Tag: theatre

  • Une semaine avec Wajdi Mouawad

    Une semaine avec Wajdi Mouawad

    Cette semaine, RRI ouvre des portes généralement verrouillés pour nous, public – ceux de lintimité de la création artistique. Produit de trois cultures (libanaise, française et québécoise), unies par une même langue, Wajdi Mouawad est de ces artistes francophones à avoir le plus changé la manière contemporaine de faire du théâtre. A linvitation de lIF de Roumanie et des ambassades du Canada et du Liban, cet auteur dramatique, metteur en scène et comédien hors du commun a récemment été de passage par Bucarest et Sibiu, pour deux représentations de « Seuls », un de ses spectacles les plus poignants, mais aussi les plus provocateurs en matière de réalisation. A cette occasion, Wajdi Mouawad s’est entretenu avec RRI et le magazine Regard sur lécriture théâtrale en tant quexercice de sincérité et de liberté. Une semaine avec Wajdi Mouawad veut dire sept jours, sept questions, sept réponses, sept pistes dapproche de la vie et de lart de notre époque…



    Homme de son temps, l’auteur et metteur en scène Wajdi Mouawad interroge beaucoup le réel, tout en identifiant les correspondances de situation entre passé et présent, comme dans le cas de l’intégrale des sept tragédies de Sophocle, à retrouver sur scène en 2015. Dans ses propres textes, l’artiste met à nu parfois les mécanismes de la création au quotidien, comme dans sa pièce Rêves, où il surprend deux dialogues qui s’entrecroisent, entre un écrivain, d’une part, et ses personnages et respectivement une hôtelière, de l’autre. Qu’est-ce que la réalité, qu’est-ce que l’imagination?





    Exclusivité RRI et Regard, avec le soutien de l’Institut français de Roumanie, de l’Ambassade Du Canada et de l’Ambassade du Liban à Bucarest

  • Une semaine avec Wajdi Mouawad

    Une semaine avec Wajdi Mouawad

    Cette semaine, RRI ouvre des portes généralement verrouillés pour nous, public – ceux de lintimité de la création artistique. Produit de trois cultures (libanaise, française et québécoise), unies par une même langue, Wajdi Mouawad est de ces artistes francophones à avoir le plus changé la manière contemporaine de faire du théâtre. A linvitation de lIF de Roumanie et des ambassades du Canada et du Liban, cet auteur dramatique, metteur en scène et comédien hors du commun a récemment été de passage par Bucarest et Sibiu, pour deux représentations de « Seuls », un de ses spectacles les plus poignants, mais aussi les plus provocateurs en matière de réalisation. A cette occasion, Wajdi Mouawad s’est entretenu avec RRI et le magazine Regard sur lécriture théâtrale en tant quexercice de sincérité et de liberté. Une semaine avec Wajdi Mouawad veut dire sept jours, sept questions, sept réponses, sept pistes dapproche de la vie et de lart de notre époque…



    Les projets de Wajdi Mouawad lont poussé parmi les artistes incontournables du théâtre mondial contemporain. Une de ses œuvres les plus connues est la tétralogie « Le sang des promesses », réunissant « Littoral », « Incendies », « Forêts » et « Ciels ». Créé et modifié en une dizaine dannées, ce quatuor de pièces, comme il lappelle lui-même, porte sur lhéritage, les liens de sang, la transmission et la mémoire. Des textes grâce aussi auxquels Wajdi Mouawad se voit attribuer le prix de lAcadémie française pour lensemble de son œuvre dramatique. Et pourtant lartiste affirme assumer un rôle plutôt modeste dans la conception de ses projets…




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  • Une semaine avec Wajdi Mouawad

    Une semaine avec Wajdi Mouawad

    Cette semaine, RRI ouvre des portes généralement verrouillés pour nous, public – ceux de lintimité de la création artistique. Produit de trois cultures (libanaise, française et québécoise), unies par une même langue, Wajdi Mouawad est de ces artistes francophones à avoir le plus changé la manière contemporaine de faire du théâtre. A linvitation de lIF de Roumanie et des ambassades du Canada et du Liban, cet auteur dramatique, metteur en scène et comédien hors du commun a récemment été de passage par Bucarest et Sibiu, pour deux représentations de « Seuls », un de ses spectacles les plus poignants, mais aussi les plus provocateurs en matière de réalisation. A cette occasion, Wajdi Mouawad s’est entretenu avec RRI et le magazine Regard sur lécriture théâtrale en tant quexercice de sincérité et de liberté. Une semaine avec Wajdi Mouawad veut dire sept jours, sept questions, sept réponses, sept pistes dapproche de la vie et de lart de notre époque…



    Nous lavons vu, les jours précédents, Wajdi Mouawad utilise tout dans ses textes – mots, photos, sons, vidéo, des éléments qui sagencent dans ce quil appelle « une écriture polyphonique ». Mais, en définitive, qu’est-ce qui se passe dans la tête d’un auteur? Comment arrive lidée qui le fait s’asseoir devant sa feuille de papier ou devant son ordinateur pour y déposer le fruit de son imagination? Lauteur invente-t-il tout ce quil écrit ou bien ordonne-t-il des personnages et des situations qui simposent à lui et auxquels quil navait jamais pensé auparavant. Lartiste, est-il donc dans « limmaîtrisable », comme dit un autre grand dramaturge français, Rémi de Vos, ou bien dans le contrôle absolu ?





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  • Une semaine avec Wajdi Mouawad

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    Cette semaine, RRI ouvre des portes généralement verrouillés pour nous, public – ceux de lintimité de la création artistique. Produit de trois cultures (libanaise, française et québécoise), unies par une même langue, Wajdi Mouawad est de ces artistes francophones à avoir le plus changé la manière contemporaine de faire du théâtre. A linvitation de lIF de Roumanie et des ambassades du Canada et du Liban, cet auteur dramatique, metteur en scène et comédien hors du commun a récemment été de passage par Bucarest et Sibiu, pour deux représentations de « Seuls », un de ses spectacles les plus poignants, mais aussi les plus provocateurs en matière de réalisation. A cette occasion, Wajdi Mouawad s’est entretenu avec RRI et le magazine Regard sur lécriture théâtrale en tant quexercice de sincérité et de liberté. Une semaine avec Wajdi Mouawad veut dire sept jours, sept questions, sept réponses, sept pistes dapproche de la vie et de lart de notre époque…



    Le rapport aux textes de Wajdi Mouawad n’est pas toujours facile. Sur le papier, ses pièces ont parfois l’allure d’une oeuvre philosophique qu’un lecteur plus pointilleux ne verrait pas forcément transposés sur scène. Et pourtant, sous la lumière des projecteurs, dans la bouche du comédien, le même texte avec ses sens des fois obscures acquiert une fluidité insoupçonnée. Quel est le mécanisme d’un tel exploit?




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  • Une semaine avec Wajdi Mouawad

    Une semaine avec Wajdi Mouawad

    Cette semaine, RRI ouvre des portes généralement verrouillés pour nous, public – ceux de lintimité de la création artistique. Produit de trois cultures (libanaise, française et québécoise), unies par une même langue, Wajdi Mouawad est de ces artistes francophones à avoir le plus changé la manière contemporaine de faire du théâtre. A linvitation de lIF de Roumanie et des ambassades du Canada et du Liban, cet auteur dramatique, metteur en scène et comédien hors du commun a récemment été de passage par Bucarest et Sibiu, pour deux représentations de « Seuls », un de ses spectacles les plus poignants, mais aussi les plus provocateurs en matière de réalisation. A cette occasion, Wajdi Mouawad s’est entretenu avec RRI et le magazine Regard sur lécriture théâtrale en tant quexercice de sincérité et de liberté. Une semaine avec Wajdi Mouawad veut dire sept jours, sept questions, sept réponses, sept pistes dapproche de la vie et de lart de notre époque…



    C’est au Liban, en 1968, que Wajdi Mouawad voit le jour. 11 ans plus tard, avec sa famille, il s’installe en France et, enfin, au Québec, à Montréal, en 1983. Un parcours culturel qui marque profondément le devenir de cet artiste, l’empreinte de chacune de ces trois destinations se retrouvant, par la suite, dans toutes les dimensions de ses créations, écrites ou scéniques. Mais comment voit-on la liberté, lorsqu’on change de référence culturelle? Quelle sorte de liberté se donne l’artiste lorsqu’il travaille, dans ces conditions?




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  • Une semaine avec Wajdi Mouawad

    Cette semaine, RRI ouvre des portes généralement verrouillés pour nous, public – ceux de lintimité de la création artistique. Produit de trois cultures (libanaise, française et québécoise), unies par une même langue, Wajdi Mouawad est de ces artistes francophones à avoir le plus changé la manière contemporaine de faire du théâtre. A linvitation de lInstitut français de Roumanie et des ambassades du Canada et du Liban, cet auteur dramatique, metteur en scène et comédien hors du commun a récemment été de passage par Bucarest et Sibiu, pour deux représentations de « Seuls », un de ses spectacles les plus poignants, mais aussi les plus provocateurs en matière de réalisation. A cette occasion, Wajdi Mouawad s’est entretenu avec RRI et le magazine Regard sur lécriture théâtrale en tant quexercice de sincérité et de liberté. Une semaine avec Wajdi Mouawad veut dire sept jours, sept questions, sept réponses, sept pistes dapproche de la vie et de lart de notre époque…



    A ses 45 ans, Wajdi Mouawad est lauteur de textes joués aux quatre coins de la planète. Les sujets, les angles, le style font de son écriture la trame de spectacles ou de films puissants, qui obligent le spectateur à prendre position, que ce soit dans ladhésion ou le rejet. Cest le cas, par exemple d« Incendies », pièce transposée à lécran par Denis Villeneuve en 2010, mais aussi mise en scène, en mai dernier, par Radu-Alexandru Nica au Théâtre Magyar dEtat de Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie, avec un succès retentissant. A parcourir la liste des titres des textes Wajdi Mouawad – « Incendies », « Forêts », « Ciels », « Rêves », « Seuls » et ainsi de suite – on dirait que lauteur a une certaine obsession de la pluralité. Est-ce vraiment le cas ? Pourquoi tout démultiplier ?



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  • IN Avignon

    IN Avignon

    Adulé, conspué, admiré, méprisé, envié — quelque soit leur état d’esprit déclaratif, la quasi-totalité des gens de théâtre souhaite ouvertement ou secrètement mettre un jour les pieds à Avignon. Si l’autre Mecque des arts de la scène européenne, qu’est le festival d’Edimbourg, semble être un peu plus ouverte aux Roumains, ces derniers n’ont réussi à entrer dans la section officielle d’Avignon qu’à deux reprises — en 1996, avec « Les Danaïdes » par Silviu Purcarete et cette année avec « Solitaritate – Solitarité » par Gianina Carbunariu, un spectacle du Théâtre national “Radu Stanca” de Sibiu. Le succès de cette dernière dans la cité des papes a été fracassant, c’est la critique qui le dit — l’occasion pour nous de faire le point sur la présence roumaine à ce festival d’Avignon 2014, mais aussi sur la place des Roumains sur la scène théâtrale européenne du moment.


    Quelques pistes de réflexion explorées par la metteure en scène Gianina Carbunariu, Sebastian Vlad Popa, critique, écrivain, professeur des universités, rédacteur en chef de la publication « Inifinitezimal », et Christophe Pomez, attaché culturel de l’ambassade de France à Bucarest et directeur adjoint de l’Institut français de Roumanie.


  • Grand Prix Nova 2014

    Grand Prix Nova 2014

    Cest la dernière ligne droite du deuxième Festival de théâtre radiophonique Grand Prix Nova, organisé par Radio Roumanie. Un rendez-vous à la fois mixte et fédérateur, car il s’adresse non seulement aux professionnels de la radio et du théâtre, mais aussi aux passionnés du son et de l’acoustique. Comment fait-on de la radio fictionnelle, à quoi pourrait ressembler la radio de l’avenir? Tentative de réponse avec nos invitées, Ilinca Stihi, metteur en scène, celle grâce à laquelle Grand Prix Nova existe, et Aurélie Lierman, artiste radio, compositrice et chanteuse belgo-rwandaise, depuis le studio de Radio Roumanie aménagé au Grand Hotel Continental de Bucarest, siège du festival.


  • “La France sous les feux de la rampe” du Festival international de théâtre de Sibiu

    “La France sous les feux de la rampe” du Festival international de théâtre de Sibiu

    De même que le Festival “George Enescu” pour la musique, le Festival international de théâtre de Sibiu, Sibfest, est la marque roumaine la plus connue en Europe et dans le monde. Depuis vingt ans, il attire un nombre impressionnant dartistes, de passionnés de théâtre et de touristes. 62 mille spectateurs pour chacun des 10 jours de cet événement, senorgueillissent les organisateurs, à savoir léquipe du Théâtre National de cette bourgade saxonne du centre de la Roumanie. Un rendez-vous qui pèse lourd, au sens propre comme figuré du terme, et qui fut un argument déterminant dans le choix de Sibiu en tant que capitale européenne de la culture aux côtés du Luxembourg. Les créations françaises et francophones ont toujours été parmi les vedettes du festival de Sibiu, mais cette année elles pulvérisent les records en matière de présence et de visibilité… Explications avec Christophe Pomez, directeur adjoint et programmateur de lInstitut français de Bucarest.


  • Le Festival du spectacle européen et de la dramaturgie roumaine (FEST-FDR)

    Le Festival du spectacle européen et de la dramaturgie roumaine (FEST-FDR)

    Il est la seule plate-forme élargie de spectacle sur des textes roumains, contemporains et sociaux de surcroît. Cependant, il ne sagit pas dun événement roumano-roumain, car FEST-FDR met toutes ces créations locales dans un contexte européen – et international en général -, mettant en miroir créativité, formats et tendances roumaines et globales, ces dernières puisées dans des endroits pas forcément à portée de main ou dInternet. Le Festival européen du spectacle et de la dramaturgie roumaine, qui se déroule en ce moment même, est organisé par ce pôle culturel qui est le dynamique Théâtre national de Timisoara, dans louest de la Roumanie. Explications avec Codruta Popov, programmatrice artistique et secrétaire littéraire du Théâtre national de Timisoara.


  • Le Festival International de Théâtre de Sibiu

    Le Festival International de Théâtre de Sibiu

    Le Festival International de Théâtre de Sibiu est probablement l’événement du genre le plus important de Roumanie et le troisième en Europe pour ce qui est de son ampleur, après ceux d’Edimbourg et d’Avignon. L’édition de cette année se donne pour but de poursuivre la tradition d’une offre culturelle au plus haut niveau. Dix jours durant, l’ancienne cité des Saxons dans le sud de la province de Transylvanie se transforme en une scène immense, grâce à des artistes venus des 4 coins du monde. Les événements ont lieu dans une soixantaine dendroits, dont places publiques, églises, sites historiques mais aussi salles de spectacle traditionnelles.



    Chaque édition du Festival a un thème généreux, celui de cette 21e édition étant «Unicité en diversité ». Prévu du 6 au 15 juin, l’événement réunit 2 500 artistes et invités de 70 pays. A l’affiche figurent 350 spectacles de théâtre, de danse, de musique, représentations de rue, de cirque, expositions, ateliers de lecture, conférences. En effet, les organisateurs proposent un véritable marathon d’événements uniques, qui, hormis les spectacles de théâtre, prévoit aussi des projections de films et lancements de livres.



    A noter, parmi les points dorgue, la présence de l’écrivain, acteur et réalisateur libanais, Wajdi Mouawad, avec son spectacle fétiche «Seuls», mais aussi avec le film tiré de sa pièce «Incendies», nominé aux Oscars 2011 dans la section « meilleur film étranger » ou encore la sculpture monumentale «Luminarium Mirazozo», qui pourra être admirée sur la Grande Place de Sibiu. Inspirée de l’architecture islamique et gothique, le Luminarium est une structure gonflable, censée procurer au public une série d’expériences extrasensorielles à l’aide des jeux de lumière sur des formes géométriques colorées ou transparentes.



    Enfin, de nouvelles étoiles seront attribuées sur l’Allée des Célébrités de Sibiu, conçue selon le modèle du célèbre Walk of Fame hollywoodien. La liste des étoiles sera entre autres complétée par le metteur en scène, acteur, réalisateur et écrivain britannique, Peter Brook, le danseur et chorégraphe roumain, Gigi Caciuleanu ou Martin Hochmeister, fondateur du premier théâtre de Sibiu. Selon le directeur du Festival, Constantin Chiriac, les événements déroulés dans le cadre de cette 21e édition respectent le principe des vases communicants; on s’attend à ce qu’ils confirment la vocation humaniste de la ville de Sibiu, capitale européenne de la culture en 2007. (trad.: Alexandra Pop)

  • Le Festival de théâtre euro-régional TESZT

    Le Festival de théâtre euro-régional TESZT

    Pendant la dernière semaine du mois de mai, le théâtre hongrois d’Etat « Csiky Gergely » de Timisoara a organisé la septième édition du Festival de théâtre euro-régional TESZT. Depuis sa première édition en 2007, le festival se propose d’illustrer la diversité culturelle de l’eurorégion DKMT (Danube — Cris — Mures — Tisa) et de renforcer les liens entre les théâtres de la région, ce qui le transforme en un évènement unique en Roumanie. Le festival accueille donc des spectacles et des artistes de Roumanie, Hongrie et Serbie. Chaque année, le thème est différent.



    Attila Balazs, le directeur du théâtre magyare d’Etat de Timisoara explique : « Nous avons essayé de rassembler des spectacles autour du thème « Le passé et son image sous l’angle du présent». En effet, les spectacles que j’ai proposés cette année tournent autour de ce thème. En fait, ce n’est pas nous qui choisissons ces thèmes, ce sont les thèmes qui s’affichent devant nous. Il ne nous reste qu’à décider quels sont les plus importants. L’année dernière tout le festival a été beaucoup plus frais, plus actuel. Cette année, nous avons davantage de références au passé et en ce cas je mentionnerais presque tous les spectacles du festival. »



    Le festival de Théâtre Euro-régional Timişoara — TESZT a été ouvert par le spectacle «Incendies », mis en scène par Radu Alexandru Nica au Théâtre magyar d’Etat de Timisoara. Le point de départ de l’histoire est la guerre au Liban et la pièce analyse ses conséquences sur la vie des gens. Deux frères jumeaux essaient de récupérer, de déchiffrer le passé de leur mère. L’auteur de la pièce est Wajdi Mouawad, un canadien francophone d’origine libanaise. Son texte a été adapté pour le film homonyme, nominé en 2012 aux Oscars, dans la catégorie du meilleur film étranger.



    Le metteur en scène Radu Nica : « J’ai aimé ce texte parce qu’il m’a ému. Depuis quelque temps, on n’écrit plus de telles choses. Nous sommes tous très froids, sophistiqués, nous montrons toujours que nous pensons, nous avons peur d’éprouver des émotions. J’ai dû mener un combat intérieur, je l’avoue. J’aime moi aussi ces textes-là. Je ne suis pas un partisan de l’émotion excessive dans le théâtre, mais nous avions besoin d’une exception. Nous avons relevé plusieurs défis : l’histoire proprement dite, tellement compliquée, est un mélange du polar contemporain et de tragédie antique. Il fallait garder le caractère policier et dramatique, tout en évitant la froideur propre à la tragédie antique. Il s’agissait de créer une historie contemporaine, alors que la moitié de la pièce se déroule au Proche Orient, dont la mentalité n’est pas si différente de la nôtre ».



    Autre spectacle invité à la 7e édition de Teszt : « Il était une fois à Timisoara », écrit et mis en scène par Peter Kerek. C’est l’histoire d’une famille qui essaye de cacher son passé remontant à l’époque du communisme. Adrea Tokai évoque « Il était une fois à Timisoara » : « Que nous sommes des humains… c’est ce que ce spectacle m’a fait comprendre. L’histoire est très simple. Il s’agit d’une famille nombreuse. La mère meurt dans un accident et les enfants reviennent tous à la maison, suite à cet événement. Et qu’est-ce qu’ils y découvrent ? Qu’est-ce qui s’est passé il y a 20 ans ? Moi, je joue le rôle d’un personnage plus âgé, qui en même temps appartient et n’appartient pas à la famille. Qui est — et en même temps — n’est pas un serviteur. Et ce que j’ai compris, moi, c’est que nous ne sommes ni bons ni mauvais, nous sommes des humains, nous vivons notre vie et tâchons de continuer notre route. Il n’est pas question de survie. Il y a des moments extrêmes — de haine, de dissension — mais ils ne se situent pas dans la « zone de survie », pour ainsi dire. On finit par trouver une solution — comme cela se passe d’habitude dans la vie. »



    Présenté également lors du Festival de théâtre euro-régional de Timişoara, le spectacle « Rouge » une co-production des théâtres Populaire de Subotica, en Serbie et Katona Jozsef de Budapest, mise en scène par Mate Gabor. Ce spectacle parle des atrocités commises pendant la deuxième guerre mondiale en Yougoslavie, à la frontière avec la Hongrie et dans d’autres zones habitées par des Magyares.



    Si, en 1942, l’armée hongroise envahit les territoires yougoslaves, faisant de nombreuses victimes, en 1944, les partisans communistes de Yougoslavie déclenchent une campagne pour se venger contre les habitants d’origine magyare. A l’époque, il n’y a pas eu de procès, mais uniquement la torture, le lynchage, les exécutions de masse. Le texte a été écrit pas Brestyanszki B.R., secrétaire littéraire du Théâtre Populaire de Subotica : « Jusqu’il n’y a pas longtemps, ces événements ont figuré parmi les tabous de l’histoire. Selon les historiens, des dizaines de milliers de personnes en ont été victimes. Et non seulement on ne pouvait pas parler de cette période, mais les gens avaient peur d’en parler. Pour pouvoir continuer, nous devons devenir conscients du passé. »



    « Le passé et son image sous l’angle du présent» est d’ailleurs le thème de l’édition de cette année du Festival TESZT. Un autre spectacle invité s’y intégrait parfaitement : « Terres basses » qui utilise des textes de Herta Müller, adaptés par Niky Wolcz, qui signe également la mise en scène. Ce spectacle a été monté au Théâtre Allemand d’Etat de Timişoara. La comédienne Ida Jarccsek-Gaza y joue le rôle de la grand-mère : « Le metteur en scène a dit : le côté dur des textes de Herta Müller ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse, c’est de découvrir ensemble les passages lyriques, les belles choses, ce qui est dit sotto voce, ce qui est fin, le côté vulnérable. Et je suis très reconnaissant à Niky Wolcz d’avoir eu la patience de découvrir, sous une carapace très dure et rugueuse, la moelle tendre. Cela a été très important pour moi, en tant qu’acteur. Je pense que la beauté de ce spectacle est due au fait qu’il propose une telle abondance de sujets qu’il n’y a pas de spectateur qui ne puisse s’identifier à une partie de ce qui se passe sur scène par un souvenir intime, personnel. Et je pense que c’est là le grand atout de ce spectacle. »



    Pour l’édition de cette année du Festival de Théâtre Euro-régional, les organisateurs ont également préparé un livre fondé sur le dialogue culturel des théâtres, institutions et artistes des 3 pays. « Voies transfrontalières » est né de l’esthétique du festival et de son idée fondamentale — celle de créer une plate-forme commune, plurilinguistique, pour les plus importants théâtres et institutions d’art de l’euro-région Danube-Criş-Mureş-Tisa. (Trad. : Alex Diaconescu, Dominique)

  • 06.06.2014 (mise à jour)

    06.06.2014 (mise à jour)

    Corruption — La Cour d’Appel de Bucarest a décidé vendredi d’arrêter pour 30 jours l’homme d’affaires Dan Adamescu accusé d’avoir donné des pots-de-vin. Cette décision n’est pas définitive pouvant être contestée. Classé deuxième dans le top des Roumains les plus riches, Adamescu a graissé la patte de deux juges en échange de solutions favorables des dossiers d’insolvabilité des sociétés où il est actionnaire. Par ailleurs, le vice-président de l’Autorité Nationale de L’Energie et un directeur de ENEL, important distributeur d’énergie électrique ont été placés en garde à vue par les procureurs de la Direction Nationale Anticorruption pour avoir offert et perçu des pots-de-vin et pour trafic d’influence. Dans d’autres dossiers, les procureurs ont retenu le chef de la Direction d’infrastructure et de services publics de la mairie de Bucarest accusé, entre autres, de faux, abus en service et trafic d’influence ainsi que l’ex-directeur général de la Régie de Transports de la capitale pour abus en service qui aurait produit un préjudice de quelques 820 000 euros.



    FMI — Une mission conjointe du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale se trouve à Bucarest jusqu’au 16 juin, pour une troisième évaluation de l’accord de précaution signé avec la Roumanie, l’automne dernier. Aujourd’hui, les représentants des bailleurs de fonds internationaux ont des entretiens avec des officiels des Ministères de la Santé et des Finances ainsi qu’avec ceux de la Banque centrale. Les responsables roumains et internationaux essaient de trouver à cette occasion des solutions pour la mise en œuvre d’une baisse de 5% des cotisations à la sécurité sociale payées par les employeurs. La mesure devrait entrer en vigueur au 1er juillet prochain. Suite aux discussions cette semaine avec les représentants des créanciers internationaux, le gouvernement roumain a approuvé les mesures visant à rendre plus efficace le secteur ferroviaire roumain.



    Théâtre — Coup d’envoi aujourd’hui à Sibiu, au centre de la Roumanie, de la 21e édition du Festival International de Théâtre — le plus important de Roumanie. 10 jours durant, des centaines d’événements animés par 2500 artistes de 70 pays transformeront la ville en une scène immense — spectacles de théâtre, de danse et de musique et de cirque, représentations de rue, défilés, ateliers de lecture et conférences sont prévus. Le thème de l’actuelle édition est «Unicité en diversité ». Le Festival de Sibiu est considéré comme le troisième événement de ce type au monde, après ceux d’Edimbourg et d’Avignon.



    Tennis — Après la qualification jeudi soir pour la finale du tournoi de Rolland Garros, la joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, grimpera sur la troisième position du classement mondial, quel que soit le résultat du match contre la Russe Maria Sharapova, prévu samedi. En demi-finale la Roumaine s’est imposée en deux sets devant l’Allemande Andrea Petkovici. C’est pour la première fois que Simona, élue joueuse qui a le plus progressé en 2013, accède à une finale d’un tournoi de Grand Chelem. La dernière joueuse de tennis de Roumanie s’étant qualifiée pour la finale d’un tournoi de grand chelem a été Virginia Ruzici en 1980, toujours à Roland Garros, un tournoi qu’elle avait remporté en 1978.



  • La Bande « Zurli »

    La Bande « Zurli »

    « La bande « Zurli », c’est le plus magnifique groupe de grandes personnes qui font de belles choses pour les petits. »



    C’est, en peu de mots, la définition de la troupe de théâtre pour enfants la plus aimée, qui réussit à apporter le sourire sur les lèvres de tous ceux qui se rendent à ses spectacles. Ce ne sont pas de simples pièces de théâtre, mais des spectacles interactifs, lors desquels les enfants sont invités à applaudir, à se lever, à se tourner vers leurs parents, à chanter, à faire du bruit… Autrement dit à être vivants et présents et non pas des spectateurs passifs, plongés, une heure durant, dans l’obscurité.



    Au bout des 60 minutes pendant lesquelles les enfants ont suivi le fil d’une narration et ont chanté à tue-tête, ils quittent la salle animés d’une énergie contagieuse, qu’ils transmettront aux autres.



    « Sais-tu ce qui me plaît le plus chez Zurli ? On lit la joie sur leurs visages ! » – disait Irina, une spectatrice fidèle qui n’a raté aucune première depuis 6 ans.



    Nous avons demandé à Mirela Retegan — alias « Madame la Présentatrice » – quelle est la recette du succès de la Bande Zurli : « De mon point de vue, la recette de ce succès est le naturel, la normalité de notre relation avec les enfants et avec les parents, le sérieux de notre jeu avec eux et notre simplicité. La Bande Zurli offre aux petits et aux adultes qui les accompagnent une heure de détente qui les fait oublier tous leurs problèmes. A la différence d’autres troupes ou d’autres recettes, nous transmettons un double message : de ce que nous disons sur scène, les parents comprennent une chose et les enfants autre chose, bien qu’il s’agisse de la même question. Nous suscitons une émotion et aussi bien les parents que les enfants quittent la salle de spectacle le sourire aux lèvres, bien que pas pour la même raison ».



    L’héroïne autour de laquelle se tissent toutes les histoires est la « petite Zurli ». Elle a 7 copains et copines, avec lesquels elle joue, sous l’œil attentif de Mme la Présentatrice, maître de cérémonie, mais aussi symbole de la mère soucieuse que rien de mal n’arrive aux enfants.



    Les membres de la troupe sont tous des adultes, chacun incarnant un type de personnalité à laquelle les parents ont affaire dans leur vie de tous les jours.



    Mirela Retegan raconte comment elle a rencontré Vero Căliman, la « Petite Zurli » : « J’ai rencontré Vero au bord de la mer, sur une aire de jeux pour enfants. Je l’ai vue parler à un môme et son énergie m’a beaucoup plu, ainsi que sa façon de parler à cet enfant. Je lui ai demandé quel était son métier. Elle m’a répondu qu’elle travaillait là-bas. Je lui ai dit de venir me retrouver en automne, à son retour à Bucarest. Je pensais depuis longtemps à mettre sur pied une troupe d’adultes qui réalise des spectacles pour les enfants. Veronica a été le déclencheur qui a tout mis en marche, car c’est autour d’elle que j’ai construit le personnage de la « Petite Zurli » et les autres personnages, qui sont venus s’ajouter petit à petit, mais elle demeure le principal pilier de la troupe. »



    Avant de devenir « La Petite Zurli », Vero Căliman ne trouvait plus sa place nulle part. Elle dit que la rencontre avec Mirela Retegan a changé sa vie : « Mon histoire avec les enfants est bien longue. J’ai gagné mes premiers sous à l’âge de 11 ans et demi, lorsque j’ai commencé à faire du baby-sitting pour une voisine dont l’enfant m’était très cher. A y réfléchir, je me rends compte que j’ai toujours eu une relation privilégiée avec les enfants. Pendant 3 mois, j’ai travaillé pour Concordia, une fondation qui s’occupe des enfants abandonnés. J’étais très jeune, j’avais 18 ans et cela a été pour moi une expérience extraordinaire. Je restais avec eux du vendredi soir jusqu’à dimanche, j’étais une sorte de… ils m’appelaient « maman ». Cela a été très dur, pour moi, à un moment donné j’ai dû arrêter. Il y avait beaucoup d’enfants qui avaient de grandes difficultés, j’étais, moi-même, presque enfant. Des fois je ne savais pas comment gérer la situation, d’autres fois je me sentais dépassée par les circonstances. Il m’arrivait de savoir ce que je devais faire, d’autres fois pas. C’est à la mer que j’ai vu pour la première fois mes futurs collègues au travail et je me suis rendu compte que c’était ce que je voulais faire. De retour à Bucarest, j’ai été prise d’assaut. En fait, ma vie a complètement changé. Et avant tout, j’ai téléphoné à ma mère, pour lui dire : Ça y est ; je sais ce que je vais faire. »



    En elle se retrouvent toutes les fillettes du monde — dit Mirela Retegan, en parlant de Vero. Les fillettes qui posent des questions, qui ne veulent pas ranger leurs jouets, qui sont prêtes à sauver toute âme, même la Sorcière Tura Vura — Patati Patata. Mirela Retegan nous parle de ses personnages: « La Petite Zurli est dorlotée, c’est la cadette, qui bénéficie des sucreries, des jouets et de la compréhension des autres. Elle n’est pas insolente, c’est une enfant curieuse, courageuse, qui sait minauder juste autant qu’il faut pour obtenir ce qu’elle veut. Dans la Petite Zurli se retrouvent toutes les fillettes que nous connaissons et que nous n’avons pas été. « Clopoţel » – Clochette — apporte les devinettes — avec l’assurance de celui qui connaît toutes les réponses. Nous évitons d’être didactiques, pour ne pas effrayer les enfants, déjà saturés de toute l’éducation qu’ils reçoivent. Dans nos spectacles, Tura Vura — Patati Patata — contrebalance la Bonne Fée. C’est l’exemple négatif, elle montre ce qu’il ne faut pas faire, sans être un épouvantail, la Sorcière de la Forêt, la Fée Carabosse, qui nous font peur au point de ne plus pouvoir nous endormir la nuit. C’est une femme ridicule, que l’on retrouve, dans la société, dans tous les caractères que l’on ne souhaite pas voir approcher nos enfants. Et nous aimerions qu’ils la reconnaissent pour ne pas entrer en relation avec ce type de caractère. »



    La Bande Zurli a commencé par faire de l’animation aux fêtes d’enfants. Ils ont continué par de petites pièces de théâtre présentées au Musée du Paysan Roumain. Ensuite, ils ont commencé à parcourir le pays, dans le cadre de la campagne: « Si tu as un livre, fais-le circuler. » Les salles où ils donnaient des spectacles sont vite devenues trop petites pour un public de plus en plus nombreux. Le reste est venu de soi : un spectacle à la télévision, un album de musique contenant les chansons de l’enfance les plus connues, mais aussi des chansons originales, devenues du jour au lendemain des tubes visualisés par des dizaines de milliers d’internautes. Leur dernier exploit : une mobilisation éclair de 2000 personnes qui figureront dans le clip vidéo « J’ai une petite maison » – déjà célèbre parmi les tout petits.



    Selon Mirela, le ciel est leur seule limite : « J’ai un plan, qui date du moment où j’ai entamé le travail avec la Bande Zurli. Tout ce que vous voyez, tout ce que nous avons fait, figurait déjà dans ce plan. Le dernier élément sur la liste, c’est le parc de distractions Zurli, quelque part à l’extérieur de la ville, dans un forêt, pour mettre ensemble tout ce que nous avons réalisé durant ces années. J’aimerais qu’il existe une Petite Zurli qui soit une aide pour les mamans de Roumanie ; les enfants ont besoin d’exemples et de repères et j’ai souhaité qu’il en existe pour les enfants de Roumanie : une Minnie un peu plus grande, une Hannah Montana moins brillante. Construire quelque chose d’autochtone, de roumain. »


    Ne soyez pas étonnés si vous passez, un jour, à côté d’un minibus portant l’inscription « Gaşca Zurli » – la Bande Zurli. D’ici là, écoutez/écoutons la chanson : « J’ai une petite maison. » (Trad. : Dominique)

  • 30.05.2014 (mise à jour)

    30.05.2014 (mise à jour)

    FMI — Une délégation du FMI doit entamer lundi une visite à Bucarest, pour une troisième évaluation de l’accord de précaution. A l’agenda des discussions figureront l’élimination du monopole de l’Etat dans deux secteurs clé de l’économie, l’énergie et l’infrastructure, une éventuelle réduction de 5% des cotisations à la sécurité sociale payées par les employeurs. Les entretiens porteront aussi sur les mesures visant à stimuler le marché de l’Emploi et à réduire la fiscalité, que le Ministère des Finances est en train de préparer. Rappelons que l’actuel accord de précaution conclu par la Roumanie avec le FMI et la Commission européenne s’élève à 4 milliards d’euros.



    Recommandations – La Commission européenne va publier au début de la semaine prochaine les recommandations aux pays, suite à des analyses économiques complexes ayant visé les Etats de l’UE. La Commission européenne va leur suggérer de prendre en compte dans la prochaine année des réformes dans des secteurs clé, tels le marché de l’emploi, l’éducation, la recherche et la consolidation budgétaire. L’année dernière, la Roumanie s’est vu adresser 8 recommandations spécifiques concernant entre autres, les politiques fiscales, la santé publique, les embauches, l’administration publique et l’absorption des fonds européens.



    Coopération— La Roumanie est le partenaire le plus honnête et le plus efficace de la République de Moldova — a déclaré la chef de la diplomatie moldave, Natalia Gherman, dans une interview à notre radio. La responsable moldave a évoqué l’assistance de la Roumanie aux démarches de Chisinau visant à réformer la justice et les affaires intérieures, un processus nécessaire pour l’adhésion du pays à l’UE. Natalia Gherman a aussi mentionné le prêt de 20 millions d’euros accordé par la Roumanie à la réforme dans l’éducation et la construction du gazoduc Iasi – Ungheni, qui assurera la connexion de la République de Moldova au système énergétique européen.



    Conseils – Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest maintient sa recommandation aux ressortissants roumains, y compris les représentants des médias, de quitter aussitôt la péninsule de Crimée ainsi que les régions de Donetsk et de Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. La recommandation intervient sur fond de détérioration dramatique de la situation de sécurité dans ces zones. De même, les citoyens roumains sont conseillés d’éviter les déplacements aussi dans d’autres régions du nord-est, du sud et du sud-est de l’Ukraine.



    Entretiens – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlàtean, a participé vendredi à une rencontre de travail avec les ambassadeurs des Etats d’Asie accrédités à Bucarest. On a souligné l’importance accordée au développement des relations proches avec les partenaires asiatiques dans le domaine du dialogue politique et diplomatique, des échanges économiques, respectivement des échanges inter-humains. Une attention spéciale a été accordée à la coopération entre Etats européens et Etats asiatiques dans le format Asie-Europe où la Roumanie joue un rôle actif dans des domaines tels le développement régional et le management des ressources d’eau.




    Réunion – Le secrétaire d’Etat aux affaires européennes du Ministère roumain des Affaires étrangères, George Ciamba, a participé du 29 au 30 mai à Athènes à la réunion informelle des ministres ou des secrétaires d’Etat aux affaires européennes des Etats membres de l’UE. La réunion a été organisée par la présidence hellénique du Conseil de l’UE. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine Ciamba a souligné que les élections euro-parlementaires de Roumanie ont été la preuve claire de l’orientation pro-européenne des citoyens roumains — prémisse positive d’une participation active et dynamique de la Roumanie au processus des décisions européennes et au contour des solutions d’avenir concernent les dossiers européens majeurs.



    Théâtre – Ces jours-ci, on organise à Bucarest la 6-ème édition du Festival International de Théâtre de Rue « B-FIT in the street » qui propose jusqu’au 1-er juin des dizaines de spectacles avec des poupées géantes et des machines, concerts et jeux de lumières et d’eau. Y participent plus de 200 artistes de Roumanie, d’Espagne, de France, du Pays Bas, de Grande Bretagne, de Slovaquie , de Belgique, d’Italie et d’Australie. Par ailleurs, à Cluj, ouverture, vendredi, de la XIII-ème édition du Festival de Film TRANSILVANIA –TIFF. Jusqu’au 8 juin 217 films de 55 pays , des concerts , des expositions, des master-class, des débats et des banquets animeront la ville du centre de Roumanie.



    Météo – Une alerte jaune aux pluies, orages et grêle est en vigueur à Bucarest et dans tous les départements de Roumanie jusqu’à samedi soir. Les quantité d’eau peuvent dépasser 30 litres par mètre carré. Les hydrologues ont émis eux aussi une alerte orange aux inondations, valable jusqu’à dimanche sur des rivières de 14 départements, la plupart dans l’est de la Roumanie. De même, plusieurs rivières de l’ouest, du centre et du sud sont visées par une vigilance jaune aux inondations. Les alertes orange et jaune restent en vigueur sur le Danube. Bien que considérablement élevé ce dernier temps, le niveau du fleuve n’augmentera plus à la hauteur des départements de Galati et de Braila.