Tag: vaccination

  • La Roumanie réintroduit le port obligatoire du masque

    La Roumanie réintroduit le port obligatoire du masque


    Les autorités roumaines se préparent pour
    lutter contre la cinquième vague pandémique de coronavirus qui, selon les
    estimations, pourrait entraîner jusqu’à un million de nouveaux cas de
    contamination. Du coup, de nouvelles restrictions sanitaires ont été mises en
    place. Ainsi, le port du masque redevient obligatoire aussi bien à l’intérieur,
    qu’à l’extérieur, a fait savoir le chef du Département pour les Situations d’Urgence,
    Raed Arafat. Le masque devrait être chirurgical ou du type FFP2 et non pas en
    tissu, complètement inefficace pour protéger contre le variant Omicron.

    Réuni
    mercredi, le Comité national pour les Situations d’urgence a décidé que les
    salles de spectacles et de cinéma réduisent à 30% leurs capacités d’accueil dès
    que le taux d’incidence dépasse un cas pour mille habitants. La mesure s’appliquera
    dans le cas des restaurants aussi à partir du moment où le taux de
    contamination est de plus de 3 cas pour mille habitants. Bien évidemment, partout,
    l’accès se fera sous présentation du pass sanitaire. M. Arafat a affirmé que le
    non-respect des mesures actuellement en place pourrait entraîner la
    contamination en masse des salariés et du coup, le risque que certains
    opérateurs économiques se voient obliger de suspendre leurs activités. Pourtant,
    quelques catégories pourront être exemptées du port du masque, comme par
    exemple, les sportifs.

    Par ailleurs, les gérants des infrastructures critiques
    telles la centrale nucléaire de Cernavoda, auront le droit d’imposer le dépistage
    obligatoire de leurs salariés ou encore le port d’un masque de type FFP2. Les
    responsables de la santé ont annoncé la mise en place de 160 centres de soins
    ambulatoires censés prendre en charge les personnes positives souffrant d’une
    forme légère de maladie. C’est une mesure censée permettre au système de s’organiser
    afin de limiter le plus possible le nombre des cas graves de contamination et
    empêcher les décès, a fait savoir le ministre de la Santé, Alexandru Rafila.

    Le
    docteur Valeriu Gheorghita, chargé de la campagne de vaccination, a quant à lui
    expliqué que le nouveau variant Omicron se transmet facilement par l’air et la
    période d’incubation est plus courte que dans le cas des autres souches. Voilà
    pourquoi, la vaccination reste la meilleure forme de protection contre les
    formes graves de maladie. « La vaccination d’une première dose des non
    vaccinés ou l’administration du booster dans les cas des catégories éligibles
    restent prioritaires. C’est de cette manière qu’on pourra réduire le nombre des
    ceux nécessitant des antiviraux, des ceux qui risquent de se faire hospitalisés
    ou de ceux qui perdent la lutte contre la maladie »
    , a précisé Valeriu
    Gheorghita. Côté immunisation, la Roumanie est avant-dernière en Europe, suivie
    par la Bulgarie. Seulement 41% de sa population éligible est vaccinée contre le
    coronavirus. Le nombre des Roumains ayant reçu une dose booster dépasse à peine
    les 2 millions. (Trad. Ioana Stancescu)





  • 05.01.2022

    05.01.2022

    Covid Le Comité national pour les Situations
    d’Urgence a décidé ce mercredi de prolonger l’état d’alerte en Roumanie et de
    maintenir en place les restrictions sanitaires. Le port de masque chirurgical
    ou de type FFP2 redevient obligatoire pour tous les Roumains, aussi bien à
    l’extérieur, qu’à l’intérieur. Y font exception les enfants de moins de 5 ans,
    les salariés qui travaillent seuls dans les bureaux, les présentateurs de
    télévision et leurs invités, les représentants des cultes religieux et ceux qui
    prennent la parole dans des espaces ouverts ou clos, à condition de respecter
    une distanciation sociale de 3 mètres. La Roumanie a rapporté 4893 nouveaux cas
    de contamination au coronavirus ces 24 dernières heures sur 63000 testes
    effectués. L’incidence est à la hausse dans presque tous les départements de
    Roumanie, y compris à Bucarest. Le taux de contamination au niveau national se
    monte actuellement à 0,67. Le Groupe de communication stratégique a annoncé
    aussi 30 décès supplémentaires en 24 heures dont 6 antérieurs à la période de
    référence. 409 patients positifs sont hospitalisés dans des unités de soins
    intensifs. Presque 8 millions de Roumains se sont fait vacciner d’un schéma
    complet d’immunisation, ce qui représente 40% de la population éligible.









    PNRR – Le gouvernement roumain se réunit aujourd’hui pour examiner des aspects liés au Plan national de relance et de résilience. Les membres de l’Exécutif de Bucarest seront mis au courant du taux d’absorbtion des fonds de cohésion attribués aux cadres financiers pluriannuels 2014-2020 et 2021-2027. La réunion de ce mercredi débouchera aussi sur la modification de l’annexe à une décision gouvernementale datant de 2008 portant sur la liste des dénominations communes internationales des médicaments remboursés intégralement ou partiellement par la Sécurité sociale ou offerts dans le cadre des programmes nationaux de santé publique. Le gouvernement devra voter aussi une série de décisions dont celle visant les médicaments couverts par le régime des assurances maladies et celle portant sur l’accord roumano-moldave de construction d’aquéducs.

    Tennis – La Roumaine Simona Halep rencontre ce mercredi l’Australienne, Destanee Aiava au tableau du tournoi de Melbourne Summer Set 1 qui se déroule en Australie. En cas de victoire, la Roumaine jouera son prochain match contre sa compatriote Gabriela Ruse, qui a remporté une victoire facile face à l’Australienne Arina Rodionova. Mardi, deux autres joueuses de tennis roumaines ont remporté des victoires. Irina Begu a eu raison de l’Américaine Jessica Pegula, principale favorite du tournoi, tandis que Sorana Cîrstea a battu la Russe, Varvara Graceva. Dans le concours de double, la paire Simona Halep/Gabriela Ruse a perdu face au duo Bernarda Pera, des Etats-Unis/Katerina Siniakova, de République Tchèque. Les deux tournois Summer Set de Melbourne précédent l’Open australien prévu du 17 au 30 janvier.

    Météo – En Roumanie, il fait particulièrement doux pour janvier. Le ciel est partiellement couvert dans l’ouest, le nord-ouest et le centre et des pluies éparses touchent ces régions. Des précipitations mixtes sous forme de neige et de giboulée sont signalées en altitude. Le vent souffle légèrement sur l’ensemble du territoire et plus fort sur les sommets des Carpates. Les températures maximales de la journée iront de 8 à 17 degrés. 11 degrés à midi, à Bucarest. Une alerte jaune au vent très fort est en vigueur jusqu’à ce soir dans plusieurs départements du nord et du centre de la Roumanie.

  • Centres d’évaluation ambulatoire en Roumanie

    Centres d’évaluation ambulatoire en Roumanie

    En Roumanie, le nombre de cas d’infection au nouveau coronavirus ne fait que grimper et les autorités se préparent à entreprendre les premières mesures pour gérer la situation. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, s’est entretenu mardi dans le cadre de plusieurs visioconférences avec les managers d’hôpitaux de Roumanie et les représentants des directions de Santé publique. Principaux sujets à l’ordre du jour : les centres d’évaluation des malades de covid 19 et les préparatifs entrepris dans les hôpitaux pour accorder des soins médicaux, tant pour les malades infectés au virus SARS CoV 2 que pour les autres catégories de patients. Il a souligné l’importance des centres d’évaluation ambulatoire des malades de Covid qui devraient soulager la pression exercée sur les sections des hôpitaux roumains.

    La secrétaire d’Etat Adriana Pistol a précisé qu’il était particulièrement important d’évaluer l’état de Santé des malades de covid dès qu’ils sont dépistés positifs à l’infection au coronavirus pour qu’ils puissent recevoir le traitement adéquat au plus vite. Ce n’est qu’ainsi que les cas sévères seront prévenus, précise la responsable. Les malades assurés ou pas bénéficieront de soins médicaux à titre gracieux et sans aucune autre recommandation de la part du médecin généraliste.

    Le ministère de la Santé devra analyser la situation des centres d’évaluation pour mettre à la disposition des Roumains une carte interactive avec leur emplacement. Les 7 premiers tels centres ont déjà été fondés dans le département d’Alba, dans le centre de la Roumanie. L’évolution de la pandémie dépend désormais de la propagation du variant Omicron qui se transmet beaucoup plus facilement que le variant Delta. Il est donc recommandé d’utiliser des masques à haut degré de protection et de se faire vacciner contre la Covid 19, y compris à la troisième dose de rappel afin d’assurer l’efficacité du vaccin contre le nouveau variant.

    Malheureusement, en Roumanie, la vaccination de la population traine toujours. Malgré une légère évolution à la hausse du nombre de personnes qui choisissent de se faire vacciner à la première dose, le pays demeure toujours avant dernier en UE en termes de couverture vaccinale, après la Bulgarie voisine.

    Le médecin Marius Geanta, président du Centre d’Innovation en médecine a expliqué que le nouveau variant se transmet quatre fois plus vite et que la distance de sécurité d’un mètre et demi entre les personnes, recommandée pour éviter une infection ne suffit plus, puisque le virus persiste dans l’atmosphère. Dans, ce contexte le médecin demeure le partisan de la vaccination aux trois doses, du port du masque dans tous les espaces ouverts et fermés et notamment dans les lieux très convoités ou lors des contacts avec les personnes inconnues. Il recommande aussi d’utiliser deux masques ou bien de porter des masques à haut niveau de protection de type FFP.

  • Des préparatifs de lutte contre une nouvelle vague pandémique

    Des préparatifs de lutte contre une nouvelle vague pandémique


    Après avoir frappé de plein fouet l’Europe et d’autres
    régions du monde, la 5ème vague pandémique due au variant Omicron a déferlé sur
    la Roumanie. Depuis quelques jours, le taux de contamination est de nouveau à
    la hausse et le nombre de nouveaux cas de coronavirus augmente. Les autorités
    se réunissent pour débattre des restrictions sanitaires à adopter afin que la
    situation épidémiologique particulièrement grave à laquelle le pays s’est
    confronté lors de la vague précédente ne se répète plus. L’une des principales
    craintes concerne le système médical roumain complètement mis à genoux l’automne
    dernier face au nombre de cas de contamination.


    Lundi, lors d’une réunion de travail organisée en présence
    des responsables de la gestion de la pandémie en Roumanie, le premier ministre
    Nicolae Ciuca a présenté l’évolution des cas au niveau national et européen. Y
    ont participé les représentants des ministères de la Santé, des Finances, de l’Education,
    du Travail et de la Solidarité sociale, tout comme le chef du Département pour
    les Situations d’Urgence. Les discussions ont porté sur les mesures à adopter
    afin de protéger la population et de permettre le bon fonctionnement des écoles
    et des secteurs économiques. Même si la vaccination reste la solution la plus
    sure de protection face aux formes graves de maladie, elle ne fait pas trop d’adeptes
    dans les rangs des Roumains. Seulement, quelques milliers de personnes
    continuent à se faire vacciner chaque jour, d’une première dose, tandis que le pourcentage
    de personnes immunisées d’un schéma complet dépasse à peine 40% de la population éligible, de Roumanie. Du
    coup, le pays se classe avant dernier dans l’UE du point de vue du niveau
    d’immunisation, après la Bulgarie. Les théories conspiratives, la méfiance des
    Roumains dans le système médical autochtone et dans les autorités, les
    hésitations des responsables politiques ou encore les discours des anti -vaccins
    figurent parmi les causes d’une telle situation.


    Parallèlement à la poursuite de la campagne de
    vaccination, les responsables roumains ont invoqué la possibilité de
    réintroduire l’obligation du port de masque de type FFP2 au niveau national.
    Les autorités roumaines ont discuté aussi de l’efficacité des programmes
    nationaux de dépistage des élèves et ont invoqué la possibilité d’offrir des
    masques de protection aux enfants qui n’ont pas les moyens de s’en acheter. Afin
    d’assurer le bon fonctionnement des services publiques et des activités
    économiques, les responsables roumains ont discuté aussi de la possibilité de
    placer certaines catégories de salariés en chômage partiel. Dans ce sens, les
    Ministères du Travail et des Finances doivent prévoir les ressources
    nécessaires. Une campagne d’information correcte de la population sera
    également mise en place, parallèlement à des démarches publiques censées
    combattre les infox, peut-on lire dans un communiqué du gouvernement. En
    revanche, le même document ne précise rien sur une éventuelle obligation de
    présenter son pass sanitaire pour aller travailler. Une telle décision politique
    reste toujours en suspens.







  • Trois scénarios pour la cinquième vague

    Trois scénarios pour la cinquième vague


    Selon
    des experts roumains, le nouveau variant Omicron de coronavirus pourrait
    devenir dominant en Roumanie aussi à partir du mois prochain. Selon les données
    recueillies jusqu’à présent, à la différence de son devancier, Delta, dont le
    pic fut atteint à 52 jours après que le taux de contamination nationale eut
    dépassé 1%, Omicron va battre son plein plus vite, à 31 jours seulement après
    la même incidence.

    Selon le médecin Adriana Pistol, à la tête du Centre
    national pour la surveillance et la gestion des maladies transmissibles, trois
    scénarios d’impact de la cinquième vague pandémique sur le système sanitaire
    roumain sont désormais possibles : un optimiste, un autre modéré et puis
    un troisième, pessimiste. Selon elle, dans le pire des cas, il suffira de 27
    jours depuis que l’incidence se montera à 1% pour que toutes les 27.000 places
    que les hôpitaux ont réservées aux patients atteints de coronavirus s’épuisent.
    Le même scénario pessimiste prévoit que dans le même laps de temps, les 1500
    lits des unités de soins intensifs soient entièrement occupés. Les inquiétudes
    des experts sont d’autant plus grandes que, affirme Adriana Pistol, 60% de la
    population âgée de plus de 65 ans et de celle atteinte de maladies chroniques n’est
    pas vaccinée et seulement 25% des ceux vaccinés ont reçu une troisième dose de
    rappel. A cela s’ajoute un autre aspect, à savoir le retard que les autorités
    roumaines ont pris dans l’adoption de la loi relative à la mise en place du
    certificat sanitaire, censée endiguer la pandémie. En plus, le pays ne dispose
    pas d’instruments de contrôle censés lui permettre de lutter contre la
    propagation du virus dans le cas des voyageurs qui entrent sur son territoire
    en provenance des Etats confrontés au variant Omicron.

    Face à l’imminence d’une
    cinquième vague pandémique, le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca,a annoncé la mise en place d’une série de
    mesures dont une campagne d’information renforcée à l’adresse de la population,
    un dépistage élargi et la vaccination encouragée. « Un groupe chargé de la gestion des
    informations sanitaires sera mis en place au niveau du Ministère de la Santé
    dont le rôle sera de coordonner les ressources, les actions et les informations
    médicales. Nous allons élargir la capacité de dépistage et on encouragera les
    soins ambulatoires »

    Le
    ministre de la Santé, Alexandru Rafila, a fait lui aussi, une série de
    recommandations, en insistant notamment sur l’importance de la vaccination, sur
    le respect de la distanciation sociale et sur un dépistage renforcé :« A
    l’instar de mes collègues, moi aussi je dis que la vaccination est capable de
    prévenir les formes sévères de maladie et les décès. C’est vital de respecter
    la distanciation sociale, de bien se laver les mains et de porter correctement
    le masque. Le dépistage s’avère essentiel et on encourage la population à se
    faire tester, qu’il s’agisse des asymptomatiques, des cas contacts ou tout simplement,
    du dépistage bénévole. En cas de symptômes d’une contamination au coronavirus,
    il faut appeler le médecin traitant le plus tôt possible »
    .

    Le
    responsable de la Santé a également recommandé le tri des salariés sur le lieu
    de travail, la mise en place du travail en horaires décalés pour éviter l’agglomération
    dans les espaces communs et les moyens de transport et l’encouragement du
    télétravail dans l’actuel contexte pandémique. (Trad. Ioana Stancescu)







  • Romania’s vaccination campaign – one year on

    Romania’s vaccination campaign – one year on

    One year since the vaccine roll-out began,
    Romania has the second lowest vaccination rate in the European Union. Almost
    7.8 million people are fully vaccinated, accounting for a little over 40% of the
    country’s total population and 44% of its eligible population. Almost 2 million
    people have had their booster shot. The pace of vaccination is again slowing
    down, having only picked up during short periods of enthusiasm or fear. The authorities
    and public health experts are expecting a new wave of the pandemic in January caused
    by the spread of the Omicron variant following holiday travel, with many
    Romanians living abroad coming back for the winter holidays.

    Hospitals are
    already preparing for a difficult period, which is expected to peak in February
    and March. The manager of the Marius Nasta Institute of Pneumology in
    Bucharest, Beatrice Mahler, explains:


    We’re expecting a difficult period
    for the healthcare system. Not just because we have a low vaccination rate, but
    also because the country has many chronic patients who, for the past two years,
    have rarely gone to hospital for regular checks. Some of them have even given up
    treatment and they are much more vulnerable to infection with a respiratory
    virus.


    This autumn, Romania saw its most difficult
    infection wave since the start of the pandemic, with record infections and
    deaths, following the relaxation of most restrictions over the summer, despite
    repeated warnings from health experts. 400,000 new cases and over 10,700 deaths
    were recorded in October alone. The resulting pressure on the equipment used in
    infection diseases wards also led to two tragic accidents in October, in which 11
    people were killed. To prevent a similar situation, vaccination remains the
    most important weapon, doctors and specialists keep saying. In Bucharest, the
    coordinator of the mass vaccination campaign Valeriu Gheorghiță
    has again urged people to get the vaccine, emphasising that empathy, honesty
    and dialogue can help overcome disinformation, hesitancy, skepticism and
    mistrust. (CM)

  • Une année de vaccination anti-Covid en Roumanie

    Une année de vaccination anti-Covid en Roumanie

    Un an après l’administration en Roumanie de la première dose de vaccin anti-Covid, le pays occupe l’avant-dernière place de l’Union européenne en matière d’immunisation, avec près de 7,8 millions de Roumains complètement vaccinés. C’est-à-dire un peu plus de 40 % de la population totale, soit 44 % de la population éligible. Les données officielles concernant ceux qui ont également reçu la troisième dose jusqu’à présent font état de près de 2 millions de Roumains. Seules de brèves périodes d’enthousiasme ou de craintes provoquées par les vagues successives de la pandémie ont donné un coup de pouce à la campagne de vaccination.



    Une campagne qui avait pourtant bien commencé, plaçant d’abord la Roumanie parmi les premiers pays à ce chapitre. Aujourd’hui, les autorités et les spécialistes de la Santé publique estiment qu’une nouvelle vague de pandémie atteindra la Roumanie en janvier, dans le contexte de la propagation du variant Omicron, du retour au pays de ceux qui travaillent à l’étranger pour les vacances et de ceux qui reviennent de vacances. Les établissements sanitaires se préparent déjà pour une nouvelle période difficile, avec un pic en février et mars. Ecoutons la médecin Beatrice Mahler, directrice de l’Institut de pneumophtisiologie Marius Nasta de Bucarest :



    « Nous nous attendons à une période difficile pour le système de santé. Non seulement parce que nous avons un taux de vaccination assez faible, mais aussi parce que nous avons beaucoup de gens atteints de maladies chroniques, qui, malheureusement, au cours de ces deux années, sont passés très rarement dans les cabinets de médecins spécialistes pour des réévaluations. Certains d’entre eux ont abandonné leur traitement et je dirais que cette catégorie est beaucoup plus vulnérable à une infection par un virus qui se transmet par voie respiratoire. »



    Les avertissements concernant son degré élevé de propagation rappellent qu’à l’automne, la Roumanie a connu sa vague d’infections au coronavirus la plus difficile depuis le début de la pandémie. Après que les restrictions anti-Covid ont été assouplies au cours de l’été, malgré les mises en garde répétées des épidémiologistes, et que les règles encore en vigueur ont été très peu respectées, le début de l’automne a apporté des records de cas diagnostiqués, de patients hospitalisés et de décès associés au SARS-CoV-2. En chiffres, octobre 2021 est arrivé avec son lot de plus de 400 000 nouveaux cas de COVID-19 et plus de 10 700 décès liés au coronavirus.



    La surcharge des installations dans les services de maladies infectieuses a également entraîné deux accidents tragiques ce mois-là, qui se sont soldés par la mort de 11 personnes. Afin d’anticiper une réédition de ces scénarios dramatiques, la vaccination reste l’arme la plus importante, affirment les médecins et les spécialistes du monde entier. À Bucarest, le coordinateur de la campagne nationale de vaccination, le médecin Valeriu Gheorghiță, multiplie les exhortations en faveur de l’immunisation, soulignant que ce n’est que par l’empathie, l’honnêteté et le dialogue que la désinformation, l’hésitation, le scepticisme et la méfiance peuvent être combattus.


    (Trad. : Ligia)

  • 27/12/2021 (mise à jour)

    27/12/2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – La Roumanie a rapporté 566 nouveaux cas de contamination ces
    24 dernières heures sur plus de 20.000 testes effectués, a fait savoir lundi le
    Groupe de communication stratégique. Le bilan des décès s’est alourdi de 24 et
    approche actuellement la barre de 60.000. La Roumanie a fait état jusqu’à
    présent de 38 personnes contaminées au nouveau variant, Omicron. Une année
    après le début de la campagne de vaccination, seulement 7,8 millions de
    Roumains sont entièrement vaccinés, soit
    un peu plus de 40 % de l’ensemble de la population. Près de 2 millions de
    Roumains ont également reçu la 3e dose. En fait, dans le contexte
    d’une psychose anti-vaccin entretenue par certains médias et figures publiques,
    le pays se classe avant-dernier dans l’UE du point de vue du niveau
    d’immunisation, après la Bulgarie.




    Statistique – Les ménages
    roumains sont restés les premiers de l’UE en 2020 d’après la part des dépenses
    pour les aliments et les boissons non alcoolisées dans l’ensemble des
    dépenses de consommation, selon les données publiées lundi par Eurostat. Alors
    que dans l’UE, la moyenne est de 14,8 %, les ménages roumains ont alloué l’an
    dernier 26,4 % de leurs dépenses totales de consommation à la nourriture et aux
    boissons non alcoolisées. D’autre part, la Roumanie se situe mieux que la
    plupart des États membres lorsqu’il s’agit de la part des dépenses consacrée au
    logement, à l’eau, l’électricité, au gaz et d’autres combustibles dans les
    dépenses totales de consommation des ménages. Au niveau de l’UE, ces dépenses
    ont représenté plus d’un quart (25,7 %) des dépenses de consommation totales en
    2020, tandis qu’en Roumanie, elles étaient de 18,8 %. Selon Eurostat, ces
    augmentations sont une conséquence des quarantaines et des restrictions de
    mobilité imposées dans le contexte de la pandémie de COVID-19.

    Handball -
    La sélection nationale masculine de
    handball de la Roumanie a vaincu lundi
    la Turquie 26 à 24, lors d’un match amical disputé à domicile, à Cluj. Un
    deuxième match contre l’équipe turque aura lieu mercredi.
    Les deux rencontres remplacent dans le programme des deux équipes une nouvelle
    édition du Trophée Carpați, qui aurait dû être accueilli par Cluj, mais il a
    été annulé après que dans les équipes des deux autres pays participants, la
    Suisse et l’Iran, de nombreux joueurs ont été contaminés au SARS-CoV-2. Après
    ces matchs, les sportifs roumains joueront, dans la même ville, du 7 au 9
    janvier, le tournoi préliminaire de qualification au Championnat mondial. Ils
    rencontreront les sélections d’Israël, de Chypre et de la République de
    Moldova. Le sélectionneur de Roumanie est le célèbre Xavi Pascual, qui a gagné trois fois la Ligue des champions avec Barcelone.

    MétéoEn Roumanie, le ciel demeure couvert mardi et des précipitations sous forme de pluie tomberont sur le nord du pays, tandis que la neige touchera l’est et le nord-est du territoire. Les météorologues annoncent aussi le risque de verglas. Les températures iront de -5 à 7 degrés. Mardi, les Bucarestois auront 3 degrés à midi.

  • Manque de consensus sur le certificat numérique covid

    Manque de consensus sur le certificat numérique covid

    Déjà en vigueur dans plusieurs Etats, notamment de
    l’Union européenne, l’obligation de présenter le certificat vert numérique Covid
    sur le lieu de travail a provoqué en Roumanie des disputes véhémentes. Les
    médias de Bucarest affirment que l’adoption avant la fin de l’année d’une
    nouvelle loi du certificat est de plus en plus improbable, tout comme
    l’obligation de le présenter au travail. Les leaders de la coalition
    gouvernementale constituée par le PSD, le PNL et l’UDMR se sont réunis jeudi pour
    débattre du sujet, mais sans aucun résultat concret. Les pourparlers devraient continuer
    la semaine prochaine, après Noël.


    Selon des sources politiques, l’idée de renoncer à
    l’introduction du certificat numérique au travail appartiendrait au président
    Klaus Iohannis. Les leaders de la coalition au pouvoir, le libéral Florin Cîtu et le social-démocrate Marcel
    Ciolacu, estiment désormais qu’une loi qui conditionne l’exercice de sa
    profession risque d’être déclarée inconstitutionnelle. Par contre, dans
    l’opposition, l’USR affirme que sans l’obligation de présenter le passe
    sanitaire au travail, une loi à ce sujet serait tout simplement dépourvue de
    contenu. Dans une lettre ouverte au président Iohannis, les anciens ministres
    de la Santé de l’USR, Ioana Mihaila et Vlad Voiculescu, affirment que cet
    instrument joue un rôle crucial dans la lutte contre les infections et dans la campagne
    de vaccination.


    Les hésitations des politiciens interviennent alors
    qu’une centaine de personnes qui protestaient contre l’introduction du certificat
    numérique covid sur le lieu de travail ont pénétré mardi dans la cour du Palais
    du Parlement de Bucarest. La manif, qui n’a été assumée par personne, a été
    fortement popularisée par l’AUR, parti de l’opposition nationaliste et a réuni,
    selon les autorités, quelque 1 500 personnes. Les élus nationaux de l’AUR, qui
    déploraient le non-respect de plusieurs
    droits fondamentaux, ont été rejoints par de nombreux groupuscules vaccino-sceptiques,
    très visibles et actifs dans l’espace public. Le ministre de l’Intérieur Lucian
    Bode affirme pourtant que le risque que les protestataires entrent dans le
    bâtiment du Parlement était carrément nul puisque la sécurité était assurée par
    300 gendarmes, qui avaient reçu l’ordre d’éviter toute intervention en force.


    Depuis le début de la pandémie en Roumanie, 1,8 millions
    de Roumains ont été infectés au coronavirus et près de 60 000 malades sont
    décédés des suites de la Covid 19. Autrement dit, la Roumanie a perdu en moins
    de deux ans la population d’une ville moyenne, observent les experts. Sur toile
    de fond d’une véritable psychose anti-vaccin entretenue par une partie des
    médias, des politiciens et d’autres personnes publiques, la Roumanie a une
    couverture vaccinale particulièrement faible et sur les 27 Etats membres seule
    la Bulgarie a un taux de vaccination plus bas que la Roumanie. (trad. Alex Diaconescu)

  • Vaccination et faux certificats

    Vaccination et faux certificats

    Le nombre de Roumains désireux de se faire vacciner contre le Covid-19 ne cesse de diminuer, avec actuellement moins de 25 000 personnes vaccinées en 24 heures. Ainsi, le nombre total de personnes vaccinées augmente à un rythme de plus en plus lent, atteignant un peu plus de 7,7 millions de personnes immunisées au schéma complet et près de deux millions de personnes qui ont également eu la troisième dose. Les autorités s’efforcent de convaincre le public de se faire vacciner et discutent maintenant de l’utilisation du pass sanitaire sur les lieux de travail. Le gouvernement a annoncé des consultations sur la question avec la société civile et les parties intéressées, et le leader du PSD, Marcel Ciolacu, dont le parti a proposé le projet de loi, a déclaré qu’il avait été convenu de l’adopter d’ici la fin de l’année.



    Cependant, les Roumains qui ne croient pas à l’efficacité de la vaccination, mais veulent avoir les mêmes droits que les personnes immunisées, essaient par différents moyens d’obtenir leur statut de personne vaccinée et, par conséquent, le certificat numérique COVID qui leur accorde certaines libertés et un accès plus facile dans les magasins, restaurants, salles de cinéma ou de spectacles. Avec l’augmentation de la demande de faux documents, l’offre a également augmenté. Les infirmières et les personnes ayant accès à la base de données sont prêtes à délivrer ces certificats en échange de quelques centaines d’euros. Ces cas se sont multipliés et les procureurs anticorruption essaient de prendre des mesures. Cette semaine seulement, deux infirmières du centre de vaccination du sanatorium de Mangalia (sud-est de la Roumanie), une employée de l’hôpital municipal de la station ainsi que trois autres personnes ont été retenues et font l’objet d’une enquête pour avoir contribué à délivrer plus de 100 certificats numériques européens COVID fictifs à des personnes non vaccinées. Le premier cas officiel de vaccination fictive impliquant un médecin traitant s’est produit en Roumanie au début du mois de septembre, mais il y avait déjà des signes que ce phénomène existait depuis l’été. Depuis, les autorités ont procédé à de nombreux raids et découvert que des milliers, voire des dizaines de milliers de ces documents pourraient avoir été délivrés. Dans une affaire faisant l’objet d’une enquête le mois dernier, les autorités ont découvert que 3 500 faux certificats avaient été délivrés dans un seul centre de vaccination, à la douane de Petea (nord-ouest de la Roumanie).



    Selon les dernières informations officielles, plus de 1 300 personnes font l’objet d’une enquête et plus de 500 affaires pénales sont en cours pour des cas de vaccination fictifs. Le ministre de l’Intérieur, Lucian Bode, précise que Bucarest se classe au premier rang européen pour ce genre de vaccinations. La Roumanie n’est cependant pas le seul pays à faire face à de telles situations. Le ministère de l’Intérieur de Paris a annoncé que la police française avait jusqu’à présent détecté plus de 182 000 certificats numériques COVID faux. En Italie, un dirigeant du mouvement anti-vaccination a été arrêté à Palerme, avec une infirmière et une autre personne, pour avoir obtenu illégalement un pass sanitaire en se faisant vacciner de manière fictive.


    (Trad. : Ligia)

  • Jacques Augustin (France) – La Roumanie a-t-elle précommandé des vaccins ?

    Jacques Augustin (France) – La Roumanie a-t-elle précommandé des vaccins ?

    Oui, la Roumanie a précommandé des vaccins contre le Covid-19, et elle en a même commandé beaucoup (même beaucoup trop) de doses. Le chiffre de 120 millions de doses a été avancé, alors que la population totale de la Roumanie est de 19 millions d’habitants, mais le recensement date. C’est dire qu’il y aurait 6 doses par habitant ! Au point que le Parquet national anticorruption enquête sur la manière dont la Roumanie a fait l’acquisition de ces doses de vaccin contre le Covid-19, depuis le début de la campagne de vaccination jusqu’à présent. Des poursuites pénales in rem (ce qui veut dire pour le fait, et pas contre une certaine personne) ont été lancées pour abus de pouvoir et obtention d’indus pour soi ou pour autrui. Ce qui revient à dire qu’à ce stade, il n’y a pas de suspect ni de mis en examen. Les procureurs collectent des preuves pour déterminer s’il y a eu ou non un fait qui relèverait de la sphère pénale.



    L’été dernier, le premier ministre de l’époque, Florin Cîţu, expliquait que la Roumanie n’avait pas acheté 120 millions de doses de vaccin anti-Covid, mais qu’elles étaient seulement commandées, en vertu d’une stratégie mise en place par la Commission européenne, qui permet, en fonction de la situation, de les revendre ou de les donner. Il a précisé que les vaccins commandés étaient prévus pour l’année prochaine aussi, voire pour plusieurs années. Effectivement, un certain nombre de doses ont été vendues, mais entre-temps, le prix avait baissé.



    L’ancien ministre de la Santé,Vlad Voiculescu, révoqué par l’ancien premier ministre Florin Cîţu, accuse ce dernier d’avoir décidé d’acheter un nombre déraisonnable de doses de vaccin sans tenir compte de l’avis du donneur d’ordre, qui était le ministère de la Santé. Il déclare s’être opposé à une acquisition supplémentaire de vaccins, tant qu’il exerçait encore ces fonctions. Le ministre des Finances de l’époque, Alexandru Nazare, qui avait exprimé des réserves face à l’acquisition d’un nombre aussi grand de doses, a été destitué. C’est ainsi que la Roumanie est arrivée à vendre ou à donner le plus de doses de vaccin que tout autre pays d’Europe. A défaut, elles se seraient périmées.Même maintenant, la Roumanie vend des doses de vaccin quelle a en trop.



    Ces jours-ci, la Roumanie a reçu 31 000 doses de vaccin AstraZeneca. Jusqu’ici, la Roumanie a reçu près de 28,5 millions de doses de vaccin des compagnies Pfizer/BioNtech, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, dont il semble qu’elle aurait utilisé un peu plus de la moitié, soit 53,74 %. Avec plus de 11 500 000 doses administrées, c’est le vaccin Pfizer/BioNtech qui a été le plus utilisé dans ce pays, à hauteur de 64,77 %. Celui de la compagnie Johnson & Johnson arrive en deuxième position, avec plus de 1 860 000 doses administrées, soit 47,54 %. Il a l’avantage d’être à dose unique. Avec près de 929 000 doses administrées, Moderna est 3e dans les préférences des Roumains, avec 29,24 %. AstraZeneca clôt la liste, avec 852 000 doses injectées, soit 25,25 % des préférences. La vaccination avance très lentement dans ce pays. Il semble que 2,5 millions de doses arrivent en Roumanie en décembre, et il y aurait 3 millions de doses de vaccin commandées pour chacun des six premiers mois de 2022.



    « Enfin je trouve que recruter des bénévoles dans les hôpitaux représente une clé pour bien gérer la crise sanitaire », poursuit Jacques Augustin. En fait, c’est très difficile d’en trouver. Car pendant la pandémie, beaucoup de soignants ont même démissionné, face à la pénurie de personnel et au déferlement de cas dans les vagues de contamination successives, donc à la pénibilité du travail. Toutefois, en cas de pics de la pandémie, les étudiants en médecine ont aidé surtout en tant qu’infirmiers dans plusieurs hôpitaux.



    « Mais le personnel soignant est-il majoritairement féminin en Roumanie ? », demande encore Jacques. Sans avoir de statistique à l’appui, je ne peux que faire état de mon constat personnel. Oui, il semble que cela soit bien le cas, pour ce qui est des infirmiers des sages-femmes et des aides-soignantes. Pour ce qui est des médecins, cette profession attire tant des femmes que des hommes.

  • 17.12.2021

    17.12.2021

    Révolution – Aujourd’hui c’est une journée de deuil en Roumanie, à la mémoire des héros martyrs de la Révolution roumaine. Il s’agit plus précisément de ceux qui ont risqué leur vie et payé le prix suprême il y à 32 ans à Timisoara, dans l’ouest du pays, où a éclaté la révolution anticommuniste roumaine. Les événements consacrés à la Révolution de 1989 se poursuivent par des messes, des cérémonies de dépôt de couronnes de fleurs et par des expositions. Ce fut le 17 décembre 1989 que les forces de répression du régime communiste ont tiré des munitions de guerre contre les habitants de la ville de Timisoara. Une soixantaine de personnes ont été tuées durant la nuit alors que plusieurs centaines ont été blessées. Le 17 décembre 1989 est la journée la plus sombre de l’histoire contemporaine de la ville de Timisoara.

    Gouvernement – Le premier ministre roumain Nicolae Ciuca a présenté aujourd’hui au début de la réunion gouvernementale, les principales mesures économiques que l’exécutif de Bucarest prépare pour l’année prochaine. Parmi elles, un déficit budgétaire de 6,2%, un taux de la TVA plus réduit dans le cas des factures de chauffage de certains consommateurs, mais aussi un budget important pour les investissements et l’appui du milieu des affaires. Après la majoration des pensions de retraite et des allocations familiales mercredi, le gouvernement souhaite adopter aujourd’hui des décrets d’urgence censés aider à l’élaboration du budget de l’année prochaine et soutenir les majorations opérées. Un décret d’urgence devra geler la majorité des salaires dans le secteur public et des indemnités des cadres de direction de l’Etat. Le gouvernement souhaite aussi de réduire à 5% la TVA appliquée à l’énergie thermique pendant les mois d’hiver afin de combattre la flambée des prix. Un autre décret d’urgence vise les mécanismes d’utilisation des fonds européens, autres que ceux du Plan national de relance et de résilience. Il s’agit d’une cinquantaine de milliards d’euros du cadre financier 2021 – 2027.

    Bruxelles
    Réunis à Bruxelles dans le cadre d’un sommet d’hiver, les leaders des Etats
    de l’Union ont soutenu la stimulation de la vaccination contre la Covid 19 sur
    la toile de fond des inquiétudes provoquées par le nouveau variant Omicron du
    coronavirus. Les participants à la réunion, dont le président roumain Klaus
    Iohannis, a visé aussi la croissance des prix de l’énergie, mais aussi les
    tensions entre la Russie et l’Ukraine. Selon l’administration résidentielle de
    Bucarest, la réunion du Conseil européen a été suivie par un Sommet de l’UE en
    format élargi. A cette occasion, les leaders européens ont adopté une
    déclaration réitérant l’engagement de l’UE pour assurer une réponse forte,
    rapide et coordonnée pour redresser l’économie après la pandémie.

    Coronavirus en Roumanie – La Roumanie a rapporté vendredi 743 nouveaux cas d’infection au coronavirus. 60 décès des suites de l’infection ont été rapportés, dont 20 antérieurs à cette période. 600 malades sont actuellement en réanimation. Par ailleurs, l’intérêt pour la vaccination est à la baisse en Roumanie, a remarqué aussi le coordinateur de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghita. Il a affirmé que d’une semaine à l’autre les autorités constatent une baisse de 15 à 25% du nombre de personnes qui choisissent de se faire vacciner à la première dose. Le médecin Valeriu Gheorghita a également annoncé qu’à partir du mois prochain la Roumanie pourrait recevoir des doses de vaccin Pfizer destinées aux enfants et l’immunisation du groupe d’âge des 5 à 11 ans pourrait commencer durant la seconde moitié du mois de janvier.

    Emplois – La majorité des salariés roumains, soit 61%, espère que 2022 serait une année meilleure pour ce qui est de leur emploi, alors que 69% affirme que 2021 a été plus difficile que la première année pandémique du point de vue des défis personnels et professionnels, selon un sondage réalisé par une plateforme de recrutement enligne. Selon, Bestjobs, six Roumains sur 10 envisagent de changer d’emploi pour obtenir un salaire plus grand ou s’attendent à être promus dans le cadre de leur emploi actuel. Généralement 26% des employés roumains affirment que 2021 a été une année meilleure, mais les améliorations ont été visible notamment sur le plan personnel (25%) et sur le lieu de travail seulement 17% des Roumains ont constaté des progrès. Seuls 15% des Roumains affirment avoir progressé sur les deux plans par rapport à 2020. Le sondage Bestjobs a été réalisé du 20 novembre au 10 décembre, sur un échantillon de 1 041utilisateurs. Bestjobs est une des plus importantes plateformes de recrutement de Roumanie.

    Frégate – La frégate française multi missions Auvergne, de classe FREMM, se trouve dans le port roumain de Constanta, dans le sud-est du pays, où elle restera jusqu’à lundi. Le programme de cette escale prévoit des exercices de plongée pour les scaphandres militaires roumains et français. La frégate est munie d’équipements de dernière génération pour mener des opérations de lutte anti-sous-marine, antiaérienne est antinavire. Le bâtiment de guerre peut transporter des missiles et frapper des points situés à une certaine distance de la côte. Après le départ de l’Auvergne du port de Constanta, le 20 décembre, des exercices communs roumano-français sont prévus en mer Noire.

    Météo
    Temps assez morose en Roumanie, notamment sur le relief, où les
    précipitations sont au rendez-vous, avec des chutes de neige aussi. Ciel
    couvert, avec peu de précipitations sur le reste du territoire. Les maxima de
    la journée vont de 0 à 9 degrés avec pas plus de 5 degrés aujourd’hui à
    Bucarest.

  • Questions européennes en débat

    Questions européennes en débat

    Réunis pour le Conseil européen d’hiver, les chefs des
    Etats-membres de l’UE ont plaidé pour la stimulation de la vaccination anticovid
    sur toile de fond des inquiétudes liées au nouveau variant, Omicron. Selon le
    correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, les leaders européens ont souligné
    l’importance d’une approche coordonnée en ce qui concerne le certificat vert
    numérique et souhaitent que les restrictions imposées par certains pays, tels l’Italie,
    le Portugal ou la Grèce, ne minent pas le bon fonctionnement du marché
    intérieur et n’affectent pas de manière disproportionnée la libre circulation. Présent
    au Conseil d’hiver, le président roumain, Klaus Iohannis, a attiré l’attention
    sur le fait que ces restrictions ne devraient pas être exagérées, notamment en
    ce qui concerne le transport des marchandises. En outre, les leaders européens
    ont également réitéré leur engagement de déposer les efforts nécessaires pour
    qu’un niveau optimal de vaccination soit atteint au niveau global, par l’exportation
    et la distribution de vaccins et de matériel auxiliaire vers les pays qui en ont
    besoin, notamment en Afrique, via le mécanisme international COVAX ou par des
    accords bilatéraux.






    Un autre sujet à l’agenda du Conseil de Bruxelles – la
    flambée des prix de l’énergie. Dans la vision de Bucarest, durant la transition
    à l’économie verte, il est nécessaire de reconnaître l’énergie nucléaire et
    celle obtenue du gaz comme énergie propre. Il faut aussi faire une analyse très
    minutieuse du marché afin protéger le consommateur – personne physique ou
    compagnie, a déclaré le président roumain.






    Klaus Iohannis : « Nous avons déjà pris de
    telles mesures. Il existe des mesures censées compenser la hausse des prix, mais
    elles ne peuvent pas être appliquées à l’infini. Il faut donc connaître l’origine
    de cette flambée des tarifs, dans les conditions où, par exemple, toute la
    capacité de transport des gazoducs européens n’a pas été utilisée. Cela veut
    dire qu’il faut bien analyser le marché, pour trouver les manières d’améliorer
    les conditions concurrentielles, de sorte qu’il existe une concurrence réelle
    et que le consommateur soit protégé. »






    Le sujet des tensions à la frontière russo-ukrainienne n’a
    pas manqué non plus à l’agenda du Conseil d’hiver. Toute nouvelle agression
    militaire contre l’Ukraine, voisine de l’UE, aura des conséquences lourdes et
    un prix très cher à payer, ont mis en garde des leaders communautaires. Ils ont
    réitéré leur soutien pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
    Enfin, pour ce qui est de la situation à la frontière de l’UE avec la Biélorussie,
    la Conseil européen a fermement condamné l’instrumentalisation des migrants et
    des réfugiés par le régime de Minsk, tout comme la crise humanitaire engendrée
    par celui-ci. (Trad. Valentina Beleavski)



  • 15/12/2021

    15/12/2021

    Gouvernement – Le gouvernement roumain s’est réuni aujourd’hui pour examiner des mesures sociales au bénéfice des enfants, des retraités et des personnes aux disabilités. Parmi ces mesures, une ordonnance d’urgence prévoyant la majoration, à partir de l’année prochaine, des allocations à l’intention des enfants. Les nouvelles allocations devraient être de 243 lei, soit une cinquantaine d’euros pour les enfants âgés de 2 à 18 ans et de 600 lei, soit 110 euros, pour ceux de moins de deux ans. Les enfants handicapés se verront allouer une enveloppe mensuelle de 600 lei. Par ailleurs, le point de retraite sera majoré à 1586 lei, soit 320 euros et la pension de retraite minimale sera de 1000 lei, soit quelque 200 euros. Toutes ces ordonnances sont nécessaires à la construction budgétaire 2022. Le projet du budget d’Etat pour l’année prochaine sera soumis au débat public vendredi, avant d’être validé par le gouvernement lundi et envoyé sur la table du Législatif qui devra l’adopter avant le 23 décembre.

    Sommet – Le président Klaus Ioahnnis participe ces mercredi et jeudi, à Bruxelles, au Sommet du Partenariat oriental et à la Réunion du Conseil Européen. La réunion d’aujourd’hui se déroule en présence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres, tout comme des leaders des cinq pays partenaires ex-soviétiques – la République de Moldova, l’Ukraine, la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Le sommet devra déboucher sur la signature d’une déclaration commune censée fixer la vision stratégique du Partenariat oriental post 2020. Le développement des économies durables et intégrées, le passage au numérique et la mise en place des sociétés équitables figurent parmi les objectifs que le Partenariat se donne à long terme et qui s’accompagnent d’un plan régional d’investissements de 2,3 milliards d’euros. Jeudi, Bruxelles accueillera la réunion du Conseil européen dont l’agenda sera dominé par la pandémie, la flambée des tarifs énergétiques, la sécurité et la défense de l’UE, la migration et la situation à la frontière ukrainienne et biélorusse.

    Révolution – Ce mercredi, la Roumanie marque les 32 années écoulées depuis le moment où la Révolution de décembre ’89 a éclaté à Timisoara. Pour rappel, le 15 décembre 1989, des dizaines de personnes se sont rassemblées sur une des places du centre-ville de Timisoara pour défendre le prêtre László Tőkés que la Sécuritate voulait chasser. Une journée plus tard, les protestations ont tourné en révolution. Comme chaque année depuis ces moments-là, entre le 15 et le 20 décembre, la Roumanie marque par des cérémonies et commémorations la chute du communisme et le sacrifice des Roumains d’il y a 32 ans.

    Covid- 19 – Mercredi, la Roumanie a rapporté 829 nouveaux cas de contamination au coronavirus et 88 décès dus à cette maladie dont 17 antérieurs à la période de référence. L’intérêt pour la vaccination demeure cependant toujours très faible, avec un total de 7300 personnes vaccinées d’une première dose en 24 heures. A l’heure où l’on parle, le nombre de Roumains ayant bénéficié d’un schéma de vaccination complet se monte à 7,6 millions. Le premier ministre, Nicolae Ciuca, a annoncé l’intention de son gouvernement de lancer à partir du 20 décembre, le formulaire numérique de localisation du passager, utilisé déjà dans 18 pays européens. Le variant Omicron impose un renforcement des mesures sanitaires, notamment à l’approche des fêtes d’hiver, a fait savoir le premier ministre roumain.

    Météo – En Roumanie, on constate ce mercredi une baisse des températures. Le ciel est partiellement couvert et des précipitations mixtes tombent sur le sud-est du territoire. Il neige sur les sommets des Carpates. Le vent souffle légèrement sur le relief et plus fort sur la côte roumaine à la Mer Noire et en altitude, où les rafales atteignent les 70 km/heure. Les températures maximales vont de 0 à 7. A partir de ce soir, les météorologues vont placer deux départements de Roumanie en alerte jaune à la neige et au vent fort, en vigueur jusqu’à jeudi à midi.

  • 14/12/2021 (mise à jour)

    14/12/2021 (mise à jour)

    Coronavirus – La Roumanie a rapporté mardi 946 nouveaux cas d’infection au coronavirus dépistés ces 24 dernières heures, légèrement à la hausse par rapport à la veille, et 106 décès liés à cette infection, dont 17 antérieurs à cette période. Le nombre de personnes contaminées hospitalisées à travers la Roumanie se monte à presque 3850 dont 665 se trouvent dans des unités de soins critiques. Mardi, le taux d’incidence sur Bucarest était de 0,85 cas pour 1000 habitants ces derniers 14 jours. Le taux de positivité le plus important a été rapporté le 22 octobre, à Bucarest et il s’est chiffré à 16,54 cas pour mille habitants. Le Comité national chargé de la vaccination a annoncé que seulement un quart de la population rurale est vaccinée, tandis qu’en milieu urbain, ce pourcentage dépasse les 40% et dans les grandes villes, il se monte à 42%.

    Douanes – Sur toile de fond d’un flux de voyageurs croissant aux douanes à l’approche des vacances et des fêtes de fin d’année, l’aéroport international Henri Coanda de Bucarest a doublé à partir de mardi, 14 décembre, le personnel chargé du contrôle des déclarations des passagers. Les douanes aux frontières terrestres sont elles aussi, prises d’assaut par les Roumains qui rentrent pour Noël et dont la plupart ne sont pas vaccinés et ne connaissent pas les nouvelles normes en vigueur. Pour rappel, sur toile de fond de la détérioration de la situation sanitaire dans d’autres pays, notamment en raison de l’apparition du nouveau variant du coronavirus, Omicron, la Roumanie impose désormais la quarantaine obligatoire pour les personnes qui y arrivent depuis des Etats non membres de l’UE qui ne sont pas vaccinées et n’ont pas eu la maladie ces 6 derniers mois, elles sont tenues quand même de présenter un test PCR négatif. En l’absence d’un tel test, la quarantaine est de 14 jours, quel que soit le pays de provenance.

    Exposition Universelle – La délégation du Département pour le développement durable du Gouvernement roumain a ouvert mardi les portes de l’Expo Dubai 2020. L’occasion de faire connaître au monde entier les contributions de plusieurs génies roumains, tels le biologiste Grigore Antipa, le sculpteur Constantin Brancusi et le mathématicien Nicolae Georgescu-Roegen, qui, au début du 20e siècle, ont jeté les bases des concepts actuels du développement durable. Mardi encore s’est déroulée la conférence « La Roumanie durable. Du savoir-faire autochtone du passé pour un avenir global et durable. » (Sustainable Romania. Local Knowledge from the Past for a Global Lasting Future). La délégation du Département pour le développement durable s’est vu remettre lundi la distinction de la Division pour affaires économiques des Nations Unies pour l’innovation et l’excellence dans le service public.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Vasile Dîncu, a assuré que les 32 avions de chasse F16 que la Roumanie achètera à la Norvège pour 454 millions d’euros sans TVA, seront modernisés pour atteindre les standards imposés par l’OTAN. Une bonne partie des travaux de modernisation sera faite par la Norvège dans les deux années à suivre, avant que les systèmes de radionavigation soient perfectionnés aux Etats-Unis. Vieux d’une quarantaine d’années, les avions F-16 sont pourtant supérieurs aux 17 appareils que la Roumanie utilise actuellement et qu’elle avait achetés au Portugal. Les travaux de maintenance seront réalisés dans l’usine de Bacau qui travaille déjà conformément aux normes de l’Alliance. Par ailleurs, un avion C-130
    Hercules, transféré gracieusement par les Etats-Unis à la Roumanie, a atterri
    mardi, à Bucarest.

    Météo – Des précipitations mixtes
    sous forme de pluies et de la neige seront signalées mercredi dans le sud-est
    de la Roumanie. La neige tombera également sur les sommets des Carpates. Mercredi,
    les températures iront de -1 à 7 degrés. Ciel couvert et 4 degrés mercredi, à
    midi, à Bucarest.