Tag: vaccination

  • Statistics about vaccination

    Statistics about vaccination

    Romania set new vaccination targets
    after failing to meet its previous targets due to its population’s reticence to
    vaccination. The national committee coordinating vaccination now says its
    target is for 2 million people to receive the first dose by the end of the
    year, to reach 45% of the population, with a second target being the
    vaccination of 70% of the population in the first quarter of 2022.

    These statements
    came after talks between Romanian and World Health Organisation experts in an
    attempt to find solutions to curb the very high increase in severe cases and related
    fatalities. The optimism of the health authorities in Bucharest is not
    supported by the Word Health Organisation, which estimates that given the vaccination
    pace seen in the last six weeks and the current vaccination strategies in
    place, it will take seven months for 40% of Romania’s population to receive the
    vaccine and 31 months to hit the 70% target. However, the World Health
    Organisation has noted a constant rise in the vaccination rate in the last 3 weeks,
    especially among people under the age of 50.

    According to a press release, 92%
    of Covid-related fatalities in Romania were among unvaccinated people. Most of
    the people who died had other diseases, as well, but there were also deaths
    among young people, children and the active population. Romania is on the last
    but one place in the European Union with respect to vaccination, with only about
    30% of its population being vaccinated, and much below the world average. The country
    is now struggling with the fourth wave of the pandemic, a much more aggressive
    stage owing to the more contagious Delta variant. Differences in vaccination rates
    can be noted from one county to another, with the areas in the north-east and
    south recording lower rates. Looking at age groups, statistics point to a 50%
    vaccination rate among people aged between 50 and 69, but only 20% among people
    over the age of 80. There is also a big gap with respect to gender, with vaccination
    rates being significantly lower among women, this difference being as high as
    20% in persons over the age of 60.

    The committee overseeing mass vaccination in
    Romania admits that immunisation among the general population is low and
    stagnating, being under the regional average, but doesn’t say how it aims to
    address the situation. The World Health Organisation recommends that Romania should
    focus on administering the life-saving vaccine to those who are at greatest
    risk of death and severe illness, such as the elderly, people with chronic diseases
    and other at-risk categories, such as pregnant women and healthcare workers. (CM)

  • Statistiques sur la vaccination

    Statistiques sur la vaccination

    La Roumanie s’est fixé de nouveaux objectifs de vaccination contre le coronavirus, après que les précédents ont été ratés en raison de la réticence de la population. Le Comité national de coordination des activités de vaccination dit maintenant qu’il vise à vacciner avec la première dose 2 millions de personnes d’ici la fin de l’année (pour atteindre les 45 % de la population), et un taux de vaccination de 70 % de la population au premier trimestre de 2022. Ces déclarations font suite à des discussions en ligne entre des spécialistes roumains et de l’Organisation mondiale de la santé afin de trouver des solutions pour endiguer l’augmentation « très importante » des cas graves et des décès des suites du COVID-19 en Roumanie. Le nouvel optimisme des autorités sanitaires de Bucarest est toutefois tempéré par l’OMS, qui estime que si le rythme de vaccination des 6 dernières semaines et les stratégies de vaccination sont maintenus, la Roumanie n’atteindra que dans environ 7 mois une couverture vaccinale de 40 % pour la population totale et, dans environ 31 mois, une couverture de 70 %. Toutefois, l’OMS constate une augmentation constante de la vaccination au cours des trois dernières semaines, en particulier chez les personnes de moins de 50 ans.



    Selon un communiqué, 92 % des décès en Roumanie ont été enregistrés chez des personnes non vaccinées. La plupart étaient atteintes d’autres maladies, mais des décès ont également été enregistrés chez les jeunes, les enfants et la population active. Avec environ 30 %, la Roumanie se classe avant-dernière dans l’Union européenne en termes de taux de vaccination, et bien en deçà de la moyenne mondiale. Le pays connaît une quatrième vague de pandémie beaucoup plus agressive en raison du variant Delta du coronavirus. De grandes différences sont également notées d’un département à l’autre, les régions du nord-est et du sud bénéficiant d’une couverture vaccinale plus faible. Par tranches d’âge, les statistiques indiquent une immunisation d’environ 50 % chez les personnes de 50 à 69 ans, mais seulement d’environ 20 % chez les personnes de plus de 80 ans. Il existe également un écart entre les sexes, les femmes étant nettement moins vaccinées que les hommes, avec une différence de près de 20 % chez les personnes de plus de 60 ans.



    Le Comité national de coordination des activités de vaccination reconnaît que l’immunisation parmi la population générale est faible et qu’elle stagne, étant inférieure à la moyenne régionale, mais il ne dit pas non plus comment il entend changer cet état de choses. L’OMS indique qu’il est important que la Roumanie se concentre sur l’administration de vaccins qui sauvent la vie à ceux qui sont les plus à risque de décès et de formes graves de la maladie, comme les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques et d’autres catégories à risque – les femmes enceintes et le personnel opérant dans des domaines essentiels.


    (Trad. : Ligia)

  • 18/10/2021 (mise à jour)

    18/10/2021 (mise à jour)

    Politique — Les Bureaux permanents réunis du Sénat et de la Chambre des députés de Bucarest ont décidé que les ministres proposés par le premier ministre roumain désigné, le leader de l’Union Sauvez la Roumanie, Dacian Cioloş, soient auditionnés mardi dans les commissions de spécialité, et que la réunion commune des deux chambres, qui votera pour l’ensemble du gouvernement ait lieu mercredi. L’annonce a été faite après le dépôt ce lundi au Parlement par Dacian Cioloş de son programme de gouvernance et de la liste de son cabinet monocolore. Ces documents ont été validés dimanche par la direction de cette formation politique. Le nouvel exécutif comporte des ministres de l’Union Sauvez la Roumanie, qui ont fait partie de l’ancien cabinet, mais aussi des noms nouveaux. Dacian Cioloş a choisi de proposer un gouvernement minoritaire et monocolore après l’échec des négociations avec ses anciens partenaires de la coalition gouvernementale de droite — le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie. Au programme du gouvernement figurent les décisions de rééquilibrer les prix de l’énergie, des mesures concernant la gestion de la pandémie de Covid et des questions ponctuelles telles la fermeture de la Section spéciale d’investigation des infractions en matière de Justice ainsi que l’élimination des retraites dites « spéciales ». Pour qu’il soit installé, le gouvernement Cioloş a besoin de 234 voix au Parlement, alors que l’USR ne compte que 80 élus nationaux. Le législatif accorde sa confiance à l’exécutif avec le vote de la majorité des députés et des sénateurs. Rappelons-le, l’ancien gouvernement dirigé par Florin Cîţu a été destitué par une motion de censure déposée par l’opposition sociale-démocrate et soutenue par l’Union Sauvez la Roumanie et l’Alliance pour l’unité des Roumains (l’opposition nationaliste).



    Covid en Roumanie — Le ministre roumain de l’Intérieur par intérim, Lucian Bode, a annoncé que 26 malades infectés au virus SARS-CoV-2 avaient été transférés en Hongrie, dont un est décédé. Il a ajouté que la situation sanitaire était particulièrement critique. Par ailleurs, 32 soignants de République de Moldova sont en Roumanie à compter de ce lundi. 12 jours durant, ils soigneront des patients atteints de Covid-19 à l’hôpital modulaire de la commune de Leţcani (nord-est). Les autorités de Bucarest ont annoncé lundi plus de 10 000 nouveaux cas d’infection au virus SARS-CoV-2 et 261 décès. Plus de 1 700 malades sont actuellement hospitalisés en soins intensifs. Côté vaccination, en Roumanie, le nombre des personnes immunisées au schéma complet a dépassé les 5,7 millions.



    OMS — Si le rythme actuel de vaccination est maintenu, la Roumanie pourrait atteindre le taux d’immunisation de la population contre la Covid-19 de 40 % à peine dans sept mois, et pour vacciner 70 % de sa population, il lui faudrait 31 mois. Ce sont les estimations des représentants de l’Organisation mondiale de la santé qui ont discuté lundi avec les autorités roumaines pour voir quelle est la cause de l’échec de la campagne de vaccination. Les autorités roumaines ont informé les spécialistes de l’OMS de la « très forte hausse » des cas sévères et des décès des suites de l’infection au Covid-19, précisant que 92 % des décès avaient été enregistrés chez des personnes non vaccinées. Par ailleurs, l’OMS indique que le taux de personnes entièrement vaccinées est élevé en Roumanie, et constate que les gens qui commencent à se faire immuniser se font injecter les doses nécessaires. L’organisation a annoncé qu’elle collaborerait avec les autorités de Bucarest en matière d’opportunités de formation et d’échanges d’informations au sujet de la sûreté des vaccins et du développement de stratégies de communication, par une meilleure compréhension des motifs du faible taux de vaccination.



    Conseil européen – Le président roumain, Klaus Iohannis, a participé ce lundi à une réunion en visioconférence avec le président du Conseil européen, Charles Michel, et avec d’autres leaders européens, en préparation de la réunion du Conseil européen prévue les 21 et 22 octobre, à Bruxelles. Le chef de l’Etat a mis en exergue la nécessité de trouver rapidement des solutions efficaces sur le court terme, car la crise énergétique actuelle aura des effets sérieux au niveau de l’ensemble des Etats de l’Union, avec un profond impact social et économique. M Iohannis a également mis en exergue l’importance de diversifier les sources d’approvisionnement en énergie et de réduire la dépendance de fournisseurs tiers, hors Union, et pour assurer la sécurité dans l’approvisionnement en énergie. Les principaux sujets à l’agenda de la réunion du Conseil européen de cette semaine visent la coordination au niveau européen dans le contexte de la pandémie de Covid-19, l’agenda numérique de l’Union, l’augmentation des prix de l’énergie, la migration, la politique commerciale européenne et les relations extérieures de l’UE.



    Traite de personnes — La lutte contre la traite de personnes constitue une priorité pour le Gouvernement qui vise la « tolérance zéro envers l’esclavage moderne », affirme le premier ministre roumain par intérim, Florin Cîtu, dans un message transmis lundi à l’occasion de la Journée européenne de lutte contre la traite de personnes. Des centaines de Roumains, enfants et adultes, deviennent annuellement victimes des réseaux criminels, étant le plus souvent exploités sexuellement, par le travail ou la mendicité, a rappelé le chef du gouvernement. Il a ajouté que la Roumanie dispose actuellement d’une série de procureurs entièrement dédiés à l’enquête des cas de traite et d’une base de données unitaire au niveau national relative aux victimes de la traite de personnes en Roumanie. En Roumanie, un réseau d’ONG appuie toute une sertie d’initiatives, y compris la plus récente initiative gouvernementale de créer un Plan d’action destiné aux services médicaux adaptés aux besoins des victimes.



    Covid dans le monde — Plus d’un milliard de vaccins contre la Covid-19 produits dans l’UE ont été exportés dans plus de 150 pays à compter de décembre 2020 — a annoncé lundi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Les exportations de l’UE ont été acheminées surtout vers de grandes économies, telles le Japon, la Turquie et le Royaume-Uni. Une petite partie ont été exportées ou offertes à des pays plus pauvres, mais, selon la responsable européenne, l’Union a l’intention d’accroître ses donations les mois à venir et de distribuer au moins 500 millions de doses aux pays les plus vulnérables. Par ailleurs, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies avertit sur le risque élevé de décès parmi la population non vaccinée à l’approche de l’hiver, et demande aux Etats de redoubler d’efforts pour convaincre les personnes non immunisées à le faire. Même si au niveau de l’UE, le taux de vaccination complète est de 74 % de la population adulte, les différences entre les Etats demeurent importantes, variant de 22 % à 91 %. Les pays ayant enregistré les taux de vaccination les plus bas sont la Bulgarie et la Roumanie. Au niveau mondial, au moins 241 millions de cas d’infection au nouveau coronavirus ont été officiellement enregistrés alors que près de 5 millions de malades de Covid sont décédés, selon worldometers.info.



    Pauvreté — Une centaine de millions de personnes de l’Union européenne se sont confrontées l’année dernière au risque de pauvreté, selon l’Office européen de la statistique Eurostat. 21,9 % de la population de l’UE s’est confrontée en 2020 au risque élevé de pauvreté et d’exclusion sociale, alors qu’au total 96,5 millions de personnes de l’UE ont vécu à la limité de la pauvreté. Les pays ayant le plus grand taux de personnes vivant à la limite de la pauvreté sont la Roumanie (35,8 %), la Bulgarie (33,6 %) la Grèce (27,5 %) et l’Espagne (27 %). Au pôle opposé on retrouve la République Tchèque, la Slovaquie, la Slovénie et les Pays-Bas. Le taux de pauvreté a été de 22,5 % en Allemagne, 18,9 % en France et 20,4 % en Belgique.



  • Du soutien international pour la Roumanie

    Du soutien international pour la Roumanie


    Avec seulement 6 millions de personnes vaccinées sur une
    population totale de 19 millions, la Roumanie a enregistré la semaine dernière
    le taux de décès dus à la Covid le plus
    grand du monde, par rapport à un million d’habitants. Le pays traverse
    actuellement sa période pandémique la plus dramatique depuis le début de la
    crise sanitaire. Le système médical roumain est complètement mis à genoux,
    déplore le président du Collège des Médecins de Roumanie, le professeur docteur
    Daniel Coriu :


    « On a un
    très grand nombre de cas de contaminations, le nombre de malades en Soins
    critiques est énorme, il dépasse nos possibilité de prise en charge et, plus triste encore c’est de voir à quel point le
    nombre de décès évitables est-il grand. Je dis évitables, car plus de 92% des
    décès surviennent chez des personnes non vaccinées. Le vaccin est censé éviter
    le décès. Comment le pays est-il arrivé dans une situation pareille ? En
    raison du refus des Roumains de se faire vacciner, de leur méfiance vis-à-vis
    des médecins et de nos discours. Car c’est avec tristesse que je dois admettre
    que certains de mes confrères ont eux-aussi contribué à l’actuel état de choses »
    .


    Aux dires du professeur Daniel Coriu, à la tête du
    Collège des Médecins de Roumanie, il faudrait que la population puisse se voir
    mettre à sa disposition des sources correctes d’information. C’est la raison
    pour laquelle il faudrait, dit-il, sanctionner tout médecin qui propage dans l’espace
    virtuel des théories non scientifiques, en mettant en danger la santé des gens.
    L’opinion publique considère que la réticence des Roumains face à la
    vaccination est aussi bien une conséquence de leur méfiance à l’égard des
    responsables roumains que le résultat des fake news. Suite à l’échec de la campagne
    nationale de vaccination et suite à la flambée des cas de contamination, l’OMS
    a décidé d’envoyer sur place, une délégation. Pour mieux lutter contre cette
    quatrième vague pandémique, la Roumanie a activé le Mécanisme de protection
    civile, par le biais duquel elle se verra accorder du soutien international. D’ailleurs,
    les aides ont commencé déjà à affluer. Balazs Ujvari, porte-parole de la
    Commission européenne passe en revue les dons que l’Europe a offerts à Bucarest:


    « 50
    concentrateurs d’oxygène envoyés par la Pologne, 5200 doses d’anticorps
    monoclonaux de la part de l’Italie, 15 respirateurs et 8 concentrateurs d’oxygène
    venus du Danemark. S’y ajoutent 200 concentrateurs d’oxygène offerts par l’UE
    de sa réserve médicale stratégique abritée par les Pays-Bas. On pourrait également
    contribuer avec des équipes médicales comme la Roumanie l’a fait, elle aussi,
    durant la crise initiale d’Italie. Et puis, on pourrait aussi avoir en tête la
    possibilité de faciliter le transfert des patients contaminés d’un pays à l’autre
    au sein de l’UE »
    .


    A Bucarest, le secrétaire d’Etat, Raed Arafat a salué un
    don de 12000 doses d’anticorps monoclonaux offerts par l’Allemagne. Des
    patients roumains se trouvent déjà hospitalisés dans deux hôpitaux hongrois,
    tandis que des médecins et des infirmiers de la République de Moldavie voisine
    ont rejoint leurs collègues roumains de l’hôpital de campagne de Letcani, près
    de Iasi.



  • La semaine du 11 au 15 octobre 2021

    La semaine du 11 au 15 octobre 2021

    Crise sanitaire : les hôpitaux ne font plus face suite à la recrudescence des cas


    Les médecins roumains ont lancé cette semaine un appel désespéré à la population, l’exhortant à se faire vacciner et à respecter les restrictions sanitaires afin de lutter contre la quatrième vague de la pandémie. Frappée de plein fouet par le variant Delta, particulièrement contagieux, la Roumanie affiche un taux de vaccination de seulement 30 %, bien en dessous de la moyenne mondiale et avant-dernier dans le classement européen. Bien qu’ils disposent librement de vaccins Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, reçus par le biais des mécanismes communautaires européens, les Roumains hésitent à se faire vacciner, malgré les centaines de morts rapportés chaque jour et du manque de places dans les hôpitaux. Les médias présentent des images choquantes avec des malades dont la plupart sont équipés d’un concentrateur d’oxygène, tandis que d’autres gisent sur des chaises, sur les couloirs, en attendant qu’une place se libère, le plus souvent suite au décès de quelqu’un d’autre. Dans ce contexte, les responsables politiques que l’opinion publique accuse d’incohérence ne font que se passer la responsabilité de la crise, tout en multipliant les appels à la vaccination. Après un été complètement détendu, voilà que la Roumanie s’est vu contrainte de chercher de l’aide ailleurs. La Pologne, le Danemark et l’UE ont fait don à Bucarest de concentrateurs d’oxygène, tandis que l’Italie a envoyé en Roumanie des cocktails d’anticorps monoclonaux. Pour sa part, la Hongrie voisine a accepté de prendre en charge des malades en état grave dans ses hôpitaux proches de la frontière.




    Crise politique – négociations pour former un nouveau gouvernement


    Par-dessus la crise sanitaire, une crise politique se superpose également à Bucarest, le pays fonctionnant actuellement avec un gouvernement par intérim destitué par le Parlement par une motion de censure. La semaine a été dominée par des négociations et des pourparlers à la recherche d’une nouvelle majorité après que le président Klaus Iohannis a nommé Dacian Cioloş, le président de l’USR (la troisième force politique du pays), pour former un nouveau cabinet en tant que Premier ministre. L’Union Sauvez la Roumanie (USR) est le parti qui s’est retiré du gouvernement de centre-droit qu’il avait composé aux côtés du Parti national libéral (PNL) et de l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR), alléguant des désaccords irrémédiables avec le Premier ministre Florin Cîţu – récemment élu chef des libéraux. Dacian Cioloş a accepté la nomination parce que c’était la seule proposition faite au président, et son objectif déclaré, c’est de rétablir la coalition initiale. Entre temps, les consultations prévues vendredi à Bucarest entre l’Union Sauvez la Roumanie, le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie, afin de refaire la coalition gouvernementale, ont été annulées. Les libéraux disent que l’USR doit négocier avec les partis d’opposition, le Parti social-démocrate (PSD) et l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), aux côtés desquels il a destitué la semaine dernière le cabinet Cîţu, par motion de censure. A son tour, Dacian Cioloş a annoncé que l’USR proposerait un gouvernement et un programme de gouvernance au parlement au début de la semaine prochaine. L’UDMR, par la voix de son président, Kelemen Hunor, considère que le premier ministre désigné n’a pas réussi à rétablir « un niveau minimum de confiance » qui aurait permis de refaire la coalition.



    Crise de l’énergie — flambée des prix du gaz et de l’électricité


    Et puisqu’un malheur n’arrive jamais seul, la pandémie s’accompagne aussi d’une flambée des tarifs de l’énergie partout en Europe et dans le monde. Une solution, ne serait-ce que temporaire, pourrait venir grâce aux mesures proposées cette semaine par la Commission européenne : un soutien accordé aux ménages via des bons dachat, linterdiction de débrancher les retardataires auxquels on pourrait proposer un rééchelonnement de leurs dettes, des aides publiques à lintention des entreprises et la baisse des lourdes taxes sur lénergie, y compris de la TVA. La Commission a également avancé lidée de créer une réserve stratégique européenne de gaz, selon le même scénario utilisé pour faire des stocks de vaccin, une idée qui ne pourra pas voir le jour avant 2022. Entre temps, à Bucarest une enquête parlementaire se poursuit au sujet de la hausse des prix de l’énergie. L’enquête vise aussi plusieurs fournisseurs accusés d’avoir violé la législation dans le domaine.




    Jeux sportifs – Football


    La sélection nationale de football de la Roumanie a battu l’équipe de l’Arménie 1-0 à Bucarest lundi soir dans le Groupe J des préliminaires de la Coupe du monde 2022. La Roumanie a ainsi pris sa revanche après leur revers à Erevan en mars dernier, 2-3. L’Allemagne, leader du groupe avec 21 points, s’est déjà qualifiée. La Roumanie arrive en deuxième position avec 13 points, la Macédoine du Nord – troisième avec 12 points, l’Arménie – quatrième, également avec 12 points, l’Islande est cinquième avec 8 points et le Liechtenstein clôture le classement avec un point. Les derniers matchs du groupe auront lieu le mois prochain, la Roumanie devant affronter l’Islande à domicile et le Liechtenstein en déplacement. Les vainqueurs des groupes se qualifient directement et les équipes classées deuxièmes ainsi que les deux meilleures équipes non qualifiées de la Ligue des Nations 2020-2021 joueront des barrages suite auxquels trois autres équipes obtiendront des billets pour le tournoi final du Qatar.



    Sports électroniques – Dota 2


    La compétition mondiale de sports électroniques la plus importante, Dota 2, se déroule ces jours-ci sur le stade Arena Naţională de Bucarest. La grande finale est prévue le 17 octobre et elle mettra en compétition les deux meilleures équipes sur les 18 présentes. Le championnat est distribué en ligne et il sera visionné, selon les organisateurs, par plus de 100 millions de personnes à travers le monde. Un impôt de 16 % sur les 40 millions de dollars totalisant les prix sera versé à la Roumanie pour avoir accueilli la compétition. A la différence du championnat de football, celui de sports électroniques se déroule sans public, en raison de la pandémie.


    (Trad.: Iona Stàncescu, Ligia)


  • Vers une généralisation du pass sanitaire?

    Vers une généralisation du pass sanitaire?


    Frappée de plein
    fouet par la quatrième vague pandémique, la Roumanie a remis dernièrement sur
    le tapis l’idée d’imposer à certains professionnels l’obligation de détenir un
    pass sanitaire. Un débat nécessaire dans un pays comme le nôtre où le nombre
    d’anti-vaccins ou de sceptiques est tellement grand que la campagne de vaccination
    piétine et la Roumanie se classe avant-dernière en Europe de ce point de vue. A
    l’heure où l’on parle, Parlement de Bucarest est appelé à trancher sur un
    projet de loi qui introduit l’obligation d’un pass sanitaire pour les
    professionnels de la santé et de la sécurité sociale. Si le projet passe, les
    personnels hospitaliers, tout comme ceux du Ministère de la Santé, de
    l’Institut national de Santé publique, de la Sécurité sociale et des
    institutions subordonnées, seront tenus de faire la preuve d’un certificat vert
    au début du programme de travail. Cette mesure concernera aussi le personnel
    médical du système de santé privé. Pour avoir droit à un pass sanitaire, il
    faudra soit se faire vacciner contre le coronavirus, soit être déclaré guéri
    d’une infection Covid, datant de 15 à 180 jours, soit faire la preuve du
    résultat négatif d’un test PCR ou antigénique. Dans le cas des structures
    publiques, les tests de dépistage seront aux frais des salariés, à l’exception
    de ceux qui font la preuve, documents médicaux à l’appui, d’une contre-indication
    de vaccination. Dans le cas du système privé, chaque établissement décidera qui
    doit assumer les frais correspondants.


    Le ministre de
    la Santé par intérim, Cseke Atilla, a fait savoir qu’à la différence de ce projet
    de loi actuellement soumis au débat publique, la variante révisée élargit
    l’obligation du pass sanitaire aux salariés du Ministère de la Santé, de la
    Sécurité sociale et des structures subordonnées. Pour sa part, le premier
    ministre par intérim, Florin Cîţu, affirme souhaiter que le certificat
    sanitaire devienne obligatoire dans tous les secteurs économiques. Ce serait
    une mesure à même de nous faire éviter le blocage économique, a souligné M. Cîţu.
    Avec plus de 130.000 personnes tuées par le coronavirus il y a un an et demie,
    l’Italie a payé un lourd prix au début de la pandémie. C’est ce qui a poussé
    les autorités italiennes à décider que le pass sanitaire devienne obligatoire à
    partir de ce vendredi, pour travailler dans le privé comme dans le public.
    Mentionnons qu’en Italie, le certificat était déjà obligatoire pour les
    personnels de la santé et de l’éducation. Pourtant, selon le gouvernement
    Draghi, cela s’est avéré insuffisant pour éviter le risque d’apparition de
    nouveaux foyers de contamination susceptibles de perturber l’économie
    nationale, précise AFP. Plus de 80% des Italiens âgés de plus de 12 ans sont
    complètement vaccinés et plus de 85% ont reçu au moins une première dose. Mise en
    place pour encourager encore la vaccination, la mesure en vigueur à partir de
    ce vendredi est contestée par des millions de salariés de la péninsule.





  • Pandémie – une journée noire pour la Roumanie

    Pandémie – une journée noire pour la Roumanie

    Mardi a été le pire jour que la Roumanie ait connu depuis
    le début de la pandémie de coronavirus. Les autorités ont rapporté près de 17
    000 nouveaux cas de contamination dépistés en 24h et 442 décès causés par la
    Covid survenus en 24h. Mardi encore près de 1 700 patients étaient en soins
    intensifs. Tout cela porte le bilan total des infections au coronavirus à environ
    1,4 millions de Roumains et à plus de 40 000 le nombre des décès recensés depuis
    le début de la pandémie en terre roumaine, en fin février 2020.


    La situation actuelle est très grave. Adrian Marinescu, médecin
    de l’Institut des maladies infectieuses Matei Balş de Bucarest, le confirme et
    ne cache pas son inquiétude. La Roumanie compte actuellement parmi les pays européens
    les plus touchés par la pandémie, avec un des plus grands nombres de cas
    confirmés. Du coup, son système médical en est dépassé.

    La cause : trop peu
    vaccinés, explique Adrian Marinescu : « Je vous le dis très clairement. Il n’y
    a pas de pays au monde avec un taux de vaccination de 70-80% où la situation ne
    soit pas gérable en termes du nombre de patients aux formes sévères de la maladie
    hospitalisés ou en termes de lits en soins intensifs. Ce qui se passe en ce
    moment en Roumanie est étroitement lié au faible taux de vaccination. La
    situation sur le terrain confirme les statistiques : 94-95% des patients en
    soins intensifs ayant des formes critiques de la maladie sont des personnes non
    vaccinées. »


    Adrian Marinescu s’attend à que ce mois soit très
    difficile d’un point de vue sanitaire, espérant que la situation s’améliorera
    par la suite.


    A son tour, le chef de la campagne de vaccination, Valeriu
    Gheorghiţă, insiste sur le fait qu’il est nécessaire d’avoir des programmes de
    prévention en Roumanie et dit que l’éducation sanitaire commence très tôt, dès les
    premières années d’école, de sorte que la vaccination soit perçue comme « un
    acte de normalité », à même de nous protéger contre les maladies. Tout cela,
    dans le contexte où la Roumanie a reçu jusqu’ici plus de 20 millions de doses
    du vaccin anticovid, mais n’en a utilisé qu’un peu plus de la moitié.


    Selon les données officielles, à présent, le taux de
    couverture vaccinale contre le coronavirus dans les rangs de la population roumaine
    éligible âgée de plus de 12 ans est de 34%.


    Dans sa tentative de récupérer les retards côté
    vaccination par rapport aux autres pays européens, Valeriu Gheorghiţă se
    propose d’organiser bientôt un nouveau marathon de la vaccination dans la capitale.
    Entre temps, le système national de l’éducation est à nouveau en difficulté, vu
    que de plus en plus d’écoles passent au cours en ligne, vu le trop grand nombre
    de contaminations dans les rangs des élèves et des enseignants. Rien qu’à
    Bucarest, mardi, plus de 100 établissements scolaires avaient déposé au
    ministère des demandes pour suspendre l’activité en présentiel. Pour sa part,
    le ministre par intérim de l’Education, Sorin Cîmpeanu, demande aux directions
    des établissements scolaires de trouver au plus vite des solutions au bénéfice
    des élèves. (Trad. Valentina Beleavski)



  • 12.10.2021 (mise à jour)

    12.10.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie -
    La Roumanie a rapporté mardi 16 743 nouveaux cas de contamination au coronavirus
    dépistés en 24 heures et 442 décès causés par la Covid-19 survenus en un seul
    jour. Les hôpitaux soignent en ce moment 1 667 patients en réanimation – soins
    intensifs. Ce sont des chiffres record pour la Roumanie depuis le début de la
    pandémie. Les taux de contamination les plus sévères sont à retrouver à
    Bucarest et dans le département limitrophe d’Ilfov, soit 15 cas pour mille
    habitants, ainsi que dans celui de Timiş (ouest), avec plus de 10 cas pour
    mille habitants. Pour sa part, le président de la campagne nationale de
    vaccination, Valeriu Gheorghiţă, a plaidé mardi pour l’importance des campagnes
    de prévention. A son avis, l’éducation sanitaire doit commencer très tôt, dès
    les premières années d’école, de sorte que la vaccination soit perçue comme un
    « acte de la normalité », qui protège contre les maladies. Il
    rappelle aussi que la Roumanie a reçu jusqu’ici plus de 20 millions de doses du vaccin anticovid et que
    le taux d’administration en est de 60%.



    Vaccination – Les personnes vaccinées
    dans d’autres pays avec des vaccins non reconnus par la Roumanie tels Sinovac
    ou Sinopharm, produits en Chine, ou Spoutnik, produit en Russie, pourront se
    refaire vacciner, sur demande, en Roumanie, avec un des vaccins agréés par
    l’Europe, a annoncé mardi le chef de la campagne nationale de vaccination, le
    médecin militaire Valeriu Gheorghita. Et lui de préciser que dans tous ces cas,
    le nouveau vaccin pourra être administré à une distance de 30 jours après l’injection
    finale du schéma vaccinal antérieur. La décision a été adoptée suite au nombre
    de demandes à la hausse de la part des citoyens vaccinés avec des sérums non
    reconnus ou non autorisés par la Roumanie.




























    Premier ministre – Lors d’une discussion mardi, par téléphone, avec
    les leaders du PNL et de l’UDMR, tout comme avec les représentants des
    minorités nationales, le premier ministre désigné, le leader USR, Dacian
    Ciolos, a affirmé qu’un premier round de négociations dans une tentative de refaire
    la coalition gouvernementale aura lieu mercredi, dans l’après-midi. Lundi, le
    PNL a affirmé vouloir discuter avec le premier ministre désigné seulement si
    celui-ci trouve une solution pour former une majorité parlementaire aux côtés
    de l’opposition formée par le Parti Social-Démocrate (PSD) et l’Alliance pour
    l’union des Roumains (AUR), un parti ultranationaliste, dont l’USR a soutenu la
    motion de censure qui a renversé le cabinet du libéral Florin Cîtu. Pour
    rappel, avant septembre, l’USR avait fait partie de la coalition à la
    gouvernance, mais elle l’a quitté au moment où son ministre de la Justice a été
    destitué par le chef de l’Exécutif. Selon la Constitution, le premier ministre
    désigné, Dacian Ciolos, a 10 jours à sa disposition pour former un nouveau
    cabinet.



    Holocauste
    – Le président roumain, Klaus Iohannis, participera mercredi à Malmö, à
    l’invitation du premier ministre suédois, au Forum international sur la mémoire
    de l’Holocauste et la lutte contre l’antisémitisme. Cette participation
    s’inscrit parmi les démarches faites par l’Etat roumain pour renforcer
    l’éducation au sujet de l’Holocauste, préserver sa mémoire, combattre
    l’antisémitisme, le racisme, la xénophobie, tout en faisant la promotion des
    valeurs européennes, de la tolérance, du respect des droits et des libertés
    fondamentales. Samedi, le chef de l’Etat roumain a signé une série de décrets
    de remise de décorations à l’occasion de la Journée nationale de commémoration
    de l’Holocauste.




    Moldavie
    – Les chefs des diplomaties roumaine, Bogdan Aurescu et moldave, Nicolae
    Popescu, ont réitéré mardi, à Bucarest, le partenariat stratégique bilatéral.
    L’occasion pour les deux responsables d’examiner le stade et les perspectives
    des projets et des dossiers d’intérêt stratégique bilatéral, tels les projets
    d’interconnexion dans le domaine énergétique et des transports. L’occasion pour
    les deux ministres de saluer la récente finalisation des travaux du gazoduc
    Iasi- Chisinau et de discuter de l’interconnexion dans le domaine de
    l’électricité. Il s’agit de projets censés permettre aux deux pays d’avancer
    dans la direction d’un renforcement de la coopération dans le domaine de la
    sécurité énergétique. Le ministre roumain a réitéré le soutien ferme que
    Bucarest accorde à Chisinau dans la mise en place des réformes envisagées par
    le gouvernement pro-occidental moldave et dans son parcours européen.




    Météo – En Roumanie, il fait frais et
    le ciel est couvert. Des pluies sont signalées sur la moitié sud du territoire,
    tandis que la neige et la giboulée font leur apparition en altitude. Mercredi,
    les températures maximales iront de 9 à 17 degrés.



  • 11/10/2021 (mise à jour)

    11/10/2021 (mise à jour)

    Consultations – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a annoncé lundi avoir désigné le leader de l’USR, Dacian Cioloș, comme candidat aux fonctions de premier ministre. L’annonce a été faite à l’issue des consultations avec les représentants des partis parlementaires en vue de désigner le candidat au fauteuil de premier ministre. Le chef de l’Etat a relevé que les discussions avaient réitéré l’importance de certains aspects à résoudre quels que soient les partis au pouvoir : la situation de la pandémie et celle des tarifs de l’énergie. Après l’annonce faite par le président, le leader de l’USR, Dacian Cioloş, a souligné que le parti qu’il dirige est prêt à assumer la responsabilité de la gouvernance et à entamer les négociations afin de former une majorité parlementaire. L’objectif de l’USR, c’est de sortir la Roumanie de la crise, de gérer la pandémie et la hausse des prix de l’électricité ainsi que d’assurer la mise en œuvre des réformes du Plan national de relance et de résilience, a ajouté Dacian Cioloş. Le gouvernement du Parti national libéral et de l’Union démocrate magyare de Roumanie dirigé par le leader libéral Florin Cîţu a été destitué mardi dernier par motion de censure. Le cabinet était déjà minoritaire après le départ de la coalition gouvernementale de l’Union Sauvez la Roumanie. Après les consultations, les libéraux ont annoncé avoir participé à la rencontre sans aucune proposition de premier ministre parce qu’ils ne disposent pas actuellement d’une majorité parlementaire. Le leader du PNL, Florin Cîțu, a déclaré qu’il discuterait avec Dacian Cioloș après que ce dernier trouve une majorité avec « ses alliés » de la motion de censure, le PSD et l’AUR. Le porte-parole du PSD, le principal parti du législatif, Radu Oprea, a déclaré que le chef de l’Etat n’avait fait qu’« un changement dans l’alliance des perdants » par cette nomination. Il a ajouté que Dacian Cioloş « ne peut pas compter sur les voix du PSD » pour dégager une majorité au parlement, et que les sociaux-démocrates souhaitent des élections anticipées. Le député George Simion, coprésident de l’Alliance pour l’unité des Roumains, ultranationaliste, considère que la nomination de Dacian Cioloş aux fonctions de premier ministre « ne semble qu’un jeu politique ». Il a précisé attendre le prochain mouvement du chef de l’Etat, car « il n’y a pas de majorité qui soutienne » le leader de l’USR. Le chef des députés de l’Union démocrate magyare de Roumanie, Csoma Botond, a déclaré que pour le parti qu’il représente, il sera très difficile de soutenir un gouvernement dirigé par Dacian Cioloş, et que le président comptait peut-être sur la majorité de la motion de censure, formée avec le PSD et l’AUR.



    Covid en Roumanie — Afin de gérer la 4e vague d’infections au coronavirus, la Roumanie a demandé de nouveau de laide internationale. Cette fois-ci, par l’intermédiaire du Centre euro-atlantique de coordination de la réponse en cas de désastres. La Roumanie a besoin de l’immunomodulateur Tocilizumab et de concentrateurs d’oxygène de 10 litres, destinés à soigner les patients atteints de formes sévères et critiques de Covid-19. La semaine dernière, la Roumanie avait adressé une demande similaire par le Mécanisme européen de protection civile. 9 148 nouveaux cas de contamination au Covid-19 en 24 heures ont été rapportés lundi en Roumanie, dont plus d’un quart à Bucarest. 209 décès ont également été enregistrés. Les hôpitaux soignent actuellement 17 000 malades de Covid, dont plus de 1 600 en réanimation. Les taux de contamination les plus forts par mille habitants sont à retrouver à Bucarest et dans le département limitrophe d’Ilfov, soit plus de 14, ainsi que dans celui de Timiş (ouest), avec plus de 10. Les médecins estiment que le nombre des personnes qui ont besoin de soins intensifs est nettement plus élevé maintenant. Afin d’accroître le nombre de tels lits, deux hôpitaux modulaires ont été dressés, qui commenceront à recevoir des malades en état grave mardi. Sur la toile de fond d’un très grand nombre de malades, de plus en plus de Roumains se font vacciner. A présent, près de 5,8 millions d’entre eux ont reçu au moins une première dose.



    Vaccination — Le premier ministre par intérim, Florin Cîţu, a annoncé qu’il n’irait pas à la réunion de la Chambre des députés de Bucarest où il était invité ce lundi pour présenter un rapport sur la campagne de vaccination contre le Covid-19. Cette demande a été faite par l’Union Sauvez la Roumanie, qui a détenu le portefeuille de la Santé jusqu’à sa sortie de la coalition gouvernementale. De l’avis de l’USR, Florin Cîţu serait le principal responsable pour l’échec de la campagne de vaccination, qu’il avait souhaité coordonner personnellement. La Roumanie est avant-dernière dans l’Union européenne dans le classement de l’immunisation anti-Covid, avec un tiers seulement de la population éligible pleinement vaccinée.



    Commerce – Le déficit de la balance commerciale de la Roumanie s’est élevé à 14,6 milliards d’euros durant les huit premiers mois de l’année, en hausse de 3,087 milliards d’euros par rapport à la même période de l’année précédente, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique, rendus publics ce lundi. Durant cette période, les exportations ont dépassé les 48 milliards d’euros, alors que les importations ont été de près de 63 milliards d’euros. Les exportations de la Roumanie ont progressé de 24 %, mais que les importations ont augmenté de 25 %.



    Chemin de fer — 60 000 jeunes Européens de 19 à 20 ans, des Roumains compris, peuvent s’inscrire, du 12 au 26 octobre, afin d’obtenir des permis gratuits pour le transport ferroviaire dans l’UE, valables l’année prochaine, par l’initiative DiscoverEU. Les jeunes sélectionnés peuvent voyager dans les Etats membres à partir de mars 2022 jusqu’en févier 2023 pendant 30 jours tout au plus. A cause de la pandémie imprédictible, tous les voyageurs recevront des réservations flexibles par l’intermédiaire d’un pass de voyage mobile, et la date du départ peut être modifiée jusqu’au moment du déplacement. Chaque Etat membre se voit allouer un nombre de pass de voyage, selon la population nationale rapportée à celle de l’Union. Les gagnants peuvent voyager seuls ou en groupe de cinq tout au plus, pour autant que chaque membre du groupe ait l’âge éligible.

  • Measures to curb hospital pressure

    Measures to curb hospital pressure

    Romania is facing the worst epidemiological crisis
    since the start of the pandemic, a situation Romanian medical authorities
    describe as the one reported by Italy in the first months of the pandemic, when
    the entire health system was overrun. Last week marked a number of negative
    records – over 15,000 cases reported within the space of 24 hours, the
    largest number of daily fatalities – 357 – since the start of the pandemic, and over
    16,000 patients in hospitals, of whom 10% in intensive care. Doctors say the
    number of patients awaiting intensive care treatment is much larger, and that
    patients are temporarily admitted in emergency and other specialty wards.
    Healthcare professionals say COVID-19 units are a genuine battleground, involving
    a workload and rhythm that drain their efforts. Experts warn that COVID
    patients are contacting their physicians in late stages, after having developed
    severe forms of the disease in very short periods of time.



    On the other hand,
    the emergency ambulance services claim they are overcrowded, which reflects
    back on response times. In order to curb hospital pressure, the authorities decided
    to render two modular hospitals operational, one in the northeast, in Leţcani, near Iaşi, the
    other in the capital city’s Pipera district. The modular hospital in Leţcani
    was opened on Saturday, and is being coordinated by a team of military physicians.
    Starting Tuesday, the hospital will start admitting COVID patients, because the
    authorities considered it takes a reasonable amount of time before quality medical
    services can be provided. For starters, the hospital will include a six-bed
    ward where patients in critical condition will be treated. To function at full capacity, the
    unit needs 60 nurses and 18 doctors.
    Meanwhile, the modular hospital in Pipera will
    be able to admit 100 COVID patients in the first phase, and within the next two
    weeks an additional 374 beds with oxygen delivery systems will be made available.
    In order to cope with the fourth wave of the pandemic, Romania has called for
    support under the European Civil Protection Mechanism. Therefore, the
    Netherlands and Poland have sent 250 oxygen concentrators, while neighboring
    Hungary said it is willing to take in any surplus of patients.


    In another development,
    starting next month the Regeneron antibody COVID therapy will reach hospitals
    in Romania. The treatment uses a mix of monoclonal antibodies that emulate the human body’s immunity response, and was used to treat former US president, Donald Trump. Earlier
    this month the therapy was analysed by the European Medicine Agency. The only
    way to end the pandemic is vaccination, experts and the authorities recall.
    More and more Romanians have opted for vaccination against the backdrop of an
    alarming surge in daily numbers of infection. (VP)



  • 11.10.2021

    11.10.2021

    Consultations – Le président roumain, Klaus Iohannis entame aujourd’hui des consultations avec les représentants des partis membres du parlement roumain en vue de désigner un candidat aux fonctions de premier ministre. Le gouvernement du Parti national libéral et de l’Union démocrate magyare de Roumanie dirigé par le leader libéral Florin Cîtu a été destitué mardi dernier par motion de censure. Le cabinet était déjà minoritaire après le départ de la coalition gouvernementale de l’Union sauvez la Roumanie. Les libéraux se rendent aux consultations sans aucune proposition de premier ministre parce qu’ils n’ont pas actuellement une majorité parlementaire. Le PSD, le principal parti du législatif ne proposera non plus un premier ministre. Les sociaux-démocrates sont favorables à l’organisation d’élections anticipées. C’est également ce que propose l’Alliance pour l’union des Roumains, ultranationaliste. L’USR souhaite refaire la coalition avec le PNL et l’UDMR, mais sans Florin Cîtu à la tête de l’exécutif et propose pour les fonctions de premier ministre le président du parti, Dacian Cioloş. L’union démocrate magyare souhaite également refaire l’alliance gouvernementale entre les trois paris. Le chef de l’Etat a averti qu’un seul round de négociations pourrait ne pas être suffisant pour débloquer la crise, vu qu’une coalition gouvernementale censée assumer le gouvernement n’est pas envisageable à l’heure actuelle.

    Covid en Roumanie – 10 400 nouveaux cas de contamination au Covid-19 en 24 heures ont été enregistrés dimanche en Roumanie, dont plus d’un quart à Bucarest a informé, dimanche après-midi, le Groupe de communication stratégique. Plus de 200 décès ont également été enregistrés et les hôpitaux soignent actuellement 16 000 malades de covid, dont plus de 1 600 en réanimation. La situation sanitaire s’est beaucoup aggravée en Roumanie ces deux dernières semaines. Dernièrement, la moyenne quotidienne des cas d’infection au coronavirus a été de 14 000, alors que voici deux semaines, elle se chiffrait à environ 6 000. Les médecins affirment que le nombre de malades qui ont besoin d’être soignés en réanimation est beaucoup plus important. Afin d’augmenter le nombre de lits dans les sections de soins intensifs, les autorités ont décidé d’utiliser deux hôpitaux modulaires, qui commenceront à recevoir des malades en état grave à partir de mardi. Sur la toile du fond de la flambée des nouveaux cas d’infection au virus SARS CoV 2, de plus en plus de Roumains choisissent de se faire immuniser. Actuellement, le nombre de ceux ayant reçu au moins une dose de vaccin contre le coronavirus est de 5,8 millions.

    Vaccination – Le premier ministre par intérim, Florin Cîtu, est invité aujourd’hui au Parlement pour s’expliquer au sujet de la campagne de vaccination. Cette demande a été faite par l’Union sauvez la Roumanie, qui a détenu le portefeuille de la Santé jusqu’à sa sortie de la coalition gouvernementale. De l’avis de l’USR, Florin Cîtu serait le principal responsable pour l’échec de la campagne de vaccination, qu’il a souhaité coordonner personnellement. La Roumanie est avant-dernière en Union européenne dans le classement de l’immunisation contre la covid, avec un tiers seulement de la population éligible entièrement vaccinée.

    Commerce – Le déficit de la balance commerciale de la Roumanie s’est élevé à 14,6 milliards d’euros durant les huit premiers mois de l’année, en hausse de 3,087 milliards d’euros par rapport à la même période de l’année précédente, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique, rendus publiques ce lundi. Durant cette période les exportations ont dépassé les 48 milliards d’euros, alors que les importations ont été de près de 63 milliards d’euros. Les exportations de la Roumanie ont progressé de 24% alors que les importations ont augmenté de 25%.

    Grève – En Italie, une grève nationale touche dans les transports, les services publics et les écoles. Les syndicalistes sont mécontents du niveau de sécurité sur le lieu de l’emploi et affirment que durant les huit premiers mois de cette année, l’Italie a enregistré 772 décès, soit trois personnes décédées sur le lieu de travail. Ils contestent aussi la suspension de salaires dans le cas de salariés qui à partir le 15 octobres ne présentent un certificat numérique Covid. A Rome et dans d’autres grandes villes telles Milan, Turin et Naples des protestations ont également été organisées. Cette grève intervint après les manifs violentes de samedi contre le soi-disant permis vert obligatoire pour tous les employés. Plus de 80 % des italiens âgés de plus de 12 ans sont entièrement vaccinés, la situation épidémiologique s’améliore et les autorités affirment que la reprise des activités économiques et de l’enseignement n’a plus d’impact négatif.

    Foot – La sélection nationale de foot de la Roumanie rencontre aujourd’hui à Bucarest l’Arménie dans le groupe J préliminaire de la Coupe du monde du Qatar de l’année prochaine. Vendredi, les tricolores ont perdu à Hambourg le match contre l’Allemagne sur le score de 2 buts à 1. L’Allemagne mène le group avec 18 points, suivie par l’Arménie et la Macédoine du nord avec 12 points chacune. La Roumanie est 4e avec 10 points et a toujours des chances de terminer les préliminaires en deuxième position, résultat qui lui permettrait de jouer un barrage de qualification. Seule l’équipe en première place se qualifie directement à la Coupe du Monde.

    Handball – La sélection nationale de handball de Roumanie a terminé dimanche à égalité contre l’Autriche 33 partout, dans le Groupe 2 des préliminaires du Championnat européen 2022. Dimanche également, le Danemark a battu les Iles Féroé sur le score de 39 à 19. Le Danemark est en première place avec 4 points, suivi par la Roumanie avec 3 points, l’Autriche avec 1 point et les Iles Féroé avec 0 points. La Roumanie jouera les prochains matchs en mars, un aller-retour contre le Danemark. Les équipes qui occupent les deux premières places se qualifient au tournoi final, qui se tiendra en Slovénie, Macédoine du nord et Monténégro en novembre 2022.

    Météo – Temps morose et particulièrement frisquet en Roumanie pour cette période de l’année, sur la plupart des régions. Il pleut sur le sud-ouest, où les quantités d’eau dépasseront les 10 litres par mètre carré, mais aussi sur d’autres régions du sud. Les maximas de la journée iront de 10 à 18 degrés. 14 degrés actuellement à Bucarest.

  • Des mesures censées diminuer la pression sur les hôpitaux

    Des mesures censées diminuer la pression sur les hôpitaux


    En proie actuellement à une
    quatrième vague pandémique qui s’avère beaucoup plus violente que les
    précédentes, la Roumanie semble reproduire le scénario italien des premiers
    mois de pandémie quand le système sanitaire était complètement agenouillé
    devant la hausse des cas. Rien que la semaine dernière, le pays a enregistré
    plusieurs records négatifs : plus de 15.000 cas de contamination en un
    jour, plus de 300 morts en 24 heures et plus de 16.000 personnes positives
    hospitalisées dont plus de 10% dans des unités de Soins critiques. Pourtant,
    disent les médecins, le nombre des ceux nécessitant une hospitalisation en
    soins intensifs serait beaucoup plus grand si des places y étaient toujours disponibles.
    Dans les unités Covid, c’est comme une zone de guerre, déplorent les blouses
    blanches qui ces jours-ci se disent épuisées par le rythme de travail. Surtout
    que, se lamentent-elles, la plupart des malades se présentent à l’hôpital au
    dernier moment, quand la maladie a produit déjà de forts dégâts.


    De leur côté, les
    ambulanciers sont sollicités plus que jamais ce qui ne fait que prolonger le
    temps d’attente. Afin de diminuer, ne serait-ce qu’un tout petit peu, la
    pression sur le système de soins, les autorités ont décidé de rouvrir deux hôpitaux
    de campagne, un dans le nord-est du pays, à Leţcani, près de Iaşi et l’autre,
    au nord de Bucarest, à Pipera. Remis en fonction depuis samedi et ayant à sa tête
    une équipe de médecins militaires, l’hôpital modulaire de Letcani accueillera à
    partir de mardi ses premiers patients contaminés. Un salon de six places sera
    mis à la disposition des malades graves. Pour que cette structure puisse
    fonctionner à plein randement, il faudrait se voir attribuer une équipe de 60 infirmiers
    et de 18 médecins. Quant à l’hôpital de campagne ouvert à Bucarest, celui-ci
    accuillera dans un premier temps une centaine de personnes contaminées avant de
    pouvoir aggrandir sa capacité de 374 lits, avec oxygène pour chaque lit, un
    scénario à mettre en place dans les deux semaines à venir.


    Afin de mieux gérer la
    quatrième vague pandémique, la Roumanie a décidé d’activer le Mécanisme
    européen de protection civile. Du coup, les Pays Bas et la Pologne ont envoyén
    250 concentrateurs d’oxygène, tandis que la Hongrie voisine s’est dit prête à
    recevoir des personnes contaminées dans ses hôpitaux proches de la
    frontière.Par ailleurs, la Roumanie bénéficiera à partir du mois prochain du cocktail
    Régénérond’anticorps monoclonaux. Utilisé
    déjà dans le traitement de l’ex président américain, Donald Trump, ce
    traitement a été validé début octobre par l’Agence européenne
    du médicament. N’empêche, la seule solution face à la pandémie de coronavirus
    reste la vaccination, affirment à l’unisson, les spécialistes et les responsables
    politiques. Dans le contexte d’une hausse alarmante des cas de contamination,
    le nombre de Roumains qui acceptent de se faire vacciner est lui aussi, à la
    hausse.







  • 04.10.2021

    04.10.2021

    Covid en Roumanie – Seulement
    huit lits en réanimation étaient encore disponibles dimanche soir dans les
    hôpitaux roumains, après la progression jusqu’à 1 440 du nombre de malades en
    état grave. 21 enfants sont hospitalisés en réanimation. Hier, les autorités
    ont rapporté près de 8 700 nouveaux cas de contamination, dont la plupart dans
    la capitale et dans le département limitrophe d’Ilfov. Côté taux d’incidence, 18
    villes roumaines ont dépassé le seuil des 7,5 cas d’infection par mille
    habitants et à Bucarest ce paramètre touche déjà les 9 cas par mille habitants.
    Les autorités ont rapporté dimanche 150 décès des suites de la Covid 19 en 24
    heures. Les médecins et spécialistes en santé publique avertissent que la
    Roumanie risquait d’atteindre le pic de la 4e vague de la pandémie
    en ce mois d’octobre et pourrait arriver à 20 000 cas d’infection par jour. La
    situation inquiète les médecins qui affirment que le système sanitaire est
    surchargé et les représentants des services d’ambulance à travers le pays constatent
    une croissance inquiétante des appels. Entre temps, une nouvelle tranche de
    vaccins contre la Covid produits par la compagnie Pfizer BioNTech, de 300 mille
    doses devrait arriver aujourd’hui en Roumanie. Les autorités ont annoncé
    dimanche que plus de 30 000 doses de vaccin Pfizer, Moderna, AstraZeneca et
    Johnson&Johnson ont été administrées en 24 heures. Depuis le début de la
    campagne de vaccination le 27 décembre 2020, près de 5 millions et demi de
    personnes ont été entièrement vaccinées.

    Tests de dépistage – Le gouvernement de Bucarest devrait débattre aujourd’hui d’un projet de loi qui oblige le personnel de la Santé et des institution sociales non – vacciné à payer de ses propres fonds les tests COVID nécessaires pour qu’ils puissent dérouler leur activité. A l’ordre du jour pourrait figurer aussi des lois visant à compenser les factures énergétiques et à protéger les consommateurs vulnérables. Par ailleurs, avant la réunion gouvernementale d’aujourd’hui, le premier ministre Florin Cîtu devrait discuter aussi avec les syndicats et le patronat sur la valeur du salaire minimum, qui sera appliquée à partir du 1er janvier 2022. Si les parties arrivent à un accord, ce projet devrait lui aussi figurer à l’ordre du jour de la réunion.

    Sanitas –

    Protestation
    aujourd’hui devant le Gouvernement de Bucarest. Les syndicalistes de la
    Fédération Sanitas, qui défendent les intérêts du personnel de la Santé,
    déplorent la situation grave dans le système sanitaire qui mène à des
    conséquences telles l’incendie de Constanta, dans le sud-est, la réduction des
    droits des salariés et l’incapacité des hôpitaux d’assurer des conditions de
    travail décents. Dans un message publié vendredi sur Facebook, en marge de
    l’incendie produite à l’hôpital des maladies infectieuses de Constanta,
    l’organisation syndicale affirme que les sections de réanimation ne peuvent pas
    être mises en place à tout moment et qu’aucune improvisation n’était permise. Le
    gouvernement roumain ne dispose pas d’une stratégie cohérente, afin de
    résoudre, afin de résoudre le problème de l’infrastructure vétuste des hôpitaux,
    accuse la Fédération Sanitas. Sept malades sont décédés vendredi dans
    l’incendie qui a ravagé la section de réanimation de l’hôpital des maladies
    infectieuses de Constanta.

    Accident – Sept ressortissants roumains, à double nationalité, comptent parmi les personnes décédées suite au crash dimanche d’un avion de tourisme près de Milan, selon le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. Au total 8 personnes, dont un enfant, ont perdu la vie dans cet accident aéronautique. Selon le correspondent de la radio publique roumaine, l’aéronef était piloté par l’homme d’affaires roumain Dan Petrescu, qui possède une de plus grandes fortunes de Roumanie. Il était accompagné par son épouse roumaine et son fils, un jeune homme et une famille avec un enfant d’un an et sa grand-mère. Le petit avion de tourisme, un Pilatus PC-12, devait rallier Olbia en Sardaigne depuis l’aéroport milanais de Linate.

    USR – Le congrès qui a marqué la fin de la fusion entre l’Union sauvez la Roumanie et PLUS s’est achevé dimanche à Bucarest. Le nouveau parti, la troisième force du Parlement roumain et depuis peu de temps en opposition, s’appellera Union Sauvez la Roumanie – USR. Le président est l’eurodéputé Dacian Ciolos, ex-premier ministre technocrate durant la période 2015 – 2016. Tant le président Ciololos que le vice-président Dan Barna, son adversaire à la tête de l’USR ont exclus la possibilité d’une scission du parti après le congrès et se sont proposés de devenir la principale force de la droite aux élections législatives en 2024.

    Rentrée universitaire – Aujourd’hui c’est la
    rentrée universitaire pour quelque 550 000 étudiants des institutions
    d’enseignement supérieur publiques et privées de Roumanie. Plus de la moitié
    des facultés fonctionneront pourtant en système hybride. Dans plus d’un tiers
    des cas, les cours se tiendront en présentiel et peu d’universités ont choisi
    de dérouler des cours exclusivement enligne. Le président de l’Alliance des
    organisations estudiantines de Roumanie, Horia Oniţă, affirme que tous les
    centres universitaires devraient être prêts à passer à tout moment d’un
    scénario à l’autre en fonction de la situation pandémique locale

    Canoë – La Roumanie a terminé les Championnats du monde de Kayak Canoë séniors, jeunesse et juniors déroulé à Bascov dans le département d’Arges, avec une seule médaille – l’or décroché par les frères Adrian et Victor Stepan, dans la compétition de canoë double juniors. La Hongrie s’est imposée dans le classement des médailles avec 11 médailles d’or, 10 d’argent et 2 de bronze, étant suivie par le Danemark, l’Ukraine, l’Espagne, la France et le Portugal. La Roumanie s’est classée quatrième, à égalité avec la Russie.

    Météo – Il fait beau en Roumanie, ou la météo est douce et les températures assez élevées notamment sur l’ouest et le nord-ouest du pays. Sur l’est et le sud-est, le ciel est couvert et des pluies sont possibles alors qu’il est clair sur le reste du pays. Les maxima vont de 16 à 26 degrés.

  • 03.10.2021 (mise à jour)

    03.10.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Les personnes vaccinées contre la Covid 19 et celles qui sont passées par cette maladie durant les six derniers mois ne seront plus soumises à une série de restrictions appliquées dans les localités où le taux d’incidence de l’épidémie dépasse les 6 cas d’infection par mille habitants, a décidé le gouvernement roumain. Bucarest et une quarantaine de villes du pays, ainsi que plus de 200 communes font désormais l’objet de cette décision du gouvernement. Les événements publics et privés peuvent se dérouler dans ces localités mais en format restreint. Seules les personnes vaccinées ou bien ayant été infectées au coronavirus par le passé peuvent y participer et le port du masque est obligatoire. Ces deux catégories sont les seules qui peuvent désormais entrer dans des restaurants et des salles de sport et circuler durant le soi-disant couvre-feu imposé durant le week-end et la nuit. Cette décision a provoqué la colère de milliers de personnes qui sont descendues dans les rues samedi, sans respecter aucune distanciation, sans porter des masques et sans respecter les limites en termes de nombre maximum de personnes qui peuvent participer à une telle manif. Une marche a eu lieu dans le centre ville de Bucarest, avec des protestations devant le siège du gouvernement et ensuite devant le Palais présidentiel. Les protestataires ont scandé des messages contre la vaccination et l’introduction du certificat vert et demandé la démission du gouvernement, du chef du comité des situations d’urgences Raed Arafat et du président Klaus Iohannis. Entre temps, le pays rapportait le même jour le plus grand nombre d’infections au coronavirus depuis le début de la pandémie en Roumanie : 12 600 cas de contamination en 24 heures. Dimanche, les autorités ont rapporté 8 700 nouveaux cas, 150 décès des suites d la maladie et 1 440 malades en réanimation. Par ailleurs, le grand nombre d’infections a donné une impulsion à la campagne de vaccination et ce dimanche plus de 30 mille Roumains se sont fait immuniser, dont la moitié avec la troisième dose de vaccin contre la Covid 19.

    Liste des Etats à risque épidémiologique – La liste des pays et territoires à risque épidémiologique élevé a été mise à jour aujourd’hui. La Roumanie est entrée en zone rouge, aux côtés de la République de Moldova, la Bulgarie, l’Arménie, le Belarus et le Groenland. Le comité des situations d’urgences a décidé d’excepter de la quarantaine les chauffeurs de poids lourds et de car s’ils présentent le résultat négatif d’un test de dépistage PCR. L’Allemagne a révisé les conditions d’accès sur son territoire des citoyens roumains et reçoit uniquement des personnes vaccinées ou immunisées naturellement par infection. Les documents doivent être écrits en une des langues suivantes : allemand, anglais, français, italien et espagnol et présentés en format physique ou numérique.

    Incendie – Plusieurs enquêtes se déroulent à Constanta, dans le sud-est de la Roumanie suite à l’incendie produite vendredi à l’hôpital des maladies infectieuses, suite auquel sept malades de Covid hospitalisés dans la section de réanimation soins intensifs ont perdu la vie. C’est vraiment le 10e incendie en moins d’une année à frapper un hôpital roumain. La vaste majorité des drames se sont produites dans des unités qui soignent des malades de Covid. Des tragédies similaires ont eu lieu à la fin de l’année dernière à Piatra Neamt, dans le nord-est et à Bucarest et ont fait des morts et des blessés parmi les malades de Covid 19 en réanimation. Une équipe de huit spécialistes de l’Institut national de sécurité minière et de protection contre les explosions de Petrosani, dans le sud s’est rendue à Constanta pour réaliser le rapport technique et récréer ensuite dans les laboratoires de l’institut les conditions qui ont mené à l’incendie, y compris par des simulations 3D par ordinateur.

    Insolvabilité – Plus de 38 000 entreprises et personnes physiques autorisées son entrés en procédure d’insolvabilité durant les huit premiers mois de l’année, soit 7% de plus par rapport à la même période de l’année dernière, selon les chiffres publiés sur le site de l’Office national du registre du commerce. La plupart des insolvabilités ont été enregistrées à Bucarest et dans les départements de Cluj, Bihor et Timis, alors qu’au pôle opposé se trouvent Harghita, Covasna şi Tulcea. Par domaine d’activité, le plus grand nombre de procédures d’insolvabilité ont été enregistrées dans le domaine du commerce en détail, la réparation des véhicules, le BTP et l’industrie de transformation.

    Elections partielles en Italie – Plus de 12 millions d’Italiens sont appelés aux urnes aujourd’hui et demain
    dans 1 200 localités, y compris dans des villes importantes telles Rome, Milan,
    Turin, Naples, Bologne et Trieste, où se déroulent des élections
    administratives partielles. Plus de 120 Roumains, soit le plus grand nombre jusqu’ici figurent sur les
    listes électorales. Les Roumains constituent la communauté d’étrangers la plus
    nombreuse du pays et ont le droit de voter et d’être élus conseillers
    locaux dans leurs villes. Pourtant, peu de Roumains peuvent exercer leur droit
    de vote puisque la majorité d’entre eux ne possèdent pas des cartes d’électeur.

    Crash – Deux citoyens roumains comptent parmi les personnes décédées suite au crash dimanche d’un avion de petites dimensions près de Milan, fait savoir le Ministère des AE de Bucarest. Selon les le Consulat roumain de Milan il s’agit de personnes à double nationalité roumano-italienne. Selon la police italienne, les huit personnes à bord, dont un enfant, sont décédées. Le pilote de l’avion avait une double nationalité : roumaine et allemande, selon Radio Roumanie Actualités. L’avion effectuait un vol vers l’île de Sardaigne, depuis l’aéroport de Linate à Milan, où il est arrivé jeudi dernier en provenance de Bucarest. L’administration roumaine des services de Trafic aérien Romatsa annonce que le tragique événement sera investigué par les autorités italiennes et la Roumanie désignera un représentant pour participer à l’enquête.

    Tennis de table – L’équipe féminine de tennis de table de Roumanie s’est inclinée dimanche face à l’Allemagne, sur le score de 1 à 3, dans la finale du Championnat européen déroulé à Cluj. Les sportives roumaines ont remporté le trophée continental à deux reprises. En 2017, au Luxembourg, lorsque la Roumanie a remporté la finale contre l’Allemagne sur 3 à 2 et en 2019 à Nantes, en France lorsque les sportives roumaines ont battu le Portugal sur la score de 3 à 0.

  • September 29, 2021

    September 29, 2021

    Covid — Romania reports a record number of contaminations and deaths since the onset of the pandemic, after on Tuesday the authorities announced over 11,000 new SARS-CoV-2 contaminations, out of over 73 thousand tests, the number of tests performed also being a record. The number of deaths has sharply increased, going over 200, and the number of hospitalized COVID patients went beyond 11,400, double the number reported two weeks ago. 1,267 patients were in ICUs on Tuesday, where only 26 beds were still available. The authorities have drawn an alarm signal on the Rovaccinare Facebook page, announcing that Romania ranks 2nd in Europe and 6th in the world in relation to the number of Covid-related deaths in 24 hours. Against the background of an alarming increase in the number of SARS-CoV-2 contaminations on Tuesday, the 3rd vaccine dose started being administered in Romania, with mRNA Covid vaccines alone, irrespective of the type of the first two doses.



    Compensation — The Romanian Government is going to establish, today, the mechanism to compensate for the rise in energy bill prices, experienced everywhere in Europe. Natural gas tariffs have almost tripled in recent months, and the government wants to support families with average income and average consumption and SMEs. 13 million Romanians should be the beneficiaries of an emergency decree, which will complete the Law on the Vulnerable Consumer. High on the agenda of the government meeting are other laws among which increasing the health ministry’s budget with 460 million lei, the equivalent of almost 100 million Euros, in order to face the 4th pandemic wave.



    Protest — Tens of trucks, brought by 3 road transport employers associations, are parked in front of the Government building in Bucharest, as part of a protest against the government’s policy. The protesters are dissatisfied with the taxation of freight drivers’ daily allowance, the prices of compulsory car insurance and the quarantine measures for drivers. These would have a significant negative impact on the competitiveness of Romanian carriers within the EU, already severely affected by the new provisions of European legislation brought by the Mobility Package 1. Protesters also claim that Romania is the only European state to tax the per diem, while other ex-communist Eastern European countries such as Poland, Lithuania and Hungary protect their carriers. According to the protesters, the effects of this measure are devastating, especially since taxation is retroactive, as companies will find it impossible to pay penalties.



    Exhibition — The Romanian Foreign Minister, Bogdan Aurescu, is, today and tomorrow, on an official visit to Spain. His visit takes place in the context of the anniversary, in 2021, of 140 years of bilateral diplomatic relations. The visit schedule includes political consultations with his Spanish counterpart Jose Manuel Albares Bueno, and the launch, together with him, of the bilingual anniversary album dedicated to the anniversary of 140 years of Romanian-Spanish diplomatic relations. The two officials will discuss ways to develop and deepen the bilateral relationship, which in 2013 moved to the level of Strategic Partnership, as well as current European, regional, international and security issues. On Thursday, Bogdan Aurescu will inaugurate the exhibition Archaeological Treasures from Romania. Dacian and Roman roots at the National Archeology Museum in Madrid. The exhibition brings together 835 exceptional exhibits from the collections of 39 museums from Romania and will close in late January 2022.



    Chisinau– The President of Germany, Frank-Walter Steinmeier, begins today a two-day visit to the Republic of Moldova (ex-Soviet state with a majority Romanian-speaking population), where he wants to assert his support for the reforms initiated by his counterpart, Maia Sandu. According to the German presidential administration, Steinmeier is accompanied by a delegation of businessmen and they are going to open an economic forum with President Sandu. Maia Sandu, who became president of Moldova after the November 2020 presidential election, is pleading for closer ties between Moldova and the European Union. She wants to fight corruption and stop mass emigration, which has caused serious problems for Moldovas economy. She took over the presidency from the pro-Russian socialist Igor Dodon. (LS)