avec nombre de risques de sécurité et de défis que nous sommes appelés à solutionner. Je suis persuadé qu’ensemble, en vertu d’un partenariat stratégique fort qui unit la Roumanie et la Turquie, nous pouvons mieux gérer ces risques. Nos citoyens souhaitent la sécurité et la prospérité. »



    La lutte contre le terrorisme et la crise migratoire ont également été abordées par le chef de l’Etat roumain avec le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu. Ils ont convenu de renforcer la coopération bilatérale en mettant davantage à profit le Partenariat stratégique turco-roumain, mais aussi de dynamiser leur collaboration dans le bassin de la mer Noire et au sein de l’OTAN. L’économie n’a pas été occultée non plus, alors que la Turquie est le premier partenaire d’échanges de la Roumanie hors UE et 5e à l’échelle mondiale. Bucarest et Ankara se proposent d’atteindre prochainement les 10 milliards de dollars d’échanges économiques. Klaus Iohannis a rencontré à Istanbul les représentants de la communauté roumaine de Turquie.





    Rapport gouvernemental sur la tragédie de la discothèque Colectiv de Bucarest



    Presque 5 mois après l’incendie meurtrier dans la discothèque bucarestoise Colectiv, où 64 personnes ont perdu la vie et quelque 200 ont été blessées, le Corps de contrôle du premier ministre a rendu public son rapport sur la situation. Selon le document, l’intervention d’urgence a été en grande partie une action non coordonnée et marquée par des éléments d’improvisation de la part des autorités. Cet état de choses a été causé par le manque d’exercice en cas d’urgence majeure, par les irrégularités présentes dans la législation et par la base matérielle déficitaire, constate aussi le rapport. De même, le « plan rouge » d’intervention en cas d’urgence maximale n’avait pas été déclenché tout de suite, mais uniquement après avoir parcouru plusieurs étapes bureaucratiques, et cela dans les conditions où au moins un des appels reçus contenait des éléments prouvant l’existence d’une situation très grave. Dans ce cas, la législation permet l’utilisation de mécanismes plus rapides d’intervention. Enfin, le rapport du Corps de contrôle du premier ministre affirme que plusieurs institutions ont rempli leurs obligations de manière adéquate, alors que d’autres — dont l’Inspection pour les situations d’urgence – se sont montrées moins efficaces.





    Grève de type japonais des médecins de Roumanie



    Quelque 12.000 médecins de Roumanie ont observé cette semaine une grève à la japonaise. Ils exigent que leurs revenus soit rapportés au salaire unitaire de la fonction publique, quil leur soit octroyé les bonus et les primes impayés ou encore que leurs horaires de travail et de repos soient respectés. Jeudi, les médecins traitants ont protesté aussi, dénonçant le fait que leur secteur dispose de sommes insuffisantes et que le logiciel qu’ils utilisent fonctionne mal trop souvent, ce qui rend leur activité d’autant plus difficile.



    La vice-présidente de la Société nationale de la médecine traitante, Sandra Alexiu, affirme: «Les problèmes les plus importants auxquels nous nous heurtons relèvent d’un financement très, très faible depuis plusieurs années déjà. Cette année nous avons reçu le moindre budget jusqu’ici, très éloigné du niveau européen de financement dont disposent les médecins traitants ailleurs. La Banque Mondiale recommande un minimum de 9% du budget pour la santé, tandis que nous touchons seulement 5,8%. Cela rend quasi impossible un fonctionnement normal de la médecine primaire roumaine. »



    La grève de type japonais de lundi est la première action dune série de protestations annoncées par les syndicalistes. Ceux-ci se proposent de poursuivre leurs protestations au mois d’avril. (trad.: Ligia Mihăiescu, Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • Condamnation unanime des attentats de Bruxelles

    Condamnation unanime des attentats de Bruxelles

    Après les attaques terroristes de Bruxelles, jai senti la solidarité des Roumains, a déclaré lambassadeur de Belgique à Bucarest, Thomas Baekelandt. Un sentiment manifesté non seulement par les autorités, mais par le peuple tout entier. En signe de solidarité avec tous ceux qui ont perdu des proches ou des amis dans ces attentats, la Roumanie a décrété le deuil national pour jeudi dernier.



    En plus, comme ailleurs dans le monde, lédifice du gouvernement roumain a été illuminé aux couleurs du drapeau belge – noir, jaune et rouge. Personnalités politiques autochtones, ambassadeurs étrangers accrédités à Bucarest, citoyens lambdas sont venus à lambassade de Belgique pour signer dans le registre de condoléances, allumer des cierges, déposer des fleurs et transmettre des messages de solidarité avec le peuple belge si durement éprouvé.



    Le premier à avoir signé dans ce registre a été lambassadeur de France en Roumanie, François Saint-Paul, dont le pays a lui aussi été mis à dure épreuve lan dernier et ce par deux fois: en janvier, lorsque les terroristes ont visé la rédaction de la publication satirique « Charlie Hebdo », et en novembre, quand une série dattentats djihadistes a fait 130 morts. Parmi les chefs de missions diplomatiques à avoir signé dans le registre de condoléances ouvert à lambassade belge de Bucarest ont également figuré les ambassadeurs allemand, espagnol, japonais, grec, bosniaque, serbe, chypriote, polonais, turc et cubain.



    Le président roumain Klaus Iohannis, à peine rentré de Turquie, où il a effectué une visite dEtat, a appelé à la solidarité et au courage: « Je suis fermement convaincu que nous ne pouvons combattre ce fléau des attentats que si tous les pays y œuvrent ensemble. Les mots qui me viennent à lesprit quand je pense à ce quil faut faire sont solidarité, calme, unité. »



    Le premier ministre Dacian Cioloş a lui aussi exhorté à la solidarité dans la lutte contre le terrorisme : « Je crois fortement que ce nest quen renfonçant la collaboration entre les Etats membres que lon peut conserver lespace de liberté au sein de lUE, car cest lui surtout qui est mis à lépreuve. A présent, chaque pays de lUnion a tendance à se replier sur lui-même, justement pour se protéger ».



    Pour sa part, le président de la Chambre des députés de Bucarest, Valeriu Zgonea, a plaidé en faveur dune sécurité accrue: « Les libertés sont extrêmement importantes, mais pour jouir de libertés et de prospérité, il faut vivre en sécurité. La sécurité est très importante, où que lon se trouve, chez soi ou dans la rue. »



    Religions, dialogue, paix – voilà les termes dune équation théorique, très éloignée de la réalité semble-t-il, du moment quau nom de la foi on fait exploser des bombes et lon arrive à des conflits majeurs. Les leaders religieux musulmans et chrétiens présents jeudi au colloque organisé à la Faculté de théologie orthodoxe de Bucarest ont réaffirmé lidée que lextrémisme et le fanatisme apparaissent là où les gens sont dépourvus dinstruction et manipulés. Ils ont convenu que la réponse des autorités religieuses au radicalisme islamique, cest le dialogue, capable de promouvoir une culture de la paix et de la tolérance. (trad. Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 25.03.2016

    A la Une de la presse roumaine 25.03.2016

    “Peur” – voilà le mot qui domine les Unes des journaux bucarestois de ce vendredi. Les journalistes roumains sinsurgent contre le manque daction des Etats européens, contre leurs “enquêtes, les mesures et les réactions” faibles, rares et notamment symboliques face à la vague terroriste. Dans le même temps, ils se font écho des disputent sur ce sujet qui divisent les élites roumaines et proposent ce quils considèrent comme LA solution à cette crise.


  • La Roumanie réagit aux attentats de Bruxelles

    La Roumanie réagit aux attentats de Bruxelles

    Charm el-Cheikh, Beyrouth, Paris, Bamako, San Bernardino, Ankara — autant d’endroits de quatre continents frappés en moins de six mois par les djihadistes, dont les attentats ont fait des centaines de morts. Ce mardi, des attentas meurtriers ont ensanglanté Bruxelles, capitale administrative de l’UE et siège de l’OTAN.



    En novembre dernier, lorsque, par crainte de telles attaques, les responsables belges avaient relevé au niveau maximal lalerte terroriste et déployé des blindés dans les rues, certaines voix, que d’aucuns qualifiaient d’alarmistes, présageaient un attentat imminent. A cette même époque, les médias des pays voisins accusaient les autorités belges d’avoir permis que la commune de Molenbeek devienne un véritable quartier djihadiste à Bruxelles. Les écervelés qui justifient leur ferveur religieuse par des meurtres se trouvaient déjà au cœur du continent et les analystes mettaient en garde contre le risque d’un “printemps islamique” en Europe Occidentale, qu’ils considéraient plus vulnérable que jamais.



    Le carnage de ce mardi a malheureusement validé tous ces pronostics. Le monde civilisé a de nouveau été saisi de douleur et d’indignation. Alliée de la Belgique au sein de l’OTAN, son partenaire dans le cadre de l’UE et du mouvement francophone, la Roumanie a elle aussi éprouvé ces sentiments. Plus de 30 mille ressortissants roumains vivent à Bruxelles et dans les environs de la ville. Au moins quatre d’entre eux ont été blessés dans les explosions qui ont eu lieu à l’aéroport et dans une station de métro.



    Le terrorisme, on peut le combattre par le pacifisme et la solidarité, a affirmé le président roumain, Klaus Iohannis, qui effectue une visite en Turquie: “Il faut contrecarrer ces attaques par notre volonté de paix, de collaboration, par notre solidarité dans le règlement des grands problèmes auxquels nous sommes confrontés dans la région”.



    La cellule de crise mise en place par la diplomatie de Bucarest est en contact permanent avec les autorités bruxelloises. Une équipe consulaire mobile s’est rendue à Bruxelles en renfort au personnel de l’ambassade de Roumanie. Le ministre des affaires Etrangères, Lazăr Comănescu, a fait savoir que la Roumanie était prête à aider la Belgique et insisté sur le besoin de solidarité au sein de l’UE. A Bucarest, la gendarmerie a déployé des effectifs supplémentaires dans les aéroports et aux sièges des missions diplomatiques étrangères, même si le niveau d’alerte terrorise n’a pas été relevé.



    Le patron du Service roumain de renseignement, Eduard Hellvig, a affirmé, dans un communiqué de presse, ne détenir aucune information indiquant une possible menace pour la sécurité nationale. Il a pourtant précisé que les récents événements de Bruxelles touchaient les Roumains aussi, vu que le terrorisme est désormais un fléau mondial.



    A son tour, Georgian Pop, président de la commission parlementaire en charge du contrôle des Services secrets roumains, déclarait que: “Malheureusement, l’enclume dans laquelle nous sommes pris est très serrée. A l’Ouest, Bruxelles et Paris, à l’Est, Ankara et Istanbul ont été la cible d’attentats minutieusement préparés et perpétrés en cascade. En Roumanie, le Service de renseignement et le système de prévention antiterroriste ont réussi à maintenir le niveau d’alerte bleu, ce qui se traduit par une menace relativement faible. A ce niveau-là, les mesures de prévention prédominent”.



    Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, qui a travaillé pas mal d’années à Bruxelles en tant que commissaire européen à l’agriculture et puis comme conseiller du président de la Commission européenne, a exprimé sa vive compassion aux victimes des attentats et le soutien du cabinet de Bucarest aux autorités belges. (trad.: Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 23.03.2016

    A la Une de la presse roumaine 23.03.2016

    Suite aux attentats de Bruxelles, les autorités de Bucarest réagissent à la menace terroriste et rediscutent plusieurs modifications législatives dans le domaine de la sécurité nationale. Il s’agit entre autres de lois jugés inconstitutionnelles par la Cour Constitutionnelle. Egalement dans la presse : le rapport gouvernemental sur les actions des services de secours dans l’incendie du club Colectiv a identifié de nombreuses défaillances. L’intervention a été « inférieure à la moyenne », selon le rapport.


  • 22.03.2016

    22.03.2016

    Bruxelles – Bruxelles a été secouée mardi matin par plusieurs attaques meurtrières, apparemment terroristes, avec des explosions à l’aéroport international et dans le métro de la capitale belge, près des institutions européennes. Les explosions ont fait au moins 21 morts, selon un bilan provisoire, a annoncé un porte-parole des sapeurs pompiers de la capitale belge à l’AFP. Le niveau d’alerte antiterroriste est passé mardi matin pour l’ensemble de la Belgique à son niveau maximal, le niveau 4. Ces explosions interviennent quatre jours après la capture spectaculaire à Molenbeek, une commune bruxelloise, de Salah Abdeslam, un Français d’origine marocaine, seul survivant du commando auteur des attentats djihadistes du 13 novembre à Paris. Plusieurs pays occidentaux ont déjà adopté des mesures de sécurité supplémentaires suite aux attaques de Bruxelles.

    – A Bucarest, le président roumain Klaus Iohannis a exprimé sa compassion et adressé des condoléances aux personnes touchées, au peuple et aux autorités belges. Pour sa part, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Lazar Comanescu a déclaré qu’une union des forces pour lutter contre le fléau terroriste était absolument nécessaire. Le gouvernement de Bucarest a fermement condamné ces violences et exprimé son appui aux autorités belges et européennes dans la consolidation de la sécurité de l’espace européen.

    Visite – Le président roumain Klaus Iohannis entame aujourd’hui une visite
    de trois jours en Turquie pour rencontrer à Ankara son homologue Recep Tayyip
    Erdogan et le premier ministre Ahmet Davutoglu. A Istanbul, le leader de
    Bucarest aura des entrevues avec le maire de la ville et les représentants de
    la communauté roumaine. Cette visite est censée consolider la coopération
    bilatérale sur la base du partenariat stratégique signé en 2011. Les deux pays
    ont des intérêts réciproques, tels le statut de membre de l’OTAN, la
    coopération militaire et celle économique. Les pourparlers viseront également
    le besoin d’intensifier les efforts de lutte contre le terrorisme, vu que la
    Turquie est confrontée depuis plusieurs mois à des attaques terroristes.
























    Parlement – La présidente de la Chambre des députés de Rome, Laura Boldrini effectue une visite à Bucarest, lors de
    laquelle elle rencontrera d’importants
    leaders roumains. La visite de Laura Boldrini se déroule à l’initiative du
    président de la Chambre des Députés, Valeriu Zgonea. Les deux responsables
    devraient signer une déclaration censée encourager le processus d’intégration
    européenne. Le document a été adopté par la présidente de la Chambre des
    députés d’Italie, mais aussi par les présidents de l’Assemblée Nationale de
    Paris, du Bundestag allemand et de la Chambre des Députés du Luxembourg. Laura
    Boldrini rencontrera aussi les représentants des investisseurs italiens de
    Roumanie.


    Grève – Plusieurs milliers de
    médecins roumains poursuivent la grève à la japonaise, mécontents de la manière
    dont les négociations avec le ministère de Santé se sont déroulées. Les
    médecins de famille ont annoncé des protestations jeudi devant le Ministère de
    la Santé. Une semaine durant, les médecins et les infirmières de tout le pays
    porteront des banderoles bleues sur leurs bras. Les syndicalistes de la santé
    réclament la majoration du salaire minimum à 280 euros, le paiement des heures
    supplémentaires et des bonus, l’amélioration des conditions de travail, la
    réglementation du temps de travail et des solutions au manque de personnel.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Alexandra Dulgheru, doit rencontrer aujourd’hui Lesia Tsurenko d’Ukraine, lors du premier tour du tournoi de Miami. Aujourd’hui également, la Roumaine Sorana Cîrstea affrontera l’Italienne Francesca Schiavone, pour une place dans le tableau principal de la compétition. Les autres Roumaines présentes dans la compétition sont Simona Halep, 5e favorite du concours, Monica Niculescu (les deux qualifiées directement au deuxième tour de la compétition) et Irina Begu qui doit jouer mercredi dans le premier tour du tournoi.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie doit rencontrer mercredi à domicile la Lituanie, en préparation de l’Euro 2016, en France. Le match de Giurgiu précède l’amical Roumanie – Espagne qui se tiendra dimanche à Cluj, dans le nord-ouest du pays. A l’Euro, la Roumanie jouera le premier match du tournoi contre la France. La Suisse et l’Albanie font également partie du même groupe.

    Médias – Le Parlement de Roumanie doit voter aujourd’hui un nouveau Conseil d’administration de la télévision publique. Les commissions parlementaires en charge de la culture avaient auditionné les candidats proposés par les groupes parlementaires, le gouvernement, le président du pays et par les salariés de cette institution. Le nouveau conseil devrait trouver des solutions censées permettre de redresser la TVR, confrontée à une situation financière difficile. Une de ces solutions pourrait être un projet de loi prévoyant une procédure de redressement judiciaire de la télévision publique.

  • 14.03.2016 (mise à jour)

    14.03.2016 (mise à jour)

    Défense — Le Conseil suprême de défense nationale se réunit mardi à Bucarest, pour la séance semestrielle, présidée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Parmi les sujets à l’ordre du jour figurent entre autres le stade de la mise en oeuvre du Programme concernant la modernisation et la dotation de l’Armée roumaine d’ici 2027, le phénomène de l’immigration clandestine en Europe et les mesures relatives aux coupes illégales de bois du fonds forestier national.



    Attaque – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a transmis à son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, un message de condoléances dans lequel il condamne fermement lattaque terroriste qui a eu lieu dimanche à Ankara et précise que la Roumanie demeure engagée dans la lutte contre le terrorisme. De telles actions ne peuvent nullement être justifiées, indique un communiqué du ministère roumain des Affaires étrangères. 37 personnes ont perdu la vie et plus de 70 ont été blessées suite à lattentat kamikaze, le deuxième en un mois, qui a eu lieu dimanche à Ankara. Lattaque na pas été revendiquée, mais des officiels des services de sécurité ont déclaré que les premiers éléments de lenquête suggèrent limplication du Parti des travailleurs du Kurdistan, considéré par Ankara une organisation terroriste.



    Bilan — Le bilan de l’incendie survenu le 30 octobre 2015 dans le club bucarestois Colectiv ne cesse de s’alourdir. Un jeune homme de 22 ans, hospitalisé en Roumanie, est décédé lundi des suites d’une hémorragie. Cinq autres blessés sont soignés dans des centres hospitaliers de l’étranger. L’incendie a fait 147 blessés. 64 personnes sont mortes. 27 personnes ont perdu la vie dans la discothèque pendant l’incendie, 25 dans les hôpitaux de Roumanie où elles étaient soignées et 12 autres dans des établissements de santé de l’étranger.



    Accident — La diplomatie de Bucarest a fait savoir qu’un minibus transportant 16 touristes roumains a été impliqué lundi, en Turquie, dans un grave accident de la route. Deux passagers sont morts, tandis les 14 autres sont hospitalisés. Le plus grave accident d’un car de touristes roumains, celui de juin 2013, au Monténégro, avait fait 18 morts et 29 blessés.



    FMI – Le FMI recommande à la Roumanie d’ajourner les mesures d’allégement fiscal qui devraient entrer en vigueur en 2017, de sorte à atteindre un déficit budgétaire de 2% du PIB, a déclaré lundi le chef de la mission du Fonds en Roumanie, Reza Baqir, à la fin de l’évaluation annuelle de l’économie. La TVA, qui a baissé de 24% à 20%, début 2016, devrait diminuer en 2017 aussi, jusqu’à 19%. Or, selon le FMI, l’ajournement de la prochaine réduction de la TVA, ainsi que des autres facilités fiscales prévues entrer en vigueur en 2017 généreraient une économie équivalant à 0,75 % du PIB. Le FMI demande aux autorités roumaines une meilleure discipline des dépenses et une administration fiscale plus efficace. Il leur conseille également d’adopter vite la législation portant amélioration de la gouvernance corporative au sein des entreprises publiques et de dresser la liste des éventuelles privatisations ou cotations en bourse. Par ailleurs, les représentants de l’institution financière internationale apprécient les efforts de Bucarest en matière de lutte contre la corruption et l’exhortent à garder le rythme.



    Agriculture — La Commission européenne a annoncé lundi de nouvelles mesures de soutien aux agricultures. Parmi elles le feu vert donné pour limiter temporairement la production de lait, afin d’enrayer la chute des prix. Les ministres de l’agriculture de l’UE se sont réunis à Bruxelles afin d’examiner la situation difficile de plusieurs secteurs agricoles, notamment les fruits et légumes, la viande de porc et les produits laitiers. Les fermiers européens sont confrontés à une chute des prix due à la baisse de la demande et à l’embargo russe. Les représentants de plusieurs associations de fermiers européens ont manifesté dans la capitale de la Belgique pour demander des revenus décents et une politique agricole commune cohérente.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures seront plus basses que la normale saisonnière, les maxima devant s’étaler entre 2 et 10 degrés. Le ciel sera plutôt couvert. De faibles pluies éparses sont attendues surtout dans l’ouest du pays. Pendant la nuit, le mercure va passer sous la barre de 0 degré.