Tag: Timisoara

  • 17.12.2015

    17.12.2015

    Timisoara – Journée de deuil aujourdhui à Timisoara, dans louest de la Roumanie, à la mémoire des victimes de la révolte anticommuniste de 1989. 90 personnes sont mortes et 400 – blessées durant les émeutes qui ont eu lieu il y a 26 ans dans cette ville martyre. Un service religieux sest déroulé à la Cathédrale métropolitaine de la ville, alors que lOpéra accueille une exposition dart contemporain. Déclenchée par lopposition des habitants de Timisoara à une mesure abusive des autorités locales, la Révolution sest étendue à travers la Roumanie pour culminer le 22 décembre par la fuite du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. Plus de mille personnes sont décédées et près de 3400 ont été blessées du 16 au 25 décembre 1989. La Roumanie a été lunique pays dEurope de lEst où le changement du régime sest fait par la violence et qui a exécuté ses ex-dirigeants communistes. Le Parlement roumain se réunira le 21 décembre pour une séance solennelle censée marquer les 26 ans écoulés depuis la Révolution anticommuniste roumaine de 1989.



    Bruxelles – Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, participe aujourdhui et demain à Bruxelles à une réunion des leaders européens consacrée à des aspects relatifs à la gestion du phénomène de la migration et aux demandes du Royaume Uni de réformer de bloc communautaire. Conformément à un communiqué du gouvernement de Bucarest, la Roumanie soutient la mise en application des mesures visant le renforcement des frontières extérieures de lUE, afin de garantir la sécurité interne, tout en préservant le principe de la liberté de circuler à lintérieur de lUnion. Les débats de Bruxelles viseront également des questions liées à la relation avec la Fédération de Russie, à la situation dans lest de lUkraine, ainsi que des sujets économiques.



    Protestations – Les transporteurs roumains participent aujourdhui à des protestations dans la capitale notamment contre la majoration du prix des assurances de responsabilité civile. Celui-ci a progressé de 300% dans le cas des véhicules utilisés dans le transport de personnes et de marchandises, y compris pour les taxis. Les protestataires demandent également au gouvernement déliminer une accise à commencer par le 1er janvier 2016 et demandent lintervention du gouvernement pour modifier la législation qui les oblige à payer des montants énormes pour des droits dauteur. Plusieurs milliers de bus, de cars, de taxis et de camions se trouvent actuellement Place Victoriei, devant le bâtiment du Gouvernement roumain.


    Sondage – Le président roumain, Klaus Iohannis occupe la première place dans le classement de la confiance des Roumains dans les personnalités publiques, relève un sondage INSCOP rendu public aujourdhui. Selon ce baromètre, près de 60% des personnes questionnées affirment faire confiance au président Klaus Iohannis. Il est suivi par le gouverneur de la Banque centrale Mugur Isarescu qui bénéficie dun taux de confiance de 40%, alors que celui du premier ministre Dacian Ciolos est de 32,6%. Les Roumains font également confiance à lambassadeur de Roumanie aux Etats-Unis, George Maior (29,8%), au directeur des Renseignements extérieurs, Mihai Razvan Ungureanu (21,8%) ainsi quau président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu (21,4%). Le baromètre « La vérité sur la Roumanie » a été réalisé du 26 novembre au 2 décembre sur un échantillon de 1071 personnes.



    Handball – La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie sest qualifiée dans les demi-finales du Championnat du monde de handball du Danemark après un match dramatique contre le pays hôte. A la fin des prolongations, mercredi soir le score a été de 31 à 30, le but de la victoire ayant été marqué à la dernière seconde du match, évitant ainsi les tirs au but. Vendredi, dans les demi-finales de la compétition, la Roumanie affrontera la Norvège et les Pays-Bas rencontreront la Pologne. La Norvège est lunique pays qui a la chance de figurer parmi les demi-finalistes, tandis que les Pays-Bas et la Pologne sont de véritables surprises. La Roumanie semble être une toute autre équipe que celle ayant évolué dans la phase de groupes, lorsquelle sest inclinée face à lEspagne, la Norvège et la Russie.

  • 16.12.2015 (mise à jour)

    16.12.2015 (mise à jour)

    Budget – Le gouvernement que je dirige veillera à ce que le budget sur 2016 soit mis en place d’une façon transparente, efficace et surtout prudente afin d’écarter le risque de dérapages, a précisé mercredi, le premier ministre roumain, Dacian Ciolos au plénum du Parlement. La déclaration a été faite à l’issue de l’adoption par le Législatif des projets des projets des lois du Budget de l’Etat et de la sécurité sociale en 2016. A parler des recettes budgétaires envisagées de 800 millions d’euros de plus par rapport à 2015, Ciolos a déclaré que le gouvernement se propose de simplifier le processus de collecte dans le respect des citoyens et des agents économiques. Quant aux dépenses budgétaires de 13 milliards de plus à celles sur 2015, le cabinet Ciolos envisage de décourager le gaspillage à travers une meilleure transparence des acquisitions publiques, la réforme et la diminution des pertes dans les compagnies publiques et un plus d’efficacité dans l’administration publique. Le projet de budget 2016 table sur un déficit de 3% du PIB et repose sur une croissance économique de 4,1%.

    Révolution- Le Parlement roumain se réunira en séance solennelle le 21 décembre pour marquer les 26 années écoulées depuis la Révolution anticommuniste de 1989, a fait savoir mercredi le vice-président du Sénat, Ioan Chelaru. Le 16 décembre 1989 la révolte anti-communiste commençait à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie. Ces jours-ci, les associations de révolutionnaires et les autorités locales de l’ouest du pays organisent plusieurs manifestations pour commémorer les événements qui ont entraîné la chute du régime communiste de Roumanie il y a 26 ans. Déclenchée par l’opposition des habitants de Timisoara à une mesure abusive des autorités locales, la Révolution s’est étendue à travers la Roumanie pour culminer le 22 décembre par la fuite du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. Plus de mille personnes sont décédées et près de 3400 ont été blessées du 16 au 25 décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays d’Europe de l’Est où le changement du régime s’est fait par la violence et qui a exécuté ses ex-dirigeants communistes.

    Protestations- Le gouvernement roumain a fait un geste mercredi envers les bergers en colère en suspendant par décret d’urgence une mesure qui limite le nombre de leurs chiens et promettant de trouver une solution d’ici la fin avril. Le décret suspend aussi l’interdiction de pâturage entre début décembre et fin avril, contestée par les bergers qui pour beaucoup n’ont pas assez de fourrages pour nourrir leurs bêtes pendant l’hiver, note AFP. La décision survient après que la veille, des milliers de bergers avaient pris d’assaut le Parlement pour réclamer l’abrogation d’une loi récente visant a protéger le gibier. Celle – ci interdit entre autre le droit de pacage entre décembre et avril afin de protéger le fonds cynégétique et limite le nombre de chiens qu’un berger peut avoir.

    Chisinau – Une nouvelle entrevue entre les leaders des 3 partis politiques pro-européens de la République de Moldova voisine, à savoir le Parti Libéral Démocrate, le Parti Démocrate et le Parti Libéral aura lieu vendredi, a fait savoir ce mercredi le président moldave, Nicolae Timofti, à l’issue d’un nouveau round de consultations avec les chefs de ces trois partis en vue de former une nouvelle alliance, un mois et demi après la chute du gouvernement dirigé par le libéral – démocrate Valeriu Strelet. Les débats sont difficiles dans le contexte où le président par intérim des démocrates – libéraux, Valeriu Strelet et le leader des démocrates, Marian Lupu, se disputent le droit de désigner le premier ministre. Selon le chef des libéraux moldaves, Mihai Ghimpu, ces débats sont plutôt un blocage politique, qu’une tentative de détendre la situation. Aux termes de la Constitution de la République de Moldova, l’actuel Parlement doit valider le gouvernement avant le 29 janvier. En cas contraire, le Parlement sera dissolu et il faudra organiser des élections parlementaires anticipées.

    Météo- Le ciel est plutôt couvert sur l’est et le sud-est du territoire. Des précipitations sont signalées par endroits. Le brouillard fera son apparition dans les régions de plaine. Le vent soufflera légèrement. Les minimales iront de -8 à 1 degrés et les maximales d’1 à 6 degrés.

  • 15.12.2015(mise à jour)

    15.12.2015(mise à jour)

    Décès — Le bilan de l’incendie ayant ravagé le 30 octobre le Club Colectiv de la capitale roumaine s’élève désormais à 62 morts après le décès d’une autre personne dans un hôpital bucarestois. Une quarantaine de blessés sont hospitalisés en Roumanie et à l’étranger. Le ministère de la Santé examine actuellement la possibilité de construire un nouvel hôpital des grands brûlés à Bucarest. Trois centres de ce genre seront aménagés à Iasi (nord-est), Târgu Mures (centre) et Timisoara (ouest), par le biais d’un programme déroulé en partenariat avec la Banque Mondiale.



    Diplomatie — Le secrétaire d’Etat aux affaires européennes au ministère roumain des Affaires étrangères, George Ciamba, a participé mardi à Bruxelles à la réunion du Conseil Affaires Générales. Les responsables européens ont débattu des sujets figurant à l’agenda du sommet européen. Celui-ci se tiendra les 17 et 18 décembre et portera sur la migration, la lutte contre le terrorisme, la consolidation de l’Union économique et monétaire, sur le marché commun et la relation UE — Royaume Uni. Les conclusions du Conseil sur l’élargissement et le processus de stabilisation et d’association ont également été adoptées.



    Commémoration — Coup d’envoi ce mardi à Timişoara, dans l’ouest de la Roumanie, des cérémonies de commémoration des 26 ans écoulés depuis la révolte anticommuniste de 1989. Au programme des manifestations : un colloque sur certains aspects controversés des événements d’il y a plus d’un quart de siècle, réunissant historiens mais aussi révolutionnaires roumains. Déclenchée le 16 décembre 1989 par l’opposition des habitants de Timisoara à une mesure abusive des autorités locales, la Révolution s’est étendue à travers la Roumanie pour culminer le 22 décembre par la fuite du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. Plus de mille personnes sont décédées et près de 3400 ont été blessées du 16 au 25 décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays d’Europe de l’Est où le changement du régime s’est fait par la violence et qui a exécuté ses ex-dirigeants communistes.



    Sécurité — Après les attentats terroristes de Paris, les entretiens de sécurité lors du transit de la frontière roumaine ont été considérablement multipliés, a annoncé le Service roumain de renseignements (SRI). Selon le Service, ce dernier mois, les vérifications de ce type ont triplé, arrivant à 80. Jusqu’à présent, 9000 personnes ont été signalées à la frontière. Il n’y a pas, sur la liste, de personnes qui avaient l’intention de rester ou de transiter la Roumanie, mais la mesure est préventive, selon les informations reçues des partenaires externes, précise le SRI.



    Interdiction — La loi portant interdiction de fumer a été adoptée mardi, à une ample majorité, par la Chambre des députés de Bucarest, en tant qu’assemblée décisionnelle. Elle stipule la défense de fumer dans les espaces publics fermés, dans les espaces clos sur les lieux de travail, sur les aires de jeux pour les enfants, dans les établissements sanitaires, d’enseignement et dans ceux destinés à la protection et à l’assistance de l’enfant. L’acte réglementaire prévoit l’organisation de campagnes d’information et d’éducation de la population et l’information des consommateurs sur le contenu de goudron, de nicotine et de monoxyde de carbone. Le projet de loi avait déjà été adopté par le Sénat dès 2011.



    Investissements — Les investissements étrangers directs en Roumanie ont augmenté de 270 millions d’euros au mois d’octobre pour dépasser les 2,8 milliards d’euros au bout des 10 premiers mois de l’année en cours. Ce montant est de près de 1,2 milliards d’euros supérieur au niveau enregistré durant la même période de l’année 2014. Selon la Banque centrale de Roumanie, les participations au capital, y compris l’estimation du profit net réinvesti se sont élevées à 2,7 milliards d’euros.



    Touristes – Durant les neuf premiers mois de cette année, la Roumanie a attiré 1,75 millions de touristes étrangers, qui ont dépensé environ un milliard deuros dans le pays. Selon les chiffres de lInstitut national des statistiques, la participation aux réunions daffaires, congrès, conférences, cours, foires et expositions a constitué la principale raison du séjour des touristes étrangers en Roumanie, suivie par les voyages privés. Sur le total des séjours en Roumanie des touristes étrangers durant le 9 premiers mois de lannée, près de la moitié avaient été organisés par le biais des agences de voyage. Le principal moyen de transport utilisé pour arriver en Roumanie a été lavion.



    Handball — Dans les quarts de finale du Championnat du monde de handball du Danemark, la sélection nationale féminine de Roumanie doit rencontrer mercredi le pays qui accueille cette compétition. Dans les autres matches de cette étape la France affronte les Pays-Bas, la Pologne joue contre la Russie et la Norvège rencontre le Monténégro. En raison de la victoire surprenante de la Pologne contre la Hongrie, les sportives roumaines devraient occuper au moins la 7e place du classement final afin d’être qualifiées pour les tournois pré-olympiques de 2016 à Rio. La Roumanie est l’unique pays ayant participé à tous les championnats du monde de handball organisés depuis 1957. Elle a remporté trois médailles : l’or en 1962 et l’argent en 1973 et 2005.


  • December 15, 2015

    December 15, 2015

    COLECTIV — The death toll of the tragedy which struck the “Colectiv” nightclub in Bucharest on October 30, has risen to 62, after another person who sustained burn injuries died in a hospital in Bucharest. Some 40 people are still undergoing treatment in hospitals in Bucharest and abroad. The Romanian Health Ministry is now looking into the possibility of building a new burns hospital in Bucharest. In the same line, three burns centres will be built in Iasi (north-east), Targu Mures (centre) and Timisoara (west), under a program with the World Bank.



    COMMEMORATION — Ceremonies are being held today to mark 26 years since the flame of the Anti-Communist Revolution of December 1989 was kindled in the Western Romanian city of Timisoara. A symposium devoted to controversial aspects of the events that occurred in 1989 is scheduled for today. Attending the debates will be both historians and revolutionaries. Started on December 16, 1989, by the Timisoara inhabitants’ opposition to an abusive measure taken by the local authorities, the Revolution spread to the whole country at a fast pace. It culminated on December 22, when dictator Nicolae Ceausescu fled Bucharest, leaving power. Over 1,000 people died and some 3,400 others got injured between December 16 and 25, 1989. Romania was the only country in the former Eastern Bloc that violently overthrew the communist regime and executed its communist leaders.



    DIPLOMACY — US Secretary of State, John Kerry, is holding talks in Moscow today with Russian President Vladimir Putin on ways to put an end to the civil war that has been ravaging Syria for almost four years now. The US has announced that, on December 18, New York will be the venue for the future meeting of the International Syria Support Group, adding that it counts on Russia to bring Syrian president Bashar al-Assad at the negotiation table with the Syrian opposition. Over 250,000 people died and million others have fled civil war, which has been ravaging Syria since as early as 2011. News agencies underline that the US Secretary of State paid his latest visit to Moscow in May, for talks with president Vladimir Putin and foreign minister Sergei Lavrov on the Ukraine crisis.



    REFUGEES — Multiculturalism continues to be an “illusion”, being conducive to the emergence of “parallel societies”, German chancellor, Angela Merkel told a meeting of her Christian Democratic Union party, yesterday. Merkel presented the guidelines of her policy on refugees, evoking “humanitarian imperatives” , but she accepted a compromise with the critical voices, by promising to reduce the number of asylum-seekers in Germany, Reuters and France Presse news agencies report. She also stood for the complete integration of non-EU citizens by their embracing of the German language and values. Thus, the German chancellor believes multiculturalism risks to generate political isolation, and the emergence of suburbs just like those on the outskirts of Paris, with alienated individuals and where the crime rate is very high. Some one million non-EU citizens arrived in Germany in 2015, against the backdrop of the flexible policies pursued by the government led by Angela Merkel.



    ECONOMY– Foreign direct investments in Romania increased by 270 million Euros in October, exceeding 2.8 billion Euros in the first ten months of the year. The figure has exceeded by almost 1.2 billion Euros the amount registered in the same period of 2014. According to the National Bank of Romania, capital participations, including the estimated reinvested net profit, stood at 2.7 billion Euros.



    TOURISM INDUSTRY–Some 1.75 million foreign tourists visited Romania in the first nine months of the year, spending here approximately one billion Euros. According to the National Institute for Statistics, most non-resident tourists came to Romania on business, they were followed by those who participated in congresses, conferences, fairs and exhibitions or attended courses and by holiday makers. Approximately half of the tourists who arrived in Romania in the first nine months of the year had their stays organised by a travel agency, and over 28% made their travel plans by themselves. The main means of transportation was the plane.



    SPORTS — The Romanian national women’s handball team on Wednesday will be taking on the host country’s national squad, in a fixture counting towards the quarter-finals of the World Handball Championship, underway in Denmark. In the three other fixtures at this stage of the competition, France is pitted against the Netherlands, Poland will be taking on Russia, while Norway will go against Montenegro. Whereas Poland grabbed a surprising win over Hungary in the eighth finals, Romania will have to earn at least the 7th position in the final rankings in order to make headway into next year’s pre-Olympic tournaments in Rio. Romania is the only country to have participated in all final tournaments of the World Championships, since 1957, boasting three medals: gold in 1962 and silver in 1973 and 2005, respectively.


    (Translated by: Diana Vijeu)

  • Rugby-Superliga: Saracens gewinnen Meistertitel

    Rugby-Superliga: Saracens gewinnen Meistertitel

    Die Mannschaft Timişoara Saracens ist neuer rumänischer Rugby-Meister. Im Endspiel setzten sich die Westrumänen gegen den amtierenden Meister CSM Ştiinţa Baia Mare mit 18:15 durch. Zur Halbzeit hatte es noch 10:10 Unentschieden gestanden. Die Partie fand im Lascăr Ghineţ- Stadion zu Baia Mare statt.



    Damit krönten die Timişoara Saracens eine perfekte Saison, in der sie zusätzlich den Königspokal und den Rumänischen Pokal holten. Für den Verein ist es der vierte Meistertitel in der Vereinsgeschichte, nach den Erfolgen von 1972, 2012 und 2013. Ştiinţa Baia Mare hat nach wie vor fünf Meistertitel auf dem Konto, aus den Jahren 1990, 2009, 2010, 2011, 2014.



    Das Meisterschaftsendspiel war ausgeglichen, die Schlussphase dramatisch. Die Saracens punkteten als erste durch den Versuch des Neuseeländers Shennan in der 6. Minute, Calafeteanu verwandelte die Erhöhung. Ştiinţa profitierte in letzter Sekunde von der gelben Karte gegen Drenceanu und glich in der 23. Minute zum 7:7 aus. Dănila war der Versuch gelungen, der Neuseeländer im Dress von Baia Mare, Luke Samoa verwandelte die Erhöhung. Die Gastgeber aus Baia Mare übernahmen kurze Zeit später die Führung, durch einen Dropkick des Fidschianers Ratu Taniela in der 27. Spielminute. Und dennoch stand es zur Halbzeit unentschieden, denn vor dem Pausenpfiff punktete Calafeteanu per Strafkick für Timişoara.



    Nach dem Seitenwechsel kamen die Gäste besser aus den Startlöchern, sie erzielten einen weiteren Versuch durch Fonovai Tangimana aus Tonga, in der 47. Minute. Fünf Minuten später baute Timişoara die Führung auf 18:10 aus, nach einem Strafkick von Calafeteanu. Ştiinţa nahm die Angriffe wieder auf und verschoss einen Strafkick durch Samoa. Dafür sollte noch ein Versuch durch Alexandru Bucur in der 70. Minute gelingen. Trotz der Überzahl auf dem Feld konnte Baia Mare allerdings bis zum Schluss nicht mehr punkten. Die Saracens waren Meister.



    Die Bronzemedaille der Rugby-Superliga ging an den CSM Olimpia Bukarest. Sie bezwangen den Stadtrivalen Steaua mit 21:8, 15:8 der Halbzeitstand. Der Militärklub war in Führung gegangen, allerdings meldete sich der CSM zurück und führte bis zum Schluss. Steaua sollte im Schlussspurt kein Punkt mehr gelingen.

  • Le Festival « Eurothalia » à Timisoara

    Le Festival « Eurothalia » à Timisoara

    Le Théâtre allemand d’Etat de Timisoara (dans l’ouest de la Roumanie) est l’organisateur de la 5e édition du Festival européen de théâtre « Eurothalia », qui a eu lieu du 8 au 15 octobre. Cette année, la sélection officielle a inclus des créations d’importants metteurs en scène européens, tels Oskaras Korsunovas, Silviu Purcărete, Jan Lauwers ou Wim Vandekeybus, ainsi que des spectacles qui utilisent de nouvelles esthétiques théâtrales, comme par exemple les productions du Théâtre « Anton Pann » de Ramnicu-Valcea, du Théâtre-Laverie de Chisinau (République de Moldova) ou bien du Théâtre magyar d’Etat « Csiky Gergely » de Timisoara.

    Des explications avec Andreea Andrei, chargée de la sélection à l’édition 2015 du Festival « Eurothalia » : Le Festival a beaucoup évolué d’une édition à l’autre. Si les spectacles de Roumanie ont été plus nombreux dans le passé, cette année nous avons voulu inviter un nombre accru de productions européennes, mises en scène par des créateurs importants. En règle générale, les spectacles sont très divers en termes de genre et de thématiques. La sélection contient des spectacles de théâtre, de danse contemporaine, de théâtre-danse ou impossible de placer dans une catégorie précise. Eurothalia est le seul festival de Timişoara à se concentrer sur l’art théâtral européen. Nous essayons de construire une plate-forme pour les tendances qui se manifestent dans le théâtre actuel sur notre continent.

    Le Festival européen de théâtre « Eurothalia » a été ouvert par une production du Théâtre allemand – Electre, d’après Euripide et Eschille, dans la mise en scène de Bocsárdi László, qui garde le style de l’écriture originale dans une approche contemporaine, proposant une Electre très jeune, très moderne, d’une fragilité apparente.

    La passionnelle Electre, dont la vengeance est son unique raison d’être, est interprétée par la comédienne Isa Berger : Ce n’est pas un spectacle facile. Avant d’entrer en scène, j’ai besoin de silence, de calme, pour être seule avec les problèmes d’Electre que j’essaie de chercher au fond de moi-même. J’essaie de montrer son âme au public. Comme le disait monsieur Bocsardi, l’âme humaine est très compréhensive et ce que nous tentons de faire c’est la dénuder devant le public. Si je devais ramener Electre à l’époque contemporaine, je dirais que je ne comprends pas nécessairement son désir de vengeance dans le sens de tuer sa mère, mais je comprends cet amour total pour son père, parce que moi aussi j’aime énormément mon père et je ferais tout pour lui. Je crois que, sur ce point, nous sommes identiques, Electre et moi.

    Il y a eu aussi deux spectacles avec « La Mouette » de Tchekhov, du metteur en scène Oskaras Koršunovas, une production d’OKT / Vilnius City Théâtre, de Lituanie. Il a suffi de quelques minutes pour que le public soit gagné par le jeu incroyablement naturel des acteurs. « Le comédien ne peut pas se cacher derrière le personnage. Les spectateurs doivent voir comment le comédien commence à vivre la vie du personnage, pas à pas. » C’est ce que Koršunovas apprend à ses comédiens, selon les dires de Nele Savicenko, la comédienne qui joue Arkadina dans le spectacle.

    Nele Savicenko, sur la proposition de Koršunovas en tant que metteur en scène : « Ce texte a 100 ans. C’est une pièce vraiment ancienne. Quels éléments sont encore vivants, maintenant ? je pense qu’il s’agit des relations entre les gens… entre mère et fils, notre profession – cette pièce est sur le théâtre, sur la manière dont le spectacle auquel ils prennent part change la vie des personnages d’une façon extrême, très forte. Après le spectacle de Kostea, personne n’est vraiment heureux. Les relations entre mère et fils, entre Kostea et la création, les idées sur l’artiste, sur l’être humain… il y a beaucoup de choses qui sont très importantes aujourd’hui. La mouette ? C’est cette chose que l’on n’a jamais dans la vie. C’est un rêve… »

    Le metteur en scène belge Jan Lauwers et Needcompany sont venus à Eurothalia avec « Le poète aveugle », un spectacle qui parle du conflit entre l’Orient et l’Occident, un spectacle sur le multiculturalisme, construit sur l’histoire de chacun des comédiens protagonistes.

    Nous avons demandé au metteur en scène Jan Lauwers comment ses comédiens ont reçu la proposition de s’exposer autant devant le public : « Cela ne pose pas de problèmes pour eux. Je travaille avec ces gens depuis longtemps. J’ai cherché des réponses à des questions telles : quelles histoires dire dans le théâtre contemporain, quelle est la signification du théâtre, comment nous pouvons mettre de nouveau le théâtre au centre de la société. L’intimité de parler de soi est donc légitimée uniquement lorsqu’il y a vulnérabilité et lorsqu’il y a, aussi, une approche universelle. Je pense que leurs histoires sont les histoires de tous. Ils parlent donc d’eux, mais ils ne sont plus eux-mêmes. Et c’est là qu’il y a une différence, suite au fait que nous avons une formation pour être performers, pas comédiens. Et les performers, ils parlent toujours d’eux-mêmes. Nous essayons donc d’être comédiens, avec cet arrière-plan de performers et nous essayons de trouver une nouvelle manière de raconter des histoires. Lorsque les comédiens racontent leurs histoires, ils le font d’une manière très historique. Leurs vies sont le point de départ pour aller plus loin, au-delà de ces histoires. J’essaie de les lier de manière historique, j’essaie d’utiliser des images qui sont très autonomes, indépendantes des histoires que je narre, et trouver des couches différentes, des sources d’énergie différentes en même temps. C’est donc beaucoup plus que le fait de raconter ses propres histoires. » (Trad. Ileana Taroi, Ligia Mihaiesscu)

  • El Festival Europeo de Teatro Eurothalia

    El Festival Europeo de Teatro Eurothalia


    El Teatro Alemán de Estado de Timişoara organizó, del pasado 8 al 15 de octubre, la 5ª edición del Festival Europeo de Teatro ”Eurothalia”. Por primera vez, en Timişoara se han presentado creaciones de importantes directores europeos como Oskaras Korsunovas, Silviu Purcărete, Jan Lauwers o Wim Vandekeybus, así como espectáculos inéditos realizados por compañías como el Teatro ”Anton Pann” de Râmnicu-Vâlcea, el Teatro-Spălătorie de Chişinău (República de Moldavia) o el Teatro Húngaro de Estado ”Csiky Gergely” de Timişoara.



    Andreea Andrei, organizadora de la edición de 2015 del festival:



    ”El Festival ha cambiado mucho desde su primera edición. Si en los años pasados, la mayoría de los invitados eran artistas de Rumanía, este año intentamos traer más representaciones de Europa, firmadas por destacados directores de teatro. Este año, igual que en los años anteriores, las representaciones han sido muy diversas desde el punto de vista del género o los temas abordados. Contamos con representaciones de teatro y también con espectáculos de baile contemporáneo o de teatro y baile conjunto y además con espectáculos que no pertenezcan a un determinado género. Eurothalia es el único festival de Timişoara que está dedicado solo al teatro europeo. Intentamos construir una plataforma para las tendencias del teatro europeo actual”.




    En la apertura del Festival Europeo de Teatro ”Eurothalia” se presentó una producción del Teatro Alemán, titulada ”Electra”, de Eurípides y Esquilo, dirigida por Bocsárdi László, en un estilo original y también contemporáneo, con una Electra muy joven, muy moderna y aparentemente frágil. El papel de Electra es interpretado por la actriz Isa Berger:




    Esta representación no es nada fácil. Venimos con el alma desnuda ante el público. Si tuviera que recrear a Electra en la época moderna, no entendería su deseo de venganza, de matar a su madre, pero entiendo este amor completo por su padre, porque yo también soy la hija de mi padre, lo quiero mucho y haría cualquier cosa por él. En este aspecto somos idénticas. ”.




    Después de ”Electra”, siguieron otras dos representaciones con ”La gaviota” de A.P. Cehov, firmadas por Oskaras Koršunovas, y OKT / Vilnius City Theatre, de Lituania. ”El actor nunca puede esconderse detrás del personaje. El público puede ver como, poco a poco, el actor empieza a vivir la vida de su personaje”. Nele Savicenko, es la protagonista, en el papel de Arkadina:




    Este texto tiene 100 años de antiguedad. Es una obra muy antigua. ¿Qué elementos están vivos? Creo que las relaciones entre las personas… entre madre e hijo, o nuestra profesión. Este texto habla sobre el teatro, sobre la manera en la que las representaciones cambian las vidas de los personajes. Después de ver a Kostea, ya nadie puede ser feliz. Las relaciones entre madre e hijo, entre Kostea y la creación, las ideas sobre el artista, sobre el ser humano… hay muchas cosas que son muy importantes hoy. ¿La gaviota? Es la cosa que nunca tendrás en esta vida. Es un sueño…”.



    El director belga Jan Lauwers y Needcompany han presentado en el Eurothalia ”El poeta ciego”, una obra que se centra en el conflicto entre Oriente y Occidente, una representación sobre la multiculturalidad. Jan Lauwers:




    Para ellos, no hay ningún problema. Llevo mucho tiempo trabajando con esta gente. He buscado las respuestas para preguntas como: ¿qué tipo de historias deberíamos contar en el teatro contemporáneo?, ¿qué significa el teatro ?, ¿cómo podemos recolocar al teatro en el centro de la sociedad? La privacidad de hablar sobre sí mismo es legítima solo cuando hay vulnerabilidad y cuando hay una visión universal. Creo que sus historias son las historias de todos nosotros. (…) Los actores, cuando cuentan sus historias, lo hacen de una manera muy histórica. Su vida es el punto de partida para salir adelante. Intento vincularlas desde la perspectiva histórica, intento utilizar imágenes que son muy autonómicas, muy independientes de las historias que cuentan y quiero encontrar niveles distintos, fuentes de energía distintas, al mismo tiempo. Por lo tanto, esto es mucho más que contar tu propia historia… es un autoretrato universal”.




    (versión española Simona Sarbescu)





  • Festivalul European de Teatru Eurothalia

    Festivalul European de Teatru Eurothalia

    Teatrul German de Stat Timişoara a organizat în
    perioada 8 – 15 octombrie a V-a ediţie a Festivalului European de Teatru
    Eurothalia. Evenimentul a reunit la Timişoara, pentru prima dată în această
    formă, opere ale unor importanţi creatori europeni, precum Oskaras Korsunovas,
    Silviu Purcărete, Jan Lauwers sau Wim Vandekeybus şi spectacole care recurg la
    noi estetici teatrale, cum sunt cele produse de Teatrul Anton Pann din
    Râmnicu-Vâlcea, Teatru-Spălătorie din Chişinău sau Teatrul
    Maghiar de Stat Csiky Gergely Timişoara.


    Andreea Andrei, selecţionerul ediţiei 2015 a
    evenimentului: Festivalul s-a schimbat foarte mult de la o
    ediţie la alta. Dacă în anii trecuţi am invitat mai multe spectacole din
    România, anul acesta am încercat să aducem mai multe spectacole din Europa,
    regizate de creatori de teatru foarte importanţi. Şi anii trecuţi, şi anul
    acesta, spectacolele au fost foarte diverse la nivel de gen şi la nivel
    tematic. Invităm spectacole de teatru, dar şi spectacole de dans contemporan
    sau spectacole de teatru-dans sau spectacole care nici nu mai pot fi încadrate
    într-un gen. Eurothalia este singurul festival din Timişoara care este axat
    doar pe teatrul european. Încercăm să construim un fel de platformă pentru
    tendinţele din teatrul european actual.


    Festivalul European de Teatru Eurothalia s-a deschis cu o producţie a Teatrului German
    – Electra, după Euripide şi Eschil, în
    regia lui Bocsárdi László, o montare care păstrează stilul scrierii originale,
    însă într-o abordare contemporană, cu o Electra foarte tânără, foarte modernă,
    în acelaşi timp o apariţie micuţă, fragilă, dar doar în aparenţă. Electra cea
    pasională, a cărei unică raţiune o reprezintă răzbunarea, este interpretată de
    actriţa Isa Berger: Nu este un spectacol uşor. Am nevoie de
    foarte multă linişte înainte de acest spectacol, să fiu eu cu mine şi cu toate
    problemele pe care le are Electra şi pe care încerc cumva să le răscolesc în
    mine. Încerc să oglindesc publicului sufletul. Cum spunea şi domnul Bocsardi, e
    foarte larg sufletul omului. Şi noi asta încercăm, să ne dezgolim sufletul în
    faţa publicului. Dacă ar fi să o aduc pe Electra în zilele noastre, nu-i
    înţeleg neapărat dorinţa de răzbunare în sensul de a-şi omorî mama, dar îi
    înţeleg această iubire în totalitate faţă de tată, pentru că şi eu sunt o fiică
    ce îşi iubeşte tatăl extrem de mult şi cred că aş face orice pentru tatăl meu.
    Aici cumva ne identificăm.



    După Electra au urmat două reprezentaţii cu
    Pescăruşul de A.P. Cehov, în regia lui Oskaras
    Koršunovas, o producţie OKT / Vilnius City Theatre,
    Lituania. O montare care a câştigat publicul după primele minute datorită
    naturaleţii incredibile a jocului actorilor. Actorul nu se poate ascunde în
    spatele personajului. Spectatorii trebuie să vadă cum, pas cu pas, actorul
    începe să trăiască viaţa personajului. Asta îi învaţă Koršunovas pe actorii
    săi, după cum povesteşte Nele Savicenko, actriţa care o interpretează pe
    Arkadina în spectacol. Nele Savicenko, despre propunerea regizorală a lui
    Koršunovas: Acest text are 100 de ani. Este o piesă cu
    adevărat veche. Ce lucruri sunt vii şi acum, în prezent? Cred că relaţiile
    dintre oameni… dintre mamă şi fiu, profesia noastră – piesa aceasta este despre
    teatru, despre cum spectacolul la care iau parte le schimbă vieţile
    personajelor într-un mod extrem, foarte puternic. După spectacolul lui Kostea,
    nimeni nu este cu adevărat fericit. Deci, relaţiile dintre mamă şi fiu, dintre
    Kostea şi creaţie, ideil despre artist, despre fiinţa umană… sunt foarte multe
    lucruri care sunt foarte importante astăzi. Pescăruşul? Este acel lucru pe care
    nu îl ai niciodată în viaţă. E un vis….



    Regizorul belgian Jan Lauwers şi Needcompany au
    venit la Eurothalia cu Poetul orb, un spectacol care problematizează
    conflictul dintre Orient şi Occident, un spectacol despre multiculturalitate,
    construit pe povestea fiecăruia dintre actorii protagonişti. L-am întrebat pe
    regizorul Jan Lauwers cum au primit actorii săi propunerea de a se expune atât
    de mult în faţa publicului: Aceasta nu este o problemă pentru
    ei. Lucrez cu aceşti oameni de multă vreme. Am căutat răspunsul la întrebări
    precum: ce fel de poveşti trebuie să spunem în teatrul contemporan, care este
    semnificaţia teatrului, cum putem aşeza din nou teatrul în centrul societăţii.
    Deci, intimitatea de a vorbi despre tine însuţi este legitimată numai când
    există vulnerabilitate şi când există, de asemenea, o abordare universală. Cred
    că poveştile lor sunt poveştile tuturor. Deci, vorbesc despre ei, dar nu mai
    sunt ei înşişi. Şi aici există o diferenţă, dată de faptul că avem o pregătire
    de performeri, nu de actori. Şi performerii întotdeauna vorbesc despre ei
    înşişi. Deci, noi încercăm să fim actori, cu acest background de performeri şi
    încercăm să găsim un mod nou de a spune poveşti. Când actorii îşi spun
    poveştile, o fac într-un fel foarte istoric. Vieţile lor sunt punctul de
    pornire pentru a merge mai departe, dincolo de ele. Încerc să le leg într-un
    mod istoric, încerc să folosesc imagini care sunt foarte autonome, independente
    de poveştile pe care le spun şi să găsesc niveluri/ straturi diferite, surse
    diferite de energie în acelaşi timp. Deci, este mult mai mult decât spunerea
    propriilor poveşti. Este un autoportret universal.

  • La Roumanie et les réfugiés

    La Roumanie et les réfugiés

    Les premiers réfugiés d’origine syrienne sont arrivés en Roumanie et ils ont été pris en charge à Timişoara par le Centre régional d’hébergement et procédures pour les demandeurs d’asile pour l’ouest du pays. Il s’agit de 4 citoyens qui voyageaient sans papiers. Ils ont été repérés dans une gare et ils ont déclaré qu’ils souhaitaient se rendre en Allemagne. Ils ont demandé l’asile en Roumanie. Bien que la Roumanie ne soit pas soumise, pour le moment, à une pression migratoire, des mesures ont été prises.

    Deux camps ont été mis sur pied dans l’ouest du pays, pouvant accueillir chacun 500 personnes. Le chef du gouvernement, Victor Ponta, a pourtant averti que la situation n’était pas satisfaisante du point de vue de la capacité d’intégrer les migrants : « Nous devons être en mesure d’émettre les documents nécessaires, d’assurer l’accès des réfugiés – notamment des enfants et des personnes âgées – aux services de santé et l’accès des enfants au statut de réfugié, au système d’éducation, de permettre l’accès des migrants sur le marché de l’emploi. La Roumanie n’a pas eu jusqu’ici une expérience dans ce domaine et les gens n’ont pas encore une mentalité adéquate. Je pense qu’il est de notre devoir de comprendre ce phénomène au niveau européen, être prêts à relever des défis et de mettre déjà en place des mécanismes susceptibles d’assurer non seulement une prévention, mais aussi l’intégration des réfugiés, le moment venu. »

    Selon le projet de la Commission européenne de redistribuer 120 mille demandeurs d’asile au sein de l’Union, la Roumanie s’est vu allouer 2475 réfugiés devant s’ajouter aux 1785 que Bucarest avait déjà annoncé pouvoir accueillir. Tous les responsables et toutes les institutions doivent réunir leurs efforts pour relever ce défi, car la législation roumaine ne prévoit pas d’obligations concernant la protection des réfugiés, des enfants et des personnes en situation difficile – a précisé Victor Ponta. Selon une loi en vigueur depuis 2006, Bucarest alloue seulement 3,6 lei (soit 0,8 euro) par jour pour chaque réfugié arrivant sur son territoire. Or, cette loi doit être modifiée.

    Par la voix du député libéral Ionuţ Stroe, l’opposition s’est déclarée prête à soutenir les mesures nécessaires, de sorte que la Roumanie puisse agir dans l’esprit de la solidarité européenne : « Vous avez le soutien du Parlement – au moins au niveau déclaratif -, mais vous devez concrétiser ces affirmations et présenter des propositions législatives pour mettre en place des mécanismes d’intégration sociale, d’assurance maladie et tous les autres mécanismes, que vous avez mentionnés. » Ionuţ Stroe a rappelé, par ailleurs, que la Roumanie était un des seuls pays qui avait encore une ambassade en Syrie – chose que l’on devrait mettre à profit.

  • « Timisoara Art Encounters » – les rencontres artistiques de Timisoara

    « Timisoara Art Encounters » – les rencontres artistiques de Timisoara

    Il y a de la fébrilité dans l’air dans les milieux d’art contemporain de Roumanie. Le plus important événement spécialisé de Roumanie s’ouvre en fin de semaine à Timisoara, dans l’ouest du pays. Un mois durant, une centaine d’artistes exposent, interpellent, interrogent, par et avec leurs œuvres et travaux, non seulement la troisième ville roumaine, mais toute une tradition artistique. Et surtout, « Timisoara Art Encounters » – les rencontres artistiques de Timisoara – tentent d’introduire l’approche organisationnelle courante pour un tel événement dans l’ouest de l’Europe, mais inédite dans ce pays. Et, par ce biais, elles entendent placer en Roumanie sur la carte de ces grandes réunions créatives. Qu’est-ce que la Roumanie a-t-elle à montrer en matière d’art contemporain ? Comment se portent les communautés artistiques du lieu ? A quel public et à quel marché s’adressent-elles ? Portrait tout en questions d’un événement qui se veut un tournant dans RRI Spécial, avec Sorina Jecza, coordinatrice des Rencontres artistiques
    de Timisoara, Nathalie Hoyos, un des deux commissaires de l’événement, et Delia
    Craciun, chargée de mission culture et communication à l’Institut français de
    Timisoara, organisateur du programme éducatif de Timisoara Art Encounters.



  • Say it now! / Dis-le, maintenant !

    Say it now! / Dis-le, maintenant !

    Nos enfants tentent de nous communiquer
    quelque chose. Pouvons-nous, avons-nous la capacité et surtout la volonté de
    les entendre et surtout de les comprendre ? Voilà seulement une des
    questions mises en débat par un projet de théâtre social, entré dans sa phase
    finale, ces jours-ci, à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie. « Spune
    acum », « Dis-le, maintenant ! ». Porté par le Théâtre
    national de la troisième ville roumaine, avec l’aide des subventions de
    l’Espace économique européen, ce projet veut faire entendre la voix de toute
    une catégorie de Roumains que l’on entend peu ou pas du tout dans l’espace
    public local – les adolescents, ce groupe à la frontière entre deux mondes,
    celui des enfants et celui des adultes, qui, tous les deux, les rejettent ou
    les regardent avec condescendance. « Spune acum – Say it now » est un
    projet multinational – mais les problèmes des ados, sont-ils partout les
    mêmes ? Quelles sont les chances d’une telle démarche artistique de
    motiver davantage les ados à laisser de côté les craintes et à s’exprimer
    librement ? En définitive, les adolescents sont-ils prêts pour le monde
    que l’on construit pour eux, et que souhaitent-ils pour eux-mêmes ? Voici
    quelques pistes de débat que nous allons évoquer avec Codruţa Popov, secrétaire littéraire et programmatrice
    du Théâtre national de Timisoara, le metteur en scène franco-norvégien Marcelino Martin
    Valiente et Mihaela Michailov, co-auteur du projet et
    professeur à l’Université nationale d’art théâtral et cinématographique de
    Bucarest.


  • A la une de la presse roumaine – 07.08.2015

    A la une de la presse roumaine – 07.08.2015

    En pleine saison de grandes vacances, le Fisc roumain accélère la lutte contre l’évasion fiscale. Dans le collimateur : les chanteurs de musique tsigane, les usuriers, les politiciens, les sportifs et d’autres vedettes du show-biz. Cette annonce tombe à pic du point de vue médiatique, puisque à Timisoara c’est la saison des mariages dans les familles des Roms. La ville devient un véritable salon de l’automobile. La même ville sera aussi un véritable pôle commercial de l’ouest du pays, un nouveau Bucarest.



  • Jurnal românesc – 14.07.2015

    Jurnal românesc – 14.07.2015

    Autorităţile de la Bucureşti doresc o prezenţă cât mai amplă, diversificată şi pe termen lung a investitorilor spanioli în România. La Madrid, unde a făcut o vizită oficială, preşedintele Klaus Iohannis a afirmat, luni, că sunt încurajate companiile spaniole să realizeze investiţii directe în România în domenii precum energie, industrie sau agricultură. În ultimii zece ani, dintre care şase au fost ani de criză, comerţul dintre România şi Spania s-a dublat, a amintit şeful statului român. La finalul anului 2014, schimburile comerciale bilaterale au atins o sumă record, iar investiţiile spaniole au ajuns la peste 1,3 miliarde de euro. Discuţiile cu regele Felipe al VI-lea, cât şi cele cu premierul Mariano Rajoy au vizat relaţiile bilaterale, colaborarea în cadrul UE şi NATO, subiecte actuale din politica externă şi prezenţa în Spania a comunităţii româneşti. În context, Iohannis a transmis mulţumiri autorităţilor de la Madrid pentru deschiderea cu care cetăţenii români sunt primiţi şi integraţi în societatea spaniolă. Potrivit datelor statistice, în Spania trăiesc circa un milion de români, care reprezintă cea mai mare comunitate de străini din această ţară.



    Asociaţia Litoral-Delta Dunării şi Federaţia Română de Tenis au semnat un parteneriat prin care staţiunea Mamaia a devenit oficial Team Sponsor al echipei de tenis a României pentru Cupa Davis, competiţie care va avea loc în această staţiune în perioada 17-19 iulie, a anunţat, luni, preşedinta Asociaţiei, Corina Martin. La Cupa Davis, România va juca împotriva Slovaciei cu sportivii Marius Copil, Adrian Ungur, Florin Mergea şi Horia Tecău. Este o ocazie fantastică să promovăm din nou staţiunea Mamaia prin intermediul unui eveniment internaţional cu vizibilitate foarte bună, sumele alocate acestui contract provenind din bugetul taxei de promovare aplicată agenţilor economici din staţiunea Mamaia”, a mai declarat Corina Martin.



    Traficul de pasageri pe Aeroportul Internaţional Traian Vuia, din Timişoara, a crescut cu 29% faţă de primul semestru al anului trecut. Potrivit datelor aeroportului, în primele şase luni din acest an, 427 de mii pasageri au apelat la serviciile aeroportului de la Timişoara, faţă de 331 de mii, înregistraţi în aceeaşi perioadă a anului trecut. Creşterea numărului de călători se explică parţial prin creşterea numărului curselor – în primul semestru din acest an aeroportul a fost folosit de 5.447 de avioane, ceea ce înseamnă cu 12,2% mai mult faţă de anul trecut. A crescut cu 23% şi traficul de mărfuri al aeroportului de la Timişoara – în timp ce în primul semestru al anului trecut au fost transportate 970 de tone de mărfuri, în acest an s-a înregistrat transportarea a 1137 de tone. Această creştere se reflectă şi în datele financiare, astfel că încasările aeroportului au crescut cu 10%, iar cheltuielile au fost diminuate cu 15% comparativ cu aceeaşi perioadă a anului trecut. De la Aeroportul Internaţional Timişoara sunt asigurate curse spre cinci oraşe din Italia, patru oraşe din Germania şi trei oraşe din Spania, precum şi spre Paris, Bruxelles şi Londra.

  • România, model european privind minorităţile naţionale

    România, model european privind minorităţile naţionale

    La împlinirea, în 2015, a 20 de ani de la adoptarea de
    către Consiliul Europei şi ratificarea de către România a Convenţiei-Cadru
    pentru protecţia minorităţilor naţionale, MAE de la Bucureşti a organizat, la
    Timişoara, o conferinţă de profil.
    Participanţii, reprezentanţi din Europa Centrală şi de Est, au dezbătut
    situaţia actuală a organizaţiilor de tineret şi planurile acestora de
    dezvoltare pe termen lung.

    Esenţa multiculturalismului constă în recunoaşterea,
    protejarea şi promovarea diversităţii la nivelul unei societăţi, pe baza
    identităţii fiecărui grup minoritar în parte, a declarat, cu acest prilej,
    şeful diplomaţiei române, Bogdan Aurescu. El a evocat evoluţia consistentă, în
    ultimele două decenii, a politicilor Bucureştiului faţă de minorităţile
    naţionale – de la politicile de asimilare şi de definire a unei culturi omogene
    a majorităţii la politici de respect şi de promovare a identităţilor distincte.
    România a înţeles că diversitatea culturală – multiculturalitatea şi
    interculturalitatea – reprezintă valori esenţiale ale democraţiei, ale
    societăţilor bazate pe respect, pe convieţuirea paşnică
    , a subliniat Bogdan
    Aurescu.

    Potrivit acestuia, România nu doar sprijină protecţia identităţii
    minorităţilor naţionale, ci şi implicarea acestora în luarea deciziilor cu
    privire la societatea română în ansamblul ei: România a reuşit să
    creeze un veritabil model intercultural de interacţiune între majoritate şi
    minoritate. Este un model care pune în valoare diversitatea culturală, este un
    model care sigur că trebuie perfecţionat în continuare, inclusiv în ceea ce
    priveşte aplicarea sa, inclusiv în ceea ce priveşte cadrul său, dar, care,
    depăşeşte în multe dintre părţile sale componente standardele europene actuale
    în materie de protecţia minorităţilor naţionale.

    Modelul de
    interculturalitate promovat de România răspunde pe deplin atât imperativului
    conservării şi afirmării esenţei identitare – etnice, lingvistice, culturale,
    religioase -cât şi dezideratului definirii unui spaţiu cultural integrator,
    tolerant, fundamentat pe dialogul interetnic, pe cunoaşterea şi respectul
    reciproc.

    În opinia Bucureştiului, scopul politicilor în domeniul minorităţilor
    naţionale este unul dual – de a proteja identitatea specifică a persoanelor
    aparţinând minorităţilor naţionale şi de a asigura convieţuirea armonioasă
    între majoritate şi minorităţi şi între minorităţile însele. Astfel, atenţia se
    îndreaptă nu doar asupra necesităţii promovării şi protejării identităţii
    specifice a persoanelor aparţinând minorităţilor naţionale, dar şi asupra
    necesităţii integrării lor în societăţile din care fac parte, iar politicile
    astfel definite contribuie la crearea unor societăţi tolerante, bazate pe
    dialogul intercultural, care previne conflictul.

  • Europäisches Theaterfestival Temeswar (FEST): Starkmachen für Kulturhauptstadt 2021

    Europäisches Theaterfestival Temeswar (FEST): Starkmachen für Kulturhauptstadt 2021

    Das Europäische Theaterfestival Temeswar (FEST) und der Programmteil, der der rumänischen Dramaturgie gewidmet ist, werben für das westrumänische Temeswar als Kulturhauptstadt 2021. Die Organisatoren haben sich zum Ziel gesetzt, Menschen, Ideen, Emotionen durch Stra‎ßentheater zusammenzubringen und die nationale Identität der Rumänen in Europa zu definieren.



    Vom 7. bis 13. Juni hat im westrumänischen Temeswar die Sektion FEST (Kürzel des Europäischen Theaterfestival Temeswar“) im Rahmen der Festspiele FEST-FDR 2015 stattgefunden. Die Festspiele waren europäischen Aufführungen und der rumänischen Dramaturgie gewidmet (Festivalul European al Spectacolului Timişoara — Festival al Dramaturgiei Româneşti). Organisiert werden die Festspiele vom Temeswarer Staatstheater. So wie die Abkürzung schon andeutet, ist FEST ein Fest des Theaters und ein Dialog zwischen Zuschauer und Aufführung. Das Programm der europäischen Festspiele wurde um Aufführungen rumänischer Dramatiker ergänzt und wartete mit einer überraschenden Idee auf: Stra‎ßentheater-Aufführungen. Regisseurin Ada Hausvater, Intendantin des Temeswarer Nationaltheaters, erklärt, was das Festival ausmacht:



    Das Festival FEST bleibt unter dem Zeichen FEST-FDR, eines europäischen Festivals, das beides, europäische Aufführungen und rumänische Dramaturgie miteinander verschmelzt. Wir haben die Aufführungen nicht genau aufteilen wollen, sondern eher eine Mischung angestrebt. Zu den europäischen Freiluft-Aufführungen gehört dieses Jahr zum ersten Mal auch eine Indoor-Aufführung: »Dreamscape«, es gibt zudem ein paar Installation-Aufführungen wie »Medio Monte«, die der Kategorie rumänische Dramaturgie angehören. FEST-FDR schafft letztendlich ein Bild rumänischer Dramaturgie im Kontext der europäischen Dramaturgie. Mit diesem Festival wollen wir den eigenen Platz auf der europäischen Karte definieren und verstehen, wie weit unser künstlerisches Projekt aus dieser sozialen Perspektive gekommen ist. Das Festival hat meiner Ansicht nach diese Sache sehr klar aufgezeigt. »Medio Monte« ist eine moderne Installation, ein Sprungbrett für das Theater der Zukunft.“




    Medio Monte“ ist eine Performance-Installation, produziert vom Stadttheater Baia-Mare, und verbindet Theater, Musik und bildende Kunst. Die Regisseurin Mihaela Panainte sagte über ihr kunstspartenübergreifendes Konzept:



    Heutzutage kann das Theater nicht mehr allein leben. Deshalb haben wir die Malerei, die Musik und das Theater zusammengebracht. Das Theater als Bewegung. Der Laut als Impuls zur Bewegung. Diese künstlerischen Medien bringen einen deutlichen Beitrag zur Schaffung des totalen Theaters.“




    Vom Text des Dramatikers Marian Ilea, der Kunst des Malers Mircea Bochiş und der Bühnenmalerei von Helmut Sturmer ausgehend, versucht Mihaela Panainte den Zuschauern die Botschaft zu vermitteln, dass unsere innere Freiheit allein von der eigenen Wahl abhängt:



    Wir sagen üblicherweise, dass wir ins Museum, in die Oper oder ins Theater gehen. Wir versehen alles mit Labeln, aber ich glaube, dass wir in diesem Jahrhundert nicht mehr in getrennten Kategorien leben können. Maler mit Malern, Musiker mit Musikern, Theatermenschen mit Theatermenschen. Erst nachdem diese Leute zusammenkommen, können sie neue Kunstformen entwickeln, neue Ausdrucksweisen entdecken. Die Freiheit der Kunst ist Kenntnis, besser gesagt Selbstkenntnis. Man kann nicht frei sein, wenn man keine Kenntnisse hat und wenn man sich selbst nicht kennt. Denn nur so kann man den Begriff Freiheit verstehen.“




    Das Theaterfestival Temeswar (abgekürzt FEST) bedeutet vor allem Outdoor-Aufführungen und Stra‎ßentheater, denn diese sind die Aufführungen die laut Ada Hausvater Menschen zusammenbringen, Aufregung erregen, den Menschen das Theater, die Kunst und im Allgemeinen die Kultur näher bringen. Die Stra‎ßenaufführung, die die Sektion FEST eröffnet hat, ist Der Kirschgarten“ von Anton Tschechow, inszeniert vom Theater Voskresinnia“ aus dem ukrainischen Lwiw. Es handelt sich um eine Aufführung des Bildes und der Fantasie, voller Dynamik. Der künstlerische Leiter des Theaterensembles und Regisseur Yaroslav Fedoryshyn sagte dazu:



    »Der Kirschgarten« ist meiner Meinung nach das beste Stück von Tschechow, weil es alles von der Kindheit bis zum Tod in sich vereint. Das wollten wir auch mit unserem Stra‎ßentheater sichtbar machen, weil alles zum Kaufen und zum Verkaufen ist. Diese Handelsbeziehungen im Leben gab es seit immer und es gibt sie überall in der Welt. Man vergisst somit, das Leben zu leben. Das Leben ist wie ein Wassertropfen, der auf den Boden fällt und schnell versickert. Wir scheitern leider dabei, wenn wir versuchen, diesen Tropfen zu fangen. Darum geht es in dieser Aufführung. Ich habe mir gewünscht, dass alle Figuren während der Aufführung im wahrsten Sinne des Wortes über den Garten gehen. Das haben wir geschafft, indem wir die Schauspieler auf Stelzen gehen lie‎ßen. So kamen sie einem wie wei‎ße Schmetterlinge vor, die ihren Handel da oben durchführen. Bei uns fährt die Figur Lopachin nicht mit der Axt durch den Kirschgarten, wie bei Tschechow, sondern der Garten wird abgebrannt. Wir hatten diese Idee, weil wir den Symbolen Wasser und Feuer viel Wert verleihen wollten. Es handelt sich um zwei Geister des Lebens, die sich im Laufe der Jahrhunderte miteinander verschmolzen haben. Etwas wird errichtet, dann brennt es ab, alles ist dann vom Wasser überschwemmt, weil das Wasser das Feuer löscht. Wie Tschechow selber erklärte, steht der Kirschgarten als Symbol dafür, dass unserer Ansicht nach alles noch vor uns liegt, aber — genau wie im Leben — liegt alles eigentlich schon hinter uns.“




    FEST-FDR 2015 ist eine der Veranstaltungen, mit denen das Nationaltheater Temeswar die westrumänische Stadt im Kampf um den Titel Europäische Kulturhauptstadt 2021 unterstützt. Theaterintendantin Ada Hausvater dazu:



    Eines unserer Programme widmen wir der Zivilgesellschaft und deren Aufbau. Meiner Meinung nach kann man ohne Kultur und ohne ein wahres Engagement in der Gesellschaft nicht leben, man kann gar nicht von Zivilisation und Fortschritt reden. Europäische Kulturhauptstadt bedeutet eine Stadt mit einem wahren Potential zur Erkundung neuer Wirklichkeiten. Im Kampf treten so viele Städte gegeneinander an, aber jede darf hoffen. Temeswar ist einzigartig durch seine Vielfalt. Die Temeswarer sind au‎ßerdem auch sehr offen und neugierig, wenn es um Menschen geht, die eine andere Sprache sprechen und die Wirklichkeit anders ausdrücken. Wir haben dieses Projekt angesto‎ßen, das eine Definition nationaler Identität in Europa anstrebt, aber auch mit unserem Projekt der Freiluft-Aufführungen versuchen wir, Temeswar im Kampf um den begehrten Titel zu unterstützen, weil wir somit Menschen zusammenbringen. Wir bieten dem Publikum die Gelegenheit, ein gemeinsames Ziel zu identifizieren. Das bedeutet eigentlich eine Gemeinschaft: ein gemeinsames Ziel, ein Treffen der Ideen, der Erlebnisse, der Emotionen. Das ist eigentlich, was das Theater macht.“