Tag: visite

  • 28.03.2015

    28.03.2015

    Protestations — Plusieurs manifestations ont eu lieu vendredi soir à Bucarest et dans d’autres grandes villes de Roumanie, les participants ayant protesté contre la manière dont les parlementaires utilisent l’immunité attribuée par la loi pour contourner les problèmes avec la justice. Certains manifestants ont demandé la suppression de l’immunité des élus. Ces manifestations interviennent suite au vote des sénateurs dans le cas de l’ancien ministre social-démocrate des transports, Dan Sova, accusé de complicité d’abus de fonction. La majorité des élus présents ont avalisé la détention provisoire de M. Sova, mais le résultat du vote a été invalidé pour absence de quorum. La présidence de la république et le PNL, d’opposition, ont déposé des contestations auprès de la Cour Constitutionnelle, qui tranchera le 8 avril prochain.


    Visite — En visite officielle en République de Moldova, le ministre roumain chargé des relations avec les Roumains de l’étranger, Angel Tîlvăr, a rencontré les directeurs des établissements scolaires de Transnistrie, (région séparatiste russophone de la République de Moldova, majoritairement roumanophone). A cette occasion, le ministre a souligné le rôle joué par l’éducation, la langue roumaine et la graphie latine dans la préservation de l’identité roumaine, apprend-on dans un communiqué du MAE de Bucarest. Les chefs des établissements scolaires de Transnistrie ont présenté les difficultés auxquelles ils se heurtent dans leur activité ; ils ont également évoqué le besoin d’un fond de livres en langue roumaine pour toutes les matières d’enseignement ainsi que d’un financement adéquat du processus d’enseignement.


    Marche contre le terrorisme — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe ce dimanche, à une marche contre le terrorisme à Tunis, informe le MAE de Bucarest, cité par l’agence roumaine de presse Agerpres. Le président français Francois Hollande et le premier ministre italien Matteo Renzi y seront également présents. Les autorités tunisiennes organisent cette marche suite à l’attentat terroriste du 18 mars contre le Musée du Bardo de la capitale de leur pays, qui a fait 21 morts dont 20 touristes européens et 1 policier tunisien. L’attentat a été revendiqué par le réseau terroriste L’Etat islamique.


    Earth Hour — Samedi soir, les Roumains sont appelés à éteindre la lumière pendant une heure et demi, rejoignant ainsi le mouvement écologique « L’heure de la Terre » Earth Hour. Dans une quarantaine de villes du pays, les institutions publiques ne seront plus éclairées, et la population est invitée à des concerts, courses et marches à pied et à vélo. La présidence de la république, le gouvernement et le parlement participeront à cet événement et n’utiliseront plus l’électricité pendant une heure. L’ONU et le World Wide Fund for Nature ont appelé tout le monde à éteindre les lumières ce soir pour montrer que la protection de la planète nous concerne tous et pour qu’une voix commune soit entendue par les plus hautes instances de décision.


    Heure d’été — La Roumanie passe cette nuit à l’heure officielle d’été, l’heure locale 3 deviendra ainsi 4, autrement dit TU (GMT) plus trois. Six trains internationaux arriveront à leurs destinations selon des horaires modifiés. Les pays voisins de la Roumanie passeront eux aussi à l’heure officielle d’été au même moment. Bucarest applique cette mesure depuis 1979, entre le dernier dimanche du mois de mars et le dernier dimanche d’octobre, dans l’idée de mieux utiliser la lumière naturelle et diminuer l’éclairage artificiel.

  • 27.03.2015

    27.03.2015

    Justice- La Cour Constitutionnelle de Roumanie examinera le 8 avril les contestations à l’adresse du sénateur social-démocrate Dan Sova, suite à la décision du Sénat de rejeter la demande de mise en détention provisoire avancée par les procureurs anti-corruption. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis a appelé la Cour à signaler l’existence d’un conflit de nature constitutionnelle entre les pouvoirs juridique et législatif. De l’avis du chef de l’Etat, une attitude comme celle adoptée par le Parlement dans le cas du sénateur Dan Sova conduit à un blocage institutionnel, suite à l’impossibilité d’une mise en œuvre des procédures judiciaires et de l’acte de la justice. Le PNL, en opposition, a également avancé une contestation. Mercredi encore, le Sénat a rejeté la demande formulée par la DNA d’approuver la levée de l’immunité de Dan Sova, ex ministre des Transports, accusé de complicité d’abus de fonction dans une affaire où la Direction nationale anticorruption étudie l’activité de deux compagnies énergétiques d’Etat.



    Visite — Le ministre délégué chargé des Relations avec les Roumains de l’Etranger au gouvernement de Bucarest, Angel Tîlvar, a fait un don de livres en langue roumaine à l’Université de Balti, dans le nord de la République de Moldova. A cette occasion, il a mis en évidence l’importance que représente pour la Roumanie la manifestation de l’identité culturelle roumaine en République de Moldova. La visite du responsable roumain à Chisinau se déroule simultanément avec celle du président du Parlement moldave, Adrian Candu, à Bucarest. Ces rencontres Bucarest – Chisinau interviennent au moment du 97ème anniversaire de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie.



    Football- La sélection nationale de foot se prépare à rencontrer à Ploiesti, en Roumanie, la représentante des Iles Féroé dans le cadre d’un match du groupe F de qualification au Championnat d’Europe 2016. Après les matchs disputés l’automne dernier en déplacement, contre la Grèce et la Finlande, et ceux joués sur terrain propre contre la Hongrie et l’Irlande du Nord, la Roumanie occupe la première position dans son groupe et la quinzième dans le classement de la FIFA.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’est qualifiée jeudi pour le troisième round du tournoi WTA de Miami, en triomphant de la Tchèque Tereza Smitkova. Simona Halep, numéro trois mondial et grande gagnante du tournoi d’Indian Wells, affrontera aujourd’hui à Miami, directement au deuxième tour, la Tchèque Nicole Vaidisova. Par ailleurs, une troisième joueuse roumaine, Monica Niculescu, rencontrera toujours vendredi, à Miami, Serena Williams, numéro un mondiale et favorite de la compétition.

  • Il y a 97 ans, l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie

    Il y a 97 ans, l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie

    Ce fut le 27 mars 1918, vers la fin de la première guerre mondiale et sur la toile de fond de la dissolution de lempire des tsars et du chaos provoqué par la révolution bolchevique, que le Conseil du Pays, soit lorgane législatif de Chisinau, décidait de lunion de la Bessarabie avec la Patrie, après plus dun siècle doccupation russe de la province. Les territoires roumains les plus à lEst nont fait partie du Royaume de Roumanie que 22 ans. A lété 1940, la Bessarabie allait être ré-annexée par Moscou, suite à un ultimatum donné par Staline. Un autre demi-siècle doccupation suivit, beaucoup plus dure quà lépoque des Tsars.



    Le nord et le sud de la Bessarabie ont été rattachés à lUkraine soviétique. Sur le reste du territoire, les autorités de Moscou ont créé la République socialiste soviétique moldave. Plusieurs centaines de milliers dhabitants se sont réfugiés en Roumanie, et dautres dizaines de milliers, jugés indésirables par les Soviétiques ont été déportés en Sibérie et au Kazakhstan. A leur place, les Soviétiques ont fait venir des colons recrutés sur lensemble du territoire de lEmpire rouge. Le 27 août 1991, après léchec du putsch néo-communiste de Moscou, la République de Moldova proclamait son indépendance. A lépoque, les ethniques roumains comptaient déjà pour deux-tiers de la population du pays. Bucarest a été la première capitale au monde à reconnaître lindépendance de son nouveau voisin.



    En vertu dune communion linguistique, historique et culturelle, la Roumanie a été lavocat le plus impliqué de la souveraineté et de lintégrité territoriale de la République de Moldova, qui étaient périclitées par lingérence de Moscou et par le séparatisme pro-russe de la Transnistrie. La Roumanie a également soutenu les aspirations européennes de la République de Moldova. Cet appui a été évoqué jeudi à Bucarest par le président roumain Klaus Iohannis, par le Premier ministre Victor Ponta et par le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu.



    Ceux-ci ont rencontré le président du Parlement de Chisinau, Adrian Candu, qui a déclaré : “Le processus d’association et d’intégration dans l’UE est irréversible et constitue incontestablement une solution qui n’a pas d’alternative. Les citoyens moldaves souhaitent vraiment se joindre à la famille européenne, aux côtés de la Roumanie et nous comptons beaucoup sur l’appui du Parlement et du gouvernement de Bucarest pour accélérer ce parcours.”



    Installée en 2009, l’actuelle administration pro-occidentale de Chişinău a conclu l’année dernière des accords d’association et de libre-échange avec Bruxelles. La République de Moldova espère devenir membre du club de l’UE à l’horizon 2020, lorsque, pour employer une formule consacrée par les chancelleries diplomatiques, les deux Etats et leurs citoyens partageront le même espace de liberté, de démocratie et de prospérité.


  • 26.03.2015 (mise à jour)

    26.03.2015 (mise à jour)

    Justice – La Haute Cour de Justice et de Cassation de Roumanie a décidé jeudi de l’assignation à résidence du sénateur social-démocrate et ministre démissionnaire des Finances, Darius Vâlcov. Il avait été placé, la veille, en garde à vue, suite à une demande en ce sens formulée par la Direction Nationale Anticorruption et approuvée par le Sénat. Darius Vâlcov fait l’objet d’un dossier pénal pour trafic d’influence, qui vise la période 2008 — 2009, lorsqu’il était maire de la ville de Slatina, dans le sud du pays. Selon les procureurs anticorruption, il aurait perçu deux millions d’euros de pots-de-vin en échange de contrats de marchés publics accordés par la mairie à une société privilégiée. Par ailleurs, le député Theodor Nicolescu du PNL a été placé en détention provisoire, étant accusé de perception de pots-de-vin et d’abus de fonction, dans une affaire de rétrocession d’immeubles surévalués.



    Entretiens — Vendredi sera célébré le 97e anniveraire de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie. Le 27 mars 1918, le Conseil du Pays, organisme législatif de Chisinau, décidait de l’union avec la Roumanie de la province roumanophone de Bessarabie, jusqu’alors sous occupation tsariste. L’actuelle République de Moldova s’est formée sur une partie des territoires orientaux roumains ré-annexés par Moscou en 1940, suite à un ultimatum du dictateur soviétique Staline. Dans le contexte de cet anniversaire, le ministre délégué aux Relations avec les Roumains de l’étranger au sein du gouvernement de Bucarest, Angel Tîlvar, a entamé jeudi une visite officielle de deux jours en République de Moldova. La visite intervient au moment où le président du Parlement de la République de Moldova, Adrian Candu se trouve à Bucarest. Le responsable moldave a eu des entretiens avec le premier ministre roumain, Victor Ponta, le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu et les présidents des deux chambres du Parlement roumain qui l’ont assuré du soutien de la Roumanie à l’intégration européenne de Chisinau.



    Changement d’heure — La Roumanie passera à l’heure officielle d’été. Dans la nuit de samedi à dimanche, les montres seront avancées de soixante minutes, 3 heures du matin, heure locale, devenant 4 heures. La différence par rapport au Temps Universel (GMT) sera de 3 heures. Depuis 1979, l’heure officielle d’été s’applique en Roumanie du dernier dimanche de mars au dernier dimanche d’octobre. Cette mesure vise à utiliser de manière optimale la lumière du jour et à réduire l’éclairage artificiel.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’est qualifiée jeudi pour le troisième round du tournoi WTA de Miami, en triomphant de la Tchèque Tereza Smitkova. Sa prochaine adversaire sera la Polonaise Agnieszka Radwanska. Simona Halep, numéro trois mondiale et grande gagnante du tournoi d’Indian Wells, affrontera à Miami, directement au deuxième tour, la Tchèque Nicole Vaidisova. Par ailleurs, une troisième joueuse roumaine, Monica Niculescu, rencontrera toujours vendredi, à Miami, Serena Williams, numéro un mondiale et favorite de la compétition.


  • 26.03.2015

    26.03.2015

    Codes — Les projets des Codes fiscal et de procédure fiscale font aujourd’hui l’objet d’un débat au Parlement, après le vote donné hier par le gouvernement. Le nouveau code se propose d’accélérer la croissance économique à travers la baisse de la fiscalité. Parmi les modifications les plus importantes introduites par le nouveau Code fiscal figure la réduction de la TVA de 24% à 20% à partir de 2016. Dans le cas de la viande, des fruits et légumes, la réduction sera de 15%.



    Justice – La Haute Cour de Justice et de Cassation décide ce jeudi du placement en détention provisoire du ministre démissionnaire des Finances Darius Vâlcov dans une affaire de trafic d’influence. Valcov a été placé mercredi en garde à vue, suite à une demande en ce sens formulée par la Direction Nationale Anticorruption et approuvée par le Sénat. M Vâlcov fait l’objet d’un dossier pénal qui vise la période 2008 — 2009, lorsqu’il était maire de la ville de Slatina, dans le sud du pays. Selon les procureurs anticorruption, Darius Vâlcov aurait reçu deux millions d’euros de pots-de-vin en échange de contrats de marchés publics accordés par la mairie à une société privilégiée. Mercredi encore, le Sénat a rejeté la demande formulée par la DNA d’approuver la levée de l’immunité de Dan Sovan, ex ministre des Transports, accusé de complicité d’abus de fonction dans une affaire où la Direction nationale anticorruption étudie l’activité de deux compagnies énergétiques d’Etat. En échange, le plénum de la Chambre des députés de Bucarest a approuvé la demande des procureurs de placer en détention provisoire le député Theodor Nicolescu, accusé de corruption et d’abus de fonction dans une affaire de rétrocession d’immeubles surévalués.



    Entretiens — Le ministre délégué aux Relations avec les Roumains de l’étranger au sein du gouvernement de Bucarest, Angel Tîlvar, entame une visite officielle de deux jours en République de Moldova voisine pour des rencontres avec des responsables et des représentants de la société civile. La visite intervient au moment où le président du Parlement de la République de Moldova, Adrian Candu se trouve à Bucarest. Le responsable moldave a eu des entretiens avec le premier ministre roumain, Victor Ponta, le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu et les présidents des deux chambres du Parlement roumain qui l’ont assuré du soutien de la Roumanie à l’intégration européenne de Chisinau. Ces rencontres Bucarest – Chisinau précédent le 97ème anniversaire de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie. Le 27 mars 1918, le Conseil du Pays, organisme législatif de Chisinau, décidait de l’union avec la Roumanie de la province roumanophone de Bessarabie jusqu’alors sous occupation tsariste. L’actuelle République de Moldova s’est formée sur une partie des territoires orientaux roumains ré-annexés par Moscou en 1940, suite à un ultimatum du dictateur soviétique Staline.



    Football- La sélection nationale de foot se prépare à rencontrer à Ploiesti, en Roumanie, la représentante des Iles Féroé dans le cadre d’un match du groupe F du tour préliminaire du Championnat d’Europe 2016. Après les matchs disputés l’automne dernier en déplacement, contre la Grèce et la Finlande et ceux joués sur terrain propre contre la Hongrie et l’Irlande du Nord, la Roumanie se classe première au sein de son groupe et quinzième dans le classement de la FIFA.



    Tennis- La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’apprête à rencontrer jeudi la Tchèque Tereza Smitkova, dans le second tour de l’Open de Miami. Simona Halep, numéro trois mondial et grande gagnante du tournoi d’Indian Wells, affrontera à Miami, directement au deuxième tour, la Tchèque Nicole Vaidisova. Par ailleurs, une troisième joueuse roumaine, Monica Niculescu, rencontrera vendredi, à Miami, Serena Williams, numéro un mondial et favorite de la compétition.

  • 25.03.2015

    25.03.2015

    Codes — Les projets des Codes fiscal et de procédure fiscale se trouvent aujourd’hui sur la table du gouvernement avant de faire l’objet d’un débat au Parlement de Bucarest. Parmi les objectifs assumés par l’exécutif dans l’élaboration de ces documents figurent le développement du milieu des affaires et la création de nouveaux emplois. Parmi les modifications les plus importantes introduites par le nouveau Code fiscal figure la réduction de la TVA de 24% à 20% à partir de 2016. Dans le cas de la viande, des fruits et légumes, la réduction sera de 15%. Selon le nouveau projet, les accises sur les carburants devraient baisser de 20% environ. L’opposition est pourtant mécontente par certaines mesures prévues dans les deux codes, telles la majoration des taxes et impôts locaux, et affirme que les mesures fiscales seraient nuisibles au milieu des affaires.



    Sénat — Le plénum du Sénat de Bucarest a débattre et voté aujourd’hui les demandes de la Direction nationale anticorruption d’arrêter et de placer en détention provisoire le ministre démissionnaire des Finances Darius Vâlcov et un ex ministre des Transports, Dan Sova. M Vâlcov, dont la demande de placement en détention provisoire à été acceptée fait l’objet d’un dossier pénal qui vise la période 2008 — 2009, lorsqu’il était maire de la ville de Slatina, dans le sud du pays. Selon les procureurs anticorruption, Darius Vâlcov aurait reçu deux millions d’euros de pots-de-vin en échange de marchés publics accordés par la mairie à une société privilégiée. Entre temps, les procureurs ont ouvert d’autres dossiers pour des infractions commises en tant que sénateur et ministre. Dan Sova, accusé de complicité d’abus de fonction dans une affaire où la Direction nationale anticorruption étudie l’activité de deux compagnies énergétiques d’Etat, ne sera pas placé en détention provisoire, conformément au vote des sénateurs roumains. Aujourd’hui, la Chambre des députés de Bucarest doit se prononcer sur la demande des procureurs de placer en détention provisoire du député Theodor Nicolescu. Il est accuse de corruption et d’abus de fonction dans une affaire visant le dédommagement d’immeubles surévalués. Le manque à gagner est estimé à 75 millions d’euros. L’ex chef de la l’Agence nationale d’intégrité, Horia Georgescu, a été placé en détention provisoire pour 30 jours dans le même dossier.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a fait mardi une visite à Londres. Il a rencontré son homologue britannique Philip Hammond pour évoquer des aspects d’intérêt commun bilatéral, européen et de sécurité. Egalement à Londres, Bogdan Aurescu a participé en tant qu’intervenant principal à une conférence consacrée à la défense contre les missiles balistiques. Bogdan Aurescu a souligné que le développement de la capacité de l’OTAN de défense contre les missiles balistiques était une contribution substantielle à la consolidation des liens transatlantiques et des capacités des alliés. A son avis, le projet roumano-américain de déploiement en Roumanie de certains éléments du bouclier antimissile américain contribue à la stabilité et au renforcement de la paix en Europe.



    Bruxelles — Les associations des transporteurs routiers de Roumanie, Hongrie, Pologne et République Tchèque organisent aujourd’hui une protestation conjointe à Bruxelles pour exprimer leur mécontentement face aux salaires en Europe. La protestation des transporteurs se déroule en même temps qu’une réunion du plénum du législatif communautaire consacrée entre autres au protectionnisme dans l’Union européenne et au salaire minimum dans le domaine des transports. Selon le correspondant de la Radio publique roumaine à Bruxelles, certaines règles spéciales seront respectées durant les protestations puisque Bruxelles est toujours placé sous alerte terroriste, au niveau 3 sur une échelle de 4.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu a vaincu l’Américaine Shelby Rogers, 2 à 0, dans le premier round du tournoi de Miami. Niculescu rencontrera ensuite Serena Williams, numéro un mondial et favorite de la compétition. Alexandra Dulgheru affrontera la Russe Elena Vesnina, alors que Sorana Cârstea rencontre l’Américaine Christina McHale. Deux autres roumaines, Simona Halep, n° 3 mondiale, et Irina Begu participent à cette compétition.

  • Les relations roumano-ukrainiennes

    Les relations roumano-ukrainiennes

    Moins de trois mois après la prise de ses fonctions, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a visité mardi l’Ukraine voisine, pour réaffirmer le soutien ferme de Bucarest à la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de ce pays. A l’exemple de son prédécesseur, Traian Băsescu, du gouvernement, du Parlement et du ministère des Affaires étrangères de Bucarest, le nouveau chef de l’Etat roumain a été catégorique à désavouer les actions agressives de la Fédération de Russie, qui annexait voici un an la péninsule de Crimée, dans le sud de l’Ukraine, et appuyait ultérieurement la rébellion sécessionniste dans l’est du pays. Klaus Iohannis: « La position de la Roumanie est favorable au maintien du régime des sanctions de l’UE à l’adresse de la Fédération de Russie tant que l’accord de cessez-le-feu de Minsk n’est pas appliqué pleinement ou si la situation sur le terrain continue de se dégrader ».



    Lors de ses discussions à Kiev avec son homologue, Petro Porochenko, le président Iohannis a confirmé que la Roumanie souhaitait tant un approfondissement des relations bilatérales qu’un rapprochement de l’Ukraine de l’Union européenne. Son amphitryon l’a d’ailleurs explicitement remercié pour le soutien au parcours européen de son pays et a rappelé que la Roumanie avait été le premier Etat à ratifier, l’année dernière, les accords d’association et de libre échange conclus par l’Ukraine avec Bruxelles. A la conférence de presse conjointe, le président Porochenko a révélé : « Nous avons passé des contrats avec 11 Etats de l’UE, que je ne souhaite pas mentionner, pour la livraison d’armement défensif. Nous sommes également convenus avec plusieurs pays pour que les militaires de l’armée ukrainienne effectuent des stages de formation. A Berlin et aujourd’hui, avec le président Iohannis, nous sommes tombés d’accord que nos soldats blessés soient soignés en Allemagne et en Roumanie ».



    Ce ne serait pas la première fois que les victimes des violences d’Ukraine arrivent dans les hôpitaux roumains. Début 2014, c’est toujours pour des raisons humanitaires que des personnes blessées dans la répression déclenchée par l’ancien régime philo russe contre les manifestants pro occidentaux de Kiev ont été admis dans des hôpitaux bucarestois. L’envoyé spécial de Radio Roumanie à Kiev cite le président Porochenko qui disait que la création d’une ligne aérienne directe entre Kiev et Bucarest était à l’étude. Et aussi que les dossiers du petit trafic de frontière et de la suppression des visas pour les citoyens ukrainiens qui voyagent en Europe avaient été abordés. De telles initiatives sont de nature à renforcer la confiance mutuelle.



    Il convient de noter que tout n’a pas toujours été au beau fixe dans les rapports roumano-ukrainiens à travers temps. Mentionnons à titre d’exemple la dispute tranchée par la Cour internationale de justice en faveur de la Roumanie, la question des droits des près d’un demi-million d’ethniques roumains de l’ouest de l’Ukraine ou l’idée des anciennes administrations de Kiev d’aménager un canal artificiel au delta du Danube, avec des conséquences graves sur l’environnement. Ou encore la récupération des investissements fait par Bucarest, du temps du communisme, dans l’ancien combinat soviétique de Krivoï Rog. Coopter l’Ukraine sur l’orbite occidentale et voir adopter par Kiev les valeurs européennes serait donc un plus non équivoque pour la Roumanie aussi. (trad. Ligia Mihaiescu)



  • 16.03.2015 (mise à jour)

    16.03.2015 (mise à jour)

    Visite — Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, entreprend mardi une visite officielle en Ukraine pour une rencontre avec son homologue Petro Porochenko à l’issue de laquelle, les deux responsables politiques feront une déclaration de presse commune. Le président roumain aura également des pourparlers avec le président de la Rada suprême, Volodymyr Groysman et avec le premier ministre ukrainien, Arseni Iaténiuk. La visite à Kiev du chef de l’Etat roumain intervient dans un contexte géopolitique trouble et les discussions avec son homologue ukrainien, Petro Porochenko porteront notamment sur les évolutions dans la région après l’annexion de la Crimée par la Russie et l’éclatement du conflit dans l’est ukrainien. A cette occasion, Klaus Iohannis a réitéré la position de Bucarest qui privilégie une solution diplomatique à la crise ukrainienne et souhaite s’impliquer dans le règlement pacifique du conflit.



    Corruption — A Bucarest, le chef de l’Agence nationale d’intégrité, Horia Georgescu, a été retenu lundi par les procureurs anti-corruption sous l’accusation d’abus de fonction à conséquences particulièrement graves. Il est enquêté dans un dossier ouvert suite à une saisine de l’Autorité nationale de restitution de la propriété, visant la surévaluation de certains immeubles. La valeur des dédommagements surévalués s’est élevée à quelque 129 millions d’euros, tandis que le préjudice se monte à 75 millions d’euros. Il s’agit d’un dossier détaché de celui dans lequel l’ex chef de la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme Alina Bica a été traduite en justice pour la restitution illégale d’un terrain surévalué. Jusqu’en 2010, Horia Georgescu a été membre de la Commission centrale d’évaluation des dédommagements. Le député libéral Theodor Nicolescu a été à son tour auditionné dans le même dossier.



    Diplomatie — Réunis à Bruxelles, les 28 ministres des Affaires étrangères de lUE dont le roumain Bogdan Aurescu, ont donné lundi leur aval «aller de lavant dans la conclusion et lentrée en vigueur de lAccord de stabilisation et dassociation avec la Bosnie-Herzégovine». Cet accord, signé en 2008, na jamais permis à la Bosnie davancer vers ladhésion à lUE. Lundi encore, les chefs des diplomaties européennes participeront également au Conseil d’association UE — République de Moldova, où Chisinau est représenté par le premier ministre Chiril Gaburici. Celui-ci devrait rencontrer le président de la Commission Européenne Jean Claude Jucker, mais aussi le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. En marge du Conseil d’association, la Roumanie a organisé, en coopération avec la France, la réunion du Groupe d’action européenne de la République de Moldova. A cette occasion, la nécessité que les autorités moldaves poursuivent les réformes dans des domaines clés tels la justice a été mise en exergue.



    Sondage — 74% des Roumains considèrent que l’UE est sur la bonne voie, un pourcentage de presque 20% supépieur à la moyenne européenne, selon le dernier Eurobaromètre. La même enquête montre que 53% des Roumains sont contents de la façon dont ils peuvent exercer leurs droits démocratiques au sein de l’Union, tandis que le nombre des Roumains satisfaits par le bon fonctionnement de la démocratie roumaine s’élève à 25%, de 10% de plus qu’en 2013. Selon l’Eurobaromètre, 72% des Roumains se disent favorables à l’élargissement de l’Union, un pourcentage nettement supérieur à la moyenne européenne de 39% ce qui place la Roumanie première en Europe de ce point de vue. Au niveau national, les Roumains se disent préoccupés par le chômage et l’inflation, l’état du système sanitaire et d’assistance maladie. L’Eurobaromètre a été réalisé du 8 au 17 novembre 2014.



    Météo — La douceur persistera en Roumanie dans les 24 heures, avec des températures plus élevées que la normale saisonnière notamment dans l’ouest, le nord-ouest et le centre du pays.Le ciel sera plutôt variable, plus couvert sur l’est et sud-est du pays, où des pluies isolées sont possibles. Les températures iront de 3 à




  • 9.03.2015 (mise à jour)

    9.03.2015 (mise à jour)

    Allemand — Le président roumain, Klaus Iohannis a reçu lundi, à Bucarest, le ministre allemand des Affaires Etrangères, Frank — Walter Steinmeier. L’agenda des pourparlers a été dominé par la coopération économique et par des sujets de sécurité. La présence de l’OTAN en Roumanie, conformément aux décisions du dernier sommet de l’Alliance, et les évolutions à l’est de l’Union ont également figuré parmi les sujets évoqués par les deux responsables. Le ministre allemand a eu également des pourparlers avec le premier ministre roumain, Victor Ponta et le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu. Et M. Steinmeier d’affirmer qu’aucun rapport n’existe entre les critères d’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen et la situation sécuritaire dans la région dominée par le conflit ukrainien. A Sibiu, M. Steinmeier participera aux évènements marquant les 25 années depuis la création du Forum démocrate des Allemands de Roumanie.



    Exercices –Des navires de guerre et des avions russes ont été repérés dans la région de la Mer Noire où sont prévus des exercices militaires de l’OTAN. Selon l’agence DPA, ils ont agi conformément aux normes internationales. Des navires otaniens participent à des exercices militaires dans le port bulgare de Varna, à la Mer Noire, sur fond de tensions entre l’Occident et la Russie, informe la chaîne Euronews. A noter que 6 navires du 2e Groupe maritime permanent OTAN (Etats-Unis, Canada, Turquie, Allemagne, Italie et Roumanie) ont rejoint des bâtiments des marines bulgare, roumaine et turque pour participer à des manœuvres de défense aérienne et de guerre anti-sous-marine ainsi qu’à des exercices mettant en jeu des attaques par de petites embarcations et des manœuvres maritimes simples. La Roumanie et la Bulgarie sont membres de l’OTAN depuis 2004.



    Visite — Le bureau permanent du Sénat roumain a approuvé lundi la visite des membres de la Commission des roumains du monde en République de Moldova. A l’agenda de cette visite prévue du 26 au 28 mars figurent des entretiens avec les membres du Parlement moldave, la participation aux cérémonies commémoratives de l’Union de la Bessarabie à la Roumanie, le 27 mars 1918 et une rencontre avec le Métropolite de la Bessarabie, Petru Paduraru. Les discussions porteront principalement sur des sujets liés à la sécurité régionale, le stade de la mise en place des prévisions de l’Accord d’association de la République de Moldova à l’UE et les processus de réforme.



    Mineurs – L’Instance suprême a confirmé lundi la décision des procureurs du Parquet auprès de la Haute Cour de Justice et Cassation de la ré-ouverture de la poursuite pénale dans le dossier concernant la descente violente des mineurs sur Bucarest les 13 — 15 juin 1990, qui avait mis fin par la force à une ample manifestation contre le pouvoir installé après la chute de la dictature communiste de décembre 1989. Rappelons-le, sur la toile de fond de plusieurs incidents dans la capitale, le président de l’époque, Ion Iliescu, sous prétexte d’une tentative de putsch, avait demandé aux mineurs de la Vallée de Jiu (dans les centre — ouest du pays) de défendre les institutions démocratiques. Ceux-ci se sont rendus à Bucarest, où ils ont attaqué l’Université, les sièges des partis de l’opposition et les rédactions de plusieurs journaux indépendants. Officiellement, la descente des mineurs des 13 — 15 juin 1990 a fait 6 morts, des centaines de blessés et un millier d’arrestations abusives. En septembre dernier, la Cour européenne des droits de l’homme a obligé la Roumanie à poursuivre l’enquête dans ce dossier.



    Météo — La douceur persistera sur la Roumanie avec des températures normales pour la saison dans le sud et le sud-est et plus élevées dans le reste du territoire. Les maxima iront de 4 à 15 degrés. Pourtant, des petites pluies tomberont sur l’Olténie et des chutes de neige sont également attendues sur les Monts du Banat et les Carpates Méridionales.



  • 02.03.2015

    02.03.2015

    Renseignements — Le Parlement de Bucarest doit voter aujourd’hui, en séance commune de ses deux Chambres, la nomination de l’eurodéputé Eduard Hellvig à la tête du Service roumain de renseignements. La semaine dernière, la commission spécialisée du Parlement avait avalisé cette nomination avancée par le président roumain Klaus Iohannis. Membre du Parti conservateur depuis 2003 et du Parti national libéral depuis 2008, Eduard Hellvig, 40 ans, a été en 2012 ministre du Développement régional et du Tourisme au sein du gouvernement conjoint social-démocrate et libéral, dirigé par Victor Ponta. A lautomne dernier, il avait fait partie de l’équipe de campagne électorale de Klaus Iohannis. Le fauteuil de directeur du SRI est vacant depuis le 27 janvier, quand George Cristian Maior a démissionné au bout de huit ans de mandat. Auparavant, George Maior avait critiqué la décision de la Cour constitutionnelle de déclarer contraire à la loi fondamentale du pays une loi de la cyber-sécurité, composante dun paquet législatif visant la sûreté nationale.



    Visite — Le ministre roumain chargé des relations avec la diaspora, Angel Tâlvàr, doit s’entretenir aujourd’hui avec les autorités de la province italienne de Catane dans le sud de l’Italie. C’est la dernière des 3 journées de sa visite pour s’informer de la situation des Roumains de la région. Samedi et dimanche, le ministre et la délégation gouvernementale qui l’accompagne ont discuté avec les autorités siciliennes ainsi qu’avec les représentants de la communauté roumaine de cette région. Une quarantaine de milliers de Roumains vivent sur cette île et se voient confronter à de nombreux problèmes liés à l’emploi, dont la recrudescence des conflits de travail, l’exploitation et le travail au noir, selon Angel Tâlvàr. Notons qu’environ un million de Roumains vivent actuellement en Italie, soit la communauté la plus importante de la diaspora roumaine.



    Chômage — En Roumanie le taux de chômage s’est situé en janvier à 6,5%, en baisse de 0,1% par rapport au mois précédent et de 0,5% par rapport au niveau enregistré en janvier 2014, selon les chiffres rendus publics aujourd’hui par l’Institut national des statistiques. Le nombre des chômeurs estimé au mois de janvier est de 607 mille personnes, fait savoir l’Institut qui précise que le taux de chômage des hommes dépasse de 0,7% celui des femmes.



    Incident — En Italie, cinq voitures à plaques d’immatriculation roumaines ont été incendiées ce dimanche dans un quartier à la périphérie de Rome, où habite une importante communauté roumaine. Les autorités ne peuvent pas confirmer s’il s’agit d’un acte de discrimination. L’ambassade de Roumanie a entrepris en urgence les démarches légales après des pompiers et des carabiniers pour obtenir des informations officielles relatives aux circonstances de l’incident et à l’identité des propriétaires de véhicules. Le Ministère roumain des AE affirme que cet incident qui n’a pas fait de victimes n’est pas le premier de ce genre à Rome et c’est pourquoi il existe le soupçon que de tels actes pourraient avoir aussi des motivations de nature xénophobe.



    Handball — Le club champion de Roumanie au handball féminin HCM Baia Mare a vaincu dimanche à domicile l’équipe suédoise IK Savehof (34 — 24), dans le deuxième groupe principal de la Ligue des Champions. Grâce à cette victoire, HCM Baia Mare a grimpé en troisième position du classement général après Larvik de Norvège et Györi ETO de Hongrie.

  • La semaine du 23 au 28 février 2015

    La semaine du 23 au 28 février 2015

    Visites officielles du président de la Roumanie en République de Moldova et en Allemagne
    Agenda très chargé cette semaine pour le président roumain Klaus Iohannis. Il a effectué des visites officielles en République de Moldova voisine et en Allemagne, les premières de son mandat. Klaus Iohannis a également discuté avec ses homologues moldave Nicolai Timofti, et allemand, Joachim Gauck, avec le nouveau premier ministre de Chişinău, Chiril Gaburici, et respectivement avec la chancelière allemande Angela Merkel. A Chişinău, le président a réaffirmé que la Roumanie soutiendrait la République de Moldova dans sa voie européenne et démocratique. A son tour, Nicolae Timofti a promis que la mise en œuvre des réformes dans le domaine de la justice, la lutte contre la corruption et le développement économique restaient des priorités de l’administration de Chişinău.
    A Berlin, l’agenda des discussions de Iohannis avec les officiels allemands a visé principalement la coopération économique bilatérale et l’admission de la Roumanie à l’espace Schengen. Le chef de l’Etat roumain a remarqué le potentiel important de développement du partenariat économique entre les deux pays, par des investissements et des échanges commerciaux plus étoffés. Quant à l’adhésion de Bucarest à l’espace communautaire de libre circulation, processus dans lequel la Roumanie compte sur le soutien de l’Allemagne, la chancelière Angela Merkel n’a pas pu se prononcer à l’égard d’une telle possibilité cette année.
    La situation en Ukraine a été abordée par le président de la Roumanie tant à Chişinău qu’à Berlin. Klaus Iohannis, Nicolae Timofti et Angela Merkel ont réaffirmé leur préoccupation au sujet de l’évolution de la crise d’Ukraine, qui pourrait affecter la stabilité et la sécurité de la région.
    Le plan directeur national des transports
    Le cabinet de Bucarest a approuvé mercredi la variante finale du Plan directeur national des transports. Ce document de portée stratégique pour la Roumanie stipule le financement à hauteur de 45 milliards d’euros, d’ici 2030, des projets des infrastructures de transport routier, ferroviaire, naval, aérien et multimodal. Ce dernier consiste en l’utilisation de deux modes de transport différents. Le Plan directeur national prévoit la construction les 15 années à venir de 1.300 km d’autoroutes, 1.800 km de voies rapides auxquels s’ajouteraient plus de 3.000 km de routes TransRegio et TransEuro. Dans le secteur des transports ferroviaires, le plan prévoit de moderniser plus de 3.000 km de voie ferrée et d’électrifier 425 autres km, et la mise en place de secteurs de voie ferrée à grande vitesse. Dans le domaine naval, il est prévu de construire 752 km de voies navigables et de moderniser 12 ports. Dans le secteur aérien, 14 aéroports seront modernisés. Selon le ministre du domaine Ioan Rus, le Plan directeur général de transport de la Roumanie sera présenté à Bruxelles, du 9 au 13 mars ; une décision de la Commission européenne sera transmise aux autorités de Bucarest en avril ou en mai.
    Avertissements de la Commission européenne visant les secteurs économique et fiscal en Roumanie
    La politique fiscale de la Roumanie manque d’esprit de suite, de prédictibilité et de planification stratégique et le niveau de collecte de la TVA reste un sujet de préoccupation, révèle le rapport de suivi sur 2015 de la Commission européenne, rendu public jeudi à Bruxelles. La Commission avait décidé, la veille, d’ouvrir la procédure de déséquilibre macroéconomique pour la Roumanie et le Portugal, deux des 16 pays de l’UE dont les économies enregistraient des déséquilibres en novembre dernier. Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici, a précisé que si la Roumanie se retrouvait sur cette liste c’était aussi en raison de la décision des autorités de Bucarest de renoncer cette année au programme d’assistance financière extérieure. Selon un communiqué de la Commission européenne, les déséquilibres macroéconomiques de la Roumanie nécessitent un suivi et la prise de mesures adéquates. Les déséquilibres extérieurs et intérieurs ont sensiblement diminué grâce aux trois programmes consécutifs mis en place avec l’UE et le FMI. Pourtant, il faut faire attention aux risques découlant de la situation carrément négative des investissements étrangers et de la faible capacité d’exportation sur le long terme. Enfin, même si la stabilité a été maintenue jusqu’ici dans le domaine financier, le secteur bancaire n’est pas à l’abri des vulnérabilités extérieures et intérieures.
    Bilan 2014 positif pour le Parquet national anticorruption de Roumanie
    Le Parquet national anticorruption a connu l’année dernière plusieurs premières depuis sa création, a affirmé la procureure en chef, Laura Codruta Kövesi, lors de la présentation à la presse du bilan de cette institution pour 2014. En 2014, les 86 procureurs du Parquet anticorruption ont traité 9000 et solutionné 4100 dossiers. Toujours en 2014 on a enregistré le plus grand nombre de dignitaires définitivement condamnés en une années. Il y a eu également un nombre record de réquisitoires et de confiscations – à savoir plus de 310 millions d’euros, soit 3 fois de plus qu’en 2013. La confiance accordée par les Roumains au Parquet anticorruption a également atteint son plus haut niveau, s’est encore félicitée la procureure en chef, Laura Codruta Kövesi. En même temps, le nombre des saisines formulées par les citoyens a augmenté d’environ 80%. Laura Codruta Kövesi a assuré qu’en 2015 les enquêtes de la Direction nationale anticorruption se poursuivraient, nonobstant la fonction administrative ou politique des personnes visées. Parmi les priorités du Parquet figurent aussi les cas de fraude dans les domaines des marchés publics et des fonds européens et la corruption dans les secteurs des affaires, de la justice, de l’éducation et de la santé, avec un accent sur la récupération des préjudices. (Trad. Ligia Mihaiescu, Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • Les relations roumano-allemandes

    Les relations roumano-allemandes

    La visite en Allemagne représente probablement le point les plus attendu à l’agenda diplomatique des premiers mois du mandat de Klaus Iohannis à la tête de la Roumanie. L’impatience des journalistes et des analystes politiques de Bucarest a été d’autant plus grande que cette visite, prévue initialement pour le 11 février, a dû être ajournée pour jeudi dernier, en signe de respect pour les obsèques de l’ancien président fédéral, Richard von Weizsäcker. Ethnique allemand, originaire de la ville de Sibiu, au centre de la Roumanie, locuteur natif de la langue de ses hôtes, ex chef de file des libéraux roumains, affiliés au PPE tout comme les chrétiens démocrates dont est issue la chancelière allemande Angela Merkel, avec laquelle il partage aussi l’expérience de vie à l’époque du Rideau de fer, Iohannis a donc plus d’une affinité avec la chef de l’Exécutif de Berlin. Pragmatique, leur dialogue a été ciblé sur les thèmes majeurs des rapports bilatéraux.

    Le président roumain a souligné le fait que l’Allemagne est déjà le principal partenaire économique de Bucarest et insisté sur la nécessité d’accroître les investissements et les échanges commerciaux. Klaus Iohannis : « Dans le domaine économique, j’ai constaté avec satisfaction l’évolution des échanges bilatéraux, qui poursuivent leur tendance ascendante. J’ai également apprécié la présence d’investisseurs allemands importants, en soulignant que la Roumanie est ouverte et intéressée à attirer un nombre encore plus grand de compagnies allemandes ».

    Si, jusqu’il y a peu, l’Allemagne passait pour un des partenaires occidentaux les plus sceptiquesen ce qui concerne l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, elle promet à présent que Bucarest peut compter sur son appui. La correspondante de Radio Roumanie à Berlin a demandé à la chancelière Agela Merkel si une décision en ce sens pourrait être adoptée avant la fin de l’année, compte tenu des conclusions positives des rapports de suivi de la justice roumaine, élaborés dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification. Voici la réponse de l’officiel allemand: « Vous avez mentionné les derniers rapports, dont les conclusions positives étaient prédominantes. Nous aussi nous pensons que les réformes seront mises en œuvre avec esprit de suite. Nous parlerons des pas futurs. Je ne saurais vous donner la réponse finale, mais, comme je comprends que la Roumanie attend une réponse ferme, qui puisse prouver l’avancée des négociations, nous reviendrons là-dessus ».

    Au plan géopolitique, la chancelière Merkel et le président Iohannis ont réaffirmé leur préoccupation à l’égard de la crise ukrainienne, ainsi que leur intérêt pour l’intégration européenne de la République de Moldova et des Etats des Balkans occidentaux. Iohannis s’est également entretenu à Berlin avec son homologue allemand Joachim Gauck, avec le président du Bundestag, Norbert Lammert, et les représentants de la communauté roumaine d’Allemagne. Selon lui, les ethniques roumains d’Allemagne et les Allemands de souche vivant en Roumanie constituent un lien et un facteur de consolidation de la coopération entre les deux pays. (Trad. Mariana Tudose)

  • 25.02.2015 (mise à jour)

    25.02.2015 (mise à jour)

    Visite — Le président roumain, Klaus Iohannis, a commencé mercredi une visite officielle en Allemagne, au cours de laquelle il aura des entretiens avec son homologue, Joachim Gauck, et avec la chancelière Angela Merkel. A l’agenda également, des entrevues avec le président du Bundestag, Norbert Lammert, et avec les représentants du Forum germano – roumain. Le président Iohannis participera aussi à une rencontre avec des membres de la communauté roumaine d’Allemagne, qui sera accueillie par l’ambassade de Roumanie à Berlin. La visite en Allemagne du chef de l’Etat roumain suit à celle qu’il vient d’effectuer en République de Moldova. A Chisinau, le président Iohannis a réitéré la soutien ferme de Bucarest à l’intégration européenne de l’ancienne république soviétique.


    Corruption — L’ancienne ministre du développement et actuelle députée Elena Udrea a été placée en détention provisoire, suite à une décision, qui n’est pas définitive, de la Haute Cour de cassation et de justice de la Roumanie. Les juges ont accepté trois nouveaux chefs d’accusation pour prise illégales d’intérêts déposés par les procureurs anti-corruption à l’encontre de Mme Udrea, dans une affaire de corruption concernant un gala de boxe professionnelle. Dans cette même affaire, ont été retenus par la police un ancien président de la Fédération roumaine de boxe, Rudel Obreja, et le maire d’une commune, tandis qu’un ancien ministre de l’économie et actuel parlementaire, Ion Ariton, fait l’objet d’une enquête pénale.


    Transports — Le Plan général de transport de la Roumanie, approuvé ce mercredi par le gouvernement, sera analysé avec les représentants de la Commission européenne à Bruxelles, du 9 au 13 mars prochain, a fait savoir le ministre roumain des transports, Ioan Rus ; et lui d’affirmer qu’une nouvelle étape d’investissements dans cette infrastructure s’ouvrait ainsi en Roumanie. Le ministre a indiqué un montant total de plus de 45 md d’euros qui doit couvrir des investissements dans les transports routier, aérien, naval et ferroviaire.

  • 24.02.2015

    24.02.2015

    Parquet – Le Parquet national anticorruption a connu lannée dernière plusieurs premières et ce depuis sa création, a affirmé la procureure en chef, Laura Codruta Kövesi, lors de la présentation à la presse du bilan de cette institution pour 2014. Elle a cité en ce sens les records battus en matière de nombre de dossiers enregistrés et solutionnés, de réquisitoires, de condamnations et denquêtes de hauts responsables. La confiance accordée par les Roumains au Parquet anticorruption a également atteint le plus haut niveau, sest encore félicitée la procureure en chef.


    Elle a parlé notamment daffaires largement médiatisées en Roumanie, tel Microsoft, concernant loctroi de licences informatiques pour lEducation nationale et où neuf anciens ministres sont impliqués, larrestation dAlina Bica, ancienne procureure en chef de la Direction dinvestigation des infractions liées au terrorisme et au crime organisé, larrestation de lhomme daffaires Mircea Basescu, frère de lex-président de la République, ainsi que les enquêtes ayant visé une vingtaine de chefs de Conseils départementaux. En 2014, les 86 procureurs du Parquet anticorruption ont traité et solutionné 9000 dossiers, quelque 1100 personnes inculpées étant définitivement condamnées. Le pourcentage dacquittements sest chiffré à 9%, en dessous de la moyenne européenne.



    Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, fait ce mardi sa première visite en cette qualité dans la République de Moldova voisine. Il doit s’entretenir avec son homologue moldave, Nicolae Timofti, avec le nouveau chef du cabinet de Chisinau, Chiril Gaburici, ainsi qu’avec les leaders des formations politiques représentées au Parlement. Klaus Iohannis est également attendu à une Université de la capitale moldave, où il tiendra une conférence. Cette visite officielle à l’étranger, prévue être la première du président roumain après la prise de ses fonctions, avait dû être ajournée dans l’attente de la constitution et l’installation du nouvel Exécutif de Chişinău, issu de l’alliance minoritaire entre libéraux-démocrates et démocrates et soutenu par les communistes pro-russes.


    Toujours cette semaine, Klaus Iohannis est attendu à Berlin. Cette visite officielle, qu’il aurait dû effectuer le 11 février, a été reportée en signe de respect pour les obsèques de l’ancien président fédéral allemand, Richard von Weizsacker, prévues le même jour. A l’agenda de cette visite, figurent des entretiens avec son homologue allemand, Joachim Gauck et la chancelière Angela Merkel. Pour le président Klaus Iohannis, Roumain d’origine ethnique allemande, ce sera la première visite en Allemagne, depuis son élection à la tête de la Roumanie en novembre 2014.



    Renseignements — Nommé par le chef de l’Etat à la tête du Service roumain de Renseignement, l’eurodéputé Eduard Hellvig, a été auditionné ce mardi par la Commission spécialisée du Parlement de Bucarest. Sa candidature sera soumise mercredi au vote des deux Chambres du législatif où, pour obtenir l’investiture, lhomme devrait obtenir la majorité des voix des sénateurs et députés.


    Membre du Parti conservateur depuis 2003 et du Parti national libéral depuis 2008, Eduard Hellvig, 40 ans, a été en 2012 ministre du Développement régional et du Tourisme au sein du gouvernement conjoint social-démocrate et libéral, dirigé par Victor Ponta. A lautomne dernier, il avait fait partie de l’équipe de campagne électorale de Klaus Iohannis. Le fauteuil de directeur du SRI est vacant depuis le 27 janvier, quand George Cristian Maior a démissionné au bout de huit ans de mandat. Auparavant, George Maior avait critiqué la décision de la Cour constitutionnelle de déclarer contraire à la loi fondamentale du pays une loi de la cyber-sécurité, composante dun paquet législatif visant la sûreté nationale.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Alexandra Dulgheru rencontre ce mardi la Française Alizé Cornet, au premier tour du tournoi de Doha. La Roumaine part bien placée dans cette compétition après quelle eut vaincu, dans les qualifications, la Chinoise Saisai Zheng, 2 à 0. Et toujours ce mardi, le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer affronte le duo suisse Roger Federer/Michael Lammer, à lépreuve double Messieurs du tournoi de Dubaï. Et cest toujours là que le duo roumano-britannique Florin Mergea/Dominic Inglot sest qualifié au deuxième tour après avoir eu raison des Espagnols Feliciano Lopez et Fernando Verdasco, 2 à 0. Rappelons-le, la joueuse roumaine de tennis, Simona Halep a progressé d’une place au classement WTA après avoir remporté, ce week-end, le tournoi de Dubaï. Simona Halep aurait dû être aussi la deuxième favorite à Doha, un tournoi qu’elle avait remporté l’année dernière, mais dont elle s’est retirée suite à un accident.

  • Les relations roumano-françaises

    Les rencontres avec son homologue français Laurent Fabius et avec la nouvelle secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie, Mme Michaelle Jean, ainsi qu’une conférence-débat sur des thèmes sécuritaires, organisée par l’ambassade de Roumanie à Paris ont jalonné le programme de la visite en France du ministre roumain des affaires étrangères Bogdan Aurescu.



    Dans une interview au journal Libération, il déclarait qu’il était crucial pour la Roumanie que l’Ukraine, pays qui l’avoisine au nord, préserve sa stabilité. Cela a d’ailleurs été le thème-phare des discussions menées durant sa visite à Paris. Bogdan Aurescu: « Il est évident que le moment déclencheur du changement de l’équilibre stratégique dans la région de la mer Noire a été l’occupation illégale de la Crimée, qui a commencé en mars dernier. Cette situation a empiré sous l’effet des hostilités déclenchées dans l’est de l’Ukraine. Eu égard à l’intérêt de la Roumanie pour la sécurité, il importe que l’Ukraine –dont elle est séparée par une frontière de 640 kilomètres, qui compte pour son voisin le plus important du point de vue des dimensions et où vit une communauté d’ethniques roumains forte de près d’un demi million de personnes – soit un Etat stable, prédictible, démocratique, qui préserve son unité et son intégrité territoriale, de sorte que le voisinage roumain puisse lui aussi être prédictible, stable et prospère. »



    Or, si les accords de Minsk ne sont pas mis en oeuvre, l’instabilité dans l’est de l’Ukraine risque de s’étendre à d’autres régions du pays, dont certaines proches de la frontière avec la Roumanie, a encore précisé le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu.



    Dans ce contexte, Bucarest estime qu’il serait important de renforcer le flanc oriental de l’OTAN et de consolider l’espace Schengen par l’admission dans la zone de libre circulation de la Roumanie, laquelle est un fournisseur de sécurité au niveau régional et communautaire. Au plan bilatéral, la Roumanie et la France, qui partagent de fortes affinités culturelles, historiques et de langue, sont également liées par un Partenariat stratégique conclu en 2008.



    Afin d’impulser ce partenariat, les ministres des affaires étrangères des deux pays, Bogdan Aurescu et Laurent Fabius, ont convenu de multiplier les rencontres politiques. Ainsi, le chef de la diplomatie française a-t-il accepté l’invitation d’effectuer une visite à Bucarest, dans le contexte du 135e anniversaire des rapports diplomatiques bilatéraux. .



    Les deux officiels ont en outre évoqué la nécessité de diversifier les domaines de la coopération et les projets économiques communs, d’autant plus que la France est le troisième partenaire commercial de la Roumanie, comme l’attestent les chiffres: un volume d’échanges commerciaux annuel de près de 7 milliards d’euros en 2014 et des investissements se montant à environ 7 milliards d’euros.



    Enfin, mais non en dernier lieu, le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu a réaffirmé l’engagement de Bucarest, qui accueille l’Antenne régionale de l’OIF pour les pays d’Europe centrale et orientale, à poursuivre la consolidation et la promotion des valeurs francophones. (trad.Mariana Tudose)