Tag: UDMR

  • 09.12.2020 (mise à jour)

    09.12.2020 (mise à jour)

    Politique
    – Le Bureau électoral central de Roumanie a annoncé les résultats des élections
    législatives du dimanche dernier, après décompte final des suffrages, mais
    avant traitement des contestations. Le Parti social-démocrate (PSD) a remporté
    les élections avec 29,32% des voix au Sénat et 28,9% à la Chambre des députés.
    Il est suivi par le Parti national libéral (PNL), avec 25,58% des voix au Sénat
    et 25,19% à la Chambre des députés. En 3e position arrive l’alliance Union
    sauvez la Roumanie (USR)-PLUS, avec 15,86% des suffrages au Sénat et 15,37% à
    la Chambre des députés. Suivent l’Alliance pour l’union des Roumains (AUR) avec
    9,17% des voix au Sénat et 9,08% à la Chambre des députés, et l’Union démocrate
    magyare de Roumanie (UDMR) avec 5,89% des suffrages au Sénat et 5,74% à la
    Chambre des députés. Le Parti du mouvement populaire et PRO România n’ont pas
    dépassé la barre électorale des 5%.


    Les
    négociations pour former un nouveau gouvernement sont toujours en cours à
    Bucarest. Les partis de centre droit tentent de sceller un accord avant les
    consultations avec le président Klaus Iohannis. Les libéraux, actuellement au
    pouvoir et arrivés en deuxième position aux élections législatives, veulent
    constituer une majorité avec l’Union Sauvez la Roumanie-PLUS et l’Union
    démocrate magyare de Roumanie. Selon les calculs politiques des libéraux, une
    majorité confortable de 244 élus nationaux peut être constituée. L’actuel
    ministre des Finances, Florin Cîţu, est la proposition des libéraux pour le
    poste de premier ministre. De l’autre côté, le Parti social-démocrate, gagnant
    des élections, souhaite également constituer un gouvernement. Les sociaux-démocrates
    ne soutiendront pas un exécutif constitué autour du Parti national libéral, car
    ils estiment que le premier ministre devrait être choisi dans leurs rangs, pour
    respecter le choix des Roumains. Ils proposent pour la fonction le professeur
    des universités et médecin Alexandru Rafila, expert de l’Organisation mondiale
    de la Santé. Le PSD a déjà annoncé qu’il négociera uniquement deux scénarios avec
    le chef de l’Etat : soit un gouvernement minoritaire social-démocrate,
    soit un gouvernement d’union nationale, constitué d’experts et coordonné par un
    premier ministre social-démocrate. Le Parlement roumain compte, par ailleurs, un
    autre parti politique, la nouvelle l’Alliance pour l’union des Roumains, d’extrême
    droite et qui est devenue, à la surprise générale, la 4e force du
    législatif de Bucarest.




    Défense
    – L’accord de coopération entre les Etats-Unis et la Roumanie pour le
    développement des projets nucléaires et énergétiques à Cernavodă, situé dans le
    sud-est de la Roumanie, a été signé mercredi à Bucarest par le ministre roumain
    de l’Economie Virgil Popescu et l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest Adrian
    Zuckerman. Le premier ministre roumain par intérim Nicolae Ciucă, par ailleurs
    ministre de la Défense, était présent à la signature et il s’est également entretenu
    avec l’ambassadeur américain sur la coopération politique, militaire,
    énergétique et économique entre les deux pays. Nicolae Ciucă a aussi réitéré le
    soutien des autorités roumaines pour l’Initiative des trois mers, soulignant que
    le support américain pour les projets prioritaires d’inter connectivité en lien
    avec cette initiative peut constituer un levier important dans le redressement
    économique post-pandémie. D’après le premier ministre roumain par intérim, la
    présence économique solide des Etats-Unis en Roumanie peut constituer un fort signal
    d’encouragement et de stimulation pour d’autres investisseurs étrangers. De son
    côté, l’ambassadeur américain a remarqué le caractère spécial de la relation
    entre les deux Etats, ainsi que l’important rôle que joue la Roumanie au plan
    régional.




    Recherche
    – Le Conseil européen de la recherche a annoncé ce mercredi les gagnants de son
    plus récent appel Consolidator Grant, destiné aux jeunes chercheurs, sept à
    douze ans après l’obtention de leur thèse. Parmi les lauréats compte le Roumain
    Andrei Terian-Dan de l’Université Lucian Blaga de Sibiu, du centre de la
    Roumanie, dont le projet « Une histoire transnationale de la littérature
    roumaine » (TRANSHIROL) sera financé à hauteur de 1,45 millions d’euro. D’après
    un communiqué de la Commission européenne, le professeur Andrei Terian-Dan et
    son équipe se proposent de documenter cinq siècles de littérature roumaine et l’augmentation
    progressive de son champ d’existence. L’histoire transnationale de la
    littérature roumaine qui en résultera vise à devenir, en fin compte, une
    histoire de la littérature mondiale rédigée sous un angle roumain, précise la
    Commission. Docteur en littérature, le professeur Terian-Dan a été chercheur invité
    en Grande-Bretagne, en Espagne et en Slovénie, et travaille actuellement à
    Sibiu.




    Handball
    – L’équipe de Roumanie féminine de handball rencontrera jeudi la Croatie dans
    son premier match du tour principal de l’Euro féminin de handball 2020 au
    Danemark. Les deux autres adversaires de la Roumanie seront les championnes en
    titre, la sélection des Pays-Bas (dans un match disputé le 14 décembre) et la
    Hongrie (dans une rencontre qui aura lieu le 15 décembre). La Norvège et l’Allemagne
    font également partie de ce groupe principal. L’autre moitié du tableau principal
    compte la Russie, la France, le Danemark, la Suède, l’Espagne et le Monténégro.
    A l’issue de cette phase, les deux premières équipes accèderont aux
    demi-finales. La finale de l’Euro 2020 se disputera le 20 décembre. La Roumanie
    avait fini 4ème lors de l’Euro féminin de hand 2018.




    Météo
    – D’importantes chutes de neige sont prévues jusqu’à vendredi après midi sur
    les Carpates Méridionales et de Courbure, placées sous vigilance jaune. Le vent
    sera également au rendez-vous, avec des rafales dépassant les 90-100 km/h sur
    les crêtes. On annonce des pluies sur le centre, le sud et le sud-ouest du pays,
    avec un ciel généralement couvert et des températures à la hausse sur le reste
    du territoire. Des pluies verglaçantes sont également attendues sur l’est de la
    Roumanie et localement ailleurs dans le pays. Les températures maximales iront
    de 0 à 15 degrés.

  • December 9, 2020 UPDATE

    December 9, 2020 UPDATE

    AGREEMENT An agreement between Romania
    and the USA over cooperation on nuclear-energy projects in Cernavoda,
    south-eastern Romania was signed in Bucharest on Wednesday by Virgil Popescu,
    Minister of Economy and US ambassador Adrian Zuckerman in the presence of
    interim Prime Minister Nicolae Ciuca. On this occasion, the Prime Minister and
    the US ambassador held talks about bilateral cooperation within the Strategic
    Partnership in several fields of activity, such as politics, military, energy
    and economy. Minister Ciuca reiterated the Romanian authorities’ support for
    the Three Seas Initiative, pointing out that the US support for key
    interconnection projects within this initiative can be a major support for
    post-pandemic economic recovery. Ciuca went on to say that a solid US economic
    presence in Romania can be a major encouraging signal for other foreign
    investors. The US ambassador highlighted the special character of the bilateral
    relation between the two countries as well as Romania’s major role in the region.












    HANDBALL The women’s handball side of
    Romania on Thursday will be playing Croatia in their first game in group 2 of the
    European Championships – EHF EURO 2020 in Denmark. Romania’s two opponents will
    be the en titre champions, the Netherlands, whom they are to play on December
    14th and Hungary a day later. The group also includes Norway and
    Germany. The teams qualified in group one are Russia, France, Denmark, Sweden,
    Spain and Montenegro. The first two sides in the main groups will qualify for
    the semifinals. The finals is due on December 20th and the winner
    will be directly qualified for the European Championship in 2022. Romania ended
    on the fourth position in the latest European Championship held two years ago.










    EU Romanian president Klaus Iohannis is
    participating in the European Council proceedings due in Brussels on Thursday
    and Friday. In the context of this meeting Iohannis had a phone conversation
    with the president of the European Council, Charles Michel, upon the latter’s
    request. According to the presidential administration, talks focused on
    fighting climate changes as well as the relations between the EU and Turkey.
    The president pleaded for the creation of a flexible framework to allow all the
    member states, irrespective of their development to effectively meet the
    objectives in the field of climate change. Iohannis has underlined that transition
    towards a green economy must be equitable and acceptable at social level so
    that it may lead to the economic progress of the states and not to deepen the
    gaps between them. Referring to the relations between the EU and Turkey, the
    Romanian president stood for the continuation of talks between Brussels and
    Ankara, adding that Turkey remains a major partner of the EU. At the same time,
    against the latest developments in Eastern Mediterranean, president Iohannis
    has voiced Romania’s full solidarity with Greece and Cyprus.










    NEGOTIATIONS The Social Democrats have mustered 29.32% of the
    votes for Senate and 28.90% for the Chambers of Deputies in the Sunday’s
    election, while the National Liberal Party has got 25.58% for the Senate and
    25.19 % for the chamber of deputies, according to final figures presented by
    the Central Election Office on Wednesday. Third comes the USR Plus Alliance
    with 15.86% for the Senate and 15.37% for the Chamber of Deputies. The Party
    for the Union of Romanians (AUR) has 9.17% of the votes for the Senate and
    9.08% for the Chamber of Deputies while UDMR mustered 5.89% for the Senate and
    5.74% for the Chamber of Deputies. PMP and Pro Romania failed to clear the 5%
    threshold for Parliament seats. Talks for forging the country’s future
    government have intensified in Romania. The Liberal Party, currently in
    power, the party that grabbed the second highest number of votes on December 6,
    claims they can make up a Parliament majority with the Save Romania Union -
    PLUS Alliance and the Democratic Union of Ethnic Hungarians. Party officials
    estimate they can rely on a comfortable majority of 244 MPs, adding to which
    will be representatives of national minorities. Finance Minister Florin Citu
    has been proposed by the Liberals as the country’s Prime Minister, the party’s
    president Ludovic Orban announced on Wednesday. The three center-right parties
    must now agree on a governing program and distribute the 16 Ministries among
    themselves. On the other hand, the Social-Democratic Party has also expressed
    its willingness to govern, considering it grabbed the highest number of votes
    in the election. The Social-Democrats said they are entitled to nominate the
    Prime Minister, based on the result in the election, and thus will not be
    voting for a Liberal Cabinet. The Social-Democrats will be proposing Dr.
    Alexandru Rafila, a WHO expert, for the position of Prime Minister. The
    Social-Democratic Party is willing to accept two options: either a minority
    Government led by the Social-Democratic Party, or a technocratic Government led
    by a Social-Democrat Prime Minister. For the first time in the history of
    Romania, Parliament will also include the Alliance for the Union of Romanians,
    a recently founded far-right party, which grabbed the fourth-highest number of
    votes in the parliamentary election.








    (bill)

  • 09.12.2020

    09.12.2020

    Négociations politiques – Alors que le décompte des voix touché à sa fin, les négociations en vue de la création du futur gouvernement s’intensifient. Les partis de centre droit tentent de sceller un accord visant la constitution d’une majorité avant les consultations avec le président roumain Klaus Iohannis. Les libéraux, actuellement au pouvoir et qui suite aux élections législatives du 6 décembre se sont classés en deuxième position pour ce qui est du nombre des mandats adjugés, affirme pouvoir constituer une majorité dans le cadre d’une alliance avec l’Union Sauvez la Roumanie et l’Union démocrate magyare de Roumanie. Selon les calculs politiques des libéraux, une majorité confortable de 244 élus nationaux peut être constituée. Elle serait renforcée par le groupe des minorités nationales. Les trois partis de la droite doivent s’accorder aussi sur un programme de gouvernance, avant de se partager les 16 ministères. Par ailleurs, le PSD souhaite également constituer un gouvernement, vu qu’il est le parti politique à avoir décroché le plus grand nombre de voix suite aux élections. Les sociaux-démocrates affirment qu’ils ne voteraient point un gouvernement constitué autour du PNL et affirment que ce sont eux qui devraient produire un premier ministre, conformément au résultat des élections. Leur proposition pour les fonctions de chef de l’exécutif est le professeur des universités et médecin Alexandru Rafila, expert de l’Organisation mondiale de la Santé. Dans le cadre des négociations avec le chef de l’Etat, les sociaux-démocrates accepteront uniquement deux variantes de gouvernement : soit un exécutif minoritaire constitué par le PSD, soit un gouvernement d’union nationale, réunissant des spécialistes mais coordonné par un premier ministre social-démocrate. Le Parlement roumain inclura aussi un parti politique nouveau, l’Alliance pour l’Union des Roumains, qui se déclare radical et qui par le nombre des voix obtenus est devenu la 4e force du législatif de Bucarest.

    Coronavirus en Roumanie – Mardi la Roumanie a enregistré le nombre de décès dus à la Covid 19 le plus élevé depuis le début de la pandémie en février : soit 213. Le nombre des cas sévères de coronavirus demeure lui aussi élevé, malgré une légère baisse enregistrée pour la deuxième journée consécutive. Entre temps 7.365 nouveaux cas de Covid 19 ont été dépistés en Roumanie ces dernières 24 heures sur plus de 31.000 tests effectués. Le nombre des décès a baissé à 161. 1.271 malades sont actuellement hospitalisés dans les salons de soins intensifs. La plupart des infections ont été confirmées à Bucarest. D’ailleurs, dans la Capitale il y a une tendance à la hausse du taux d’infection ces deux dernières semaines. Actuellement il vient de dépasser les 6,5 cas par mille habitants. Sur le total des Roumains infectés depuis le début de la pandémie, à savoir plus de 524 mille, quelque 80% d’entre eux ont guéri. Le président Klaus Iohannis a déclaré que les premiers tests rapides de dépistage de la Covid sur une commande de trois millions, devraient arriver en Roumanie en moins d’une semaine. Ce qui plus est, 300 ventilateurs devraient être délivrés aux unités de soins intensifs en moins d’une semaine.

    Résidence – Plus de 670 mille Roumains ont déposé des demandes pour obtenir le statut de citoyen résident du Royaume Uni, dans le contexte d’une modification des règles en matière d’immigration appliqués aux européens qui arrivent sur le territoire de cet Etat après janvier 2021. Selon les chiffres fournis par une association de défense des intérêts des citoyens européens au Royaume Uni, de telles demandes ont été déposées entre autres par des Polonais, Italiens, Portugais, Espagnols et Français. Avant le mois de septembre, les autorités britanniques ont reçu quelque 3,9 millions de demandes. 56% des demandeurs ont reçu le statut de résident permanent accordé aux personnes qui ont vécu pendent au moins cinq ans sur le territoire britannique, ce qui leur permettra de travailler et de bénéficier d’aides sociales après le Brexit.

    Racisme dans le foot – La Fédération roumaine de foot précise avoir pris acte des événements déroulés durant le match entre PSG et Istanbul Başakşehir, dans la Ligue des Champions et qu’elle attend le rapport de l’UEFA dans l’épisode raciste ayant impliqué l’arbitre roumain Sebastian Colţescu, afin de savoir précisément le déroulement des événements et de décider d’une réaction. Dans un communiqué posté sur son site, la Fédération souligne qu’elle se délimité fermement de toute action ou déclaration raciste ou xénophobe. Dans un geste inédit dans l’histoire de la Ligue des champions, les joueurs du Paris SG et du Basaksehir Istanbul ont quitté la pelouse en cours de match pour protester contre des propos racistes supposés du quatrième arbitre, mardi. Ce dernier venait de signaler a l’arbitre principal Ovidiu Hategan, roumain comme son collègue, la réaction trop véhémente a son gout de Pierre Achille Webo, membre camerounais de l’encadrement du Basaksehir, après une décision arbitrale. Les joueurs ont commencé a s’agglutiner sur le bord du terrain, appelés notamment par l’attaquant remplaçant de Basaksehir Demba Ba, l’international sénégalais natif de la région parisienne, tres remonté. Un dialogue a commencé entre joueurs, l’arbitre et le délégué de l’UEFA, sans parvenir à une issue. Neymar et Kylian Mbappé ont notamment été au centre des discussions. Apres une dizaine de minutes d’échanges, les joueurs stambouliotes ont pris la direction des vestiaires, suivis par les Parisiens, sous les applaudissements de membres de l’encadrement des clubs. L’Union européenne du foot a annoncé qu’une enquête exhaustive serait démarrée immédiatement, et le match du Groupe H serait rejoué ce soir avec une autre équipe d’arbitres.

    Météo – Les météorologues roumains ont émis une alerte code jaune en raison des chutes de neige, valable à partir d’aujourd’hui et jusqu’à vendredi dans l’après midi, sur les Carpates Méridionales et de Courbure. Le vent sera également au rendez-vous alors que sur les crêtes sa vitesse dépassera les 100 km à l’heure. Sur le centre, le sud et le sud-ouest des pluies seront possibles. Ciel généralement couvert sur le reste du territoire. Des pluies verglaçantes sont également attendues sur l’est, mais aussi sur le reste du territoire. Les températures vont de -1 à 11 degrés. -1 degré et un temps plutôt morose à Bucarest.

  • Les surprises des élections législatives en Roumanie

    Les surprises des élections législatives en Roumanie


    A
    première vue sans aucun lien entre elles, trois surprises ont marqué
    les élections législatives qui viennent de s’achever en Roumanie :
    un taux d’absentéisme record, la démission, le lendemain du
    scrutin, du premier ministre roumain ainsi que l’accès au législatif
    d’une nouvelle formation politique assez méconnue.

    En fait, l’unique
    grande certitude de la soirée du 6 décembre, après la fermeture
    des bureaux de vote, était que seulement 32% des Roumains à droit
    de vote s’étaient présentés aux urnes. Ce fut le taux de
    participation aux élections le plus bas de Roumanie de ces 30
    dernières années, mais aussi le taux de participation le plus
    faible à un scrutin à travers l’Union européenne. Autrement dit,
    la question qui se pose actuellement, c’est de savoir pourquoi 68%
    de l’électorat a décidé de ne pas sortir et quel a été le
    message que ces absents ont voulu transmettre par leur silence
    assourdissant ?

    Certes, une partie d’entre eux sont les
    indifférents qui ne se présentent à aucun scrutin organisé en
    Roumanie. Mais en égale mesure, de nombreux électeurs affirment ne
    se sentir représentés par aucun des politiciens actuels. Ils
    souhaitent voir des résultats et non plus des promesses, des actions
    concrètes au lieu des confrontations stériles sur les petits
    écrans.

    « Il est très clair qu’il existe de nombreux Roumains
    qui soit ont reçu peu d’informations sur ces élections, soit qui
    sont tout simplement mécontents de moi-même, des partis, de toute
    la classe politique et de certaines mesures adoptées »
    , a
    avoué le président de la Roumanie, Klaus Iohannis. Une heure
    seulement après cette déclaration, le premier ministre Ludovic
    Orban, dont le Parti national libéral a perdu les élections,
    décrochant 5% moins de voix que le Parti social-démocrate,
    d’opposition, démissionnait de ses fonctions. N’empêche, les
    libéraux souhaitent toujours coaguler une majorité de centre-droit
    censée produire un prochain Exécutif. Le geste surprise du premier
    ministre a été salué par certains commentateurs qui le considèrent
    comme une manière d’assumer l’échec dans ces élections, alors que
    d’autres le critiquent, le jugeant irresponsable.

    Or c’est dans toute
    cette agitation politique et sur une toile de fond du mécontentement
    social qu’est née, il y a à peine une année, l’Alliance pour
    l’Union des Roumains, une formation politique assez ignorée par la
    presse roumaine. Et cela jusqu’au 6 décembre, lorsqu’elle a décroché
    quelque 9% des voix exprimées. Ce parti jugé de nationaliste et
    même d’extrême droite par les analystes politiques, affirme que la
    moitié de la nation roumaine se trouve actuellement au-delà des
    frontières nationales et que d’une année à l’autre la Roumanie ne
    fait que se dépeupler, sur un fond de baisse significative et
    constante, d’un scrutin à l’autre, de la confiance du public en ceux
    qui devraient défendre leurs intérêts. La famille, la nation, la
    foi chrétienne et la liberté, voici les valeurs que l’AUR déclare
    promouvoir.

  • A qui de former le nouveau gouvernement?

    A qui de former le nouveau gouvernement?

    Suite aux résultats des élections parlementaires de dimanche, aucun parti de Roumanie n’a remporté suffisamment de voix pour former à lui seul le gouvernement. Du coup, les formations ayant accédé au nouveau Législatif – le PSD, le PNL, l’USR-PLUS, l’UDMR et l’AUR- sont à présent obligées de mener des négociations afin de mettre en place une majorité pour appuyer la formation d’un nouvel Exécutif. Le leader libéral et premier ministre démissionnaire, Ludovic Orban, a affirmé que son objectif serait de former un gouvernement avec les partenaires partageant la même orientation politique. « Je suis convaincu que, les jours à venir, les négociations déboucheront sur la formation d’un gouvernement capable de faire progresser la Roumanie et surtout de relancer l’économie roumaine, une fois la pandémie terminée ».

    Pour sa part, le premier vice-président du PSD, Sorin Grindeanu, considère que son parti, désormais en opposition, devrait avoir le droit d’avancer en premier la proposition de chef du gouvernement et de former une majorité parlementaire. Par son résultat, le scrutin de dimanche a sévèrement sanctionné l’actuel pouvoir de Roumanie et la façon dont le gouvernement libéral a géré la crise sanitaire, opine Sorin Grindeanu :«C’est un vote de blâme pour sanctionner aussi bien la façon dont le gouvernement actuel a défié le pays tout entier, que sa gestion désastreuse de la crise sanitaire et économique. Par leur vote, les Roumains ont accordé au PSD la légitimité de proposer le premier ministre et de tenter de rassembler une majorité parlementaire ».

    Et Sorin Grindeanu de préciser que les chances du PSD de former une alliance avec l’Alliance pour l’Union des Roumains, AUR, nouvellement créée et entrée au Parlement sont presque nulles. Pourtant, une décision finale en ce sens appartient au Conseil politique national du parti. L’Alliance USR-PLUS s’est dit favorable à l’idée d’une gouvernance aux côtés du PNL et de l’UDMR. Aux dires de son co-président, Dacian Ciolos, le pays nécessite rapidement d’un plan de réformes censé offrir davantage de prédictibilité. Pour sa part, le leader de l’USR, Dan Barna a tenu à préciser que toute négociation menée afin de créer une future coalition gouvernementale se fera aux termes d’un document intitulé « La révolution de la bonne gouvernance ». « La création d’une majorité confortable réunissant l’USR PLUS, le PNL et l’UDMR sera une majorité capable de mener à terme les engagements visant le régime spécial des pensions de retraite ou l’élimination de l’immunité parlementaire ».

    Fraîchement créée et à peine entrée au Parlement, l’Alliance pour l’Union des Roumains, AUR, a annoncé rester en opposition. Son co-président, George Simion, a précisé :« L’Alliance pour l’Union des Roumains n’accepte pas de faire des transactions avec les voix de ses partisans. Aucune coalition ne s’avère possible : ni avec la soit-disant gauche, ni avec la soi-disant droite ».George Simion a également affirmé que les parlementaires issus des structures de son parti se proposent notamment de changer des lois électorales, après la manière désastreuse dont s’est déroulé le vote au sein de la diaspora. Enfin, le leader de l’UDMR, Kelemen Hunor, a précisé que sa formation essayera d’équilibrer la balance au sein du futur Parlement. A ses dires, le nouveau gouvernement devrait être installé au plus vite possible pour que la loi du futur budget public soit adopté d’ici la fin de l’année. (trad. Ioana Stancescu)

  • Cine va forma Guvernul?

    Cine va forma Guvernul?

    Rezultatele alegerilor
    parlamentare de duminică din România arată că niciun partid nu a obținut un
    scor care să-i permită să formeze singur Guvernul. Astfel, formațiunile care
    vor alcătui noul Parlament
    – PSD,
    PNL, USR PLUS, UDMR şi AUR –
    sunt nevoite să poarte negocieri în vederea
    formării unei majorități pentru constituirea noului Executiv.


    Preşedintele PNL,
    Ludovic Orban, care a demisionat din funcția de premier, spune că obiectivul său este acela de a forma un
    guvern alături de partenerii cu aceeaşi orientare politică.

    Am convingerea că, în zilele care vor urma, negocierile
    vor duce cu adevărat la un guvern care să aibă capacitatea de a duce România
    înainte şi, mai ales, de a pregăti relansarea economică a României după ce vom
    trece de pandemieˮ.


    La rândul său, prim-vicepreşedintele PSD, Sorin
    Grindeanu, consideră că social-democraţii, acum în opoziție, au dreptul legitim
    de a face prima nominalizare pentru funcţia de premier şi de a forma o majoritate parlamentară. Votul de la alegerile de duminică a sancţionat conducerea ţării pentru modul în
    care a gestionat actuala criză, este de părere Sorin Grindeanu:

    Un
    vot de blam faţă de modul în care au sfidat o ţară întreagă, faţă de modul
    dezastruos în care au gestionat pandemia şi economia. Prin votul românilor, PSD
    a primit cea mai mare legitimitate de a avea premierul şi de a încerca să facă
    o majoritateˮ.


    Sorin Grindeanu a mai spus că există şanse spre zero pentru
    o înţelegere cu Alianţa pentru Unirea Românilor (AUR), surpriza acestor
    alegeri, urmând ca o decizie finală să fie luată în Consiliul Politic Naţional
    al formaţiunii.


    Alianța USR PLUS a anunțat că este gata să-şi asume guvernarea alături de PNL şi UDMR. Copreședintele
    Alianței, Dacian Cioloş, a afirmat că este nevoie de un plan de reforme care să dea predictibilitate românilor şi României, cât mai repede.
    Copreşedintele USR PLUS, Dan Barna, a menționat că orice negociere
    pentru formarea unei viitoare coaliţii de guvernare se va face
    pe baza documentului intitulat Revoluţia bunei guvernări.

    Crearea unei majorităţi
    decente din USR PLUS, PNL şi UDMR, o majoritate care să poată să ducă la
    îndeplinire aceste angajamente legate de pensiile speciale, legate de
    eliminarea imunităţilorˮ.


    Abia înființată și nou intratăîn Parlament, Alianţa pentru Unirea Românilor a anunțat că va rămâne în opoziţie. Copreședintele Alianței,
    George Simion, a precizat:

    Alianţa pentru Unirea Românilor nu
    tranzacţionează voturile susţinătorilor. Nu putem să facem o coaliţie nici cu
    aşa-zisa stângă, nici cu aşa-zisa dreaptăˮ.
    George Simion a adăgat că
    parlamentarii AUR își propun, în primul rând, să schimbe legile electorale,
    calificând drept ‘dezastruos’ modul în care a fost organizat procesul de vot în
    diaspora.


    La rîndul său, preşedintele UDMR, Kelemen Hunor, a spus că
    formaţiunea sa va încerca să asigurare un echilibru în Parlament. El este de
    părere că noul Guvern ar trebui să fie format cât mai repede, astfel
    încât, până la sfârşitul anului, să fie adoptată Legea bugetului pe anul
    viitor.



  • 07.12.2020 (mise à jour)

    07.12.2020 (mise à jour)

    Législatives – Les
    sociaux-démocrates remportent les élections législatives de Roumanie avec 30,16%
    des voix au Sénat et 29,71% des voix à la Chambre des députés, annonce le Bureau
    électoral central de Roumanie après la centralisation des résultats finaux d’un
    peu plus de 95% des bureaux de vote. Le Parti social-démocrate (PSD) est suivi
    de près par le Parti national libéral (PNL), avec 25,62% des voix au Sénat et 25,21%
    des voix à la Chambre des députés. En 3e position on trouve l’alliance Union sauvez
    la Roumanie (USR)-PLUS, avec 15,21% des suffrages au Sénat et 14,73% des voix à
    la Chambre des députés. Une surprise est l’accès en quatrième position, avec 8,69%
    des voix au Sénat et 8,6% des voix à la Chambre des députés, d’un nouveau parti
    appelé l’Alliance pour l’union des Roumains (AUR). Totalement passée sous les
    radars durant la campagne électorale, l’AUR se décrit comme nationaliste et cite
    la famille et la religion chrétienne parmi ses valeurs fondamentales. L’Union démocrate
    magyare de Roumanie (UDMR) a également dépassé le seuil électoral et entre au
    parlement avec 6,21% des suffrages au Sénat et 6,05% des voix à la Chambre des
    députés.

    « Il
    n’y a pas de vainqueur clair de ce scrutin et les partis de centre droit totalisent 50% des voix », a souligné lundi le président Klaus Iohannis.
    Le chef de l’Etat a annoncé qu’il invitera les partis parlementaires à des consultations
    pour former un nouveau gouvernement dans les jours à venir. De surcroit, le
    premier ministre Ludovic Orban vient d’annoncer sa démission. Notons un
    taux d’abstention record pour ces 30 dernières années : 73% des électeurs roumains ne se
    sont pas présentés aux urnes ce dimanche. Le Parti du
    mouvement populaire n’a pour le moment pas dépassé la barre des 5%, mais son leader,
    l’ex-président Traian Băsescu, se montre confiant en ce sens. Un
    autre perdant de ces élections est le parti PRO România, dont le président,
    l’ex-premier ministre Victor Ponta a annoncé un retrait, pour le moins temporaire,
    de la vie politique.




    Moldavie – Plusieurs
    dizaines de milliers de personnes ont protesté dimanche, à Chişinău, réclamant
    la démission du gouvernement et la dissolution du Parlement moldave, contrôlé
    par une majorité pro-russe. Les protestataires répondaient à un appel lancé par
    la présidente élue, la pro-européenne Maia Sandu, après le vote du Parlement
    moldave en faveur de lois réduisant les pouvoirs présidentiels et renforçant le
    statut de la langue russe dans le pays. Les manifestants ont accusé également le
    législatif et l’exécutif de promouvoir la corruption et de permettre le
    détournement d’argent public et ont réclamé des élections anticipées.


    Coronavirus – La Roumanie a
    rapporté en 24 heures 3.660 nouveaux cas de contamination au coronavirus sur
    près de 8.800 testes effectués, soit un taux de contamination dépassant les
    41%. Depuis le début de la pandémie, la Roumanie a recensé, au total, plus de
    513.000 cas de contamination, dont la plupart ont été déclarés à Bucarest et
    dans les départements de Cluj et de Braşov. Sur le nombre total de personnes infectées
    jusqu’à présent, près de 80% ont guéri. 1.280 malades sont hospitalisés actuellement
    dans les unités de soins intensifs. 127 décès ont été également rapportés ce
    lundi, ce qui porte le bilan total des personnes décédées des suites de l’infection
    à près de 12.500. Plusieurs communes roumaines sont toujours confinées pour
    limiter la propagation du virus. Dans le département de Sibiu, le taux de
    contamination est de 5 pour mille habitants, ce qui a poussé les autorités
    locales à prolonger d’une semaine le confinement de la ville de Sibiu et de six
    autres communes du département homonyme.




    SF – Un
    mystérieux obélisque en métal a été découvert sur une plage de l’île de Wight,
    au sud de l’Angleterre, après des découvertes similaires aux Etats-Unis et en
    Roumanie, relate l’AFP. Ces découvertes sont devenues virales sur les réseaux
    sociaux, beaucoup notant des similarités avec les étranges monolithes
    extraterrestres accélérant grandement les progrès de l’humanité dans le classique
    de la science-fiction « 2001, l’Odyssée de l’espace », un film de Stanley
    Kubrick et un roman d’Arthur C. Clarke. Un prisme triangulaire découvert à la
    mi-novembre sur le sol rouge du désert de l’Utah a disparu quelques jours plus
    tard. Deux autres œuvres étincelantes sont apparues ensuite dans le nord-est de la Roumanie,
    dans la région de Neamţ, et en Californie du Sud,
    pour très vite disparaître aussi mystérieusement qu’elles étaient apparues. Un
    collectif appelé The Most Famous Artist a revendiqué la paternité du monolithe
    de l’Utah, publiant une image de l’œuvre sur Instagram et la proposant à la
    vente. Cependant, interrogé sur la structure découverte ce weekend sur l’île de
    Wight, le collectif a déclaré : « Le monolithe est hors de notre contrôle
    a ce stade. Bonne chance a tous les extraterrestres qui travaillent dur dans le
    monde entier pour propager le mythe. »




    Météo – Le temps restera
    morose en Roumanie dans les prochaines 24 heures. Dans le nord-est et
    localement dans le sud on attend des précipitations mixtes, alors que le ciel
    restera couvert ailleurs dans le pays, avec des chances de pluies. Il neigera en
    altitude et on signale des risques de verglas dans le sud et le sud-est du
    territoire. Les températures maximales iront de -3° à 9° Celsius.



  • Élections législatives en Roumanie

    Élections législatives en Roumanie

    La quatrième et dernière confrontation électorale majeure de Roumanie ces deux dernières années (après les élections européennes et la présidentielle en 2019 et les élections locales en septembre dernier) a eu lieu dimanche sous le signe de la pandémie de Covid-19, mais aussi des mécontentements et des espoirs des Roumains qui se sont rendus aux urnes. Le taux de participation a toutefois été le plus faible des trois dernières décennies : environ 32% des électeurs ont décidé d’exercer leur droit constitutionnel. Dans la diaspora, le vote a pris fin avec la fermeture des derniers bureaux de vote sur la côte Ouest des États-Unis et du Canada. A la différence de ceux qui ont voté en Roumanie, qui n’ont voté que le dimanche, les Roumains de la diaspora ont eu à leur disposition une journée supplémentaire – le samedi – pour se rendre aux urnes. À l’étranger, le processus électoral s’est déroulé pendant 59 heures, selon les différences de fuseau horaire. Au total, quelque 265 000 électeurs ont voté à l’étranger, la présence la plus importante étant enregistrée en Italie, en République de Moldova, en Espagne, au Royaume-Uni et en Irlande du Nord, en Allemagne et en France.



    Les options de tous les électeurs, de Roumanie et de l’étranger, se sont profilées tout au long de la nuit avec le dépouillement des bulletins de vote. Ainsi, lors des élections législatives du 6 décembre 2020, le Parti social-démocrate, actuellement d’opposition, a remporté la victoire tant au Sénat qu’à la Chambre des députés, avec environ 30% des voix, suivi par le Parti national libéral, au pouvoir – avec environ 25% – et par l’Alliance USR PLUS, qui décrit une évolution ascendante dans les préférences de l’électorat depuis trois ans — avec environ 15% des voix. La surprise de ce vote a été constituée par la nouvelle Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), qui, avec environ 9% des suffrages, a accédé au Parlement, se classant quatrième. Elle a été suivie par l’Union démocrate magyare de Roumanie, qui a franchi le seuil électoral et est entrée au Parlement. Ce dernier sera composé de 465 parlementaires : 136 sénateurs et 329 députés.



    A la clôture des bureaux de vote dimanche soir, les dirigeants des formations politiques en lice ont commenté les résultats qui – contrairement aux autres années – n’ont toutefois pas été accueillis avec enthousiasme. Tant le président du PSD, Marcel Ciolacu, que le leader du PNL et premier ministre en exercice, Ludovic Orban, ont clamé la victoire, mais elle ne permet à aucun des camps de gouverner seul. Marcel Ciolacu :



    « Le pays a besoin d’un gouvernement capable, qui ait des solutions, et je remercie tout particulièrement les Roumains qui sont allés voter, parce qu’ils ont surmonté leur peur, mais ils ont compris la nécessité que ce gouvernement Orban parte. »



    Ludovic Orban a souligné quant à lui :



    « Je suis confiant en la capacité du Parti national libéral de construire une majorité parlementaire avec les forces démocratiques euro-atlantistes, qui respectent le citoyen et qui veulent développer la Roumanie, afin de former un gouvernement dans les plus brefs délais. »



    Co-président de l’Alliance USR-PLUS, Dacian Cioloş a souligné que les Roumains n’ont donné à aucun parti le mandat clair de former seul l’exécutif, dont sa formation politique souhaiterait faire partie :



    « Les années à venir, la Roumanie a besoin de modernisation, de réformes profondes. Nous devons nous appuyer sur une base solide et propre, d’honnêteté et de professionnalisme, et tel est le mandat avec lequel USR PLUS va au Parlement et négociera l’entrée au gouvernement. »



    Le président de l’UDMR Kelemen Hunor a promis que sa formation politique tenterait d’assurer un climat d’équilibre au Parlement roumain, tandis que le leader George Simion a clairement indiqué que l’AUR n’entrera dans aucune coalition gouvernementale.


    (Trad. : Ligia)

  • PSD a obţinut circa 30,5% din voturi, conform exit-poll-ului CURS-Avangarde

    PSD a obţinut circa 30,5% din voturi, conform exit-poll-ului CURS-Avangarde

    PSD a obţinut, la Senat, 30,6% dintre voturile exprimate la alegerile parlamentare de duminică, la nivel naţional, iar la Camera Deputaţilor – 30,5%, PNL a obţinut, la Senat, 29,1%, iar la Camera Deputaţilor – 29%, potrivit rezultatelor exit-poll-ului realizat de CURS – Avangarde, la comanda Antena 3, pentru ora 19,00.



    Pe locul al treilea se situează Alianţa USR PLUS care a obţinut 16,4% la Senat şi 15,9% la Camera Deputaţilor.



    Ar mai putea intra în Parlament UDMR 5,7%, Alianţa pentru Unirea Românilor (AUR) 5,2%, Pro România 5,0% şi Partidul Mişcarea Populară (PMP) 5,0%.



    Prezenţa la vot a fost de 31,84%.



    Preşedintele PSD, Marcel Ciolacu, a declarat că prin votul de duminică românii au arătat că este nevoie de o schimbare. Prin votul de astăzi românii au arătat că este nevoie de o schimbare. Aş dori să le mulţumesc tuturor românilor care au avut încredere în noi şi au votat PSD şi au sancţionat această batjocură la adresa lor în ce priveşte gestionarea pandemiei, a spus Ciolacu, după închiderea urnelor.



    Liderul liberalilor, premierul Ludovic Orban, a declarat că PNL este atât câştigătorul moral, cât şi la finalizarea procesului de numărare a voturilor exprimate de români pentru alegerile parlamentare. Ce vedem la televizor sunt rezultatele unui exit-poll sau unui sondaj de opinie. Decizia au luat-o românii prin prezenţa la vot şi rezultatul îl vom cunoaşte după procesul de numărare a voturilor.



    Dacian Cioloş, copreşedinte USR PLUS, a declarat duminică, după închiderea urnelor, că alianţa a demonstrat că este o forţă politică matură, care poate rezista şi poate creşte în competiţiile cu vechile partide. El a menţionat că Alianţa USR PLUS este pregătită să poarte negocieri în vederea guvernării, dar a exclus o colaborare cu PSD.



    Rezultatul alegerilor parlamentare de duminică transmite că nu se va putea face reformă în România fără USR-PLUS, a declarat copreşedintele alianţei, Dan Barna, după anunţarea exit-poll-urilor. Barna a apreciat că rezultatul este unul istoric.



    Preşedintele Pro România, Victor Ponta, consideră că formaţiunea politică pe care o conduce se va regăsi în viitorul legislativ, dacă voturile vor fi păzite, pentru că partidele mici pierd voturi la numărătoare.



    Preşedintele UDMR, Kelemen Hunor, a declarat duminică, la ieşirea de la urne, că aşteaptă de la viitorul Parlament “stabilitate politică, predictibilitate şi mai puţine certuri inutile”. Am votat pentru o reprezentare puternică pentru comunitatea noastră, a spus liderul UDMR.



    Fostul preşedinte Traian Băsescu a salutat rezultatul exit-poll-ului care cotează PMP cu 5% dar a notat că repartiția voturilor și prezența slabă vor genera mari probleme de menținere a legitimității” și un guvern cu o susținere foarte fragmentată”.



    Copreşedintele Alianţei pentru Unirea Românilor (AUR), George Simion, a declarat, duminică seara, după anunţarea rezultatelor exit-poll-ului de la alegerile parlamentare, că formaţiunea pe care o reprezintă a avut un rezultat bun şi nu va dori să intre în nicio coaliţie de guvernare.

  • 21.05.2020

    21.05.2020




    Coronavirus en Roumanie
    – En Roumanie, 1.151 personnes sont décédées des suites de l’infection au
    nouveau coronavirus. Les autorités font état de plus de 17.00 personnes
    infectées, dont plus de 10.00 ont guéri. Par ailleurs, la présidente de la Commission
    pour le management clinique et épidémiologique du ministère de la Santé,
    Adriana Pistol, estime qu’à l’automne prochain la Roumanie rapportera quelque
    20.000 cas d’infection au Sars-Cov-2.








    Discrimination
    – Le président roumain Klaus Iohannis a été trouvé coupable de discrimination
    et de violation du droit à la dignité en vertu de l’appartenance ethnique ou
    nationale lors d’une récente prise de parole. Le Conseil national de lutte
    contre la discrimination, qui a arbitré en ce sens, a sanctionné le chef de
    l’Etat par une amende de 5.000 lei (environ 1.000 euros). Le leader de l’Union
    démocrate magyare de Roumanie, Kelemen Hunor, estime correcte la décision du Conseil
    national et le chef par intérim du Parti social-démocrate, Marcel Ciolacu,
    demande au président de présenter des excuses pour ses propos. D’ailleurs,
    Marcel Ciolacu avait été visé directement par le message de Klaus Iohannis qui
    accusait les sociaux-démocrates de « luter dans les bureaux secrets du
    Parlement pour donner la Transylvanie aux Hongrois ». L’Administration
    présidentielle a fait savoir que le chef de l’Etat contestera la décision,
    qu’il estime politique, en justice.




    Saisonniers – L’Allemagne
    souhaite interdire aux transformateurs de viande d’embaucher des ressortissants
    étrangers par des agences intermédiaires, après qu’une centaine de
    travailleurs, des Roumains pour la plupart, ont contracté le nouveau coronavirus
    sur leur lieu de travail. Les travailleurs avaient protesté contre les conditions
    impropres de travail et d’hébergement, en attirant l’attention sur le sujet.
    Selon les nouvelles normes législatives envisagées par le gouvernement de
    Berlin, il y aura davantage d’inspections des lieux de travail et des logements.
    Suite à la visite à Berlin effectuée en début de semaine par la ministre
    roumaine du Travail, Violeta Alexandru, les autorités allemandes et roumaines ont
    décidé de renforcer leur collaboration au sujet des travailleurs saisonniers.
    L’occasion pour la responsable de Bucarest d’annoncer soumettre au débat public
    un projet de règlement sur les agences de placement de personnel roumain à
    l’étranger afin que celles-ci puissent être sanctionnées en cas de non-respect
    des normes en vigueur.




    Frontières
    – Dix points de passage frontaliers sont ouverts de manière permanente, à
    partir d’aujourd’hui, entre la Roumanie et la Hongrie. Le temps d’attente le
    plus long pour entrer sur le territoire roumain s’enregistre actuellement au
    poste frontière de Nădlac 1 et, pour sortir du pays, le trafic est fluide dans
    tous les points de passage. Les autorités roumaines avaient fermé plusieurs
    points de passage frontaliers pendant l’état d’urgence, mais le trafic routier
    entre la Roumanie et la Hongrie a connu une forte hausse depuis la fin de
    l’état d’urgence, vendredi dernier. A partir de cette date, les voyageurs
    entrant sur le territoire roumain n’étaient plus contraints à la quarantaine
    institutionnalisée, mais seulement à une période d’isolement à domicile de 14
    jours. Alors que, ces derniers jours, de
    nombreux voyageurs avaient dû patienter jusqu’à 12 heures pour pouvoir entrer
    en Roumanie, la Police aux frontières a rouvert, hier, cinq postes frontière.








    UE -
    Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, la Commission européenne a fait
    une série de recommandations économiques à chaque Etat membre de l’UE, la
    Roumanie comprise. Selon Bruxelles, à force de maintenir les politiques actuelles,
    la Roumanie entrera en récession économique, avec un déficit budgétaire de -9,2%
    du PIB d’ici la fin de l’année et de -11,4% en 2021. Par ailleurs, la
    Commission a salué la mise en place par le Conseil de SURE, un instrument de
    soutien temporaire à l’atténuation des risques de chômage en situation
    d’urgence. L’instrument permet aux États membres de demander du soutien
    financier à l’UE pour financer les augmentations soudaines et très marquées, à
    partir du 1er février 2020, de leurs dépenses publiques nationales.




    Météo
    – Temps froid et morose en Roumanie aujourd’hui, avec des pluies dans le
    centre, le sud, le sud-est et en montagne. Les quantités d’eau peuvent dépasser
    les 25-30 litres au mètre carré, voire même, par endroits, 40-50 litres au
    mètre carré. Les températures maximales vont de 13 à 23 degrés, avec 12° à midi
    dans la capitale, Bucarest.

  • Le Parlement a voté le document instituant l’état d’alerte

    Le Parlement a voté le document instituant l’état d’alerte


    Au bout de deux mois d’état
    d’urgence et suite au vote de mercredi, au Parlement, la Roumanie est entrée
    officiellement en état d’alerte pour une période de 30 jours. Sur l’ensemble
    des mesures qui en découlent, mentionnons le port obligatoire du masque dans
    les espaces clos, les moyens de transport en commun, les magasins et les bureaux.
    S’y ajoute l’interdiction d’organiser de marches de protestation ou des
    concerts et de se réunir en groupe de plus de trois personnes à l’intérieur des
    villes. Le déplacement en dehors des localités de résidence sera possible
    seulement à base d’un justificatif.


    Adoptée dans un premier
    temps par l’Exécutif, la décision gouvernementale a subi des modifications
    avant que le Parlement ne se prononce. Parmi celles-ci, mentionnons celle
    obligeant le gouvernement à mettre à la disposition des autorités locales un
    nombre nécessaire de masques de protection pour couvrir les besoins des
    familles et des personnes défavorisées. Aux termes d’un nouvel amendement, les
    autorités publiques locales auront le droit de nommer, licencier ou suspendre
    de leurs postes les personnes exerçant des fonctions dirigeantes dans les
    établissements sanitaires qui leur sont subordonnés.


    Le vote de mercredi a
    provoqué de nouvelles disputes entre le Pouvoir et l’Opposition. Le leader des
    sociaux-démocrates, Alfred Simonis, a déclaré que la principale raison pour
    laquelle le PSD a amendé la décision gouvernementale,c’est la méfiance de
    l’Assemblée législative face à l’Exécutif. Le pays est entré en récession, a
    martelé M. Simonis, avant d’accuser le cabinet du libéral Ludovic Orban de
    n’avoir adopté aucune mesure en faveur des Roumains ou de la société en
    général. Alfred Simonis : « La relance économique
    ne se fait pas à base de restrictions et d’amendes censées permettre d’arrondir
    vos recettes budgétaires et de couvrir les trous dans le budget public. On veillera à ce qu’aucun abus ne se
    produise, on ne sera pas d’accord avec les restrictions aberrantes et on
    s’opposera au maintien à l’infini dece staded’alerte. Heureusement que pour l’instituer,
    il faut passer par le Parlement. »




    Pour
    sa part, le pouvoir a critiqué lui aussi les modifications apportées par
    l’opposition sociale-démocrate, en l’accusant de bloquer l’activité
    gouvernementale. Florin Roman, leader
    des députés libéraux : « Au
    lieu de préserver la confiance des Roumains, en leur disant on sait que c’est difficile, mais
    ensemble,on surmontera cette période, vous, vous n’arrêtez pas de détruire
    systématiquement tout ce que le gouvernement essaie de faire, en bloquant ses
    activités par tous les moyens. Nous, on fait confiance aux spécialistes, aux
    épidémiologistes. En ce moment, c’est à eux de parler et à nous de nous taire. »




    Les
    partis parlementaires l’Union Sauvez la Roumanie, le Parti du Mouvement
    populaire et l’Union démocrate magyare de Roumanie ont plaidé, quant à eux, en
    faveur des mesures concrètes censées permettre au pays de surmonter l’actuelle
    crise. Les seuls à ne pas s’être prononcés sur le document visant la mise en
    place de l’état d’alerte ont été les parlementaires ProRomânia et ALDE. (Trad.
    Ioana Stăncescu)

  • 04.05.2020 (mise à jour)

    04.05.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Le président Klaus Iohannis invite
    à la précaution car « la situation ne s’est pas encore améliorée et l’épidémie
    n’est pas derrière nous », mais il confirme sa déclaration précédente
    : l’état d’urgence sera levé le 15 mai et il sera remplacée par l’état d’alerte.
    C’est un déconfinement progressif qui se précise : les Roumains pourront sortir
    de chez eux sans remplir une attestation de déplacement, mais circuler à l’extérieur
    des villes et des communes sera permis, dans un premier temps, uniquement pour le
    travail, la santé et pour faire du sport, mais individuellement ou en groupe de
    trois personnes maximum. Les salons de coiffure, les centres de beautés, les
    cabinets dentaires et les musées rouvriront aussi le 15 mai. Le port du masque
    sera obligatoire dans les espaces publiques fermés et dans les transports en
    commun. Néanmoins, toutes ces mesures ne concernent pas les communes en quarantaine :
    Suceava (nord-est), Ţăndărei (sud) si deux quartiers de la ville de Buzău
    (sud-est).Selon les derniers chiffres, le
    nombre d’infections au Sars-Cov-2 dépasse les 13.500 en Roumanie. La plupart
    des cas ont été rapportés à Suceava et à Bucarest et 5.200 personnes ont déjà guéri.
    A l’étranger, plus de 2.300 ressortissants roumains ont été testés positifs, la
    plupart d’entre eux en Italie.




    Contraventions – Selon le ministre roumain de l’Intérieur, Marcel Vela, « il
    est évident » que les agents de police ont fait des abus de pouvoir lors
    de certains contrôles d’attestation pendant l’état d’urgence. Le ministre a
    conseillé aux personnes qui s’estiment lésées de s’adresser aux forces de l’ordre
    ou de contester les amendes en justice. Marcel Vela a précisé qu’il ne tolérait
    pas de telles pratiques et que les amendes devaient correspondre aux faits
    constatés. Le ministre a demandé aux forces de l’ordre de ne pas verbaliser systématiquement
    et de faire également usage d’avertissements. Le montant des contraventions
    reçues par les citoyens roumains pour le non-respect des règles de confinement depuis
    le début de l’état d’urgence, le 15 mars, s’élève à 120 millions d’euros.

    Bilan – Le premier ministre Ludovic Orban a
    expliqué, dans une conférence de presse tenue lundi soir, que la Roumanie n’était
    pas préparée à la pandémie de coronavirus et qu’elle a dû fournir un énorme effort
    pour y faire face. Le chef du gouvernement estime que les restrictions de
    circulation et autres mesures sévères prises par les autorités ont montré leur efficacité.
    D’après Ludovic Orban, la Roumanie a aujourd’hui la capacité de faire 11.000
    tests pour dépister l’infection au coronavirus par jour, dans 60 centres et
    avec un taux d’erreur de 0%. Nous avons également tous les médicaments
    nécessaires pour traiter le Covid-19, a rajouté le premier ministre, qui a
    souligné lui aussi que les restrictions seront levées de manière progressive en
    fonction de l’évolution de l’épidémie. L’objectif du cabinet de Bucarest était d’affecter l’économie le moins possible et la situation actuelle est meilleure que
    les prédictions des spécialistes. Ludovic Orban a rajouté que les ressources et
    instruments financiers nécessaires à la relance économique étaient en train d’être
    évalués et que les piliers de la croissance seront les investissements publics
    et privés. Les domaines prioritaires pour les investissements : les
    infrastructures de transport, l’énergie, la santé, l’éducation et l’agriculture.
    La Roumanie est préparée aussi pour accueillir, dans de bonnes conditions, les
    compagnies qui souhaiteraient relocaliser leur production dans notre pays.

    Conflit – Le directeur du Service roumain de renseignements, Eduard
    Hellvig, est attendu mardi dans la commission parlementaire de contrôle pour apporter des éclaircissements sur les
    déclarations du président Klaus Iohannis concernant un possible accord entre le
    Parti social-démocrate (PSD), l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) et des
    leaders de Hongrie concernant la région connue sous le nom du Pays sicule, au
    centre-est de la Roumanie. La semaine passée, une proposition législative qui
    donnait plus d’autonomie à cette région composée des départements de Harghita
    et Covasna et d’une partie du département de Mureş,habitée par une majorité d’ethniques
    hongrois, avait été adoptée tacitement par la Chambre des députés, avant d’être
    rejetée par le Sénat. Le président Klaus Iohannis avait alors accusé le Parti
    social-démocrate – le plus important parti d’opposition, dont le président par intérim,
    Marcel Ciolacu, est aussi président de la Chambre des députés – d’avoir aidé l’Union
    démocrate magyare de Roumanie pour faire adopter l’acte normatif en question. Lundi,
    le chef de l’Etat a précisé qu’il « n’avait aucun problème avec les
    personnes d’ethnie magyare », mais a répété ses critiques par rapport à la
    complicité entre le PSD et l’UDMR pour promouvoir des projets non
    constitutionnels. De son côté, Marcel Ciolacu a porté plainte contre le
    président auprès du Conseil national de lutte contre la discrimination pour sa « manière
    délibérée et répétée de tenir des propos discriminatoires à l’encontre du PSD,
    de ses membres et de ses leaders ».




    Collecte de fonds – La Commission européenne a organisé ce lundi un appel
    international aux dons pour financer la recherche d’un vaccin et de traitements
    efficaces contre le nouveau coronavirus. Au total, 7,4 milliards d’euros ont été levés. Pour commencer : un milliard d’euros de la Commission européenne et un autre milliard donné par la Norvège. L’Allemagne,
    la France et l’Arabie Saoudite ont promis environ 500 millions d’euros, l’Italie,
    140 millions d’euros. Le Canada a annoncé une contribution de 850 millions de
    dollars, le Royaume-Uni, 388 millions de livres sterling et Israël, 60 millions
    de dollars. Les Etats-Unis n’ont pas pris part à l’initiative. Tout vaccin contre le nouveau coronavirus devrait être considéré comme « un bien public global », estiment plusieurs dirigeants européens qui ont signé ensemble une tribune, dont le président français Emmanuel Macron ou la chancelière allemande Angela Merkel. Malgré de résultats prometteurs, la plupart des chercheurs n’attendent
    pas un vaccin prêt à être utilisé à grande échelle avant la fin de l’année
    prochaine.




    Météo – Dans les 24 prochaines heures, le temps sera frais dans le
    nord-ouest et le centre de la Roumanie, avec des températures plus élevées sur le
    reste du territoire. L’on attend, localement, de la pluie et de la grêle, et
    les maximales iront de 14 à 23°C.

  • 29.04.2020 (mise à jour)

    29.04.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie
    – Déconfinement ou pas le 15 mai, les Roumains devront encore attendre pour connaître
    la réponse. Selon le premier ministre Ludovic Orban, quatre scénarios sont envisagés
    pour après cette date : de prolonger, une troisième fois, l’état d’urgence,
    d’instituer l’état d’alerte, d’instaurer des règles épidémiologiques spéciales ou
    rien de tout cela, si la situation ne demande plus d’activer un régime d’exception.
    Le chef du gouvernement roumain a expliqué que la décision sera prise plus près
    de la date en question, en fonction de l’évolution de la pandémie de Covid-19.
    Précédemment, le président Klaus Iohannis avait déclaré que l’assouplissement
    de certaines restrictions ne voulait aucunement dire que les Roumains allaient revenir
    à leur vie d’avant la pandémie, car le danger était encore présent. Le ministre
    de la Santé Nelu Tătaru
    a lui aussi souligné que la Roumanie n’avait pas encore atteint le pic de la
    pandémie et qu’il s’attendait à voir redescendre, d’un jour à l’autre, le
    nombre de nouveaux cas rapportés quotidiennement. Jusqu’ici, plus de 12.000 cas
    d’infection au nouveau coronavirus ont été confirmés en Roumanie, dont 3.500 qui
    ont guéri. Environ 2.200 ressortissants roumains ont été testés positifs au Sars-Cov-2
    à l’étranger, la plupart d’entre eux en Italie.


    Minorités
    – Le président Klaus Iohannis a critiqué durement l’adoption tacite, par la
    Chambre des députés, du projet de loi sur l’autonomie du Pays sicule, région au
    centre-est de la Roumanie qui recueille la moitié de la communauté hongroise du
    pays. Le chef de l’Etat a annoncé qu’il ne promulguera pas une telle loi. Selon
    le projet initié par l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR), cette région
    où vivent les Sicules, un groupe ethnique de langue hongroise, devrait avoir sa
    propre organisation administrative et le hongrois comme langue officielle. Il s’agit
    des départements de Covasna et Harghita et d’une partie du département de Mureş qui s’uniraient pour former une région
    autonome. Le projet avait reçu l’avis négatif du Conseil législatif et du
    Conseil économique et social, ainsi qu’un avis négatif consultatif du
    gouvernement. Mais la date limite pour débattre et voter le texte en question
    est passée sans débat et sans vote et le processus appelé « adoption
    tacite » s’est enclenché : le projet de loi a été adopté par défaut
    par la Chambre des députés. Le Sénat, l’assemblé décisionnelle en cette matière,
    a été appelé au vote et a rejeté le projet mercredi, sans, toutefois, que cela
    arrête les disputes politiques. Le président de la Chambre des députés et chef
    de fille des sociaux-démocrates, Marcel Ciolacu, a déclaré que son parti avait
    voté contre cette loi dans les commissions spéciales. Mais de son côté, le Parti
    national libéral (PNL) soutient que cette adoption tacite est en fait un accord
    politiqué entre le Parti social-démocrate et l’UDMR. Avant le vote du Sénat, l’Union
    sauvez la Roumanie (USR) a annoncé que ses sénateurs voteraient contre l’autonomie du
    Pays sicule et qu’elle était de toute façon contraire à la Constitution
    roumaine. D’après le président du Parti du mouvement populaire (PMP) Eugen
    Tomac, l’adoption tacite de ce projet de loi représente « une des plus graves
    humiliations que le Parlement pouvait apporter au peuple roumain et à la
    Roumanie, un signal de faiblesse d’un point de vue politique. »

    Sondage
    – L’effondrement de l’économie est un danger plus important que l’épidémie de
    coronavirus, c’est ce que pensent 70% des Roumains questionnés par l’Institut
    roumain pour les sondages d’opinion (IRSOP). La plupart des participants à l’étude
    estiment que la pandémie ne disparaîtra pas et que les gens vivront avec la
    crainte qu’une aggravation de la situation sanitaire soit possible à tout
    moment. La peur et la dépression persistent chez plus de la moitié de la
    population interrogée. 55% des Roumains estiment que le gouvernement fait bien
    son travail, voire très bien. Toutefois, un tiers seulement apprécient le
    travail du Parlement. L’altruisme n’est pas forcement à la hausse, constatent les
    auteurs de l’étude, car seulement 27% des participants ont l’impression que les
    Roumains sont devenus plus généreux pendant cette période. Le sondage a été
    réalisé par téléphone du 22 au 25 avril sur un échantillon représentatif de 710
    personnes de plus de 18 ans. La marge d’erreur est d’environ 3,7%.




    Coronavirus dans le monde -
    De plus en plus de pays annoncent l’allégement des restrictions imposées pour
    luter contre la propagation du nouveau coronavirus. En France et en Grèce,
    les écoles rouvriront graduellement à partir du 11 mai, alors qu’en Italie et
    en Espagne les élèves resteront chez eux jusqu’à l’automne prochain. Les hôtels
    polonais accueilleront les touristes cet été et la Bulgarie, la Grèce et la
    Turquie ont l’intention de démarrer la saison touristique le 1er
    juillet. Les équipes espagnoles de football reprendront leurs entraînements le 4
    mai et les Portugais visent sur des calendriers de reprise différents pour
    chaque discipline sportive. Aux Etats-Unis, alors que le pays a dépassé un
    million de cas d’infection au Sars-Cov-2, le président Donald Trump demande aux
    producteurs de viande de maintenir leur activité. Plusieurs abattoirs avaient fermé,
    mais le gouvernement fédéral s’est engagé à fournir de l’équipement de
    protection aux salariés du secteur.






    Météo
    – En Roumanie, les températures restent élevées notamment sur le sud et l’est,
    mais le temps est plutôt instable. Des orages sont à attendre localement dans
    le nord, nord-est, centre et sur le relief jusqu’à jeudi soir. Le vent
    soufflera fort sur le sud-est du territoire. Les températures maximales iront de
    16 à 28 degrés.

  • Quelle date pour les élections locales en Roumanie ?

    Quelle date pour les élections locales en Roumanie ?

    A l’heure actuelle, toutes les décisions majeures dépendent des efforts afin de maîtriser l’épidémie de coronavirus. C’est la conclusion d’une réunion consacrée aux élections municipales, tenue mardi entre le premier ministre par intérim, le leader libéral Ludovic Orban, et les formations parlementaires. Le seul parti qui a refusé de participer aux négociations est le Parti social-démocrate, qui a accusé le Parti national libéral d’avoir un agenda politique contradictoire en matière de priorités actuelles des Roumains.

    Pour leur part, les représentants des partis présents aux discussions ont tous agréé la date du 28 juin pour le scrutin local, mais tout dépend encore de l’évolution de l’épidémie de coronavirus. Parmi les arguments pris en compte figure l’idée de mener la campagne électorale au moment où les températures seront plus élevées, dans l’espoir que l’épidémie aura un impact moindre, a précisé Ludovic Orban. De même, les examens de fin de collège et de Baccalauréat auront pris fin à ce moment-là, ce qui permettra de mieux organiser les bureaux de vote dans les établissements scolaires.

    Par la voix de son leader, Dan Barna, l’Union Sauvez la Roumanie, 3e acteur politique du parlement de Bucarest, s’est dit favorable à un scrutin municipal fin juin, sans exclure la possibilité de le reporter à l’automne si nécessaire, en raison de l’épidémie de coronavirus. Pour sa part, Victor Ponta, chef du Parti ProRomania, estime que les élections municipales ne sont pas opportunes si l’épidémie gagne en ampleur et devient impossible à maîtriser. Il insiste aussi sur la nécessité pour le pays d’avoir au plus vite un gouvernement stable, qui puisse prendre toutes les mesures nécessaires afin de lutter contre la propagation du virus. Cette opinion est partagée par le président du Parti du Mouvement populaire, Eugen Tomac.

    Pour sa part, l’Union démocrate magyare de Roumanie aurait préféré que le scrutin soit tenu le 14 juin, mais ses membres ne s’opposeront pas à la date du 28 juin, a précisé leur leader, Kelemen Hunor. Enfin, le représentant de l’Alliance des libéraux et des démocrates, Varujan Vosganian, estime qu’à part les mesures censées protéger la population, le gouvernement doit envisager des décisions qui protègent l’économie nationale, vu les turbulences que le nouveau coronavirus a déjà causées sur les marchés financiers.

    Il convient également de préciser que la Roumanie pourrait enfin avoir un gouvernement à pleins pouvoirs à compter de ce jeudi, jour du vote d’investiture du cabinet libéral proposé par le premier ministre désigné Florin Cîţu. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Ce-şi doresc partidele

    Ce-şi doresc partidele

    Nouă guverne în opt ani, dintre care patru – trei socialiste şi
    unul liberal – numai de la ultimele alegeri parlamentare încoace, nu indică o
    sănătate tocmai robustă pentru sistemul românesc de partide. Reconfortat de
    realegerea sa, în noiembrie, cu peste 66% din voturi în turul decisiv, preşedintele Klaus Iohannis repetă ca prima sa
    opţiune rămâne întoarcerea la electorat, prin organizarea de alegeri
    legislative anticipate. Ideea e împărtăşită de PNL, susţinător ferm al
    preşedintelui, de USR şi de UDMR, dar dezagreată de restul formaţiunilor
    parlamentare. Sondajele privind intenţiile de vot indică faptul că PNL este
    acum de departe cel mai popular partid, cu 47% din opţiuni, iar fosta putere
    social-democrată a coborât la numai 20 de procente. Împreună cu partenerii săi
    din PLUS, USR s-ar apropia de 15%. UDMR e, ca de obicei, puţin peste pragul
    electoral de 5 procente, în timp ce PMP, ALDE şi Pro România sunt creditate cu
    scoruri sub prag, aşa că nu-s defel încântate de un scrutin înainte de termen.

    În
    încercarea de a ocoli capacanele Constituţiei, despre care experţii spun că e
    concepută tocmai pentru a face aproape imposibilă organizarea de anticipate,
    şeful statului l-a mandatat, joi, tot pe liderul PNL, Ludovic Orban, să formeze
    un nou cabinet. Desemnarea a survenit după ce echipa executivă a acestuia a
    fost demisă printr-o moţiune de cenzură, depusă de PSD şi UDMR, ca urmare a
    asumării răspunderii guvernului pentru revenirea la alegerea primarilor în doua
    tururi de scrutin. Dacă senatorii şi deputaţii resping cabinetul Orban 2, şeful
    statului mai poate face o nominalizare, iar respingerea acesteia ar echivala cu
    declanşarea de alegeri anticipate. Până atunci, partidele îşi fac încălzirea
    pentru localele de peste câteva luni.

    Rămas principala forţă politică din
    Parlament, şi condus, interimar, de preşedintele Camerei Deputaţilor, Marcel
    Ciolacu, PSD speră să-şi panseze, la congresul extraordinar de luna aceasta,
    rănile adânci de anul trecut. Când fostul său lider autoritar, Liviu Dragnea, a
    fost trimis după gratii pentru fapte de corupţie, iar succesoarea lui,
    ex-premierul Viorica Dăncilă, a demisionat imediat după ce a pierdut
    prezidenţialele cu cel mai sever scor înregistrat în 30 de ani de un candidat
    al stângii. Conducerile USR, a treia ca pondere
    parlamentară, şi PLUS, extraparlamentar, condus de fostul premier şi comisar european
    Dacian Cioloş, au anunţat, sâmbătă, că se indreapta către fuziune. Condiţiile acesteia ar urma să fie aprobate în congresele
    celor două formaţiuni, iar comentatorii se aşteaptă la negocieri dificile, mai
    ales după ce, într-un scrutin intern, convocat de şeful USR, Dan Barna,
    91% dintre membrii Uniunii au votat on line pentru poziţionarea doctrinară ca
    partid de centru-dreapta. Or, aleşi pe liste comune în mai şi conduşi la
    Bruxelles de Cioloş, eurodeputaţii USR şi PLUS sunt afiliaţi grupului centrist
    Renew Europe, patronat politic de preşedintele francez Emmanuel Macron, fost
    ministru în guverne socialiste.